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Mr. Nightmare. (Ava)

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Mr. Nightmare. (Ava) - Mar 5 Fév - 21:28

De toute façon, il ne récupèrera Ina qu’à sept heures au matin. La petite faisait ses nuits à la garderie de l’hôpital. Et comme de routine, Nick’ ne faisait pas forcément son service toute la nuit. Il est quatre heures du matin, et il n’y a pas trente-six milles endroits d’encore ouvert à cette heure. Pas trente-six milles endroits où il voudrait être à cette heure. Les douze coups. Puis à cette heure-ci, on y est tranquille. Entre le trop tôt des uns, et le trop tard des autres. Il y a moins de filles aussi. Peu lui importe, tant que ça le distrait. Ai-je déjà dit qu’il aimait le calme de cette heure entre deux ? A quatre heures, les filles sont alanguies par la fatigue, ou par leur début de journée. La musique est toujours aussi forte, mais plus douce à l’oreille, plus accueillante. A partir du moment où l’ambiance générale du cabaret vous plait, évidemment. Comment en parle-t-on déjà ? Un endroit fait pour effrayer, où la peur et l’érotisme s’entremêlent. C’était son monde. La peur. Celle qui grondait dans l’esprit de chacun, et qui s’éveillait une fois la nuit tombée. Les douze coups, cela ne faisait que lui offrir une version plus ludique – lubrique ? – de ses nuits quotidiennes. Il s’était repu, plus tôt dans la soirée. Et comme euphorique du cauchemar avalé, il avait besoin d’être ici. Pour faire perdurer cette sensation de toute puissance, de contrôle, et d’horreur. Tout en y ajoutant un peu de jouissance. Ouais, c’était là qu’il devait être. A quatre heures du matin.

Dans l’une des alcôves du cabaret, Cheryl danse. Juste pour lui. Monsieur Nightmare. Jeu de mots de mauvais goût qui ne fait rire que lui. Elle est belle, Cheryl. Une peau si pâle, de lourds tatouages pour un corps aussi gracile, un port de tête altier pour des manières si peu convenables, et une tenue aussi dénudée. Le body qui ne laisse pas beaucoup de place à l’imagination, en même temps vu comment elle ondule son corps au-dessus de lui, il sait. Ou il se plait à imaginer. Nicolaus, il pourrait tellement faire plus, poser ses mains sur sa taille fine et la forcer à s’assoir. Lui faire sentir le désir violent qu’il contient. L’euphorie qui fait gonfler ses veines, et les sombres cauchemars des gens qui fait trembler tout son être d’une excitation que personne ne comprendrait. Il serait si facile, de lever les mains, et de faire de cette femme ce qu’il voudrait. C’est terriblement grisant. Pour autant, Nicolaus ne touche jamais sans permission, et ses gestes sont empreints d’un contrôle qui les fait toutes trembler. Car elles peuvent la voir, dans ses yeux virant au violet, cette violence à l’intérieur. Ce goût de l’horreur. Nicolaus est sage avec elles, parce qu’il le veut ainsi. Aussi les sait-il hésitantes quand le psychiatre réclame une danseuse pour lui, parce que même s’il n’y a jamais eu aucun écart, elles sentent le monstre de la nuit qui rampe sous sa peau, et qui s’affiche dans son regard. Cet éclat violet est-il dû à la lumière ambiante ou à quelque chose de plus… maléfique ? Voilà tout ce que Nicolaus aime de cet endroit. La possibilité. Et la discipline imposée. De toute façon, l’homme ne paie pas pour du sexe. Ce serait aller bien bas.

Cheryl continue de danser, presqu’à califourchon au-dessus de lui. Elle le connait un peu. Elle aussi, a peur du monstre tapis en lui. Mais elle le regarde avec une certaine fougue qui lui plait. « Je peux t’embrasser ? » Toujours, il demande. Il n’ordonne pas. Même si son voix est rauque et grondante. Le monstre est juste là, dans ses prunelles violines. Elle acquiesce, la courageuse. Et il pose sa main sur sa nuque pour l’inviter à rejoindre ses lèvres. Il la dévore, c’est Phobétor qui glisse sur ses lèvres et avale sa peur et s’en repait. Elle rampe sur la peau de la danseuse qui frissonne – pas sûr que ce soit du plaisir. Pourtant, Nicolaus l’embrasse sans bévue, un baiser profond et presque tendre. Mais il y a toujours cet éclat violet dans ses yeux, et cette menace grondante. Il adore. Elle, pas sûr. Alors il la libère et Cheryl doit se contenir pour ne pas s’écarter précipitamment. Elle se recule un peu, passe ses doigts sur ses lèvres et l’homme trouve son trouble terriblement excitant. Pourtant il ne fait aucun mouvement vers elle, il n’en a pas besoin. « Votre temps est fini, Monsieur. » Nul doute qu’elle l’écourte de quelques minutes, et il penche la tête sur le côté. « Oh, déjà … ? » Interroge-t-il, presqu’à regret. La pauvre, il n’est vraiment pas tendre.
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Mr. Nightmare. (Ava) - Mer 27 Fév - 20:47


MR. NIGHTMARE
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@nicolaus petrakis


Les filles sont habituées. Habituées à voir cette gamine se mêler à elles chaque soir ou presque. Habituées à voir cette gamine se conduire en maîtresse intrépide avec les clients, à pointer d’un doigt impérieux ceux qu’elle tolère, ceux qu’elle désire. Personne, à part Oscar, ne sait qui elle est vraiment. Personne ne sait qu’ici, la patronne, c’est elle. Avdotya. Apparence éthérée, visage enfantin, sourire cruel. Elle met mal à l’aise, la gosse. Mal à l’aise par son aisance. Elle aime ce qu’elle fait, même les aspects les plus dégueulasses. Elle aime suivre les clients dans les alcôves obscures, aux lourds rideaux de velours. Et personne n’ignore les regards de connivence qu’elle lance à Oscar lorsque ce dernier se trouve dans la salle. Comme une invitation à la suivre, à venir épier ses ébats avec l’homme – ou la femme – qui l’entraîne à l’écart. Une invitation que le Français refuse à chaque fois. Et qu’elle renouvelle dès qu’elle le peut. Parce que c’est ce qu’elle fait. C’est ce qu’elle est. Poupée parfaite aux désirs écorchés, détraqués.

Les filles sont habituées. Habituées à appeler Avdotya quand plus rien ne va. Quand un client, même régulier, arrive dans la salle et que les filles échangent des regards entendus. Il va falloir se dévouer, se sacrifier. Avdotya n’est jamais la première à y aller. Mais elle est toujours celle qu’on appelle ensuite. Celle qui s’avance, sourire carnassier aux lèvres. On en arrive à prendre pitié de l’homme. Et cette fois ne fait pas exception. Lorsque l’homme suit Cheryl dans une des alcôves du cabaret, les regards commencent à se tourner vers la jeune blonde. Elles sont ainsi, les succubes du Douze Coups. Avides de jeter en pâture aux monstres l’agneau innocent, pour épargner leurs propres vies. Mais la bête n’a d’innocence que l’apparence. Et quand Natalia s’avance pour lui ordonner de prendre la place de l’infortunée, Avdotya esquisse un sourire affamé. La matrone, meneuse de revue aux courbes dévoilées, frémit. Elle ne s’habituera sans doute jamais à ce visage sans âge, à cette jeunesse hors norme, qui côtoie sans flancher une âme aussi retorse que vicieuse. Qui qu’elle soit, quoi qu’Oscar en dise – et elles se sont plaintes de nombreuses fois auprès de leur patron – les filles du Douze Coups ne seront jamais débarrassées de leur collègue aux airs de meurtrière.

Sans hésiter, Avdotya ondule jusqu’à l’alcôve aux lourds rideaux de velours. La voix de Cheryl, ferme et tranchante, lui parvient malgré la musique qui rebondit contre les murs du cabaret. La Russe sourit. C’est l’occasion de faire une entrée théâtrale, juste comme elle les aime. Glissant une main, puis une jambe terminée par un talon vertigineux, entre les rideaux, elle annonce sa présence. Sans attendre, elle pénètre dans l’alcôve, refermant les rideaux derrière elle. Un rapide regard enjoint à Cheryl de prendre la fuite. L’aura inquiétante qui entoure Avdotya a cela de pratique ; elles sont peu nombreuses à remettre en cause ses ordres silencieux, malgré son jeune âge apparent. La danseuse obéit sans un mot, gratifiant son client d’un regard mauvais avant de sortir pour avaler une demi-bouteille de whisky. Il faudra au moins ça, diagnostique Avdotya. Mais pour l’heure, elle doit se concentrer sur l’homme assit sur la banquette et qui la regarde d’un air surpris. Elle esquisse un sourire angélique, avant de le rejoindre en quelques enjambées. « J’espère que je ne vous dérange pas. C’est un petit cadeau du patron, pour récompenser les clients fidèles. » Hypocrisie affichée. Elle ne s’embarrasse pas d’emballer son mensonge dans un joli papier. Son visage trahi – volontairement – la véritable raison de sa présence. Sauver des griffes du monstre les jolies poupées du cabaret.


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Mr. Nightmare. (Ava) - Dim 10 Mar - 11:41

Sagement assis sur son siège de velours, l’homme regarda la danseuse s’éclipser dans un éclat de rire. De ceux qui font frémir, et qui vous glace le sang. Il n’en a que faire de la retenir, il n’est pas là pour ça. Mais Phobétor, encore shooté par l’adrénaline du dernier cauchemar avalé, exulte. Il se repait du malaise occasionné, et de l’horreur qu’il leur inspire. Et cette euphorie est partagée à un Nicolaus qui se laisse envahir par toutes ces endorphines, putain que c’est bon. S’il ne la retenait pas, c’était uniquement parce que Nicolaus restait maître du corps qu’il partageait avec le Monstre. Car il est vrai que Phobétor était titillé par l’envie de la rattraper pour s’amuser un peu. Mais ce ne serait certainement pas aux goûts de la demoiselle, évidemment. Mais l’euphorie ne justifiait pas le manque de tenue, alors le psychiatre se contenta de la regarder partir, avec ce rire glaçant résonnant à chacun de ses coups de talons. Elle se précipitait la pauvre.

Pour autant, son heure était déjà terminée. Il renversa la tête en arrière et s’étira, pas vraiment de fatigue, parce qu’il n’était pas encore l’heure d’aller se coucher. Les bras tendus au-dessus de sa tête, l’esprit encore en ébullition de ces dernières heures passées. Il se résignait à partir quand une nouvelle silhouette apparu de derrière les rideaux. Encore affalé, il tourna la tête dans sa direction, curieux. Bien frêle cette silhouette. Bien jeune, cette personne. Il fronça les sourcils ; pouvait-elle légalement se tenir là ? Il hésita. Phobétor s’en moquait bien mais Nicolaus avait encore une certaine conscience. « Un cadeau ? C’est trop d’honneur… » Dit-il, avec un certain sérieux. Il se redresse en la regardant approcher. Elle est trop jeune, bien trop jeune. Et puis cette hypocrisie dans son regard. Elle savait, elle était là parce qu’il avait fait trop peur à la fameuse Cheryl. « Je me demande bien ce qui a tant fait peur à ton amie… Votre patron sait pourtant qu’elles ne risquent rien avec moi. » Dit-il avec assurance, mais l’éclat violet dans ses prunelles trahissait à le prédateur tapis derrière. Petrakis ne souffrait d’aucun débordement dans cet établissement, il ne comptait pas commencer maintenant.

Aussi finit-il par se lever quand la petite blonde se planta devant lui pour… reprendre où il en était avec la précédente ? Il était si grand face à elle, elle était si petite et si frêle. Pourtant son regard trahissait une maturité … sans âge ? Intéressant. Ce regard semblait intriguer la divinité tapie derrière. Percevait-il cette âme noire cachée aux yeux de Nicolaus ? Il se gardait bien de le lui dire en tous cas. « Etes-vous vraiment aussi jeune que vous paraissez l’être ? J’ai l’impression que votre place ne devrait pas être dans ce lieu de perdition. » Dit-il sombrement. Pourtant, il ne la repoussait pas ouvertement. Le dieu des cauchemars était séduit, aussi malsain soit-il, parce cette trop jeune personne qui cachait un autre secret. Il osa même lever la main, allant jusqu’à replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle a l’âge d’être sa fille, mais est-elle vraiment aussi jeune qu’elle n’y parait ? L’esprit de Nicolaus était cependant tiraillé, par une certaine décence. « Le cadeau est très apprécié, mais pas nécessaire. » Enchaina-t-il d’une voix suave, avec une légère pointe de regret derrière.

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Mr. Nightmare. (Ava) - Mer 10 Avr - 21:12


MR. NIGHTMARE
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@nicolaus petrakis


Sans surprise, elle apprécie la situation. Apprécie le regard qui coule sur son corps. Elle sait quel effet elle fait aux hommes. Quelles questions elle amène dans les esprits. N’est-elle pas trop jeune pour être ici ? Ne devrait-elle pas être au lit, entourée de ses peluches ? Elle sourit toujours lorsque les mots franchissent les lèvres de ses clients. Parce qu’il y a longtemps qu’Avdotya n’est plus une enfant. Même avant sa mort, elle ne l’était plus. Jeune fille précipitée dans un mariage dont elle ne voulait pas, contrainte de porter l’enfant d’un homme qui la violentait. Elle a grandi vite, Ava. Mais c’était un autre monde. Une autre époque. Un temps où les femmes n’avaient que peu de choix. Mère ou catin. Aucun entre deux. Aucune autre alternative. Mais aujourd’hui, dans ce monde fou qui a évolué autour d’elle, elle peut être qui elle veut. Reine, déesse, danseuse du ventre et même maîtresse de l’univers. Mais pas mère. Plus jamais. L’immortalité a un prix, qu’il ne lui coûte pas de payer. Alors, nonchalante et lascive, elle s’avance jusqu’au monstre alangui sur les canapés. Se plante devant lui, déhanchée à l’extrême. Ne lui laissant aucune échappatoire.

Elle entend l’ironie de sa voix et y répond par un sourire équivalent. « Monsieur Valdieu aime gâter ses clients. » Dans sa bouche, entraînée à manier langues et accents depuis des siècles, le nom sonne sans fausse note. Encore un autre indice, qu’elle s’amuse à distiller. Ils sont rares ceux qui savent remonter la piste. Qui comprennent à qui ils ont affaire. Et cela l’amuse. Elle aime semer le doute. Cela a toujours été sa spécialité. « Oh, il le sait, ne vous inquiétez pas. » Sourire hypocrite. Cet homme n’a jamais levé la main sur quiconque ici. A bien des égards, il est moins dangereux que la plupart des clients. Mais l’aura qu’il dégage, l’éclat changeant de ses yeux… cela effraie les filles. Sauf Avdotya. Lorsqu’elle voit une ombre prune traverse son regard, elle frémit. D’un désir mal réprimé. L’inquiétude qu’il inspire à toutes les filles ne faut qu’augmenter, chez elle, un désir malade. Lorsqu’il se lève pour la surplomber, elle est contrainte de lever la tête. Elle n’est pas petite, mais elle est certainement fluette. S’il n’y avait pas sa nature, cet homme ne ferait qu’une seule bouchée d’elle. Le sourire d’Ava est cette fois amusé. Un peu amer, aussi. « Il n’y a que monsieur Valdieu pour connaître la réponse à cette question. » Elle laisse aller sa joue contre sa main lorsqu’il replace une mèche de cheveux. Tendresse dégueulasse, à laquelle elle s’adonne avec un énième sourire. Comme deux balafres gravées sur sa face.

Une main glisse sur la chemise de l’homme, le repoussant du bout des doigts sur le canapé. C’est maintenant à elle de le dominer de toute sa hauteur. Séductrice, elle se penche, tandis qu’un doigt relève le menton barbu vers elle. Ses lèvres capturent celles de l’étranger dans un souffle, le bout de sa langue pointant délicatement entre ses dents blanches. Un baiser comme une caresse, sensuel et singulier. Un baiser qui paraît unique. Comme s’il était le seul homme au monde. Dans un geste parfaitement calculé, elle grimpe lascivement sur le canapé. Un genou appuyé contre la cuisse écartée de l’homme. Son corps offert à ses mains, qu’elle guide sur sa peau pâle. La lingerie qu’elle porte laisse peu de place à l’imagination. Et beaucoup de place à l’exploration. Lentement, les doigts s’animent sur son épiderme, tandis qu’elle reporte son attention sur la chemise. Les boutons sautent un à un entre ses mains, dévoilant le torse aux courbes dessinées. Sourire aux lèvres, elle s’écarte doucement. « Oh, je suis sûre que vous ne serez pas déçu. » Une griffe trace un sillon sur le torse mis à nu, jusqu’à s’accrocher à la ceinture encore bouclée. « Contrairement à Cheryl, je suis là pour plus. » Sourire espiègle, alors qu’elle s’installe à cheval sur ses genoux. Le coinçant sous elle.


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