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You, me and nobody.

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You, me and nobody. - Dim 7 Oct - 3:03


You, me and nobody.  2b9502463083f0c12fe99c2237a15aea
I'm on top of the world.

Sortie en amoureux ce soir, on dépose les enfants chez Tatie. Ce n'est pas comme si elle ne m'aimait pas, mais j'avoue que je ne sais jamais comment prendre le fait que je dois encore me faire garder à seize ans, quand bien même, ils voudraient... Oh, non, retirez-moi ça de la tête. EURK. Position complètement approximatif quand l'idée me vient de m'évader ce soir, après tout, ils ont bien le droit de sortir, alors moi aussi je peux retrouver des amis. Enfin, j'ai si peu d'amis que le choix est rapidement fait. Camille est sûrement le type avec lequel je pourrais m'amuser le plus dans cette ville ce soir. Non pas que j'avais prévu de faire des conneries, bien au contraire, ce n'est pas mon genre de m'attirer des ennuies volontairement. C'est peut-être le seul qui peut croire à ce mensonge, c'est sûrement pour ça que c'est lui que j'appelle. Je me pose dans le canapé d'abord tête à l'envers, le sang qui remonte au cerveau, les pieds sur le dossier, ma tante qui me claque doucement les jambes pour me faire comprendre de mieux m'asseoir et j'attends, j'attends, tu finis enfin par répondre. Simple grognement, je te taquine, tu me le rends bien trop bien, c'est une de tes spécialités, non ? Être un chieur, ça va bien avec toi je crois. On discute un peu, ma tante m'entend et j'arrange le coup avec vous deux en même temps. Vile petit que je suis, je ne demande pas avant de te proposer, mais je lui fais comprendre que ça ne serait pas cool que je laisse mon ami attendre dehors. Tante qui comprend très bien, puis pour une fois que je veux sortir hors théâtre, danse et cinéma faut bien en profiter. J'attrape ma veste que j'enfile par-dessus mon sweat, parce que bien entendu je n'ai aucune idée de quand je vais rentrer, même si elle semble me parler d'une heure précise, oups, je suis déjà parti après lui avoir gentiment fait un bisous sur la joue pour la remercier de me laisser sortir le soir.

J'enfile mon casque, je me pose sur les escaliers devant la porte d'entrée du bâtiment et je t'attends sagement. On n'a pas dit ce qu'on allait faire, c'est un peu une soirée à l'arrache, mais ça ne veut pas dire qu'elle sera ratée, j'ai confiance en toi pour me montrer des choses que je ne connais pas, toi qui semble vivre et voir des choses fabuleuses. Je sais bien qu'on m'impressionne facilement, mais faut avouer que dans ma vie tu as fait une entrée fracassante. C'est le bon mot, histoire de dire que tu as manqué de m'éclater le nez contre un trottoir en me tombant dessus quand tu descendais d'un immeuble. Tombé sur le coin du museau, je ne faisais clairement pas le malin quand dans ma tête le monde était au ralenti, tu m'as laissé respiré un peu en te relevant. J'en garde un bon souvenir, au fond c'était plutôt drôle, les douleurs en moins c'était parfait. Une entrée digne d'un empereur mégalo en mode « Boom bébé ! », j'ai peut-être un peu trop regardé Kuzco. On a beaucoup partagé, enfin, tu m'as gentiment raccompagné je suppose pour éviter que je m'écroule en pleine rue et parce que c'est quand même tes petites fesses qui m'ont mise dans un tel état. On s'est revu de temps en temps, on s'entend bien et comme à mon habitude, j'apprécie être avec quelqu'un de plus âgé que moi. Je t'attends donc musique dans les oreilles, j'ai un grand amour pour imagine dragons en ce moment, je me tortille un peu la musique me donnant envie de danser et de temps en temps je te rappelle que je t'attends avec des sms et des smileys pas content. Quelques '' Dépêches toi, un type me regarde bizarrement. Il va sûrement m'enlever.'' et tu sembles trouver ça amusant, tu rentres dans mon jeu et ça m'amuse, revoilà le petit gosse bizarre qui éclate de rire juste avec son téléphone.

Quand tu arrives je te regarde un moment avant d'enfiler mon casque autour de mon cou pour venir te rejoindre sans plus attendre. Fuyons, si elle me voit à travers la fenêtre elle pourrait me rappeler, on ne sait jamais, si jamais elle te voit elle pourrait s'inquiéter. Tu as peut-être l'air d'une mauvaise fréquentation, Kamui.

« Et bien, t'es lent pour un type qui grimpe partout comme un petit singe. »
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You, me and nobody. - Ven 12 Oct - 4:44


You, me and nobody.  Animat-day-night
"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.

Ce qu'il y a de bien avec une vie dissolue, c'est qu'on a jamais d'horaires à respecter, jamais de contraintes dont il faut s'affranchir pour aller flirter avec le ridicule. Celui d'une situation où tu m'appelles au milieu d'un rien pour me donner un tout. Où dans la voix naquit un sourire que la vie s'amuse à poncer sur du papier de verre ceux-ci. Des accrocs de partout que tu esquives si bien, petit prince. Surnom adopté tu sais, je trouve qu'il te sied à merveille, qu'il ne dénote pas une seule seconde. Apprivoise-moi encore et encore, petit prince ! Saut à terre, pieds qui esquissent une danse incongrue dans les rues d'une ville qui ne se voudrait que grise. Pas de grandes dents à satisfaire aujourd'hui, peut-être dort-il encore à cette heure-ci ! Je me presse sur la route, ponctue celle-ci de quelques messages supplémentaires, en réponse aux tiens. Une chance que j'étais pas si loin de l'adresse que tu m'as filé !

Et le voici, le prince qui attend donc son fier renard !

J'approche et déjà te voici à portée de voix, de doigts. Ceux-là même qui viennent te flatter le menton dans un sourire enfantin presque, joueur assurément. Brave chaton au duvet tout doux ! Râler ne te va pas au teint, petit prince ! Clin d'oeil avant de te faire signe de tête, pour te dire de venir avec moi. À nous les aventures ! Soyons fantasques, voguons au gré de la liberté ! Tu as la permission de minuit ? Le prince se transformerait-il en Cendrillon ? Taquinerie qui surplombe ce jour couchant, mains qui se dressent en T et me voici à marcher sur un fil invisible. Tu as déjà mangé ? J'ai envie de, huuuum... Un burritos ? Hum, non... Des frites ! Je me tourne, fais dos au monde pour ne voir que toi, repliant mes bras pour cesser de voler, fil brisé sous mes talons de toute manière. Adieu Ariane ! Comment ça se fait que tu sois chez ta tante ce soir ?

Je me réincarne en curiosité ce soir ! Attitude volubile, pile inséré dans le rectum peut-être pour être autant en forme et enjoué ! Mais ça me fait plaisir de voir ta gueule de minet, me rappelle toujours cette première fois où, peut-être qu’éventuellement, je m'en suis un peu voulu de t’avoir quelque peu écrasé ! Quelle idée d'apparaître ainsi quand je vais pour retrouver pieds à terre ! Je reviens regarder le monde qui défile à nos côtés sans prêter gare à nous comme nous pouvons l'ignorer nous-mêmes. Qui sait, peut-être croisons nous nos destins écartés à chaque personne que nous voyons durant ce fugace instant où on passe à côté. Triste réalité, triste-sire que voici.
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You, me and nobody. - Ven 12 Oct - 5:37


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I'm on top of the world.

Le petit singe a l'air super heureux aujourd'hui, il se permet quelques fantaisies. Je viens rentrer les mentons quand tes doigts se posent dessus, je fronce un peu les sourcils sous la surprise, ce n'était pas désagréable, mais laisse mes poils inexistants ! Je te laisse me taquiner de nouveau en me disant que je n'ai pas une bonne tête pour être crédible quand je râle, pourtant crois moi Camille, je peux très bien mordre. Je ne le dirais pas à voix haute, tu vas rebondir avec ta perversion, je commence à te connaître ! Tu ne te gênerais clairement pas pour m'inviter à le faire, sadique. Je viens te pousser de mon épaule avant de prendre la route avec un grand sourire, tu m'amuses idiot. « J'ai une heure pour rentrer, ouais, mais je peux sûrement déborder, ma tante est plutôt gentille avec moi. On verra bien où on est à minuit. Bien entendu à minuit tu devras me courir après pour me rentre... ma basket ? Cendrillon des temps modernes. » Pas envie de respecter un horaire, pas envie de rentrer ce soir, mais je sais que je vais le faire, parce que je suis bien élevé et que je n'ai pas envie de les inquiéter, juste que si je suis un peu en retard ce n'est pas non plus très grave. Si je rentre entier, sans rien de cassé, ça devrait passer. « Je n'ai pas encore mangé non, je me suis dit que comme ça on pourra manger où on veut ! Allons y pour ça. Je suppose qu'on peut trouver un burrito et des frites. » Tu me donnes faim avec tes conneries, moi qui pensais qu'il était encore un peu tôt pour manger, tu arrives à me faire craquer.

Je te regarde dans les yeux en avançant, détournant très furtivement le regard pour surveiller que tu ne fonces pas n'importe où. Si c'est pour que tu te fasses écraser en moins de cinq minutes, j'aurais préféré inviter quelqu'un d'autres sans importance pour moi. La question qui fâche un peu, comment dire que quand mon père veut passer du bon temps avec Anna' il nous vire de l'appartement. « Il semblerait que j'ai encore besoin de me faire garder quand mon père et Anna sont de sortie. Je me sens comme un enfant. Au moins, tu sais où me chercher si tu n'as pas de nouvelle, tu connais deux adresses. » Je viens doucement te pousser un peu pour essayer de te faire perdre l'équilibre, je suis un peu taquin, mais ça reste toujours moins que toi. Toujours à jouer avec moi, j'ai l'impression d'être un jouer à plume et que tu es un chat. J'ai toujours peur de ne pas finir la soirée.

Croisement entre deux rues, je regarde à gauche et à droite pour savoir ou aller, de toute façon on a bien dit que je suivais le guide. Tu n'as pas intérêt à me décevoir Camille, ou je te promets que je te ferais chier ! L'avantage avec toi c'est qu'on n'a pas beaucoup de différence de taille, on pourrait presque avoir l'air de deux adolescents, plus de chance qu'on nous prenne pour des gamins que pour des adultes, je me demande même comment tu fais pour rentrer dans des bars. Tu as quand même une bouille de jeunot. « Tu m'emmènes où du coup ? Je m'attends à des trucs incroyables ! Attention à toi, si tu me déçois ! » Je me mets à rire et je viens te grimper sur le dos en pointant une direction du doigt, alors que tu sembles suivre une autre direction, ou alors c'est juste moi qui glisse de ton dos comme un caca. C'est même certainement le cas. Je redescends rapidement parce que je n'ai pas vraiment envie de te casser le dos, puis si je te fatigue maintenant, la soirée risque d'être courte. Je reste à tes côtés pour nous perdre dans la folie de la ville à cette heure. Le monde qui n'a qu'une idée en tête, s'amuser, sauf ceux qui rentrent du travail, eux, ils vont juste s'effondrer dans leur lit. Nous on est de ceux qui veulent s'amuser, moi je veux profiter de mon ami, mais surtout, je ne veux plus penser à ce qui m'arrive actuellement. «  Tu faisais quoi avant que je te déranges ? »
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You, me and nobody. - Ven 12 Oct - 6:19


You, me and nobody.  Animat-day-night
"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.

Quelle idée d'avoir encore des parents ! Petit Prince, où est donc ta précieuse rose, la seule à même de te ramener sur ta planète ? Sourire de facade, amusement pour me défendre des pénibilités, des occasions mortes dans l'oeuf avant même d'exister ! Nous finirons dans des boîtes, viciés et pourris par avance, poussin ne verra jamais le nid ! Ta basket ? Soit !  À combien de princes devrais-je la faire essayer avant de te trouver, souillon ? Sourire en coin, toujours sourire ! Je m'amuse, laisse le fil de mes envies nous aiguiller, puisque tu n'avais rien de particulier en tête à la base. Si ce n'est l'envie de me voir peut-être ? (Dommage que je ne puisse mettre de coeur dans mes pensées !) Oh oui, surtout des frites ! Envie qui me taraude soudainement, obsession pourvue d'une fin à venir au moins !

