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ur daughter calls me daddy too ft. jed

 :: abandonnés
bratva
Vitali Babanine
BLAZE : poiscaille
CREDITS : ava par kawaiinekoj, sign par anaëlle
FACE : ben mendelsohn
DOLLARS : 2498
SACRIFICES : 171
PORTRAIT : ur daughter calls me daddy too ft. jed Tumblr_oizcoj76Ot1vm75alo5_250
ANNEES : 50 ans
CŒUR : dans les chaussettes ; sûrement encore en instance de divorce, sans même le savoir
RÉINCARNATION : le babaï, ogre slave qui enlève les ptits enfants
TALENT(S) : il a du charme et il fait d'excellentes juliennes de légumes
FACTION : mouche à crotte de la bratva
OCCUPATION : "à l'obsesja, je nourris la moitié d'arcadia avec l'autre moitié"
GENÈSE : novum
TALON(S) D'ACHILLE : la bonne chair
JUKEBOX : du hast + RAMMSTEIN + immortal + MARINA
bratva
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ur daughter calls me daddy too ft. jed - Lun 25 Fév - 14:03



ur daughter calls me daddy too



« Où est-c’que j’ai encore mis ces putains de citrons ?? Oh ! Jed, t’aurais p-... »
T’en lâcherais le verre que t’étais en train d’essuyer, si t’avais pas la grippe tant resserrée dessus. C’était pas la première fois que tu hélais dans le vide ton ancienne serveuse. Ça faisait longtemps que la belle s’était fait la malle, hein, y’a pas à dire, mais tu sais pas pourquoi, tu continuais d’aboyer son nom, sans fioritures, alors que le club était pas encore totalement ouvert.

Tu te trouves à cet instant ingrat de la soirée, écartelant les dernières bribes de fin d’après-midi, quand il n’est plus assez tôt pour aller au café, mais pas encore assez tard pour que la luminosité soit canon. Les néons ont piètre allure, quand il fait pas totalement noir, et on peut même voir le sol luire des cocktails renversés de la veille.
T’étais pas le plus regardant quant à la propreté de ta piaule à danser, surtout si c’était pour que la marmailles ne le salopent de nouveau le soir suivant. Et puis, plus ça collait par terre, moins ils risquaient de se casser le nez. Voilà, c’est toujours dans l’intérêt du client.
Une heure bâtarde, donc, parce que par pur esprit de marketing, les lieux étaient déjà ouverts, mais personne n’avait l’air de s’être fait passer le mot, pour venir fouler la piste de danse avant les douze coups de minuit. ‘Faut dire que le mood était pas trop posé, à te voir tout seul, avachi derrière ton bar, le marcel taché, usant de la sono disproportionnée de tes installations pour écouter la radio.

Généralement, y’avait un soûlard ou deux qui s’arrêtaient et te commandaient un truc à boire avant de se casser, une fois que la jeunesse plaquée or commençait à ramener son popotin… ou peut-être qu’ils s’en allaient pas, mais qu’ils se retenaient bien de se faire remarquer, à reluquer dans leur coin.
Tu te fichais un peu des affaires sordides qui se déroulaient sous ton toit, puisque tu étais, de tous, le pire ; à enlever un plongeur sur deux pour extasier les papilles des oupyrs du coin.

Et puis à une époque, dans ces moments-là, un peu gris parce que pas encore néons, il y avait Jed qui te traînait dans les pattes, à jouer à la grande, à jouer à la serveuse.
Oh elle bossait au noir, bien sûr, c’était le prix à payer pour pas être seul, faut croire.
Et t’avais peut-être pas assez mis la main au porte-monnaie, puisqu’elle avait fini par aller voir ailleurs, si le billet était plus vert. Ça t’apprendra, à faire le radin. Officiellement, t’es censé t’en foutre, mais t’avoues avoir mal dissimulé ta rancoeur, quand elle avait plié bagage.

« Bordel, si j’me mets à parler tout seul, moi, maintenant… » Tu tournes un peu sur toi-même, zyeutant le cul des citrons. En vain. Tu les avais quand même pas bouffés ??
T’avais le cul en l’air, à fourrager derrière le bar, lorsque t’as entendu des bruits de semelles couinant sur le sol crado. Tu te relèves, d’abord sans prêter trop attention au rince-tôt, jusqu’à ce que tu constates, dans un coin de ton champ de vision, qu’il était moins épais que les mecs habituels. C’est seulement là que tu daignes prendre la température.
« Bah tiens, quand on parle de la traîtresse, on en voit la cuisse… » ironises-tu en secouant ton torchon sous son nez.


