AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney]

 :: terminés
Invité
Anonymous
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Mer 26 Déc - 9:46

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney]

    Au final ce sont toujours les mêmes qui se retrouvent à faire le sale boulot. À écoper des tâches les plus ingrates. C’est un peu comme tirer à la courte paille quand on a une poisse du tonnerre. À cette exception près, qu’il n’y avait pas plus de pailles que de tirage. Je suis le volontaire désigné par excellence. La bonne poire de service. Eh bien la belle Hélène de service elle commence un peu, beaucoup, passionnément, à la folie à en avoir ras la casquette !

    Il est genre quoi là, une heure trente du matin ? Deux heures moins le quart à tout casser ? Il fait nuit noire, il y a un vent désagréable qui me claque dans les oreilles et me voilà à traverser la quasi-totalité de la ville jusqu’à me trimballer in the middle of nowhere juste pour quoi ? Les beaux yeux de la reine ? Son regard implorant ? Sa lèvre tremblante ? Que nenni va, un ordre. Va ! Clair. Net. Précis. Une détermination sans faille. Une stature fière. Le port altier. Tout ça, tout ça. Bullshit! Et moi dans l’histoire ? Rien de plus qu’un vulgaire sujet de plus à envoyer à gauche, à droite, rien qu’en claquant des doigts. Je vais lui claquer des dents si elle continue ainsi !

    *Pourtant te voilà quand même à exhausser ses moindres faits et gestes.


    Oh ta gueule toi !

    *Inutile de Me reprocher tes propres faiblesses.


    Quelles étaient donc les alternatives? Tenir tête à sa Majesté ? Lui cracher ses quatre vérités en face ? La confronter à ce que l’homme sait faire de mieux ? Lui prouver par A + B qu’elle ne vaut pas mieux qu’un autre sous le simple prétexte qu’une couronne trop lourde lui scinde le front ? La mettre devant le fait accompli ? Et ce devant la quasi-totalité de son comité restreint ? Lui faire outrance devant magistrat ?

    *Il M’aurait été fort plaisant d’assister à la scène.


    Désolée de te décevoir très chère, ça n’arrivera pas. Ni ici, ni maintenant, ni jamais si j’ai mon mot à dire dans l’histoire.

    *Tu sous-entends que …


    TA GUEULE!

    *Qu’est-ce que tu peux te montrer soupe au lait par moment …


    Un mec vient de passer l’arme à gauche dans des circonstances plus que douteuses. Un corps gît encore tiède dans la salle du trône. Six péquenauds et un tondu ne savent ni wish ni wesh. Personne n’a rien vu, personne n’a rien entendu. Madagascar aussi a connu cette réplique pour autant que je sache. N’en démène que quelqu’un doit aller annoncer la joyeuse nouvelle à sa famille la plus proche avant que des bruits de couloirs ne lui arrivent en pleine tronche. On sait très bien ce qui peut arriver avec une nouvelle de cette envergure lâchée en pleine nature sans consignes et en absence de toute GPS. Ni une, ni deux le Royaume tout entier sera au courant et cela risque de faire du bruit. À moins que sa mort ne soit tue et camouflée sous un amas de feuilles mortes. Cela va prendre la flotte, la fange et peut-être même le givre. Pourtant tout finit toujours par se savoir. Au plus on tente de cacher au monde nos méfaits, au plus cinglante sera la gifle qu’on se ramasse en fin de parcours. Mieux va appliquer le système du sparadrap. Un coup sec pour tout arracher en une fois.

    *Tu sous-entends que O’Reilly est un …


    Non ! Cesse de tourner mes paroles à Ta sauce. Je n’ai rien dit de tel. Ni même songé à la possibilité de. Les faits sont ce qu’ils sont. Ils sont bel et bien là et times ! Il n’y a pas à tergiverser pendant des années lumières sur le qui, du pourquoi, du comment. De toute évidence, tout vient à point à qui sait attendre. Fiona n’a qu’à lancer un détective privé sur l’affaire si ça lui chante ; je n’en ai plus rien à battre ! Je délivre le message et Je. Me Barre. T’as pigé ?!

    *C’est à Moi que tu parles?


    Non à l’autre parasite qui ronge mes entrailles et me pourrit la vie de l’intérieure. Maintenant tiens-toi tranquille, ou du moins essaie de, on est bientôt arrivées.

    Tandis que je parcours les derniers mètres jusqu’à ce qui ressemble vaguement à une porte, j’inspire un grand coup. Histoire de me calmer. Histoire de reprendre le dessus sur cette situation aussi absurde que déjantée. Pourquoi a-t-il fallu que je passe dans les parages au moment de la découverte ? Pourquoi a-t-il fallu que je connaisse la fille de la victime ? Pourquoi a-t-il fallu que si, que ça et patati et patata. Je sais, je sais. Le hasard n’existe pas et karma is a bitch. Amen.

    Je m’arrête à hauteur de ladite porte et inspire un grand coup. L’air est frais et vachement moins pollué par ici qu’en pleine ville. J’ai bien envie de fermer les yeux et de me laisser porter par la vague de l’instant. De laisser tout ceci de côté. D’autoriser une force supérieure et invisible à se saisir de mon absence de volonté et de la triturer comme bon lui semble. Mais l’heure n’est pas à la rêverie et encore moins à la facilité. De toute évidence, ce n’est clairement pas dans mes habitudes. Et ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer. Quitte à se prendre une claque en pleine face, autant connaître la main qui va la porter … non ?

    Et voilà déjà que mon poing fermé s’abat avec force sur le battant en verre.

    - « O’REILLY OUVRE-MOI! JE SAIS QUE TU SAIS ET TU SAIS QUE JE SAIS QUE TU SAIS! »

    Qu’elle ne dort pas. Qu’elle traficote encore mille et une choses dans ses serres privées. Qu’une présence inconnue vient de pénétrer son domaine. Et que cette inconnue n’est autre que moi.
    Keep your friends close …
    And your enemies closer.
Revenir en haut Aller en bas
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2257
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] U7zg

- - - - - -


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R9QyQbM Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Lf98YmB Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Ezgif-2-45fdb6bff66e Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Silio
uc

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Glq9Xde Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MwYMxdo Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0A87sgl

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] YiHo0sD Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 3yLtfgP Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr_o5s5nvFkND1uuzayro1_500
EMERALD GARDEN


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 181107122908775200

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MGhMSkN

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 9fLTmu9

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 2fe5a1d743f93f8a4382625e80b73aba

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KcDJSu73_o

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] NPb5Ncmi_o

poison ivy
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Ven 28 Déc - 18:14

Flower Duet.

w w w

- - - - - - - - - - -

BRÓNACH E. MOONEY & Aislinn O’Reilly



La production s’achève sur un air d’opéra. Des feuilles de porcelaine au bout des doigts, l’empoisonneuse confectionne ses derniers paquetages avec la plus grande minutie. Elle noue les emballages en se laissant bercer par un Duo des Fleurs, tout droit sorti de Lakme, par Leo Delibes. Ca l’apaise, et ça l’aide à se concentrer. A songer un peu plus à l’instant, moins à l’avenir et au passé ; à mener à bien ses missions avec la précision qui la caractérise, plutôt qu’à ressasser et se poser trop de questions.

Une semaine, presque deux que les mots ont quitté ses lèvres sous la pression du Don et du nouveau Consigliere. Une poignée de jours que l’accord se dessine ; qu’elle a osé faire la proposition sans prendre le temps d’y réfléchir. Parce qu’elle a su saisir une opportunité, là où d’autres auraient succombé aux menaces sans aucune contrepartie.
Et c’est bien cet orgueil, aussi force que faiblesse, qu’elle se reproche de ne pas avoir su taire. Les journées défilent depuis lors, et malgré les soutiens inattendus qu’elle a pu recueillir, pas une ne vient à s’achever sans qu’elle n’ait imaginé le pire.
C’est un jeu dangereux qu’elle a choisi de proposer. Pas seulement pour elle-même, mais pour tous ceux que l’accord négocié implique, alors qu’elle n’aspire pourtant qu’à protéger des innocents. Une partie, car tout le monde ne peut être sauvé et cela, l’herboriste l’a compris. Elle a fini par l’accepter.