Je pose la question qui te rabroue un peu l'humeur, qui joue de tes ondes et ainsi je me confronte à l'adolescent qui, semble-t-il, n'a pas grandement envie d'approfondir le sujet. Alors je me tais mon cher ! Je hoche à peine alors que mon équilibre est testé mais qui, fort heureusement, est trop bon pour que tu puisses l'ébranler ! Je ne donnerais pas cher du chat de gouttière autrement, si je venais à me casser la patte sous la moindre secousse ! Miaou ! Lèvres qui forment un trait pourvu de dents dévoilées, amusement visible de l'animal qui proteste contre l'attention qu'on lui porte. Deux adresses, mais sur combien ! Je me sens tel que dans une partie de Cluedo, hé hé ! Tim, chez sa tante, avec le magazine people du moment ! Rire qui s'échappe alors qu'il est temps de revenir à la vie, la vrai à ce qu'il paraît.

Prince qui se veut déjà Roi (n'as-tu jamais regardé le Roi Lion ?!) exige ! Et bien il aura ! (À peu près !) Quel courroux aurais-je à craindre, Shujin Sama ?! Puisse le Ciel m'accorder la faveur de ne jamais le savoir ! Jeu théâtral alors que tu me sautes sur le dos, que mes mains viennent rejoindre tes cuisses pour te maintenir dans un rire vrai, à défaut du reste. Quelques pas à peine dans la direction finalement indiquée (Mais diablerie, depuis quand ?!) et déjà tu souhaites redescendre. Fessée qui accompagne une fesse dans le mouvement, sourire en coin avant le clin d'oeil. J'étais tout à rôder dans les rues, à surveille la veuve et l'orphelin ! Les rues de Gotham sont infestées, le savais-tu ?! J'accroche un bras à une de tes épaules, me rapprochant de côté comme pour te confier un secret. Il y rôde des terribles menaces, Robin... Air effrayé, main libre qui vient se poser sur ma bouche. Méfiance, ils pourraient nous écouter ! Et dès lors, je vrille complètement sur nous-même, t'attrape vite la main pour commencer à courir, esquivant les passants dans des éclats de rire qui n'atteindront que toi, avant de m'arrêter quelques mètres plus loin, te regardant toi, à bout de mon bras. J'aurais aimé être un héros, les collants me vont à merveille. Rêve fugace, ambition d'un instant, déjà balayé l'instant d'après. Comment on devient un héros, Tim ? Tu le sais, toi ? Nostalgie soudaine d'un être qui s'attendait à tout devenir, sauf un rien. Te sauver d'une soirée ennuyante, ça compte ? Oublie tout, Camille. T'étais pas fait pour ça. Bouffon qui revient, pour vous servir.
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You, me and nobody. - Ven 12 Oct - 18:21


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« Beaucoup. Attends, C'est moi que tu traites de souillon là ? » Froncement de sourcils à l'idée de mettre fait traiter de cette façon, c'est une vraie sale bête Camille. Je viens doucement lui taper derrière la tête comme pour montrer mon désaccord face à ce surnom. Je préfère encore être un petit prince qu'un souillon. Les deux ne m'enchante pas vraiment, mais je peux au moins m'amuser quand je suis un prince. Je reprends un sourire quand je t'entends miauler comme un chat. Sors de ma tête, Camille. Tu m'amuses tellement, j'ai l'impression que rien n'est important, que rien n'est grave quand tu es là. Tu prends tous avec amusement, ça me fait du bien. Je lève les yeux au ciel quand tu compares le tout à un cluedo, j'espère que ce n'est pas moi qui ai tué quelqu'un, de toute façon tout le monde sait que c'est toujours le colonel moutarde dans la cuisine avec le chandelier. I'm gonna swing from the chandelier. Léger rire, je te pousse une nouvelle fois avant de te monter dessus donc.

« Tu es infernal ! Je n'ai même pas envie de savoir à quoi tu penses ! Je suis sûr que ça n'a rien d'innocent ! » Ou c'est peut-être seulement moi qui me fait des films dans ma tête, trop d'imagination à cause de tes taquineries, j'espère que ce n'est pas ton but depuis le début parce que ça marche vraiment. Moue boudeuse sur le visage à l'idée de mettre totalement fait avoir. « Arrête de m'appeler maître... ça fait esclave. C'est gênant ! » Je ne rajouterais rien derrière esclave. Te connaissant si tu as envie de rajouter un truc tu le feras, tu es imperturbable et j'ai toujours l'impression que jamais je n'arriverais à te gêner comme tu peux le faire avec moi. C'est injuste monsieur ! On avance donc tranquillement dans les ruelles avant que je ne sois pris d'un fou rire, qu'est ce qui te prend, voilà que je rencontre Batman. Je tourne la tête quand tu t'approches pour te regarder dans les yeux avec un sourire bien trop grand, joue douloureuse, mais l'amusement est tellement présent. Je serais donc Robin, ce n'est pas que ça me dérange, mais j'aurais préféré être Batman, plus badass, puis faut dire que tu as plus des airs de Robin. Tu me surprends et nous voilà parti en pleine course dans les rues, entre les passants, on s'évade, on disparaît dans un monde différent. Main dans la main, je n'y pense même pas, trop amusé par ta connerie. Quand on s'arrête, tu ne peux que voir l'effet de ta bonne humeur sur moi. Je glisse ma main sur mon visage pour écraser un peu mes joues, bordel, j'ai si mal. « J'ai mal aux joues, bordel ! Tu me tues, mais je suis sûr que le costume de Robin t'irait à merveille ! Il a de fantastiques collants. Je suis sûr que ça me va aussi. »

Je ne lâche pas ta main, je n'ai jamais vraiment remarqué que tu la tenais de toute façon. Je m'approche de toi pour venir poser mon front sur ton épaule en continuant de rire. « J'en sais rien. Batman il a juste de l'argent ! Pour les autres, ce sont des supers-pouvoirs, mais tu sais, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Alors deviens riche. Pas de responsabilités. » Je ne me considère pas comme un super-héros avec un super pouvoir, surtout que le mien est complètement nul, je m'attire juste des problèmes avec cette connerie. Je relève le regard sur toi en souriant avant de hausser les épaules. « Tu n'es que mon héro sur ce coup, mais j'espère que ça te suffit quand même. » Je regarde autour de nous avant de te faire avancer pour chercher un endroit ou manger. C'est définitif, j'ai besoin de manger. Je passe devant avant de sortir mon téléphone pour trouver une adresse. « Alors mon héros, on prend à emporter et on va dans un endroit trop cool que tu connais ? » Oui, je t'en demande beaucoup, je le sais. Juste que j'ai vraiment envie que tu me montres ton monde, que tu me fasses penser à autre chose qu'à chez moi. Je te traîne dans la direction du restaurant sans lâcher ta patoune. Patoune contre patoune, tant pis si on est vu. Arrivé devant le restaurant , je te laisse me guider, c'est chacun son tour non ? Comme ça mon partage le pouvoir.
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You, me and nobody. - Ven 12 Oct - 23:42


You, me and nobody.  Animat-day-night
"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.

La réponse fut un rire, quant à savoir si c'était bien de toi qu'il s'agissait pour le souillon. Cendrillon en fut une avant d'être une princesse ! Une Reine même ! Sans doute comprendras-tu ainsi que l'air mutin que j'aborde est bel et bien une réponse à tout. Infernal peut-être que oui, je le suis ! Mais ça ne me dérange pas, au contraire, je me glisse encore et encore entre les côtes pour mieux me loger. Brave parasite qui se nourrit des autres ! Il a bien appris, le petit chat ! Amusement peint, qui ravale le maussade, la course qui ravit les poumons, qui rappelle à ceux-ci qu'ils sont libres de souffrir d'un peu de manque d'air ! Doigts accrochés à l'ami, au petit prince, celui qui devra ainsi rentrer qu'avec une seule basket. Et finalement, la course s'arrête déjà ! Vois-tu, petit prince, que si nous courrions trop, nous pourrions user le caoutchouc de tes souliers et ils se doivent de durer jusqu'à minuit passé ! Ainsi le Renard se pose un peu, prêt quand même à bondir à la moindre occasion !

Je rêve de te voir avec des collants à présent. Je ne suis même pas complètement à rire cette fois, me demandant bien comment ça pourrait t'aller sincèrement. Et puis je t'écoute, avant d'éclater de rire. Je m'échine à tenter de devenir riche, promis ! Clin d'oeil ! Ceci dit, déjà aucune responsabilité ne rend le ciel obscur ! Rien qui ne gronde à l'horizon, nous sommes sauvés ! Pas d'Avengers pour pourfendre le ciel et faire tomber les gratte-ciels sur nos têtes. Ils sont comme des réincarnés qui se pensent permis de tout, sous de faux prétextes. Je te regarde derechef, quand tu te demandes si ça me suffit. Et soudain, l’attitude se fait changeante, plus tranquille, sourire doux et apaisé qui pourfend le bouffon. Cela me suffit amplement. Ainsi est traîné le héros vers un lien où les frites seront à profusion ou presque et j'observe le monde qui coule à nos pieds, alors que tu trouves notre bonheur sans doute. À emporter, oui !

Mille lieux plus tard (ou presque), le regard sur la devanture avant les menus, tout occupé soudainement à choisir ce qui ira pour nous sustenter. Regard mauvais sur nous, suspicieux presque et soudain, je me rappelle que les mains sont liées. Regard sur elles de ma propre part, hésitation marquée avant de te lâcher. Ne l'embête pas, vilain renard ! Des esquisses maladroites ensuite pour tenter de rattraper le coup et une prière inutile pour demander à n'importe quoi qu'il ne crache pas dans notre nourriture. Odeur de frit qui embaume l'air, avant qu'on ne ressorte avec des sachets pleins, mais le vendre toujours aussi vide. Alors finalement je te fais signe de me suivre, route avalée en peu de temps, à te parler des fourmis et leur mode de vie. À te mimer de mes mots la sagesse de nos si petites habitantes ! On passe par un lieu de squat irrégulier pour moi, en premier. Quelques cabrioles en te laissant attendre en bas, pour récupérer un plaid que je fourre dans mon sac à dos. Remerciement jeté à la volée, avant de revenir à tes côtés et reprendre cette route, avant de te faire rentrer via un grillage dans une cour où on aurait rien à faire ici. L'adresse est requise pour ne pas me louper dans mon saut, pour faire descendre l'échelle de secours et passer par les escaliers extérieurs de l'immeuble. Passe en premier ! Je récupère les poches de nourriture, me place derrière toi pour te surveiller, m'assurer que tu ne tombes pas. Au pire, je te rattraperais du mieux que je pourrais. Puis on grimpe la dizaine d'étages en silence, sur le bout des pieds pour ne pas être entendus des habitants, jusqu'à atteindre le nirvana, ce toit qui offre une vue magnifique sur la ville.

