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Can we speak in flower

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Can we speak in flower - Sam 19 Jan - 19:04


Can we speak in flower


Pour sûr, Caïn avait un cœur vaillant. Aujourd’hui, on lui demandait à nouveau de faire démonstration de ce cœur. Il avait pris place sur les gradins d'un stade. Pourtant, il n'était pas vraiment fan de sport. Il appréciait les plaisirs de la vie : un ballon qui tourne et qui finit fatalement par rentrer dans les cages dorées, trompant la vigilance du gardien montagneux. Le chaudron hurle. La foule est en délire. Seul le sport peut déchaîner les passions ainsi. Il était complètement épris de cette foule en délire. Il voulait les observer tous, et ceux qu'il observait généré toujours de nouveaux désirs. L'observation, il sait faire. Il observe un homme. C'est un homme grand. Il se distingue des autres par son manque de cheveux. Une cicatrice distingue également son visage au niveau de l'embouchure de ses lèvres. Il a une stature épaisse. Son attitude est tout aussi remarquable. Recroquevillé sur son siège, ses mains tremblaient. Caïn s'était surpris à l'observer durant tous le match. C'est aussi pour ça qu’il aimait les matchs. La passion qui anime les hommes ne peut-être cachée durant un match. Elle est vraie. Sincère.

Le coup de sifflet finale retentit. Les chants explosèrent.  « Vous aviez tort, monsieur Morningstar. » Une voix attire l'attention de Caïn. Il se retourne pour voir une femme dans un caban noir. C'était une tenue particulière pour voir un match. Il reconnaissait cette femme. Elle l'avait consulté quelques semaines auparavant. Son mari était mort.  « La police ne sait rien. » Son visage est marquée par le deuil. N'importe qui l'aurait vu. Elle a besoin d'aide. Caïn était peut-être un imbécile. Son regard flirta avec le sol, trop timide pour lui offrir un réconfort. Il était empathique. Il ressentait sa douleur. Il ferma doucement le poing.  « Je vais voir ce que je peux faire.  » Ne jamais en dire plus. Jamais de promesse. C'était la règle que son avocat-mentor lui avait édicté jadis.  « Je trouverais des réponses, je vous le promet. ». Caïn n'avait jamais été bon pour respecter les règles.

...


Caïn s’investit trop dans ses affaires. Officiellement engagé, il va sur le terrain. Ici. Un professeur est mort et la police patauge. Aucun soupçon. Aucun témoin. Pire, aucun suspect. La veuve éplorée était finalement venue voir celui qui avait la réputation de tout donner pour ses clients : Caïn Morningstar.

Il enquêtait donc. Il était venu fouiller – à défaut d’avoir un enquêteur travaillant pour lui -. Il savait manquer de discrétion. Ce souvenir palpable d’un coup sur les côtes qui lui avait amené à rencontrer cette créature étrange qui l’avait sauvé – et qu’il ne reverrait jamais – était encore présent. Etrange coincidence. Il s’était senti attiré par elle, une sorte de syndrome de Stockholm. Maintenant, il le savait : il y avait des choses étranges qui peuplait la planète. Maintenant, il pouvait suspecté Madame Morot, son institutrice, d’être un véritable démon. Peut-être avait-il raison. Qui sait.

Caïn, vêtu en tenue classique – un jean et un tesshirt surmonté d’une veste en cuir – avançait dans le conservatoire. Il semblait être un étranger ici, victime de nombreux regards inquisiteurs. C'était comme s'il y avait écritsur son front qu'il était d'ici. Pourtant, il avançait dans l'antique demeure. Il observait les cours de danse. Il y avait une majorité de danseuse. A l'occasion, il se renseignait sur le professeur en question, posant des questions au gré des étudiant(e)s jusqu’à tomber sur le bon .. ou la bonne. Mais, il entra fatalement dans la pièce la plus intéressante.. Le Bureau du défunt. Ses mains se laissèrent guider à une petite fouille .. illégale.


(c) élissan.
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Can we speak in flower - Ven 1 Fév - 15:11

CAN WE SPEAK IN FLOWER
CAÏN + PETRA


« - Petra chérie, tu peux mieux faire, mais où est ton esprit bon sang » Mon professeur, totalement gay mais je crois que je n’ai pas vraiment besoin de le préciser vu son intonation. Mon père le paye pour me coacher, l’un des meilleurs apparemment. Il est venu à Arcadia dans l’espoir de faire de moi une ballerine unique et brillante. Il espère sans doute voir ma carrière décoller. Me ramener chez lui à New-York. Il ignore que maintenant, je suis liée à cette ville comme jamais. Arcadia c’est chez moi. Même si j’ai toujours tendance à me trouver chez moi partout, Arcadia, malgré sa noirceur, je ne veux pas la quitter. Je soupire, mon dos dénudé par mon justaucorps et couvert par une fine pellicule de sueur. Mes pieds me font mal mais je reprends et la musique résonne à nouveau, j’enchaine les pointes, les arabesques, les tours piqués… je n’y arrive plus. Un léger mal de tête me déconcentre et je suis littéralement en manque de caféine. « - Johnny, je n’en peux plus » Il fait sa petite moue de star. C’est presque insupportable, mais j’en souris. « - Ok, mais demain première heure princesse ! Ton père me paie pour que tu deviennes une étoile qui brille de mille feux, alors je n’ai pas l’intention de me faire renvoyer parce qu’on fait du zèle ou que madame a ses règles. » Je pouffe de rire. « - Je n’ai pas mes règles, j’ai juste passé une mauvaise nuit, rien de grave, je serais en forme demain, je te le promets, d’accord ? » Il remballe ses affaires. « - Toi tu as de la chance que j’ai prévu d’aller draguer du beau mâle ce soir, demain à neuf heures dans l’auditorium » Il fait son salut théâtral. Je garde un sourire aux lèvres mais mes yeux roulent vers le plafond. Je soupire. J’attends qu’il passe la porte pour remettre la musique. J’enchaine en rythme des pas aléatoires, juste pour décompresser. Juste sur une musique. Je m’étire un peu et je file vers les vestiaires.

