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Good luck will rub off when I shakes hands with you

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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Dim 3 Fév - 17:36





Good luck will rub off when I shakes hands with you
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☾☾ Aujourd'hui est l'un de ses rares jours de congés. Puisqu'elle habite dans l'hôtel, il est difficile d'avoir de réel jours où elle ne s'en occupe pas. Dévouée à son établissement depuis sa nomination en tant que directrice et ce jusqu'à ce qu'elle soit remplacée par un successeur. Qui sera t-il ? Amadeo ne semble pas avoir le moindre intérêt pour l'établissement et Cesario préfère s'intéresser à d'autres trucs de son âge. Des trucs de jeune. Ah...Pas le bon jour pour y penser, ni même tenter d'engager la conversation sur ce sujet là pendant le moment petit déjeuner qu'elle partage avec eux. Il est loin le temps où ils étaient dépendants d'elle pour se nourrir, rien qu'à les voir collés sur leur smartphone alors qu'ils étaient sensé partager cela l'exaspère. Elle rouspète, remarque sèche à leur adresse et les appareils sont rangés dans les poches, l'air coupable et la satisfaction de ma mère qui a toujours su se faire respecter. Avoir une famille c'est comme diriger un hôtel. Et puisqu'elle a fait leur éducation quasi seule ils savent qu'il ne vaut mieux pas tenter de négocier quoi que ce soit. Fenêtre ouverte, le bon air de l'été vient faire frissonner sa nuque. Il fait beau, elle n'a absolument rien d'urgent sur son planning, que des choses agréables. D'ailleurs elle passe la journée avec Nicolaus et sa fille, un bébé ses premiers jours ça demande beaucoup d'attention et elle lui a proposé de s'en occuper un peu pour qu'il puisse aussi être tranquille. Elle en profitera sans doute pour lui apprendre quelques astuces de parent. Voire tout, s'il ne sait pas non plus comment on change une couche.

Voilà bien longtemps qu'elle connaît cet homme, il est l'un de ses proches amis, du moins un visage qu'il connaît depuis sa jeunesse. Histoire de ne pas subir les critiques du temps elle aime à penser que c'était hier. Qu'elle était encore une jeune femme active, avec des rêves plein la tête. Le temps semble lui épargner toute marque de vieillesse, mais dans le cœur, quand elle voit ses garçons grand et... Ciel, Amadeo plus proche de ses trente ans que de ses dix ans. Que le temps passe vite. Nicolaus a de la chance d'avoir une petite, on pourrait dire de lui qu'il est un jeune père. Gisella termine son café, embrasse ses deux garçons et file se préparer pour une journée où elle n'aura pas le moindre problème à s'occuper, laisse tout à son adjoint.

Toujours élégante, même en jour de repos, vêtue d'un joli chemisier et d'un pantalon soulignant ses longues jambes perchées sur des talons, elle s'empresse ensuite d'aller à l'accueil accueillir Nicolaus et Ina. Un bras passé dans la nuque de son ami, elle dépose un baiser sur sa joue en ne remarquant pas la trace de rouge à lèvres qu'elle lui laisse. « Je suis contente de te voir ! » Et puis elle se penche vers la poussette, caresse doucement les joues du bébé. « Bonjour Ina ! Tu me reconnais ? » Elle aurait voulu avoir une fille aussi, mais Zeus lui a donné deux magnifiques garçons. Elle ne s'en plaint pas mais rejette tout son côté maternel sur les enfants de ses proches et en particulier lorsqu'il s'agit de petites filles. Elle se permet de détacher la petite, pour la prendre entre ses bras en remarquant les sanglots qui montent. Trop  de choses, trop de monde, ça doit la perturber. Elle invite donc Nicolaus à la suivre, prendre l'ascenseur pour aller jusqu'à ses appartements. Une fois dans le silence, le chagrin d'Ina semble s'apaiser et Gisella en profite pour s'autoriser un quart d'heure niais. Elle allonge le bébé sur le canapé pour lui retirer délicatement son manteau. « Tu es toute belle, c'est papa qui t'a acheté cette jolie robe ? Wow ! Elle te va bien !» Gisella lève les yeux vers le dit papa, un sourire attendri à son adresse. « Ça va ? Fais comme chez toi, tu mérites un peu de repos ! » Le laisser un peu souffler, Gisella se fera un plaisir de s'occuper de la petite en attendant et si elle peut lui être utile et lui apporter sa bonne expérience, elle en sera d'autant plus ravie. « Comment ça se passe ? Tu as ramené le nécessaire pour elle ou tu veux que j'envoie quelqu'un aux courses ? »

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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Mar 5 Fév - 20:30

Une semaine. Une semaine qu’il ne dormait plus vraiment – que ce soit le jour, ou la nuit. Une semaine qu’il n’était plus sorti de chez lui. Une semaine qu’il n’avait plus qu’une seule idée fixe en tête. Ina. Aujourd’hui, cela faisait une semaine que les médecins avaient accepté qu’il la ramène à la maison. A sa maison. Cela voulait aussi dire que tout était fini, et qu’elle lui revenait de plein droit, enfin. A cette époque, il était loin de savoir que cette faveur que lui avait accordée le Don en défendant ses droits pour sa fille allait un jour se retourner contre lui. Tout ce qui comptait, c’était qu’elle était là, que plus personne ne la lui enlèverait. Et aussi qu’il s’y prenait littéralement comme un manche en matière de marmot.

