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miracle aligners (gus)

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miracle aligners (gus) - Jeu 17 Jan - 17:38

MIRACLE
ALIGNER
so what’s the wish, he’ll make it come true. simple as a line out of a doo wop tune. (@augustin esposito)
Le véhicule s’arrête sur la chaussée. Nerissa lui fait comprendre qu’elle ne peut pas rester et Alfonso n’insiste pas, l’étreint une dernière fois, dévoile un large sourire à la petite Fenrir en lui promettant un cadeau d’anniversaire à la hauteur et ferme la portière derrière lui. Le véhicule redémarre et l’homme n’attend pas d’être trempé par la pluie pour l’observer disparaître. Deux à deux les marches à l’entrée de l’hôtel sont grimpées, les flaques éclaboussant ses derbies noires. Et lorsque les portes automatiques s’ouvrent sur son passage, il est surpris de ne voir que deux personnes dans le hall, trop occupées à converser -mines sérieuses et paroles crispées- pour remarquer son apparition. Alors il va se servir derrière le comptoir lustré en sifflotant, habitué au Ciao Roma comme à une seconde maison. Après fouille rapide dans les tiroirs, il trouve la carte de la chambre qu’il désire et rejoint l’ascenseur, non sans oublier d’entraîner un chariot de draps propres et de détergents en tout genre à sa suite. La porte se referme sur son visage souriant et sa main levée, tandis qu’à l’autre bout de la pièce Gisella a coupé sa conversation pour lui faire les gros yeux.

Un étage. Alfonso pose sa valise sur le chariot, regarde son reflet dans le long miroir impeccable.

Deux étages. C’est une petite femme d’une cinquantaine d’année qui en ressort, femme de chambre au caractère affirmé, au positivisme de fer. Pilier du Ciao Roma. Elle déambule dans les longs couloirs pour s’arrêter devant une porte. Toque deux coups et se prononce. « Bonjour. Je viens pour changer les draps. », elle n’attend pas d’autorisation pour entrer, accompagnée de son fidèle chariot. « Monsieur Esposito. Cela ne prendra qu’une minute. Attendez, qu’est-ce que c’est que ça ? », intriguée, elle s’approche de l'individu. Trop près, l'espace personnel volé. « Vous avez l'air misérable. Qu'est-il arrivé? Votre femme vous a largué? Vous a-t-elle surpris en train de commettre l'irréparable? », le petit sourire point au bout des lèvres, révélateur, pas assez discret. Elle ne lui laisse pas le temps de répondre, continue sur sa lancée : « Vous devriez mieux prendre soin de vous, monsieur, un beau garçon comme vous! Ah! Si seulement je n'étais pas prise! », la main aux fesses est imprévisible, le clin d’œil aussi. Elle arrange le costume du consigliere avec ses mains potelées par le temps, puis les cheveux désordonnés et enfin, attrape le visage masculin pour l’examiner sous tous ses angles. « Le sommeil est important ces jours-ci, même pour les hommes occupés. »
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miracle aligners (gus) - Jeu 24 Jan - 1:17


surprise, mothafucka





Deux jours qu’il est sur le pont, à affronter les vagues. Hier soir après avoir rendu visite à Alcide il est rentré directement chez lui, a juste pris le temps de retirer ses chaussures avant de se laisser tomber dans le lit. Ce soir  par contre, après une autre longue journée à tout gérer – ça plus la banque qui ne le laisse pas tranquille – c’est dans une des chambres du Ciao Roma qu’il a décidé de passer la nuit. Pas de téléportation, pas de voiture pour ce soir, rien à gérer : ici il n’a que son cul à poser et… ah, merde, Duchesse. Le chat. Elle attendra demain, ça ira. Elle a assez à manger, et pas de mafieux à gérer.

