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Arrogant boy(s)

 :: abandonnés
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Arrogant boy(s) - Dim 2 Déc - 18:21


CRUZ & ALEJANDRO
He's the type of man you go to war beside. Not against.



Cruz. Un prénom qui le laissait encore indifférent il y a quelques temps Jan. Un prénom inconnu, qu’il avait vu passer rapidement sur les fiches d’inscription au club l’année dernière, une bouille a en faire tomber plus d’une, un corps musclé et un esprit qui en voulait. Le capitano a beau essayer de connaitre tout le monde combattant dans sa salle, c’est difficile, surtout quand il était aux abords d’une mort prématurée. Sa maladie l’a empêché d’être le gérant qu’il était quelques années auparavant, il a laissé la direction à d’autres, plus capables, plus présents, moins malade, moins l’esprit divaguant.  Alors ce Cruz, bien que délicieux à regarder, il ne l’a jamais entrainé et ne l’a pas vu changer de comportement. Et ce ne sont que les rumeurs d’un combattant doué malgré seulement un an de classe qui l’a intrigué. Jan apprécie la puissance chez les autres mais ce qu’il préfère encore plus, c’est le talent. Et pas besoin d’être un tas de muscles quand on est doué, surtout en Vale Tudo. La plupart pensent qu’il s’agit d’un simple style de boxe où la rage l’emporte toujours sur la technique mais c’est faux. Il faut savoir où frapper quand frapper et avec quelle technique pour arrêter l’offensive de l’autre. C’est tout un art, qui se finit souvent dans une mare de sang, Alejandro est le premier à l’avouer.

Maladie guérie, capitano de retour, nom sur toutes les lèvres depuis le massacre dont il a été le principal acteur, on le sait revenu sur le devant la scène depuis un mois maintenant. Jan dont le corps a repris ses formes, dont les muscles sont réapparus et la maitrise revenue. On se souvient à peine du capitano dont les os saillaient sous la peau. Encore moins de celui qui balbutiait en réunion et qui arrivait en retard quand on appelait son nom. Alejandro Flores est comme revenu d’entre les morts. Et même si personne n’a jamais connu sa maladie, n’a jamais su ce qui lui arrivait, il l’a bien fait comprendre, à tous les soldats de la mafia mexicaine, qu’il reprenait son boulot comme auparavant. Et ça commence par montrer aux nouveaux ce que ça signifie, entrer dans les rangs.

Alors cet après-midi là, au club, il a fait venir les nouveaux de la Calavera. Nouveaux soldados, nouveaux sicarios promus, toute la chair fraiche qui a prêté allégeance à la mafia qu’on murmure comme étant la plus violente. Ils sont venus pour du sang ? Ils vont en voir la couleur et en gouteront la saveur.
Ils s’entrainent tous, ça sent la sueur et il fait chaud malgré le mois d’automne avancé. Alejandro passe entre les combattants, préconise une autre attaque à Antonio qui galère à maintenir sa jambe dans le bon angle lors d’un coup de pied. Il voit Cruz, au loin, celui dont on lui a parlé. Le gamin serait un dieu, novum apparemment vu que son aura est invisible. Jan ne lui a jamais parlé, n’a fait qu’accepter la demande des sargentos de  le faire monter en grade après un coup d’oeil sur ses réussites et ses talents en combat. Il fait confiance à leurs choix, tout comme Joaquin fait confiance en les siens. Mais Jan est curieux et plus que curieux, il est joueur. Et ce gosse talentueux, psychologue apparement et ayant de jolis rapports avec les flics,  il a envie de le voir sur le ring. De savoir ce qu’il a dans les tripes. « Castelōbruxo… T’es le 1er ! »  Il balance ça comme une liste de course, montant sur le ring, passant sous les cordes et entendant déjà les sifflements et les rires des guerriers. Ils aiment ça, voir le spectacle du capitano et de ses recrues. Il aime voir leurs chefs bomber le torse et jouer des poings comme certains jouent au tennis ou à la pétanque. Ça fait plus mal mais c’est tout aussi distrayant.
Le tshirt est retiré, les  tatouages et les cicatrices parlent d’eux même, Jan n’est pas là pour rigoler bien que le sourire sur sa trogne est plus lumineux qu’une boule à facettes. Il est coutume de se tatouer des croix sur le bras gauche à chaque meurtre commis quand on fait parti de la mafia mexicaine. Quand on arrive à un certains nombres, on les remplace par un symbole propre à chacun. Jan, lui, a fait le choix du symbole infini.
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Arrogant boy(s) - Dim 2 Déc - 19:42






