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enrage, for tomorrow we die.

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enrage, for tomorrow we die. - Lun 1 Oct - 21:38






he calls me his lady

but he knows

i am a queen.



C’était cette rencontre. Elle en était certaine désormais. Il y avait trop de choses qui coïncidaient, trop d’évènements qui allait réveiller celle qui ne voulait plus dormir sans se manifester. Les nuits étaient toujours plus agitées, les cauchemars toujours plus vifs et toujours plus oubliés. Mais la douleur lancinante dans le cœur, dans le corps, la poitrine qui cherchait à exploser. C’était comme si la déesse voulait sortir, s’imposer au monde et à Lis, lasse d’attendre une seconde de plus que le monde la reconnaissent comme la souveraine des neufs mondes infernaux, reine des morts sans héroïsme, des morts oubliés. Lis avait l’impression de se déchirer, passant le plus clair de son temps à éviter la lumière et qui que ce soit tant le trouble était profond. Les réveils, si on pouvait les appeler ainsi, était d’une difficulté insupportable, et le répit seulement sans l’une ou l’autre était fatiguée.

Si elle avait toujours su qu’elle était son destin, à force de les côtoyer ses divins, elle maudissait chacune des existences qui l’avait liée à celle qui désormais lui donnait les pires migraines, et des maux d’un autre âge. Elle avait l’impression qu’elle allait finir par se briser, elle s’en cognerait la tête contre les murs, si elle ne savait pas ce qui était en train d’arriver. Si elle avait toujours su, elle n’avait jamais pris conscience. Mais tout ceci changeait aujourd’hui, et maintenant, à la seconde où sa tête ne retrouverait plus dans l’étau du destin qui s’éveille, alors peut être, seulement peut être pourrait elle savoir qui lui prends la tête ainsi, et s’éveiller à ce qu’elle pourrait devenir. Elle ne savait pas comment gérer la crise, comme gérer cette terrible souffrance qui lui donnait envie de se briser tous les os. Peut être était-ce dangereux de par cet état de prendre l’aile comme refuge. Pour l’instant, elle résistait à l’appel de l’extérieur, enchaînant inspiration après longue inspiration, dans son atelier, il n’y avait que pénombre, dans l’attente de pouvoir mettre de la lumière sur qui elle était réellement, et quelle déesse s’était enchaînée à elle. Elle commençait à réellement comprendre ce sentiment. Était-ce la certitude d’une supériorité toute royale ? Tout ce qu’elle savait c’était qu’après aujourd’hui, les choses ne seraient plus les mêmes.

Elle se sentait bruler comme l’enfer. Et ainsi, elle ne trouva de salivation que dans une sortie extérieure, elle restait ainsi, à apprécier la fraicheur toute relative d’une nuit en ce début d’automne. Le vent frais lui apporta un peu de réconfort, et elle se mit à marcher, sans même s’en rendre compte. Dans ce monde cruel, elle allait quitter sa toute relative humanité, la marche la fatigue, elle saute d’ombre en ombre, cherchant à retrouver quelqu’un surement. La déesse appelle en quelqu’un qu’elle connait pour entendre les mots dont toutes les deux semblent avoir besoin. Ombre connue enfin, elle sait qu’il sait qu’elle est là, derrière lui, et sa bras, sortent de l’ombre pour lui attraper le bras, les yeux rougis, les pommettes rosées par la fièvres et la cerne témoigne de nuit qui n’avait pas été réparatrice. « Aksel. » souffle t-elle, sortant entièrement de l’ombre. Elle ne savait pas bien ce qu’Aksel pouvait faire pour elle. Mais la déesse appelait à son père, sans l’ombre d’un doute. Pour l’aider à faire la lumière, Lis détestait ce qui était en train de se dérouler contre sa volonté. Comment pouvait-il l’aider ? Un attachement que ni l’un ni l’autre ne pouvait comprendre.

Quel est ton nom ? Je t’écoute. Crie le, murmure le. Beaucoup l’ont murmuré avant toi quand la mort les atteint, vient les prendre. Quand la famine leur crève le ventre, la maladie leur prends le souffle, le temps les attrapent. Quel est ton nom ? Dis leur, ma reine, toi qui fut jetée dans l’abîmes par l’Alfadir, pour y régner. Dis lui ton nom, car tu es souveraine des neufs mondes infernaux, gardienne des âmes en peine oubliées. Déesse des morts dans le panthéon du nord. Soeur des maux, fille de la malice et du désespoir. Dis le!