Il avait essayé d’apprendre, à l’hôpital. Au final, il avait fait venir l’une des infirmières, un peu tous les jours pour l’aider à s’occuper du nourrisson. Entre les biberons, les couches, les bains, les nuits, il se sentait complètement dépassé. Aujourd’hui ne faisait pas exception, mais l’infirmière ne passerait pas. Nous étions dimanche, et elle l’avait assuré qu’il s’en sortirait très bien. Peu convaincu, Nicolaus avait alors contacté Gisella, complètement épuisé et paniqué. Dans son esprit, cela faisait sens. Gisella était une femme, qui plus est une mère. Et puis ils se connaissaient suffisamment pour qu’il ne se sente pas ridicule à lui demander de l’aide. Heureusement pour lui, elle avait accepté. Et ce dimanche matin, Nicolaus habilla le nourrisson comme il pouvait, avec les vêtements que l’infirmière avait préparé la veille. Sur la table à langer, l’enfant le regardait en gazouillant. Il se perdit quelque peu dans l’abysse profond de ses yeux noirs – comme les siens. « Je sais, moi non plus je ne suis pas très convaincu par cette robe. » S’excusa-t-il. Il se pencha en avant pour un de ces énièmes gestes paternels dont il ne soupçonnait pas l’existence chez lui, il lui embrassa le front avant de la prendre délicatement dans ses bras. Gisella allait les attendre.

Ina était un bébé calme. En présence de son père, en particulier. Une sérénité presque perturbante. Comme si elle ne craignait rien. Elle dormait d’un sommeil profond et paisible. Sans mauvais rêve. A croire qu’être la fille du Cauchemar avait quelques avantages. Il n’en savait trop rien, à vrai dire. Il ignorait même si elle pouvait être touchée par une quelconque grâce divine. Il n’avait nulle connaissance d’une récurrence chez sa mère, et il ne le saurait jamais. Mais il était encore loin de se préoccuper des seize ans de la petite, ce qui le préoccupait, c’était comment il allait pouvoir tenir cette journée. Le manque de sommeil commençait à l’abattre. Oiseau de nuit, cela faisait une semaine qu’il dormait par à-coup, jour ou nuit, peu importe. Il dormait quand Ina dormait. Mais il fatiguait, c’était évident. Cette journée auprès de Gisella semblait comme tombée du ciel. Avec un peu de chance, il glanerait une heure ou deux de sommeil.

Garé presque devant l’hôtel, Nicolaus sortit le sac de maternité du coffre et la poussette avant de détacher le maxi cosy dans lequel la petite s’impatientait. Lunettes de soleil sur le nez – parce que la luminosité du jour lui piquait la rétine – il fit la moue : « Ouais, moi aussi j’préfère quand il fait nuit. » Et il se demandait également s’il était le seul à parler à sa fille, ou si les autres parents se créaient des dialogues à sens uniques, eux aussi. Gisella les rejoignit à l’accueil, déposa un baiser vermeil sur sa joue avant de se pencher vers la petite, arrachant un sourire à l’homme qui d’ordinaire ne pouvait pas vraiment être qualifié d’homme très chaleureux. Il ne l’était toujours pas plus, simplement, un petit minois avait réussi à dérider le vieil ours qu’il était. Et devant Gisella, il était en confiance. « Merci de nous accueillir chez toi aujourd’hui. » Dit-il avec un soulagement plus qu’évident. L’hôtesse connaissait bien le quarantenaire, depuis toujours, ou presque. Et une chose était certaine, il n’était plus le même depuis qu’Ina était arrivée dans sa vie. L’homme, d’habitude aussi sombre que cette divinité qui l’habitait, se parait d’un instinct paternel dont on n’aurait pu soupçonner l’existence. Même Saturno, avait du mal à le reconnaitre. Probablement la raison pour laquelle il n’avait pas vu son vieux frère depuis qu’Ina était venue vivre à la maison. Saturno savait autant y faire avec les enfants que lui-même – à l’époque.

Beaucoup de bruits, d’agitations et de monde achèvent la patience d’Ina qui se met à pleurer, allumant à l’intérieur de Nick’ toute une flopée de signaux d’alarmes dont il ne sait que faire. Heureusement, son amie déjà sur le coup les entraine jusque dans l’ascenseur où la petite retrouve un calme certain, tout comme Nicolaus. Une fois à l’intérieur, le nœud entre les omoplates du psychiatre commence à se dénouer et il pose son sac au pied du canapé en regardant Gisella s’extasier sur la petite et sur sa robe. « Tu trouves ? On était plutôt dubitatif ce matin en l’enfilant » Il ne se fit pas prier pour s’assoir et pris place sur le fauteuil à côté d’elles et tout son corps le remerciait pour cette pause. Sans quitter Ina du regard, il répondit à la question de la brune : « J’ai pris tout ce que l’infirmière utilise d’habitude. Je n’sais pas si tout y est … Je n’ai pas franchement l’habitude encore. Ça ne fait qu’une semaine, ou déjà, je n’sais pas vraiment. » Soupira-t-il. « Je manque de sommeil, et j’empeste le lait maternel en poudre. Mais je suppose que c’est normal ? » Dit-il, sans aucun filtre. Pourtant, Nicolaus n’était pas vraiment du genre loquace. Mais toute cette histoire le prenait de court et le changeait. Irrémédiablement. « Merci de passer la journée avec nous, je suis pas prêt à l’affronter tout seul. » Comme si Ina était un monstre. Le plus adorable et le plus terrifiant des petits monstres.
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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Mer 6 Fév - 22:24





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☾☾Une fois débarrassée de son petit manteau et son petit bonnet, Gisella vient prendre Ina contre elle, s'adosse confortablement contre le divan et savoure ces sensations ; Ça réveille bien des choses chez elle et même si de toute façon après ses deux garçons elle n'a pas prévu d'avoir un enfant, elle est toujours en joie de pouvoir de nouveau renouer avec ses instincts maternels. Gisella caresse doucement ses petits cheveux, l'arrête de son nez, observe son regard s'alourdir à chaque passage. Elle est si jolie, si mignonne, elle sent l'amande, la vanille. Et d'une pierre deux coups ça soulage le papa qui se laisse volontiers aller dans le fauteuil. Gisella étouffe un rire quand il avoue être fatigué et sentir le lait maternel. Si déjà il se plaint ça veut dire qu'il se débrouille pas trop mal, c'est plutôt bon signe donc. Elle se penche vers lui, essaye de percevoir cette odeur particulière bien plus forte quand il s'agit de la poudre. Elle lui sourit, c'est vrai qu'elle préfère son parfum naturel sur son impression et de ce qu'elle se souvient, mais ça lui donne aussi une dimension plus chaleureuse à Nicolaus. Il fera fureur auprès des mères célibataires quand il ira la chercher à l'école, aucun doute. « Dis toi que c'est une odeur importante pour ta petite, ça l’apaise dans quelle que situation que ce soit elle répondra grâce à ça  quand elle a peur, quand elle pleure, quand elle est angoissée ou même vexée» Oh il n'y a pas que cela, mais si ça peut rassurer un peu Nicolaus, elle lui donne volontiers l'anecdote. « On dit que c'est beaucoup de responsabilités, mais c'est surtout un rythme a prendre, rien de très méchant en soi. »