Sous les notes mélancoliques, alors qu’elle termine un ouvrage, son oreille attentive détecte le tapage. Le vent sur la verrière ?, songe-t-elle en relevant les yeux vers les nuages. Et les orbes glacées balayant l’établi, déviant sur les déchets et les bouteilles remplies, elle se lève pour éteindre l’enceinte.
Le silence lui permet de reconnaître de puissants coups frappés contre les vitres de la serre, mais pas encore de distinguer la voix ; les murs de son laboratoire sont trop épais pour ça.

Par réflexe, l’irlandaise frotte ses mains libérées de gants contre son tablier. La prudence pour compagne, elle éteint la lumière et gravit une à une les marches de l’escalier. Aucune arme visible pour la préserver, mais une armée prête à servir sous les ordres divins. Sans doute aucun confiante, car elle est dans son élément, elle remonte une allée de plantes jusqu’à atteindre la porte. Et la silhouette qu’elle distingue à mi-chemin, la ferait presque renoncer.

Mooney.

A l’intérieur, la déesse murmure un autre nom qu’elle n’arrive pas à comprendre. Son sang ne fait qu’un tour, tous ses muscles se bandent. Elle ne l’a jamais appréciée. Élément sournois du Royaume, son animosité à son égard est viscérale. Inexpliquée. Et la réserve de patience d’O’Reilly a tendance à s’épuiser ces temps derniers...

« Qu’est-ce que tu veux ? Je n’ai pas de temps à t’accorder ». Pas même un bonsoir, alors qu’elles ne se sont pas vues depuis peut-être des années, l’herboriste crache un venin fielleux tout en s’approchant pour ouvrir.

Et les bonnes manières alors ?

Elle se résout finalement à l’accueillir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Ven 25 Jan - 10:28

    J’essaie, franchement j’essaie. De toutes mes forces. Du peu de volonté qu’il me reste encore. Bien que non négligeable en quantité car, malgré tout, je suis toujours là. Je me tiens droite. Plus ou moins calmée. Même si, non en vérité clairement pas. Je fulmine de l’intérieur. Si la température venait encore à baisser de quelques degrés, assurément qu’on verrait de la vapeur sortir de mes narines. Un taureau sauvage lâché en pleine nature. Si O’Reilly a le malheur de se pointer vêtue d’un pyjama rouge pétant, je ne donne pas cher du résultat. Bon … je dois bien avouer que l’image qui vient de se frayer un chemin jusqu’à mes neurones en ébullition m’arrache un semblant de sourire. J’ai même l’écho des mots père et Noël qui ricochent quelque part dans le lointain. Au moins cela à le chiche de faire retomber un tant soit peu la pression. Je remarque que ma respiration s’est un peu tassée. Que mes mains tremblent vachement moins qu’il y a encore une vingtaine de minutes de cela.

    *Tu es en manque.


    Et en manque quoi donc Ô grande et impétueuse entité supérieure qui se croit tout droit sortie de la cuisse de Jupiter?

    *Tu te trompes de panthéon.


    Et toi de hôte.

    *Mauvaise joueuse.


    Celui qui dit qui est!

    Et là je me rends compte de l’absurdité de la chose. Je suis en train de me laisser embobiner par des balivernes enfantines. C’est qu’elle doit bien se marrer là-haut à me faire perdre la tête ainsi. Espèce de saloperie de parasite indésirable. Non non, le parasite ne l’est pas obligatoirement à travers sa plus simple définition. La symbiose, vous connaissez ? Et bien dans mon cas elle est venue, elle a vue … et elle a passé son chemin. Pas étonnant vu la bestiole que je me trimballe.

    *Je ne te permets pas!


    Et moi je n’ai certainement pas demandé Ton avis ! Alors Tu la fermes et T’avales ! Non mais la puissance divine (L.O.L.) qui a tiré ma carte du destin aurait mieux fait de se casser une jambe le jour de mes seize ans. Je me sens comme Sigourney Weaver dans le troisième volet de la saga. À cette différence près que l’accouchement n’est pas prévu au programme. Et ne T’avise même pas de …

    Sauvée par le gong ! Ou plutôt la porte qui s’ouvre sur un visage maussade et aussi ravi que le mien. Au moins on est sur la même longueur d’ondes. Elle et moi, ce n’est pas et n’a jamais été le grand amour. On ne s’en est jamais cachées. Si ça n’avait pas été pour Fiona … mais bref, passons les préliminaires. Tout a été dit et redit. O’Reilly est un livre qui ne m’intéresse pas. Plus. On est quittes ainsi.

    - « L’hospitalité n’est clairement pas de famille chez vous. »

    Que je lui balance tandis que je la dépasse et pénètre son antre. Attendre une invitation formelle ? À quoi bon, on sait aussi bien elle et moi que ce n’est pas prêt d’arriver. Et je n’ai pas spécialement envie de lui balancer la patate chaude dans l’entrebâillement d’une porte qu’elle m’aurait à coup sûr renvoyé dans le nez. Une fracture ça suffit amplement à mon tableau de chasse. Et j’ai déjà eu mon quota à ce niveau-là pour cette année.

    - « Ce que je veux ? Me casser d’ici aussi vite que possible. Mais ça tu l’as probablement déjà deviné. »

    malheureusement cette option ne figure pas dans la liste. Va savoir pourquoi.
    Ceci étant, oserais-je poser le vice jusqu’à lui réclamer un café ? Assurément ! Mais ça risque de ne pas suffire, vu la nouvelle que je m’apprête à lui communiquer. D’ailleurs, comment s’y prendre ? Lancer la donne de but en blanc ? Attendre un peu que ça se tasse entre nous avant de la poignarder dans le dos ? Faire demi-tour et la laisser se démerder toute seule comme une grande ? Comme s’il y avait une bonne réponse à cocher … pas plus qu’une manière adéquate d’annoncer ce genre de dawa. Vous pouvez me rappeler pourquoi j’ai accepté de me faire malmener ainsi ? Ah oui … zhe Queen …

    - « Qu’es-tu fais encore debout à une heure pareille? »

    Je connais la réponse. Tout le monde connaît la réponse. Secret de polichinelle. Je tente de lancer la conversation en balançant une banalité. De la rhétorique pure souche. Histoire de noyer le poisson. De tâter le terrain aussi. T’es prête à entendre ce que l’oiseau de mauvaise augure a à te dire ? À me faire porter le chapeau de tous tes maux ? À me faire un malaise ou une syncope ? J’suis psy okay, pas toubib !

    *Dis-lui.


    Non.

    *Dis-lui.


    J’ai dit non!

    *Dis-lui.


    Laisse parler les adultes.

    *Dis-lui ou c’est Moi qui vais le faire.


