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Down, down, count me down.

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Down, down, count me down. - Dim 30 Déc - 16:18


"Down, down, count me down. "


L’arme a déraillé. Il a beau faire comme d’habitude, retirer chaque partie, la remonter, la recharger, rien à faire, elle déraille à nouveau. Heureusement qu’il s’en est rendu compte à l’entrainement, que ça ne s’est pas passé en mission. Même s’il a des couteaux à la place des doigts Jan, se retrouver avec une arme dysfonctionnelle en plein combat, ça donne du temps à l’ennemi et en faire perdre à sa propre vie. Il doit la faire réparer et vite. Et Maria est surement la plus efficace dans ce domaine-là. Et puis, ça fait quelques temps qu’ils ne se sont pas vus en privés les deux amis, lui passant la majorité de ses nuits chez Joaquin. Il reste souvent à l’appartement jusqu’à ce que la djinn s’endorme mais ils ne parlent plus comme avant. Et il n’est pas con le capitano, il sait que ça pèse sur le coeur de la slavadorienne de le voir disparaitre dès que ses paupières sont closes. Il ne sait pas trop comment s’organiser, la tête, le coeur, le corps, tout en lui le pressant pour retrouver les bras de son commandante. Mais il y a les autres, ses amis, sa famille, Jan n’a jamais su aimer au même niveau tout ce beau monde, toujours une hiérarchie même à l’intérieur de son coeur. Joaquin y prend beaucoup de place.Et le capitano, il n’a pas envie de lui en retirer, au contraire, il sera capable de lui en donner un peu plus.  Incapable de choisir, il l’a pourtant fait en abandonnant petit à petit Maria, au profit de l’être aimé.
Alors ce matin là, il débarque à l’atelier de la djinn bien décider à discuter. Il devrait s’excuser, murmurer deux trois phrases histoire de calmer les tensions mais… Il n’en est pas capable Jan, il n’a rien fait de mal au fond. Il n’abandonne pas Maria, il… A juste du mal à gérer entre Joaquin, les missions, le rôle de capitano solitaire, les entrainements des soldados et tout le reste. Il essaye mais n’est pas très doué en organisation. Et puis y'a les leaks, il ne sait même pas si Maria en a entendu parlé, de sa maladie, de cette chose qu'elle a retiré sans peut-être le savoir. Le croit-elle encore mourant vu les informations qui ont glissé hors des dossiers médicaux ? Il n'en sais rien Jan... Il se sent presque stupide d'être incapable de savoir ce qui se passe dans le crâne de la gosse.

Jan passe le pas de la porte en tapotant sur le bois usé. La Djinn est occupée, les yeux contre une arme qu’elle tente surement de rafistoler. Pas faute d’expliquer aux sicarios qu’ils doivent prendre soin de leur outils de travail hein… Lui, c’est la première fois qu’il a un soucis avec son flingue. Comme si le destin le poussait à se rendre voir Maria.  « Holà señorita. » qu’il balance un sourire sur le visage, plus tendre qu’amusé. Un peu gêné aussi, mais ça, il ne le dira jamais.  « Je peux te déranger quelques minutes ? »  À vrai dire, c’est son travail de réparer les armes Maria, il ne peut pas l’embêter alors qu’il vient pour lui demander de jeter un coup d’oeil à la sienne.  Mais au fond, le capitano a surtout peur de se retrouver avec une tempête silencieuse, de ces orages sombres mais muets, qui font mal au coeur quand on les regarde d'un peu trop près.
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Down, down, count me down. - Mar 8 Jan - 23:02



Down, down, count me down

 
 Alejandro ϟ Maria Magdalena .


Séance de tir intensive, tester la réactivité de son nouveau bijou, encore à l'état de prototype mais les travaux avancent bien. Elle est seule dans son atelier, ce qui lui laisse l'esprit libre et créatif pour mettre au point des flingues aux balles plus meurtrières que jamais. La calavera saura reconnaître son talent si elle se rend toujours utile, là dessus. Elle a déjà prouvé maintes fois qu'elle est suffisamment habile de ses mains pour tenir ce rôle là. Elle répare souvent, on vient la voir, elle entend les pas, laisse en plan ses travaux et observe la porte d'entrée. Parfois elle a peur, parfois elle imagine que les ennemis de son père d'adoption décédé reviennent la chercher.

Mais heureusement c'est Jan qui montre son minois, Maria se lève et attrape un chiffon pour essuyer ses mains tandis qu'elle s'applique à le saluer d'un baiser sur la joue.« Hola carino » Un joli sourire parce que Jan reste Jan malgré tout ce qu'il a pu se passer et que sa place dans son cœur est restée intacte. Elle le trouve un peu distant ces derniers temps, il semble occupé, c'est bien, mais certaines choses qu'ils avaient l'habitude de faire ensemble commencent à lui manquer. Les soirées films pizza ou simplement passer le temps à se raconter leurs vies, se donner des conseils sur le reste. Il n'a pas à veiller à sa distraction, mais sa présence lui manque parfois le matin quand elle se décide à faire le petit déjeuner pour lui et qu'elle se rend compte qu'il n'est pas à la maison. Elle s'est même demandé si elle ne ferait pas mieux de rendre sa chambre pour lui permettre de vivre sans vie sans encombres, sans qu'il ait besoin de découcher. Elle ne sait pas ce qu'il se passe, c'est un peu le bordel en ce moment avec les rumeurs qui circulent. Peut être que sa nouvelle santé lui permet de faire des choses qu'il ne pouvait pas avant et que c'est pour ça qu'il la délaisse, si ennuyeuse à côté. Maria ne sait pas trop, Jan ne lui dit pas et elle reste un peu en suspension, à ne pas trop savoir quoi faire d'elle-même. Elle bosse pour la Calavera, elle revoit les armes, les répare, les améliore et en fabrique d'autres. Elle n'avait jamais cru qu'elle finirait par trouver ça relaxant, alors qu'elle permet quand même aux autres d'avoir le pouvoir de donner la mort. C'est horrible. Maria ne vit cependant pas dans le même monde que la populace lambda. La mort fait partie de la vie, elle n'est pas forcément négative et en partant du principe qu'elle mettrait aisément fin à sa vie si nécessaire ou si on lui demande de se sacrifier, elle estime que personne ne devrait faire de chichis.