Taaadaaaam ! J'ouvre grand les bras quand nous y sommes, après avoir déposé la bouffe à terre. Proche du bord, comme si j'étais sur le point de tomber dans une chute qui sera forcément fatale à cette hauteur-là. La vue sur la mer lointaine est une de mes préférées dans cette ville. Est-ce à la hauteur de vos attentes, petit prince ? Au final, c'est moi qui t'apprivoise ! Je m'en rends bien compte et ça me fait rire, avant de revenir d'un pas vers toi tout en faisant glisser mon sac pour en retirer le plaid. Je me laisse glisser, fesses contre béton, jeter les jambes dans le vide et tapoter la place à mes côtés. C'est pas le top pour manger, cette vue ? On aura même pas froid en plus !
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You, me and nobody. - Dim 14 Oct - 2:19


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« Achètes moi ce qu'il faut et je te montre ça quand tu veux. Je danserais pour toi en collant. » Je parle peut-être un peu trop vite, parce que je sais que Camille va clairement s'en faire un plaisir d'aller m'acheter ce genre de choses. Heureusement que je n'ai pas peur du ridicule. On est donc arrivé pour se faire servir, leurs regards ne sont pas accueillant, en sentant ta main se retirer de la mienne je comprends pourquoi. Enfin, non, je ne comprends pas ce que ça peut leur faire, mais l'Humain est idiot alors tant pis. Je pose mon regard sur ta main en faisant la moue avant de prendre ma commande et te suivre de nouveau. D'abord, j'ai l'air perdu puis je fini par monter à l'échelle. Direction le toit. Je me déplace doucement pour ne pas faire trop de bruit, surveillant à chaque fenêtre si quelqu'un peut nous voir. Les deux chats qui grimpent pour aller faire des conneries sur le toit, je n'ai aucune idée de si des gens appelleraient la police pour quelques choses du genre. Autant dire que j'espère que non, parce que si je finis au poste de police je vais clairement passer un sale quart d'heure quand on viendra me chercher. En haut je suis totalement choqué de la vue. Mon regard se perd sur la ville et mes yeux pétillent clairement. C'est super beau, c'est unique, je me tourne vers toi avec un grand sourire avant de te rejoindre au bord en trottinant. Les pieds dans le vide je me sens tout de suite moins à l'aise. Alors je m'accroche bien au rebord pour ne pas tomber.

« Tu essaies de me draguer avec une aussi belle vue. Sérieusement … C'est trop cool comme endroit ! » je viens prendre les frites pour commencer à en manger. Je t'en tends une en regardant un peu ailleurs. Tu as intérêt à faire attention à moi ou je vais involontairement te la mettre dans l'oeil. Ça sonne presque à double sens. Je me fais rire tout seul. Je mange tranquillement me perdant un peu dans ma bulle. Je n'imagine même pas quand il fera totalement nuit, on aura le droit aux lumières de la ville, à celle-ci complètement différente. Je ne te dirais pas que je ne suis jamais sorti aussi tard, enfin, je n'ai jamais été dehors aussi tard autrement que quand je rentre du boulot ou des cours. Je finis par me glisser contre toi et me nicher dans le plaid à tes côtés. En effet on n'aura pas froid, entre toi et le plaid, j'ai de quoi me tenir chaud, ça me rassure un peu, parce que je n'ai pas prit les fringues les plus chaudes du monde. Je pose ma tête contre ton épaule, je suis en mode petite boule caché dans le plaid et contre toi. Seul ma main ressort pour me nourrir, mais je ne me décolle pas de toi. « C'est vraiment trop cool comme endroit. » La faim emporte bien trop rapidement mes frites. Dans un soupire je viens pousser le paquet. Je regarde le sol, panique un peu, alors je me laisse tomber sur le dos pour juste regarder le ciel. Mon cœur qui bat fort devant la hauteur, je n'ai jamais été aussi haut, du moins, sans que rien ne puisse me retenir. Je t'ai volé le plaid, alors je m'enroule dedans tel un maki et je te regarde en souriant. « Je serai le seul à avoir chaud ! »

Un long soupire, mes yeux se ferment et je me concentre sur ma respiration. Lente, j'essaie de la gérer du mieux que je peux, pour ne pas penser que je pourrais faire un beau plat en m'écrasant en bas de cet immeuble. Je dégage mon casque sur le côté ainsi que ma veste me sentant à l'étroit dedans. J'ai besoin de plus de liberté, enfin je dis ça, je me remets aussitôt dans le plaid. Je t'attrape par l'arrière du pull et je tire pour que tu viennes t'allonger avec moi. « Si je tombe tu me rattrapes, mon super-héros ? Même si tu es Robin. »
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You, me and nobody. - Dim 14 Oct - 17:34


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.

Je ne drague jamais ! Non mais ! Rire qui s'échappe, moi qui m'écharpe. Installé au bord, pour commencer à manger avec toi à mes côtés. Collés même, avec le plaid autour de nous, je regarde la ville qui semble s'étaler à nos pieds, paresseusement. Et puissamment aussi, d'un autre côté. C'est un sentiment particulier que j'abrite. Repas qui se déroule alors que je mange avec appétit pour ma part alors que tu sembles picorer. Quelque chose qui habite tes pensées ? À quoi penses-tu, petit prince ? Je me frotte les mains dans une serviette, quand le plaid disparaît et toi avec ! Je me tourne en arrière, t'observe et souffle un rire. On dirait un nem et j'ai encore faim ! Alors je reprends des frites pour terminer celles que je pouvais encore avoir, le regard encore sur toi. Curiosité qui me tient en place, en laisse, en n'importe quoi. Ça va ? Je l'espère, en tout cas ! Pull tiré et j'abandonne sur le côté ma nourriture. Puis je me love contre toi, bras qui fait le tour du nem, mâchoire contre ton épaule, fermant les yeux. Un des Robin a une sale mort. Pensée soudaine, comics qui reviennent en mémoire. Un deuil dans la famille. Triste ironie, je le suis déjà pour celle qui fût la mienne. Je ne te laisserais pas tomber, va ! Ou au pire, c'est moi qui te pousse. Sourire en coin que tu ne vois pas.

Je me prélasse, chat qui se fait câlin parce qu'il a été nourri. N'est-ce pas le contraire normalement ? L'hypocrisie d'avant repas, puis l'indifférence ensuite ? Bah ! Faisons les choses à l'envers, balayons le bien pensant ! Pourquoi tu voudrais tomber ? On est bien comme ça, dans le fond, plus besoin de bouger ! Te la joues pas Titanic, y'a eu assez de drames dans cette ville déjà ! Amusement tout en parlant de choses terribles. Serait bête d'entretenir le taux drama des spectateurs du JT ! Je frotte ma joue contre le plaid tout doux, tout heureux de la sensation qui s'offre sous celle-ci. Puis il y a des endroits plus hauts encore ! Mais la vue est moins chouette qu'ici. Comme quoi ! J'irais bien en Arabie Saoudite un jour, visiter les grandes tours là, géantes, où tout est en verre ! Et le désert parfois, à perte de vue. Ça doit être grisant comme sensation, tu penses pas ?

Je m'imagine déjà, regard perdu sur des horizons que plus jamais je ne reverrais sans doute ! Ils devraient faire une tour comme ça, dans chaque pays du monde, dans chaque paysage possible. Une écologique, qui ne détruise pas la planète ni les environs d'où elle serait placée. Si seulement l'Homme savait voler... Si t'étais Superman, tu ferais quoi de tes pouvoirs ? Question qui me taraude soudainement alors que je redresse la tête pour poser mon menton à la place de la joue, pour pouvoir te regarder, toujours en souriant. Je volerais sans cesse pour ma part je crois ! À pourfendre les nuages, qu'il pleuve ou qu'il neige ! Quelle sensation cela peut-il être, de traverser un nuage qui pleure des flocons ?
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You, me and nobody. - Dim 14 Oct - 19:02


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Nous voilà l'un contre l'autre, tu me serres dans tes bras et je n'ai clairement pas envie de bouger. Entre le plaid tout doux, la chaleur de celui-ci et le fait que je sois au calme avec toi, je n'ai pas envie de partir. Je suis un nem bien au chaud, j'espère juste que tu ne vas pas essayer de me manger. Je n'ai pas vraiment répondu à ta question, j'y réfléchis encore. Je tourne la tête pour venir pousser ta tête de mon nez. Mon regard cherchant le tien, j'affiche un sourire sans vraiment savoir s'il sincère. « Disons que là ce soir ça va. Toi.. tu vas bien ? ». Mon nez qui revient pousser ta tête avec douceur, j'ai remit mes bras dans le plaid, plus envie de sortir de là, ou peut-être pour te faire un peu de place, enfin, pour le moment tu n'as pas l'air de vouloir venir squatter. Haussement de sourcil quand tu parles de me pousser, croc qui viennent se planter dans ce que je peux attraper, une oreille qui dépasse un peu trop sûrement. Je tire dessus en fronçant les sourcil. « Comment ça tu vas me pousser ! Je dis ça car ça me fout un peu la trouille, mais j'ai quand même envie de me mettre au bord. » Je te laisse parler, continuant de te regarder avant de finalement sortir de ma position de nem pour venir t'enfermer avec moi dans celui-ci. Je ne sais plus ou foutre mes mains maintenant, alors je les pose sur mon torse pour éviter de les foutre sur toi sans le vouloir. J'aimerais bien aussi t'accompagner dans cette envie de visiter les plus grandes tours du monde. C'est sûrement magnifique comme ici de tout là-haut. Je glisse ma main entre nous deux pour essayer de trouver mon téléphone dans ma poche, je galère un peu avant de réussir à le sortir et le poser à côté de ma tête histoire que s'il sonne je ne le loupe. « ça doit être super ouais.. »


Tu as l'air d'en avoir vraiment envie, cette discussion est cool, je ne pense à rien de chiant, juste au monde autour de nous. Petit moment de détente avant que tu lances un sujet plus paniquant. Tu as un truc avec les supers-pouvoirs dit-moi. Si tu savais à quel point c'est chiant, je doute que tu apprécierais d'en avoir. Enfin, petite panique au bout du cœur, celui-ci qui bat fort par peur, parce qu'il sait peut-être que j'ai aucun contrôle sur ce qui va se passer, ce que je n'ai pas encore capté. « Si j'étais superman... j'irai botter le cul des gens qui emmerde ma famille. En vrai je me ferais sûrement botter le cul même en étant superman. » Encore une fois, j'ai peu de confiance en moi, je sais que je ne serais pas capable de gérer autant de pouvoir, je n'arrive déjà pas à gérer le mien et je n'en ai qu'un, en plus il est nul. Mes yeux qui se perdent un peu sur toi, tu aimerais voler, je me demande si c'est possible, des gens comme moi qui pourraient voler. Mon regard semble différent pendant un moment, peut-être un peu de peur ou je ne sais pas. Coeur qui me cri de fuir tout de suite, cerveau qui se trouve trop bien ici. Pardon, Camille, je ne voulais pas, pas sur toi. Je me recule de toi te laissant le plaid pour me calmer, sentiments qui deviennent fous, cerveau qui pensent trop,je connais cette sensation, cette fatigue. Pitié, n'ouvre pas la bouche, reste muet, pitié, pas un mot. Dans mon mouvement de panique j'ai marché lourdement sur mon téléphone, mais j'y fais si peu attention, je n'ai aucune idée d'où il est parti quand mon pied a tapé dedans par la suite, mais du moment qu'il t'es pas arrivé en pleine tête je me dis que ce n'est pas grave, quoi que, si ça aurait pu t'assommer.

« Camille je.. »
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You, me and nobody. - Dim 14 Oct - 19:28


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Je vais toujours bien. Ou je fais tout comme. Après tout, si je suis le premier à y croire, qui pourrait en douter ? Je fais toujours en sorte d'aller bien, de cacher les blessures, lèche les plaies en silence. Et je pousse même un rire, je parle de rêves inatteignables, d'un monde où on peut voir la Terre et ses paysages préservés. Un monde où les Hommes ne sont que des Hommes, où tout serait idéalement parfait. Boum, boum. Y'aurait que la kryptonite pour te botter le fessier ! Et j'en ris encore.

Puis j'ai cessé de rire.
Tu sais pourquoi, toi ?

Tu te redresses vivement alors que dans ma cervelle, ça vrille. Qu'est-ce que... ? Mes lèvres qui s’entrouvrent, qui happent de l'air sans comprendre ce qu'il se passe. Et ce besoin, irrévocable, de parler. Ça se bouscule tout en moi, je ne sais pas pourquoi. Javier m'apparaît soudainement, les cicatrices aussi. Ce corps qui n'est plus rien de plus que... Je me sens terriblement fragile, d'un coup.

Je suis effrayé à l'idée d'être abandonné par le vampire que je nourris depuis des années. Je ne veux pas qu'il se lasse parce qu'il compte pour moi... Mais je sais que je suis rien de plus qu'un sac de sang ambulant pour lui...