    Ta gue …

    - « Ding, dong, daddy is dead. »

    BITCH.
Revenir en haut Aller en bas
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2257
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] U7zg

- - - - - -


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R9QyQbM Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Lf98YmB Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Ezgif-2-45fdb6bff66e Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Silio
uc

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Glq9Xde Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MwYMxdo Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0A87sgl

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] YiHo0sD Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 3yLtfgP Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr_o5s5nvFkND1uuzayro1_500
EMERALD GARDEN


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 181107122908775200

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MGhMSkN

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 9fLTmu9

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 2fe5a1d743f93f8a4382625e80b73aba

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KcDJSu73_o

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] NPb5Ncmi_o

poison ivy
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Dim 10 Fév - 13:47

Flower Duet.

w w w

- - - - - - - - - - -

BRÓNACH E. MOONEY & Aislinn O’Reilly



La porte est ouverte à moitié, et l’herboriste serre les poings en voyant le corbeau s’avancer. Le sang cognant les tempes endolories, elle ne dit rien mais l’exaspération continue de croître à mesure que Mooney se pavane en terrain qu’elle croit conquis.
Elles sont beaucoup trop différentes. Et ne se sont jamais aimées, tout juste tolérées puisque l’exige la bienséance. O’Reilly n’a jamais supporté l’impertinence et l’excès de confiance de sa vis-à-vis. Ne lui a jamais pardonné ses intrusions dans sa vie et ses manières horripilantes. Mais il y a autre chose. Un malaise inexpliqué qu’elle soupçonne antédiluvien, sans jamais avoir pu faire le lien entre leurs deux divinités. D’après les mythes, Badb et Airmed ne se sont jamais croisées…

La remarque désobligeante est ignorée, et l’intruse, surveillée dans ses moindres faits et gestes. « Alors ? ». L’irlandaise l’interroge du regard tout en croisant les bras sur sa poitrine. Elle n’aime pas la savoir dans son antre, la voir si près de ses affaires qui ne concernent qu’elle. Rien à cacher en apparence, mais la Guerrière transpire la fourberie pour elle. C’est un tout. Airmed a horreur des massacres gratuits, et Siobhàn s’est démenée toute sa vie dans l’objectif d’y mettre un terme ou de protester contre. Elles ne peuvent décidément pas s’apprécier…

« C’est un excellent projet », réplique l’empoisonneuse avec sarcasme. Son pied droit frappe le sol avec nervosité tandis qu’elle se montre impatiente. « Maintenant parle et va-t-en ». Le calme mis à rude épreuve, elle n’a jamais su masquer son humeur avec Brónach ; ce ne sera pas pour cette nuit, non plus, l’anxiété n’aidant pas.

Elle soupire quand la psychiatre s’amuse du courroux qu’elle provoque et dévie le sujet. Comment peut-on la laisser exercer ? est une question réitérée par l’esprit contrarié. Elle plaint ses patients en silence, se dit qu’elle ne comprendra jamais ; qu’une telle attitude ne peut faire d’elle une ancre à laquelle s’accrocher et que les malheureux doivent plutôt se faire vampiriser. Par l’hôte, pas le monstre qui l’habite, peut-être par les deux.

« C’est vraiment pour te préoccuper de moi que tu es là ? », elle demande en décroisant les bras. « Ca ne te regarde pas », renchérit-elle en relevant ses orbes azurées vers le ciel ; que peut-on faire dans une serre à part s’occuper de la vie qui s’y trouve ?

Et ça devient de plus en plus insupportable. Pas d’humeur à jouer, pas d’humeur à garder son calme, l’herboriste contourne l’intruse et s’avance pour la presser vers la sortie. Exténuée, furieuse, ses nerfs lâchent et l’air se gorge de pouvoir. Invisible à l’oeil nu, absolument indiscernable, elle le contrôle encore à mesure que sa voix s'élève. « Je n’ai pas de temps à perdre, rentre chez toi ! » Et tant pis pour ce qu’elle a à dire, elle ne veut rien écouter si elle ne se presse pas.

La simple idée qu’elle soit mandatée par le Royaume lui retourne l’estomac. Pourquoi l’envoyer elle plutôt qu’un autre ? L’ont-ils encore espionnée ? Et qu’ont-ils découvert ?

Un pas après l’autre, l’Enchanteresse s’approche et la Guerrière recule jusqu’à la porte. Elle est prête à la jeter dehors, à verrouiller à double tour et à retourner dans sa cave pour ne plus l’entendre, pour ne plus y songer…

Mais les mots, enfin, s’échappent des lèvres tendues et tombent comme un couperet.

Ding, dong, daddy is dead.

Airmed s’immobilise, Badb reprend le dessus. Elle la contemple l’air de dire que la plaisanterie est de mauvais goût. Et puis, l’esprit malmené fait le lien avec l’attente interminable. Car ce ne sont pas des choses qu’il est aisé d’annoncer. Ode au déni, elle entrouvre les lippes pour lui dire crûment d’aller se faire voir, quand les synapses en surcharge la brûlent.  

Des fragments d’un passé infini qui renaît à mesure qu’elle réalise, son monde entier se brise quand elle prend conscience de la réalité. Le corbeau n’est pas là pour mentir, mais fidèle à son rôle, annonciateur de mort. « Quand ? », a-t-elle seulement la force de demander dans un souffle inaudible.

Et son coeur se met à dérailler. Son esprit en suivant. C’est une vie entière qui s’écroule, une existence en perte d’un nouveau dessein. Coquille vide prenant conscience de la stérilité de son combat, elle voudrait s’affaler au sol. Suspendre le temps, être seule pour accuser le choc, surtout.
Et tandis que les souvenirs l’assaillent, qu’un flot de sentiments ravage son âme et ses entrailles, la douleur et l’ire croissent. Le poing de la déesse se referme sur l’atmosphère viciée et les plantes, menaçantes, s’animent tout autour d’elle pour prévenir du danger.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Lun 1 Avr - 23:05

    Elle me cherche …

    *Elle Nous trouve.


    J’aurais aimé cela moins directe. Plus arrondi. Courbé. Une ligne droite, certes, mais avec une pointe de nuance. Un chemin à peine détourné, et pourtant irrévocablement moins abrupte. Quelque chose de plus … raffiné peut-être. Ou, à défaut, moins je-m’en-foutiste.

    *Pourquoi?


    Elle n’a pas tort. Siobhan et moi, ça n’a jamais été du consentant. Ni du consenti d’ailleurs. À la base, elle n’était qu’un nom parmi tant d’autres. Un numéro pioché au hasard dans un gigantesque choixpeau magique tout au plus. Et encore, le hasard existe-t-il seulement dans pareilles circonstances ? Plus encore quand le récipient tendu n’est tenu par nul autre que la main souveraine ? Qu’à cela ne tienne. Il va sans dire que ça n’a probablement pas aide à l’appréciation mutuelle, je suis la première à en convenir. Une de mes premières attributions en tant que courtisane fraîchement nommée. J’avais encore les œillères, les illusions et tout le tintouin qui s’en rapproche de près ou de loin. Pas à l’abri d’une erreur du débutant. C’est ce que c’était. C’est ce qu’elle est toujours restée au final. Elle ne m’a jamais pardonnée. Là encore, je peux comprendre. Quelque part. Fût un temps du moins. N’en convienne qu’on apprend de ses erreurs, mais que certaines mauvaises herbes ont les racines profondes. La preuve à l’appui se tient juste là, devant moi. À quelques pas seulement. À peine une longueur de bras. À m’acculer ainsi dans un coin dans l’espoir tellement vain de me voir déguerpir avant l’heure. Franchement O’Reilly … depuis le temps qu’on se connait et qu’on se côtoie … je m’attendais vraiment à mieux de ta part.

    *Vraiment ?