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ur daughter calls me daddy too ft. jed - Mar 26 Fév - 10:36



ur daughter calls me daddy too

« Si on me cherche, j’ai pris mon portable. - Tu vas où ? - Voir mon père ! » et c’est sur ce coup d’éclat qu’elle sort du Red Lantern, laissant derrière elle ses collègues s’étonner de ce que son prétendu père soit présent à Arcadia, parce qu’après tout, n’était-ce pas celui qui la molestait quand elle était plus jeune et qu’elle avait fui New York ? Ou bien c’était son beau-père ? Les filles du Red Lantern n’ont raison dans aucun des cas, parce que tout ce que Jed a bien voulu leur raconter de sa vie d’avant est un tissu de mensonges.  
Pourquoi dire qu’elle va voir son père alors que ce n’est clairement pas la vérité ? Allez savoir ! Jed elle-même n’en sait rien : probablement pour couper court à toute question supplémentaire, elle a fait un saut assez conséquent entre d’une part le fait de se rendre à l’Obsesja, et d’autre part la figure vaguement paternelle de Babanine. Vaguement, hein. Pas le temps de préciser en tout cas, il faut qu’elle chope le bus. Depuis qu’elle est morte, elle délaisse le métro où elle se sent trop coincée, et elle privilégie le réseau des bus de la ville, où elle a l’impression de mieux respirer, même coincée entre des gens et leurs sacs à mains qu’on lui plante dans le dos. Elle mâche un chewing-gum et regarde les ruelles défiler, accrochée à une barre qui n’a rien d’un pole-dance, brinquebalée par les secousses du carrosse collectif. Au moins les passagers sont exclusivement des vivants : les morts n’aiment pas les transports en commun a-t-elle constaté plusieurs fois, ce qui l’arrange. De cette façon, elle évite de voir trop d’esprits et de se sentir oppressée par leurs regards menaçants. Rêvassant sur les avantages du bus sur le métro souterrain, elle enchaîne sur le devenir des Miller, qui clairement ne prenaient pas souvent le bus, et rate son arrêt, ce qu’elle comprend en dépassant une devanture qu’elle n’est pas censée voir sur le trajet motorisé. Et de pester, d’appuyer sur le bouton, de sortir à la prochaine et de reprendre un nouveau chewing-gum pour parcourir le chemin en sens inverse et s’engouffrer dans une ruelle qui pue la pisse en cet après-midi, raccourci bien connu.

