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privileged, CARTER

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privileged, CARTER - Mer 27 Mar - 16:25

let me see those big teeth
carter hamilton/andrei anatolievitch vorobiov
L'eau ruisselle sur ce corps peut-être trop vieux pour se plier à tous les caprices de l'esprit. Malgré le fait que le temps n'ait aucune emprise sur Andrei, il sentait pourtant tout le poids de ces années arrachées. Il ferme la vanne d'eau chaude, plaque de ses deux mains ses cheveux trempés en arrière. Un brin pensif, il repose son dos contre le carrelage de l'énorme cabine de douche. Le contact glacial lui fait fermer les yeux, la brève apparition d'une crinière blonde qu'il ne connait que trop bien finit par le sortir de sa torpeur. Un grommellement mécontent s'échappe d'entre ses lèvres, une histoire de garce qui ne voudrait pas sortir de sa tête. Méthodiquement, il noue le linge blanc autour de ses hanches et sort de la moiteur de la cabine. Les vestiaires sont vides alors que ses pas humides le mènent jusqu'à ses affaires. Carter doit déjà l'attendre dans le hall pour leur habituel apéritif après leur séance de squatch. Le badge de son casier ceinturé au poignet, il le passe devant la borne avant d'en percevoir le déverrouillage. La serviette délaissée au sol, l'homme entreprend de s'habiller sans se presser. Il sait que Carter patienterait, ou commencerait sans lui.

→→→

Sa duomètre chronographe de chez Jaeger au poignet, le costard d'un noir austère sur le dos, l'éternel gentleman foule de ses mocassins Versace la moquette du club, dans laquelle on a l'impression de s'enliser agréablement à chaque pas. Quelques tables contournées, des salutations amicales échangées avec quelques autres membres qu'Andrei connait bien, il s'échoue sur un des tabourets de bar. « On est vieux, il nous faut des fauteuils pas des chaises. », qu'il glisse un poil amusé. Le barman, un jeune homme avec lequel ils avaient sympathisé depuis son arrivée, sert son habituel brandy au slave. Ce dernier ne manque pas de faire tinter son verre contre celui de son vieil ami. « Tu t'es bien débrouillé aujourd'hui. Mieux que la dernière fois, mais toujours pas mieux que moi. » Le défi hebdomadaire sportif qu'ils avaient tous deux instauré lui plaisait, à l'oupyr. L'établissement comportait non seulement des salles de sport, mais également un restaurant dont le chef était triplement étoilé, une cave à vins réputée, un spa et tout cela réservé aux privilégiés qu'ils étaient. Il songe parfois, Andrei, que l’opulence un jour l'étoufferait. Mais en presque deux cents ans d'existence, elle n'y avait toujours pas réussi et lui ne s'était pas encore lassé. Faisant tourner son tabouret de bar, le slave pose ses deux coudes sur le comptoir tout en observant la salle où quelques clients profitent de boire et fumer. Ses yeux sombres glissent sur les quelques femmes présentes, détaillant sans pudeur les courbes qu'elles offrent à l’œil expert. « Un cubain ? », qu'il propose à son ami en tirant de sa poche une boîte contenant le précieux cigare qui n'a rien de cubain mais venant de République Dominicaine. « J'ai essayé l'autre jour, il est bon. » Le barman consciencieux dispose un cendrier, des allumettes ainsi qu'un coupe-cigare sur le comptoir, Andrei le remercie sans avoir besoin de se retourner.
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privileged, CARTER - Jeu 28 Mar - 17:27