    Oh Toi, T’as beau parler hein. T’as vu dans quel état Tu Nous l’as mise ? Entre stupeurs et tremblements, j’ignore si c’est l’infarctus qu’il faut craindre le plus ou la crise d’hystérie démentielle ? Certes, j’arriverais à en gérer une plus facilement que l’autre. Pour la deuxième, ce sera un peu au petit bonheur la chance. Pour autant qu’elle me laisse approcher. Et que, tout à coup, subitement, prise par une soudaine irruption divine (faites-moi rire) j’éprouve le besoin viscéral de lui venir en aide. Ce qui n’est pas le cas. Et elle ne fait rien pour arranger les choses. Je devrais me barrer. Rentrer chez moi comme elle m’a si gentiment (*hum) proposé. Fait est que … eh bien madame semble avoir changé d’avis comme on change de chaussettes, ou plutôt de chemisier. Je ne sais pas pourquoi, j’ai dû mal à l’associer aux sous-vêtements pour chaussures. Mais ça n’a clairement rien avoir avec l’histoire et elle me déconcentre avec son air d’hurluberlu. Ou du moins elle l’essaie. Elle a parfois, souvent même (appelons un chat un chat), tendance à oublier ma vocation. Qu’elle n’appellerait assurément pas ainsi. Ce n’est pas comme si j’avais déjà fait preuve de professionnalisme à son égard. Enfin si, à mes débuts, mais là elle n’était pas du tout réceptive à mes tentatives de communication. Alors je me suis laissée entraîner au jeu. Celui du chat et de la souris. Celui de DiCaprio avec son Catch me if you can. Attend que je t’attrape, tu vas voir!
    Je hausse un sourcil. C’est peut-être bien ce que je vais finir par faire, ou devoir faire. L’attraper je parle. Sa bouche reste à moitié entrouverte. Si elle se met à happer de l’air, elle aura l’air d’une carpe échouée sur un rivage. Et moi je ne pourrai pas garantir de garder mon sérieux. Déjà là j’ai juste envie de la secouer un peu en lui balançant une vacherie. Ou une ânerie. Au final, on s’en fout un peu du bestiaire non ? Le ick, voyez-vous … c’est que sous cette carapace de BITCH (merci pour l’étiquette O’Reilly) il me reste quand même encore quelques relents d’humanité.

    *…


    Garde cette pensée pour Toi ou …

    *Ou quoi?


    T’as pas envie de savoir, crois-moi. Alors lâche l’affaire capiche !

    - « Y’a moins d’une heure. »

    Un peu sec le ton, mais franchement par rapport à la nouvelle que vient de lui balancer ma bouche (merci la traîtresse) y’a un monde de différence. Je reste stoïque. Droite. Mon dos contre le mur. Une jambe repliée contre la brique. Les bras croisés devant mon torse. Je la regarde d’un air aussi détendu que possible. Suffoquer. Paniquer. S’effondrer. À dire vrai, j’ai presque envie de lancer les paris. Ce n’est pas parce que j’endosse le mauvais rôle que la hache de guerre est forcément enterrée. Ne nous leurrons pas. Je le sais. Elle le sait. Je sais qu’elle sait que je sais et on peut continuer ainsi encore longtemps.

    *Le corps était encore là en partant. Si elle se dépêche, elle peut encore en grappiller quelques miettes.


    Inutile de tourner davantage le couteau dans la plaie béante.

    *L’histoire dit qu’il suffit qu’elle chiale toutes les larmes de son corps sur le défunt et il ressuscitera.


    Cesse Tes médisances.

    *Juste pour lui donner un peu d’espoir à effriter et piétiner par la suite ?


    Non.

    *Tu n’es qu’une rabat-joie!


    - « Et toi une salope. »

    Et ça, ça ne devait pas sortir à voix haute …
    J’entends L’autre limite ricaner telle une hyène dans ma caboche. Elle me sort littéralement par les oreilles. Dommage que ce n’est pas aussi facile que ça de s’en débarrasser. Je soupire un coup et me repousse du mur, prête à dégager de cet endroit qui ne veut pas plus de moi que moi je ne veux de lui. Vote à l’unanimité. Ça me convient parfaitement !

    - « Comme tu m’as si gentiment proposé d’aller me faire voir, Ne prétends pas le contraire. Tu n’as jamais été assez bonne que pour me cacher tes véritables sentiments à mon égard. Mais je te pardonne. Ce soir, du moins. c’est exactement ce que je vais aller faire. Et bien profondément même. »

    Ça c’était gratos. Offert par la maison. En guise du bon vieux temps.

    - « Tu devrais appeler un ami. T’as vraiment une sale tête. »

    Ah mais c’est vrai … t’en as pas.
    Quel dommage.

    Et déjà je pose ma main sur la porte, prête à sortir. À recouvrir un semblant de liberté. Toujours conditionnelle. God save the Queen.

    - « Ciao. »
Revenir en haut Aller en bas
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2257
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] U7zg

- - - - - -


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R9QyQbM Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Lf98YmB Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Ezgif-2-45fdb6bff66e Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Silio
uc

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Glq9Xde Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MwYMxdo Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0A87sgl

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] YiHo0sD Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 3yLtfgP Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr_o5s5nvFkND1uuzayro1_500
EMERALD GARDEN


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 181107122908775200

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MGhMSkN

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 9fLTmu9

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 2fe5a1d743f93f8a4382625e80b73aba

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KcDJSu73_o

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] NPb5Ncmi_o

poison ivy
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Dim 21 Avr - 21:53

Flower Duet.

w w w

- - - - - - - - - - -

BRÓNACH E. MOONEY & Aislinn O’Reilly



Dehors, le ciel n’est que ténèbres. Semblable à la noirceur qui s’agite en son sein. Le poids qui s’est formé dans son coeur et se propage à l’être entier devient insupportable. L’air est chargé d’orage comme l’intérieur de sa carcasse et la divine ne peut rien contrôler. Les souvenirs l’assaillent par dizaines, par centaines, par milliers. Toutes les vies se mélangent, se confondent, et se ressemblent aussi. Un même schéma qui se répète mais qu’elle n’est pas encore capable de saisir. Elle a envie de s’écrouler. De s’étendre et dormir pour oublier le mal qui ne cesse de grandir et l’empêche d’aligner ses pensées.
Mais ce soir, ce sont les nerfs qui tiennent la silhouette et dominent. Aux commandes, il n’y a plus ni Siobhán ni Airmed. C’est l’hybris qui fulmine et gouverne.

Les mots de l’importune, elle les entend à demi. L’insulte pourtant parvient à vriller ses tympans. Dans le crâne qui menace d’imploser, les mémoires se rassemblent, les images se recollent, et soudain tout s’explique. L’aversion qu’elles s’inspirent, la répulsion viscérale ; l’inimitié létale que la déesse ressent chaque fois que son chemin croise celui de la psychiatre, et cela depuis leur première rencontre… Dans les tableaux du passé que l’annonce du corbeau font remonter à la surface, les éclairs se dessinent.
Des étreintes abusives ; lippes écarlates acharnées sur la peau divine. Des baisers pleins d’épines qu’elle peut encore sentir tandis que lui vient la nausée.
Badb la sauvage, la cruelle sanguinaire. Succombant à ses charmes. Profitant du chagrin. Affolant le désir et contrôlant la rage pour conquérir la carne dans ses moindres soupirs.
Elle peut sentir aussi son toucher qui la brûle. L’abandon dont elle reste coupable et la rancœur infernale qui ne s’est jamais tarie même à travers les âges...  

Dans cette vie, et par les mots qu’elle vient de prononcer, ce sont tous ses défauts qui lui explosent au visage. Ce qu’elle est simplement, insolente et barbare, impitoyable, persécutrice. L’Enchanteresse n’a plus de barrière pour freiner ses pulsions, et tandis que la voix clame ce qu’elle pense être ses dernières provocations, la végétation s’anime autour d’elle et se dresse pour de bon.

Vicieux reptiles, les arbustes s’étirent et s’allongent jusqu’à atteindre la victime. Leurs couleurs changent sous les néons éblouissants et les serpents s’enroulent autour de la poignée. Fermement.
Coincée, la Guerrière est cernée. Et les prunelles glacées de l’adversaire se teintent de leur grisaille tempétueuse, témoin de l’ire qui s’écoule dans ses veines, plus terrible que jamais. En silence, par sa pensée ravagée mais par dessus tout concentrée sur le parasite à éliminer, elle commande son armée. Et la Terre se soulève ; les racines et les branches s’érigent en légion pour leur Reine. Sournois, un feuillage élégant s’empare du corps qu’elle désigne et menace d’étrangler le Corbeau.