... Hein ? Pourquoi je balance ça, moi ?? Je viens me plaquer la main contre la bouche, pour étouffer l'espèce de cri primaire qui aurait pu s'échapper de moi ensuite. Les doigts qui serrent fortement le tout. Quoi Camille ?! Je relève les yeux vers toi et... Non, non... NON ! Je me redresse à mon tour, reculant soudainement, la panique me fait buter contre mon sac, tomber en arrière, une main semi dans le vide. Non, pas toi, non ! Yeux d'abord écarquillés.

Putain, non, t'es... C'est comme un coup dans le plexus. Un coup trop violent, qui me fait cesser de respirer. Non, non... Dis-moi que ce n'est pas vrai !! La panique et la peur, ça laisse place à autre chose. T'en es pas un, NON ! Colère qui éclate soudainement, alors que je me relève, la rage qui vient à me couler dans les veines. PUTAIN !

Les mains qui s’aplatissent contre mon crâne, mes tempes. Sans se soucier du gravier qui a pu se loger dedans, sans se soucier de la peau à peine percée. Elle a connu pire, allons ! Et je sens que je fulmine, je sens que c'est pire en moi encore, le regard toujours sur toi. Je vais éclater. À vrai dire, je sais que je suis déjà qu'un tas d'éclats qui s'agitent, qui pensaient pouvoir se reformer un jour. Bien tenté, Renard ! Les laisses ne te vont décidément pas !

... T'es un ré-incarné.

Les mots me cisaillent la gorge. Les mots sont comme des balles qui s’abattent contre les carcasses. Regarde la mienne criblée. Qui je vise, en disant cela ? Regard qui te quitte, qui vient à voir la ville. Elle n'a plus rien de somptueuse. Cher petit prince, te voici donc parasité d'un mal qui jamais ne se soignera.

T'as quoi comme pouvoir, hein ? Un arracheur de vérité ambulant ? Souffle de rire plein de misère et de colère, parce que ça ne me fait pas rire pour ma part. Génial, ils vont t'adorer, dans leur monde pourri ! Félicitations !

Combien d'années avant de te faire bouffer ? Jamais assez. Toujours trop rapide. Je relâche enfin ma tête, ramasse mon sac, l'envie de pleurer terriblement puissante. Ainsi cela va toujours bien, Renard ? Dur de tenir ses mensonges quand le monde s'acharne.
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You, me and nobody. - Dim 14 Oct - 20:23


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Tu parles, le monde se bouscule, je ressens ta peine de plein fouets, comme si c'est moi qui avais peur d'être abandonné. Larmes aux yeux je te fixe l'air complètement abattu. Je ne voulais pas, jamais j'aurais voulu te faire ça. La situation me tue rien qu'en me disant ce que je viens de faire, plus mes sentiments qui sont chamboulés par cette utilisation et ta réaction. Je reste quand même bien bloqué sur un mot, vampire. Je n'ai pas idée de ce qui peut vivre dans ce monde, mais des vampires, ça me choque totalement. Encore plus d'apprendre que tu le nourris et que tu sembles beaucoup l'aimer. Coeur qui se brise légèrement par la suite, ton visage, ta réaction, tu sembles complètement me détester. Je le comprends complètement, vu ce que je viens de faire. Je viens prendre mes genoux contre mon torse, je ne sais pas quoi faire face à une réaction si violente, tu sembles comprendre ce que je suis, bien mieux que moi j'arrive à le comprendre. Te dire que ce n'est pas vrai ? J'aimerais tellement, surtout si ça pouvait éviter de te perdre, je te sens partir déjà. Je sens que tu n'aimes pas ça, sinon tu ne crierais pas comme ça, tu ne réagirais pas comme ça. J'ai l'impression de me faire engueuler et je ne peux pas m'empêcher de chialer parce que cette connerie de pouvoir joue sur mon hypersensibilité la rendant insoutenable. Tu pourrais faire une blague que je serais à pleurer, mais tu n'as plus envie de rire, quand tu prends ton sac et me redresse pour attraper une lanière, ne pars pas s'il te plait. Je viens vers toi quand tu viens à tomber et j'essaie de te rattraper comme je peux. J'ai peur, j'ai mal, je finis par me laisser tomber à tes pieds et je te regarde dans les yeux sans essuyer ses larmes qui de toute façon ne vont jamais s'arrêter. 

« Je ne peux pas dire... que je ne le suis pas. Je peux pas mentir. »


Tu pourrais te dire que c'est simplement parce que c'est toi, mais avec n'importe qui, je me laisserais dévoré par trop de vérité qui pourrait me coûter cher, à moi ou à ma famille. C'est sûrement mieux qu'on ne me dise pas tout, je pourrais tout lâcher sans le contrôler. Je reste à tes pieds sans quitter tes yeux, ma main se tend doucement vers toi avant de reculer quand tu utilises le mot, qui je suppose est le bon. « Oui... » J'allais te dire que je ne l'ai pas choisi, que je me passerais bien de ça , mais tu sembles vouloir m'enfoncer. Alors je me recule de toi, je reste là à baisser la tête. Je ne comprends pas ta haine, puisqu'on en a jamais parlé, alors je me mange juste de la méchanceté sur une chose que je ne choisis pas, que je n'aime pas. Une chose qui m'emmerde et qui me fait clairement perdre mon ami. « Tu vas être méchant comme ça encore longtemps ? Oui, je peux faire ça. Je ne contrôle pas encore. Je m'attire des ennuies, on me tape dessus, je n'ai pas choisi. Pas besoin d'être méchant. » Je me glisse dans ma veste et je vais me poser au bord, les jambes dans le vide, mais je le fais vraiment loin de toi, comme pour te laisser, tu n'as sûrement plus envie de me voir, vu comment tu réagis. Je regarde le sol, du moins, j'essaie, je ne vois pas grand-chose de toute façon. J'ai déjà si peu de confiance en moi, voilà que tu me montres que j'ai bien raison, je suis sûrement un petit monstre. J'ose même pas revenir sur le sujet du vampire, puisque tu as dit la vérité, cet homme existe vraiment, je sais plus quoi penser. Anna m'a bien dit que les gens ici sont spéciaux comme nous, mais je m'attendais pas à ce qu'il y ait d'autres choses plus surprenantes encore. Parce que bon, pour moi ce n'est plus une surprise. Je finis par prendre un peu de courage entre deux hoquets. 

« Camille... Je ne voulais pas. Je suis vraiment désolé, me déteste pas... Tu... as un... ami vampire ? » Ma curiosité n'a pas de limite, mais je ne sais pas quoi faire. J'ai pas envie de te perdre.
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You, me and nobody. - Dim 14 Oct - 21:12


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Vérité écrasante. Sentiment étouffant, dans le creux du poitrail. Quelque chose qui se remue, qui percute de plein fouet mon âme. La tienne souillée du virus "divin", toi et tes yeux pleins de larmes, toi et tes mots qui me percutent. Tu me trouves méchant ? Ah, si tu savais combien je pourrais l'être davantage encore ! Nulle méchanceté, petit prince ! Seulement l'amertume qui m'habite le palais, qui dévaste tout sur sa route ! Et tu sais ce que ça veut dire, en plus ? Qu'un de tes parents au moins est aussi habité par le démon. Il y a ce dégoût entier qui me saisit, qui me fait sien alors que je récupère mon sac sans plus me soucier du reste, à scander dans les airs comme il sera fantastique ton pouvoir, plus tard ! Dans une mafia, tu feras fureur ! Je referme la fermeture éclair du sac avec fureur, avec ce besoin terrible d'aller me défouler.

On choisit jamais. Voix cinglante. Puis cela ira pour courir après, plus tard.

Ai-je seulement connu Tim ? Mouvements vifs et la colère qui revient encore en grande vague, quand tu abordes le sujet que je n'ai JAMAIS voulu aborder de moi-même. Je m'offusque sur le coup, te lance un regard noir, la mâchoire davantage contractée par tout cela. Un bout de moi est terrifié face à la réaction qu'aura Javier quand il faudra que je lui dise que je l'ai trahi.

Je ne veux pas en parler ! Je me mords les lèvres, tente de retenir le tonnerre qui veut encore éclater dans les airs. J'en aurais jamais parlé ! Ô grand jamais, même. Il y a des sujets que le silence seul devrait accueillir. Oublie ça, à jamais !! Les poings serrés, paralysé par le reste. N'en parle jamais à qui que ce soit !

Il y a des vérités blessantes. Celle-ci en fait partie. Bousculade dans mes émotions, submergé par tout ça. Je dois te détester, désormais. Un regard vers ce poignet dont on ne distingue rien, sur cette chair marquée par des convictions qui ne sont pas prêtes de disparaître. Mais à quel prix, soudainement ? Je suffoque quelque peu, finalement. Ne pleure pas, petit prince...

Un jour, tu deviendras comme tous les parasités... Voix qui semble sur le point de se briser. Cessez de vouloir venir, stupides larmes. Y'aura plus aucune Humanité... Juste ce pur égoïsme divin... Et tu exigeras bien plus... Bien plus qu'un simple humain... Tu... Je suis si fatigué. Plus rien n'est vrai, dans ce monde. Tu ferais mieux de rentrer chez ta tante... Et je me détourne, prêt à partir.
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You, me and nobody. - Dim 14 Oct - 23:49


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J'ai le regard perdu dans la ville, les yeux toujours remplient de larmes qui commence à m'agacer. La sensation du visage collant sous le sel de mes larmes, je renifle et bien entendu je n'ai pas prévue de quoi me moucher. Super sexy ça. Enfin ce n'est pas comme si t'en aurais eu quelques choses à faire là maintenant. Tu n'as même plus envie de rester là, ça se voit. Je m'essuie le visage avec ma manche, avant de hausser les épaules. « J'en veux pas moi. ». Je finis par reposer mon regard sur toi, l'air toujours aussi déprimé. J'ai posé une question qui t'énerve encore plus. Je me sens mal, parce que je ne sais pas me gérer moi-même. Tu ne sembles pas vouloir me pardonner. Comme si ce truc était plus important que tout le reste. Je sais que tu m'as dit quelques choses que tu garde secret, mais je n'ai jamais voulu entendre ça. Quand je te dis que je m'attire des ennuis, c'est toujours à cause de ça et la suite n'est jamais bien mieux. « Excuse moi. Je... ne peux pas oublier. » Un combo fatale, le pire c'est que tu ne sais pas que c'est une de mes phobies d'oublier les choses. Je sais que c'est quelques choses que tu gardes pour toi, mais c'est aussi quelques choses d'important, c'est une de tes peurs, comment veux-tu que j'oublie quelques choses qui semblent te rendre malheureux. Je te laisse me lancer des regards qui me brisent le cœur, mais je le mérite, j'ai encore été idiot, c'est habituel dernièrement, incapable de ne pas m'emporter.

« Comment tu peux savoir comment je vais devenir ? Tu vas me détester pour ça ? J'ai l'air d'être comme ça ? » J'y ai cru quand on était tranquille, qu'on était des amis, sans prise de tête, qu'on allait pouvoir s'amuser sans jamais se trahir. C'était faux, puisque je l'ai fait, sans le vouloir, mais je l'ai fait. Je me lève pour venir me mettre face à toi, mes yeux qui ne lâchent pas les tiens. J'essuie les larmes histoire d'y voir quelques choses et je secoue la tête. Hors de question que je rentre chez ma tante, tu ne pourras pas m'y forcer. « Je ne pars pas. » Je monte sur le rebord me tenant debout et je te regarde dans les yeux. « Si tu penses vraiment que je vais devenir si horrible, que je ne mérite pas une chance pousse moi, va s'y. Tu es le premier ami que je me fais hors de la troupe, j'y ai vraiment cru. » Je tremble un peu sur se rebord, je t'ai dit que j'avais peur de tomber non ? Bah la peur me mange totalement là. «  S'il te plait … Apprivoise-moi petit Prince. » On inverse les rôles, mais je n'ai tellement pas envie que tu partes, de perdre un ami que j'ai réussi à me faire hors de tout ce qui m'est familier. Mon cœur me fait mal, mon corps flanche sous la peur et la fatigue, j'essaie de toutes mes forces de rester debout, même si je titube un peu.