Arrivée devant la façade familière de l’Obsesja, elle renifle et s’immobilise quelques secondes, se demande enfin ce qu’elle fout ici. Parce que ça fait un petit bout de temps qu’elle est pas revenue et qu’elle est pas sure d’être reçue avec les honneurs. Bon tant qu’à être là, autant rentrer hein. Elle a plus l’habitude de l’entrée de service, mais ça fait bien quatre ans -non plus, cinq ? Six ? Une éternité quoi- qu’elle ne travaille plus ici. La boule élastique mastiquée n’a plus de goût et elle glisse le produit blanchi et humide dans un papier qu’elle avait conservé. Faudra qu’elle trouve une poubelle. Elle entre tranquillement, sans se presser, et reste quelques secondes sur le pas de la porte vitrée, le temps que ses yeux s’habituent au changement de luminosité, avant de s’approcher, les semelles en plastique de ses converses qui couinent et collent sur le sol souillé. De Vitali, elle ne voit d’abord que l’arrière-train. Mains fourrées dans la poche ventrale de son sweat à capuche, un poil trop grand pour elle et rembourré en polaire, elle regarde autour d’elle et sourit tout en entendant l’ancien patron râler. Il n’a pas vraiment changé, songe-t-elle, s’apprêtant déjà à se prendre des remarques acides sur son apparence : le cheveu gras, pas lavé du matin, elle essaie d’avoir moins besoin de se laver les cheveux, elle a lu dans un magazine que ça abimait le cuir chevelu de trop le mouiller, mais elle a oublié d’utiliser un shampoing sec. Au moins, elle ressemble plus à l’adolescente qui voulait paraître plus vieille à son arrivée à Arcadia qu’à la prostituée à la réputation sulfureuse du Red Lantern. Seule chose qui a changé, elle a grandi, depuis, et elle a gagné en formes aussi. Ça n’empêche pas Babanine de la reconnaître et de l’accueillir en des termes fleuris.
Sourire mutin, un brin espiègle alors qu’elle s’accoude au bar. « C’est quoi ce que tu disais déjà ? Le malfaiteur revient toujours sur le lieu du crime ? Je respecte tes prédictions, vieux grognon, tu pourrais faire semblant d’être content de me voir. » dit-elle avant de contourner le bar pour venir poser une bise sur la joue de son hôte. Un peu nostalgique, elle regarde autour d’eux, contemple le sol et évalue ce qu’il reste à faire pour pouvoir accueillir les clients. Et, comme si elle n’était pas partie, comme si elle n’avait pas fait un choix qui était devenu fatal quelques semaines plus tôt, elle propose tout en saisissant le torchon brandi comme s’il brûlait : « C’est dégueu ici. T’as besoin d’aide ? » Offrir un coup de main, après l’autre signe d’affection, clairement, ça va pas bien pour qu’elle grossisse le trait pour enterrer la factice hache de guerre. La fierté l’empêche de le dire immédiatement, ou peut-être l’hésitation sur comment en parler -après tout, elle ignore s’il est au courant du monde surnaturel d’Arcadia- mais elle a besoin de l’ours mal léché qu’elle a fini au fil des années par considérer comme un père de substitution.


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ur daughter calls me daddy too ft. jed - Ven 1 Mar - 23:03



ur daughter calls me daddy too


La gamine s’accoude au bar. Ça a beau faire plus de cinq ans qu’elle avait pas écrasé sa poitrine sur ton bar, le croupion hissé pour regarder ce que tu pouvais bien faire derrière, tu réussis à penser qu’elle a pas changé. Oh bien sûr, elle a grandi, et bien sûr, ses hanches se sont élargies, et bien sûr qu’elle a la main plus lourde sur le maquillage. Quand un parent (ou un vieux) vous dit que vous avez pas changé, c’est pas qu’il a plus les yeux en face des trous ; c’est votre âme qu’est toujours la même, le rapport de votre âme à la sienne qui a pas changé. Et, en six ans, t’avais beau t’être pris un ogre dans la cervelle et elle une mort dans les dents, y’a ce rapport qui reste le même.
Dans tout ce que tu avais pu récupérer sur ton hôte, il y avait cette petite qu’il avait engagé y’a quelques années. En soit, en tant que Babaï, tu n’avais jamais bossé avec elle (et c’est peut-être pas plus mal, auquel cas tu aurais fini par la faire revenir avec de l’échalote). Cependant, elle continuait de te payer des visites régulières, et de fait, tu l’avais adopté, aussi vite et bien que ton toi précédent avait pu le faire.

Y’a des âmes qui changent pas, même si elles se mettent à faire le tapin.

« J’ai dit ça, moi ? » Tu grattes une tache persistante au fond d’un verre, abandonnant momentanément ton enquête pour savoir quel cul avait avalé tes citrons. Jed fait le tour du comptoir pour te coller un baiser sur ta joue mal rasée. Sans lui accorder un regard, tu t’es plié en deux sous le poids de son affection, pour lui tendre ta gueule. « Je serai plutôt de ceux qui quittent jamais la scène de crime » que tu rétorques, peu regardant sur le fait qu’elle puisse comprendre par là que t’avais dépiauté certains de ses successeurs. Il était à présent de notoriété commune que des rumeurs sordides circulaient sur ta maison, et ton silence résigné n’avait fait qu’alimenter le scandale. Et depuis, ton club ne s’était jamais mieux porté. Tout portait à croire que la jeunesse dorée trouvait ça grisant de passer peut-être leur dernière nuit sur le dance floor… D’ici là qu’ils pigent que tu évitais de jouer au chef cuistot en heure pleine, ils avaient le temps de te commander toutes les bouteilles de champagne du monde.