It rules
It taunts us

It frightens us

Like darkness in day

Like shadows that slay

Swells of the ocean

Swells of a black potion

A true death



October 02th, 2018 – Sa vie lui échappait complètement. Il ne se rappelait plus vraiment très bien depuis quand exactement… Tellement de choses avaient changées, tellement de choses avaient évoluées. Il avait l'impression d'être une toute autre personne, l'impression d'avoir débuté une nouvelle vie qu'il n'avait clairement pas choisi. De la subir. Telle la houle d'un océan agité, il ne pouvait qu'essayer de se calmer, essayer de se faire confiance et de se laisser porter par l'eau, tout en espérant – priant fortement – que l'embarcation sur laquelle il naviguait ne se fracasse pas contre des rochers et ne l'entraîne dans des profondeurs, dont il ne reviendrait jamais.

Il avait pris une place importante au sein du clan qu'il avait intégré depuis un peu plus d'un an. Une toute nouvelle place. Il ne savait pas vraiment – comme beaucoup d'autres choses – si cela était positif ou négatif. Il suivait ses impressions. Il ne savait pas non plus ce qu'il avait bien pu faire de particulier pour mériter tout cela. Il lui semblait continuer de travailler toujours de la même manière. Il avait toujours été bon dans ce qu'il entreprenait. C'était une philosophie qui lui tenait à cœur. Il fallait toujours se donner à fond et être le meilleur, sinon il ne servait à rien de ne serait-ce que penser à vouloir essayer de tenter quoi que ce soit. C'était perdu d'avance.



Sicario. C'était son nouveau grade. Il savait ce que cela impliquait et étrangement, cela ne le contrariait pas vraiment. Au contraire, il était excité. Il savait qu'il allait faire des merveilles à ce poste. Tout comme il faisait également des merveilles depuis qu'il s'était inscrit dans cette salle de sport de combat typiquement brésilien. Lui qui avait toujours été fichtrement ridicule en Capoeira, contrairement à l'ensemble de sa famille, il tenait enfin sa revanche avec le Vale Tudo. C'était un peu, comme s'il avait toujours su comment faire. Il avait un certain don pour ce type de combat. Mais attention, ne vous méprenez pas… Il n'était pas le plus fort et se faisait bien descendre. Mais pour un petit nouveau, il se défendait plutôt bien.



C'était d'ailleurs, au « Hueso Boxe Club », qu'on lui avait demandé de se présenter, avec bon nombre d'autres membres de la Calavera. La plupart n'étaient pas très ancien au sein de l'organisation. Les combats avaient commencé par binôme, après une bonne séance d'échauffement avant. Il s'était associé avec un mec d'origine panaméenne. Il était fort. Plus fort que lui d'ailleurs. Mais il le fallait. Comment progresser autrement ? Les coups s'enchaînaient, les esquivent également. Certains sautaient très haut, d'autre hurlait soit de douleur, soit pour essayer d'intimider leur adversaire. Cruz n'avait pas forcément de tactique pré-établie et c'était peut-être ça qui faisait sa force. Il savait observer, il savait s'adapter. Il était tel un caméléon face à un nouvel environnement. Une rapide observation pour comprendre et s'adapter à cette ambiance, ce nouveau milieu et donc là en l'occurrence à son adversaire. Il n'était pas bodybuilder, mais il avait de la force et lorsque ses coups touchaient leur cible, souvent il faisait mal. Et puis, il avait aussi cette connaissance de l'anatomie humaine, qui lui donnait aussi l'avantage de la localisation de ses attaques. Bref… Plus il exerçait, plus il se disait vraiment qu'il avait été fait pour ce sport.