« Hel. Ils m'appelaient Hel. »


Au milieu de la rue, elle s'éveille, le souffle perdue, sans régularité aucune. Hel, c'est ainsi qu'on l'appelait, celle que l'on attendait par les jours gris. Hel, c'est ainsi qu'on l'appelait, c'est ce nom que l'on craignait.


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enrage, for tomorrow we die. - Jeu 4 Oct - 21:52

Aksel & Lis & Malyen

enrage, for tomorrow we die


août 2018
Sourire fermé sur les lèvres, tu embrasses une dernière fois la joue de la propriétaire de la maison avant de partir pour de bon. Les ruelles sont sombres et désertes à cette heure et possèdent pour seul bruit l’écho de tes pas sur le ténébreux pavé. Tu étais resté bien plus longtemps que prévu dans la demeure à présent quittée. Et malgré l’heure tardive et le froid de la nuit, tu n’arrivais pas à regretter ce fait. Il y avait bien longtemps que tu n’avais vu Sonja, bien trop longtemps même. Elle t’avait manqué. Terriblement. Cette femme avait une place spéciale dans ton cœur froid comme la pierre, une place que tu ne saurais véritablement expliquer. Le simple fait de se tenir à ses côtés, de la tenir dans tes bras, te calmait. Tu respirais mieux, tu pensais plus clairement, elle était comme un baume de tranquillité qui te recouvrait soudainement. Sonja t’était spéciale, précieuse. C’était ainsi depuis votre plus tendre enfance, écho d’une vie passée ensemble il y a de cela plusieurs vies. Et tu l’aimais, profondément et sincèrement. Elle était ta meilleure amie, ton amante, ta sœur et ta confidente tout à la fois. C’était d’ailleurs pour cela que tu étais allée la voir, outre qu’elle t’ait manqué : Tu étais confus, presque perdu. Tu te savais affectueux à son égard, presque tendre, preuve de son importance pour toi. Mais voilà que tu t’étais récemment surpris à reproduire certains de ces gestes pour un autre. Pour un blond qui partageait ton lit depuis quelques mois maintenant. Et tu ne comprenais pas. Tu ne devrais pas être affectueux avec Fraser, il n’était avec toi que parce que tu le trouvais séduisant et que le sex était bon entre vous. C’était tout. Tu n’avais aucune raison de commencer à plaisanter avec lui, de commencer à le toucher sans aucune raison et encore moins de commencer à lui sourire sans montrer tes dents. Pourtant c’était le cas. Et tu ne comprenais pas. C’était donc vers Sonja que tu avais pratiquement couru, comme tu le faisais toujours quand une situation ne faisait pas sens à tes yeux ou quand tu voulais juste réfléchir en paix. Elle avait écouté sans rien dire, se contentant d’un sourire étrange avant d’embrasser plusieurs fois ton visage, caressant tes cheveux doucement. Vous aviez parlé ensuite, d’un peu tout et de rien, laissant le temps défiler avant que tu ne doives partir, l’esprit un peu plus calme.

Carrefour de rue un instant traversé, tu sens soudainement comme une présence s’approcher de toi. Tu tournes légèrement la tête et fixe les ombres t’entourant. La sensation vient de là, sensation familière présentement toujours inexpliquée qui t’informe immédiatement sur ton futur visiteur. Lis vient à toi, autre pièce du puzzle froid de ton cœur. Tu l’appréciais énormément cette jeune femme, tu pourrais presque dire que tu l’aimais. Pas comme Sonja, mais comme Aleksandr. Elle était ta protégée et toi son mentor. Elle te remplissait de fierté de par ses réussites et tu avais l’étrange envie de lui éviter les dangers de la vie. Pas de la protéger non, la jeune femme sachant parfaitement se débrouiller seule, simplement l’épargner des désagréments pouvant abimer son cœur. Tu ne sais d’où vient ce comportement à son égard, il en a toujours été ainsi depuis qu’on te l’a confié au début de son entraînement. Des mains féminines surgie soudainement des ombres pour te saisir le bras. Tu ne bouges pas, t’étant attendu à son apparition. Tu avais toujours su quand elle allait apparaître Lis, pour une raison ou une autre. Mais voilà qu’apparaît son visage à son tour et tu sais que quelque chose ne va pas. Ses cernes sont violets sur son teint pâle, ses yeux rouges et brillants, comme fiévreux. Elle a l’air hagard et délirante. Tu l’attrapes aussitôt la maintenant de tes bras pour la soutenir s’il lui venait à tomber. « Aksel. » Sa voix est faible et douce, presque une brise dans la nuit qui vous entoure. Ton cœur s’emballe, tes yeux s’écarquillent, ton souffle se coupe. « Lis, qu’est-ce qu’il t’arrive ?! » demandes-tu aussitôt à la jeune femme que tu supportes de tes bras. Tu poses rapidement une main froide sur son front et le découvre brûlant. Ton cœur s’emballe un peu plus. « Золотко, dis-moi ce qu’il se passe ! » Tu paniques. Tu ne sais pas quoi faire.