Pas de plateau repas à commander, Hermès n’a pas faim et Augustin s’en contente largement. La fatigue l’étreint et le simple fait de réfléchir à un plat lui paraît une dépense d’énergie bien trop importante. Il se contenterait bien d’allumer la télé et de regarder un programme idiot mais le téléphone finit par sonner et il se relève du lit, fait les cent pas et converse avec des grands gestes car c’est plus facile de s’agacer de cette façon, et puis qu’il reste un rital au fond des tripes. Les mains, ça sert pas qu’à signer des chèques et tripoter de belles formes. Les mains c’est le prolongement de l’âme, il paraît. Ou peut-être qu’il se trompe de dicton, il sait plus trop là honnêtement. Il raccroche et jette le téléphone sur le lit – façon pratique de s’exciter sur son portable tout en lui assurant un atterrissage sans accrocs. Il se pince l’arrête du nez et soupire longuement, interrompt son geste en entendant toquer à la porte. Une voix s’élève pour le service d’étage, une voix qu’il reconnaît. Francesca.

Bien sûr, c’est Francesca donc elle n’attend pas l’autorisation pour entrer, petite tornade toujours pleine de pep’s et de choses à raconter. Pas trop ce soir il espère, ou elle risque d’accentuer cette vilaine migraine… « Allez-y, » marmonne-t-il avec un léger sourire amusé par le toupet de la femme de ménage. Et puis elle avise sa tête fatiguée et s’approche de lui, commente. Misérable? Un coup d’œil rapide dans la direction d’un miroir, misérable, a-t-il vraiment l’air misérable ? Pas tant que ça pourtant, il reste bel homme… n’est-ce pas ? Puis elle enchaîne sur sa femme, il fronce les sourcils, un peu confus – oui, c’est vrai que tout le monde avait accès à ces fichus leaks mais tout de même… Ce n’est pas le fait qu’elle le sache mais plutôt qu’elle s’en souvienne qui l’étonne – vraiment, les mammas italiennes le surprendront toujours… et quel culot, en parlant de surprise voilà qu’elle lui fout une main au cul. Pas assez d’énergie ou de volonté pour protester, surtout que ça rattrape le misérable de toute à l’heure (monsieur a un ego capricieux).

Pour le coup, il bafouille. Ça ne lui arrive pas souvent au dieu des blablas. « Je – Enfin Francesca, » Il la repousse un peu, d’un geste doux mais le regard toujours confus. Qu’est-ce qui lui prend ? Il sait qu’elle a du caractère, mais toucher le cul d’un client ? Bon, il le prend comme un compliment hein, il dit pas non. « Figurez-vous que je viens de divorcer. » Ce matin, au cabinet de Maîre Sulwyn. Sin était là elle aussi. Ça n’a pas pris longtemps. Seulement six mois au total, ouais, c’est idiot. Il le regrette presque en fait, ça aurait pu être drôle dans une autre vie. Mais bon… Francesca est sympa mais un peu intrusive là. Il aimerait regarder X Factor tranquille. Il sent la migraine repointer, mais laisse son esprit s’ouvrir lentement. Objectif : la faire s’en aller rapidement. « Alors je ne suis pas vraiment d’humeur à –  » Il tique. C’est pas la tête de Francesca qu’il découvre là. Les yeux se posent sur le chariot resté dans l’entrée ; il y a une valise posée là. Est-ce que c’est une pratique courante ? Il cligne des yeux et regarde Francesca encore un peu, confus. C’est pas Francesca… c’est Alfonso.

Figlio di buona…

Il réfléchit encore une seconde, passant soit pour le gars crevé, soit pour le gars un peu lent à la détente, mais finit par parvenir à finir sa phrase d’une façon tout à fait différente. « Passer la nuit tout seul dans ce grand lit... » Le regard change, un sourire de sale gosse se dessine sur ses lèvres et il enserre la taille de la petite femme d’un bras, passe l’autre main dans sa nuque pour lui rouler une bonne grosse pelle en la poussant contre le lit pour la faire basculer là de tout son long. Un grand sourire moqueur, les yeux rieurs, il commence à mettre la main à sa ceinture tout en envoyant à son collègue le message suivant par la pensée : Alors Alf, tu continues ton petit jeu, t’es sûr ?