« Castelõbruxo… T'es le 1er ! » qu'il venait d'entendre. Le maître des lieux venait de lui intimer – gentiment – l'ordre de venir sur le ring, pour qu'ils se mesurent l'un à l'autre. Cruz comprenait alors, qu'il allait rencontrer son adversaire le plus fort jusque présent. Il n'avait jamais eu l'occasion de combattre contre le capitano Flores, mais il avait entendu pas mal de rumeur. Et même, s'il n'était pas du genre à croire les bruits de couloir, il avait également appris à faire confiance aux quelques rumeurs qui pouvaient circuler sur les hauts membres de la hiérarchie de la Calavera.



Son cœur venait de recevoir une légère décharge d'adrénaline, tandis qu'il s'approchait du ring. Flores avait déjà retiré son t-shirt, qu'il n'avait pas encore passer la tête sous les cordes. Il ôtait lui aussi son haut et laissait transparaitre son corps sculpté et bronzé. Toisant son adversaire du regard, il n'avait pas peur de le regarder dans les yeux. Il ne le provoquait pas. Au contraire, il lui montrait de cette manière son respect.

La populace autour du ring, commençait à faire monter les décibels. L'excitation était palpable. Levant les poings devant son visage dans un premier temps, avant de les laisser tomber le long de son corps. Inclinant sa tête à droite puis à gauche, laissant entendre quelques petits craquements, il soufflait une dernière fois, avant de dire d'un ton neutre « Alors ? On commence ?

 
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Arrogant boy(s) - Jeu 6 Déc - 14:32


CRUZ & ALEJANDRO
He's the type of man you go to war beside. Not against.



Cruz était de ces hommes qui n’ont pas peur de regarder la Mort en face. Conscients que la fin est inévitable, que ça ne sert à rien de l’éviter, Jan avait compris en écoutant les sargentos en charge du sicario, que la recrue en face de lui était différente des autres. Moins provocateur sans être pour autant calme, moins caractériel sans manquer de fureur. Moins violent sans manquer de talent. Et ce sont les yeux hauts et après quelques craquements que le sicario intima au capitano de commencer le combat. Ça lui arrache un sourire, à Jan, cette façon de lui adresser la parole alors que beaucoup n’ose pas lever les yeux depuis les évènements d’historicisme Distric qui sont collés à l’identité du capitano. Jan aime faire peur, il aime faire bourdonner les myocardes et laisser ses opposants en sueur. Mais ce qu’il préfère, c’est être respecté. Et les peureux n’ont aucun respect, seulement un caractère faible et limité.

Alors qu’ils débutent, histoire de calmer les guerriers qui s’agglutinent tels des mouches sur un pain de sucre en plein mois d’été. Sourire lumineux sur le visage, petit chat qui gardera bien caché ses griffes, d’un geste, Jan invite Cruz à débuter la danse. « Honneur au futur perdant.» Provocation qui suinte des lèvres, le menton est levé , les poings prêts à frapper. Jan n’est pas comme ce Cruz, il aime agacer et  jouer, filer entre les doigts des autres et cogner quand on ne l’attend pas. Mais surtout, Alejandro apprécie jouer de sa carrure plus frêle que l’opposant, passant pour un avorton alors qu’en lui, c’est un combattant expérimenté et un dieu bouillant qui explosent ensembles sur un ring ou sur le champ de bataille.
Et en parlant de silhouette, celle du sicario est intéressante à découvrir. Un torse d’albâtre, peu de cicatrices, il va en faire tomber des filles dans le quartier. Ou des hommes. Jan n’en sait rien et clairement, il n’en a rien à foutre, la tête est bien trop occupée à lorgner sur les faiblesses de Cruz.
Les pieds sont bien placés mais il est lent, trop statique, trop sûr de ses appuis. Il est fort, surement plus lourd qu’Alejandro, avec des poignes puissantes alors que celles du capitano sont faites uniquement de métal et d’os. Jan qui, malgré le poids repris et les muscles nouvellement apparus, aura éternellement un corps fin et longiligne, lui permettant d’être souple et rapide. Et c’est ce qu’il utilisera en premier.