Gisella n'a eu personne pour lui montrer comment s'occuper d'un enfant, elle a pris les informations du médecin, des infirmières et après elle s'est débrouillée, la fibre maternelle sans doute lui a donné certains réflexes et pour sa seconde naissance, elle était déjà bien assez expérimenté, tout s'est donc bien mieux passé, avec moins d'angoisses de ne pas être à la hauteur. « Tu peux venir quand tu le souhaites, rester plusieurs jours si tu veux j'ai des appartements disponibles et tu sais que tu es le bienvenu, je t'aiderai à t'en occuper pour ces débuts jusqu'à ce que tu sois prêt. Un genre de stage si tu préfères ! Quelques jours suffisent et après si tu veux rester ou revenir, il n'y a aucun problème et moi ça ne me dérange pas de m'occuper d'elle si ça t'allège un peu ! Mon ex-mari ne se levait jamais quand les garçons pleuraient la nuit, je sais que seul c'est pas facile » Et de toute façon elle ne le laissait pas trop s'en approcher, parce qu'ils n'étaient pas de lui, bref, de toute façon on est pas mieux servis que par soi-même, sauf quand c'est gentiment proposé. Un stage donc, elle aime l'appellation, parce qu'elle aime enseigner, être utile, transmettre son savoir. Ça compensera Amadeo qui ne veut pas qu'elle lui apprenne à s'occuper d'un hôtel prestigieux comme celui-ci. Gisella reporte son attention sur la petite poupée dans ses bras,

« On peut commencer tout de suite ! Tu l'as changée quand la dernière fois ? » Est ce que au moins il a bien écouté les infirmières quand elles lui ont appris à faire ? Le changement de couches est un passage obligé dans la parentalité, c'est la base, et une couche bien fixée est un enfant serein et pas de problèmes pour la retirer ni de soucis de fuites. Gisella observe le sac à ses pieds, comme il a pris les couches ce sera bien plus facile de lui expliquer en direct, avec la plus merveilleuse et la plus pédagogue des professeurs. Elle compte ensuite mettre la pression aux autres sous boss pour qu'ils fassent des enfants, qu'elle devienne la référence maternelle. Saturno par exemple, elle aimerait le voir père, ça lui irait bien, ou peut être Augustin ? Elle espère juste que leurs statuts de dieux ne vont pas leur donner envie de prendre encore plus le temps, car elle contrairement à eux, elle est mortelle, une humaine de rien du tout alors si elle peut au moins avoir cet impact dans l'esprit des gens ! Gisella s'avance un peu sur le canapé, il est fatigué mais au moins ce sera ça de fait. « Après tu pourras faire une sieste, promis ! »

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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Mar 12 Fév - 10:52

Un rythme à prendre. Ouais, il n’était pas certain. Il se demandait surtout ce qui lui avait pris en s’embarquant dans cette histoire. Il n’était pourtant pas obligé, on ne lui avait rien demandé. Un jour cette femme est arrivée, enceinte jusqu’aux yeux, et lui avait dit ’Il est de toi’, et sa vie avait basculé. Encore une fois, il n’était obligé de rien. Cette nouvelle lui avait été comme crachée à la figure, avec la promesse qu’il n’aurait droit à rien, si ce n’est de verser une lourde pension alimentaire. Au lieu de ça… Ina était là. Avec ses grands yeux bleus-violets qui le tétanisait à chaque fois qu’il s’y perdait. Ina le paralysait. Mais il n’osait pas le dire, tant le flot d’émotions qui découlerait de cette petite phrase serait trop grande à gérer pour un homme comme lui. Nicolaus n’était pas sentimental. Mais cette affirmation se contredisait rien que par la présence du nourrisson dans sa vie. « Oui, enfin. J’ai quand même l’impression que cette odeur me suit partout – même au boulot, je n’suis pas sûr d’apprécier. » Même s’il devait l’avouer, cette odeur imprégnée sur ses vêtements semblait apaiser l’enfant quand il la portait dans ses bras.

Affalé dans le fauteuil, l’homme passa sa main sur son visage alors que son amie s’emballait déjà pour lui apprendre tout ce qu’il avait à savoir. D’abord tenter de dire non – trop viril pour accepter de l’aide, tout à fait logique – il tint sa langue quand l’idée se concrétisa dans son esprit. Il avait besoin de cette aide. Nicolaus, il savait y faire pour faire peur aux gens. S’occuper d’un nourrisson, il était désemparé. Mais rien que le fait qu’il veuille essayer était un pas, n’est-ce pas ? Sinon pourquoi se serait-il battu aussi fort pour la récupérer ? « Je vais y réfléchir… » Ce qui équivalait à un oui pour lui. Venir vivre auprès de Gisella serait une bonne idée, beaucoup plus facile aussi. « Mais je ne tiens pas à rester trop longtemps… Je dois pouvoir me débrouiller seul rapidement tu comprends ? » Parce qu’il était son père et qu’elle n’avait que lui, il était hors de question pour le ‘jeune’ père de se dédouaner de ses responsabilités.