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miracle aligners (gus) - Mar 5 Fév - 16:20

MIRACLE
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L’espace d’une milliseconde, la bouche se courbe, et l’idée du fou rire est anticipée aussitôt, avant qu’il puisse faire sauter sa couverture. Le jeu serait plus évident face à un inconnu, mais la confusion de son collègue et ami de longue date titille l’hilarité, jusqu’à même la curiosité qui prend doucement forme d’un plan dans les sinuosités folles de son cerveau. Il anticipe un scénario, imagine comment il pourrait faire durer le plaisir d’un tel visage plus longtemps. Répliques qui s’accumulent dans la caboche mais qui restent sur le bout de la langue lorsqu’Augustin commence à articuler sa gêne. L’homme repousse gentiment les poignets rondelets de Francesca, reste poli malgré les circonstances. Derrière son masque, Alfonso ne peut s’empêcher de trouver le gentleman adorable.

Grave erreur. La situation prend un brusque tournant, et le voleur de visage qui se savait jusque-là maître du jeu devient arroseur arrosé. Bouche bée le temps que la réplique inattendue soit traduite. Oh, il sait, peut-il seulement raisonner, toutes autres pensées accaparées par la soudaine main plantée sur la nuque et par les lèvres dangereusement voisines. Puis soudainement conjointes. Son dos rencontre la surface molle de la couche, se heurte à un petit objet qu’il n’a pas besoin d’identifier, téléphone abandonné ou télécommande, il n’en a pas grand-chose à faire dans ces circonstances. Il ne participe pas à l’échange, bien trop surpris pour cela. Cliquetis familier. Ceux d’une ceinture ? Le rythme cardiaque s’accélère un peu, malgré lui.

Entre temps, l’illusion s’est dissipée à la manière d’un mirage, l'acteur laissant place à la plus sincère de ses mines hébétées. Mâchoire hirsute et ferme vient remplacer le portrait circulaire. Muscles taillés et morphologie imposante emportent les formes vénusiennes. La blouse devient costume de tailleur hors de prix. Puis l’expression se calque sur celle d’Augustin, différente sur son propre visage, elle devient maline et radieuse, et Alfonso, le vrai, éclate de rire, se tord presque. Sourire en coin qui ne disparaît pas lorsqu’il s’est finalement calmé. Il s’élève sur ses coudes non sans passer des doigts dans ses boucles désordonnées. Finalement, il jauge l’homme qui le surplombe.

Putain, Gus, pense-t-il. Il ne parle pas, n’a plus besoin de l’ouvrir pour communiquer avec le messager. Touché. Tu sais comment me réveiller. Alfonso jette un coup d’œil explicite à l’espace qui les sépare, à sa propre ceinture, ou bien à ce qu’elle dissimule avec difficulté. Il hausse un sourcil lorsque les regards se rencontrent à nouveau. Je dois avouer que je suis un peu jaloux de Frances’ et de la personne qui partage habituellement ta couche. Sur un coude cette fois, il tend un bras pour saisir la cravate pendue entre les deux corps, l’examine puis la tire doucement dans sa direction, sans gêne. D'ailleurs, est-ce une femme ? Je peux prendre l’apparence d’une femme, si tu veux. Une jolie sicilienne, petit cadeau souvenir pour fêter mon retour. Question franche, le consigliere cherche une réponse dans l’expression complexe, dans les pensées échangées ou entre les lèvres. Un consentement ou un refus. Il ne sait pas s’il est très sérieux, connaîtra certainement la réponse en même temps que son acolyte. T’auras juste à essayer d’y croire, rien d'autre.
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miracle aligners (gus) - Lun 11 Fév - 0:25


surprise, mothafucka




C’est l’arroseur arrosé. Gus connaît suffisamment Alfonso pour savoir qu’il devait être très fier de sa petite blague, et lui-même est très fier de la sienne en retour. La brave Francesca disparaît peu à peu pour laisser place à un consigliere qu’il n’avait pas vu depuis des mois, à part pour le skype le soir de la raclette. Son expression ressemble certainement à celle que Augustin a dû revêtir quelques minutes plus tôt, lorsque la supposée Francesca lui a mis la main aux fesses, et le banquier s’en félicite certainement. Pourtant Alf ne tarde pas à trouver la situation comique, et Augustin s’il ne se joint pas à son éclat de rire, partage sans problème cette sensation de divertissement parfaitement satisfaisante. Voilà une surprise à laquelle il était loin de s’attendre. Il n’a pas changé, Alfie. Par contre, il a bronzé, c’est évident. Ça lui donne un côté presque exotique, arrivé ici, à Arcadia. Le sourire est resté le même, malin, content de lui en toutes circonstances. Pas si différent du sien, en fait.