Longeant le ring, tournant autour de l’autre comme un jaguar épiant sa victime, les prunelles noisettes sont ancrées dans celles plus sombres du sicario. L’attaque est rapide, brutale et inattendue après deux minutes de tour de manège silencieux. Le corps qui s’abaisse et fond sur Cruz, la jambe qui part, coup en circulaire fauchant la jambe droite, rendant instable les appuis déjà bancals du sicario.
Se reculant comme un chat sautant sur ses pattes arrière, le capitano ne peut s’empêcher de rire en voyant l’autre se rattraper de justesse.  « Tu es trop sûr de tes appuis ! Remercie ta jambe gauche de t’avoir sauvé la mise, ce s’rait con de tomber aussi rapidement, no ? » Encore de la provocation, encore et toujours de la provocation. Jan qui veut voir jusqu’où l’homme est capable d’aller, s’il peut rester calme et se concentrer sur le combat et non sur les piques incessantes de son supérieur. Car dans la rue, en guerre ou sous les balles, faut jamais perdre la face.


dés:
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The Third Eye
BLAZE : god of all gods.
CREDITS : .
FACE : .
DOLLARS : 11885
SACRIFICES : 3468
PORTRAIT : Arrogant boy(s) 16b4POwZ_o
ANNEES : aussi vieux que le monde.
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Arrogant boy(s) - Jeu 6 Déc - 14:32

Le membre 'Alejandro Flores' a effectué l'action suivante : ALEA JACTA EST


'OUI/NON' : 2
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Arrogant boy(s) - Ven 28 Déc - 18:25






It rules
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Like darkness in day

Like shadows that slay

Swells of the ocean

Swells of a black potion

A true death



October 02th, 2018 – La position dans laquelle venait de se retrouver Cruz était ridicule, presque amusante. Il aurait pu penser qu'il avait tenté un pas de danse assez spécial, mélangeant « break dance » et danse typiquement celtique. C'était beau à voir. Enfin, il le supposait. Il aurait certainement rigolé à gorge déployer s'il avait été en dehors du ring. Là, il ne laissait que très légèrement apparaître ses dents. Mais il souriait malgré tout. À quoi bon, ne pas le faire ? Ce n'était pas qu'il n'avait pas peur… Non, ça il avait bien compris qu'il devait avoir peur, mais c'est surtout qu'il pensait à combien la mort devait être douce, lorsqu'on était prêt à la recevoir.

Les dernières minutes venaient de passer à une vitesse folle. Succulent mélange entre nervosité, excitation et surtout l'envie de ne pas être trop ridicule. Parce qu'il le savait qu'il allait perdre. C'était une évidence et il fallait être complètement débile, dénué d'un minimum de réflexion pour ne pas prendre en compte cette information. Il ne servait à rien de se cacher derrière de douces illusions. Oui, il était fort et efficace. Oui, il s'était trouvé en pratiquant le Vale Tudo. Mais il n'avait qu'un peu plus d'un an et demi d'expérience. Contrairement aux dizaines et dizaines d'année du Capitano, il n'avait aucune chance.