« Hel. Ils m'appelaient Hel. » Tu clignes des yeux. Oh. Lis venait de découvrir sa divinité. Ce n’était que ça. Tu sens tout ton corps se détendre alors que ta prise sur la jeune femme se fait plus douce. Tu savais cette révélation différente pour chacun, elle avait été douce pour ton jumeau et toi, simplement apparaissant comme une évidence alors que vous mangiez votre petit déjeuner, mais ce n’était sûrement pas le cas pour la jeune femme dans tes bras. Ta main caresse doucement ses cheveux, essayant presque maladroitement de lui donner un peu de réconfort. « Ça va aller, Золотко. Ça va bientôt passer. » lui dis-tu doucement. Tu recules doucement avec la brune, venant t’adosser contre le mur avant de lentement t’asseoir avec la jeune femme sur le pavé de la ruelle. Tu la berces presque alors que tu l’aides à retrouver son souffle perdu, un geste presque inconscient dans ta psyché. Légèrement, tu ris soudainement. « Ça explique notre étrange connexion maintenant, en tout cas … » chuchotes-tu presque à ses côtés. « Tu te rappels quand j’ai dit que j’étais Bragi … ? J’ai menti. » dis-tu doucement comme un secret. Et ça en était un quand seulement deux personnes connaissaient la vérité. Mais ce soir, une troisième serait au courant. « Je ne suis pas Bragi, je suis Loki. »




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enrage, for tomorrow we die. - Jeu 11 Oct - 22:57






he calls me his lady

but he knows

i am a queen.



Remuer les jours et les nuits à la recherche d’une identité qui n’est pas la sienne. Ô ma mort, Ô ma douce, tout ceci n’est qu’une vaste comédie, qui est la marionnette et qui tire les fils ? Aujourd’hui, elle s’éveille, beauté universelle qui s’incarne par un long manteau d’ombre et par des années et des années d’âmes en peine à laquelle elle s’était enchaînée. Et du bout de ses doigts elle trouve le réconfort dans un père réincarné, elle ne le sait pas, il le lui avait caché, mais cette relation n’avait pas été anodine et n’aurai pu s’expliquer que par l’acte du divin. Et maintenant, c’était signé, père et fille. Et les mots l’avait quittée pleine d’intention, voix faible, et pourtant, la force dans le fond de la gorge, Hel s’incarne et s’éveille.

Une longue respiration pour reprendre vie. Elle n’avait pas compris pourquoi elle était partie à sa recherche, la course avait été effrénée comme au rythme, s’évaporant d’ombre en ombre, dans un danse insupportable à la recherche de la seule chose qui pourrait l’apaiser.  Elle respire doucement, enfin. Alors c’était donc ce qu’elle était. Et tout ceci expliquait ses macabres attirances, son incapacité à ne pas jouer les funambules jouant sur le fil de la Mort, attrapant pour emprisonner les âmes de ses victimes. Elle était donc celle qui guettait les morts, les prenait pour les emmener avec elle dans son royaume. Reine donc. Elle connaissait ses contes et ses légendes, son père l’avait bercé par ses histoires. Est ce que cela expliquait la mort de sa mère ? De mettre au monde la mort, on n’en paye le prix par sa vie ? Lis, Lis, symbole des rois, fleur apposée sur les catacombes des tombeaux, liée à la mort depuis longtemps, elle ne pouvait pas la craindre si c’était ce qu’elle personnifiait. La pièce se mettait en place dans cette renaissance qui avait été des plus virulente.