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†† Trois semaines, quatre tout au plus, mais bien trop longtemps qu'il n'est pas venu au club. A vrai dire il ne pensait jamais y revenir, pas après ce qu'il a découvert sur celui qu'il considérait comme un ami réellement intéressant et qu'il voulait garder dans son cercle. D'abord le dégoût, puis la colère, Carter a fini par se dire que de toute manière on ne peut faire confiance a personne a Arcadia. Il s'est renseigné, davantage, ses connaissances ces derniers temps ont dépassé tout ce qu'il aurait pu imaginer. Pour lui il ne s'agit qu'un inversement de la foi, des démons. Andrei en est un, et ça a été très difficile pour Carter de l'accepter comme tel. Finalement il est revenu, ignorant ce qu'il se passait dans sa tête à ce moment là, ses pieds l'ont mené à ce groupe ultra privé où il a ses entrées. Parce que Carter est riche et influent et qu'il est un homme avec suffisamment de cerveau pour faire face aux débats du soir. Partie de squash, d'abord, pour se défouler et se détendre, durant laquelle il est quasiment resté muet face à Andrei, comme si de rien était. Puis une douche, la routine reprend, il ne passe pas les portes du club sans son costume à 5 000 dollars et quelques gouttes de parfum derrière les oreilles. Comme d'habitude il est le premier arrivé, il s'installe, commande un verre en attendant que son adversaire le rejoigne ; Ça lui aurait presque manqué, il aurait voulu ne jamais rien savoir à son sujet sans aucun doute.

La silhouette menaçante revient et Carter doute un instant. Il n'aurait jamais cru qu'Andrei est l'un des leurs, l'un de ceux qui ont envoyé son fils à l'agonie. Et ça le ronge de l'intérieur, toute cette haine, cette colère de ne pas avoir la moindre explication pendant toutes ces années. Andrei s'installe, les gestes et la boisson habituelle ainsi que les taquineries conventionnelles. En temps normal, Carter aurait répliqué, depuis le temps qu'il se connaissent, il est de mise de faire preuve d'un peu de rivalité. Pas ce soir, il se contente d'esquisser un sourire gêné à son adresse, se demande à quoi il joue.

Andrei lui propose de quoi se détendre, prolonge l'instant de substances sans aucun doute prohibées dans son mode de vie. Carter se sert volontiers, il n'est  en effet pas coutume dans la religion de consommer cela, mais il n'a jamais dit qu'il était prêtre. Des écarts il en commet, mais généralement cela se fait dans l'intimité du club. Cela lui donne un échappatoire, c'est un endroit où il n'a pas à se soucier de sa famille, de ses affaires ou de la société : il peut vivre égoïstement et laisser libre court à ses envies les plus primaires sans penser aux conséquences. Dieu lui pardonnera cela, en compensation de tout ce qu'il fait à côté pour remettre Arcadia sur le droit chemin. C'est épuisant de prêcher la bonne parole. Carter s'enfonce un peu plus dans sa chaise, tâte le cigare comme un connaisseur avant d'en saisir les arômes en le glissant sous son nez. Il sait qu'Andreï ne plaisante pas avec ça, il lui a toujours servit de la qualité. Muni du coupe cigare, il en sectionne le bout puis craque une allumette afin de pouvoir allumer le bout. Incandescent, il teste et en aspire, savoure tous les parfums et recrache l'épaisse fumée avant de souffler sur les braises. « Pas mauvais. » Carter fait passer le cigare à son vieil ami puis le détaille un instant et se demande pourquoi est ce qu'il le fréquente encore. Il le sait, ce qu'il est, quelle créature démoniaque vit en lui et pourtant il n'a pas encore réussi à se résoudre à couper les ponts. Au nom de leur vieille amitié et parce qu'il ne comprend pas que tout ce temps il n'a pas tenté de lui faire du mal ou même de le corrompre. Est ce parce que lui aussi le considère comme un ami ? Carter en doute, autant de vies, lui ne serait que de passage pourquoi s'en encombrer ? « Est ce que tu penses à ton avenir ? Comment est ce que tu le vois?» Carter saisi son verre de vin dont la robe rouge glisse sur la paroi, libère ses effluves fruitées.

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privileged, CARTER - Dim 7 Avr - 20:56

let me see those big teeth
carter hamilton/andrei anatolievitch vorobiov
L'amitié qui liait les deux hommes devait dater d'une vingtaine d'années. Et jamais Andrei ne s'était permis de remettre en question les dires religieux de Hamilton. Mais au Harbor, l'homme tombait le masque et se laissait aller aux mêmes écarts que l'immortel. Les glaçons tintent doucement dans les verres cristallins, la douce musique diffusée dans les discrets hauts-parleurs berce le slave. Il relève un sourcil amusé à son ami, heureux de le voir moins crispé de minute en minute. Andrei l'observe mesurer le cylindre brun sous toutes les coutures, pour finir par le couper et l'allumer. Vorobiov manque d'avaler son brandy de travers lorsque Carter juge d'un ton neutre le cigare qui lui a coûté outrageusement cher. « J'ai presque cru que tu avais perdu ta langue. », ricane l'immortel avant de se saisir de la tige cubaine, pour la place à ses lèvres. L’œillade moqueuse qu'il lance à son proche ami. Il fait doucement tournoyer son verre, observant les reflets d'ambre jouer sur les parois transparentes. Une descente du coude expérimentée, Andrei n'était pas homme à abuser. Evidemment, lui prenait parfois des accès fêtards et bien sûr qu'il avait parfois fini dans de sales états. Il avait cet amour certain pour le bon, le cher, le surcoté. Comme tous les gens friqués qui foulaient cette planète.

La question de son partenaire de déboires modérés le surprend. Il fronce un instant ses sourcils, qu'il a pris l'habitude de faire épiler au SPA du club. Et il comprend. Du moins, le suppose. Malicieux et emmerdeur, Andrei reprend une bouffée d'épaisse fumée sans l'avaler - comme le veut la pratique - puis la rejette. « C'est ça qui te travaille ? », glisse-t-il plus ou moins discrètement avant de forcer ses canines à s'allonger. Dans son crâne, il sent les os bouger et faire place à cet excès qui lui perce un peu plus les gencives, le goût métallique de sa propre hémoglobine qu'il déguste d'un coup de langue habile. Après le sourire fier et bête qu'il expose à Carter, le slave les rétracte comme s'ils s'agissait d'un muscle qu'il avait réussi à dompter. « Mais pour répondre à ta question... » qu'il finit par lâcher, s'attablant à y répondre franchement avant de poursuivre, cigare à la bouche « Je ne suis pas sûr de vouloir y penser. » Et il est honnête. Parce qu'après tant d'années, est-ce que la vie a toujours un sens ? Peut-être s'il avait quelqu'un avec qui la partager, alors seulement là, peut-être voudrait-il y penser, à son avenir. A quoi bon posséder l'immortalité si elle n'est pas partagée. L'image lui revient, s'impose à son esprit comme un appel divin et l'homme sert les dents. Ne le laisserait-elle donc jamais tranquille. Il vide rageusement son verre avant d'en redemander un autre. « Amenez également la bouteille de rouge que vous avez ouverte pour Hamilton, vous serez gentil. » Il ne poursuit sa confession qu'après avoir été resservi, le cigare passé à Carter en un échange sceptique. « Inutile de me craindre, Carter. J'ai une nette préférence pour les femmes, quand je me nourris. » Provocateur mais sincère, il termine son discours d'une traite. « Je ne sais pas où je pourrais bien être. Mais j'y serai, forcément. » Alors que d'autres ne l'accompagneraient plus. Probablement que le Harbor existerait toujours, qu'Andrei également. Mais l'absence de ceux dont l'immortel s'était entiché se faisait ressentir de plus en plus fort, au fil des siècles. Chaque disparu emportant une part de lui-même. Et s'il était peu probable qu'il entre un jour dans une tombe, un peu partout était disséminé des morceaux de sa propre âme, pris en otage au fil de ceux que le slave avait perdu. « Et toi ? Te verrais-tu toujours en guerre contre les pécheurs ? »
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privileged, CARTER - Sam 13 Avr - 8:11





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†† Les dents s'allongent, réponse parfaite, et pourtant loin d'être maline à cette heure là de la situation. Qu'espère t-il ? Lui faire peur? C'est cela qu'il veut maintenant pour leur amitié? Attitude nonchalante, en décalé, qui laisse Carter dans l'incompréhension. Carter grimace, dégoût, son coeur s'accélère sous l'effet de crainte que cela lui procure, réalise d'être assis aux côtés d'un de ces monstres qui a poussé son fils au suicide. Oupyr, vampire, même terrain, ce sont des démons, des créatures démoniaques qui vont à l'encontre de tout dogme. Ça le frustre de savoir que son ami le plus proche est l'un d'eux, quelque part c'est la trahison qui le prend au cœur. « Quel gâchis. » Gâchis d'un être qu'il apprécie, gâchis d'amitié. Car celle qu'il portait à Andrei il n'est pas certain de pouvoir la porter encore. Là à ses côtés, il se positionne en curieux, il l'observe, en aucun cas il n'est là pour se détendre et ça, Andrei l'aura sans aucun doute compris. Sa main vient trouver son petit pendentif en croix à son cou par dessus sa chemise, la ressort par dessus celle-ci telle une amulette de protection et parce que Dieu empêchera tout débordement fâcheux.

« Est ce que c'est sensé me rassurer ? Combien d'entre elles tu as tué entre ces murs et derrière mon dos, pendant que je te racontais les faits qui ont poussé mon garçon au suicide?» Amertume, colère, Carter noie ses paroles venimeuses dans son verre pour ne pas faire plus d'accusations; quand il y pense il se sent profondément trahi. Son ami, qui n'a jamais cherché à le mettre au courant, qui n'a jamais essayé de le rassurer ou éviter qu'il découvre les surnaturels avec une telle haine qu'il les voudrait tous morts à certains moment. Il le confesse, à l'église, souhaiter la mort de quelqu'un en rien n'est réellement dans ses convictions mais ces êtres le poussent à des envies pécheresses de vengeance. Il en se voit nul part, après avoir sans doute traversé les années, il erre tel un cafard, sa vocation est de tuer, transformer d'autres gens comme lui, comme injecter un virus. Il lui retourne la question, Andrei, et il n'a pas envie de l'entendre lui parler de cette façon, minimiser son combat, se moquer presque ouvertement de lui. « Puisque la police ne fera rien, je compte bien rendre justice à mon fils et à toutes les victimes que vous faites. » Laissés pour compte, humains, sans rien, abandonnés par les lois. « Tu comptais me laisser dans l'ignorance encore combien de temps Andrei? Tu attendais que ça m'explose à la tronche et que je me sente trahi ? Ca t'amuse? »

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privileged, CARTER - Jeu 2 Mai - 11:48

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carter hamilton/andrei anatolievitch vorobiov
Il ne s'amuse pas longtemps de l'attitude fermée de son ami. Carter faisait partie de ces vieilles connaissances d'Arcadia, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, Andrei le comptait parmi ses proches. Et s'il pouvait parfois manquer de délicatesse, loin de lui l'idée d'aller jusqu'à blesser son compagnon. Devant l'accusation virulente, il reste pourtant silencieux, incapable de réfuter ses paroles. Le slave reprend une gorgée de son breuvage, profitant de la fraîcheur du glaçon pour reprendre contenance.

Il reste pensif, faussement détaché alors qu'une certaine culpabilité lui monte depuis dans les entrailles jusque dans la gorge. S'il ne se sentait nullement responsable du suicide de la progéniture Hamilton, il ne restait pas moins que Carter avait peut-être raison. « Nous ne sommes pas des monstres. Nous ne l'avons pas tous choisi, cette vie là. » Et pour cause, lui n'avait jamais osé croire aux mythes, mais il avait bien fallu lorsqu'il s'était un jour réveillé barbouillé de sang. La légèreté avec laquelle il chassait maintenant ne soupçonnait pas une once de remords. Et pourtant, combien d'années lui fallut-il avant de s'autoriser à se nourrir sans se flageller ? Une dizaine. Avant de réaliser que, comme tous, lui aussi avait le droit de subsister par n'importe quel moyen. « Penses-tu avoir meilleure place sur cette terre que nous ? Ou que moi ? Me planterais-tu une fameuse dague dans le coeur ? Qui est le réel monstre, Carter ? »

La voix se fait dure, alors qu'il reprend le cigare pour en déguster le goût âpre. « La vérité c'est que tu peux faire la guerre contre ce monde, mais tu ne le ramèneras pas. » Bien sûr qu'il pouvait compatir à la perte d'un être cher. En presque deux cent ans d'existence, le deuil faisait plus partie de lui que la vie. « J'aurais souhaité ne jamais te le dire. Mais cela aurait voulu signifier que j'aurais du disparaître. Les soupçons se font rapidement, après tout ce temps passé où tu te rides et je reste figé. » Arcadia n'était certainement pas la dernière ville où il vivrait. Mais voilà deux décennies qu'il reste, les questions commencent à germer. « N'y a-t-il pas ce fameux dicton qui parle d'un oeil. Que celui qui est ouvert pleure également le plus. La vérité a un prix. La vraie question est : serais-je réellement un ami, si j'avais continué à te mentir ? »
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privileged, CARTER - Jeu 6 Juin - 22:47





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††Il lève les yeux au ciel, le discours de la fatalité ne peut pas le convaincre, aucun humain ne se plaindra d'avoir des capacités, d'avoir quelque chose de plus que le commun des mortels. Parce que l'Homme est constamment tenté par le péché, il s'en saisit sans scrupule.  «Si j'avais été toi... J'aurais demandé pardon à dieu avant de me foutre en l'air - plutôt mourir que tuer pour vivre. Et a partir de ce moment là j'ai tendance à croire que vous êtes pas si innocents quand vous faites le choix de prendre le risque. Parce qu'on a toujours le choix, Andrei.» L'instinct de survie n'existe pas quand il s'agit de rester droit. Il est rarement radical dans ses propos, Carter, pour ce genre de paroles infectes passant ses lèvres il aurait eu envie de se flageller. Pourtant face à la réalité il ne peut plus prétendre être un homme parfait devant dieu. La colère en lui est tellement présente qu'il sait qu'il en deviendrait violent envers ces créatures si on lui en donnait l'occasion. A vrai dire c'est la seconde fois qu'il a l'occasion de parler de cela, deux fois avec deux personnes qu'il pensait apprécier et qui sous leur masque n'ont pas l'air si innocents en fin de compte malgré ce qu'ils disent pour plaider leur cause. Voyez Arcadia qui est sans doute la ville la plus polluée de ces gens au monde, voyez ce qu'il en est, ce n'est en rien une coïncidence, ces gens apportent la maladie avec eux et satan s'en félicite sans aucun doute. Certes ça ne ramènera pas son fils, il marque un point dessus et comprend où il veut en venir, mais sa fille, il peut encore se battre pour elle et juste pour cela ce qu'il avance n'est pas suffisant pour le convaincre.

« La question n'est pas de savoir qui a plus sa place sur terre,mais de faire les choses dans l'ordre au nom du bien commun »  Carter fait preuve d'un calme glacial, les pensées de son fils le figent dans le marbre, toute sa vie il se souviendra des moindres traces sur son corps alors qu'il avait déjà l'air mort. « Si tu me l'avais dit avant que ça ne m'éclate au visage, si tu m'avais d'emblée expliqué comment ça fonctionne d'être ce que tu es ou ce que les autres sont, j'aurais pu apprendre à mon fils à se protéger et a l'heure qu'il est, il n'aurait pas eu ce traumatisme là et il se serait pas jeté de la fenêtre de sa chambre, il serait toujours en train de marcher et de parler. »  Carter porte son verre à ses lèvres s'abreuve, déçu de constater que la discussion prend encore une tournure houleuse avec un de ces démons qui pourtant avait été un de ses plus proches amis. Quel gâchis. «Mais tu ne l'as pas fait et maintenant c'est trop tard, j'éprouve le besoin de protéger ma fille à ma façon que cela vous plaise ou non.» Il sait qu'aucune ne saura le convaincre, c'est d'un réflexe pur et dur que ces paroles là ont passé ses lèvres. « Non tu n'aurais pas été un ami, mais tu as trop attendu et maintenant je n'ai plus confiance en toi. La vérité a un prix comme tu dis. »  

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