Il lui demande s'il peut la déranger et son regard tombe sur ses mains, il a peut être une arme à réparer. Pourquoi est il venu jusqu'ici alors qu'il aurait pu la lui filer à la maison pour qu'elle regarde ? La jeune femme cligne des yeux, se demandant ce que c'est que cette mise en scène.  « Oui, qu'est ce qui t'amène ? » l'accent resté sur le bout de la langue, en revanche il y a eu de nets progrès en anglais. Elle comprend tout et hésite moins quand elle répond, et surtout ne répond plus à côté. Ce n'est pas avec Jan qu'elle avait des soucis de communication, bien au contraire. En tant que Djinn, il est d'autant plus frustrant de ne pas pouvoir être utile à son maître, il n'a pas fait de vœux depuis sa guérison. Mise à la retraite, avec sa pension. C'est triste, elle aimerait réaliser les vœux les plus fous de Jan mais ce dernier est bien moins frivole que tous ceux qu'elle a eus. Et s'il la libérait ? Non, elle n'en a aucune envie, elle veut rester à ses côtés. Parce que sa mission avec lui n'est pas terminée.






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Down, down, count me down. - Jeu 10 Jan - 23:08


"Down, down, count me down. "


Maria va bien. Du moins, c’est l’impression qu’elle donne à Jan. Un baiser sur la joue, tendresse d’une amie à un autre, d’une djinn à son maitre, de Maria à Alejandro. Et la voix, l’accent roulant de leur hémisphère natal, l’anglais bien mieux maîtrisé qu’il y a quelques mois. Elle a bien pris des cours, ça s'entend, il en est fier Jan. Oui, elle va surement bien, parfaitement bien...Ou alors elle dissimule le malaise. Etrangement, le capitano pense à cette éventualité plutôt qu’à la première. Ce qui s’est passé, même s’il ne veut sans souvenir, cette douleur au fond du crâne, cette envie de tout arrêter, la saveur du métal contre ses lèvres… Et puis le souffle retrouvé, l’écrin de chaleur offert par Maria. Et le vide. Et les mots… Et tout ce qui a suivi. Tout ce qui s’est passé a créé un fossé entre les deux amis alors que ça aurait du les réunir. Cette nuit-là, il y a deux mois, Maria a compris que son gatito avait des crocs et des griffes et qu’il s’en servait pour faire hurler les autres.

Il attrape l’arme à la ceinture, commence à l’armer et le déraillement s’entend automatiquement. Les épaules relevées, la moue est triste. Il a beau préférer les armes blanches, le m9 est pratique lors des rixes.  « Je l’ai démonté plusieurs fois, j’ai regardé mais… Rien à faire, elle déraille tout le temps. » Il ne s’y connait pas comme elle s’y connait malgré des heures à monter et démonter des armes automatiques. Il sait tirer, il sait tuer, mais il ne sait pas créer ou réparer le capitano. Maria si, et il espère que Joaquin s’est rendu compte de l’utilité de la djinn. Plus qu’une simple soldada, ses connaissances en matière d’armement leur permettent de s’équiper plus intelligemment et de penser à de nouvelles techniques d’attaque plutôt que de se restreindre aux sempiternelles fusillades.  « J’suis pas venu depuis quelques jours à la maison, je suis… désolé. J’ai…. » Il patauge Jan, comme Cala dans sa gamelle d’eau quand il la prend pour une piscine. Il tourne autour du pot, ne sait trop comment exprimer à Maria tout ce qui s’est passé pour lui et aussi écouter ce qui s’est passé pour elle. La tête est baissée, les prunelles sombres contre le sol caillouteux. C’est mieux que de voir le visage de la djinn inquiète.  « Tu sais que j’suis avec... hum... Joaquin… ? C’est là-bas que je suis le plus souvent en fait, chez lui. Je savais pas si tu en avais entendu parlé de….» Pourtant ça a tourné, après le match de boxe, les mamas en ont parlé, les sicarios présents aussi, ce n’est pas habituel, de voir Costilla embrasser quelqu’un sur la place publique.  « …de nous. » Et le reste ? Et son dossier médical prouvant qu'il est à l'orée de la mort qui a leaké ? Et le massacre de Torben Rawne, de sa copine, du grand père, de la gamine ? De tout ça, est ce que Maria en a entendu parlé ? Est ce qu’elle sait que son gatito, il n’est plus muselé ?
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Down, down, count me down. - Ven 11 Jan - 17:23



Down, down, count me down

 
 Alejandro ϟ Maria Magdalena .


Maria attrape l'arme à réparer, l'observe déjà sous toutes les coutures et s’assoit à son bureau pour commencer à regarder. Silencieuse, se disant que c'est tout ce qu'ils auront comme conversation, comme si les choses se passent ainsi désormais et qu'il n'y a pas d'explication à avoir concernant la distance qu'il y a entre eux, qui lui semble beaucoup trop grande. Il l'étonne alors lorsqu'il hausse de nouveau la voix tandis qu'elle démonte soigneusement l'arme et lève le nez vers lui. Elle a entendu ces rumeurs, mais Maria ne considère pas les rumeurs comme porteuses de vérité tant qu'elle n'a pas de version officielle, elle se dit que les ennemis aiment aussi propager des rumeurs pour semer la zizanie, alors ce qu'il se passerait entre le commandante et le capitano, elle n'y a guère prêté plus d'attention. L'index pousse les lunettes un peu plus sur l'arrête de son nez, elle l'écoute avec attention, il a l'air mal à l'aise, gêné. Finalement il confirme un peu ces rumeurs là d'une potentielle histoire entre eux. C'est bien, elle est contente qu'il puisse trouver quelqu'un qui le rende heureux et qui le complète un peu. Elle sourit, Maria, malgré tout il reste quelque chose coincé dans le fond de la gorge et le nœud se serre davantage.  « Assieds toi cariño, y'a de la place! » Il l'angoisse à rester debout en lui annonçant quelque chose qui ne devrait pas le faire stresser.