« En effet, ceci explique cela. » souffla t-elle, alors qu’elle reprenait ses esprits, tout ceci avait été extraordinairement dramatique pour elle qui ne vivait que de nonchalance et d’insolence. Toute sa désinvolture avait du être jetée au placard, enfermé jusqu’à nouvel ordre. Elle se redresse, et sourit doucement en laissant sa tête basculer un peu en arrière, se grisant se savoir désormais qui elle était, fermant les yeux, elle tenait toujours Aksel par les bras, sa nuque craqua et elle ouvrit les yeux, regardant celui qui désormais ne pouvait plus lui mentir. Liés, générations après générations, père et fille se rencontrait donc à nouveau, les présentations n’étaient plus à faire. Ils se souviendront pas bien vite qu’ils avaient apporté mort et désolation en compagnie du reste de la fratrie. Elle connaissait donc l’ombre qui l’habitait et la vraie identité de cet homme en qui elle avait toujours une confiance presque aveugle, celui qui pouvait la savoir derrière lui alors qu’elle était savamment cachée dans on ombre. Elle n’avait jamais pu l’effrayer, ou le surprendre. Il l’a savait, il la connaissait. « Ce n’est pas bien de mentir. Mais j’imagine que ce n’est pas tant en dehors du personnage une fois que l’on sait qui il est, n’est ce pas ? »

Pourquoi lui avoir menti ? Pourquoi lui avoir caché cela ? Était-ce parce que Loki était le synonyme de la fin du monde ? Lui et ses satanés enfants, lâché dans les abysses, dans le fonds des mers, dans le fonds du monde. Lis aurait certainement du le détester, le haïr, Hel, aurait certainement du blâmer et haïr son père. Mais non, il n’en était rien. On apprendra plus tard pourquoi, peut être quand ils se feront acculé par les souvenirs.  « Déesse des morts, on a fait pire comme réincarnation. » fit-elle sur un ton fière, non sans ce charmant et  fin petit sourire qui s'était glissé malicieusement sur ses lèvres.  Elle ne s’attendait pas à cela à vrai dire. Ces deux parents n’avaient été que des dieux mineurs, que l’on connait, que l’on apprécient, mais qui n’ont pas le poids de la Mort, et qui aurait certainement été oublié par les frasques du temps. Mais Lis, Lis était la Mort, l'implacable, l'objective, celle qui remet sur un pied d'égalité tous les narcissiques du monde.

Tu apprendra pourquoi tu ne hais pas ce père qui ne t’aura pourtant pas apporté que de la joie. Même si. Tu apprendras qu’il aura accepté de se faire haïr par le monde entier pour tu puisses aimer, aimer jusqu’à en faire crever, jusqu’à détruire et tuer. Impossible de le haïr, ni possible, ni naturel. Déambulez donc, pour oubliez toutes les peines que vous avez infligé au monde. Comment vous en vouloir, vous qui êtes si beaux ?


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enrage, for tomorrow we die. - Lun 15 Oct - 23:01

Lis & Aksel & Malyen

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Nuit noire, ombres qui se peaufinent et volutes de fumée qui s’étendent vers l’obscurité du voile sombre. Les prunelles se perdent dans les étoiles qui ne se voient que par intermittences, camouflées derrière la barrière légère mais suffisamment éparse de nuages. Il y a l’incapacité de dormir chez lui ce soir, PTSD bien trop présent dans sa boîte crânienne pour lui ficher la paix. Les quatre l’angoissent et il n’a ressenti que le besoin de dormir au-dehors, une habitude qui ne le quitterait guère. Il en est ainsi depuis sa sortie de prison mais d’autant plus depuis que Fenrir est une part de lui. Depuis que Fenrir est lui. Emmitouflé dans son éternel manteau, Brekker compte les étoiles qu’il aperçoit, l’une après l’autre en tirant sur son énième cigarette. Sans doute fume-t-il un peu trop mais c’est une habitude attrapée en prison pour passer le temps, dès qu’il en avait l’opportunité. Allongé sur son installation de fortune, plus personne ne passe à cette heure tardive hormis quelques badauds qui ne prennent pas la peine de lui jeter un regard, sachant pertinemment qu’il ne s’agit sûrement que d’un crève la faim ou d’un drogué. Peu importe, Malyen ne s’en préoccupe pas, il n’a que faire du regard des gens. Une silhouette bien habillée transparait alors devant lui, juste à l’angle d’un carrefour, et s’il l’observe avec une attention toute particulière face à l’élégance crasse qui émane de lui, il ne cherche pas foncièrement à le suivre. En réalité, il n’a aucunement la prétention de le coller aux basques, mais il demeure ainsi allongé depuis bien trop longtemps maintenant pour ne pas un minimum se dégourdir les jambes. C’est donc au bout de plusieurs longues minutes, alors qu’Aksel est passé depuis tout autant de temps, qu’il se redresse sur ses pieds et s’étire comme si la rue était sa plus sincère maison. Un os craque, puis un deuxième avant que Mal ne se mette en chemin laissant là ses affaires qu’il retrouverait telles quelles en revenant. Il jette alors son mégot par terre d’un geste nonchalant et bifurque à l’angle de la ruelle à la seconde où la jeune femme lâche des mots qui font frémir sa colonne vertébrale toute entière.