Nicolaus posa les yeux sur Gisella et Ina, et un souffle chaud entoura son cœur, pourtant si froid d’ordinaire. « Tu sais, quand tu souriais bêtement pour tes fils, je trouvais ça flippant. » Parce qu’il était jeune et con, et qu’une femme avec des enfants ne l’attirait plus du tout alors. « Aujourd’hui, non seulement j’me surprends à sourire comme toi, mais je trouve ça absolument séduisant. » Dit-il d’une voix profonde, en croisant le regard de la brune. Ce n’était pas un appel du pied, ils n’en étaient plus là tous les deux. Gisella était son genre de femme, et c’était parce qu’il l’aimait et la respectait plus que n’importe quelle femme qu’il avait pu rencontrer un jour qu’il ne poussait pas le vice trop loin. Il ne portait pas chance aux femmes qui partageaient sa vie, Ina en était le parfait exemple et la parfaite exception. Sa mère – tout comme la sienne – était morte en couche, Nicolaus en voyait là un mauvais présage, qu’il ne souhaitait pas à Gisella.

Rappeler très vite à la réalité, Nicolaus se redressa prestement à la mention des couches. « Euh, je l’ai changé dans la nuit, je ne sais plus vraiment à quelle heure. Elle n’a pas l’air dérangée, t’es sûre qu’on devrait lui enlever ? » Parce que même s’il avait compris les gestes à peu près, il n’aimait pas spécialement l’idée de recommencer tout de suite. Mais au regard que son amie lui lançait, il devinait qu’il n’y couperait pas. Il soupira, puis bailla à la mention de cette sieste qui lui donnait envie. Sa fille avait de la chance que son père ne dorme pas la nuit, il pouvait s’occuper d’elle sans souffrir de fatigue. Mais la journée, c’était autre chose, il luttait contre le sommeil. C’est pour ça que l’idée d’être seul avec Ina aujourd’hui le stressait plus qu’autre chose. Il avait bien trop peur de s’endormir et qu’il lui arrive quelque chose. Son rythme d’oiseau de nuit n’était pas celui qu’il voulait pour sa fille, tôt ou tard, il devrait engager quelqu’un pour l’aider. « Tu veux faire ça où ? Le canapé ou la table à manger ? » Sans mauvais jeux de mots je vous prie. D’ailleurs c’est à cet instant qu’Ina s’agita, comme gênée, et plissa le nez comme un bébé sur le point de piquer une grosse colère – ou un gros chagrin ? Nicolaus tressaillit sur son siège et se releva. « D’accord, d’accord on s’y met. » Paniquait-il déjà.
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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Mar 12 Fév - 17:04





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☾☾Nicolaus a vraiment l'air épuisé, et elle se fait un vrai plaisir à s'occuper de la petite, l'avoir pour elle, et se souvenir de tout un tas de choses quand ses garçons avaient son âge. Ça a l'air de le rendre heureux de l'avoir avec lui, Gisella sait qu'il a remué ciel et terre pour en avoir la tutelle légale. Un combat acharné qui en vaut la peine et elle sait qu'il sera un bon père. L'idée d'un stage a l'air de lui plaire, la décision finale lui reviendra, quoi qu'il en soit il sait qu'elle prendra du temps nécessaire pour l'aider à être ensuite indépendant. Aucun problème pour elle qu'il puisse tout faire seul rapidement, ce sera donc leur objectif. « Tu seras le roi des couches en quelques heures je te promets ! » Main levée, elle lui assure, les formations express elle connaît, surtout quand elle a de nouvelles recrues. Un silence passe, elle observe la progéniture de son ami avec un amour qu'elle lui voue déjà, au premier regard, une si petite chose, si adorable. La voix de Nicolaus l'interpelle quand il fait part de ses ressentis et elle se rend compte qu'il découvre doucement sa fibre paternelle.

Gisella lui adresse un joli sourire, le prend tout de même comme un compliment parce que la femme qu'elle est apprécie d'être associée à l'idée de quelque chose de séduisant. Elle repose l'air de rien son attention sur le poupon dans ses bras, le regard brillant d'affection, elle dépose un baiser sur son petit front tout doux. Ça aurait eu don de donner un caractère presque idyllique à la scène, mais l'annonce de la dernière fois où il a changé sa fille fait froncer les sourcils à Gisella. « Dans la nuit ? » Non...Elle ouvre la bouche, lui demander plus de détail mais la petite s'agite entre ses bras et visiblement dérangée. « Ah, juste au bon moment on dirait ! » Gisella se lève avec la petite dans les bras, la berce doucement pour la rassurer le temps qu'elle puisse tout mettre en place. « Suis moi  avec le sac! La première leçon !» Elle l'emmène à l'extérieur de sa chambre, l'hôtel est équipé d'un coin où pouvoir changer les enfants dans toutes les chambres, sauf ses appartements. Ina rouspète, gazouille, parfois il y a des départs de crise de pleurs assez vite interrompus par l'hôtelière qui la rassure. Les clefs dans une main, elle ouvre une chambre à côté de la sienne et se dirige vers la salle de bain où tout en tenant Ina, décroche la table à langer. « Parfois il faut improviser mais il faut qu'elle soit sur quelque chose de confortable, une table à langer c'est l'idéal. » Elle allonge la petite avec délicatesse, colle un baiser sur sa joue et se redresse, garde une main sur son petit ventre rond. «  Ce qui est plus pratique c'est de tout avoir à porté de main pour éviter de te retrouver débordé. Même si elle rouspète, prends ton temps.Les premiers mois tu peux aller jusqu'à 10 couches par jours, il faut que tu surveilles bien l'état régulièrement c'est pour l'hygiène et pour elle aussi qu'elle se sente pas humide. Parfois ça vient 5 minutes après que tu l'aies changée...Donc il faut vérifier régulièrement. » Elle observe Nicolaus, essaye d'être claire et concise pour qu'il ne se sente pas perdu tout en apprenant assez rapidement les gestes à avoir et les astuces. « Si tu vois qu'elle gigote trop tu peux l'occuper, avec des jouets, pour le moment elle est trop petite alors on fera sans. » Un joli sourire, le temps de prendre sa respiration parce que ça risque d'empester elle lui demande de se laver les mains et le fait ensuite. Le moindre des gestes doit devenir rituel, elle s'appliquera à ce qu'il se souvienne de tout sans qu'il se mette trop de pression.