Il suffit qu’elle intime par l’esprit pour empoigner sa gorge et éteindre son souffle ; mais l’Empoisonneuse se retient. Pas de sourire carnassier pour déformer ses lèvres ni de satisfaction à l’idée de commettre cet assassinat dont elle rêve. Son poing se serre, les lianes se tendent. Elle cherche une lueur de panique dans le regard fanfaron de Mooney ; puis fait allusion aux derniers détails qu’elle a déblatéré : « Tu n’en auras peut-être pas l’occasion ».
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Jeu 25 Avr - 11:17

    Eh merde.

    C’est la première pensée qui me vient à l’instant précis où la pointe doucereuse d’une feuille esseulée vient m’effleurer le dos de la main. Mes yeux tous deux braqués sur l’intrusion, l’information arrive à mon cerveau bien avant que mes réflexes prennent le dessus. À moins qu’elles aient tous déjà compris que ça ne sert à rien de lutter. Resistance is futile. Remember ?

    Tandis que je sens, plus que je ne vois, les Ténèbres prendre forme tangible dans mon dos je reste concentrée sur la magie qui opère à hauteur de la poignée de porte. Je constate plus que je ne remarque que mes phalanges se sont enroulées autour de cet ersatz de sortie. Il m’aurait suffi de si peu pour quitter l’antre de la Méduse. Pour déguerpir de ce lieu maudit pour ne plus jamais y retourner. Déjà que je n’étais pas la bienvenue, je viens officiellement de me taguer de l’étiquette de persona non grata. J’aurais dû m’en contenter. J’aurais dû cocher la case optionnelle en bas de la page. J’aurais dû griffonner ma signature et claque la porte une bonne fois pour toute. Quitte à tuer un carreau au passage. Dommage collatéral. Moindre mal. L’aumône pour un pauvre.
    Oui … j’aurais .
    Et Toi aussi d’ailleurs !

    *Pardon ?


    Que nenni va! Arrête de jouer la sourde oreille et de faire Ta tête de cochon !

    *Je ne te permets pas!


    Mais je n’ai pas demandé Ton avis DUCHESSE ! Tu n’étais même pas invitée au banquet ! Encore une fois, Tu n’as pas pu T’empêcher de Te mêler des affaires des autres ! Encore une fois il a fallu que Tu que wish et que Tu wesh ! Une simple petite affaire de pacotille bordel ! Un message à délivrer. Quatre mots que j’aurais limite pu gribouiller sur un post-it et coller sur le frigo ! J’aurais même pu abréger et ne lui en balancer que deux ! Sincères condoléances. Pas de chichi. Pas de fioritures banales et inutiles. Pas de quoi casser une patte à un canard. Et ASSURÉMENT pas matière à souffler la corne du champ de bataille !

    *Je ne vois absolument pas de quoi tu parles.


    Ah non ? Et la liane Poison Ivy style qui vient me tapoter l’épaule pour m’inviter à me retourner ? Et les foudres dignes de Zeus que je sens gronder au-dessus de ma caboche? Et la décharge électrique que je m’apprête à me ramasser en pleine trogne car tôt ou tard il va bien falloir que je me retourne pour présenter des excuses en Ton nom ?!

    *Je refuse.


    Mais t’as toujours pas pigé ou quoi? Tu n’as pas ton mot à dire. Tu ne l’as plus. Tu as clairement perdu le peu de confiance que j’avais réussi à T’octroyer. Ça m’apprendra à céder à Ton regard de cocker spaniel et à Tes supplices incessants. Maintenant cloues Ton bec et laisse-moi essayer de rattraper un tant soit peu du désastre imminent que s’apprête à ME noyer sous cette vague d’hostilité !

    *Je …


    NON!

    Et sur cet élan de détermination je me retourne en direction de mon assaillante, prête à lever les mains en guise de trêve … Ce qui s’avère plus facile à dire qu’à faire. Je sens mes sourcils se redresser dans un air incrédule tandis que la Terre s’invite à notre petite … discussion. Elle ne me laisse même pas le temps d’en placer une que voilà déjà sa petite armée vegane qui débarque. Je me sens comme assaillie par un mal de mer soudain tandis que ça gargouille sous mes pieds. Je manque de perdre mon équilibre. Je suis rattrapée de justesse par un serpentin de verdure qui se roule et s’enroule tout autour de moi. Dans d’autres circonstances, cela aurait pu prêter à un certain degré d’ambiguïté. Mais ne tentons pas le diable. Du moins pas avant d’avoir dompté sa future acquisition.

    Mon iris s’accrochent aux siennes. Nous nous fixons ainsi pendant quelques longues secondes avant que les premiers mots ne tombent. Ma bouche reste muette. Je pourrais céder à la facilité d’un abandon volontaire, mais ce serait mal me connaître. Et ce n’est pas son cas. Pas après toutes ces années. Pas après toutes ces altercations. Nous voilà enfin là où nous avons toujours soigneusement pris soin de ne pas nous retrouver. Éviter le conflit. Contourner l’inévitable. Le repousser à plus tard. Faire durer le plaisir. Faire languir l’ennemi. Alors non, tu ne t’en sortiras pas aussi facilement O’Reilly.

    - « Je n’en ai fichtrement rien à foutre de votre petite vendetta personnelle. »

    Je ne réponds même pas à son ersatz de provocation. Dans ses rêves les menaces à deux balles.
    Dans l’histoire, il y a clairement un truc entre nos deux parasites du ciboulot. Et peut-être, si pas probablement, un binz entre le mien et elle tout court. Et là pour le coup, je ne me sens clairement pas concernée. Alors si Tu as envie de jouer, Tu n’as qu’à prendre le contrôle et faire mumuse avec Ta proie plus que consentante. Mais tu me laisses en dehors de tout ça et c’est Toi qui paie pour les pots cassés.

    *Marché conclu.


    … j’hésite entre comparer l’absurdité de la chose à l’autorisation de sortie d’une ado rebelle et la signature d’un pacte avec Lucifer. L’un et l’autre se valent assurément. Les dégâts seront plus que comparables. Mon lendemain de la veille sera un désastre pour sûr. Mais ais-je vraiment le choix ?

    *Non.


    C’était de la rhétorique Ducon …

    *Tu joues avec le feu.


    Et Toi avec mes pieds. On est quittes non ?
    Deux secondes et elle est à Toi.
    Tout à Toi.
    Rien qu’à Toi.

    - « On se revoit de l’autre côté beauté. »

    Je lui lance un dernier clin d’œil et un smack du bout des lèvres. Quelque part je regrette de ne pas pouvoir assister au combat final. J’aurais aimé voir mon hôte à l’œuvre. Découvrir par moi-même si les actes valent, in fine, les paroles. Mais dans la vie on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et les jarretelles de la crémière. Alors je vais me contenter de savourer mes derniers souvenirs de pseudo-lucidité.
    Tomorrow is another day.
    And tomorrow is gonna hurt.