Hel. Ils m'appelaient Hel.

A ces mots, Brekker déclenche sans le vouloir une capacité qu’il ne se connait pas encore. L’aura apparaît au-dessus des deux protagonistes, bleu glacial comme le vent du nord, et il n’a pas besoin de prononcer quoi que ce soit qu’il comprend de lui-même ce qu’ils sont, et de quel panthéon ils proviennent. Des nordiques. Capacité qui s’éteint aussitôt, laisse un arrière-goût de migraine qui empirera par la suite quand il s’y attendra le moins. Nul besoin de demander, il sait que c’est vrai. Et surtout, s’il n’entend pas la révélation d’Aksel, il se souvient de qui elle est. Hel. Une sœur, qu’il n’a que peu connue, mais une sœur tout de même. C’est ainsi qu’il sort des ombres, s’élance à la rencontre des deux jeunes gens d’un pas décidé. Fenrir est là et veut le faire savoir. « Hel. » qu’il lâche d’une voix qui ne se veut pas le moins du monde murmurée. « C’est moi. Fenrir. ». Mains dans les poches de son blouson de cuir, ses billes bleues l’observent avec tout l’espoir qu’elle le reconnaisse, ignorant encore que les récurrences n’ont pas toutes leurs souvenirs. Fenrir ne dispose pas de la totalité mais il se souvient du principal. Il sait qui il est. « J’pensais pas te retrouver si… Tôt. ». Le blond a des allures de malfrat des rues, et il en a également le parler. Pour l’heure il ignore littéralement Aksel, sans le savoir, sans le vouloir. Il sait que c’est un nordique mais il se méfie de lui. « Toi, t’es qui ? ». Parce qu’il ne se souvient que trop bien de la traîtrise et de la main qu’il a arraché de ses crocs. Il se souvient des chaînes et de la lourde épée l’empêchant de refermer la gueule, forcé d’observer le monde de ses entraves, à pleurer un échec cuisant. Une traitrise si vivace qu’il en ressent encore les effluves de la colère au creux de sa gorge.      



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enrage, for tomorrow we die. - Jeu 25 Oct - 14:58

Aksel & Lis & Malyen

enrage, for tomorrow we die


août 2018
Tu as très tôt compris qu’il te faudrait taire la vérité sur ta récurrence. Dès l’instant où, mangeant tes céréales matinales en compagnie de ton frère, tu as su, à la manière d’une vérité absolue apparaissant soudainement, qui tu étais. Oh tu n’avais pas souhaité cacher ton nom à cause d’une quelconque forme de honte face à tes actions passées, oh ça non. Comment le pourrais-tu quand tu n’avais nul souvenir les concernant ? Non, cacher ton identité aux yeux du monde avait été une décision rationnelle et pratique. Après tout, il était plus simple d’être le dieu de la poésie que le dieu des mensonges. C’était tellement plus facile de mentir et de manipuler quand personne ne savait que tu étais le dieu de ces deux vices. Et tu vivais pour eux, créature de discorde que tu étais. Tu ne supportais l’ennui et tes sources d’amusement étaient toujours méchantes et au détriment des autres. Oui, malgré tes mensonges, tu étais véritablement Loki et non Bragi comme tu te plaisais à le prétendre.