Pour retrouver les douches et les vestiaires, il faut traverser plusieurs couloirs. Je passe notamment devant le bureau. Le Bureau. Je déteste voir cette porte close, je déteste autant que je suis soulagée. Soulagée de ne plus avoir le droit au rendez-vous pervers d’un professeur qui avait bien trop d’attirance pour ses élèves. Mais je déteste cet endroit parce que c’est là que j’ai fauté. Je l’ai tué. Mes pas résonnent à peine sur le parquet du conservatoire. Je suis une ballerine. J’ai enfilé des guêtres qui remontent jusqu’aux cuisses, de la même couleur que mon justaucorps, donc noir. En classique on n’accepte pas beaucoup de couleur aux entraînements. La rigueur est de mise. Mes collants sont rose pâle, presque blancs et mes cheveux toujours attachés en un chignon stricte, bien que maintenant, quelques mèches doivent s’en échapper. Mes joues doivent être rosées, l’exercice est marqué sur ma peau. J’ai enfilé un gros gilet gris en laine pour éviter d’attraper froid dans les couloirs.

J’arrive alors devant. La porte est bien entendu fermée. Pourtant… je vois une ombre à l’intérieur. Je fronce les sourcils, personne n’a mentionné que le professeur était remplacé. Après avoir vérifié qu’il n’y avait personne dans le couloir, j’avance vers la porte et j’écoute. Il y a du mouvement à l’intérieur. C’est totalement discret mais c’est bien là. Je fais face à cette porte de malheur, j’hésite. Mon téléphone est dans mes mains, je devrais prévenir les filles. Pourtant, je ne le fais pas. Je prends mon courage à deux mains et je tourne la poignée. Je m’arrête net quand je vois un homme fouiner dans le bureau. Il cherche quoi celui-là ? Je m’empresse de refermer la porte. Je reste à l’intérieur. J’éclaircis ma voix, juste pour me manifester. « - Vous êtes le nouveau professeur ? C’est assez étonnant, personne ne nous a prévenu… et ses affaires sont toujours là… » Je prends mon air le plus innocent, juste l’air de la fille curieuse, de la première de la classe. « - Je suis contente qu’on est un nouveau professeur… cela commençait à être long. » Je souris. Je sais qu’il n’est pas prof… alors on va voir dans quel pétrin va-t-il se mettre. « - Oh, je suis mal polie, je ne me suis pas présentée, Petra Stark » Je tends alors ma main, politesse, tout ce qui va avec.

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Can we speak in flower - Sam 2 Fév - 17:50


Can we speak in flower


Fouiller. C'était nécessaire. Il le savait, même s'il se rechignait à la tâche. Il s'était faufilé dans la pièce avec cette unique intention. Il regrettait déjà de ne pas avoir un enquêteur privé faisant cette salle besogne pour lui. Il pénétra donc discrètement dans la salle, comme un petit châton s'apprêtant à faire une bêtise. La bêtise, il allait pas tarder à la faire. Il le savait.

Caïn n’avait jamais vraiment été doué avec les règles et les procédures. Le bureau de l’enseignant serait bientôt complètement vidé, la police ayant dû re-fouiller celui-ci plusieurs fois. Il le regrettait presque, au final. Il n’y avait rien. Il ne trouvait rien. Mais Caïn était un imbécile heureux. Il aimait se donner une chance supplémentaire. Parfois, un miracle arrive. C’était comme cette blonde qui l’avait sauvé d’un gang après qu’il ait été naïvement attaqué. C’était un message du ciel, un message bien-heureux probablement. La main glissa sur le bureau, il chercha des choses étranges. Il avait, heureusement, fermé la porte derrière lui. Il n’y avait rien de plus embêtant que d’être découvert en pleine fouille. Malheureusement, ce genre de mésaventure était déjà arrivé à Caïn.

Pourtant, la porte s’entrouvrit doucement. Il n’entendit rien de vraiment perturbant, jusqu’à qu’il tourne la tête, alerté par une question. Etait-il le nouveau professeur ? Bien sur que non. Mais, il avait une couverture parfaite alors qu’une jeune étudiante -un poil innocente – l’interrogea. Mais, Caïn était une créature encore plus innocente. Il se retourne doucement vers elle, l’observant. Collant de danse rose pâle classique, un chignon témoignant d’une certaine rigueur et surtout un gros gilet gris dans ce qui semble être de la laine. Elle a l’apparence parfaite de la danseuse qu’on s’attend à croiser ici. Il sourit lentement, laissant son air crispé disparaître. Elle parlait beaucoup. Caïn s’oublia quelques secondes. Il répondit alors immédiatement. « Pas du tout ! » . Caïn n’était pas doué pour mentir, et son honnêteté était toujours surprenante. La jeune fille se présenta alors et Caïn observa la main tendue par Petra Stark, un nom court et percutant. Tourné vers elle, Caïn tendit sa main pour lui serrer en douceur. « Les gens m’appellent Caïn, habituellement. » dit-il avec un ton aimable et agréable.

Quittant sa main subitement, il l’observa à nouveau, comme si elle venait de réapparaître, cette Petra Stark. Présente, il ne pouvait se priver de lui poser quelques questions. « Vous le connaissiez ? » Il fit un signe de tête pour pointer le bureau et une photo du professeur encore accroché. Il lui était évident que oui, sa curiosité aurait été suspecte sinon.


(c) élissan.
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