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Who the fuck are you ?- Saturno

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Who the fuck are you ?- Saturno - Mar 5 Mar - 16:26

Who the fuck are you ?

@Saturno Bellandi & @ 'Isay. D Kavinsky'   „


  Ce bâtard pesait son poids. Isay grogne sous ce dernier, il regretterait presque d’avoir pris cette commande. Une épaule engourdie par le poids conséquent de l’homme, sa chemise tachée et ses membres qui tremblent. Le pire était la douleur qui apparaît sous ses côtes, un coup qui ferait sûrement un bleue. Un coup qui mériterait peut-être le regard d’un praticien, mais qui serait sûrement soigné à coups de bandage et d’anti-douleur qu’il rincerait d’un peu d’éthanol pour calmer les cœurs. Après l’avoir déposé à sa future résidence, là ou on prendrait soin de lui une dernière fois. Ses gants couinent alors qu’ils essayent du mieux qu’il peut de garder l’équilibre jusqu’à son coffre et la bâche en plastique qu’il contient. Il avait envisager l’idée de le trainer par terre, le bougre maintenant peu inconnu par n’importe qu’elle type de transport mais ralenti par le parvis le russe avait préféré laisser un minimum de trace. Mama didn’t raise no punk comme il disait et sa maman, il avait inculqué les bonnes valeurs. Celles du travail bien fait. Et trainer un corps tout le long de l’allée jusqu’à son véhicule de fuite en traînant une putain de trace de sang et de chair sur le goudron, définitivement rien de très propre.
Enfin, il le laisse tomber dans l’arrière de la voiture avec un grognement. Encore une fois, il envisage d’autre stratagème pour se débarrasser du corps avec le minimum d’effort. Il envisage le petit de mettre la bagnole en feu ou de la laisser doucement rouler vers une zone d’eau profonde. Un geste complètement cinématographique mais peu utile pour faire complètement disparaître un corps en toute discrétion. Un spectacle qui ne ferait qu’attirer l’attention et rendrait tous ses beaux efforts inutile. Il pourrait aussi le jeté au cochon, ses bêtes si innocente mangé tout ce qu’ont leur jeté jusqu’à leur propres congénère. Son estomac se retourne légèrement à l’idée du spectacle. Mais l’élevage de porcs référant était loin et le voyage trop long pour que l’adolescent le trouve rentable. Il avait une meilleure idée, une idée de génie qu’il devait réaliser vite avant que la chute d’adrénaline n’efface son pouvoir. Pouvoir remplacer par une complète inhabilité de bouger.
Il grogne et insulte une énième fois un nom déjà mort et oublié. Une famille qui l’avait pour ainsi dire oublié, ni grand accomplissement derrière lui. Un petit gars qui avait fait quelque chose, Isay n’avait pas vraiment cherché à comprendre quoi, mais sa mort lui permettrait de payer son loyer ce moi-ci. Il démarre rapidement pour couple moteur seulement quelques minutes plus loin.
Les pompes funèbres d’Arcadie s’élèvent froide et solennelle devant lui. Personne ne viendrait questionner la venu d’un corps de plus. Peut-être la chose marcherait mieux s'il glisser un billet quelque part. Les détails plus tard, il fallait avant tout qu’il se débrouille pour glisser ce corps sans bruit par la porte de derrière. Pas une mince à faire, mais avec les dernières miettes de la force donné par Cerbère et le couvert de la nuit. Il le dépose lourdement sur une des tables en fer avec un dernier claquement résonnant dans une salle vide. Une dernière demeure avant la fin et le repose éternel comme on dit. Il récupère la cagoule qui lui a mis sans inspecter les dégâts, juste en récupérant la douille de la balle. Son visage n’était plus vraiment reconnaissable, horrible, mais pour le mieux. Il manquait cependant quelque chose pour complétait le parfait tableau. Un tag pris à la va-vite sur une étagère et quelques informations inventé et griffonnait à la va vite. Une écriture médicinale, loin de ses cursives habituelles.
La salle se remplit du grattement du bic contre le papier.
La porte s’ouvre.
« Oh putain » Il se retourne pour découvrir l’homme derrière lui, sûrement tout aussi surpris que lui. Isay referme discrètement l’un des casiers. S’adosse sur ce dernier alors que Cerbère ronronne en lui. Cela était nouveau. Cela ne s’était passé que lors d’une occurrence malencontreuse. « Qu’est-ce que vous faites ici ? » sa voix est inquisitrice et agréable. Comme s'il n’était pas le jeune encapuchonné qui venait d’incruster un corps à la morgue. Il lui sourit de toutes ses dents « Je peux vous aider pour quelque chose ? » Des questions qui cacherait presque un embarras qu’il se refusait. Caché par une attitude naturelle qu’il s’imposait. Rien n’était normal dans cette situation. Il le savait, mais quelque chose en lui - ici cerbère - l’empocherait de s’en prendre à l’homme. Il fallait donc la jouer fine.
 

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Who the fuck are you ?- Saturno - Mar 26 Mar - 12:24


WHO THE FUCK ARE YOU ?
@isay d. kavinsky


La nuit est sa maîtresse, son épouse et sa fille. Il y vit comme aux Enfers, à l’aise comme un poisson dans l’eau. Il la connaît même mieux que le jour. Le soleil brûlant, aveuglant, l’empêche de voir la vérité. La nuit est plus douce, plus belle. Plus mystérieuse. Il s’y glisse avec délice, laissant sa silhouette sombre se fondre dans les ténèbres. Comme chaque soir, il reste seul au funérarium. Depuis quelques semaines – depuis l’arrestation d’Alcide – il redouble de travail. Passe le plus clair de son temps ici, à préparer la succession. La passation de pouvoir. Son couronnement. Enfin, après toutes ces années. Involontairement, son aîné lui offre l’occasion de s’élever sans combattre, sans diviser. Ou presque. Il sait que les protestations seront nombreuses, mais il espère museler les traîtres rapidement. Les politiques des siècles passés l’ont suffisamment montré. Il faut asseoir son pouvoir, imposer son autorité le plus vite possible, pour s’assurer un règne paisible. Car c’est ainsi qu’il envisage son ascension à la tête de la Camorra. Un règne glorieux, qui devra assurer la dominance de la mafia sur la ville. A l’instar des rois du passé. Ecraser ses ennemis, pour apporter paix et prospérité.

Installé à son bureau, travaillant d’arrache-pied, l’infernal garde l’oreille dressée. Depuis sa mésaventure alecienne, il refuse de se laisser surprendre à nouveau. Les heures passent, solitaires et calmes. Jusqu’à ce que le moteur d’une voiture fende la nuit. La lumière jaune des phares transperce les ténèbres de son bureau, éclaire les murs décorés de tableaux. Rien d’anormal, jusqu’à ce que le bruit s’arrête, que les lumières s’éteignent. Devant le funérarium. Les iris glacées s’élèvent au ciel et il soupire. Encore une bande d’adolescents désireux de se faire peur, de se frotter au royaume de la mort. Généralement, la vue du canon chromé de son arme suffit à les faire fuir. Il laisse passer une dizaine de minutes, silencieusement installé dans le noir. Que les jeunes profitent un peu de l’attraction. Puis il attrape son arme et quitte le bureau, en direction de la salle des frigos. C’est là qu’ils se rendent toujours. C’est là qu’on conserve les corps. C’est là que résonne le bruit métallique des tiroirs ouverts puis refermés, des tables supportant les corps tirées sur le carrelage froid. C’est là que la mort opère.

La lumière filtre sous la porte. Pas très malins. Rien de très original de la part de gamins écervelés. Théâtralement, il ouvre la porte, laissant pendre son arme le long de son flanc, en évidence. Et est tout aussi surpris que l’homme appuyé contre les frigos. Le funérarium est devenu une véritable passoir. Bientôt, même les morts pourront s’en échapper. Il soupire. Demain matin, il se chargera d’augmenter ses mesures de sécurité. En attendant, il a un autre problème à régler. Son regard s’ancre au corps maigre, aux muscles nerveux. A mesure qu’il le fixe, il sent le roi d’outre-monde s’agiter. Reconnaître une âme sœur dans cet homme inconnu. Les questions qu’il crache lui font lever un sourcil amusé. Insolent. Sûrement chien fou, du genre à agir avant de réfléchir. Je vous laisse dix secondes pour quitter les lieux. Voix froide, implacable. Il n’autorisera aucune rébellion, aucun refus. Ses yeux balaient la pièce, cherchant les objets manquants. Il avise la cagoule glissée à la va-vite dans la poche de la veste, qui laisse une auréole humide sur le tissu. Il ne faut pas longtemps pour comprendre. Et dix minutes de plus pour sortir le macchabée de là. A-t-il vraiment cru qu’on ne remarquerait rien ? Qu’un corps supplémentaire passerait inaperçu ? Chien fou, jusqu’au bout des griffes.




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