Elle observe l'arme, parce qu'elle a du mal à le regarder dans les yeux, elle a besoin d'explications sur tout un tas de choses, mais pas sur le fait qu'il soit amoureux de quelqu'un même si cela explique ses absences. Pourquoi l'a t-il écartée de cela ? Est ce qu'elle ne lui est plus utile ? Parfois elle aimerait être dans une lampe, rester avec lui même si elle ne le voit pas, elle sait qu'il l'emmène, elle sait qu'il est là, qu'il a besoin d'elle. Maria n'aime pas les discussion trop sérieuses, elle ne sait pas comment s'y prendre, elle ne sait pas gérer l'afflux de pensées contraires. « Je vais déménager cariño, comme ça tu ne seras plus obligé de découcher.» Elle se pince les lèvres et tente de sourire, elle n'a aucune envie de quitter son maître, mais elle oublie qu'en dehors de la créature qu'elle est, c'est aussi une humaine qui visiblement met des freins à son histoire et à son confort en squattant la chambre d'ami. Pas d'ordre cette fois-ci, l'initiative vient d'elle-même. « Est ce que tu es heureux ?»





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Down, down, count me down. - Ven 11 Jan - 18:03


"Down, down, count me down. "


Oui, qu’il s’assoit le capitano, qu’il arrête de tourner en rond comme un chien autour d’un arbre. Pourtant, ça le panique, lui déteste être bloqué sur une chaise. Il a besoin de bouger, de tourner, de virevolter comme un papillon. C’est comme ça qu’il se sent bien, en action. Lui a besoin de bouger pour s’exprimer mais Maria a besoin de calme pour l’écouter. Alors il prend place sur la chaise, les doigts cherchant à s’occuper en se triturant les uns les autres. Il la regarde, concentré sur l’arme, le tout petit nez baissé à la recherche d’une erreur de fabrication ou d’une pièce défectueuse. Cette armée, il l’a depuis des années alors peut-être qu’il s'agit simplement de l’âge. Qu’il doit la changer, en prendre une autre, la jeter. Mais Jan n’aime pas ça, mettre de côté les choses. Un peu nostalgique, il est le genre de personne qui ne jète rien et pour cette raison, il n’a pas grand chose. Peu de souvenirs, pas de vieux journaux ni de jouets de son enfance. Simplement un bracelet de cuir dont il va se séparer pour offrir à un certain commandante, des photographies, anciennes, de Martel, de sa famille, de lui sur le ring quand il était gosse. Et une arme à feu, qui ne fonctionne plus mais qu’il garde précieusement. Des années passées, il n’a gardé que ces quelques objets. Il peut maintenant y ajouter la montre portée au poignet, celle que Joaquin lui a offert en septembre. Et Maria, il ne veut pas qu’elle devienne un souvenir qu’il ressortira quand il en aura envie. C’est une humaine, pas un objet. C’est une amie, pas une arme qu’on jète.

Lui aussi a le nez qui se baisse quand les mots de la djinn résonnent dans la pièce. Oh. Elle veut partir, elle veut l’abandonner. Egoïsme féroce, Jan n’accepte pas qu’on le laisse alors que c’est lui, qui a d’abord reculé. C’est stupide et puéril, mais il n’en a que faire. Il n’aime pas entendre ces mots de la bouche de Maria, ça le blesse. Et elle alors ? Elle, il n’y pensera qu’après.  « L’appartement ne te plait plus ? Il est trop petit ? » Il est simple le logement, très confortable et avec tout ce qu’il faut mais ce n’est pas un palace. Il peut essayer de lui trouver un autre appartement si elle souhaite la djinn, aucun soucis, tant qu’elle reste chez lui, à lui, pour lui.
Les sourcils sont froncés, les prunelles relevées.  « Si tu pars, non ça ne me rend pas heureux. Si je ne dors plus à la maison, ce n’est pas à cause de toi. » La maison… Leur maison. Tout comme celle de Joaquin est la sienne à présent. Il se souvient, des lapsus révélateurs entre les deux hommes, ces preuves qu’ils vivent pratiquement ensembles sans pourtant avoir besoin de poser les mots sur ce que ça signifie. « J’ai… J’ai du mal à m’éloigner de lui quand on est seuls. C’est juste ça Maria… C’est pas toi le problème, c’est moi. » Moi qui l’aime trop, au point de ne plus respirer quand j’en suis loin. « Et Cala pensera quoi si tu pars aussi ? » Bah oui Maria, que pensera le chat, si tu disparais de la maison ? Toutes les stratégies sont bonnes pour Jan, pour garder Maria près de lui. La faire culpabiliser, c’est plus simple que de lui dire qu’elle compte réellement pour lui.
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Down, down, count me down. - Lun 14 Jan - 21:15



Down, down, count me down

 
 Alejandro ϟ Maria Magdalena .


« Non c'est juste que.... » Pas le temps de parler, non ce n'est pas l'appartement qui pose problème, il lui explique alors qu'il est particulièrement envouté par Joaquin et qu'il la délaisse, en grande égoïste qu'elle est. Elle tire une moue, utiliser le chat pour la culpabiliser davantage alors qu'elle s'en veut sur chaque déclaration qu'il fait c'est c'est vil, mais il a raison, elle s'en occuper beaucoup du chaton, il risque d'être perturbé par son départ. Mais au moins si elle n'est pas là, il sera pas obligé de s'en aller à chaque fois. Il pourra être tranquille, tranquille. Grimace enfantine, alors qu'elle réfléchi, elle ne sait plus où elle en est exactement, il se passe beaucoup de choses autour et elle a peur de mal faire. Clemens aussi a l'air occupé de son côté, elle n'a plus tellement de repaires, le moment est venu de quitter le nid et d'arrêter de jouer aux oiseaux blessés. « Pardon. » Baisse le menton coupable, parce qu'elle est une mauvaise personne de vouloir s'en aller alors qu'il lui offre déjà tout ce qu'elle avait besoin. Ingrate Maria. Comment lui faire comprendre qu'elle se sent seule sans lui parfois ? Ça fait longtemps qu'ils n'ont pas réellement parlé, qu'ils n'ont pas partagé quelque chose. Mais elle comprend aussi qu'il se sente particulièrement prit par la présence de son amoureux. Peut être qu'elle est juste jalouse, parce qu'elle n'a pas encore trouvé de boyfriend ou juste parce qu'elle est trop possessive avec Jan alors qu'il ne lui a jamais appartenu. Elle le sait, Jan est comme un frère pour elle, elle n'a jamais envisagé plus. Dès qu'elle n'a plus d'attention, elle boude. Elle se sent rougir de honte.