Il ne le connaissait pas beaucoup ce « FLORES ». Mais il en avait entendu des trucs. Avant, dans sa vie, il ne s'appuyait que sur des faits, sur des observations dûment réalisées par ses propres soins. Un peu comme saint Thomas, il ne voulait croire que ce qu'il ne voyait. Question d'éthique aussi, certainement. Et puis aussi et surtout, parce qu'il avait appris – et cela bien avant de commencer ses études de psychologies – que chacun se cache derrière un masque. Chacun montre ce qu'il veut de lui. Consciemment ou inconsciemment, on n'est jamais réellement vu comme nous sommes vraiment. Et c'était normal. On se voyait nous-même de bien des manières et les autres, dans leur propre schéma de multitude de différence psychologique, nous perçoivent aussi selon leur propre filtre. Selon ce que la vie a fait d'eux, selon ce que la vie leur montre, où de ce qu'ils pensent que la vie leur montre. Mais les choses étaient légèrement différentes depuis qu'il était à la Calavera. Il avait dû prendre en compte de nouvelles données, changer son paradigme de pensée et d'interprétation. Il avait appris que toute rumeur qui pouvait circuler dans les couleurs, pouvait n'être que de simples rumeurs, mais elles étaient toujours nourries par une vérité derrière. Après à quel point la vérité était grande derrière dépendait très souvent de la personne qui lançait cette fameuse rumeur, mais chez les membres de ce clan, rien n'était caché très longtemps, rien ne restait secret et beaucoup parlaient. Et ce qu'il avait pu entendre sur le Capitano FLORES… Il ne valait mieux pas trop y penser, alors qu'il se trouvait face à lui, dans un combat qui pouvait se finir mortellement.

L'homme en face de lui n'avait – au premier abord – par forcément la tête d'un psychopathe. Il était mexicain quoi. Ni plus, ni moins que les autres, en outre. Mais lorsqu'il avait commencé à se déshabiller pour le combat… Les cicatrices qu'il pouvait aborder, les os saillants et les différentes tuméfactions encore visibles ici et là, laissait bien comprendre qu'il n'était pas un enfant de cœur, malgré le sourire qu'il pouvait parfois arborer. Rapide comme l'éclair, il avait donné le premier coup, sans que le psychologue ne puisse faire quoi que ce soit, hormis attendre que ça passe. Mais dans une sorte de réflexe, sa jambe gauche, en avait décidé autrement. Il n'était pas au sol. C'était une sorte de mini-victoire en quelque sorte. Et pendant que le grand brun débinait son histoire, il se demandait quelle était la réaction la plus appropriée. Remercier sa jambe gauche, comme il venait si gentiment de le lui conseiller ? C'était sans doute un affront qui ne lui permettrait pas de vivre trois secondes de plus. Lui répondre de manière courtoise à sa question ? Ça aussi, il n'arriverait pas à le faire, sans laisser transparaitre dans sa voix de la provocation. Cruz était comme ça. Il n'était pas facile à impressionner. Et même si tous ses voyants de survie étaient au rouge, il n'arrivait pas à se résoudre à commencer à se liquéfier sur place et se faire dessus. Ce n'était pas dans sa nature et cela ne le serait certainement jamais. Quoi que… À dire vrai, il ne savait plus vraiment, la manière dont son corps allait bien pouvoir réagir si jamais il était vraiment sur le point de mourir, maintenant qu'il était devenu… Différent ?


Il s'était relevé avec de l'aisance dans ses mouvements. Il était bien construit, physiquement. Mais il était sec aussi. Ce qui lui avait permis de garder malgré tout, une certaine souplesse dans ses mouvements et déplacement. Il n'était toujours pas capable de faire le grand écart, mais il se défendait pas mal. Alors, certes sur tous les plans de ce combat, il paraissait désavantagé… Mais pourquoi fallait-il crier à la mort et à la défaite tout de suite ? Autant profiter de cette expérience de vie, qui bien que douloureuse, il savait qu'il allait en ressortir de bonne chose – du moins… Il l'espérait. Replaçant ses appuis, apportant plus de souplesse à ses jointures, il commençait légèrement à bander les tendons de ses mains. Il n'allait pas attaquer tout de suite. Il savait qu'il n'avait pas beaucoup d'énergie, il savait qu'il se fatiguerait très vite, face à cet homme qui semblait se mouvoir tel un guépard dans la savane. Il fallait qu'il s'économise. Qu'il réfléchisse et qu'il fasse marcher un minimum sa tête. Il n'avait sans doute pas toute sa technique, ses heures d'entraînement, son expérience dans ce sport, mais il n'était pas comme lui. Il fallait bien qu'il trouve un supplément de quoi que ce soit, un avantage quelconque dans ce duel complètement déséquilibré à l'avance non ?