« En effet, ceci explique cela. » Tu souris aux paroles de Lis, aux paroles de ta protégée, de celle que tu voyais comme une petite sœur, et qui se trouvait être la fille de ta première vie. Tu savais que l’univers s’amusait à pousser les panthéons ensemble d’une façon ou d’une autre, mais n’était-ce pas présentement une douce ironie ? Celle qui était la fille de Loki se trouve à présent être la disciple d’Aksel. Tu rirais presque de toi pour n’avoir pas compris plus tôt qui était la demoiselle dans tes bras. « Ça explique beaucoup de choses, oui. » Notamment tous ces sentiments aimants et affectifs que tu éprouvais depuis le premier jour pour la jeune femme. « Ce n’est pas bien de mentir. Mais j’imagine que ce n’est pas tant en dehors du personnage une fois que l’on sait qui il est, n’est ce pas ? » Tu renifles à ça. « Oserais-tu insinuer que je suis prévisible, Lis ? Je vais me vexer, je te préviens. » plaisantes-tu légèrement d’une moue bien trop exagérée pour être réelle.

Plongés dans l’obscurité de la ruelle, vous parlez doucement, vous croyant seuls, sans savoir que vous êtes à présent observés par un inconnu familier. Cela changera bien assez tôt, mais pour l’instant tu te contentes de regarder Lis se relever, semblant aller mieux, la crise de sa révélation à présent passée. Elle se relève et tu la suis dans son mouvement à ton tour, la dominant de ta grande taille. « Déesse des morts, on a fait pire comme réincarnation. » Tu ricanes doucement de nouveau face au ton fier de la jeune fille. Tu ouvres la bouche pour la gratifier d’un commentaire quand voilà qu’un inconnu sort des ombres pour venir droit sur vous. Tu es aussitôt sur tes grades, jurant mentalement face à ta précédente inattention. Trop distrait par l’état de ta protégée, tu en avais oublié ton environnement. Erreur d’amateur ayant pour cause l’inconnu aux cheveux blonds. Il ne faisait pas bon d’être distrait par les temps qui couraient, décidément pas. Mais l’inconnu t’ignore, se concentrant exclusivement sur Lis. « Hel. » l’apostrophe-t-il, usant de son tout nouveau nom. « C’est moi. Fenrir. » Près de Lis, tu clignes des yeux en entendant ces paroles. Fenrir ? Comme le loup de la mythologie nordique ? Fils de Loki et frère d’Hel ? Drôle de nom pour un mortel. Mais était-il vraiment mortel ? Tu n’en étais pas sûr, pas quand il semblait clairement familier avec Lis, pas quand il avait choisi d’utiliser son prénom divin et non mortel. Pas quand, alors que tu le regardais, tu sentais la même affection que pour Lis naître en toi. Tu ne le connaissais pas, tu ne l’avais même jamais vu. Pourtant il t’était familier. Extrêmement familier même, cette même familiarité qui te prend quand tu es près de Lis, Sonja ou Maks. Cette sensation d’être face à un visage connu mais dont le nom et la nature de votre relation vous échappe. Et alors que tu regardes les boucles blondes et l’allure roublarde de cet inconnu familier, c’est l’affection qui te prend. Affection très vite suivie d’un tsunami d’amertume dans ta bouche. Tu connaissais cette sensation, tu l’avais déjà éprouvé alors que tu regardais les blessures de Maks à la suite des événements dans les jardins d’Eden Manor. Tu avais demandé à Sonja ce qu’était que ce sentiment qui écrasait ta gorge et tordait tes tripes. Culpabilité qu’elle l’avait nommée. Et c’était bien de la culpabilité qui t’étouffait devant l’inconnu. Une culpabilité si forte et si profonde que l’espace d’un instant tu en oublias comment respirer. Culpabilité inconnue et inexpliquée.

« Toi, t’es qui ? » Tu clignes des yeux et retrouves un instant tes esprits quand tu es soudainement apostrophé par l’inconnu avec toute la suspicion du monde dans son regard. Tu souris, un sourire plein de dents et faux qui est ta défense contre toutes les situations qui te prennent de court. « Aksel Beliakov dans cette vie, mais si on parle de nom divin, alors je suis- » Tu t’interromps soudainement, le nom de Bragi sur le bord des lèvres. Tu devrais mentir, protéger ton identité face à cet inconnu qui te regarde comme si tu allais soudainement sortir ton arme pour l’abattre. Ton cerveau marche à toute vitesse cependant et c’est un pari que tu prends, pari risqué et dangereux. Mais l’inconnu ne s’était-il pas présenté sous un nom divin ? N’avait-il pas appelé Lis avec affection de la même façon comme un frère appel sa sœur ? Oui c’était un pari risqué que tu prenais, mais n’aimais-tu pas jouer avec le feu ? « Alors je suis Loki. »