De fait, que Jed soit au courant ou non, ça n’avait pas l’air de trop lui peser sur la conscience. Elle ne t’avait jamais vraiment pris avec des baguettes, et tu ne te retenais pas pour lui rendre la pareille ; typiquement le genre à lui faire des remontrances sur ses éventuelles tenues trop affriolantes pour sortir.
« Pas de refus, le coup de main. Laisse tomber pour le sol, j’le laisse comme ça. Ils cradossent tout le soir-même, alors ça sert à rien que je me fasse un tour de rein à trop vouloir faire reluire. Occupe toi plutôt du bar. »
Tu continues de gratter pensivement les ronds de verre, en l’observant se mettre en branle. « Au vu de ta dégaine, je pourrai croire que t’es vraiment venue m’aider à faire le ménage… mais c’est définitivement pas ton genre… » Tu laisses la fin de ta phrase en suspens, cherchant à discerner ses intentions. T’étais loin de te douter que l’odeur de mort qui planait depuis son arrivée venait pas seulement de tes chiottes… « Qu’est-ce qui s’passe ? T’es en rade de thune ? »


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ur daughter calls me daddy too ft. jed - Sam 9 Mar - 0:19



ur daughter calls me daddy too

Passée derrière le bar, elle retrouve ses marques malgré le temps passé. C’est qu’en général, quand elle passe au club, c’est pour prendre des nouvelles de Vitali en sirotant un coca -ou parfois un rhum-coca, selon l’heure et si elle est en pause ou non. Jed ne relève pas quand il devient lugubre à raconter qu’il ne quitte pas le lieu de son crime. Elle les a entendues les rumeurs, qui courent encore sur le propriétaire des lieux : peut-être est-ce parce que personne ne lui en a parlé directement, mais elle n’y croit pas vraiment ; ou plutôt, elle ne se sent pas menacée personnellement. Pour autant, individualiste et égocentrique comme elle l’est, elle n’a jamais pris la peine de décourager quelqu’un d’aller bosser à l’Obsesja, malgré les on-dits. Elle n’a pas leur disparition sur la conscience, parce qu’elle veut croire qu’ils ont juste changé de vie, pour le mieux.

Elle s’empare du torchon, propose son aide, détourne la discussion de ces sombres considérations, mais il l’y renvoie, un brin suspicieux. Il la sent, l’arnaque fait fille de joie ? Il la sent, la mort qui embaume autour d’elle ? Peut-être, peut-être pas. Elle sait que les chiens lui aboient dessus et que le chat des voisins a le poil hérissé quand elle vient le nourrir pendant que les voisins sont en weekend. Mais de là à croire qu’elle pue la mort, pas vraiment. Et pourtant… Alors quand Vitali cherche à en savoir plus et à percer la sollicitude qui ne lui ressemble effectivement pas, elle hausse les épaules. Elle raille même, la jeune catin : « Non, ça va de ce côté. Le fric, c’est pas un problème. » Peut-être qu’elle en dit trop pour l’heure. Elle s’attaque, armée d’une éponge humidifiée et savonneuse, à un coin du bar, sale et poisseux. Des shots ont dû y être renversés, ou une boisson sucrée. Tout en s’activant sur la tâche, elle observe du coin de l’œil le bourru maître des lieux et hésite sur la marche à suivre. C’est que le monde surnaturel, elle ne le connaît vraiment que depuis peu, et à tâtons en prime. Alors elle argumente un peu plus, joue la carte de la normalité dans des rapports qui seraient normaux s’ils partageaient le même sang peut-être : « J’peux pas avoir envie de te voir pour la nouvelle année ? Ça sent tout de suite l’arnaque que tu te demandes si je viens pas piquer dans ta caisse ? Tu sais, toi aussi tu pues l’arnaque : ça fait des années que t’as toujours pas changé le code de sécurité de la caisse. » Est-ce qu’il l’attend, à chaque fois qu’elle se pointe ? Elle se souvient qu’il était pas fier d’elle quand elle a rendu son tablier -façon de parler, elle avait pas de tenue spécifique pour bosser ici, hein, même s’il y a bien eu une discussion avec un bourré sur l’intérêt que ça pourrait avoir de vêtir les serveuses comme des lapines. Pas fier, ou triste ? Elle a jamais vraiment creusé la question, et maintenant encore, y a prescription, vu le temps écoulé. Elle le charrie un peu en relevant la tête de la tache qui s’efface progressivement, sourire goguenard sur la gueule, pour détendre un peu l’atmosphère qui s’est fait pesante.

