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« Those who don't believe in magic will never find it. »

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« Those who don't believe in magic will never find it. » - Ven 31 Aoû - 21:23

« Those who don't believe in magic will never find it. »
« Keep away from people who try to belittle your ambitions. Small people always do that, but the really great make you feel that you, too, can become great. »



Je levai les yeux au ciel pour observer les étoiles. Le ciel gris empêchait chaque astre de briller, et c’est avec le baume au cœur que j’observai, la tête tournée vers les étoiles. Grisonnants nuage m’empêchaient de voir à ma convenance, et la tristesse me consumait. Père m’envoyait à nouveau un défi, alors je m’agenouillai sur le sol boueux pour demander sa clémence. « Mon père qui est aux cieux .. » commençai-je à réciter dans ma tête. Livide, je terminai ma prière pour me relever. La boue s’évertua à salir mon pantalon de velours beige. C’est Le Maître qui me l’a donné, sans que j’en comprenne la raison. D’un revers de la main, j’essaye de me débarrasser de cette terre insidieuse. Sans succès. Je souffle pour exprimer mon mécontentement. Les étoiles ne sont pas visibles, alors je suis malheureux. Puis la boue me martyrise. La journée sera mauvaise. Mon Grand-frère, jadis, avait subi des épreuves ; je pouvais supporter. Si seulement je pouvais créer une illusion à mes yeux. Non. En tant que fils du Créateur, j’étais immunisé à de pareils jeux.

Je pris le temps de bien fermer la porte blanchâtre de la caravane. Certes, la boue avait décoloré une partie de la couleur du véhicule, mais il restait agréable d’observer la beauté de ma maison. Je passai quelques secondes à essayer de retirer la boue, tout en maugréant. Je détestais ça, la boue. C’était tellement insidieux. Une invention horrible, père n’avait pas été très inspiré. Comme quoi, quand tu te presses pour tenir ton programme hebdomadaire, il n'en ressort pas que des bonnes choses. Toujours-est-il que je me forçais à gratter la boue avec ma manche, récoltant un commentaire acerbe d’un jeune dresseur que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam. Encore un qui se prenait pour un prophète.. Je m’arrêtai, néanmoins, constatant que mon action était aussi utile que laisser Lucifer régner en Enfer. Puis, un très petit bonhomme m’interrompit. C’est Tyrion, comme j’aimais l’appeler. J’aimais bien Game of Throne. Et je n’avais jamais réussi à retenir son prénom à quinze syllabes. Ses parents ne devaient pas l’aimer. Logique, c’était un nain. Et tous les nains sont des bâtards aux yeux de leurs pères. « Emrys, tu as encore une cliente dans le chapiteau argenté. »

Je frottais ma manche, pleine de boue. Impossible de se débarasser de la terre qui avait séché à une vitesse. Je me retournais vers Tyrion, lui offrant un regard désespéré. Il disparut de mon champ de vision. Sympathique. J’avançai vers le chapiteau, traînant des pieds. Je ne pourrais passer du temps avec Asteria après mon travail du jour. Bâtir des illusions pour des inconnus n’est pas ce que j’appellerais un travail de rêve. J’étais continuellement fatigué, et parfois tenir l’heure payée était une mission bien trop difficile. Je n’étais pas encore Père. Le chapiteau argenté fut rapidement sur ma route, et entre deux caravanes, il prenait une place assez modeste. Il ne payait pas de mines. Il n’en avait pas besoin. Avant de rentrer, je fis un signe de croix. Comme mon grand frère avait chassé les marchands du Temple, je me sentais coupable d’utiliser mes dons divins pour gagner de l’argent. Je déshonorais mon frère et mon sang. J’étais un frère indigne.