Mais voilà, elle ne comprend pas ce qu'il se passe, et les événements de la nuit de son dernier vœu lui reste dans la tête. Elle voudrait lui en parler, elle n'a pas le droit, les lèvres sont encore cousues, et la frustration grandit encore. Pensées pour Carmen toujours, logée dans un coin de son esprit, elle espère qu'elle s'est remise de ses blessures. Ayant toujours vécu dans un monde de mafia où il se trouve que parfois le meurtre et la violence sont faciles, elle est choquée par ce que Jan a fait, mais pas forcément par le fait qu'il ait fallu la punir pour ce qu'elle a fait. Mais plus encore, elle ne sait plus comment se comporter avec Jan, elle aurait besoin qu'il la guide. Il est son maître après tout.  « Je voulais juste comprendre, je ne sais toujours pas ce que je t'ai fait, tu m'interdis d'en parler. »





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Down, down, count me down. - Mer 16 Jan - 9:05


"Down, down, count me down. "


Il évite ses yeux, le capitano, ne sait pas trop comment réagir face à une telle détresse dans le regard de la djinn. Il se sait responsable de son mal être, il l’a obligé à le voir dans un état pire que tous les autres, lui a fait écouter ses plus horribles méfaits  et surtout s'est dévoilé  à elle sans une once de culpabilité ou de remords. Maria l’a vu tel que tout le monde devrait le voir. Maria sait ce dont il est capable et plus encore, elle est consciente que rien, pas même les sentiments, pourront le faire changer de chemin. N'aimait-il  pas Carmen, Jan ? N'a-t-il pas été  jusqu'à essayer de la protéger face à Joaquin lors de l'incendie ? Alejandro n'a pas du surnom du chat, que les traits du visage et l'air enjôleur, il en a aussi le comportement. Séduction, attraction et coup de griffes sans que l'on s'y attende. Et le pire dans cette histoire, c'est que peu de gens s'échappent. On ne résiste pas à Flores, malgré la violence et la rage, on préfère rester à ses côtés en se disant qu'à force, le soleil vaincra.
Les yeux braqués sur l'arme, la tête reste baissée face à la dernière réplique de Maria. Il l’a fait taire de nombreuses fois Jan. Lèvres cousues, coeur implosant sous l'incapacité d'hurler ce qu’elle ressent depuis des mois face à ce qu’il lui a fait. Maladie, lames contre la chair, canon dans la bouche, révélations glaçante, n'est ce pas la véritable histoire du capitano qu’elle garde au creux d’elle, la djinn ? Celle bien loin des sourires et des yeux pétillants ? Je… tu quoi Jan ? Tu t'en veux ? C'est faux, la seule chose qui te dérange c'est de voir Maria sans sourire et au bord des larmes. La seule chose qui te gêne c'est de voir que tu n'es plus capable de la faire briller comme avant. La seule chose dont tu t’en veux,  c'est d'avoir aussi cramé les ailes de Maria Magdalena Asturies. Comme si rien ne te résistait. Tu as fais plier Carmen, tu as fais plier Sciarra, tu as fais plier Joaquin, tu as fais plier Maria. Pas tous de la même façon, certains par amour,  certains sans le vouloir, mais tu as su t'immiscer dans leurs faiblesses pour mieux les atteindre. Tu les dévores de l’intérieur comme ton dieu te dévore Jan. Tu le laisses gagner sans t'en rendre compte, acceptes son éveil en lui laissant le champ libre. Flores et Ah Puch n'ont jamais été aussi proches, comme s'ils avaient  été  fait pour s'entendre. Comme s'ils étaient faits pour devenir un, qu'importe les conséquences. Et il y en a eu des conséquences. D’abord la duchesse du Royaume au coup tailladé. Puis Maria et son ventre ouvert. Et Carmen et Picho. Ne dit on pas qu'un battement d'ailes de papillon peut provoquer un ouragan ailleurs ? Qu'en approchant Carmen, qu’en se délectant de la peau de la duchesse ou en sauvant Maria, le Dieu de la Mort a peut être rapproché le chaos de l’existence de l’homme ? Elles sont ses papillons,  les poussières dans la mécanique bien huilée qu'était la vie de Flores. Et ces battements d'ailes causeront sa perte sauf s'il les arrache avant.

Le menton se relève un peu, les yeux suivent, croisent ceux de Maria. Parle, je te laisse dire tout ce que tu as envie de me dire. Pose tes questions, hurle moi dessus si tu en as envie, demande moi mes raisons  je m'expliquerais.  La voix est clair, arracher les ailes demandent avant d'en connaître l'anatomie. Jusqu'où Maria le hait ? Jusqu'où est-elle capable d'aller maintenant que Jan l’a libéré des coutures sur ses lèvres muselées ?

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Down, down, count me down. - Mer 23 Jan - 22:29



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 Alejandro ϟ Maria Magdalena .


Ça sort, ça passe les lèvres, son envie de lui parler avec honnêteté, d'arrêter d'être un buvard et de devenir son amie, celle qu'elle a toujours voulu être. Ça le fait au moins réagir ce qu'elle dit. Et Jan a beau avoir dévoilé certaines facettes de sa personnalité, Maria sait que ce n'est pas un mauvais type. Il l'a sauvée alors qu'il ne la connaissait même pas. Ailleurs et avec quelqu'un d'autre cela aurait été bien différent. La jeune femme soupire doucement après avoir eu le courage de passer aux aveux concernant ce qui la dérange ces temps-ci. C'est qu'elle a du mal à le suivre, ce qu'il aime, ce qu'il veut, etc. Finalement il lui dit, il l'autorise, la libère d'un ordre donné qui avait cousu ses lèves.

Maria se pince les lèvres et laisse de côté ce qu'elle était en train de faire, parce qu'elle ne sait pas se concentrer sur deux choses à la fois. Jan a l'air de s'en vouloir ou du moins d'avoir compris ce qu'elle essayait de dire, de faire. Un peu paumée, elle a juste besoin qu'on la guide mais Jan a éteind la lumière a un moment sur son chemin et elle s'est perdue. Elle inspire, elle n'a pas de reproches à lui faire, elle ne lui hurlerait pas dessus, parce qu'elle s'adapte, elle a beau être triste, s'il n'avait pas voulu ouvrir le dialogue elle aurait trouvé un moyen de l'arranger lui, de s'arranger elle-même, et même si cela impliquait de quitter son domicile. En aucun cas elle ne veut quitter Jan, au delà du lien de maitre et Djinn qu'elle a avec lui, Jan est un mentor, il l'aide à se développer, à s’améliorer toujours même s'il y a parfois des faux pas. Il l'autorise à parler, la langue se délie alors. La jeune femme contourne la table et vient près de Jan. Elle l'invite à s'asseoir, un baiser dans ses cheveux et elle fait de même, face à lui. « Je tiens vraiment Jan, je veux pas que ça se passe comme ça entre nous, tu sais que tout ce que tu me dis de base je ne le dirai jamais à personne, tu n'as pas besoin de m'interdir d'en parler...» l'espagnol sur les lèvres quand les discours se prolongent et qu'elle a besoin de mettre des mots clairs sur ses pensées.  Le ton est doux, calme, bien plus sereine maintenant qu'elle est libre de parler. Par où commencer ? « Je sais que je t'ai enlevé quelque chose la dernière fois, mais je ne sais pas ce que c'est. Je l'ai ressenti comme une maladie, quelque chose de grave. J'aimerais que tu m'expliques, qu'est ce que c'était exactement.»





