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better be twice. FELIKS

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better be twice. FELIKS - Mer 17 Oct - 10:17

Le sable glisse sur le pelage, les coussinets habitués aux grains fins qui recouvrent la plage. Un vent se lève, apportant avec lui l'odeur des embruns. En même temps, la bête craint plus l'été que l'hiver, avec son poil dense mais clair. La truffe remue, s'active alors que tant d'identités olfactives flottent dans les airs et captivent l'attention de la créature. En vérité, elle n'en attend qu'une et une seule, d'odeur. Un effluve doucereux et parfois lourd, caractérisant typiquement le fumet que dégagent les chats. Le chien s'impatiente alors que son acolyte nocturne se fait attendre. L'humain sait se montrer patient, mais lorsque la nuit tombe et met le grappin sur la bête, cette dernière n'est pas éprise des mêmes traits que son hôte. Elle est guidée par une volonté de vengeance, qu'elle fait passer pour une justice bien à elle. La créature, ce soir-là libérée de ses obligations puisque personne n'avait trahi son serment, finit par poser son arrière-train tout en gardant les yeux sur l'horizon. On ne sait pas trop si la bête est clairement un chien ou s'il lui reste quelques réflexions de l'humain.

Les oreilles pivotent, se tournent et se retournent pour percevoir les différents bruissements que génère le vent. Et, enfin, elle discerne un pas aérien et impossible à percevoir si on n'y prête aucune attention. Mais, la bête la connait, cette mélodie quasi-silencieuse. Le chat est là.
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better be twice. FELIKS - Sam 20 Oct - 13:34

There's a calm surrender
to the rush of the day


« ayato & feliks  »

Libre. Jamais tant que sous le pelage gris clair aux zébrures foncées, projeté à quatre pattes par la transformation, sens qui s'aiguisent et moustaches aux aguets. Le pas est trottinant, enjoué. Se faufile de toit en toit, dégringole le long des façades et emmêle la démarche des humains. Dans son dos, ça râle, ça s'irrite, saleté de chat, qu'on l'insulte, allure qui se fait dédaigneuse quand s'élève sa queue pour mieux leur afficher son postérieur qui se dandine fièrement. Le félin, il l'a dans la peau, littéralement. Depuis la toute première fois où le kitsune a modelé la carcasse pour dessiner l'animal, c'est celui que l'irlandais a le plus fréquemment revêtu. Agile, léger, c'est anonymement qu'il déambule. Ce soir, ce n'est pas pour se glisser par la fenêtre de Pandora qu'il s'est transformé en matou, bien que se lover dans les bras de sa vieille amie ait quelque chose de réconfortant. De malsain aussi, diraient les plus mal avisés, étant donné que la demoiselle n'a nullement conscience de l'identité réelle de l'être ronronnant n'ayant de cesse de revenir squatter son appartement. Non, cette nuit, c'est autre chose qui le pousse à se pavaner sur les quais, à se promener de rocher en rocher, odorat à l'affût de celui qui s'est mis à lui manquer. Et à mesure que l'animal déambule, cherche sa compagnie nocturne, c'est Feliks qui s'efface lentement, insidieusement. C'est le chat qui doit prendre le pas sur ses pensées, pour ne pas se perdre dans ses questionnements.

Satisfaction le poussant à émettre quelques roucoulements de contentement en ressentant la présence du canidé avant même de l'apercevoir, c'est d'un pas qui se veut plus tranquille et détaché qu'il achève de rompre la distance les séparant. Sens en éveil à la proximité de l'océan que l'homme adore mais que l'animal abhorre, c'est le sable qu'il foule en allant à sa rencontre. Il lui tourne autour, museau effleurant le pelage, crocs qui lui mordillent les pattes arrière pour mieux attirer son attention, comportement joueur calqué sur celui qu'il a déjà pu observer chez son acolyte. A cet instant précis, Feliks et le chat son heureux. Heureux de le retrouver, partenaire depuis des années, malgré les aléas ayant pu les éloigner. Et s'ils ne sont pas destinés à s'entendre dans leur humanité, le félin ne peut s'empêcher de ronronner d'aise en venant se planter devant lui, miaulant à la lune.
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better be twice. FELIKS - Lun 29 Oct - 11:09

La truffe humide vient à la rencontre des poils tantôt clairs tantôt foncés du chat dont l'odeur rappelle à la bête de nombreuses escapades. Son effluve fait refluer les préoccupations du nahual et révèle la nature du chien. Joueur et brusque, le félin sait pourtant comment se soustraire aux quelques vifs coups de museau. Il sait ne pouvoir garder une telle complicité lorsque les deux animaux auront retrouvé leur apparence humaine, que ce lien particulier tissé au fil des nuits et années se volatiliserait dès que les pupilles de l'enfant terrible s'entrechoqueraient à celles du kitsune. Alors il profite et se laisse gentiment malmener par le chat tigré, amusé qu'une si petite chose puisse le provoquer alors qu'il lui suffirait d'un vif coup de mâchoire pour le blesser. L'air fier, la tête haute, le chien ne tressaille pas devant le miaulement qu'il aurait pu trouver irritant du félin. Les deux compères se font face, les yeux dans les yeux, la lune pour seule témoin de leur complicité fraîchement retrouvée. Le canidé finit par lever son arrière-train, toisant avec malice le chat de toute sa hauteur. Le museau clair descend doucement près de la tête triangulaire aux grands yeux avant de le pousser sans ménagement. Le chien prend juste le temps de jeter un regard satisfait au chat malmené et affalé dans le sable, avant de partir en de grandes enjambées plus loin sur la plage.

Qui pourrait supposer que les deux bêtes sont un homme presque dans la trentaine et un autre atteignant bientôt ses quarante ans. Quelques aboiements sont lâchés, en guise de défi lancé au félin, pour débuter leurs joutes nocturnes. Le chien continue de galoper jusqu'au parking jouxtant la plage, il trottine sur l'asphalte et finit par s'arrêter pour attendre son compagnon qui n'est pas très loin. Une petite visite en ville s'impose, chasser des rats ou foutre la trouille à quelques passants. Le genre de crasses à faire lorsqu'on peut prendre l'apparence d'un chien ou d'un chat. Crapahuter dans les rues, frôler les jambes des habitants dans une course folle. Amadouer des gens profitant d'une crêpe pour leur chaparder un bout avant de s'enfuir sous leurs cris indignés. Ayato et la bête trouvent un compromis idéal lorsque le chien n'est plus mené par l'homme ni par a créature. Dans ces soirs là, ce n'est qu'un chien, rien de plus qu'un chien. Il tourne en rond, aboie encore une fois pour presser le tigre miniature, puis retourne encore une fois.
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