« Apprivoise-moi. Pose moi toutes les questions que tu veux... je suis incapable de te mentir là. »


Rentrons dans un jeu qui me rend complètement vulnérable. Tu veux tout savoir, pose les questions qu'il faut, je te dirais ce que je sais. Je suis du genre collant, alors oui, je serais un vieux chewing-gum collé sous ta chaussure que tu n'arriveras jamais à retirer entièrement. Je finis par ne plus savoir quoi dire, quoi faire. Je n'ai pas envie de te perdre, de ne plus te voir quand j'en ai envie, de plus t'envoyer des sms complètement idiot, je n'ai pas envie de perdre cette amitié. 
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You, me and nobody. - Lun 15 Oct - 1:41


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Ils le deviennent, tous. Ça prendra le dessus !

Et adieu Tim. Cela ne sera qu'une longue descente en enfer. Pernicieuse, qui ne laissera que peu entrevoir les changements, jusqu'à te dévorer tout entier. Rester-là, c'est accepter de voir un ami disparaître au profit de l'horreur, au profit d'un monstre dont je ne veux rien savoir, rien apprendre. Il y a dans ton placard une bête que je ne peux affronter. Qu'aucun ne pourra jamais repousser. Il y a des légendes japonaises tu sais, qui utilise bien plus souvent la ruse que la force brute. Des divinités intelligentes qui sont réduites à plus grand-chose avec toute cette merde. Laisse moi partir Tim, ça ne vaut pas le coup. Ne me brise pas le coeur, ne fais pas ça. Il est déjà bien assez molesté, ne mérite pas qu'on y enfonce une lame de plus en ta présence. N'inverse pas les rôles, il n'y a de misérable que ma personne.

... Arrête. Épuisé, épuisé... Je ne pousse personne dans le vide. Bon ou mauvais. Fatigué, fatigué... Et je n'ai aucune envie de profiter de ton pouvoir ou de sa contrepartie à la con pour apprendre des choses sur toi. Je serre les poings, encore. C'est moi qui chute.  Ça n'aurait rien de naturel...

Te souviens-tu, Renard, du pourquoi tu ne te dévoiles plus depuis des années ? Te rappelles-tu combien les abandons coûtent cher à l'âme ? Je me frotte le visage, tente de réfléchir, d'être rationnel. Alors tais-toi, coeur ! Cesse de parler pour ne rien dire ! On s'en fiche que tu l'apprécies ! Il ne faut plus trahir ! Et je souffle un rire misérable.

Y'a plus rien à se dire, façon... Plus rien... Javier va me tuer ? Je me tuerais moi... Les divinités sont le pire fléau que l'Humanité a pu connaître, tu sais... Finalement, j'approche de toi, tends une main pour l'apposer contre ton poitrail. Peut-être que je donne l'impression que je vais te pousser. Sans doute, en fait. Peut-être que le moins cruel serait de te pousser, finalement. Alors pourquoi mes doigts se resserrent sur le tissu, la rage dans le poing qui se forme pour te tirer vers moi ? Pourquoi je t'entoure de mes bras, cette furieuse envie toujours de pleurer si fort. Je suis désolé... Ne laisse pas les sanglots s'échapper, Renard. Les parasites n'en valent pas le coup. Tu ne mérites pas ça... J'y ai cru, tu sais. Que c'était possible. Et encore une fois, on me rappelle qu'il ne veut jamais se fier à l'espoir. ... Désolé...
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You, me and nobody. - Lun 15 Oct - 2:19


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Tu me compares déjà à un monstre, ce que je ne comprends pas vraiment, quand je regarde mon père, je ne vois pas ça, pareil quand je regarde Anna, pourtant, ils traînent dans des affaires louches, j'ai bien fini par le comprendre. Anna a bien fini par me le faire remarquer. Je la remercie pour ça, mais j'ai du mal à me dire que je finirais forcement par traîner dans le même genre d'affaire à cause de ça. Je n'ai pas envie de changer, d'être ce que tu décris, faire partie de tout ce que tu sembles connaître. Je te regarde dans les yeux pendant que tu sembles m'abandonner complètement. « Je ne pensais pas ça important... j'aurais du t'en parler... » En parler pour le perdre plus rapidement, je doute que cela aurait été une bonne idée, mais c'est comme t'avoir menti ou au moins caché la vérité. Camille, ne me quitte pas, s'il te plait. Sur le bord je ne fais pas le malin, je ne bouge pas, le monde bouge peut-être un peu, mais du moment que moi non ça ira. Ta main contre mon torse et tes mots me font un peu paniquer, panique que tu peux retrouver dans mon regard. Je tourne la tête pour regarder le vide et au final c'est dans tes bras que je finis, un peu plus loin du bord. Je glisse mes bras autour de ton corps, je te serre le plus fort possible et je ne compte pas te lâcher.

« Me laisse pas Camille. » mon front vient rejoindre le tient, trop de proximité qui au final n'est rien de plus qu'un moment de détresse. Je n'ai pas envie de te lâcher, alors je reste accroché à ton haut, faudra me taper dessus pour que tu puisses filer. « Donne-moi une chance. Je suis toujours le même, je n'ai pas grand chose pour moi, je suis un idiot, mais je ne vais pas te laisser filer... » Tu n'as pas le droit de m'oublier. Douleur, panique mes propres pensées me font angoisser. Je te pousse doucement du nez, ne sachant plus quoi dire ni même quoi faire pour te retenir, tu sembles avoir déjà fait ton choix. Je n'arrive pas à comprendre. J'ai besoin que tu m'expliques. « Pourquoi tu me … détestes autant ? En dehors de ça. »

Dans un mouvement un peu trop impulsif je te porte, je n'ai pas l'air très agile quand je fais ça, encore plus avec la fatigue. Muscle qui tremble, me grimpe pas dessus tel un koala ou on finira au sol et je ne pourrais pas amortir ta chute. Je te ramène proche du plaid et je te repose là avant de venir le mettre sur ton dos. Je t'enroule dedans comme un maki, bloque tes bras à l'intérieur et je te regarde droit dans les yeux, presque calme. « Tu vas me trouver chiant, mais je ne compte pas te laisser partir. Même si tu me laisses là ce soir, je te chercherais. Parce que je vais faire mon petit prince et faire un caprice si je perds une personne très importante pour moi. On s'amuse tellement ensemble. Tu ne peux pas... m'oublier.. je ne veux pas... » Je crois que j'ai du mal à respirer là. Respiration forte, irrégulier et en plus je fais un bruit atroce à chaque inspiration, oui oui, je panique. Fermer les yeux, se calmer, inspirer lentement, expirer tout aussi … ça m'emmerde. J'attrape ta main après avoir ouvert le plaid et je la serre super fort, on sait jamais si tu décides de t'éclipser pendant que je me calme, après tout je suis assez adulte pour le faire seul, je suis un grand garçon, qui écrase la main de son ami alors que j'ai déjà l'air de lui faire beaucoup de mal. Dure vérité, je le blesse à cause de ce que je suis.

« Si je n'étais pas comme ça... tu m'aimerais toujours bien ? Ça fait mal de se dire que je te perds, parce que j'ai quelques choses que je ne peux pas changer. Mais ça fait surtout mal, parce que si ce n'était pas arrivé, tu l'aurais jamais su.. jamais tu l'aurais vu et on serait resté ami. » Je me déteste autant que tu me détestes.
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You, me and nobody. - Ven 19 Oct - 3:35


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Tu me rends l'étreinte et tu sais ce que je vois ? Deux gamins perdus. Et ça me fait mal, quelque part. Que tu puisses être dans le même état, à cet instant, à cause de moi. De mes craintes insensées, de ma haine encensée. Le tableau se termine toujours de la même manière. Un beau jour, je le sais, tu te détourneras. Parce que de moi n'émanera pas cette aura spécifique, celle que mes parents ont tant attendus sans jamais la voir venir. Et tu finiras par t'en rendre compte, à ton tour. Pour courir après ceux qui sont parasités aussi. Cela termine toujours ainsi... Je ferme les yeux, tente encore de contenir au mieux l'émotion, bien trop palpable, alors que ton front est apposé contre le mien, comme un sceau immuable, comme une manière de me dire qu'il y a cet accord tacite que rien ne devrait pouvoir briser. Mais tu sais, les sceaux sont trop souvent de cire et fondent à la chaleur.

Tim... Tu présumes que je te déteste, mais tu sais, si je suis encore là, c'est parce que c'est tout le contraire. Difficile de l'exprimer. Dire cela à haute-voix, c'est comme confirmer la trahison. C'est comme dire que je te préfère à lui. Et ça, jamais il ne faudra ne serait-ce que le penser. Je vais y aller. Et je rouvre les yeux, prêt à repartir. Mais tu ne sembles pas du même avis, loin s'en faut même. Me voici porté sans trop savoir comment. Quoique, la différence physique est déjà là, tu es déjà bien plus bâti que moi, grand aussi, même si ce n'est pas de grand-chose. Lâche-moi ! J'essaye et persiste, me dis que je parviendrais à te faire ployer rien qu'à la voix. Mais moi, je n'ai aucun pouvoir, rien de plus que cette foutue humanité qui me donne envie de hurler à l'instant alors que tu fais je ne sais quoi, à mettre la viande dans le torchon de manière littérale. Et je me retrouve bloqué-là, à te regarder l'air courroucé. Laisse-moi partir, Tim. Plus aucune rigolade dans le ton. Plus rien. Laisse-moi.

Une longue inspiration, une tout aussi longue expiration. Juste l'envie de me sortir de là, de partir, de fuir. Pour ne rien assumer, comme toujours. L'attachement est une laisse qui serre bien trop le cou. Jusqu'à s'étouffer avec tout en manquant d'air. Et il y aura l'abandon, le terrible.  Le manque de nouvelles, l'envie d'ailleurs et d'autre chose qui ne s'exprimera pas. Et je t'attendrais, stupide Renard apprivoisé que je suis, jusqu'à comprendre que je n'étais qu'une passade. Tu connais ce dicton, qui dit de ne pas faire de quelqu'un sa priorité quand tu n'en es pas une pour lui ? Il s'agit de cela, dans le fond. J'ai appris, tu sais, à ne plus être ainsi. L'espoir, c'est trop terrible. Cesse de serrer ma main, cesse de parler, cesse de me dire comme tu es humain. Parce que je me souviendrais de ça, plus tard, et c'est ce que je pleurerais.