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enrage, for tomorrow we die. - Ven 26 Oct - 23:01






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Liés, jusqu’à la fin des temps, née du mensonge et du chagrin, il ne fallait pas s’attendre à autre chose, quand son destin fut scellé à la vitesse à laquelle, elle était tombée. Le père de tout l’avait mise sur son trône et sur son trône qu’elle avait privé les Dieux de leur Prince aimé de tous, et qu’elle avait envoyé les morts à leur ultime voyage, perdant son père et ses frères, se retrouvant seule à nouveau, mais toujours sur son trône, Reine jamais éphémère, toujours là, toujours présente, la mort ne peut prendre congés de son devoir, la seule chose qui les rendait tous égaux à la fin du chemin, c’était qu’ils se feraient tous emporter par la Mort.

Toutes les pièces du puzzle, se mettait doucement en place. Les uns, les autres s’attiraient, il n’y avait rien à faire face à ces liens, ses sentiments et ses échos de souvenirs millénaires, ils étaient leurs propre personnes, pourtant toujours attirés, qu’ils le veuillent ou non, par ceux qui les rapprochait de ses vies divines, de ses vies violentes qui s’était pourtant éteintes, mais qui vivait, comme une étincelle cherchant l’oxygène pour se transformer en feu de bois qui consumerait tout sur leur passage. Déesse des Morts, Père des Monstres, ainsi les voilà l’un face à l’autre, enfin capable de se regarder vraiment. Avant, ni l’un ni l’autre ne comprenait cet attachement, Lis venait même parfois à en être frustrée. Pourquoi s’attacher à un homme comme lui, il aurait pu avoir toutes les qualités du monde, que cela n’aurait pas été une explication satisfaisante. Elle soupire, désormais prise par la folie de l’orgueil, de se savoir enfin.

Elle entend son nom. Comme un appel. Le ton suppliant qu’on le reconnaisse. Lis se retourne, et le voit, l’homme inconnu qu’elle n’avait jamais croisé de sa vie. Incapable pourtant de détourner le regards avec le mépris que l’on offre aux vagabonds, Lis ne pouvait lui donner l’épaule. Fenrir. Elle aurait aimé le reconnaître comme le frère qu’elle n’avait pas vu depuis des milliers d’années, trahi et emprisonné pour n’avoir été qu’une grosse bête. Pas méchant, il l'était devenu, bête du chaos, gueule meurtrière du père de tout, Fenrir. Il lui avait offert la vengeance en avalant tout cru celui qui avait causé tant de maux aux siens. Grand méchant loup. S’il s’était retrouvé sur leur chemin, c’était bien pour une raison. Elle n’avait pas de mépris dans son coeur, simplement la frustration terrible de ne pas le regarder de la même manière que lui la regardait, comme s’il venait de trouver quelque chose qu’il cherchait, ou un point d’ancrage dans un vie qu’il ne comprenait pas. Il s’attendait à bien plus qu’elle ne pouvait lui offrir. Elle en maudissait ses souvenirs brumeux, se promettant qu’ils n’auraient plus à vivre cet odieux déséquilibre.

Sourire au coin des lèvres, de l’animosité qui régnait quelques secondes entre les deux hommes. A eux, ils avaient amené le monde des vikings à leur perte, les dieux en avait encore des cauchemars, certainement eux aussi, quand ils s’en souviendront. Elle tends son bras puis sa main, insidieuse comme la mort, avec toute la tendresse que peut avoir la faucheuse. Il n’était pas évident de savoir si tout ceci était une bonne ou une mauvaise idée. Tout ce qu’elle savait c’était qu’ils étaient frère et soeur, dans cette vie ou dans une autre, lui fléau des dieux, elle, déesse des morts. « Dans cette vie ou dans une autre.» fit-elle. Avec ce nom, ou celui d’une autre. « Il est le fils de Loki, un fléau de frère n’est ce pas ? » Les rencontres se multipliait toute liée au passé de la déesse, père, frère, et amant, l’un après l’autre faisait bouillir l’âme d’Hel, un peu plus chaque jour et l’éveil d’aujourd’hui était à la hauteur de la violence de chacune de ses rencontres.