C’est délicat, de dire qu’elle est là parce qu’elle a peur.
Parce qu’elle est persuadée que Babanine, la peur, il connaît pas.
Alors forcément, c’est difficile de se blottir dans ses bras en couinant qu’elle est terrifiée par ce qui lui arrive.

Elle réfléchit, elle essaie de trouver la bonne façon d’aborder le sujet, mais elle se dit qu’elle aurait dû préparer. Parce que bon, sincèrement : l’impro pour chauffer le chaland, elle se débrouille pas mal ; mais elle marche sur des œufs pourris, là. Et pour ne rien arranger à cette entrevue déjà compliquée, les morts s’invitent à la partie, puisqu’accoudé au bar, côté clients, se matérialise aux yeux de Jed le spectre d’un ancien serveur qui avait disparu quelques années plus tôt. La brunette pousse un hurlement, pas prête à voir des morts dans ce qu’elle pensait être un havre de paix pour une … une chose comme elle. Elle hurle ainsi, cri du cœur stupéfait, et fait un bond en arrière, se heurtant contre l’étagère dans son dos. L’éponge a été jetée vers le spectre, le traversant comme si de rien n’était. Tétanisée devant l’apparition, la jeunette a les larmes aux yeux, toute pâle et la bouche entrouverte, concentrée comme elle peut pour ne pas laisser au spectre la place pour s’immiscer dans son esprit à elle. Elle déglutit et, en se forçant à détourner son regard du mort pour l’heure immobile, elle revient lentement vers Vitali, inspire une fois, deux fois, avant de réussir à articuler, rapidement, dans une forme de murmure presque, un début d’explication : « Il m’est arrivé quelque chose de bizarre et tuvasmeprendrepourunefolle. » La fin de la phrase bafouillée, presque ; lâchée d’une traite, sans respirer, la voix qui baisse petit à petit, comme si elle pensait déjà que tout avait foiré avant même d’essayer de raconter. Et, toute tournée qu’elle est vers Babanine, de regarder du coin de l’œil vers le spectre qui ne bouge pas encore, qui se contente de regarder la scène.


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ur daughter calls me daddy too ft. jed - Jeu 14 Mar - 21:39



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Tu peux pas t’empêcher de faire les gros yeux et de maugréer dans ta barbe quand elle fanfaronne que l’argent n’est pas un problème. Bien sûr que non, ça n’est plus un problème. Tu devais faire partie des pires employeurs de tout Arcadia, payant tes petits protégés une misère, sous prétexte qu’ils se renflouaient en pourboire. Et puis, parallèlement, la gamine était mignonne comme tout, et charmeuse ; ainsi, elle ne devait pas avoir de problème à se faire une place dans le métier. Et c’était sûrement ça qui t’effarouchait le plus, parce que tu aurais préféré largement qu’elle revienne quelques mois après son départ, la queue entre les jambes, telle une enfant prodigue.
Tu lui aurais pardonné et elle aurait récupéré sa place de serveuse. Mais qui sait, peut-être qu’elle aurait fini par te courir sur le haricot et qu’elle serait morte à l’heure qu’il est…
Si t’avais su qu’elle t’avait pas attendu pour passer l’arme à gauche…

Tu fais mine de te sentir l’aisselle, avant de réaligner sur leur étagère les pintes fraîchement essuyées. « Je pue que dalle ; à quoi ça sert de changer le code ? Tu te rappelles pas le boucan qu’elle fait quand elle s’ouvre, cette putain de machine ? Y’a pas meilleur système d’alarme ! » Tu ricanes, tapotes la caisse affectueusement. « L’autre jour, y’avait un groupe de rock, ou de metal là -votre musique de sauvage ; ça a pas raté, même eux, ils ont pas réussi à couvrir le bruit quand j’ai redonné la monnaie à leur ingé’ son ! » Tu ris de ta propre anecdote, comme si tu voulais lui prouver qu’on s’amusait tellement, même depuis son départ. C’est que tu essayerais presque de la récupérer, la petite.