Le tissu du chapiteau était épais, taillé dans une matière très solide mais souple. En rentrant, j’observai autour de moi. Je vis une personne, seule. Elle était de dos, mais ses longs cheveux de jais contrastaient avec un teint pâle, presque livide. Je la reconnaissais. Elle venait souvent. Sur le moment, j’eu du mal à me souvenir de son prénom. « Morgana ? » pensais-je, avant de me reprendre. Non. Ce n’était pas elle. « Sybille. » commençai-je, le prénom étant finalement venu naturellement. « Je suis ravi de te revoir. » Spoil : Je n’étais pas particulièrement ravi.

Si on mettait de côté l’étrange armature de bois qui semblait plus ancienne que le bâton de Moïse, on pouvait apercevoir des cordes de premières jeunesses qui maintenait le tissu en place. Et, au loin, le carmin des murs faisait ressortir l’espace, donnant une impression de grandeur. C’était le chapiteau argenté où je pratiquais ma magie. « Comme d’habitude, ou on varie cette fois ? » J’en avais marre de la Grèce et du vol. Je voulais un truc original. Mais la cliente est Reine. Alors, elle déciderait de son rêve.. encore une fois.

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« Those who don't believe in magic will never find it. » - Dim 2 Sep - 20:48



Those who don't believe in magic will never find it.

 
Nemesis ϟ  Emrys .

Enfant de la nuit, la créature du Silver Arrow ne trouve pas le repos après le crépuscule. L'âme malade, corps à peine cicatrisé de ses dernières crises, il recommence. Solitude dans l'appartement, l'eau chaude ne calme pas les frissons d'horreur dans l'échine. Némésis tourmente, à l'intérieur de sa chrysalide, se manifeste au moindre dérapage de l'hôte. Justice divine punit l'enveloppe charnelle, la douleur est physique et lui rappelle à l'ordre quelles sont les limites de son pouvoir. Le bout des doigts se faufilent par dessus son épaule sous le tissu, ressent les aspérités de ses immondices irrégulières. Besoin d'aide, avant que tout craque, besoin d'aide avant qu'elle se gratte jusqu'à faire couler le sang. Elle s'engouffre dans la nuit, une destination dans la tête, un nom sur les lèvres, celui qui pourra mettre fin à cette folie passagère et récurrente. Elle enfourche sa moto, se lance à vive allure sur le bitume, le chemin elle le connaît, elle l'a fait de nombreuses fois ; elle sait qu'elle est accro aux bienfait de ses dons, à  Emrys. Minutes qui défilent, la vitesse se fait parfois excessive sous la pression de l'hybris, mais enfin elle arrive, gare le bolide et libère sa tignasse obscure de son casque. Mains moites défaits de leurs gants, elle les frotte sur son jean et emboîte le pas jusqu'à la tente du saltimbanque. Accueillie par un homme de petite taille, elle se présente, réclame Emrys, presque comme un ordre quand la douleur de l'hybris lui tape sur le système – vite, plus vite.

Soupir qui s'élève dans l'habitacle, décorations exotiques et orientales, l'ambiance d'un illusionniste,  qui profite de ses dons, reçoit des âmes en désir d'oublier quelque chose. Bien sûr qu'elle est de ces clients, bien qu'elle soit particulière, il ne s'en doute certainement pas.

Emrys.

Ses yeux se posent sur la silhouette d'Emrys, curieux personnage qu'il est, les contours de sa personnalité lui restent flous et pourtant elle le laisse entrer dans sa tête. Sybille n'est pas créature à offrir sa confiance au premier venu, et lui, a éveillé son attention. Elle a commencé, d'abord et n'a jamais pu s'arrêter. Effluves familières, sensations retrouvées, les illusions dans lesquels il la plonge ont eu un effet des plus vivifiants sur son âme. L'hybris apaisé, les plumes dans le dos ne percent plus l'épiderme et les démangeaisons cessent. C'est pour cela qu'elle est là, parce qu'elle s'en arrache un peu plus tous les jours, l'ailée déchue attend le jour où elle pourra de nouveau saisir cette facette divine de sa personne. Épiderme piquant, elle se retient d'y glisser ses doigts à l'omoplate, l'envie d'arracher de mutiler pourtant est là. Alors il est là, lui, l'apaise, il n'en a sans doute pas idée du bien être qu'il lui procure. Il ne ressent dans doute pas la violence de cette douleur qu'elle subi. Comme d'habitude ? Oui, les terres natales, bercée dans le vent, qui glisse entre les plumes immaculées ; rien que de l'imaginer elle se sent mieux, Sybille.