« Dans cette vie, je suis Lis.» termina t-elle en touchant du bout des doigts cette inconnu familier. Combien pouvait prétendre aux retrouvailles millénaires d’une famille maudite dès la naissance de la terrible fratrie ? Combien pouvait prétendre à des liens si fort qu’années après années, siècles après millénaire, ils se trouvaient tous là. La vie de Dieux n’était pas de tout repos, semblait-il.


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enrage, for tomorrow we die. - Jeu 22 Nov - 21:17

Lis & Aksel & Malyen

family bond


Jamais la traîtrise des dieux ne sera oubliée, et surtout pas alors qu’il fait face à deux nordiques. Fenrir le sait, car il a observé les auras, pouvoir déclenché qu’il comprend sans être capable d’en parler. Seule le halo bleuté lui a confirmé la présence au sein du même panthéon des deux êtres. C’est comme une voix à l’intérieur de son esprit, qui à défaut de murmurer les noms divins, se contente de susurrer des indications. Le vent du nord et les dorures d’Asgard. S’il reconnait sa sœur en la jeune femme il ne sait rien de l’homme aux traits raffinés et particuliers. Voilà pourquoi le regard clair se fait interrogateur et méfiant, presque défaillant. Malyen analyse la présence, silhouette inconnue à ses mirettes qu’il ne parvient à replacer mais dont il semble renifler le trouble. Un trouble qui s’enraye aussitôt la question s’envole de ses lèvres assassines, remplacé par un sourire qui lui paraît des plus forcés au lieu d’être sincère. Façade hurle Fenrir en son for intérieur, accordant néanmoins tout le bénéfice du doute à cet autre, inconnu de son état. Aksel Beliakov dans cette vie, mais si on parle de nom divin, alors je suis… Aksel, un nom qui ne lui dit rien, pour sûr Fenris-Loup ne l’a guère croisé auparavant, Malyen n’aurait pas pu non plus, à être resté enfermé dans un monde carcéral. Lentement, son sourcil se hausse, aussi interrogateur qu’incendiaire et lourd d’amertume. Une amertume qui s’étiole à la seconde où le véritable nom quitte les lèvres du bougre. Loki. S’il s’agissait d’une mauvaise blague, il le saurait. « J’pourrais croire que tu mens. Tu pourrais être l’un de ces vils menteurs pourtant tes yeux disent le contraire. ». A trop observer, Malyen le sait, il a beau être un véritable trou du cul élevé aux insultes il n’en demeure pas moins idiot. Les billes claires ne quittent pas le ténébreux, voudraient répondre plus mais la surprise est telle qu’il ne peut l’empêcher de le perturber, lui, le loup géant qui ne craignait pas Ragnarök. C’est Lis, qui par son intervention coupe net sa tentative de parole, attention subitement retournée sur elle. Une bien drôle de nuit pour des retrouvailles.

Dans cette vie ou dans une autre. Il est le fils de Loki, un fléau de frère n’est-ce pas ? Fenrir sourit, de ces sourires carnassiers dont serait fier le père alors que la sœur initie le contact. Un toucher éphémère, peau tout juste effleurée du bout des doigts. « Fléau est l’un des plus beaux compliments qu’on puisse m’faire. ». Et il ne ment qu’à peine, le loup adorateur du chaos. Dans cette vie, je suis Lis. « Enchanté, Lis. Malyen Brekker. ». Car s’il est Fenrir il est aussi Malyen, les deux se mélangent et ne forment plus qu’un. Un cœur qui bat à l’unisson de trahison, de vengeance et de troubles communs. « J’ignore tout ce que signifie cette réincarnation, mais j’me souviens de pas mal de choses concernant ma seule et unique vie… ». Il ne sait pas vraiment comment exposer la chose ou même les faits, il n’a pas fusionné avec Mal depuis assez longtemps pour savoir ou tout comprendre. A dire vrai, il compte plus ou moins sur les divins pour lui expliquer, ayant capté des informations ici et là. La seule chose dont il n’a pas besoin, c’est qu’on lui dise quoi faire. Ca, il sait. « Je les veux morts. Je les veux tous morts. Que vengeance soit faite. ». Lentement, le blond porte son attention sur Lis et Aksel, appelant silencieusement Hel et Loki à se réveiller. Il ignore toutes les particularités de ce monde, concernant les divins en tout cas, lui à défaut de quelques souvenirs, il est toujours le même, dans son cœur et sa violence.        



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