« Nan, en vrai, tu veux que j’te dise ? » T’as la voix étouffée par un bouchon de marqueur encombrant ton bec, alors que tu modifies savamment les dates de péremption sur les paquets de cacahuètes, au cas où tu subisses un contrôle sanitaire. « Je peux t’assurer que tes petits successeurs ont ni le temps ni les couilles d’aller fouiller dans la caisse. » que tu assures, fièrement, en admirant ton travail. « Bichette, c’est moi le système d’alarme ; et crois-moi, le jour où j’en surprends un avec la main fourrée dans la petite monnaie, j’te jure que je le- » Jed pousse un hurlement, finissant ton récit à ta place. Tu fais volte-face, le cerveau en ébullition.

Au début, tu crois qu’elle est tombée sur un reste cannibal de l’un de tes repas dominicaux avec l’oupyr Vassili. Pourtant, tu faisais super gaffe à ne laisser traîner aucun indice, seulement des rumeurs salaces. Tu la vois finalement jeter son éponge dans le vide ; peut-être qu’elle a simplement découvert un cafard ? Non, elle était quand même plus courageuse que ça, d’habitude. Et là, elle était vraiment figée, comme un malandrin qui aurait croisé le chemin d’une gorgone. Son visage a perdu le peu de couleur qu’il lui restait.
Alors qu’elle se retourne vers toi, tu jettes ton torchon sur ton épaule et lui attrapes le bras. Tout son corps vibre d’effroi, son regard est tiraillé entre l’envie pressante de te fixer, toi, peut-être la seule chose à peu près rassurante désormais, dans cette pièce, et quelque chose derrière elle et le comptoir.

Sa peau est glaciale et moite à la fois. Tu dégages une mèche de son front, la passes derrière son oreille et retiens son visage entre tes mains calleuses. « Hé, ma grande, calme-toi, on dirait que t’as vu un mort ! » T’es plié en deux pour avoir vos deux visages à la même hauteur. Il y a définitivement un truc qui cloche, au fond de sa pupille. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? C’est ton nouveau boulot qui te met dans la merde ? Je peux te reprendre, si tu veux »


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ur daughter calls me daddy too ft. jed - Dim 7 Avr - 9:29



ur daughter calls me daddy too


Elle a ricané, évidemment, à l’histoire du groupe de rock et de leur passage ruiné par cette vieille caisse enregistreuse qui a toujours fait un boucan du diable. C’est qu’elle l’imaginait aisément se réjouir secrètement de faire un barouf aussi sonore, juste pour la blague. Et puis tout est parti en live dès lors qu’elle a vu la silhouette de cet ancien serveur, Mike ou Ike, elle sait plus trop. Elle avait plus ou moins pensé qu’il s’était simplement barré d’Arcadia, elle ne s’était pas vraiment inquiétée pour lui, mais le voir se matérialiser alors qu’elle est sûre et certaine qu’il n’est pas rentré normalement dans le club, ça la tétanise.Il lui faut lutter de toutes ses forces pour arriver à revenir près de Vitali, qui doit sentir qu’il y a un problème puisqu’il saisit son bras et la force à le regarder, alors qu’elle redoute la silhouette spectrale qui les observe sans bouger pour l’heure. L’exclamation de Babanine n’arrange pas vraiment son affaire puisque c’est un rire nerveux qu’elle éructe quelques secondes à peine, les lèvres tremblantes, le cœur serré qui cogne tellement qu’elle a mal. D’aucuns iraient supposer la crise cardiaque sur l’instant, mais elle vit toujours -cruelle ironie du sort. Le souffle court, l’esprit givré par la peur, elle essaie de se raccrocher à la réalité et à l’humanité -si elle savait !- du proprio de l’Obsesja, qui semble s’inquiéter. Mais alors qu’elle voudrait pouvoir répondre, l’esprit du défunt trouve la faille et s’immisce dans son esprit, noircissant les iris qui se confondent dès lors avec ses pupilles jusque là grand écarquillées.