    *Tu n’as même pas idée …


    Une douleur lancinante manque de me faire suffoquer. Mon corps part vers l’avant, seulement retenu par la poigne de la liane constrictor. Je sens les larmes me monter aux yeux. Il est trop tard pour reculer. Donner c’est donner, reprendre c’est voler. Alors je mords sur les dents tandis que je sens la magie (LOL) opérer. Des spasmes comparables à des piques à brochettes chauffées à blanc me traversent le crâne. Comme si une gigantesque main invisible s’amuser à tester les prémisses de l’acupuncture pour les nuls. Je devine autant que je sens des décharges électriques s’amuser de leur nouveau terrain de jeu. Un goût ferreux emplit ma bouche, que je tente tant bien que mal de garder fermée. Mes paupières aussi se ferment, même si – là encore – j’aurais de loin préféré garder le contact visuel.
    Son emprise est totale. Violente au même degré que violante. Elle prend tout ce qui est à portée, ne laissant même pas quelques maigres miettes dans son sillage. Ma tête est trop petite. Trop pleine. Elle manque d’exploser. La présence osseuse ne m’est que d’un faible réconfort. Ça fait tellement mal qu’il relève du miracle que je ne sois pas encore tombée dans les bras tellement appétant de l’inconscience. Je sais mon enveloppe charnelle en train de se débattre. Je sais mes lèvres ouvertes, poussant un cri qui aurait pu briser le verre dans une vie antérieure. Je sais plein de choses, mais je ne sens plus. Je ne suis plus.
    Désormais je suis un vaisseau.
    Désormais je suis un pantin.

    La bouche ouverte part vers l’avant. Les crocs s’enfoncent dans le bras du brave petit soldat de paille et arrachent un lambeau de verdure, avant de recracher leur trophée en direction de la fausse suzeraine.
    Les lippes se retroussent en sourire carnassier.
    Un filet de sève, mélange au liquide carmin, s’adonne aux joies de la gravité.
    Une impression de ronronnement sinistre s’échappe du fond fin de la gorge.

    - « Ding dong, the bitch is back. »

    May the odds be upon you.
Revenir en haut Aller en bas
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2257
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] U7zg

- - - - - -


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R9QyQbM Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Lf98YmB Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Ezgif-2-45fdb6bff66e Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Silio
uc

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Glq9Xde Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MwYMxdo Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0A87sgl

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] YiHo0sD Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 3yLtfgP Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr_o5s5nvFkND1uuzayro1_500
EMERALD GARDEN


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 181107122908775200

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MGhMSkN

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 9fLTmu9

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 2fe5a1d743f93f8a4382625e80b73aba

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KcDJSu73_o

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] NPb5Ncmi_o

poison ivy
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Dim 28 Avr - 17:42

Flower Duet.

w w w

- - - - - - - - - - -

BRÓNACH E. MOONEY & Aislinn O’Reilly



La tête légèrement inclinée, l’herboriste s’accroche à la vision que Mooney lui impose. D’excentrique et sauvage, insolente et bornée, elle devient folle à lier. Elle n’en est plus seulement à dialoguer ou à lutter contre des forces indiscernables. Le Corbeau possédé se targue d’être à sa merci, et c’est tout ce que la Belladone redoutait ; aucune excuse, pas d’épouvante et pas de repentir. Seulement l’outrecuidance et le mépris de sa personne et de ses qualités. L’impertinence ne fait pas bon ménage avec l’hybris exalté, et l’ego pris à vif de la maîtresse des lieux.

Dans ce vide qui l’assaille après la mort du père, un nouveau but est nécessaire pour ne pas perdre pied. Kearney trépassé, l’Empoisonneuse ne réalise pas vraiment encore mais tout son corps et son instinct sont déjà mis au diapason de la nouvelle ; il ne lui reste rien. Son existence vient de perdre un objectif crucial et son retour à Arcadia, tout ce qu’elle y a fait depuis, n’a soudain plus le moindre sens. A ce néant qui la menace et qui l’aspire déjà, au poids des souvenirs qui l’accable et à la dernière digue de son esprit qui cède, elle se sent défaillir.

Ses paupières clignent par saccades et les vaisseaux implosent à l’intérieur de ses narines. Le pouvoir s’amenuise et les plantes relâchent brusquement leur étreinte tandis que du bout de l’index, l’herboriste recueille de l’ichor encore chaud, venu souiller ses lèvres.

Son attention s’épuise, et son corps affaibli bascule nerveusement vers l’avant. Elle n’a pas dit son dernier mot encore, mais la Guerrière pourrait profiter de cet instant de malaise pour riposter… D’ailleurs, l’Enchanteresse l’examine et dans son oeil révulsé, elle ne voit plus la psychiatre. L’écume aux lippes et le sourire carnassier, Mooney a définitivement laissé la place à sa colocataire… Était-ce seulement possible ? La divine s’interroge et la plante malmenée se rétracte. Un numéro d’horreur qui l’étonne mais ne l’impressionne pas.

« Tu as toujours eu le sens du spectacle ». Poussée de l’intérieur par sa parèdre, la rousse ne démord pas. Qu’importe la Folie Sanglante et Carnassière qui grandit sous son toit. Badb est là. Elle la sent, elle l’appelle. Airmed répond de tout son être à la provocation et Siobhàn l’accompagne. Le séisme reprend.
C’est de l’histoire ancienne qui se règle ici et maintenant. Une leçon que la Terre se promet d’enseigner à la Guerre : elle ne sera jamais plus forte que le sol qui la porte et la soutient. Reine écarlate contre Reine d’émeraude, les rivalités millénaires s’échauffent jusqu’au point de non retour.

Sans savoir ni comment, ni voir à quel moment, la carcasse de la rousse se retrouve projetée vers l’arrière. Un voile d’obscurité s’étend sous ses paupières, et la panique latente renforce le brasier qui la consume. L’incendie se propage et ravage ses entrailles. Mooney l’empoigne, mais l’armée végétale revient elle aussi à la charge et au secours de sa souveraine. Un bras verdâtre se fait poing et propulse le corps agressif droit devant. Le verre se brise, et un morceau du toit s’effondre.

Sous le ciel étoilé, l’herboriste allongée a perdu tous ses sens. Elle n’entend ni ne voit, ne sent ni ne ressent, et le cruor dans sa bouche n’a pas le moindre goût. C’est l’abîme, le désert, l’équilibre qui flanche et l’empêche de se dresser de nouveau contre sa fougueuse ennemie. Ses cheveux roux dessinent un cercle de flammes sur le sol, et la patience ne la quitte pas, ni l’optimisme : reviens Corbeau, songe-t-elle de toutes ses forces alors qu’elle n’est plus en état. On n’a pas terminé.    
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Lun 29 Avr - 23:12

    Rouge.
    Noir.
    Vert.
    Couleurs éparses. Taches aussi informes que difformes. Le gosier ronronne. La langue râpeuse le long de la pulpe souillée. L’œil voit, mais ne discerne pas. Il fixe. Il attrape. Il avale. Il est néant. Il est abysses. La voix n’est pas la même. La mélodie ressemble de loin aux anciens chants guerriers. Elle est puissance. Elle est résonance. Dans son sillage, des soldats invisibles martèlent le sol. Les sabots de cheveux millénaires piétinent le futur champ de bataille.

    *Toi qui pense que la Terre me porte. Toi qui pense que sans elle Je ne suis rien. Toi qui te pense supérieure de par ton imbuvable affinité. Espèce d’insignifiant cloporte. De par Mes actes Je baigne Notre Suzeraine à tous dans l’ichor le plus divin. Je nourris Ses entrailles. J’arrose Ses bourgeons. Sans moi TU n’es rien!

    Les crocs grognent. Les dents claquent. Chienne territoriale enragée. Silhouette méconnaissable qui tourne autour de sa proie. La guète. La jauge. La juge.
    Pupilles qui se fendent à la verticale.
    Sifflement d’outre-tombe qui s’élève dans son dos.
    Bruissement d’ailes qui frappent le vent.
    Jeu d’ombres qui se frotte et se mêle à la réalité.

