Lavender Moon (Hibiscus & Gisella) - Mer 24 Oct - 22:21
Lavender Moon
Méduse & Calypso
Lumières filantes, telles des étoiles, l'une après les autres, il suffit de fermer les yeux et de faire un vœu. Quand elle ferme les yeux elle entend le bruit des voitures au dehors, des pneus qui crissent sur le bitume humide. Elle ressent la chaleur du chauffage sur ses jambes nues, ajuste la robe, referme le trench pour éviter les frissonnements d'au dehors. On lui ouvre la porte, elle remercie son chauffeur qui est si vieux qu'il était même celui qui l'emmenait à l'école. Elle le libère, le remercie, elle rentrera en taxi. Gisella termine sa journée fructueuse au Naked eye, endroit feutré et secret, qui s'accorde avec la nuit et tous les vices d'Arcadia ; Calypso aime cet endroit, cela réjouit la nymphe de voir que la beauté est célébré quelle que soit ses formes et ses couleurs, quelle que soit sa personnalité. Les talons claquent sur le bitume, jusqu'à l'entrée, elle se présente on la laisse entrer et elle est aussitôt prise en charge pour être dirigée vers les coulisses et non vers la salle de spectacle.
L'invitée est accompagnée, traitée comme une cliente de choix et plus encore puisque l'on connaît son hôtel et sa réputation. Mais son amitié avec Hibiscus sans doute lui vaut un peu plus de traitement de faveur, confort qu'elle ne rechigne pas qu'on la considère comme une personne spéciale. Sourire éternel étendu sur le visage, politesse en salut accordé aux personnes qu'elle croise, on la laisse devant l'entrée de la loge de la créature onirique. Trois coups sur la porte, résonne dans le mur, elle attend d'être autorisée à entrer et appuie sur la poignée. Les prunelles dorées trouvent celles du pinup boy et le sourire se fait plus radieux encore. Elle est contente de le voir, comme à chaque fois depuis leur rencontre, Hibiscus est un bol de fraîcheur dans son monde trop ancré sur les apparences, avec lui il est facile d'être soi-même. La différence d'âge n'a jamais été un frein à leurs discussions au contraire, cela élargi la vision des choses et leur permet de débattre. La Nymphe entre, referme derrière elle tout en tenant cette multitude de sacs à son bras, pose, et puis réduit la distance avec son ami. Elle attrape sa mâchoire, colle un baiser sur sa joue « Ça va ? Je t'ai ramené quelques trucs que j'ai vus, tu vas adorer ». Mécène, amie, confidentes, elle est tout un tas de choses.
Un premier sac, deux boites à chaussures, modèles uniques et repérées dans un magasin. L'une est sobre tout en restant de ces designs les plus élégants qui soient. L'autre paire est plus folle, aux couleurs chatoyantes et incrustées de swarovski. Un autre sac, avec un peignoir de bain, brodé d'hibiscus dans le dos. Un troisième avec une crème hydratante pour le corps aux senteurs orientales qui laisse la peau légèrement irisée. Quatrième sac avec un ensemble de nœuds papillons colorés qu'il pourra utiliser pour ses spectacles ou selon ses envies. Cela a toujours été comme ça, Gisella adore lui faire des cadeaux, dès qu'elle voit quelque chose qui lui fait penser à lui, la carte bancaire saute de son porte-monnaie et après elle est heureuse de voir quand ça lui plaît. Les paquets sont remis entre les mains de son ami, ce n'est pas son anniversaire, la générosité de Gisella n'a jamais réellement eu de limites, elle est libre de ses choix, d'offrir ce qu'elle veut à qui elle veut.
Lavender Moon (Hibiscus & Gisella) - Ven 26 Oct - 23:43
Un souffle légèrement erratique écumait d'entre tes pulpeuses lippes égayées de carmin tandis que les acclamations déflagrèrent. Carillonnantes éloges à l'égard de ta suave exhibition qui s'était sertie d'un grand écart en guise de finalité. Et les voix s'élevèrent, fusant fugacement à travers les airs, frivoles supplications quémandant un énième spectacle arboré de tes esquisses. Des désirs que tu ne comblas nullement, te complaisant à te faire désirer de ces êtres désormais balafrés de cette frustration insufflée de ton refus, quelques coquines brisures rieuses saccadant ta gorge tandis que tu délaissas la scène et que tu déambulas à travers le couloir des coulisses pour te réfugier au creux de ta loge. Tu t'y insinuas à peine que la bouteille engorgée d'eau gisant silencieusement sur l'imposante coiffeuse jalonnée de luminescentes ampoules fut empoignée d'une de tes paumes pour lénifier le douloureux assèchement ravageant ta gorge. Lorsque la souffrance s'essouffla, tes arabesques se firent leptosomes le long du fauteuil avachi dans un coin de la pièce, tes étendues ventrales opprimant doucereusement son moelleux, ton crâne s'échouant sur l'accoudoir tandis que la somnolence s'éprit progressivement de ta conscience.