... Je ne te déteste pas... Malheureusement. Ce sont les divinités que je hais. Pour ce qu'elles font à l'Humanité. Pour les beautés qu'elles détruisent, pour les moments qu'elles saccagent, pour les instants qu'elles rendent caduques. Tu ne vois pas, toi ? C'est pourtant clair. Sans le parasite, nous serions encore à rire. Je souhaite, ardemment, qu'elles disparaissent tous, cessent de courir d'hôte en hôte, de faire croire en quelque chose d'autres alors qu'elles sont... Elles sont la lie de l'Humanité. Et je ne bouge pas, dans ce cocon qui ne laissera rien ressortir de plus beau ensuite. Tu n'as pas remarqué des changements en toi déjà, depuis que c'est là ? Depuis tes seize ans ? Ton fatigué et froid, de celui qui connaît déjà la réponse. Ce n'est pas l'adolescence, pas les hormones ou que sais-je. C'est juste ça, qui se nourrit de toi, pour subsister. Sourire faible, plein d'ironie. Ils ont besoin de sacrifices. Et les hôtes en font partis. Tel l'asticot qui grignote la pomme depuis l'intérieur. J'ai un frère qui a été bouffé plus vite que par les autres, déjà. Je n'ai pas envie de revivre ça... Ah, ça pique petit Renard, n'est-ce pas ? Je ne veux pas te voir dévoré... Justement parce que je ne te déteste pas...
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You, me and nobody. - Ven 19 Oct - 4:55


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«  Si tu crois que je vais te lâcher. C'est mort ! »

Jamais je ne pourrais te laisser partir, jamais je ne pourrais te regarder t'éloigner avec dans l'idée que tu ne reviendras jamais vers moi. Plus de sms, plus de sortie improvisée, plus de rire comme on l'a fait dès le premier choque qu'on a pu avoir. Je ne peux pas oublier que dès le premier jour je suis tombé pour toi. Pour te servir de coussin, ce qui est bien moins poétique. On commençait si bien cette soirée et j'ai tout fichu parterre, parce que je suis doué pour ça. J'enlace mes doigts au tiens, incapable de te lâcher, il ne se passera pas une seconde sans qu'aucune partie de mon corps te touche. Je resterais collé à toi, tu ne peux pas partir, pas comme ça. Ma main libre qui se glisse sur ta hanche avant que je ne vienne me glisser contre toi. Chacun de tes mots me fait mal, pas parce que c'est méchant, mais simplement parce que j'ai l'impression d'entendre un au revoir. Alors je te garde contre moi, je te serre le plus fort possible avant que tu parles de mon adolescence, puis je me mets légèrement à rire. C'est autant nerveux que de circonstance . « Crois moi, y'a des choses que l'adolescence me fait subir... qui n'a rien à voir avec quelconque dieu. » Je niche mon visage dans ton cou pour me nicher là, je viens réchauffer ton corps puisque je ne peux pas réchauffer directement ton cœur. Je ne peux pas changer ce que j'ai fait, mais je peux faire de mon mieux pour que ça se passe bien quand même toi et moi. Pour que je te rassure. « Il y a une chose qui est apparu autre que mon... super pouvoir nul. J'ai peur d'oublier... ou qu'on m'oublie. Ça me fait angoisser et ça fait si mal. Alors oui y'a eut des changements, mais je dois perdre mon ami … parce qu'on n'est pas pareil? Pour moi on est pareil. J'y peux rien si c'est là... T'auras qu'à me fouetter si je change...» Je n'ai pas envie d'être différent de toi, je n'ai pas envie que tu pointes ma différence du doigt, qu'elle te serve d'excuse pour partir. Larme qui coule, colère, tristesse, je n'arrive plus à faire la différence là. J'ai juste mal.

« Je ne sais pas contrôler ça, j'apprends encore, mais tu sais... ce que tu détestes avoir dit, tu t'es pas dit que moi je détestais l'entendre ? Que ça m'a fait tout aussi mal qu' à toi ? » Je doute que tu puisses comprendre ce que je ressens, trahir son ami sans pouvoir le contrôler, sans pouvoir rien faire pour réparer ça. Je te laisse finir et finalement y'a mon cœur qui ressent un truc positif. Une légère chaleur parce que tu ne me détestes pas, tu l'as dit, deux fois, mais tu m'as surtout expliqué. Alors la deuxième fois je comprends presque ta réaction et je maudis ce truc en moi. Dieu qui dirige un peu qui je suis, mais qui n'arrivera pas à me faire perdre la face. Je viens passer mes bras autour de ton cou pour te serrer contre moi, je reste dans le silence, cherchant quoi répondre à ça. Je ne sais pas comme le futur va être... « On est ami, je n'ai pas envie de te perdre. Je n'ai pas envie de te laisser partir, parce que je suis heureux quand tu es là. Camille... Je me battrais autant qu'il faut pour pas changer... S'il te plaît. » Finalement je te relâche, même si ça me fait mal, même si tu vas sûrement partir, sans te retourner. Je sais que tu as besoin de réfléchir, besoin de savoir quoi faire, mais j'ai justement peur que la réflexion te pousse à ne plus jamais revenir. J'avance vers le bord pour finir par m'asseoir de nouveau et j'essaie un peu d'humour, même si ma voix se brise à chaque mot et que mes larmes reviennent glisser sur mes joues. « Et je vais danser en collant devant qui moi si tu pars. Qui va être mon super-héros... j'en veux pas d'autres que toi, moi. Je ne veux que toi. »

Déclaration que j'espère ne fera pas fuir Camille. Je n'ai pas énormément d'amis et je n'ai qu'un ami comme Camille, il est plus que tous les autres, en moins de temps, c'est peut-être parce qu'il est étranger à tout ce qui normalement me réconforte. C'est un vrai ami, c'est ce que j'espérais de tout mon cœur. « Si tu veux partir … va s'y... Si tu changes d'avis avant que mon couvre-feu ne sonne, je ne bouge pas d'ici. » Un genou qui rejoint mon torse et le voilà que je le serre contre moi, comme pour me faire un câlin. Alors qu'en vrai, j'aimerais juste te retrouver toi et le plaid pour qu'on puisse rire de nouveau ensemble. Moi et le plaid je veux dire, toi tu ne me trouveras sûrement plus drôle du tout maintenant. « Je n'ai pas envie que tu partes. Ça fait beaucoup trop mal. Pardonne-moi par pitié. » Simple murmure alors que je fonds en larme, autant je me retenais avant autant là on pourrait me comparer à un enfant. J'en peux plus, j'ai trop mal pour retenir ses larmes qui ressemblent à de l'acide.
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You, me and nobody. - Dim 21 Oct - 3:51


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"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Et le voici dévoilé, ce mal qui te ronge déjà. La peur de l'oubli. Je ne connais pas le terme, mais il doit être terrible à vivre. Est-ce qu'il va de pair avec d'autres choses ? Sans doute. Tu ne devrais pas vivre tout ça à ton âge. Les parasites arrachent tant de choses à l'hôte. Et je suis désolé si mes mots te font mal, s'ils te font suffoquer. Mais ce n'est pas moi qui ait établi les règles, je dicte juste celles-ci, juste ce qu'elles peuvent bien être. Les véracités voraces, les instants dont on te privera. La prime innocence encore présente qui a été brisée a grand coup incertitudes venues au monde dans le pire des cas. Et cette chose qui te dévore déjà, qui te couvre de peur de leçons amères qui n'auraient jamais, ô grand jamais, t'atteindre auparavant. Tu devais éclore, joli bourgeon. Pas te ratatiner, petit prince. Et dans le creux de l'oreille, tu viens me dire de ne pas partir, à ta manière. Et ce "s'il te plaît" qui me fait fermer les yeux. Je ne dois flancher, je le sais. Je connais le genre de désastre vers lequel on court, sinon. Je ne suis plus assez fort pour ça, bel ami.

Tim... Prénom qui me cloue la langue, alors que je bouge enfin quand tu me libères, que tu t'éloignes finalement en premier. Ou bien est-ce moi qui avait commencé, je ne sais plus tellement. Et il y a comme un froid pesant sur nos carcasses, comme une vague de peine qui s'abat davantage encore sur nous. Et je te regarde, lointain. Et j'ai comme l'impression de ne pas être le seul à me sentir si seul, même quand l'ennui ne frappe plus. Je ne suis pas un héros... Je n'en serais jamais un, tu sais ? Regarde, toi et tes multiples écorchures qui ne cessent de croitre par ma faute. Et il y a comme trop d'Humanité en moi, qui me fiche à terre, qui me force à rester juste assis pour le moment, le plaid qui se défait doucement mais sûrement. Va-t-en, Tim, rentre chez toi, je t'en prie... Désolé...

Ne fonds pas en larmes, petit prince. Ne me mets pas plus misérable que je suis. Ne me dis pas avec tes sanglots que je ne suis qu'un salaud. Ne me rappelle pas qu'il y a parfois plus que des histoires de réincarnés et d'êtres humains. Ne me fais pas me souvenir qu'à côté du parasite, il y a vous. Je ne veux plus me remémorer les instants d'avoir les coups de grâce. Ne pleure pas, petit prince. Ne me mets pas plus mal que je suis. Ne me dis pas avec tes pleurs que je ne suis d'un idiot. N'évoque pas à mémoire toutes les occasions ratées que l'Humain s'évertue à ne plus voir. Ne me fais pas me relever, Tim. Ne me fais pas prendre de la dextre ce fichu plaid à l'extérieur désormais bien sale. Ne me fais pas hésiter, une fois dans ton dos. Entre simplement le poser et partir, ou tout autre chose. Ne me donne pas cette occasion-là. De devenir autre chose qu'une boule suinte de haine et de colère. Ne me fais pas regarder la ville devant toi, bercé par le son de tes larmes qui s'échappe avec trop de férocité de toi. Ne me fais pas prendre conscience d'une vérité étouffée. Ah, trop tard. Aie.

Le plaid passé autour de mes épaules de nouveau, alors que je me laisse tomber dans ton dos, que je passe les jambes autour de toi, mes bras, où entre les doigts sont des bouts de la couverture, qui viennent à t'entourer, pour nous offrir un cocon bien plus confortable qu'avait pu être le tombeau que tu m'avais réservé. Et si nous jouons aux momies ? Les lèvres qui viennent s'étaler dans ta nuque, pour l'embrasser doucement, avant de venir murmurer à ton oreille. Pardon, Timothy... Ne pleure plus, s'il te plaît... Et le front qui vient à s'écraser ensuite sur ton épaule à portée, pour te serrer aussi fort que je puisse contre moi. Petit prince a un Renard bien colérique, drôle de compagnie... Sourire triste, qui vient à peine à écarter les lèvres. Ne t'en veux pas, Tim... Tu... Tu as raison... Pourquoi fallait-il avoir tord, aujourd'hui ? Tu n'as rien choisi... Je suis désolé... Cher Renard, te rends-tu compte qu'un jour, tu finiras plus bas que terre, terrassé par la peine ? Le conte ne t'as donc rien appris ? Pardon, petit prince... Me voici à te bercer, doucement, bougeant si peu, pour que demain jamais ne meure. Et j'attends l'acalmie entre les grandes eaux, revenant parfois t'embrasser la nuque, comme ma manière à moi, peu pudique sans doute, de te dire que cela ira. Et quand le silence revient doucement, quand tu parviens enfin à te calmer, je murmure pour cette fois. N'en parles jamais, s'il te plaît... Pardonne-moi ce qui va venir, petit prince. Je le vois pratiquement plus, il n'habite plus à Arcadia même... Alors... Alors ça me fait peur, tu comprends... Que... J'inspire, ton odeur qui me remplit un instant de courage. De n'avoir été qu'une sorte de putain dont il va très bientôt se lasser... Et je te serre un peu plus contre moi. Je suis désolé, Tim. Je ne pouvais qu'être à moitié sincère.
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You, me and nobody. - Dim 21 Oct - 4:34


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Les yeux qui brûlent, larmes qui ne peuvent plus s'arrêter de couler. Il est vrai que tu n'as rien d'un héros aux yeux du monde, mais pour les miens, peu importe, j'aime l'idée que tu en sois un. Tu es celui qui me sauve de l'ennui, qui me sort des moments de déprime enfermé dans un appartement. T'es un héro sans super pouvoir, ça reste magique. J'ai si mal à t'entendre, juste mon nom qui glisse entre tes lèvres ou bien tes excuses et ça me coupe le souffle, comme si j'attendais une fin juste après. Pourtant rien, tu restes là quelque part sur ce toit, tu ne sembles pas t'éloigner bien au contraire. Tu rejoins mon dos, douce chaleur qui me rassure, puis viennent tes jambes et tes bras, tu me fais prisonnier. Je reste si silencieux, frissonnant simplement à se baiser dans la nuque, frissonnant en y repensant après que tu l'ai fait. Je tourne la tête vers toi pour regarder la petite touffe de cheveux contre mon épaule, tu n'as pas envie de me regarder, en même temps, je n'ai pas envie que tu me vois comme ça. Je laisse un peu tomber ma tête contre la tienne avant de laisser tomber mon dos bien contre ton torse, restons l'un contre l'autre, moi je suis bien mieux là, bien plus calme. « J'aime ta compagnie moi... Je t'apprécie comme tu es. » Je ne pense pas au fait que tu sois un humain, je m'en moque, tu es toi et c'est toi que j'aime. Tant pis, si au fond tu hais ce que je suis, même comme ça, moi je continue de t'apprécier. Petit à petit je finis par ne plus pleurer, l'envie de parler n'est plus très présente, mais l'envie de rester contre toi est à son maximum. Je n'ai pas envie de quitter tes bras jamais.