Pourtant il y a plus intéressant à exploiter, n'est ce pas ? Pourquoi ne pas user de cela, fouiller dans les tréfonds de son esprit, à la recherche des souvenirs. Une image projeté en réveillera peut être une autre. Elle l'a prévu, elle lui adresse alors un sourire énigmatique et sort de son sac un livre recueillant des mythes Grecs. Son nom divin était resté secret jusqu'alors, Emrys va donc savoir qui se cache sous ces boucles sombres. «  cette fois, je voudrais être moi, dans un autre temps » Livre ouvert, pages feuilletées, le mythe retrouvé et que la déesse incarné souhaite revivre est celui de Narcisse et Echo. «  Je suis Némésis, j'aimerais le redevenir » Constructeur d'illusions et de rêves, il saura lui implanter ce décor mythologique, lui montrer le visage de Narcisse pendant qu'elle s'occupera de jouer ces instants pour en saisir chaque note. Page ouverte refourguée dans les mains de l’illusionniste, Sybille s'en va s'asseoir sur le tapis, son hybris continue de la torturer, l'impatience gronde «  Tu peux faire ça, j'imagine? »


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« Those who don't believe in magic will never find it. » - Dim 9 Sep - 20:39

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J’ai toujours aimé le rouge qui garnissait ce chapiteau. Il est sauvage. Pas comme moi. Mais étrangement, la couleur est vive et me donne du courage. Du courage, j’en ai bien besoin. Il n’est pas quotidiennement facile d’être le fils de Dieu. Alors je rugis quand je le vois. Il m’évoque aussi la peur. Ma peur est ridicule. Je respire doucement, grattant doucement ma peau avec mes ongles pour m’approcher de ma cliente. Elle est déjà assise à la tableau en bois qui marque le centre de mon lieu de travail. Lorsque je vis la silhouette de dos, je n’hésitai qu’une seconde. C’était une de mes meilleurs clientes. Une âme en peine. Les autres viennent ici, pour la plupart, pour vivre leurs fantasmes. Les créer est toujours dérangeant. Elle était différente. Peut-être est-ce dû à autre chose ? Je ne sais pas. Je la regarde avant de m’approcher. Je suis fixe. Presque comme un observateur. J’observe souvent avant d’agir. On connaît les actes des gens, et on apprend qui ils sont. Certains viennent ici pour donner vie à un désir qui ne sera jamais une réalité. Je ne les juges pas. J’ai moi-même des désirs qui ne seront jamais une réalité.

Je cesse rapidement de l’observer pour m’approcher. Ma main vient doucement caresser son épaule pour marquer ma présence. Je souris. Un sourire commercial qui sonnait de plus en plus vrai. La vérité, c’est que parmi les clients du chapiteau, elle était une des meilleures. Ses illusions faisaient toujours marcher mon intuition et ma créativité. J’aimais ça tromper mon monde. M’asseyant en face de Sybille, j’attendis sagement qu’elle me présente ses souhaits. Tendant un livre, c’est la mythologie grecque. Des comtes pour enfants. Je n’aime pas la mythologie. C’est ridicule. Le polythéisme. Voyons ! Ridicule ! Je n’apprécie guère ! Par Raphaël et Gabriel ! Honte à ceux qui ont imaginé ces histoires ! J’espère qu’ils ont péri comme les fous de Pompéï ! Oui, parce que Pompéi, c’est Père qui les a châtiés. Les méchants Romains qui croyaient en de fausses idoles. Je souris. Je me gratte la tête. J’aime bien Sybille, alors j’offre un réconfort bienvenue. Elle vivra ses comtes. J’espère créer un grand péplum ! Un Hercule féminin ! Peut-être une Xéna la guerrière !