Il ne se laisse pas décontenancer, Alfonso, et Augustin le regarde passer une main dans ses cheveux d’un air qu’il sait être faussement nonchalant. Le banquier hausse un sourcil et son sourire imite celui du revenant, joueur. Brazzi a vite capté comment ça fonctionne, et la télépathie a l’air de lui plaire. Ses regards explicites ne laissent pas vraiment de hasard sur son état, et Augustin, s’il n’était pas vraiment emballé au départ, comptant simplement faire une blague pour se venger, commence doucement à se sentir concerné quand ses yeux suivent ceux du consigliere, fixés sur... Oh...

Les mots qui suivent flattent l’ego et réveillent sans problème l’intérêt d’Augustin pour son ami farceur. Si lui sait comment le réveiller, Alfie sait comment le brosser dans le sens du poil. Jaloux, hein ? Une femme, un homme, ça dépend des jours. Alf se redresse, attrape sa cravate qu’il tire un peu, effrontément. Augustin mentirait s’il disait que ça ne lui fait pas d’effet.

Le sourire est figé, le temps qu’il réalise ce qui est en train de se passer, réellement. Alf qui débarque comme ça, lui fout une main au cul pour rire et maintenant est couché dans le lit sous lui, pour rire. Sauf qu’il lui parle dans la tête, le questionne du regard, et Augustin sait d’expérience que c’est pas forcément du bluff. Parce qu’ils se sont pas gênés pour s’éclater un peu, quand ils étaient plus jeunes, souvent ici d’ailleurs, au Ciao Roma. Gisella doit s’en souvenir avec clarté, d’ailleurs de cette fois où…

Augustin cligne des yeux, une fois de plus le cerveau grillé. L’arroseur arrosé qui finalement arrose quand même. Tel est pris qui croyait prendre le preneur. On pourrait essayer de résumer ça comme ça, grossièrement.

Logiquement il devrait arrêter la plaisanterie à ce stade, et demander ce qu’Alfie fait là, sûrement discuter de la situation sérieuse dans laquelle se trouve la Camorra après avoir ri un bon coup de leurs bêtises. Mais là c’est trop tard, et trop tentant, et puis après quarante-huit heures à trimer il sait pas trop comment s’en sortir, de ça. De la ceinture qui, ouais, après réflexion, il aimerait bien réellement retirer parce que ça devient un peu trop étroit là dedans. Sauf que ça fait des années qu’ils sont passés à autre chose, et que c’est presque… comme si c’était nouveau.

Mais tant pis. Il arque un sourcil à son tour, étire un sourire en coin qui en dit long. Une sicilienne, Alf ? Tu pouvais pas me ramener un magnet pour le frigo plutôt ? Il en a quelques uns qu’il trimballe depuis des années. Un peu de renouveau ne ferait pas de mal, pour afficher la liste des courses, les cartes de golf et dernièrement, les échographies. Il lève une main tentatrice à son tour, vient déboutonner avec flegme les premiers boutons de la chemise, attentifs à la réaction de son ami. Sûrement aussi crevé que lui, s’il a traversé l’atlantique dans la journée. T’as pas besoin de te transformer pour avoir mon attention. Des fois qu’il ait oublié. C’est vrai que ça se tasse, avec le temps, les soirées bouffe et les affaires parfois sanglantes à gérer. Le quotidien, quoi. T’as déjà testé l’orgasme en wifi ? Les doigts continuent de descendre, œuvrent sans impatience, le regard suivant tranquillement l’avancée des travaux. Il a bronzé, c’est clair. Il ressentirait presque la chaleur du soleil rien qu’en le regardant. Les yeux remontent pour observer ceux de son collègue effronté. C’est… quelque chose, promet-il avec un sourire mystérieux, l’esprit partageant la chaleur qu’il ressent alors, vagues de sensations grimpantes qu’il lui envoie sans aucun scrupule.

Après tout, c’est lui qui a commencé.





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miracle aligners (gus) - Mer 27 Fév - 22:35

MIRACLE
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(nsfw)

Il est ravi. Ravi parce leurs vieilles aventures – dont le Ciao Roma a de nombreuses fois été témoin – n’ont pas totalement été oubliées par le plus âgé ; ravi parce qu’il en garde certainement de bons souvenirs s’il n’est pas contre un nouveau round. Ravi parce que même si cinq minutes plus tôt, Alfonso prétendait trouver Augustin misérable, ce dernier a vite chassé les quelques soupçons qui auraient pu s’immiscer dans ses pensées.

Un magnet ? Il glousse. J’en ai peut-être quelques-uns dans ma valise, se force-t-il à penser alors que l’esprit est clairement ailleurs, perdu sur et sous les doigts curieux de l’égal qui dégrafe un à un les boutons de sa chemise. Quelques fois, le bout d’un pouce frôle malencontreusement – ou non – la peau tiède de son abdomen et Alfonso ne peut s’empêcher de gonfler ses poumons. La vague de chaleur transmise se prolonge jusqu'au bas ventre et la délicieuse surprise grimpe en cascade jusqu’à ses yeux. « Oh. Tu peux faire ça aussi ? », demande-t-il, hébété. Là où les paroles sont consistantes, les pensées deviennent confuses, s’emmêlent avec le désir naissant, et il ne peut que souffler un t’es plein de surprise, l’ami, on va bien s’amuser. Il participe finalement lorsque la chemise révèle sa peau hâlée, chasse le tissu de ses épaules pour libérer la première moitié de son corps qu’il a eu le temps de dorer au soleil pendant ses mois à l’autre bout du monde.

Désir soudain de proximité, d’assouvir la soif de Dionysos, de prouver à Augustin qu'il a beau avoir gagné une décennie depuis la dernière fois, il n’a rien perdu de son charme d’antan. Fidèle à une bouteille de Beaujolais abandonnée dans une de ses caves, le lyonnais est à son apogée. Alfonso apprécie les nouveaux traits qui singularisent son visage, les mèches poivre-sel qui le relèvent. Il se prend à humidifier ses lèvres, voudrait goûter les voisines, raviver le bon vieux temps du bout de ses lèvres. Pourtant, c’est sur les passants de la ceinture du partenaire qu’il tire maintenant – et ses hanches viennent à la rencontre des jumelles habillées, provocation calculée pour celui qui a toujours été en quête de frictions et de réactions. Après un soupire satisfait, il agrippe la ceinture du plus vieux sans le lâcher du regard. « Ça commence à devenir un peu étroit là-dessous, tu trouves pas, Gus ? », et sans s’embarrasser, sa paume vient se poser contre la bosse proéminente à travers l’habit. Il se redresse à moitié, une main sur le matelas, l’autre agile sous la boucle qui fait barrage au désir. Le rictus toujours fixé et tout près de l’oreille d’Augustin, il marmonne : « Tes lèvres sont-elles réservées ? » Grand romantique, il a toujours apprécié un baiser, se projeter dans un grand amour plutôt que dans l’étreinte d’un compagnon ou d’une compagne d’un soir, jusqu’à l’instant magique brisé, jamais plus – le cœur toujours loin du corps depuis qu’on lui avait dérobé il y a longtemps. Il attend des réponses prononcées ou émises en faisant glisser le bout de son nez contre la mâchoire, puis ses lèvres sur la gorge déployée, débarrassée de la cravate qu’il ne se souvient même pas d’avoir balancé. Les corps s’épousent presque, et lorsque la ceinture du messager tombe comme la chemise d’Alfonso, la main curieuse se glisse sous les couches de tissu.
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