Je t'écoute sagement avant de passer mes deux jambes par-dessus l'une des tiennes pour me tourner un peu, histoire de te prendre dans mes bras. Bras passé par-dessus tes épaules parce que la position ne m'offre pas trop de choix. Je viens déposer de léger baiser sur tes joues avant d'enfouir mon visage dans son cou. « Ne pas oublier... ne veut pas dire que j'allais en parler... Personne ne l'apprendra.Je te le promet. » Promesse que je n'oublierais pas, même si on venait à me menacer ou me taper dessus, personne ne devra savoir. Je n'ai aucune idée de ce que peut représenter cette promesse, comme ça ne fait pas des années qu'on se connaît, mais pour moi, elle est importante. Elle est aussi importante que ce que tu fais pour moi là. Je reviens me mettre dos contre ton torse, laissant ta jambe avoir accès à un peu de sang. Je glisse main main dans les tiennes pour les ramener contre mon torse pour que tu me kidnappes un peu plus contre toi, tant pis pour mes jambes, le reste de mon corps à bien assez chaud pour elles. Je laisse tomber l'arrière de mon crâne contre ton épaule pour regarder le ciel et pour en même temps t'apercevoir dans le coin du regard.

« Désolé pour le mal que j'ai fait. Je me ferais pardonner comme tu veux. » Je prends un léger sourire, essayant d'attirer le tien, essayant de te détendre un peu. Je tourne le nez vers toi pour te regarder et finalement le bout de mes doigts se posent sur ta joue, pour la caresser doucement et te faire tourner le visage vers moi. Léger baiser sur le menton, puis je te relâche en riant. «  Tu es plus doué que moi pour les positions agréables. On est vraiment bien là. Je voudrais rester là pour toujours. »
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You, me and nobody. - Mar 23 Oct - 1:00


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Je devrais me sentir mal, d'avoir menti. Mais ce n'est pas le cas. Parce que je ne sais pas comment il pourrait réagir. Et moins tu en sais, mieux tu te porteras toi. Moi, ça n'importe pas. Entre tes bras, je ferme les yeux, pour ne plus songer à tout ce qui peut arriver désormais, à cette sensation de brisure qui peut régner tout en moi. Je me dis que, éventuellement, tu resteras longtemps comme tu es. Que j'irais pour mourir avant de te voir partir dans un monde que je ne pourrais jamais atteindre et dont je ne veux pas, surtout pas. Alors je ne peux que rester là, à profiter de ton odeur, à profiter de toi et de ce que tu peux m'offrir à cet instant, à cette promesse faite que tu n'en parleras ainsi pas. Je pris pour que ce soit vrai. Merci... Au final, je crois que j'ai plus peur pour toi que pour moi. Je réfléchis intensément à tout ce que ça peut vouloir dire, tout cela. Et je sens encore comme des morsures brûlantes, là où tu as embrassé mes joues et je me sens rougir bêtement. Mais tu ne peux pas me voir alors c'est pas si grave. J'inspire, tente de tout effacer. Mais la colère, elle, ne se laisse pas dégager si facilement.

Tu reprends la pose initiale et je rouvre les yeux pour te regarder faire, avant d'en revenir à la ville, fatigué de toutes les émotions qui me balayent encore. Et les angoisses, surtout, qui me perforent l'estomac pour y déverser l'acide. T'en fais pas... Il n'y a rien à pardonner, après tout. C'est peut-être moi qui devrais te dire pardon un jour. Je reste silencieux, avant de sentir tes doigts sur ma joue, tourner le visage en ta direction, te voir approcher. Est-c... ? Mais tes lèvres atterrissent contre mon menton et je souffle discrètement, quand je détourne de nouveau la tête. Baka. Je me concentre sur tout autre chose, à observer le vol d'un colibri dans ma tête à défaut de l'avoir en face, avant de sourire un peu à ta réflexion. Si tu savais à quel point. Et je retrouve un peu ma carapace, celle pleine de piques taquines. Je tente de me détendre, de bouger un peu les épaules, mais je n'y parviens pas. Je crois que pour ce soir, c'est foutu, désolé. Tes parents sont des réincarnés, j'imagine... ? Et je baisse les yeux, rappel trop douloureux d'une histoire familiale que je voudrais détruire au point qu'elle n'ait jamais existé. Disparaissez, disparaissez !! Je n'ose pas poser la question sur une possible mafia en plus, j'ai pas envie de m'achever le moral.

J'aurais dû acheter des bonbons. Je n'en ai pas, sur moi. Et ça manque, là. Cette fichue manie, de manger du sucré dès que ça flanche, qui ne me quitte pas. Je crois que ça restera à jamais ancré en moi, comme une défense sûre. Je me cale un peu plus contre toi, resserre à peine mes jambes pour profiter de la chaleur que tu peux dégager. N'empêche que j'ai toujours envie de savoir voler. Menton contre ton épaule, à tenter de sourire simplement. Tu crois qu'il y a des montgolfières, à l'extérieur de la ville ? Un service qui pourrait proposer des tours... ? Je me dis qu'on est trop proches de tout pour que ce soit le cas, que ça ne doit pas exister par ici. Dommage. Sans doute que non. Cela sonne un peu comme une fatalité encore, je crois. Et mon poignet semble me brûler, l'air de me demander ce que je fais encore là. Et je ne sais pas quoi lui répondre.
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You, me and nobody. - Mar 23 Oct - 20:26


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Je tourne la tête vers toi à ta réflexion en affichant un énorme sourire,  ressentir beaucoup trop de joie quand tu sembles aller un peu mieux, quand toi et moi on est plus dans une tristesse trop grande pour nous. Je le perds bien rapidement quand vient ta question. J'ai la réponse pour l'un d'eux, l'autre je ne peux pas être sûr de ma réponse. Vérité l'oblige ma réponse n'aura rien de joyeuse. «  Mon père oui... je ne lui ai jamais demandé pour maman... j'étais trop jeune pour le remarquer ou le comprendre je suppose. » Coeur douloureux, elle me manque. Le sujet fragile, la famille, surtout ma mère, je l'aimais tant. Je tourne la tête pour venir frotter le bout de mon nez contre ta joue, histoire de le réchauffer, il est complètement gelé. Finir par te pousser doucement la joue avec pour essayer de te faire rire, petit chiot qui réclame une attention toute particulière. Je me mets à rire tout seul comme un idiot avant de te croquer la joue. «  Je ne suis pas un bonbon désolé. » Ma main vient se perdre dans tes cheveux, je me veux rassurant, doux, j'essaie de retrouver mon ami, pour qu'il ne souffre plus de ce que je suis. Ta bouille est adorable sous n'importe quel sentiment, mais ton rire s'est tellement plus.

Voler, se sentir libre, je n'ai aucune idée de ce que tu pourrais faire, peut-être du saut en parachute, c'est une idée à garder en tête ou un voyage pour trouver une fameuse montgolfière, je vais y réfléchir et me renseigner sur ça. Je pourrais peut-être y songer pour fêter ton anniversaire. T'offrir un petit voyage hors d'ici pour faire un tour de montgolfière, même si je doute que mon père me laisse quitter la ville, seul avec toi, au pire, il n'est pas obligé de le savoir. Je sens que je vais regretter d'avoir juste pensé à ça. Ma main revient sur ta joue pour la caresser. « Je ne sais pas, mais je regarderais. » Foutu don, j'ai gâché une futur surprise, bravo. Je finis par me remettre face à toi et m'écraser complètement contre toi. Jambe qui passent par-dessus les tiennes pour venir t'encercler moi aussi, mes bras tout autour de toi, cette fois je t'enlace sous les bras, pour ce que ce soit toi qui passe tes bras autour de mon cou. C'est toi qui pourra venir te nicher contre moi. Nos corps sont peut-être trop proches, mais j'ai très envie de te serrer fort dans mes bras jusqu'à l'étouffement. « Dis-moi tu sais danser ? J'ai envie de danser ! Y'a rien de mieux pour se calmer que de s'exprimer avec son corps. » J'essaie de croiser ton regard pour savoir si tu en as réellement envie ou si ça sera seulement pour me faire plaisir. J'essaie de trouver mon téléphone du regard, mais rien, tant pis, tu dois bien avoir le tien, puis le coup que je lui ai offert tout à l'heure, s'il est encore en vie je serais heureux. De toute façon tu as ton téléphone, on n'a pas besoin de plus. Je ramène mes mains sur ton torse pour le tapoter du bout des doigts un peu surexcité à l'idée de danser avec toi.

« Je peux danser n'importe quoi... allant de la polka au tango même un lap dance, mais ça ce n'est pas une chose que les gens doivent savoir. » Je me mets à rire, je n'imagine pas comment mon père pourrait réagir s'il prend que je sais danser ce genre de choses et qu'en plus j'adore ça. Peu importe la danse je prends tellement de plaisir à l'apprendre alors sensuel ou non, je suis heureux.
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You, me and nobody. - Lun 5 Nov - 3:16


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Je ne savais pas, pour ta mère. Je te dirais bien que je suis désolé, mais ça me semble inapproprié. Parce que je comprends pas tellement la valeur des parents, dans le fond. Ce que ça peut représenter, pour toi. Alors je reste silencieux sur l'instant, ne rajoute rien de ce que j'ai déjà volé, ayant oublié ce foutu sérum de vérité divin dont tu subis le contrecoup. Je suis juste là, à réfléchir, à me dire que des bonbons n'auraient pas été de trop. Mais à croire que c'est moi, le gominé sucré, parce que je me fais croquer la joue et je te souris en tournant la tête. Dois-je comprendre que c'est moi qui le suis ? Je ne croque personne, moi ! Jamais à vrai dire, je laisse ça à d'autres. Alors je me laisse un peu aller, me reprends à mes rêveries, celles pleines de ciel, d'horizon illimité. Me surprend encore à rêver là où j'aurais déjà dû tout enterrer. Alors je ressors la pelle, mets sous terre les montgolfières qui auraient pu voguer dans le ciel. Non, non, laisse tomber. Ce n'était qu'une stupide réflexion.

Et puis ça s'efface déjà, alors que tu viens finalement pour me faire face. Adieu papouilles ! Je laisse mon regard revenir à toi, à tes bras qui reviennent me cueillir comme le pétale au mois de mars sur l'étendue liquide. Et je me laisse couler contre toi, à me dire que je m'y noierais peut-être. J'inspire ton odeur, m'étourdis dans celle-ci, quelques instants. Mais tu es tout volubile, finalement, petit chien fou à la recherche d'une attention toute tournée vers lui. Je me débrouille, disons... Et je te souris un peu, amusé. Disons qu'être en harmonie avec un autre corps, avec une danse qui ne laisse pas place aux doutes, ça je sais faire. Pour le reste, par contre... Je ne crois pas que les danses traditionnelles japonaises t'intéressent. Le lap dance, vraiment ? Je suis curieux ! Je souffle un rire, mes mains autour de toi, se rejoignant en un cercle de doigts fermé dans ton dos. Et je réfléchis un peu, finalement. T'es déjà allé en boîte ?