Gisella lui laisse la place, se met à côté de lui pour lui donner les instruction. « Alors Signorina vous êtes notre cobaye aujourd'hui ! Papa va vous rendre toute propre ! » Un instant gaga, le sourire reste accroché aux lèvres, tandis que la petite Ina observe l'hôtelière avec curiosité, ses grand yeux bleutés. « Alors on commence par les vêtements, pendant ce temps je vais mettre les produits à côté. » Rien de bien sorcier pour le moment, mais maintenant qu'elle y pense c'est vrai qu'il y a quand même une drôle d'odeur. Il était grand temps ! Pas de jugement, Gisella a été débutante aussi, elle sait qu'il n'y a rien de plus effrayant que d'avoir une vie aussi fragile sous sa responsabilité. « On soulève doucement le bassin pour faire glisser le body dans son dos, comme ça on évite de le salir si....Si ça coule ! » Bon ils sont bien assez proches pour parler de cela sans gêne non ? Gisella étouffe un rire, le surveille faire. « N'hésite pas à lui parler, à lui demander de coopérer ! » Une main encourageante se pose sur l'épaule de son ami, il sait qu'à la moindre question il peut compter sur elle et que si elle le laisse faire c'est qu'il n'y a rien à corriger. Il n'y a rien de sorcier de base, juste des petites astuces à acquérir pour que ça se passe bien.

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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Dim 17 Fév - 17:28

Rapidement, Ina fit savoir qu’elle avait été bien patiente avec le ‘jeune’ père mais que, maintenant qu’il en était question, il était temps de changer cette satanée couche. Et plus les pleurs s’intensifiaient et plus il se sentait déstabilisé. Prendre le rythme, prendre le rythme, mais le prend on réellement un jour ? Il était un peu tôt pour ça, mais l’homme se sentait comme dépassé à se demander si cette décision qu’il avait prise n’avait pas été un peu trop précipitée. Quand elle était à l’hôpital, tout semblait si facile. Quand l’infirmière venait s’occuper d’elle à la maison, tout semblait si facile. Une première nuit seul, un début de matinée et l’homme se sentait complètement perdu. Pour autant, il attrapa prestement le sac à langer et suivit Gisella presque d’un peu trop près le haut de son corps penché par-dessus son épaule pour regarder sa fille, mécontente, avec inquiétude. Dans l’appartement, il observa les gestes presqu’automatique de son amie avec une certaine admiration. « Attends, dix couches par jour ?! » Il n’en revenait pas. Il n’avait pas fait le compte non plus du nombre de fois qu’elle avait été changée en une journée.

Mains propres, il finit par prendre la place de Gisella. C’est fou comme il se sentait démuni face à ce petit bout d’être humain. A voir son passif, on le penserait le cœur plus accroché que ça. C’est un regard qu’il interprète comme rempli de doute que sa fille pose sur lui. « Ouais, moi non plus j’sais pas si ça va l’faire. » Murmura-t-il pour elle et surtout pour lui-même. Pourtant, Nicolaus se fait élève appliqué quand son amie lui demande de s’occuper des vêtements. Remonter la robe suffisamment – mais pas trop non plus, puis déboutonner le body… Jusque-là, ce n’était pas trop difficile. Même si l’odeur avait de quoi rebuter, l’homme se tenait penché au-dessus de sa fille, vaillant. Timidement, il saisit la petite pour soulever son bassin et ôter le body. Lui parler pour qu’elle l’aide ? « Souhaite-moi bonne chance plutôt » Demanda-t-il au nourrisson qui se tortillait devant lui en gazouillant. Puis vint le moment fatidique de détacher la couche pour y découvrir l’ampleur des dégâts.

Et visiblement, la tête que fit Nicolaus en découvrant le cadeau de sa fille était visiblement hilarante car la petite émis un son strident – pas encore un vrai rire – mais qui s’apparentait à un excès d’hilarité pour un nourrisson. Il la regarda surpris, avant d’esquisser un sourire à son tour. « Bien sûr que ça te fait rire. C’est… Pouah ! » Pourtant, ce n’était pas aussi terrible que ce qu’il avait pu voir au cours de sa vie, via son métier et sa double-vie à la Nuova Camerra. Il ôta la couche sale, la referma comme il put du bout des doigts avant de la jeter dans la poubelle placée à côté. Il regarda Gisella, qui semblait se retenir de rire elle aussi. « Oh ça va hein ! On va nettoyer ça. Tu me passes les lingettes ? » Chose faite, il se tourna à nouveau vers l’enfant qui le regardait avec de grands yeux brillants. « Je me souviens que l’infirmière disait qu’il y avait un sens à respecter… Pour l’hygiène. » Il hésita quelque peu, avant de s’y mettre. Mais peut-être trop précautionneux, Ina perdit patience et ses gazouillements se transformèrent en légers pleurs et, à nouveau, Nicolaus paniqua. « Qu’est-ce que j’ai fait ?! Hé… Ina, mon amour… » Elle serait probablement bien la seule femme qui pourra se vanter d’avoir un tel surnom. Même Gisella ne pouvait se targuer d’un surnom aussi tendre. Il regarda cette dernière, une main posée sur le ventre la petite, le regard paniqué. « J’ai fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? » A dire vrai non, il était juste trop lent pour sa fille. Et il en rajoutait une couche en perdant du temps à s'inquiéter pour cela. Bravo.
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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Mar 19 Fév - 7:45