Il continuait de tourner, lui aussi. Sans jamais baisser le regard. Sa vision périphérique était également stimulée. Certains vociféraient autour du ring, pendant que d'autres arborait un sourire de circonstance quand on savait ce que le prédateur, en l'occurrence Jan, allait faire à sa proie, Cruz.  « Moi qui pensais que c'était le perdant qui devait commencer… J'ai dû mal comprendre ! » Finalement, le brésilien n'avait pas pu s'en empêcher. Il avait fallu qu'il ouvre sa grande gueule. Même si le message n'était pas complètement provoquant, il savait aussi très bien, que cela allait malgré tout, provoquer quelque chose chez son adversaire.

Il continuait de tourner. L'attaque n'était vraiment pas pour tout de suite. Il fallait être patient, encore un peu. Légèrement. Pour tranquillement, finir par montrer qu'il était aussi capable de faire quelque chose et qu'il n'était pas aussi ridicule que ses années d'expériences dans cet art martial pouvaient le laisser présupposer. Un dernier regard plein de malice. C'était reparti pour un nouveau tour de manège.


 


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Arrogant boy(s) - Dim 30 Déc - 20:33


CRUZ & ALEJANDRO
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L’enfant joue, l’enfant s’amuse, l’enfant provoque et à force, il va se prendre une torgnole. Pas que Jan n’apprécie pas le jeu de chat et la souris, au contraire, c’est toujours ce qu’il trouve de plus amusant. Ça allume son coeur et fait pulser l’adrénaline. Mais là… Il n’a pas de temps à perdre à jouer avec un gamin. Cruz a beau avoir des atouts, un dieu qui pulse sous sa carne et l’énergie de la jeunesse, il ne va pas continuer à tourner en rond comme une biquette accrochée à son poteau. Aucune attaque, même pas de tentative, rien du tout. On dirait presque qu’il va faire ça tout du long si Jan n’attaque pas en premier. Et bien que ce soit souvent la tactique utilisée par le capitano, il y a une sacré différence entre les deux boxeurs. Le premier est novice et doit apprendre à frapper plutôt qu’a esquiver, n’ayant pas une carrure en adéquation avec la fuite perpétuelle (trop épais, trop grand, un peu trop lent aussi). Le second, quant à lui, à travailler d’arrache pied pour maintenant pouvoir se permettre de jouer à faire tourner l’autre en bourrique. Jan a été au sol des centaines de fois avant de commencer à utiliser cette technique. Et Cruz doit comprendre, qu’il a beau être talentueux, que c’est en allant au tapis qu’il apprendra à vie battre correctement. La Vale Tudo n’est pas une boxe pour jouer, c’est un art pour tuer.  Et autant tuer avec une arme, c’est à la portée de tous, détruire avec les poings et les pieds, c’est une toute autre chose.

La remarque est amusante, lui tire un sourire éloquent. Il veut s’amuser ? Il va s’amuser Cruz, il va même danser, qu’importe la douleur que les pas de danse du capitano vont engendrer. Le poing part sans attente, les phalanges sont puissantes, Alejandro attaque, touche l’épaule avant d’utiliser la jambe pour prendre à revers le sicario et le faire tomber au sol d’un coup en plein plexus. Ça s’égosille sur les côtés, ça commence à parler fort, à s’amuser. Le second reste sur ses deux pieds, le visage calme, la chaleur commençant à l’embraser. Les doigts  picorant ses cheveux humides, il tend l’autre à Cruz pour l’aider à se relever.  Mais avant, le corps se penche, les lèvres glissant au plus près de l’oreille surement attentive du sicario. Le murmure se veut calme mais la colère se sent dans chaque mot. « On n’est pas là pour s’amuser Cruz, tu te bats, j’ui pas là pour vérifier ton talent à fuir, ¿ vale ? » Un coup de menton et le capitano se relève, entrainant son élève à la suite. Et il reste, Jan, proche de lui, pour voir si le gosse a compris et va profiter du rapprochement de mexicain pour attaquer.

Trad : d’accord ?
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