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Down, down, count me down. - Ven 25 Jan - 12:15


"Down, down, count me down. "


Le baiser dans les cheveux met du baume au coeur. Jaguar et chaton éveillés dans un même corps, l’un voulant croquer, l’autre ronronnant sous la tendresse de la djinn. Il ne sait pas, Jan, quoi faire. Reste muet face aux mots de Maria, souhaitant réfléchir avant de réagir. Il a besoin de temps le capitano, sait que chaque terme peut mettre fin à la relation entre les deux. Mais il n’a pas de temps à perdre et ne peut se permettre d’avoir une telle faiblesse trottinant dans le quartier sans se douter que son maitre a une cible rouge sur la tête. Maria est une défaillance à son système, tout comme lui l’est pour Joaquin. Tout comme Gabriela, tout comme Selda. Tout comme le commandante aussi. Entouré de faiblesse, il devrait en éliminer Jan. Il devrait refaire sa carapace et la rendre plus solide vu la guerre qui débarque. Alors pourquoi il n’y arrive pas… Pourquoi il ne s’en sent pas capable.
Un acquiescement du menton suffit comme début de réponse. La maladie qu’elle a soigné, le mal qu’elle a supprimé, le second ne s’est même pas si c’est éternel. Est ce que la mort de Maria scellera son destin ? Est ce qu’Huntington reviendra dès lors que le coeur de la soldada s’arrêtera ? Tant de questions, pas envie de le poser pour autant alors lui aussi, il se coud les lèvres et répond automatiquement. Tu m’as soigné. les mots sont difficiles, chargés d’émotions qu’il tente de faire taire sans réellement réussir. Les yeux ne ploient pas, restent ancrés dans ceux de Maria. J’avais une maladie dégénérative qui… Revenir en arrière, tout raconter, mettre des mots sur de véritables maux, des termes pour expliquer des douleurs impossibles à définir. …attaque le cerveau. On m’avait donné 1an. 8mois, vu le train de vie qu’il avait, mais ça il le garde pour lui le capitano. Ça me bouffait de l’intérieur Maria. Le poids perdu, les tremblements, les réactions illogiques, les vomissements, les crises d’asthmes…parfois même la violence. Pas totalement, pas celle qui pulse au creux de son coeur et qu’il adore. Tu m’as soigné Maria. et c’est tout ce qu’elle doit savoir. Elle l’a guérit, lui a redonner un éclat de vie. Et même sans connaître le délai assuré, Jan l’en remercie. Le jaguar abandonne, ce ne sera pas pour aujourd’hui, les ailes arrachées et la tendresse abandonnée. Elle l’a sauvé. Pour la première fois depuis septembre, Jan comprend, accepte. Elle… Elle l’a sauvé. La tête ploie, le dos se penche, les genoux de Maria comme oreiller, les mains contre les cuisses. Tu m’as sauvé… Tu m’as sauvé. Et les mots sont murmurés alors que le coeur déborde un peu trop et que les larmes coulent sans qu’il puisse s’arrêter.
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Down, down, count me down. - Jeu 31 Jan - 8:31



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 Alejandro ϟ Maria Magdalena .


Maria écoute et découvre donc le mal qu'elle percevait sous l'épiderme, qui grignotait peu à peu le corps de son Jan. Elle comprend pourquoi elle n'était pas au courant, Alejandro parle très peu de lui, et une maladie qui le condamnait ça aurait sans doute été pire à expliquer. Pas l'envie d'inquiéter, pas l'envie d'attirer quelconque pitié. Maria n'en aurait jamais eu, elle l'aurait juste soigné plus rapidement s'il le lui avait demandé, si elle avait compris plus tôt. Les choses arrivent en temps voulu, s'il a été guéri à ce moment là ce n'est pas un hasard, c'est ce qu'elle essaye de se dire. Sa tête se retrouve sur ses genoux et Maria vient glisser ses doigts dans ses mèches sombres, caresse le crâne avec affection, avec douceur comme le ferait une amie, une sœur. Elle perçoit les sanglots, le cœur qui palpite les doigts qui tremblent. La jeune femme se penche de nouveau vers lui, un baiser sur la tempe et vient essuyer ses larmes, le laisse réaliser, faire le point de tout ce qu'il s'est passé la dernière fois. « Je n'aurais jamais pu te laisser sans rien faire Jan. Pas parce que tu es mon maître, pas parce que je me sens redevable mais parce que je me suis vraiment attachée à toi, tu es comme mon grand frère.»

Elle sourit, les larmes montent aussi à ses yeux, émue, et parce que c'est contagieux quand elle voit quelqu'un pleurer. Mais surtout elle se souvient du jour où lui-même l'a sauvée sans la connaitre. Elle n'était qu'une gamine, une parmi d'autres, elle a été jusqu'au bout de son périple et a commencer à mourir dans son établissement. « Mais toi aussi tu m'as sauvée, et à ce moment là tu ne me connaissais pas. C'était tellement courageux de ta part.» Pour Maria en rien sa dette n'est remboursée, parce qu'il lui a apporté bien plus qu'une seconde chance de vivre: elle a désormais un toit, de la nourriture, des vêtements, une occupation. Elle attrape un mouchoir, essuie les joues humides de Jan puis s'en prend un autre pour s'occuper des siennes. « Je serai toujours là pour toi, d'accord ? Même quand je serai vieille et toi un dieu immortel, je serai ta mama. » Elle l'incite à se redresser, ses mains sur ses joues, elle laisse échapper un rire en s'imaginant le sermonner plus tard. « Si tu as envie de me raconter des choses tu ne dois pas avoir peur. »