Ignominie !

Je recule soudainement pour toucher le dossier de ma chaise. Elle veut être divine ? Père ! Est-ce juste ? N’est-ce pas un sacrilège ? N’offense t-elle pas mon père en personne, et mon demi-frère ?! Sybille.. Père est certes apte au pardon, mais il faudra faire pénitence. Je sens mon index gratter ma peau. Je suis embêté. C’est le mot. Je soupire.

Mes mains viennent se poser sur le livre. Je l’ouvre. Je me gratte la tête. Que dois-je faire ? Si je refuse, j’honore père ; mais le maître va venir me battre. Et peut-être que je ne serais pas le seul à être battu. Je ne peux lui faire ça. Mon cœur fait un bond. Je soupire encore. « Je peux faire ça. » Je tends la main, ouvrant ma paume vers elle pour qu’elle me rejoigne. Je n’ai pas besoin d’un contact physique, mais je suis un magicien. J’ai besoin d’un décor pour noyer le pauvre mortel qui me fait face, lui qui n’a la chance de descendre directement de Dieu mon père. Je souris. Ma main attends la brave Sybille, et j’allume avec l’autre les bougies d’encens. C’est pour l’odeur, en réalité. Mais la prestidigitation est une science qui a besoin de sa mise en scène.

Quelques secondes passèrent. Nous étions désormais dans la Grèce Antique, là où les pêcheurs étaient en masse, idolâtrant de fausses idoles. Ce serait le thème de l’illusion. Serrant ses doigts, j’amenai Nemesis dans le ciel où ses longues ailes noires lui permettaient de voler. Je décidai de laisser Sybille profiter de cette sensation unique avant d’amener un Hermès lui confiant la noble mission d’aller châtier un roi trop orgueilleux sur l’utilité des Dieux. D’abord, Sybille devait profiter de cette faculté de voler. C’était une noble sensation. A ses côtés, sous la forme d’un corbeau noir, je profitais également de cette sensation unique. La liberté. C'était magnifique ! Les minutes passaient, et Hermès, un éphèbe blond très désagréable vînt lui confier sa mission ! « Ô Némésys ! Ta tâche sera de châtier un roi vaniteux qui par d'obscures rituels s'oppose à l'ordre naturel de la Divinité Olympienne ! Ainsi a parlé Zeus ! » Le ton est celui d'une pièce de théâtre. Je devrais peut-être plus m'appliquer.


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« Those who don't believe in magic will never find it. » - Jeu 27 Sep - 11:19



Those who don't believe in magic will never find it.

 
Nemesis ϟ  Emrys .

Regard choqué à son adresse, Sybille esquisse un sourire, elle ignore ce qui lui passe par la tête, n'est il pas au courant de l'existence des dieux avec de pareils dons ? N'en est il pas un lui même ? Il y a à creuser, mais d'abord elle désire redevenir ce qu'elle a été dans une autre vie, vivre le mythe, retrouver sa place juste le temps de quelques heures de sommeil. Il accepte, parce qu'elle le paye pour s'exécuter, par pour se poser des questions. Le rituel reprend, elle prend place, lui donne la main et se laisse accompagner par sa magie divine. Un, deux , trois, elle sombre, s'effondre dans le sommeil.

