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Vivre c'est difficile | ft. Timo

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Vivre c'est difficile | ft. Timo - Jeu 27 Sep - 22:54



vivre c'est difficile
Clarence & Timothy
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«Every father should remember that one day his son will follow his example not his advice.»
L’automne percute. Sous tes pieds, les feuilles oranges jaunes rouges craquent sans réveiller les locataires. Le vent étreint ta nuque pour te rassurer. Les mains dans les poches font surgir le regret de ne pas mieux t’être vêtu. Pourtant, avant de sortir de la voiture, t’as insisté pour que Timothy soit bien couvert, qu’il ne soit pas enrhumé le lendemain. Au fond de toi, t’es content qu’il ne se soit pas enfuit – malheureusement, il est bien trop vieux pour la laisse spéciale pour enfants, mais des fois t’y songes. Six heures de route coincé avec toi, Anna, bébé Sveinn et mini Fafnir, ça n’a pas dut être facile pour son moral d’ado, mais il faut souffrir un peu dans la vie. Avant qu’il ne sorte de la voiture, tu lui as tendu un bouquet de fleurs violettes pour qu’il les dépose sur la tombe de sa mère et, toi, t’en as déposé un rose sur celle de la tienne. Quand t’y penses, c’est un peu glauque d’avoir fait graver ton nom avec ton année de naissance au-dessus de celui d’Eleanor, comme ton père qui a le sien près du nom de ta mère. Vous êtes les seuls à figurer sur la grosse pierre « Birdwhistell family ». Ta mère, avant d’être une des vôtres, était une O’Neill et, Eleanor, une MacFhionnlaigh. Ton père n’a pas voulu qu’Eleanor soit enterrée avec vous, mais t’as insisté. C’est qu’elle a dit des choses, par jalousie, à ta mère et à tes sœurs, qui l’ont énervé. Il ne l’aimait pas. Il te l’a dit avant les funérailles.

Tu profites du silence des mots qu’on ne prononce pas. Ceux des voix qui se sont tues, d’une manière ou d’une autre, et qui sont désormais calées six pieds sous terre. L’oubli qu’au-delà des grilles existe un monde vivant où les échos de tout s’entrechoquent sans arrêt, où l’absence de son est une oppression. Ici, on marche sur les gens. Ça ne te plaît pas. Les histoires de zombies et de fantômes ne te touchent pas, mais celles des vivants t’horrifient, te rappelant sans cesse qu’au bout du compte, il n’y a plus rien.  Tu le connais depuis ta tendre enfance, cet instant soudain où ton âme se dissocie de ton corps, que le monde devient gris, quand tu réalises que la vie a une fin.
Tes lèvres pincées se cachent dans ton écharpe de cachemire pour masquer tes soucis, le regard passant du  fils à la pierre au fils au ciel à la pierre au fils. C’est pour chasser le voile sur le monde que tes iris ne fixent rien. T’aurais pas dû venir ici, tu le sais bien, pour ton bien et pour celui de Timothy, mais les choses ne sont pas toujours rationnelles. Des moyens de passer du temps seul avec lui, c’est pas ce qu’il manque, mais tu voulais voir ta mère et cette femme qui un jour fut la meilleure des amies.

« Je comprends si tu es fâché contre moi, tu sais. »,  laisses-tu tomber d’un ton doux. T’as remarqué que tout ces changements ne semblent pas lui plaire. Qu’avoir envoyé sa fratrie vivre à New York, chez ton père, en compagnie d’une partie de la portée d’Anna pour tous les protéger l’a probablement déstabilisé. Mais le problème, c’est que tu n’arrives pas à comprendre ton fils. Il y a trop de portes, encore, que tu ne peux pas franchir jusqu’à son cœur. T’aimerais qu’il te parle, que vous puissiez régler ensemble tout ce qui ne va pas, vous comprendre et accepter les choses comme elles le sont. En plus, tu ne sais pas tout à fait comment se passe le deuil de sa mère, au fond de lui, sept ans après le drame. Tendrement, tu glisses une main rassurante dans sa chevelure.



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Vivre c'est difficile | ft. Timo - Ven 28 Sep - 2:47



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Let me show you what it's like to never feel, feel
Like I'm good enough for anything that's real, real.



Adieu chaleur d'été, bonjour douce couleur de l'automne. Tu te serais bien passé de ce petit voyage, surtout si c'était pour passer six heures enfermé dans une voiture avec eux. Dans ta tête tu te dis qu'ils auraient pu s'arranger, t'aurais pu trouver un autre moyen d'y aller, te dire qu'il va falloir refaire le même trajet, le même calvaire, tu déprimes déjà. Tu trouvais ça plus appréciable quand c'était avec ta famille, mais là, tu as presque l'impression de gâcher le beau tableau. Impossible qu'il remarque que tu te sens comme un étranger, du moins c'est ce que tu penses. Déjà peur qu'on t'oublie. Tu passes le trajet avec ton casque sur les oreilles à écouter le plus de musique possible, fixant l'extérieur comme si personne n'allait jamais te parler, t'espérais ne pas avoir à t'occuper des deux autres enfants en plus de ça, tu n'es pas leur grand-frère que tu te dis, il peut bien leur arriver n'importe quoi, tu n'as pas envie de subir leur pleure. Dormez les enfants, laissez les grands profiter de ce qu'ils ont. Ton regard dans le rétroviseur, t'essayais d'y voir ton père, t'essaie de te rassurer comme tu peux pour ne pas te dire qu'il pourrait très bien te déposer là-bas toi aussi. Rancœur que tu retiendras, ton envie de dire que t'en a déjà marre aussi. Tu te tais pour le bien-être de tous, pour pas ruiner ce qui semble apporter du bonheur à ton père. Tu l'aimes ton papa, même si là dans cette voiture, t'aimerais t'essayer au rituel vaudou pour qu'il comprenne que tu n'as pas envie de revivre ça. Ton cœur est lourd, tu étouffes un peu et enfermé dans cette boite, nul endroit pour fuir.

Papa te dit de t'habiller chaudement, une marque d'attention qui te toucherait presque si tu n'étais pas aussi grognon en ce jour, l'adolescent poussé dans ses derniers retranchements, difficile de l'en sortir maintenant. Tu enfiles donc ta veste et ton écharpe pour venir cacher ton nez dedans, enfouissant presque la totalité de ton visage, on a le droit de voir que tes yeux posé sur ses fleurs qu'on t'a glissée entre les doigts. Tu laisses ton père faire ce qu'il veut, pendant que toi, tu es planté devant cette plaque, le bouquet qui ne quitte pas tes doigts, comme si tu n'osais pas le déposer de peur de la déranger. Même si tu sais qu'elle aurait sûrement adoré ses fleurs. Tu arrives à te sentir à la fois mal et en sécurité ici. Impossible de l'oublier, d'oublier ce jour, cette blessure qui restera sûrement toute ta vie. Caché dans ton écharpe, impossible de savoir ce que tu ressens, même si dans ton regard, il n'y a rien d'autre que de la tristesse et peut-être de l'énervement. Un long silence qui ne fait que remuer les souvenirs, tu maudirais presque ton père de ne pas avoir parlé avant. Tu laisses un léger silence, pour ne pas parler trop vite, mais t'en aurais tellement à dire.

« Je cache donc si mal le fait que je suis fâché ? T'aurais dû te débarrasser de moi comme des autres. » Tes mots sont si durs, mais c'est peut-être l'endroit qui n'est pas le bon pour que tu sois plus calme. Trop de sentiment qui se bousculent, chaque contact entre eux te donne envie de tout casser. Tu restes pourtant calme, acceptant ce contact qui t'apaise un peu. Tu donnes un petit coup de tête pas pour dire que ça suffit, mais pour dire que ça va. Tu relèves le nez vers ton père pour le regarder dans les yeux, essayez de comprendre ce qu'il veut, comprendre pourquoi il t'a fait venir ici, faire six heures de voitures avec cette femme pour te ramener voir ta mère. Tu fronces les sourcils à cette pensée et tu finis par déposer le bouquet avec douceur, restant accroupie un instant. - Je t'aime maman, elle ne t'arrivera jamais à la cheville cette femme, mais papa semble bien, j'espère que ça te va. - Tu te redresses te tournant un peu plus vers ton père. Tu ne caches plus ton visage sous ton écharpe, le bout de ton nez finira rapidement par rougir, mais même si tu tombais malade, là tout de suite t'en a rien à faire. Tu ramènes ta main au niveau de tes lèvres pour venir doucement mordre la peau d'un de tes doigts, comme pour taire des mots qui de toute façon ne seront jamais dit.

« Je n'aime pas cette femme. Je n'aime pas que tu la fasses entrer dans ma vie et que tu me laisses affronter ça seul. J'apprécie encore moins de venir à New York avec elle et que tu viennes voir maman. En sachant qu'elle est là, pas loin. C'est un peu égoïste ce que je dis. » Tu t'arrêtes, plus peur de continuer à dire des choses trop franches, que tu sais que tu pourras regretter par la suite. Alors tu finis juste ta phrase en baissant les yeux, coupable. « Mais si elle te rend heureux tant mieux. Je demande juste à ne pas avoir à la supporter. Et que tu ne nous oublies pas pour elle, ni moi, ni maman. Pardon si je te déçois. »

Hypersensibilité qui t'oblige à littéralement explosé après quelques mots, comme si t'avais trop mal pour tout contenir, ça se ressent dans tes mots, ta voix dans laquelle chacun de tes mots semblent comme regrettés, mais aussi dans ce regard que tu aimerais bien moins humides. C'est un peu brumeux comme dialogue, tu te caches dans ton échappe totalement pour frotter rapidement tes yeux avec, cacher ce qui aurait pu lui faire du mal, plus que tu lui en a sûrement déjà fait là. Tu t'en veux déjà. - Je t'aime quand même tu sais. -
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Vivre c'est difficile | ft. Timo - Ven 28 Déc - 0:29



vivre c'est difficile
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«Every father should remember that one day his son will follow his example not his advice.»
Les premiers mots sont tombés comme la pluie marquant le début d’une tempête. Ton fils ne répond pas tout de suite à ta remarque et ça t’angoisse quelque peu. Les silences lourds sont les pires. Ils te rongent de l’intérieur, plus que tous les autres silences. Pourtant, tu te considère chanceux que Timo, jusqu’à présent, ne t’offre de difficile qu’une absence de paroles, qu’une communication difficile. Plus les jours passent, plus la crainte qu’il fasse une intense crise d’adolescence s’impose. On t’a prévenu, raconté des histoires d’horreur, et t’as beaucoup lu sur le sujet, mais, honnêtement, tu ne sais pas comment tu pourrais gérer ça. Au fond de toi, c’est surtout la peur que Timothy soit comme toi t’étais, adolescent, qui te tracasse le plus. Oppositionnel, arrogant, défiant… Des claques de ton père, t’en as reçu une poignée.  C’est probablement pour ça que le rôle de parent est celui qui te rend le plus insécure, puisque d’autres vies dépendent de la tienne. Des erreurs, t’en as déjà trop fait à ton goût.

Quand Timothy parle enfin, ses mots sont amers. T’aurais peut-être préféré qu’il se taise, finalement. Tes lèvres se pincent, tes sourcils se froncent. Tu ne sais pas comment le prendre, mais il faut rester calme et compréhensif. Ton regard ne laisse pas tomber ses iris brunes, plongées dans les tiennes. Cet enfant a les yeux de sa mère ; c’est toujours un peu douloureux de le constater. Anna est là, mais le fantôme d’Eleanor n’est jamais bien loin. « On se ressemble certainement plus que tu le voudrais.», laisse-tu tomber, d’une voix que t’essaies de garder calme et douce, en référence à sa colère peu subtile. Il n’a que seize ans. Pour lui, c’est probablement vieux, mais l’insouciance et l’ignorance de la jeunesse sont encore bien marquée. Il n’a certainement pas l’intention de te blesser, mais ses mots sont tout de même coupants, piquants. La sécurité, le confort, c’est tout ce que tu veux pour tes enfants, pour ceux d’Anna qui sont aussi les tiens dans ton coeur. Ça te tue qu’il ne semble pas s’en rendre compte, mais tu ne peux pas lui en vouloir. Sa perceptive n’est pas la même que la tienne. Bien des choses lui échappent encore. Tu poses sur lui, alors qu’il se penche pour mettre les fleurs sur la tombe,  un regard bienveillant. Il y a tant de choses que tu voudrais lui expliquer, mais il faut attendre le bon moment. Ça ne sert à rien s’il ne veut pas t’écouter. Si tu l’as amené ici, au cimetière, c’est peut-être un peu en pensant que l’émotivité allait le pousser à sortir de sa coquille. Sadique, certes, mais des fois ça fait du bien.

Ce qu’il te dit sur Anna, tu t’y attendais. Même si vous n’en aviez jamais parlé concrètement auparavant, tu l’avais compris. Ce n’est pas facile, ça tu n’en doutes pas. Il paraît que c’est souvent difficile pour un enfant d’accepter que son parent puisse vouloir refaire sa vie après un deuil. Ça prendra le temps que ça devra prendre, mais tu comptes bien faire en sorte qu’il finisse par apprécier Anna. C’est ce qui te tient le plus à coeur, que tout le monde s’aime. Quand il remarque lui-même que ses propos sont égoïstes, t’acquièses ; tout le monde a le droit de l’être de temps en temps.  Pourtant, tu n’as pas l’air agacé ou quoi que ce soit. Au contraire, t’es content qu’il te dise tout ça. Garder les mauvaises choses au fond de soi n’est jamais bénéfique. « Tu ne me déçois pas, Timo,  pas du tout. Toi et tous les autres vous êtes ma plus grande fierté et ça ne changera jamais. » Tout doux, tout sincère. Sa petite mimique, le nez dans son foulard, pour essuyer ses yeux tristes ne passe pas inaperçu. Paternel, tu le prends dans tes bras, une main sur son crâne, pour le serrer tout fort contre ton torse. « Anna ne remplace pas maman. Elles sont différentes toutes les deux. Maman c’était maman, elle était unique, et je l’ai aimée longtemps, profondément. Elle aura toujours une place spéciale dans mon coeur.»  Tu poses ton menton sur le crâne du mini. Tant pis s’il veut s’enfuir, tu le retiens !  « Seulement, parfois, il faut passer à autre chose. Pour notre propre bien et pour celui de ceux qui nous entourent. Anna t’aime beaucoup, tu sais ? Elle t’a vu grandir et devenir le jeune homme que tu es aujourd’hui. C’est difficile, je comprends. Je te demande pas de devenir son meilleur ami.» Pendant un petit instant, tu te contentes de serrer Timothy contre toi, sans rien ajouter de plus. Chacun de tes mots te fait craindre d’enfoncer le couteau dans la plaie. T’es un peu nul quand il faut consoler quelqu’un, mais tu jures que tu fais de ton mieux ! « Je ne vous oublierai jamais. Ni toi, ni Maisie, ni Heath, ni Aster, ni Laura. Vous êtes mes enfants, tout ce que j’ai de plus précieux. Je respire pratiquement juste pour vous. Si les enfants ont été envoyés à New York, ce n’est pas parce qu’on a voulu s’en débarrasser. C’est dur à comprendre, je sais, mais c’est pour leur bien. Quand tout ira mieux, ils reviendront à la maison. Ou on ira s’installer à New York. On verra.»  

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Vivre c'est difficile | ft. Timo - Lun 31 Déc - 0:32



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Le front posé contre ton paternel, tu sais bien que de toute façon il ne va pas te laisser t'enfuir si facilement. Alors tu ne te débats pas, même si l'adolescent aurait envie de hurler sous son attention. Tu restes contre lui à l'écouter, parce qu'il a aussi besoin de s'exprimer par rapport à ce que tu dis. Tu as beau penser avoir raison, tu veux quand même savoir ce qu'il pense de tout ça. Faut bien avouer qu'il se débrouillait pas trop mal au début. Tu essuies rapidement tes yeux avant de lui donner un petit coup de tête quand tu le sens se servir de toi comme repose tête. Tu veux bien être mignon et accepter un câlin, mais manquerait plus que les bisous pour te faire retourner à la voiture aussi vite que tu en es descendu. « Je m'en fiche qu'elle m'aime beaucoup. Je... » Tu en finiras pas ta phrase, tu ne diras pas à ton père que tu ne veux pas t'attacher à Anna, parce qu'elle n'est pas ta mère, parce qu'elle aussi pourrait vous laisser du jour au lendemain. Alors tu restes juste dans les bras de ton père, laissant un petit silence prendre possession du moment. Puis les mots qui te font le repousser un peu et t'éloigner de lui avec un air vraiment choqué. Tu secoues la tête en le regardant dans les yeux. « Comment ça venir vivre à New York ? Tu ne vas pas me faire ça hein ? » Tu as les larmes qui remontent encore et cette fois tu ne les caches pas, parce que tu veux vraiment voir s'il est sérieux en te disant ça. Tu n'es pas très doué pour te faire des amis, pas vraiment à l'aise avec les gens de basent et il faudrait tout recommencer juste parce que les adultes font des choses idiotes ? Le pire dans tout ça c'est que tu te dis que c'est forcement la faute de Anna, parce que tu ne veux pas avoir à détester ton père.

« Toi tu en as peut-être rien à faire, mais je n'ai pas envie d'avoir à recommencer encore. » Tu colles tes mains dans tes poches avant de te tourner vers la tombe de ta mère. Tu ne suivras personne ici, même si on t'y force, tu sais que tu feras tout pour pas rester avec eux à New York et même si pour ça tu dois leur faire du mal. Ton regard qui remonte finalement sur Clarence. « Pourquoi c'est à nous de subir vos choix ? » Ta voix est devenue colère, même si elle part un peu dans tous les sens tellement tu étouffes sous la rage. Tu t'éloignes un peu plus de ton père pour ne pas risquer qu'il t'approche et ton regard se pose de nouveau sur la pierre. Tu te demandes encore une fois, pourquoi c'est toujours à vous de subir leurs choix. « Je veux rentrer à la maison. » Tu regardes le bouquet que tu as posé, t'aurais envie d'aller le balancer à la poubelle, mais tu viens juste le ramasser pour le plaquer contre le torse de ton père pour qu'il le reprenne. « Parfois aimer ça ne suffit pas. » Tu baisses la tête avant de regarder vers la sortie, mais tu ne bouges pas. Tu laisses ton père faire ce qu'il veut, dire ce qu'il veut, même si tu trouves qu'il en a déjà trop dit. Venir ici pour discuter de ça n'était pas la meilleure idée, tu te demandes pourquoi il fait ça. Tu aurais préféré rester à l'appartement, ne jamais avoir à dire ses choses, qui te blesse et tu aurais aimé ne jamais entendre tout ça.   
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