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Down, down, count me down. - Sam 2 Fév - 10:11


"Down, down, count me down. "


Les larmes dévalent sur les joues en silence. Les mots ne viennent pas, les murmures non plus. Il écoute, Jan, attentif à ceux de Maria qui tente de l’apaiser encore une fois. Elle l’a sauvé, il a failli se tuer. Arme au creux des lèvres, balle prête à déchiqueter l’oesophage, volonté de tirer, appuie sur la queue de détente. Pas de bam, sauf au coeur. Il se souviendra toujours de cet instant Jan, crise qui a fait trembler tout l’corps, impression d’avoir été au-delà de ce que l’homme pouvait réaliser. Le dieu, il en est capable, n’attend que ça mais Jan n’est qu’un être humain, avec des émotions, des sensations, un coeur et un esprit qui bourdonne trop fort sous l’horreur. La culpabilité, il ne connait pas et pourtant, il la ressent parfois. Pas parce qu’il s’en veut, mais parce qu’il sait que les autres ne comprendraient pas. Il s’en veut d’être un homme alors qu’il devrait être un dieu.
Les doigts accrochés aux cuisses de la salvadorienne, il sait que si on le voyait comme ça, ça se saurait dans tout Delray que le capitano a pleuré. Qu’il est capable de chialer. Il n’a pas envie que les autres le sachent alors il se relève volontiers sous l’injonction de Maria. Elle est sa djinn, son amie, son héroïne des temps modernes. Sans elle, il aurait déjà explosé. Sans elle. Il n’aurait jamais pu raconter l’histoire de Joaquin et du Soleil, des étoiles et de cet amour trop fort qu’il ressent au point de s’étouffer. S’il avait su qu’aimer, c’était si douloureux, qu’il aurait du passer par de multiples étapes pour en arriver là où ils en sont, lui et Joaquin, s’il avait su la douleur créée tout autour et au creux des coeurs de ses proches peut-être que rien ne se serait passé. Que Jan ne serait pas rendu au restaurant, en Juin dernier, qu’il aurait laissé Joaquin seul, attendre à la table, sans nouvelle de son second. Peut-être… Personne n’y croit à ce peut-être, même pas lui. Il n’aurait pas pu s’en empêcher, comme un aimant sur la lame d’un couteau, comme le soleil au creux d’un orage pour que suive l’explosion.

À cet instant précis, le visage du capitano a réellement des allures de gamin. Les larmes sur les joues ont tracé des sillons et les prunelles n’en sont que plus brillantes. Pourtant, un mince sourire s’inscrit dessus, les paumes recouvrant entièrement celles de Maria. Je ne te mérite pas, et tu l’sais. La voix est douce, tendre, comme celle d’un père ou d’un frère. Jan qui est fils unique, a pourtant plus de soeurs à Delray qu’il aurait pu l’imaginer. Toutes là pour lui, toutes acceptant de lui appartenir et de lui offrir une partie de leur coeur. Capitano qui sait se nicher au creux des poitrails, malgré le monstre qu’il l’est. Comme un félin, qu’on imagine incapable de tuer.Je te libère. C’est pensé sans qu’il s’y attende, les prunelles sombres ancrées dans celle de son amie la djinn. Mais il n’ose pas le dire, le capitano, incapable de murmurer les mots. À la fois par égoïsme et aussi par réalisme. Si lui n’est plus son maitre, Maria serait sans protection et quiconque la prendrait comme esclave, pourrait lui faire du mal sans qu’elle puisse s’en défendre. Alors il reste silencieux, Jan, dépose un baiser sur le front de la jeune femme et se détache un peu d’elle.Je t’ai mis sur les papiers de l’appart’, officiellement, il nous appartient à tous les deux. Mais tu n’es pas obligée de rester, on peut essayer de te trouver une autre maison, avec un jardin peut-être ? Il la regarde, lui sourit, lui propose de prendre un peu sa liberté même si les fers seront autour de ses poignées. Je ne te mets pas dehors, hein… Mais je comprendrais que tu souhaites une maison à toi et… Joaquin n’est pas contre de prendre Cala chez lui si ça te dérange de le garder. Un peu gêné de parler du commandante de cette façon, comme son ami, son amour, son âme soeur. Dis moi ce que tu veux Maria et ne me réponds pas ton bonheur, ¿ vale ?
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Down, down, count me down. - Lun 4 Fév - 20:25



Down, down, count me down

 
 Alejandro ϟ Maria Magdalena .


Maria se penche, pose sa joue contre sa tempe, ses doigts glissant dans ses mèches noires pour le consoler. C'est terrible de l'entendre pleurer, mais elle a l'impression qu'il a beaucoup retenu et qu'il en a aussi besoin. Il n'est pas faible, au contraire, pleurer devant quelqu'un est un acte de courage, capitano ou pas. Elle n'a pas à se demander s'il la mérite ou non, sa remarque lui fait lever un sourcil, surprise qu'il le dise. Pour elle il n'y a pas de mérite, un contrat est un contrat et Alejandro est de loin le plus bienveillant qu'elle ait eu tout autant qu'il est aussi le plus flippant. Ça compense, dira t-on, mais elle sait au fond d'elle que si elle doit mourir, elle préfère que ce soit de sa main à lui, parce que sa vie lui appartient depuis le jour où il lui a permis de vivre plus longtemps. Le Dieu de la mort, à offert la vie et en échange elle lui a donné son âme. C'est un échange de bons procédés, qui lui convient, sauf quand elle n'arrive pas à le comprendre, en tant que Djinn, elle doit pouvoir le suivre. Maria est contente d'avoir pu lui parler, de savoir qu'il s'est passé quelque chose en lui, qu'elle lui a retiré la condamnation, la mort. Elle le referait autant qu'il le faut. Parce que si, il le mérite quand même.