Quelques bruyantes et soudaines secousses flagellèrent subitement ta porte au terme d'une heure écoulée, t'extirpant de tes ensommeillées divagations. La belle Gisella était finalement arrivée au Naked Eye, inestimable confidente dont les côtés étaient un régal à ton existence. Un bâillement écartela tes mâchoires avant que tes courbes ne se redressèrent et que tu vagabondas jusqu'à l'entrée de ta loge pour l'accueillir, tes iris encore papillonnants d'épuisement s'incendiant d'une truculente plénitude à sa vue lorsque la porte fut ouverte et qu'elle pénétra à l'intérieur de la pièce. Ses lippes qui effleurèrent ta pommette en un doucereux baiser embrasèrent ton bonheur, celui-ci flamboyant désormais jusqu'au bout de tes cuticules, débarrassant ta carne des derniers vestiges d'asthénie qui s'étaient évertués à y demeurer.
Le spectacle d'aujourd'hui a été particulièrement épuisant mais je vais bien et toi ? Olala, je suis curieux de voir ce que tu m'as ramené, c'est vraiment adorable de ta part !
La charmante dame fut invitée par tes soins à se détendre sur le fauteuil et tu t'attelas à découvrir les contenus de chacun des sacs disposés au pied de ta coiffeuse, effervescent de hâte. Les cadeaux qui se révélèrent à tes prunelles étaient indécemment fabuleux, symbolismes de la générosité infinie de la belle. L'irrésistible splendeur suintant de chacune de ses merveilleuses offrandes écrouèrent tes courbes de trépignements, l'émotion entamant son ascension jusqu'à ton crâne, tes paumes éventant théâtralement ton faciès, tes iris incandescents de pétillements entremêlant satisfaction et surprise, ne sachant plus vraiment où donner de la tête tant les gâteries de la femme étaient des gemmes opulentes de sincérité à ton égard.
Moooh ! Ils sont tous merveilleux, mille mercis et bisous.
Tes esquisses s'élancèrent vers Gisella, tes bras s'entichant tendrement de sa nuque tandis que tes lippes conquirent sa pommette d'un ardent baiser ornementé d'un Mouack vocalisé. Ta reconnaissance ne s'arrêta point à une ineffable affection, ta carne délaissant celle de ta confidente pour te munir d'un coffret miniaturisé de velours dont le couvercle était estropié d'une gravure en or. Estampille auréolée de l'appellation d'une grande marque de luxe de bijouterie, la fine Bvlgari si convoitée de toutes.
J'ai aussi quelque chose pour toi. Tu vas faire des ravages avec ce bijou, je te le garantis.
La petite boîte abritant une paire de pendants jalonnés d'incrustations diamantines fut déposée au creux de sa paume, une esquisse rayonnante de béatitude enrobant tes lèvres. Et tu te lovas sur le fauteuil, ornementant les côtés de la femme, curieux de sa réaction lorsque ses phalanges s'évertueraient à entrouvrir l'entrave soyeuse de ce velours d'un profond bleu nocturne.
Lavender Moon (Hibiscus & Gisella) - Mar 6 Nov - 0:31
Lavender Moon
Méduse & Calypso
La fatigue se lit sur son visage, après un show elle imagine bien qu'il n'a qu'une envie c'est de se détendre, pas de folies dansantes ce soir, juste eux deux. Les sacs passent des mains de Gisella à celles d'Hibiscus qu'elle observe découvrir chacun de ses présents, il est touchant Hibiscus parce qu'il montre quand il est réellement content, et elle le connaît bien, elle sait ce qui attire son œil, ce qui sera intéressant pour lui. Ce sont des petites attentions, en tant que mécène, en tant qu'amie, elle aime lui faire plaisir et même cela n'est pas assez pour elle. Ses deux fils en seraient jaloux, mais Hibiscus lui apporte beaucoup de choses. Il la fait se sentir jeune encore, Calypso a besoin de cela, elle a besoin d'inspirations autour d'elle, qu'elle aimerait garder jalousement entre ses murs. Hélas Hibiscus, ce papillon de nuit elle sait qu'elle ne pourra l'enfermer dans son hôtel pour l'avoir dans son paysage quotidien, alors elle vient souvent le voir, lui tenir compagnie, discuter. Lui offrir des cadeaux et son sourire est sa meilleure récompense. La jeune femme soupire doucement d'aise, reçoit son bisou collé à sa pommette avec joie et il la surprend en lui déclarant avoir aussi quelque chose pour elle. Gisella n'attend jamais de retour, elle aime être généreuse ; mais elle aime aussi les surprises et accueille entre ses mains un écrin luxueux qu'elle devine doit renfermer de bien belles choses. Un regard reconnaissant à Hibiscus, elle soupire doucement, il n'a pas besoin de faire cela, sa présence vaut bien plus.
« C'est magnifique ! Je l'adore!! » La nymphe se lève, pas léger jusque vers le miroir entouré de multiples lumières et prend place sur le siège devant la coiffeuse. Elle pose la boite, avec délicatesse, ramène ses cheveux aux reflets d'or sur un côté de son épaule et se permet de mettre ce bijou à son cou. Les éclats des pierres sont plus scintillants que les lumières d'Arcadia de nuit et bien sûr cela est parfait pour elle. Gisella aime les jolies choses, pas forcément les plus coûteuses mais ce collier pour elle est une véritable œuvre d'art qu'on lui autorise de porter alors elle ne se gêne pas. La jeune femme relève ses cheveux d'une main, voir ce que cela donnerait si elle le mettait pour sa prochaine soirée, avec un chignon. « Je suis sous le charme, ça va être une véritable torture de le retirer. » petit sourire, son attention se repose vers Hibiscus qu'elle rejoint. Elle s'installe à ses côtés, dépose ses lèvres sur sa joue d'un baiser empli d'affection et qui marque encore le visage de son confident d'une trace de rouge à lèvres. « Tu connais mieux mes goûts que moi même, je te remercie infiniment pour ce cadeau! » C'est sincère, ça la touche, mais leur relation s'est ainsi construite, par secrets partagés et cadeaux offerts, ils s'apprécient l'un et l'autre que dans ces ondes positives qu'émane leur relation. Cela pourrait paraître totalement superficiel, et pourtant ça ne l'est pas, Hibiscus a une réelle place dans sa vie et leurs conversations ne sont pas toujours matérialistes. La tête de Gisella rencontre le dossier du divan, elle soupire doucement, ici elle peut être elle-même. « J'aurais voulu voir ton spectacle, j'avais bien trop de travail malheureusement...Tu me pardonneras? » Elle adore les spectacles d'Hibiscus, étant sa première fan, elle l'encourage à aller au bout de son imagination pour ses mises en scène, au bout de ses rêves pour qu'un peu plus chaque fois il devienne populaire, parce qu'il mérite la célébrité. Son affection et son amitié pour lui sans doute amplifie son envie de le voir briller au dessus de tous.
« Comment vas tu depuis la dernière fois ? Tu as des potins à me raconter? »
Lavender Moon (Hibiscus & Gisella) - Dim 18 Nov - 17:53
Les divins traits faciaux de la belle se sublimèrent d'une ardente plénitude, enchantée de se délecter de sa nouvelle prestigieuse possession qui sertit élégamment sa nuque. Tes arabesques cavalèrent pour s'abreuver de sa proximité, tes fines phalanges batifolant délicatement au creux de sa soie ombragée, restructurant le chaos érigé de quelques unes de ses mèches. Une esquisse embaumée de béatitude incendia tes lippes tandis que la brosse fut écrouée du creux de ta pomme pour se promener doucereusement le long des cascades capillaires le temps de quelques minutes. Puis l'objet fut délaissé sur ta commode jalonnée d'artificielle lucioles, une nouvelle idée illuminant tes pensées tandis que tes esquisses s'avachirent sur le canapé de la loge.
Je suis si content qu'il te plaise, n'hésite pas à le porter autant de fois que tu le voudras ! J'étais certain qu'il t'irait à ravir hihi. Je t'offrirai une belle broche à chignon la prochaine fois, ce sera encore plus parfait avec le bijou.
Les lèvres de la femme se pavanèrent frivolement le long de ta pommette lorsque ses courbes agrémentèrent les tiennes. Affectueux baiser qui estampilla ton opaline carne de sa rutilante empreinte, éveillant quelques brisures rieuses qui saccadèrent ta gorge. Tendresse qui se heurta à l'échouement de tes bras autour de ses hanches, tendre étreinte qui aliéna la belle tandis que ses excuses déferlèrent à travers les airs. Tes iris s'ancrèrent au creux des siens et tu maculas à ton tour son faciès d'un baiser auréolé de douceur.
Moooh ! Mais ne t'inquiète pas pour ça, la question ne se pose même pas. Tu es déjà pardonnée. Puis je sais à quel point tu dois avoir beaucoup de travail avec ton business et c'est déjà merveilleux que tu me consacres du temps malgré tes horaires chargées. Je passerai un jour à ton hôtel faire un événement de mode comme un défilé par exemple, ça boostera sa renommée même si elle n'est plus à refaire.
Tes esquisses regagnèrent leur stature, emportées au creux de leur sillage jusqu'au minibar d'où tu extirpas deux coupes engorgées d'un cocktail fruité. Effluves alcoolisées soigneusement préparées et apportées du staff soucieux de ta plénitude parmi les entrailles du Naked Eye, la moindre de tes requêtes drastiquement assouvie, le propriétaire de l'imposant édifice de charme particulièrement conscient de ton afféterie. Joyaux affriolant d'innombrables existences, faisant incessamment ruisseler à flot les verdâtres billets. Trônant à nouveau aux côtés de Gisella, un breuvage lui fut offert tandis que l'autre fut estropié de quelques unes de tes lichées.
C'est un cocktail au fruits rouges et à la vodka. J'espère qu'il te plaira. Olalala j'ai quelque chose d'absolument outrageux à te raconter. Le patron de ce bâtiment a essayé de me rouler dans la farine la semaine dernière oh my god. Il m'avait dit d'aller rencontrer un ami à lui pour signer un contrat de mannequin avec lui. Et bien tu sais quoi ? C'était complètement faux ! Quand je suis arrivé sur place c'était un studio de porno ! Il voulait me manipuler pour que je devienne une star de cette industrie, c'est répugnant !
Le verre cristallin fut abandonné sur le rebord de la table basse, tes paumes déambulant vivement parmi les airs, lénifiant ton visage échauffé d'indignation avec les légers blizzards exsudés de leur creux virevoltant. Un malheur qui t'avait âprement accablé, pourtant annonciateur de l'avènement d'une énième romance qui fleurirait entre l'heureux élu et ton existence.
Les traits sublimés par les pierres qu'elle porte, Gisella est cependant bien plus radieuse juste par le fait qu'Hibiscus fasse un geste envers elle. Pas de course au prix le plus cher, l'intention la touche au plus profond d son coeur. Etreinte amicale et tendre qui se brise quand Hibiscus s'en va leur recherche un breuvage et Gisella en profite pour se rasseoir sur le divan. Elle l'observe, à l'aise, rassurée qu'il ne lui en veuille pas de ne pas être venue à son spectacle ce soir. Hibiscus sait la charge de travail qui lui revient sur les épaules, d'autant plus que son entreprise est en voie de devenir un empire avec ses futures acquisitions. De nouveaux hôtels, dont les prix varient, pourront toucher un plus vaste potentiel client, et pourquoi pas quelques lieux de divertissement. Julius saura la conseiller là-dessus, elle deviendra plus riche que ce u'elle n'est déjà, avec son héritage, avec son entreprise qui fonctionne toujours aussi bien et dont les bénéfices sont protégés par la Nuova Camorra.
Gisella considère la proposition d'Hibiscus, c'est une excellente idée que de faire un déflié et elle acquiesce avec entrain. « Ecris moi sur un papier tout ce dont tu as besoin et tout ce dont tu as envie, tu viendras me voir à mon bureau et on organisera cela! » peaufinner la renommée ou pas, si cela fait plaisir à Hibiscus elle fera tout ce qu'il lui demande et mettra tout en oeuvre pour que cela soit réussi. Elle envisage même de contacter de grands couturiers, les inviter pour permettre à Hibiscus de se faire des contacts par la suite. La presse viendra surement faire quelques photos également. Ce serait une belle animation, Gisella est tout aussi une mordue de mode, ce qui l'amusera également de faire un événement dans le genre. Hibiscus lui raconte ensuite les dernières mésaventures qui lui sont arrivées; et le culot du patron pour oser faire telle chose laisse Gisella pantoise.
A la fois entre la surprise et le choc, le visage de la nymphe grimace, espère que la patron n'était pas au courant de cela ou alors elle aura tôt fait d'arracher Hibiscus à cet endroit qui ne le mérite pas si tel est le cas. Une petite moue, ses longs doigts viennent compatir de délicats effleurements à la machoire d'Hibiscus « Il est jaloux, parce que tu es beau, parce que tu as une grâce infinie, une aura incroyable et un corps magnifique. On ne peut pas te rabaisser à cela. » Comment pourrait on oser associer sa muse à telle industrie ? Ça ne lui ferait en rien honneur, c'est trop brut trop sale trop surjoué. L'italienne porte son verre à ses lèvres, s'abreuve de ce délicieux cocktail apèrs avoir trinqué avec son danseur favori « Il ne te mérite pas Hibi, tu devrais changer... Viens à little Italy, au Silver Arrow tu t'y plairais. » Luca le respecterait comme il repsecte chacun de ses employés, il dirige son entreprise d'une main de maitre et Hibiscus bénéficierait davantage de la protection de la Nuova Camorra en étant directement sur leur territoire. « Ou alors viens avec moi, j'ai besoin d'une personne créative pour du design d'intérieur et les uniformes de mes employés que je voudrais rafraichir » Et le salaire sera très intéressant bien évidemment, elle sait qu'il fera du bon travail mais plus encore ça lui permettrait d'avoir sa muse près d'elle.
Ton visage s'illumina de béatitude, la satisfaction inondant tes entrailles, exsudée de l'entrain de la nymphe face à ta proposition qui s'évertuerait à dynamiser son empire déjà si éclatant. Un artistique ornement érigé du bout de tes phalanges qui sublimerait davantage cette possession effervescente de pouvoir de la belle, embrasant sa notoriété à travers la ville. Les idées fusèrent au creux de tes méninges, les ébouillantant ardemment tandis que tes lippes se distordirent en un croissant rayonnant de plénitude.
Je suis très heureux de savoir que mon idée te plaise autant. Ne t'en fais pas, je rédigerai tout ça avec tous les détails nécessaires pour toi. J'ai vraiment hâte d'avoir ton avis là-dessus. Si jamais tu recherches une ambiance particulière pour mettre en valeur ton hôtel, n'hésite pas à m'en faire part.
L'éclat suinté de ton faciès se ternit cependant progressivement, érodé d'une fervente indignation face à ce marasme insufflé de la perfidie d'opportunistes qui t'avait fiévreusement estropié. Un dénigrement de ta notoriété pourtant distinguée dont l'amertume avait éternellement estampillé ta mémoire. Quelques lichées de ton breuvage dévalèrent à nouveau tes muqueuses buccales, destinées à apaiser l'agacement flamboyant au creux de ta carne tandis que les compliments de la douce à ton égard embaumèrent les airs, lénifiant ton palpitant incandescent d'aigreur.
Il y a des gens qui sont vraiment prêts à tout pour de l'argent, c'est inadmissible. Merci pour tes compliments, ils me font si chaud au coeur. Oui, je vais sur le champ quitter cet établissement. Ceux que tu me mentionnes ne m'attirent pas spécialement à vrai dire. En revanche, ce serait avec plaisir pour travailler avec toi. Je ne pourrai pas trouver mieux et nul besoin de me payer, je le fais par pure passion et amitié. Puis ... je ne manque pas de revenus, tu le sais pertinemment.
Le bien-être s'ancra à nouveau au creux de ton épiderme, ravivant ton teint tandis qu'un clin d'oeil forgé à l'encontre de la dame écroua fugacement ta paupière gauche. Ta passion s'amourachant des suaves et ondulatoires exhibitions de ta pulpe serait délaissée de ton être, revêtant ainsi davantage d'élégance à travers une myriade de défilés publicitaires parmi les entrailles du prestigieux établissement de la belle. Des animations élogieuses de la mode qui affrioleraient tantôt de futurs clients de l'hôtel, tantôt de renommés stylistes susceptibles de désirer se galvaniser de collaborations en compagnie de ton existence.
J'ai déjà une merveilleuse idée ! Cela te plairait d'être mannequin pour mon défilé ? Je sais déjà la tenue qui pourrait t'aller à ravir !
Gisella serait un véritable joyau, affublée d'accoutrements classiques décorés d'extravagantes frivolités nuancées, agrémentées de judicieux accessoires. Une touche scrupuleusement dosée, indéniable lucarne de l'attrait pétillant ancrée en la dame finalement révélé aux iris. Oeuvre d'art vivante qui méduserait instantanément les prunelles qui cascaderaient le long de ses courbes. La hâte entrelacée d'excitation flambèrent tes trippes si bien que tes esquisses regagnèrent subitement leur stature, désireuses de s'éclipser définitivement des lieux, diva richissime d'insoumission que tu étais.
Et si on quittait pour de bon le Naked Eye pour aller faire les boutiques ? Rien de mieux que du shopping pour retrouver la pêche et nous amuser !