J'aime ces univers, pour ma part. Parce qu'on s'oublie tous, rapidement. Il n'y a que la musique, que la chaleur, les êtres vivants tout autour. On met tout de côté, dedans. Humains ou divinités, quel intérêt ? Je t'observe, d'un sourire presque tranquille, pourvu d'une envie nouvelle. Permission de minuit accordé pour le petit prince, peut-être que le renard peut l'entraîner ailleurs finalement ? Ça te dit d'y aller ensemble ? Et nous pourrions nous défouler sans plus nous soucier de rien ainsi. Je sens cette folie habituelle qui revient pour m'éteindre passionnément. Comme si la carapace était remise, comme s'il était plus simple ainsi de ne plus être moi. Je connais quelques boîtes où on pourrait passer même si t'es mineur. Un peu de gringue et beaucoup de louvoiement, pour passer avec un simple sourire et un clin d'oeil qui dit qu'un jour, le service sera rendu. Mais n'en parlons pas, d'accord ?
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You, me and nobody. - Lun 5 Nov - 20:37


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« Tu es une sucrerie oui. » Tu oses me dire d'abandonner, abandonner l'idée que je peux te faire réaliser un truc que tu rêves de faire ? Pas question, j'y mettrais tout mon argent s'il le faut je ferais plus d'heures, même si j'ai déjà du mal à jongler avec tout ce que je fais hors de l'école. Parlons danse, parlons de toi et moi l'un contre l'autre. Je viens de comprendre que je te gêne peut-être comme ça, collé à toi tel un koala, comme si je n'allais jamais te lâcher et te manger tout de suite. « J'ai jamais été en boite... personne pour m'y accompagner ou me faire rentrer. Mon père me tuerait je crois. Tant pis, c'est le meilleur endroit pour que je te montre ça, non? » J'hausse les épaules l'air de dire qu'il peut bien le faire, au moins je vais vivre des choses d'adultes, des choses pas de mon âges ou en plus de ça on peut danser toi et moi sans être gêné. Je pense aucunement au danger que ça pourrait être pour un petit gamin comme moi, parce que je ne suis pas un enfant, puis tu es là pour me défendre, enfin, je n'ai aucune idée de qui défendrait l'autre. Tu es certes plus petit, mais tu arrives sûrement mieux à te défendre que moi. Je me redresse pour venir te tendre la main et t'inviter à te lever. J'hoche simplement la tête à ta proposition, bien entendu que je veux y aller avec toi, j'irai n'importe où, regarde, je suis sûr un toit.

« On y va ouais ! Ça sera moins dérangeant de danser si y'a du monde autour, enfin, j'en sais rien, ça va peut-être me bloquer. » je ris doucement avant de venir récupérer mes affaires, je cherche des yeux mon téléphone sans le trouver alors je viens sans gêne fouiller dans tes poches pour prendre le tien et éclairer le sol pour le trouver. Quand je l'ai, je grimace un peu et je tapote doucement l'écran fissuré . Il marche, mais c'est assez approximatif, du moment que je peux regarder l'heure ou que je reçois les sms. Pas le temps d'y faire attention, je range le plaid dans ton sac et je finis par te rendre ton téléphone. Je te laisse le ranger ou faire ce que tu veux avec, mais je ne te donne pas le temps de réfléchir. J'attrape ta main et je t'entraîne de nouveau pour descendre de l'immeuble, la fraîcheur de la ville me donne envie de rentrer au chaud, peu importe l'endroit du moment que tu rentres avec moi. « Je te suis ! Je te préviens, je peux pas mentir, si on me demande mon âge faudra trouver un moyen de me faire taire. »

C'est sûr que ce n'est pas vraiment le bon moment pour y aller, mais je dandine des fesses, le rythme qui m'emporte déjà tellement je suis excité. « Tu vois t'es comme le sucre ! Tu m'excites. » un, deux, trois, prise de conscience. « C'est pas ce que je voulais dire. Enfin si un peu, mais pas aussi directement.» Je viens te pousser un peu de l'épaule, plus par gêne qu'autre choses, mais je ne peux pas m'empêcher de rire. Parce que c'est compliqué d'avoir une discussion normale quand on ne peut pas mentir et que nos mots dépassent notre pensée. J'espère que tu as compris que je ne parlais pas d'excitation sexuelle, sinon je vais me sentir gêné définitivement quand je te verrais. Je ne dirais pas que tu ne me plais pas, t'es un beau garçon, mais je n'ai pas vraiment ce genre d'attirance, je crois. Ou alors je ne me rends pas compte que c'est ça. Toujours trop de questions dans ma si petite tête. Je déteste ce que je suis juste pour ça, cette faculté à toujours réfléchir, sans jamais pouvoir arrêter de penser.  
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You, me and nobody. - Lun 19 Nov - 4:50


You, me and nobody.  Animat-day-night
"S'il te plaît, apprivoise-moi !" dit-il.


Il suffit qu'il ne sache pas, alors ! T'en fais pas, ce n'est pas moi qui irais rapporter à ton père. Je suis le vilain petit renard qui t'entraîne dans ses bêtises, à rentrer dans des poulaillers où il ne faudrait nullement y être. Et pourtant ! Nous n'avons qu'une vie après tout, non ? Enfin, ça dépend des cas, certes. Je me lève en me tenant à ta main, me remettant droit sur mes jambes avant de venir chasser la poussière et les cailloux de mon jean, les mains qui tapotent ainsi les fesses pour m'assurer que rien ne reste, t'observant faire avant de venir refaire de la place dans mon sac. Qu'un moyen de le savoir ! Que je glisse, voix de la tentation qui s'assume pleinement à cet instant. La lumière de la torche de mon téléphone me fait me demander un instant ce que tu fais, avant de capter. Je cherche du regard à mon tour. Il est à droite ! Je désigne le coin même si tu ne le vois pas, te fixant en train de regarder comment il se porte. Puis tu reviens déjà et je récupérer mon propre téléphone, coupant l'application avant de le ranger dans une de mes poches, remettant mon sac à dos ensuite avant de me faire traîner, dans un sourire. C'est moi qui te suis, là... Taquinerie, avant de réfléchir un instant. Tu n'auras rien besoin de dire, ne t'en fais pas !

Et ta réflexion suivante qui m'amuse comme un petit fou sur l'instant, qui me fait lâcher un rire même. Ah bon, je t'excite ? Je souligne le tout dans un sourire mutin, avant que tu ne tentes de te raccrocher aux branches. Et ça me fait rire davantage, passe finalement devant pour la suite de l'aventure. J'ai compris, va ! Et on descend les escaliers plus discrètement, attendant durant quelques secondes à un moment qu'une personne quitte la pièce où il était, pour continuer. Je redescends l'échelle avant de te laisser passer en premier. Puis je la remonte sans être descendue par celle-ci, pour sauter directement, me réceptionnant d'une roulade, la spécifique au parkour. Et je me redresse en chassant encore les quelques agglomérats de poussière qui s'invitent sur moi. Ne jamais laisser de trace ! Comme pour indiquer le pourquoi de ce moyen de descente. Même si ce n'est pas si haut, mais je n'aurais clairement pas su remonter l'échelle depuis le bas. J'ai pris l'habitude en plus, tout va bien. Nos mains qui se retrouvent et je te traîne au travers de la ville cette fois, amusé comme tout. Tu me laisses parler, quand on arrive ! Je me tourne vers toi à demi, tout en marchant, curieux soudain. Tu peux au moins faire ça ? T'empêcher de parler, ou ça veut sortir tout seul quand même ? C'est cher payé, quand même.

Le trajet dure une bonne vingtaine de minutes, avant qu'on ne se trouve devant une entrée discrète, pas le genre avec des grandes queues devant. Ici, la plupart du temps, ce sont des habitués. J'évite la boite de Javier, la culpabilité bien trop au creux de l'estomac. Un sourire au videur que je connais bien, parfait ! Salut Mark ! Grand, le sourire, avant de me hisser pour lui claquer une bise sur la joue droite et passer ma route en te tenant toujours. Il te lorgne un peu, l'air sans doute de se dire que je les choisis au berceau maintenant. Mais bien assez vite, la musique se fait entendre et je laisse au vestiaire mon sac et ma veste, récupérant le bracelet associé à leur garde. Dans le même temps, on nous tamponne la main d'une encre que seuls les néons pourront dévoiler, une fois que j'ai payé les entrées. Et je te tire encore vers ce monde, te laissant découvrir l'ambiance particulière et surtout... Je viens "murmurer" à ton oreille. J'ai oublié de te prévenir que c'était une boîte gay par contre, non ? J'avoue que pour le coup, je m'amuse complètement de la petite surprise. Oups !
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You, me and nobody. - Mar 20 Nov - 3:51


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I'm on top of the world.

J'aimerais bien te dire que c'est simple, mais j'ai toujours l'impression qu'il finit toujours par savoir ce que je fais. Incapable de mentir ou non, je suppose que c'est juste dans ma tête et je finis juste par tous dire par stresse. Cette fois il ne faut vraiment pas, je vais finir puni jusqu'à ma majorité autrement. Je n'aurais pas à parler, juste à te suivre, me laisser emmener dans un truc pour les adultes, pour les gens qui font la fête et qui boivent de l'alcool. C'est excitant et effrayant en même temps, j'aurais dû te dire que j'ai du mal avec les nouvelles choses, mais je suppose que comme tu es là, ce n'est pas vraiment quelques choses de nouveaux, puisque c'est juste toi et de la danse, faudra ignorer le monde autour. Je ne réponds pas à tes taquineries, mes rougeurs parlent pour moi, tu ne pourras les apercevoir que sous les lampadaires, le reste du temps je serais totalement normal, mais il fait chaud ce soir. Je te suis dans les escaliers, puis je te vois descendre tel un ninja et j'avoue que je te trouve très classe là, j'en aurais presque les yeux qui brillent tellement c'était classe. « Oui. » C'est tout ce que j'ai réussi à dire, décidément, je crois que je suis bloqué depuis l'excitation. Répondre à ta question un petit moment après, pas sûr que tu comprennes pourquoi je dis oui, j'espère vraiment que tu ne comprendras pas et que tu ne poseras pas de question. Je te suis tranquillement regardant plus le sol que toi par moment, comme pour fuir mon malaise que je me suis moi-même créé. Est-ce que je peux me taire plus de cinq minutes, je suppose que je peux oui, si je dois absolument répondre, ça sera un vrai soucis. « Ouais, mais si je dois ouvrir la bouche je répondrais forcement à la question. »

Tu m'emportes dans ton monde, tu fais la bise à cet homme, légère moue de mon côté et je me laisse emporter par toi. J'entends la musique et ça me met un peu plus en joie, bien que j'ai mal au ventre, je fais comme toi laissant mes affaires au vestiaire, bracelet et j'ai l'air totalement perdu, je te fixe un peu avant qu'on rentre, le tampon sur ma main, ce n'est pas un vrai souvenir de cette soirée, mais je devrais m'en contenter pour le moment. Je finis par afficher un grand sourire en regardant le monde et là, le temps s'arrête, ton souffle contre mon oreille, tes mots. Je ne bouge plus, intérieurement je panique, je n'avais même pas capté qu'il n'y avait que des hommes ici. Papa, pardonne moi, je n'aurais pas dû je crois, je ne veux pas te décevoir. Mes yeux qui ne te quittent pas, je te fixe avec mon petit air choqué. Je ne sais plus quoi faire, je ne sais pas ce que j'ai le droit de faire, j'ai envie de te dire que je veux déjà partir. Trop de nouveauté en un coup, la seule chose que je fais c'est d'écraser ta main dans la mienne, serrer de toutes mes forces avant de venir murmurer doucement à ton oreille. « Tu me payes un verre ? » Je n'ai pas vraiment soif, mais je crois qu'il me faut un jus de fruit ou de l'eau, histoire d'avoir quelques choses à faire, à penser. Je sursaute à chaque personne qui m'effleure, dans un réflexe, je ne te laisse pas me quitter, je viens te prendre dans mes bras et je viens me coller conter ton dos sans plus jamais te lâcher. « T'es qu'un petit con... » Trop de questions dans ma tête, trop de choses d'un coup. Qu'est ce qui me dérange vraiment, qu'ils soient tous gays ? Ou que d'être ici me fait me poser encore plus de questions face à mon hétérosexualité. Est-ce qu'on est censé ce poser des questions quand on l'est ?  

Quand la musique reprend le dessus sur mes questions, je te serre un peu moins fort, je me décolle un peu de toi, redevenant presque naturel. J'ai bien dit presque, parce que je suis accroché à ta poche arrière avant qu'un type ne me lance un sourire et regarde ma main accrochée à tes fesses. Je la retire pour glisser mes deux mains dans mes poches et rentrer le cou. « Comment tu as su, que tu aimais les hommes ? »
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