    Le bras vegan se rétracte. Il grince. Il couine. L’égo se gorge d’un hydromel funeste. Gourmand. Narcissique. Il se plait à croire qu’il est grand. Qu’il est fort. Son entité profonde l’inspire et le berce de douces illusions. Il ronronne. Il en demande plus. Il quémande ce qui est et s’approprie ce qu’il estime être sien. Tous deux entretiennent mutuellement leur redoutable aveuglement.

    *Pauvre, pauvre petite orpheline. Seule et abandonnée de toutes et tous. Délaissée de toute part. Carcasse ambulante hantée par le fantôme d’un passé qui ne lui appartient pas. Atlas des temps modernes qui porte sur ses épaules le plus lourd des fardeaux. Ouin, ouin, ouin, aimerais-tu peut-être que Je verse quelques larmes pour toi ? Que J’enroule mes bras millénaires autour de ta délicieuse carapace de chair ? Que Je murmure au creux de ton ouïe ces mots désormais interdits ?
    Illicites.



    Regarde-toi.
    Tu es faible.
    Tu es médiocre.
    Tu es quelconque.
    Tu n’as pas changé
    Airmed.
    Tu ne Me mérites PAS!


    Instant de doute. Défaillance corporelle. L’adversaire tangue. Vacille. Il n’en faut pas plus pour passer à l’offensive. L’anatomie volée part violemment vers l’avant. L’épaule percute de plein fouet l’objet de toute sa convoitise. Touch-down. Le contact est rude. Aussi brutal que l’enivrance de son assaillant, si pas plus. Le sol s’invite aux retrouvailles. Public supposé impartial qui pourtant s’apprête à élire sa championne. Arène de combat. Choc des titans.
    Car le sang appelle le sang au même degré que la violence en engendre davantage.

    Au loin, un cor siffle son approbation. Le métal des glaives s’entrechoque. Les spectateurs en veulent plus. ils se gorgent d’un carmin chaud et visqueux. Ils hurlent des encouragements à la gloire d’un ancien Seigneur – Saigneur – romain. Bras squelettiques qui s’élèvent à l’unisson. Unité d’élite morte en murmurant Son seul nom.

    *Je reprends tout ce que Tu m’as volé sorcière!
    Tes yeux sont miens !
    Ta bouche est mienne !
    Tes caresses sont miennes !
    Sans Moi tu n’es rien AIRMED!
    RIEN!


    Le pantin possédé ne voit plus. Ne sent plus. Ses iris sont gorgés de carmin. Couleur dominante. Omniprésente. Oppressante. Elle brouille les pistes. Elle floue le tableau. Les poings frappent. Les jointures se déchirent. Passé et présent se rencontrent. Se brusquent. Méli-mélo de ce qui fut, ce qui est, ce qui n’a jamais été et ce qui plus jamais ne sera.
    Sons gutturaux.
    Instinct animal.

    Même quand la milice débarque. Même quand des mains de géant l’épluchent du sol. Elle frappe. Elle griffe. Est-ce que ce sont des larmes qui glissent le long de ses joues?

    *RIEN!

    Le corps traverse l’espace et fissure le temps. Un ultime réflexe empêche la poupée de chiffon de se prendre la vitre en pleine face. Une demi-rotation limite les dégâts. Le verre se brise en mille morceaux. Les débris se ruent dans tous les sens. Certains effleurent à peine le derme. D’autres s’enfoncent comme dans du beurre. Un deuxième réflexe oblige les bras à se replier au-dessus de la voûte crânienne tandis que le plafond cède sous le chant du séisme.
    La colonne vertébrale encaisse.
    Une onde de douleur traverse la totalité du centre nerveux.
    Les synapses ouvrent simultanément leurs bouches muettes et expulsent le silence.
    La respiration est saccadée.
    Un nuage de poussière tente de s’y immiscer.

    Mais le parasite est vigoureux. Résistant. Il se reprend. Il se renforce dans Ses idéaux absurdes. Sa carapace est devenue tellement épaisse que même son hôte premier peine à y retrouver son reflet.
    Le corps bouge.
    Le corps morfle.

    Des lèvres ensanglantées toussent.
    Le dos reste courbé.
    Les membres endoloris. Meurtris.
    Pourtant il se met en mouvement.
    Paumes des mains et genoux éraflés font office de support.
    Il avance.
    Lentement.
    Trop.
    Ou peut-être pas assez finalement.

    L’animal se fraie un chemin à travers les détritus. À travers le brouillard qui menace de Lui ôter la vue. Pourtant, à travers les formes à peine reconnaissables, Il distingue clairement la seule qui Lui importe vraiment. Corps allongé. Immobile. Cascade de feu. Pale réplique. Magnifique relique.

    Il l’escalade. Presque avec douceur. L’effleurant sans jamais le toucher. Le titillant sans jamais le souiller.
    Jusqu’à ce que le visage barbouillé d’ichor et de ruines se penche par-dessus son rival.

    - « Airmed … »

    Dualité.
    Sensualité.
    Voix intemporelle.
    Méconnaissable.
    Roucoulement initiatique.

    Du bout du nez, la guerrière se fait féline. Elle frôle son opposé. Le front. Les temps. Descend avec une délicatesse insoupçonnée en direction du second sens dérobé.

    - « Si Moi Je ne peux t’avoir … »

    Elle continue de descendre. La pulpe de lèvres déchirées vient se joindre à l’exploration. Le long de la jugulaire. Le creux de la clavicule. Contourne le cou qui frissonne bien malgré lui. Et vient se lover près de la deuxième oreille. À proximité indécente d’un lobe qu’il serait si aisé de mordiller.
    Tentation.
    Interdiction.
    Condamnation.

    - « … personne ne t’aura. »

    Lance de douleur.
    L’hôte se crispe.
    Il a perdu trop de sang.
    Des épines de verre s’enfoncent dans ses veines.
    L’environnement se retourne contre son envahisseur.
    Le parasite a beau résister, lui aussi faiblit à vue d’œil.

    *Je reviendrai petite Colombe.
    Nous n’avons pas terminé.

    Mes paupières sont lourdes. Collantes. Je sens mes bras tendus vers l’avant m’apparaissent comme étant des spaghetti trop cuits. Mes paumes s’enfoncent dans ce que j’apparente au sol. Je tremble. Je peine à rester dans cette position. Je sais que je devrais ouvrir les yeux, pourtant je crains bien de découvrir le chaos qui m’entoure. Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive. Assurément pas la dernière non plus. Mais généralement j’arrive à bidouiller de telle sorte à me réveiller dans un lit. Certes pas toujours le mien.
    Qu’est-ce qu’elle a bien pu foutre cette fois-ci. Et est-ce que je veux seulement le découvrir ?
    Même si la tentation est grande de me terrer ad vitam dans le déni, ce n’est pas une solution. D’ailleurs, un douleur lancinante tout le long de mes vertèbres me fait savoir que ce n’est même pas une option à fourrer dans la balancer. Alors j’inspire calmement par le nez à la bouche. Ce qui manque de me faire gerber tripes et boyaux tant j’ai l’impression qu’une côte vient de me perforer au moins un des deux poumons. Je prends sur moi. Je ravale … quelque chose qui ressemble vaguement à une fusion bile-sang-autre. Je me sens grimace. Ça aussi ça fait mal. Mais qu’est-ce qu’elle a foutu bordel de m …

    Mes yeux s’ouvrent sur deux prunelles qui me fixent.
    Le temps semble s’arrêter un instant.
    Pourtant c’est moi qui finit par rompre le silence qui nous entoure et menace de nous envelopper.