Ce qu'elle veut, elle ? La question la prend de court, auparavant très peu habituée à ce qu'on lui demande son avis, il n'y a que depuis qu'elle fait parti de la Calavera qu'on lui laisse parfois le choix. Ça lui fait plaisir, c'est une sensation de liberté qu'on lui offre, elle qui n'est pas faite pour être libre. Elle sourit, ses pouces viennent essuyer les joues de Jan avec tellement de délicatesse qu'elle laisserait presque croire qu'elle évite de faire couler le mascara de Jan. C'est juste cette même infinie douceur avec lui, comme s'il était fragile, un besoin irrépressible de le protéger. « Je veux être dans un endroit où je te verrai, où il y a quand même ta présence même si tu n'es pas là. » Ça la touche qu'il ait mis son nom sur les papiers de l'appartement, c'est la première fois, la première fois de sa vie qu'elle a un vrai chez elle. Le cœur se gonfle d'émotion, une vague de chaleur, de joie, parce qu'avec ce nouveau geste salvateur, elle se sent encore et toujours l'envie de lui rendre la pareille – les bons comptes font les bons amis, dans ce sens là seulement et non pas se sentir obligée. « Ici, je veux rester ici. » Avec lui quand il est là, avec Cala qui lui mord les pieds le matin et lui griffe les mollets quand elle met trop de temps à lui donner sa pâté. Elle se rapproche de Jan, le prend entre ses bras et pose sa tête sur son épaule. Sa main caresse doucement son dos, un petit sourire serein sur le visage parce qu'elle a toujours su qu'Alejandro est une bonne personne malgré ses fonds plus sombres. Elle est rassurée de voir que son Cariño est dans le fond de ce cœur qui s'accélère sous le fait de ses pleurs.

« Je serai la gardienne de son appartement, moi et Cala on surveillera quand tu es avec Joaquin ! » Un peu de naïveté dans les paroles, histoire de passer du baume au cœur, c'est ce qu'elle veut, réellement. « Oublie pas que je suis toujours là quand tu as besoin d'accord ? C'est tout ce que je te demande. »




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Down, down, count me down. - Mar 5 Fév - 7:53


"Down, down, count me down. "


Maria a ce petit quelque chose qui l’a toujours surpris Jan, cette innocence qu’on dit retrouver dans son regard parfois. Naïveté des yeux mais non du coeur, lui en a surement trop vu dans son enfance pour parler de candeur. Et peut-être que la djinn est du même acabit. Qu’en ayant vécu dans cet univers de violence et d’horreur, à force, on s’y habitue et l’innocence n’a plus la même définition que celle des enfants. Ils se sont acclimatés, ont été élevé dans ce monde et pour eux, les balles frôlant les têtes et les couteaux tapant le corps, sont un mode de vie, une seconde nature. Alors oui, peut-être y’a-t-il un peu de naïveté dans leurs regards, qu’ils ne mentent, ni Maria, ni Alejandro. Mais qu’à force de vivre dans des gangs, c’est la vie normale et les petits riens qui les rendent innocents, qui font briller leurs yeux comme des pépites dans une cave de diamants.
Et quand Maria enfouie sa tête dans le cou du capitano, que ses bras viennent l’enlacer, lui en fait de même, caresse tendrement son dos. Si. Elle peut rester ici, elle peut garder la maison, prendre Cala si elle le souhaite, il ne partira pas Jan. Il ne le laissera pas tomber. Il a beau aimer à n’en plus respirer parfois, les poumons suffoquant à force de trop en donner. Il a beau aimé à s’en faire mal, à force d’écouter ce coeur qui tambourine comme une machine de guerre dès lors que son homme débarque dans la pièce. Il a beau être épris de la Guerre elle-même, il ne laissera pas Maria. Elle fait partie de lui, elle est une partie de son myocarde, s’il la retire, il lui manquera un morceau, à Jan. Et ça fera mal. Et il n’en peut plus d’avoir mal le capitano.

Il écoute ses mots, esquisse un sourire quand elle parle et lui propose d’être la gardienne de sa vie. Elle l’est déjà, et pas seulement de l’appartement ou du chat. Qu’importe ce qu’elle croit, elle est sa protectrice, sa mama comme elle le dit si bien. Monstre entouré de tant de femmes, toutes prêtes à le protéger qu’importe le danger. Jan ne se rend pas souvent compte, de cette chance qu’il a, de les avoir. Il ne se rend jamais compte qu’il est un centre où tout autour, gravite les plus fières et les plus fortes personnes de la Calavera. Il se recule un peu, essuie un nez qui coule - un rhume surement, qu’il prétextera. Prometido. qu’il lui répond en attrapant sa main et en déposant des baisers sur les phalanges de la djinn. Joaquin s’ra content… Il n’aime pas se lever et retrouver ensuite le chat à sa place. Rire étouffé devant le souvenir qui se joue dans son crâne. Cala s’étirant de tout son long alors que le commandante a juste été aux toilettes. Rapt de place, Jan incapable de pousser le félin, caressant son ventre à la place de le gronder. Joaquin a du s’y faire, ancrant son corps à celui de son second dans une étreinte matinale pour éviter de pousser le chat au sol. Totalement absurde comme situation !
Il se lève Jan, emporte la djinn avec lui pour ensuite lui lâcher la main. Bon, tu peux regarder mon arme quand même, histoire que… J’dise que j’ai pleuré parce qu’elle est en fin de vie et qu’j’vais devoir la changer ? Éclat sur le visage, lumière qui pourrait éblouir si en face de lui, y’avait pas le même phare capable de faire briller toute la Calavera.
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Down, down, count me down. - Ven 8 Fév - 0:26



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 Alejandro ϟ Maria Magdalena .


Une étreinte amicale, douce, dans laquelle elle se plait à réconforter son petit démon. Les larmes cessent, elle les essuie avec un petit mouchoir et il se redresse. Enfin Jan retrouve son joli sourire, celui qu'elle aime voir sur son visage, celui dont elle veut se souvenir tout le temps au réveil et non pas l'image de son air désemparé avec une arme dans la bouche. Elle restera avec lui, c'est décidé, elle veillera encore sur lui tant qu'elle le pourra, restera là pour exaucer le moindre de ses souhaits. Elle sourit aux baisers déposés sur ses phalanges, passe cette même main sur la joue de Jan alors qu'il lui demande de réparer quand même son arme puisque c'est aussi pour cela qu'il est venu. Ça lui fait plaisir de le voir en forme et non plus dans un état de santé douteux. Il a le teint frais, malgré les larmes, il a  l'air épanoui son Jan et c'est tant mieux.