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☾☾Nicolaus s'essaie sous le regard attentif de Gisella qui veille à ce que chacun de ses mouvements soient en ordre. Elle note la délicatesse dont il fait preuve et souvent les jeunes pères ont peur de manipuler un enfant par crainte de leur faire mal. Ça viendra avec le temps, certes il faut faire attention mais l'assurance dans les gestes est tout aussi primordial pour permettre un maintien sécurisé. Père et fille font connaissance, ils s'apprivoisent et elle préfère le laisser prendre lui même ses marques plutôt que de lui dire comment se comporter avec sa fille. Gisella ne sera là que pour l'aspect technique. En tout cas elle lui perçoit le soin et la volonté de bien faire dans ses mains et ne se laisse pas déconcentrer par les protestations de son enfant. « Et ben voilà ! Tu te débrouilles bien !» Elle le complimente un peu, parce que c'est vrai et parce que c'est aussi comme ça qu'il pourra voir son axe de progression. Il retire la couche, Gisella étouffe un rire à sa réaction, oui ce n'est en rien très glamour mais c'est une étape par laquelle il faut passer. Elle lui tend la poubelle, elle qui est si soignée sur elle-même, il n'y a bien que les couches d'enfants qu'elle ne refuse pas de faire. Réflexion faite elle lui obéi n'a rien eu à dire sur la suite car il se souvient visiblement bien de ce que lui ont dit les infirmières, la lingette. Gisella lui en passe quelques unes et le regarde faire, il fait attention au sens, pour l'hygiène et c'est une très bonne chose qu'elle approuve d'un hochement de la tête.  « Oui, ça peut être porteur d'infections urinaires aussi. » Elle ajoute, pour qu'il puisse bien s'en souvenir, mais puisqu'il le fait bien, pas d'inquiétudes donc.

Tout se passe bien, jusqu'à ce qu'Ina pleure de plus belle et que Nicolaus se retrouve désemparé, panique, le langage de l'enfant n'est oas toujours facile à déchiffrer, il faut aussi savoir se mettre à la place et rester cul nu n'est agréable pour personne. Gisella étire un large sourire, mais fond devant l'air désemparé du père qui demande à sa fille pourquoi en lui donnant tout un tas de mignons petits surnoms. C'est craquant, elle aurait presque envie de le filmer, ça ferait de bons souvenirs. « Mademoiselle perd patience, elle préfère ses collants chauds aux lingettes froides » Ce qui est compréhensible.  Gisella hausse les épaules, elle aura peut être son petit caractère Ina, il en faut pour survivre dans ce monde là.  Elle lui propose donc de passer à la suite en lui donnant une couche propre et l'aide à bien la positionner. « Là, tu rabats bien les bords et tu vérifie que ça se décolle plus mais aussi que ça soit pas trop serré. » Il faut qu'elle soit à l'aise, même nourrisson, c'est important pour son confort et si Gisella lui dit de faire attention à cela c'est qu'il ne doit rien laisser au hasard. Puis elle le laisse rhabiller sa fille, toujours dans ses pleurs. « Voilà maintenant quelques bisous pour la rassurer, berce la un peu et ça reviendra tout seul! » Mademoiselle toute propre une fois dans les bras de son père, Gisella prend quelques secondes de plus pour caresser sa petite joue avant de féliciter le papa d'une bise sur la joue.  Elle l'invite ensuite à la suivre de nouveau dans ses appartements après avoir brièvement texté ses managers de chambre pour refaire la salle de bain de la chambre dans laquelle ils se sont incrustés. Textos passés discrètement, Gisella emmène Nicolaus jusque dans son salon et prend place à leurs côtés. « Tu veux aller te reposer ? Je peux prendre la suite si tu veux!»

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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Mer 27 Fév - 11:27

Une larme d’Ina et le cœur de Nicolaus se serrait. Alors quand elle accompagna ses larmes de pleurs, il se sentait complètement impuissant. Jusqu’ici, il n’était jamais seul pour gérer ces crises, pour les comprendre. Jusqu’à aujourd’hui, il y avait toujours quelqu’un qui intervenait plus vite que lui pour calmer Ina. Alors le jeune père n’avait pas eu l’occasion de développer certains réflexes, et admirait le flegme de Gisella à ses côtés, qui affrontait cette crise avec un doux sourire. Comment fait-elle ? Le monstre des cauchemars était tétanisé devant une petite fille, Phobétor le laissait complètement tomber pour le coup – les enfants, ce n’était pas son truc, ou au petit-déjeuner, à la rigueur.

Mademoiselle perd patience, elle préfère ses collants chauds aux lingettes froides . Il resta un peu interdit quelques secondes. « Ah. De fait. » Il comprenait. C’était logique même. Pour autant, il n’arrivait pas vraiment à enclencher la deuxième, ça restait une tâche compliquée pour lui. Il y avait tellement de choses à penser, comment devait-il le faire en trente secondes ? C’était beaucoup trop court ! Mais le calme de Gisella tendait à l’inspirer et il se fit violence pour se ressaisir à son tour. « D’accord, d’accord. » Avec son aide, l’homme plaça la couche comme il fallait, les gestes un peu fébriles à cause de l’impatience de sa fille. Ce fut plus difficile de la rhabiller à cause des pleurs et des gesticulations du bébé fâché, mais Nick finit par y parvenir et prit la petite dans ses bras. C’est un nuage de tendresse qui l’enveloppa quand la crise de sa fille s’apaisa doucement, et que Gisella posa un baiser sur sa joue. Il était fier, le cœur remplit d’amour.

Il retourna jusqu’aux appartements de Gisella sans quitter Ina des yeux, les larmes étaient effacées et il se perdait dans les yeux violets de sa fille. Cette couleur était tout aussi étrange que fascinante. Elle a mes yeux, murmura le Dieu dans son esprit. Flippant vous dites ? Mh. Un fait difficile à expliquer, mais il ne pouvait nier que ce regard le faisait fondre. Était-ce la trace d’une réincarnation enfouie en elle ? Seules les années le lui révèleraient. Ce ne fut que quand il s’installa dans le canapé avec le bébé contre son torse que la fatigue le rattrapa. Gisella s’installa à son côté et il tourna la tête vers elle. « C’est vrai que je ne dirais pas non. Ina a de la chance d’avoir un Papa capable de veiller sur toutes ses nuits, mais à un moment donné… il faut que je dorme aussi. Et je ne vais pas lui imposer mon rythme de vie. » Gisella connaissait bien son rythme de vie en décalé, s’il s’y était fait, il devait avouer qu’avec l’arrivée d’Ina, c’était devenu plus compliqué. Elle ne méritait pas de vivre d’une façon aussi marginalisée que lui. « Il faudra que je trouve quelqu’un pour veiller sur elle le jour… Je ne peux pas me reposer sur toi continuellement… Mais je… » Il se redressa avant de lui tendre la petite Ina dans les bras. Il semblait soudainement embarrassé. « Je me demandais… Tu sais… Je voudrais qu’Ina ait le meilleur si … s’il devait m’arriver quelque chose… Est-ce que, est-ce que tu accepterais d’être sa marraine ? Je dois toujours demander à Saturno si je peux compter sur lui aussi, mais il a tendance à m’éviter depuis que j’ai décidé de la ramener à la maison. Mais… Je comprendrais si tu disais non mais… j’en serai vraiment heureux… Et je pense qu’Ina aussi. » Parce que la petite – tout comme son père depuis bien longtemps – semblait conquise déjà par le regard doux de Gisella.

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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Mer 27 Fév - 23:14





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☾☾Les pleurs cessent petit à petit, tout redevient silencieux. Gisella est contente de voir qu'il suit ses conseils à la lettre, mais aucun doute pour elle qu'il a la fibre paternelle. Il n'y a qu'à voir la petite Ina apaisée tout aussi vite que son père la berce. De nouveau dans son appartement la conversation revient sur le rythme particulier de Nicolaus, un oiseau de minuit a la conversation très agréable sur l'oreiller à refaire le monde. Elle acquiece, c'est vrai que cela peut vite devenir un problème pour lui, il a déjà fait un gros effort de venir en pleine journée, il va falloir qu'il prenne en compte ce souci en n'ayant pas la mère pour s'occuper de cette petite chérie. Gisella se mord les lèvres, peinée de le savoir seul dans ces problèmes et même s'il dit ne pas vouloir la déranger, elle se permet de contester un peu. « Je te la garde quand tu veux, j'ai l'avantage de travailler où je vis, tu sais que ça ne me dérange pas, j'ai passé des journées entières à porter mes fils  dans un foulard et contre moi jusque dans mes réunions, je le referai pour elle sans la moindre hésitation. » Gisella est une mère attentive, qui se soucie plus de la santé de ses enfants que de la sienne. Elle était souvent épuisée, pour autant elle restait toujours éveillée pour les nourrir, elle était seule à se lever pour cela; jamais elle ne s'en est plaint. Mais s'il préfère, une babysitter n'est sans doute pas une mauvaise idée. Gisella sait qu'elle s'assurera que tout se passe bien, il y a tellement de fous à Arcadia, mieux vaut qu'il sache à qui il fait confiance. « Pour la babysitter si tu veux on choisira ensemble, ce petit trésor ne doit pas être gardé par n'importe qui! »

Le regard de Gisella s'illumine ensuite à sa demande, elle avait déjà rêvé de pouvoir s'occuper d'une petite princesse de la Nuova Camorra mais d'en devenir la marraine, c'est juste parfait. Vague chaleur dans le coeur, elle n'aurait pas cru qu'une telle annonce lui face tel effet. C'est lui donner une place importante, c'est que Nicolaus a suffisamment confiance en elle. C'est un statut privilégié qu'elle compte remplir avec honneur. Gisella se redresse, les étoiles au fond de son regard ambré, pose sa main sur l'avant bras de Nicolaus qui tient la petite.  « C'est... Un véritable honneur d'être sa marraine. Ça me fait vraiment plaisir.» C'est sincère, elle n'a pas besoin de jouer un rôle avec lui, juste de faire attention ce qu'elle fait pour ne pas perturber leur précieuse amitié et creuser davantage le fossé qu'il y a entre une mortelle et une divinité. Gisella revient poser ses lèvres sur le visage de Nicolaus, pulsion du coeur qu'elle laisse mourir d’affection au coin de ses lèvres. D'habitude elle laisse les attentions tactiles plus poussées pour l'intimité qu'il leur arrive de partager. Ces doux instants qui hantent parfois son esprit. Ici il s'agit d'une volonté pure, de le remercier, juste la commissure, y laisse un légère trace rouge qui lui étire un large sourire amusé. Elle n'y touche pas, la lionne marque son territoire sans doute. « Mais ne parle pas de malheur Nicolaus, il ne t'arrivera rien et je veillerai sur elle, je serai toujours là pour elle et jamais cela ne m'embêtera.» Un regard sur l'adorable poupon dans le creux des bras de son papa, son regard observe avec curiosité, rassurée avec son père, par l'amour qu'il lui donne, ces bonnes ondes qu'il émet et qui illumine son aura. Nicolaus est un homme adorable, un peu intriguant, mystérieux, mais Gisella le connait d'une toute autre façon et elle aime cette facette de lui, attentionné, protecteur, un père. Ça lui va comme un gant, pourquoi Saturno l'éviterait pour cela ? Lui aussi ça lui arrivera un jour, il aura des enfants, elle en est convaincue.  « Saturno t'a dit quelque chose ou tu fais des hypothèses ?Tu veux que j'aille lui en parler ? »

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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Ven 1 Mar - 11:11

« Oui mais… Tu as un travail, Gisella. Je ne veux pas te monopoliser indéfiniment. » C’était vrai, il aimait l’idée que son amie s’occupe d’Ina avec lui. Mais ça ne pouvait se faire, pas indéfiniment. Elever un enfant, c’était un gros changement pour lui. L’élever avec Gisella, c’était y rajouter une dimension personnelle qu’il n’était pas certain d’assumer. L’intimité qu’ils partageaient ne devait pas aller plus loin, pour son bien… à elle. Gisella était trop précieuse pour être perdue dans une vaine histoire de cœur. « Mais j’accepte ton aide pour trouver la bonne personne pour Ina. J’ai l’impression que ce ne sera pas aussi facile que d’ouvrir l’annuaire. » Soupira-t-il ensuite. Son aide lui serait précieuse, son jugement aussi. Même si l’avenir lui montrera qu’il est suffisamment stupide pour engager une femme sans le bon sentiment de son amie. Mais c’est encore une autre histoire.