    - « Je vous déteste. »

    Toutes les trois.
Revenir en haut Aller en bas
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2257
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] U7zg

- - - - - -


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R9QyQbM Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Lf98YmB Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Ezgif-2-45fdb6bff66e Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Silio
uc

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Glq9Xde Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MwYMxdo Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 0A87sgl

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] YiHo0sD Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 3yLtfgP Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


- - - - - -

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Tumblr_o5s5nvFkND1uuzayro1_500
EMERALD GARDEN


Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 181107122908775200

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] MGhMSkN

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 9fLTmu9

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] 2fe5a1d743f93f8a4382625e80b73aba

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] KcDJSu73_o

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] NPb5Ncmi_o

poison ivy
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] Empty
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] - Ven 3 Mai - 20:03

Flower Duet.

w w w

- - - - - - - - - - -

BRÓNACH E. MOONEY & Aislinn O’Reilly



Le néant est total. Oppressant, lourd, violent, finalement terrifiant. Attisant l’ire et le mal qui conquièrent chaque parcelle de l’esprit et du corps. La folie s’installe, l’envie de provoquer son adversaire alors qu’elle est à terre se fait brutale. Les poings se serrent à s’en briser. La mâchoire crisse à s’ébrécher. Un cri défiant ceux des guerriers d’antan s’échappe des lèvres pâles mais l’herboriste n’entend toujours pas. Ses doigts ne se raccrochent à rien ; la douleur dans son absence est réelle, létale. Le vide est plus terrible à mesure que les secondes s’égrènent. Et puis les membres se relâchent, alors il prend le pas sur la colère. Se met à peser sur le souffle et sur le coeur. C’est comme se noyer sans liquide. L’âme se débat mais n’est plus rien sans guide. Le gouffre la pourchasse et la broie pour l’engloutir dans ses abîmes. Le néant est total. Écrasant, asphyxiant, sinistre et affolant.
Puis d’un instant à l’autre, il devient reposant.

Quand l’être abandonne et se replie, le palpitant s’apaise et cesse de marteler de coups l’intérieur de sa cage thoracique. La léthargie s’empare d’un corps qui n’a plus de raison de s’agiter et l’inertie serpente de l’épicentre jusqu’aux extrémités. Respirer même lui paraît superflu. Ca ressemble à la Mort. Un long sommeil qui se prépare quand l’instinct a compris et accepté le sort qui lui est destiné.

Ce soir, une partie d’elle est prête à s’en aller. Une partie d’elle est déjà morte. En réponse à l’annonce qu’on lui a partagé, l’Empoisonneuse doit enterrer un père, et avec lui, un pilier de son existence. Un moteur, un pan de sa vie qui lui a donné tout son sens ; pour le reprendre aujourd’hui. Le pouvoir de la Guerre est un miroir qui lui fait prendre conscience de tout ce qui a basculé en un fragment de secondes. De tout ce qu’elle a perdu en perdant l’être haï durant des décennies. Sa propre raison d’être. Pour des conflits millénaires qui se rejouent à l’infini, elle réalise qu’elle est maudite et prisonnière de schèmes dont elle ne saura jamais tirer les leçons. Mourir ici et maintenant ne ferait que précipiter une nouvelle chute.
Alors ô combien la caresse du néant absolu semble douce à côté d'un fatum atterrant…


Plus que tout, et surtout plus que celles du Corbeau qui la rappelle avec dégoût à la réalité. Étendue sur la terre encore meuble, privée de tous ses sens, l’herboriste avait presque oublié sa rivale acharnée. Mais tandis que sa magie se retire et annule ses effets, la cible retrouve peu à peu sa conscience du présent. Son premier réflexe est d’ouvrir ses paupières gardées closes par la nervosité.

Elle voit. La crinière sombre de Mooney. Ses yeux bruns habités. Le sang et l’argile sur son derme écorché, et le rictus diabolique barbouillé sur ses traits spontanés.  

Elle sent. La Guerrière arrimée à ses hanches douloureuses. Le poids d’un corps non seulement mais d’une âme en prime qui s’affale et possède, comme elle l’a toujours fait.
Captive et le souffle coupé, le cœur au bord des lèvres, la désirée subit. La bouche et son orle rugueux se pavanent sur les chairs frissonnantes, salissant l’opaline plus qu’elle ne l’est déjà. A la terre se mêle l’hémoglobine et la salive. L'âpreté de la sueur et la saveur saumâtre lui donnent envie de rendre son dernier repas.

Elle entend. Les mots se faufilent jusqu’aux tympans de l’hôte et leur destinataire les capte à la volée. De Badb à Airmed, tu ne m’échapperas jamais.

Et pourtant sous la carne, la déesse se paralyse. Comme si elle acceptait. Alors que seulement elle profite, des rôles qui sont en train de s’inverser. De la faiblesse accablant l’ennemie tandis que ses propres forces lui reviennent. Sûrement pas pour longtemps, sûrement pas pour en finir pour de bon. Assez, juste suffisamment, pour tenter le coup qui la fera triompher...

Le corps vautré sur le sien flanche et mollit. Il titube ; vacille ; tangue. Esclave de sa fragilité, la Guerre est en train de ployer sous l’épuisement de sa logeuse. Et la silhouette bascule. Le visage grimaçant, elle crache alors des mots qui ne sont plus les siens.

Suite à quoi le silence s’éprend de la serre toute entière. Même le vent dans les branches retient sa frénésie indéfectible. Badb est partie, Airmed observe. Les dégâts sur le toit. Les éclats sur le sol. La sève sur ses bras et le verre fiché dans ses veines, comme gourmand de l’ichor. Brónach est mal en point. Rossée et trouée. Essoufflée et paumée.

Quoique déboussolées, les deux semblent avoir retrouvé leur calme. Elles peuvent en rester là. Pas oublier, ça jamais. Mais faire comme si de rien et se quitter. Sans un mot, juste un regard meurtrier avant de refermer la porte.

Rien d’autre.

Alors, la main gantée de l’herboriste se dresse au dessus de son corps occupé. Avec flegme et délicatesse, elle esquisse un geste flou qui s’apparente à un temps mort ou un cessez-le-feu. A quoi bon continuer dans l’état où elles sont ?

Mais la belle asservie par son fardeau éternel ne peut se résoudre à laisser cet affront impuni. L’hybris somnolent se réveille pour tirer les ficelles et le pantin obéissant fait du zèle.
L’allure est fulgurante et ne laisse aucune marge de manœuvre.

Le poing se tend, les doigts s’écartent et se referment autour de la gorge exposée. Elle serre, de toutes les forces qui lui restent, et l’armée qu’elle commande lui vient aussi en renfort. Les lianes s’enroulent autour des courbes indésirables et elles s’acharnent, tandis que leur Reine se relève. Maigre morceau de barbaque abîmé, Mooney est alors trimballée par les serpents en extérieur. Jetée, sans plus de cérémonie, hors d’un territoire que son sang a souillé, mais que jamais elle ne pourra se targuer d’avoir soumis ni conquis.

A quelques mètres de la silhouette agenouillée, l’azur se plante dans les billes mordorées. Un unique soldat vert se contracte toujours autour du cou gracile qu’il menace de broyer. Il suffirait d’un geste de la main pour appuyer sa volonté. D’un instant de faiblesse pour l’esprit souverain, qui même dans son aveulissement le plus total, sait encore faire passer la raison avant la folie de l’excès et de la tentation.

Encore, le sang s’écoule de ses narines et vient frapper le sol. Le crâne dans un étau, et les membres en papier, l’herboriste relâche la pression. L’herbacée menaçant d’étrangler sa victime se rétracte et s’effondre, libérant l’étouffée.

De concert, la divine et son hôte jaugent la carcasse qu'elles ont bien failli faire cadavre. Et dans le silence dévorant, le timbre est cauchemardesque, inhumain et glacé ; « Ne reviens plus jamais ».
Revenir en haut Aller en bas
Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney] -

Revenir en haut Aller en bas

Don’t shoot the messenger [Mrs. Kearney]

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sauter vers: