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Death inspires me like a dog inspires a rabbit

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Death inspires me like a dog inspires a rabbit - Dim 3 Fév - 17:57

Lenny Pratt & @Maciej Serevo


— T’as sérieusement cru que t’allais pouvoir t’casser, Ronny ?
Lenny.
— Hein ? Qu’est-ce qui dit ?
La question adressée au gorille, puisque lui n’a pas droit de parole. Ronny ou Lenny, qu’est-ce qu’on s’en tape. Ronny ou Lenny, c’est l’animal qu’on fracasse parce qu’il n’a pas obéi. Parce qu’il a pissé partout sur le tapis, jappé à la porte la matinée durant à faire virer cinglés les voisins.
C’est Lenny que j’m’appelle et pas-
— Mais qu’est-ce que j’m’en branle de comment tu t’appelles, putain.
Nan mais j’disais ça pour-
— Ta gueule.
Le coup part avant qu’il ne puisse plisser le museau. Paupière droite tuméfiée, pommette au-dessous ouverte autant que l’est l’arcade tout au-dessus. C’est à la commissure cependant que le sang explose, cette fois. Les incisives plantées dans le tendre des lèvres. Saveur ferreuse sur les papilles, imbibant gencives et langue. Il entend un craquement qui paraît résonner dans le crâne ; un bruit dégueulasse. Du bambou qui casse, un champignon qu’on écrase.
La douleur éclate et se répand. Irradie la face déjà brûlante. Gueule défoncée.
Le bout de la langue explore et trouve la dent branlante. Une molaire qu’il se met à emmerder, frénétiquement. Malgré ses efforts pour ne pas la dégager, pour ne pas la perdre.
La respiration part en vrille et les cils battent à la façon d’ailes d’un papillon de nuit affolé par l’agressivité du jour. À travers les interstices et lucarnes du hangar, les premiers rayons de l’aurore lui grillent la rétine, lui offrent un tableau aux nuances d’impossible.

Le cul sur le béton nu d’un hangar désaffecté, il attend en essayant d’avaler les miettes de sa fierté. La tempe poisseuse collée sur le sol, il a basculé avec le choc. À l’horizon, des points noirâtres, des crevaisons de la réalité. Ça fait mal, putain, ça fait tellement mal d’exister.
Il hoquette, renifle hémoglobine et morve et regarde les godasses bouger devant lui. Quatre, en compte-t-il. Quatre bouts de basket Nike d’un blanc crade grattant la poussière et le gris fissuré.
— Relève-le.
Silhouette remise dans l’axe avec brutalité. Le buste à la verticale. Les jambes s’emmêlent, les talons ripent sur le béton. Il voudrait reculer, se barrer. La poigne du mecton le chope par le col. Assassine l'échappée.
De ses narines, ça déborde de sécrétions. Un nouveau craquement, sans qu’on n’est eu à cogner. Et le sang cascade le long de sa bouille violacée. Goutte à goutte sur le col du tee-shirt bleu ciel.
— T’as encore vendu ta merde sur notre zone.
J’ai. J’ai jamais trop capté. Les. Les zones.
Cette seule phrase lui décalque la tronche. Ça tire sur chaque nerf chaque muscle chaque saloperie de millimètre carré de peau déchiquetée par une myriade de vaisseaux bousillés.
— Hein ?
— Y dit qu’il a jamais trop-
— Mais j’sais c’qu’il a dit putain.
Haussement d’épaules de la part du gorille. Il relâche l’emprise sur Lenny qui s’affale.
— Tu t’fous d’ma gueule ducon ? C’est ça ? Tu t’fous d’ma putain d’gueule ?
Nan m’sieur, largue-t-il, en mâchant les sons.
Bruit d’éponge gonflée d’eau croupie à la place de la voix.
Il voudrait pouvoir disparaître, Lenny. Il voudrait s’évaporer, se dissoudre à l’atmosphère. N’être que dans un connard de rêve et se réveiller dans le tiédasse d’un lit défait. Alors il clôt – ou du moins essaye – les paupières le plus fort et le plus vite possible et, sourcils froncés, se concentre pour s’extraire de la mauvaise boucle, du mode carnage.

*

Quartier malfamé de la citée maudite. Il n’aurait pas dû, il le sait. Il n’aurait pas dû traîner sa charogne à cette heure. Mais il a eu l’appel. L’appel de cette pauvre conne de junkie qui réclamait ses doses, et un coin tranquille pour l'échange. Elle est venue avec son gars. Son gars, ouais, et le pote ou préposé chandelle.  
Son gars, le dealer aux poches trouées. Il a pas apprécié, qu’on refourgue de la meilleure dope moins excessive que la sienne, sur ce qu'il nomme territoire.
Après ça, Lenny n’a pas tout compris. Ça parlait de mafias, ça balançait des noms pour connaître son grossiste pour connaître ses origines pour connaître le réseau par lequel il traîne sa carcasse ; pour connaître qui à la plus grande. Mais il n’y avait rien à dire vraiment rien à dire et pourquoi tu leur as pas refourgué des conneries. Des mensonges. Pourquoi tu t’es pas raccroché aux branches, Lenny, pourquoi t’as pas chopé les perches tendues par ces deux grands abrutis ?
Il ne sait pas.
Un brin d’orgueil, sans doute.
Une envie de mort, possiblement.
Un élan de destruction, il avouerait, si on lui tordait ce qui lui reste de main.

Pogne pressée contre son bide, enroulée avec le bas de son tee-shirt bleu désormais rouge. Il a réussi à se tirer du hangar, et l’état de choc le laisse désorienté et haletant. Trogne gonflée et moite de sueur et de crasse et de croûtes ; il essaye de retrouver la sortie de ce gouffre à détraqués et il pense un instant tourner tourner tourner en rond à refaire les mêmes rues, les mêmes dédales. À croiser les mêmes yeux. Les mêmes sourires et les mêmes menaces.
Lenny, il ne se rappelle que de la détente pressée pas loin de sa trogne. De quoi lui refaire le portrait. Le réflexe a voulu qu’il porte les doigts à l’extrémité du canon, repousse l’arme. Chair déchiquetée sans qu’il ne comprenne tout à fait. Anesthésie des sens. Il ahane. Son épaule se coince à un pan de mur. Blafarde, la bobine. Faiblard, le corps. Pantonyme d’homme calé à ses briques.
Il se rappelle avoir eu le calibre contre la paume, par-delà le brouillard de son cauchemar. Il se rappelle avoir appuyé à son tour, ensuite. Après; Des milliers d'années après. Des cris et l’odeur de poudre. Il avait jamais senti cette fragrance – immonde. Il n’avait pas cru pouvoir s’y cramer le pourtour de la dextre non plus, à ce mangeur d’hommes. Pas de peau que du métal pas de dents que du métal pas de cerveau que de la rage du possesseur du maître du tyran. Il dérape sur les marches du tangibles.
Expiration précipitée par le soubresaut d'une épaule heurtée.
Il exhale le trop plein de souffrance et d’angoisse et reprend sa marche, sans trop regarder devant. Billes lazurite figées au goudron sous ses tennis. Lenny compte chewing-gums et mégots ; Petit Poucet réincarné, qui n’est pas persuadé retrouver le chemin de la maison.

Sur le parvis d’une église à l’abandon, le gosse échoue. Derche percutant les marches anthracite, il coupe sa respiration. Veines bouffies serpentant sur le cou, sur les tempes et le front. Il réapprend ce qu’est la rythmique du cœur. Pouls dégénéré sous la carne ; la descente détraque. Plus de jus, adrénaline perdue au chaos sensoriel.
Il lui faut dix minutes, pour récupérer par séquence les morceaux de son indifférence – ou courage. De sa putain de témérité. Tee-shirt retiré de sur la patte gauche. Il frémit en décollant le tissu imbibé par endroits et séché à d’autres. Gestes prudents déchirant ce qui tout juste décide de ne plus pisser écarlate.
Et ça repart, en dégoulinades.
Des longueurs manquantes sous les mirettes ; il ne parvient pas à dénombrer. Trop attaché aux résultats des trottoirs : les chewing-gums et les mégots, rappelle-toi.
Combien de toi ou de doigts combien est-ce qu’il y en a ? Un ou deux. Un et deux. Deux et demi. Trois ?
Ça le glace et dans les tréfonds de la ventraille, la bile remonte. Boule épaisse zigzaguant jusqu’à forcer la bouche. Pinces métaphysiques desserrant les mâchoires dans un gémissement de bête en agonie.
Lenny a pour seul déclic de se pencher, de sorte que la gerbe n’éclabousse que le bout de ses chaussures. Ses chaussures. Ses bouts de chaussures et plus les leurs et qu’est-ce que t’as fait, Lenny, qu’est-ce que tu leur a fait, là-bas ? Il ne sait pas il ne sait plus ; il enterre et carbonise la conscience qui lentement s’évade. Loin d’ici, loin du charnier.
Face massacrée, redressée, l’attention se défile. Orbes rivés à l’asphalte, gravissant les architectures ; ce n’est que lorsqu’une ombre lui plombe la vue qu’il redescend sur Terre. Battoir enserrant la crosse de l’arme à feu qu’il ne se rappelle pas avoir gardée, extension de son bras sale et constellé. Galaxie sur viande avariée. c
Canon levé en direction de la tête d’un molosse dont il peine à replacer les traits. Il faut plusieurs secondes et un silence de mort. Informations bloquées, séquestrées aux abîmes du cortex.
Désolé, rauque-t-il, enfin. Phonation glaireuse. Débit foireux. J’ai rien sur moi, là.
Tout ce qu’il parvient à sortir, Lenny. Tout ce qui franchit le tranchant de ses dents tachées. Pas de doses. Pas de doses ce matin très tôt ou ce soir très tard. Ce n'est que pour ça qu'on le trouve, alors... alors il réplique sans réfléchir. Ce n'est que par ça qu'il se convainc d'exister d'exister putain d'exister pour de vrai, lui.
Phalange blanchie sur la détente, la gueule du dragon toujours dirigée vers le front de Serevo ; prête à vomir sa fournaise.
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Death inspires me like a dog inspires a rabbit - Sam 9 Fév - 19:57


One batch.
L’épaule se place, accueille doucement la crosse qui se cale contre muscles et os. Douillette.
Two batch.
L’index effleure la détente, teste la position. Mauvaise, à réajuster. Ce qu’il fait, lentement, pas besoin de se presser. Juste celui de s’installer le plus confortablement possible. Pupille proche du viseur, autre test. Le corps bouge, légèrement, sur la gauche entraîne le canon de l’arme dans le geste. Mieux. Pas grand-chose, quelques centimètres à peine mais dans un tel exercice de précision, tout se joue dans ces pauvres centimètres.
Penny.
Mauvaise tête qui se colle à la fenêtre, l’assassin grogne son mécontentement. Retient le geste. Pulpe de l’index contre la détente maintenant, jamais avec des gants, ça l’emmerde. Une erreur peut-être, sûrement, il le sait mais s’en fout. Inefficace avec lorsqu’il est question de donner la mort à distance. Il sera déjà bien loin quand les emmerdes débarqueront dans le quartier. Foutue flicaille casse couille. Peut-être qu’ils trouveront des restes de poudre, quelque pas dans un coin du toit sur lequel il a élu domicile le temps de remplir son contrat. L’ombre noire accroupie derrière le parapet de sécurité, que personne ne remarque tant elle se fond à merveille dans le décor. Respiration tranquille d’un type allant acheter son pain, il ne bronche pas le Serevo. Aussi immobile que la pierre tombale qu’il s’apprête à balancer sur la tête de sa victime du jour. Réajuste encore une fois sa visée, l’œil rivé sur le bâtiment d’en face. La vitre occultée par le gros crâne chauve d’un pauvre type dont il se fout éperdument. Dégage gros lard. Pas du genre à perdre patience dans ce genre de cas, mais il aimerait être ailleurs plutôt qu’à se geler le cul sur ce foutu toit. A savoir qu’en bas, sa baby-sitter l’attend, pour être certaine qu’il ne se tire pas en douce. Un seul accès, pas moyen de fuguer en prenant une autre issue, et c’est ça qui l’agace le plus. Manquerait de lui faire foirer son coup tant il a l’esprit obnubilé par cette histoire de surveillance prolongée qui commence à lui mettre les nerfs en pelote. Patience d’ange Maciej, celui de la mort c’est un fait, mais patient. Et pourtant, il le sent, il commence à perdre patience.

And dimme.
Se recentre sur la mission, le gros qui bouge enfin et la vue se dégage. Lui donne tout le champ libre sur le bureau hors de prix qu’il convoite. Il se penche un peu plus, cale totalement son arme contre sa carcasse. Les muscles se tendent lorsque la cible entre enfin dans son champ de vision, contourne le beau bureau pour poser son cul dans son fauteuil de roi du monde. Parfait. Aucune hésitation, juste une inspiration, celle qui précède la fin. Et la détente qui se presse, tout naturellement, comme on enfoncerait son doigt dans une sonnette avant de débarquer à une soirée. Détonation bruyante, peut rien faire contre ça. Ils entendront pas grand-chose, les pauvres gens en contrebas. Vitre qui se fendille sous l’impact de la balle, petit trou net similaire à celui qui vient de se former dans le crâne de l’homme. Celui-là qui l’envoie piquer du nez violemment contre le bois luisant de son bureau. Mort. Pas besoin d’être sur place pour savoir que ça beugle, s’agite en tous sens. Qu’on vient se coller contre la vitre dans l’espoir de trouver d’où vient le tir. Maciej s’est déjà retiré, à l’abri dans la cage d’escalier, à démonter son arme avec le plus grand calme du monde. Mission accomplie. Nom qu’il raie de la liste qu’il a dans la tête. Et ce petit vers qui lui gratte le ventre comme après chaque meurtre. Début de plaisir malsain, la montée d’adrénaline qui explose en dynamite dans les tripes. Ca fait du bien, à le faire soupirer, les paupières closes et la nuque contre le mur. L’extase morbide que seuls ceux de sa trempe peuvent connaître. Monstre qu’il est, le clébard qui se lèche les babines à la vue du sang, affolé par la possibilité de tuer. Cœur qui cogne dans la poitrine, sous le sweat noir, l’éternel, l’unique fringue qui compose sa garde-robe en multi-exemplaire.

Cueillit comme l’attendait en bas par Ariana, et ne lui offre aucun mot quand le flot de questions lui bousille les oreilles. Grogne et râle, comme il sait si bien le faire. Et elle se la ferme, le suit sans rien dire parce qu’elle est là pour ça. Sicaria hein, on dirait pas, qu’il pense à chaque fois qu’il doit se la coltiner. Alors il trouve une excuse à la con, balance qu’il va rentrer chez lui, promis juré et qu’il peut se démerder tout seul. L’œil noir qui fusille, fustige, elle acquiesce, sans plus parce qu’il le sent, il lui fout la trouille. Aussi téméraire soit-elle, l’aura noir du sicaire la dérange et l’empêche d’insister. Ca et ces rumeurs qui n’en sont plus vraiment depuis la fuite de cette maudite vidéo de sécurité. Bouffeur de cadavre, dégueulasse. Presque à dire que ça l’arrange qu’on flippe comme ça devant lui. Pas fait pour le social, Maciej alors il enfonce ses pognes dans ses poches, son joujou de la mort précieusement rangé dans un sac de sport. Rien de suspect. Pratique pour arpenter les rues, capuche remontée sur la trogne, personne s’intéresse à lui. En route vers sa tanière, l’animal a les yeux rivés sur le pavé, fixe dans son but jusqu’à pourtant dévier de sa trajectoire. Lever le museau et renifler dans l’air les relents d’un sang frais qui embaume les environs. Ca pue pourtant, de cette odeur habituelle qu’on finit par connaître à force d’y trainer trop souvent. Les sourcils se froncent, l’instinct se met en branle et il abandonne totalement sa trajectoire. Lorgne l’asphalte et les petites gouttes qui le parsèment. Etudie machinalement la disposition pour mieux se faire une idée de la démarche, des dégâts qu’a pu subir le pauvre gars qui doit être dans un sale état.

Pauvre gars qu’il finit par apercevoir, affalé au pied d’une église dont tout le monde se fout. A lui faire grincer des dents et s’arracher un rire noir d’entre les crocs serrés. Mauvaise blague, encore lui. L’impur s’avance alors, prend possession du parvis à faire couler son ombre dangereuse sur le petit corps mal en point. C’est moche ce qu’il voit, et il a en vu des corps mutilés par les coups. Amochés à en pisser le sang, cabossés comme un pauvre bagnole après un accident lancée à cent à l’heure sur l’autoroute. Pincement au cœur, il lui fait de la peine le merdeux. Irrite aussi, les relents divins qu’il a sous la peau et qui s’insurgent devant l’attitude. Le flingue qui se pointe vers son front et qui lui fait lever les yeux au ciel en soupirant. « - Lâche ça gamin, tu vas te faire encore plus mal. » Grondement dans la trachée. Une pogne qui sort de la poche et vient repousser le canon alors qu’il s’avance d’un autre pas pour se poster vraiment devant Lenny. « - Qu’est-ce qu’il lui est arrivé à ta gueule ? » Premier constat, la pupille se balade pour évaluer les dégâts et s’attarde sur la main carmine. « - Merde, t’as voulu arrêter les balles avec ta paume, comme un con de super héros ou quoi ? » Petit con, ça l’étonnerait même pas. Il ne veut pas savoir ce qui a pu se passer. A pourtant envie de l’entendre lui exposer sa version des faits. A le convaincre ou non, qu’il lui casse encore plus la gueule pour lui faire passer l’envie de recommencer ou se contente simplement de le sortir de sa merde le temps qu’il se reprenne. Ou les deux.

« - Tu devais arrêter les conneries Lenny, et je te retrouve là avec cette tronche. C’est pas un jeu. C’est la main qu’on t’a troué, la prochaine fois ce sera ton petit crâne vide qui retient rien. Vous êtes tellement cons vous les gosses d'aujourd'hui, c’est pas possible. » A s’entendre, on dirait un foutu paternel qui engueule son môme. S’arrête en pleine lancée Maciej lorsqu’il le réalise. Figé pendant quelques secondes, petit malaise sous la peau. Pas fait pour être père, encore moins pour jouer ce rôle avec un morveux qu’il connait à peine. Nerveusement, il balance son sac de sport sur son épaule et tend la main vers le ramassis humain qui lui colle un foutu dilemme dans la caboche. « - Lève-toi, tu peux encore faire ça ou tu vas te mettre à chialer ? » Pas envie de le porter, il le fera pourtant si le môme se bouge pas. C’est rentré chez lui qu’il veut, il le fera, quitte à devoir traîner Lenny par la peau du cul. Trop lent, ça fait monter d'un cran la nervosité de ses nerfs, alors il agrippe le bras, celui où bout duquel pendouille la main mutilée. Et tire, sèchement, pour remettre le gamin sur ses pieds, à la soutenir quand même pour éviter qu'il se mange le pavé et s'éclate les dents. Pas envie de devoir les lui remettre dans le gosier, pas que ça à foutre.

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