vérifier chaque pièce, nettoyer, un coup de soudure par-ci, un réajustement par là, elle en profite pour changer quelques pièces un peu usées et remonte tout du début à la fin sous le regard de Jan. Elle en prend soin, elle fait attention, elle sait que sans cela il pourrait ne pas pouvoir se défendre, et pour rien au monde elle ne voudrait avoir cela sur la conscience, pour une arme hors service, ce serait de sa faute, de sa très grande faute. Jamais elle ne pourrait se le pardonner alors elle met un point d'honneur à faire le protocole de fond en comble jusqu'à être certaine que ça fonctionne bien. Un dernier coup de chiffon sur l'arme, la jeune femme attrape la main de Jan et l'emmène sur le stand de tir improvisé. Maria s'occupe des tests,  se positionne. Pour le nombre de fois où elle a fait ça, elle arrive à avoir une précision impressionnante. Pourtant sans doute inutile sur le terrain puisqu'elle a besoin de temps pour se concentrer et viser juste alors qu'en temps normal il faut être rapide et efficace. Elle tire, vérifie l'état de l'arme, tire de nouveau, deux fois, trois fois, re vérifie. Ça a l'air d'être bon. Elle en fait une dernière histoire d'être sûr et la remet entre les mains de Jan. « Fini ! Comme neuve !! J'aurais bien essayé de la réparer à moitié pour t'obliger à revenir me voir mais je veux pas risquer ta vie.»

Un sourire, elle tend sa main vers son visage pour essuyer les dernières traces de larmes. Ça l'a touchée qu'il se livre de cette manière, ça lui a fait du bien de voir qu'elle peut parler librement avec lui maintenant. Elle espère qu'il n'essayera pas de lui effacer la mémoire ou l'empêcher de parler à l'avenir, au risque que cela gangrène.  « Alors, Joaquin est le boyfriend de tes rêves ? il est gentil ? Il t'offre des cadeaux ? Il se souvient de la date de votre rencontre ? »




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Down, down, count me down. - Dim 10 Fév - 10:22


"Down, down, count me down. "


L’arme est prise entre les mains expertes de la djinn et il la regarde avec attention et curiosité Jan. Y’a aussi un peu de fierté, faut pas s’mentir. La voir comme ça, dans son univers, a vérifier chaque détail, à tester, à nettoyer, à changer des éléments d’une arme qui lui semble défectueuse mais encore en état de fonctionner, ça le fait sourire, le capitano. Maria bosse bien, Joaquin était hésitant en l’engageant mais au final elle s’est montrée efficace. Et plus qu’efficace, elle est calme et ne dit pas grand chose. Maria n’élève jamais la voix, sa fierté n’est pas plus haute que son menton et jamais elle n’irait à l’encontre d’un ordre donné. Et c’est rare, une soldada aussi facile à gérer. Alors Jan il est content d’elle, apprécie ce talent qu’elle a ramené du Salvador sans refuser de le mettre à disposition de la Calavera. Les yeux se plissent sous les actes mécaniques de la djinn, curiosité de l’enfant et de l’adulte dans un même regard. Lui sait remettre en état son arme, la remonter avec aisance et rapidité mais vérifier chaque élément pour être sûr qu’elle ne lui pète pas entre les doigts, c’est autre chose.
L’arme vérifiée, le stand de tir est approché rapidement. Mains sur les oreilles, Jan a envie de lui dire de mettre un casque mais la djinn est trop concentrée sur son essai. Tant pis, lui n’a pas envie de se péter encore un tympan, une fois c’était bien assez. La détonation se fait entendre, mais plus le déraillement. Il a un sourire sur le visage le capitano, ravi d’entendre Maria lui valider la réparation. Rire étouffée face à la remarque, oui ça aurait été dérangeant de se retrouver en pleine rue avec une arme défectueuse qui lui pète entre les doigts. C’est fort aimable à vous señora Asturies. il n’a pas besoin de raison pour venir la voir, juste d’un coup de pied au derrière. Apprendre à ne pas prendre peur, à ne pas reculer quand quelque chose ne lui convient pas. À rester sur ses deux pieds, bien ancré, sans fuir, sans se refermer.

L’arme en main, il la range rapidement à l’arrière du jean, vérifiant avant que la protection soit enclenchée. Relevant la tête sous les questions, il a un sourire amusé Jan. De ceux qui signifient que rien ne dépassera ses lèvres malgré la curiosité de Maria. Le corps se rapproche, les lèvres terminent contre le front en contrebas de la djinn, accompagné une tendre caresse dans ses cheveux. Il est tout ce que je voulais, c’est ce qui importe Maria. Quant au reste… Un pas en arrière, les doigts imprimant son amour sur la joue de la jeune femme. Excuse moi de vouloir garder ça précieusement pour moi… Intimité qu’il ne dévoile jamais, Jan, le peu de ses histoires étant gardé secrètement pour lui et pour ses partenaires. Mais ça change rien entre nous… Je vais faire des efforts, promis. Et Jan, quand il promet, ça ne vaut pas rien. Sa parole est comme ses cicatrices, immuable.
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Down, down, count me down. - Dim 10 Fév - 17:13



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Pas plus de détails, elle accepte, parce que Jan a sa vie privée comme elle peut avoir la sienne. Même si ces temps ci elle se résume à se faire coacher pour avoir le plus beau derrière possible. Elle sourit, accueille ce baiser sur son front avec grand plaisir, cet instant là lui restera dans la tête, cette discussion où pour la première fois un maître a écouté ce qu'elle avait a dire. C'est vivifiant et alors c'est un large sourire sur les lèvres de Maria qui s'affiche. Il n'a pas besoin de promettre, elle se sent bien plus rassurée maintenant qu'elle a des explications sur ce qu'elle lui a fait. Même s'il reste des incompris face à l'état dans lequel elle l'a trouvé, et à propos de Carmen. « On devrait aller danser un soir ensemble ; voir qui de nous deux enchaîne le plus de tequila. Ou concourir pour savoir qui de nous deux danse mieux » Elle se pince les lèvres, se souvient que les dieux n'ont plus d'effets de l'alcool passé un certain stade. « Ou autre chose ! On verra ! » Pourquoi pas un truc avec Cala. Une soirée à trois comme ils le faisaient il y a quelques mois déjà. Un bisou sur la joue, elle retourne s'asseoir à sa table où il lui reste d'autres armes à réparer. « J'ai regardé Aladdin hier, j'aimerais bien avoir une lampe où me réfugier et être toujours avec toi au cas où. » Ça aurait sans doute facilité bien des choses et peut être qu'à force ça aurait fini par l'ennuyer.  « En attendant il m'en reste une a faire, je t'offre un chocolat chaud après ? »




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