L’attente concernant sa question par contre, lui sembla aussi longue que le temps de réaction fut court, en réalité. Elle était enchantée. Il la regarda avec surprise, parce que Nicolaus n’était vraiment pas sûr de lui pour le coup. C’était nouveau pour lui, toutes ces démarches. Pourtant, quand Ina est venue au monde, c’était devenu une évidence. Et son testament avait été modifié. Elle avait beau dire qu’il ne lui arriverait jamais rien, les occupations de Nick n’étaient pas des plus saines. Ce qui le travaillait depuis quelques jours. La Nuova Camorra était toute sa vie, et il avait tout construit à partir de ce qu’il considérait comme sa famille. Rien de ce qu’il avait pu faire pour le Don – et celui qui le précéda – n’était sujet à regret. La Nuova était sa famille, son père travaillait pour elle avant, et son père également. C’était une histoire de famille, et Nicolaus, jusqu’ici, était fier d’en faire partie. Mais c’était une vie dangereuse. Son propre père n’était pas mort naturellement, ni par accident. Il ne s’en souciait pas jusqu’alors, mais l’arrivée de la petite Ina remettait tout en question. Grandir au sein d’une mafia n’était pas chose aisée. Était-ce qu’il voulait pour sa fille ? Elle s’endurcira, tout comme toi petit. Alors oui, c’est ce qu’on veut. Non. C’était ce que le Dieu voulait. Nick, lui, doutait. « Tu sais bien que ce n’est pas aussi facile… Etre chef de psychiatrie ce n’est pas un métier sans risque tu sais. » Dit-il en la regardant d’un air entendu. Elle-même travaillait avec Nuova Camorra, elle aussi encourrait des risques. « Je ferai tout ce qui est possible pour la préserver de ce monde-là. » Soupira-t-il.

Saturno. Oh, il devinait la raison de l’absence de son ami en ce moment. Il fallait dire que les enfants, ce n’était pas un sujet qu’ils avaient un jour abordés tous les deux. C’en était presque tabou. Presque, parce que tout simplement, ce n’était dans les projets ni de l’un, ni de l’autre. Surtout pas pour Nicolaus. Cette femme était comme tombée du ciel, c’est à peine s’il se souvenait vraiment de la nuit qu’il avait passé avec elle. C’était triste, mais c’était pourtant vrai. « Je pense que Saturno ne s’attendait pas à ce que la nouvelle de l’arrivée d’Ina prenne de telles proportions. Je le comprends, je ne pensais pas que ça en arriverait là… Je ne me pensais pas destiner à être père un jour, et les enfants ne sont pas vraiment dans les projets actuels de Sat’. Je crois qu’Ina le met mal à l’aise. Et puis, je dois perdre pas mal en crédibilité quand elle est dans mes bras. » Dit-il, en ponctuant par un profond bâillement. Il se pencha pour embrasser le front de sa fille, avant de se tourner vers Gisella. « Tu es prête à passer la journée avec ta… filleule ? » Demanda-t-il, avec au coin des lèvres, la trace de rouge à lèvres que son amie lui avait laissé après l’avoir embrassé.

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Good luck will rub off when I shakes hands with you - Dim 3 Mar - 11:46





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☾☾Il a raison, quand bien même elle le voudrait s'occuper d'un enfant en bas âge en plus de son travail elle sait que c'est éreintant. Mais elle se dit que ça en vaut la peine, surtout pour lui. Elle aurait juste peur que cela ne finisse par trop les rapprocher et qu'elle le fasse souffrir. Ils partagent déjà beaucoup, ça a été compliqué pour elle de franchir certaines limites, ces fois là où elle s'est retrouvé à penser qu'elle adorait se blottir aux creux de ses bras simplement pour y respirer son parfum. C'est un Dieu, elle n'est rien de plus qu'une humaine. Elle ne doit pas y toucher, ou bien elle va finir par se sentir tellement impuissante, tellement vieille, comme un boulet qu'il se traînerait au fil des années. Car c'est ce qu'elle voit pour les dieux : l'immortalité, au final, si ils survivent de base dans leur enveloppe mortelle. Il ne changera pas, elle si. Gisella soupire doucement et hoche positivement la tête, elle s'en occupera ponctuellement mais elle l'aidera a trouver la bonne personne pour s'occuper de la petite. Il a déjà fait d'elle une marraine, elle n'aurait pu rêver mieux actuellement. Elle n'aime tout de même pas l'idée qu'il lui demande d'être marraine dans un éventuel risque, même avec son métier, même avec la Nuova Camorra, elle ne lui pardonnerait pas s'il venait à mourir, cela lui briserait le cœur. Gisella se contente simplement de secouer négativement la tête, il ne lui arrivera rien, ce n'est juste pas pensable, pas possible.

« Je ne doute pas de toi, tu vas être un bon père, je le sais à la façon dont tu la regardes. » Elle lui sourit, parce que c'est justement ce dont il parlait plus tôt, le fait d'être niais et d'avoir abdiqué pour les yeux d'un enfants. « C'est de l'amour. » Amour père fille, amour pur et parfait, elle est heureuse de le voir comme ça, c'est peut être ce qu'il manquait à sa vie. C'est ce que personne n'aurait pu lui donner. Un sourire et un petit clin d’œil, même ce qu'il dit de Saturno ne l'inquiète pas, il comprendra quand il aura des enfants. « Le monde doit se méfier d'un homme avec un enfant entre les bras, il n'y a rien de plus féroce, de plus puissant qu'un père. Et il n'y a rien de plus fort que l'amour » Pas de possibilité d'être décrédibilisé à ses yeux, car un père aimant son enfant a une raison pour mettre sa vie en danger, se battre jusqu'à la mort. Ils ne le voient pas de cette manière, et pourtant c'est vrai, il arrivera bien un moment où il s'en rendra compte et Saturno aussi. Elle se lève, prend la petite entre ses bras pour le libérer, qu'il aille enfin se reposer et qu'elle reste avec sa filleule adorée, elles doivent faire connaissance toutes les deux et Gisella avait hâte de retrouver ces aspects là, un bébé entre les bras, se remémore quand ses fils avaient son âge et qu'elle observait longuement les moindres traits de leurs visages; les regards curieux ouverts sur ce nouveau monde. «Va dans ma chambre et repose toi je m'occupe de tout ne t'inquiète pas. »  

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