Parfum familier dans les airs, le vent se faufile dans les cheveux, entre les plumes et elle ressent enfin de nouveau cette sensation perdue d'un équilibre absolu. Elle est suivie d'un corbeau, un instant égarée, elle se souvient qu'ici tout n'est qu'illusion.  Ses doigts glissent dans la vapeur des nuages, perçoit leur densité, c'est fascinant, c'est tellement réel. Justicière d'un autre temps, propulsée à ses origines, elle reconnaît les pierres immaculées découpées en falaises sur les bords de mer, la Grèce, la seule et l'unique. Et l'iode caractéristique de l'écume quand elle se pose enfin un peu au hasard. Elle ne ressent ni fatigue, ni faim, ni soif, elle est une entité, une déité parfaite. Son épée dans son fourreau elle garde sa main au niveau de sa garde, les ailes se replient, le corbeau la suite, créateur de son environnement. Némésis apprécie, Némésis sourit, reconnaissante de pouvoir nouer avec son passé, Sybille, elle, dort. Hermès apparaît, porteur de message, funeste destinée peut potentiellement attendre celui qui se laisse noyer par les excès. Zeus a ordonné, elle doit le faire. Regard entendu à Hermès qui disparaît tout aussi vite qu'il est arrivé. Elle décolle sur sol, la poussière s'engouffre dans les feuillages le temps qu'elle se propulse dans les airs, jusqu'à attraper un courant d'air sur lequel elle se laisse flotter. C'est technique de voler, mais chez elle, c'est inné. Némésis sait où se trouve ce roi, elle voit tout, elle entend tout ce qu'elle désire, Zeus lui permet de voir, il lui a montré cet homme, ce roi dont la vanité à outrance devra être châtiée.

Besoin d'attention évidente quand elle se pose sur le toit de sa vaste demeure, à en juger la beauté des jardins, ouverts juste assez pour qu'on puisse admirer la qualité de son herbe, la blancheur de ses murs alors que la ville a été pillée. Quelques jours plus tôt ; vanité  excessive, il continue de réclamer des impôts pour organiser des banquets pendant que sa population s’éteint doucement ; elle aperçoit au loin un homme en difficulté avec sa mule, traverse la rivière à côté d'un point détruit. La justice de Zeus n'attend pas, son procès a déjà été donné et elle est venue exécuter la sentence, elle est la sentence. C'est grisant de se dire que tout est fictif ici, un rêve, juste un rêve, qu'elle se sente de nouveau elle-même. Un regard au corbeau qui est la source de ces visions là, encore une fois il la suit dans ses envies, encore une fois il est celui qui rend cela possible, apaise l'hybris. Némésis entre dans le palais, là où le roi a réuni ses conseillers pour organiser les prochaines festivités. Elle se drape dans du lin, dissimule ses ailes et apparaît juste comme une jeune femme, appauvrie. Elle l'entend vanter sa puissance, dire que tout le monde le trouvera grand, tout le monde le trouvera puissant après cette énième fête.

« Qui ose déranger? »

Les gardes se précipitent vers elle, surpris de ne pas l'avoir remarquée, elle jette un regard au corbeau sur son épaule et repose son regard sur le roi décoré d'or, de pierres par les nombreux bijoux qu'il porte. Une véritable affiche publicitaire, produit marketing, qui ne vit que par le regard des autres. « Votre majesté, avec votre fortune, faites reconstruire le pont qui empêche votre peuple de faire commerce avec le royaume d'à côté, en longeant la rivière ou en la traversant, c'est bien plus de temps qu'il n'en faut pour y parvenir quand ils ne se noient pas. » Détruit par les récentes attaques, bien que repoussées, les paysans ont du mal à reprendre un rythme normal. Elle lui laisse une chance, de se repentir, de restaurer l'équilibre.


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« Those who don't believe in magic will never find it. » - Mar 2 Oct - 20:31

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Je lui prends la main pour la projeter dans un monde illusoire qui n'aura de réel que son nom. Douce conception que je fonde pour elle seule, selon son souhait. Pourtant, au fond de moi, je brûle d'une flamme sacrée. Comment ose t-elle se prétendre Déesse. Non seulement c'est une abbération, Père n'ayant de femme et d'égale, mais en plus elle ose s'en vanter devant moi, son fils. Un sacrilège qui, si je n'étais atteint d'une lâcheté face au Maître, aurait été immédiatement réparé. Je caresse doucement l'intérieur de sa main, lentement pour projeter la Dame dans son nouveau monde.

֍֍֍


Une grande salle faste. Voilà ce qui s'étalait en face de mes yeux. La luxure de ce roi imaginaire n'avait aucune limite. Non sans mentionner la taille phénoménale de ce palais de marbre blanc, chaque colonne était orné aux couleurs de divers héros. On retrouvait Georges, qui avait terrassé le Dragon. Puis, il y avait Pierre. Mathieu. Cain. Même l'oncle Gabriel avait le droit à une fresque dont quelques morceaux d'or luisaient comme du métal au soleil. Puis, d'épaisses marches en bois garnissaient la gigantesque salle. Des soldats, ressemblant à s'y méprendre aux fameux 300 du film de Zack Snyder, se précipitent vers Némésis. Vêtue dans un lin ignoble, la jeune femme cache son identité. Le corbeau perché sur l'épaule, je m'envole dans un croassement effrayant pour me percher en hauteur.

Le roi quitte l'oiseau des yeux, et observa la pauvre pècheresse. Drapé dans un lin d'une qualité extraordinaire, il rigole devant la jeune femme. Il écarte les bras comme pour saluer une amie, mais il ne descend pas. Son rire est gras, presque insolant. Ses mains font signe aux gardes de cesser. De toute évidence, il ne voit pas le danger qui se présente. Pire. Du haut de son escalier de bois, il ose la provoquer. « Donner de ma fortune aux ignobles ? En voilà une drôle d'idée » Le roi fait rire ses conseillers qui imitent, sans exception, son rire gras. Le corbeau, perché, crôasse pour suivre le mouvement. « Et toi, que donnes tu à ton Roi ? » Le rire cesse. Le regard nauséabond du roi se fixe. Sur elle. « Passons un accord. Pour chaque homme qui te passera dessus, ici même devant moi, alors je donnerais une pièce d'or pour ton pont ! Deux pour mes enfants ! » Le roi était sérieux, fixant la demoiselle comme une créature qui peuplerait son lit ce soir. Un Roi n'a l'habitude qu'on lui dise non, et j'étais forcé de regarder la scène.

Mais avant que Némésis puisse être amené à agir, une cloche sonna. Doucement, elle tinta à nouveau. Cette fois-ci, elle fut accompagné par le bruit d'un bâton. Le roi questionna sa cour, sans réponse. Mais rapidement, un homme passa près de Némésis. Drapé dans une sorte de misérable toge blanche teinté par de la terre, il avançait lentement dans sa tenue de berge. Il s'appuyait difficilement sur le sol, et il faisait un bruit alimentant les discussions mondaines des vils conseillers. Sa toge faisait débat. Clairement, elle faisait passer le lin de Némésis pour une pièce de grand couturier. Mon frère n'avait pas de style, et je rigolais intérieurement de pouvoir l'humilier. Emrys 1, Jésus 0.

Puis, il suffoqua doucement, toussotant dans son manteau avec de s'essuyer la barbe proéminente avec sa main. Il fit alors le signe de la paix, les deux doigts montés vers le ciel et murmura à l’assistance : «  Faîtes l’amour, pas la guerre ! ». Le Roi lui coupa sèchement la parole. « C’est ce qu’on propose à la gueuse justement ». Jésus entama alors une remarque. « Votre sagesse n’a d’égal que l’humour de mon frère ! » Puis, dans un bruit tonitruant, les treize apôtres, Judas en tête – parce que j’aime Judas, un chouette type, si vous connaissiez mon frère, vous l’auriez vendu aussi -, arrivèrent en chantant à tue-tête les Beatles : « ♫ Nothing you can do but you can learn how ; to be you in time ; It's easy All you need is love ; All you need is love : All you need is love, love Love is all you need ; All you need is love ; ; All you need is love ; All you need is love, love ; Love is all you need Nothing you can know that isn't known ; Nothing you can see that isn't shown; Nowhere you can be that isn't where you're meant to be ; It's easy All you need is love ; All you need is love ; All you need is love, love ♫ ».

Depuis ma forme illusoire d’animale, je rigolais si fort que Sibylle aurait pu entendre. Bon sang ce que c'était drôle.


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« Those who don't believe in magic will never find it. » - Ven 5 Oct - 8:37



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Nemesis ϟ  Emrys .

Le roi rétorque, de sa voix grasse et grave, de ces choses que les personnes dans son genre réclamerait typiquement. Malheureusement elle n'est pas la personne en face de qui il doit tenir ce discours. Elle lui a donné une chance, de rétablir l'ordre et la justice, il n'en ressort qu'avec des points en moins. Soit, la punition sera de mise, et là c'est à elle de faire la balance. Le tuer ? Le priver de membres ? De ses yeux peut être ? Ou sa langue trop aiguisée à son goût. Némésis n'a pas le temps d'agir et de faire sa justice que quelqu'un arrive. Némésis tourne la tête vers ce vieillard qui s'avance, elle lève les yeux vers le corbeau, se demande qu'est ce qu'il se passe. Et quand il ouvre la bouche, Sybille fronce les sourcils. Le dialogue entre les deux semble sortir d'un sketch tellement c'est anachronique. Elle reste en retrait, Némésis, observe et après c'est la débâcle. Un groupe de types, qui chante et l'oiseau là-haut qui semble trouver tout ceci bien drôle. Qu'est ce qu'il fou bordel ? Est ce qu'il la prend pour une conne ?

Elle ne comprend pas ce qu'il se passe, Sybille, tire la grimace, c'est un délire qui doit être propre à Emrys qui s'amuse sans aucun doute à lui en faire voir des pas mûres. Elle ne voit pas ce qu'il y a de drôle à voir débarquer Jésus et ses apôtres, les voir chanter de cette manière. Elle ne connaît pas assez Emrys pour savoir pourquoi il fait cela ; si ça avait été le cas peut être que la fanfare l'aurait amusée et si ce qu'elle lui avait demandé n'avait pas été aussi sérieux également. En tout cas pour un rêve qu'elle paye, on va dire que c'est loupé et il la déçoit beaucoup. Puisque tout ceci n'a aucun sens pour elle, elle retire le lin qui couvre ses ailes, s'envole vers le plafond et rejoint l'oiseau en laissant tomber son épée au sol. « J'en ai assez vu, réveille moi » Tout s'arrête, tout s’éteint, le rêve s'estompe les images redevient réalité et Sybille se réveille. Elle se redresse pour s'asseoir et soupire doucement. Il lui faut un moment pour reprendre ses esprits, alors son regard glacial se pose sur Emrys qui doit être bien content de l'avoir fait tourner en bourrique. Pourquoi Jésus d'ailleurs ? Pourquoi l'a t-il appelé son frère ?  Emrys n'est pas un dieu, Némésis l'aurait ressenti. Est ce que ce rôle ici lui donne plus de cachet ? « Qu'est ce qu'il t'a pris Emrys ? Je vais pas te payer ça. Et si ce que je t'ai demandé te dérangeait t'aurais pu me le dire avant. » Elle déclare, tout en reprenant son bouquin qu'elle range dans son sac, un peu énervée pour le coup.

Elle aurait eu moins l'impression de perdre son temps ou alors elle serait simplement allée voir quelqu'un d'autre. Quoi qu'il en soit ça n'arrange rien à son problème, son hybris particulièrement actif ces temps-ci, les démangeaisons dans le dos, les plumes qu'elle en ressort parfois. D'un mouvement elle attrape la bouteille d'eau et se sert dans un verre, les illusions d'Emrys sont éprouvantes parfois pour elle, surtout quand ça ne se passe pas comme prévu. Elle avait voulu cela pour comprendre Némésis, elle en ressort avec cette chanson dans la tête et l'impression qu'on la prend pour une idiote. « Ne crois pas que je viens te voir pour m'amuser, tes illusions avaient un réel impact. » La jeune femme glisse sa main par dessus son épaule, les omoplates brûlent, Némésis lui aurait bien arraché la langue. « C'est malin, ça recommence maintenant »


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