Et la voilà qui persifle alors que sa poigne s’empare du devant du col de Vitali et rapproche encore plus, mais de façon ouvertement menaçante, leur visage : « La reprendre ? T’as toujours eu un faible pour cette conne, hein ?! » Elle n’a pas soudainement la vision des grandeurs à se désigner par la troisième personne du singulier, non. Jed n’est juste plus là, reléguée au fond de son crâne, à ne plus rien pouvoir contrôler ni de son corps, ni de sa voix, vêtala à peine apparue qui ne sait rien maîtriser et qui ne peut être qu’une spectatrice d’une confrontation que le mort guettait, à hanter encore les lieux où il avait été cuisiné aux petits oignons. Et alors qu’elle proteste intérieurement, qu’elle supplie le défunt de repartir aussi sec, de rendre les armes et de ne pas toucher à Vitali, l’esprit sans gêne poursuit les retrouvailles avec son assassin : « Tiens, j’ai une blague : qu’est-ce que le cannibale fait après avoir largué sa meuf ? » L’air affiché est crispé entre la fureur et l’horreur, et c’est en ricanant que le mort -qui avait toujours eu un faible pour les plaisanteries très douteuses et mettait d’ailleurs Jed mal à l’aise quand elle était plus jeune- lâche la réponse : « Il s’essuie le cul. Ah ah ! T’as compris, vieux débris ? » Avant de renchérir : « Mais non, t’as pas encore compris ce qu’il se passe. J’vais t’expliquer. » Et le repoussant violemment, le corps de Jed tend le bras vers les couteaux qui normalement servent surtout à couper les citrons et autres ingrédients pour cocktail, alors que Jed lutte comme elle peut de l’intérieur -mais n’arrive à rien : « Bon, j’aurais préféré un plus gros, mais c’est pas la taille qui compte. » La lame pourrait être menaçante si elle était tournée vers Babanine. Sauf que, en apparence, Jed la retourne contre elle, et s’ouvre la paume gauche avec, un air dément qui déforme son visage avec un rictus qui étire trop ses lèvres pour être naturel. « J’t’explique si tu devines celle-là, mon vieux, mais attention à ta réponse : après sa mort, c’est quoi le seul organe qui reste chaud dans le corps d’une femme ? » Une blague signature, presque, et Ike, à travers les yeux de la brunette, se perd un instant dans l’observation fascinée du sang qui remplit progressivement la paume de Jed, tout en attendant que Vitali le reconnaisse et réagisse.






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ur daughter calls me daddy too ft. jed - Mer 17 Avr - 11:04



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Son attitude change alors du tout au tout. Ses yeux virent au noir complet et elle ne s’agrippe plus fébrilement à toi, mais avec une poigne que tu ne lui aurais pas deviné. T’as un mouvement pour te dégager, mais en vain, elle ne lâche pas prise. Enfin « elle », difficile à croire. Elle a beau ne pas avoir changé de traits -seul son ton de voix était différent, sifflant et dur, tu te dis qu’il ne doit rester à l’instant plus grand chose de Jed.
Quant à trouver une explication, tu raccroches pas tout de suite les wagons. Pour toi, Jed faisait partie de ces sombres mortels qui vous avaient abandonnés. Qui sait, peut-être même que les irresponsables parents de la gamine la berçaient à la lumière de tes contes lugubres. En aucun cas tu te serais un jour fait la réflexion qu’elle avait pu avoir un aperçu de votre perspective de la réalité.

Ceci dit, hormis quelques maladies mentales dont tu n’avais qu’une succincte et stéréotypée connaissance, tu n’avais aucune explication plausible et pas surnaturelle quant à son changement soudain de caractère, et son tout récent goût prononcé pour les blagues de mauvais goût.
Dès lors, tu passes en revue tous les phénomènes paranormaux liés à votre retour dans la vie active, et ce n’est pas pour ton plus grand plaisir.
Tu avais eu à faire à une plâtrée de oupyrs, de héros et autres génies. Mais généralement, comme dans ton cas, quand vous vous réveilliez dans un corps mortel, l’ancien hôte n’avait plus beaucoup de place pour se manifester.
Tout semblait se diriger vers une sorte de possession. Du temps où tu vivais encore sous les potagers, juste pour sortir le soir croquer des orteils, tu avais eu à faire à un gamin possédé. Qu’elle ne fut pas ta surprise quand t’as voulu lui faire peur de sous son plumard, et que le gamin a tourné la tête à 360 degrés pour te faire face. T’avais alors ravalé un déglutissement dégoûté avant de briser les vitres et de faire un vacarme pour alerter ses parents et disparaître… Hé, on a beau être anthropophage, on bouffe pas un truc occupé par un esprit ! Ça fait jamais bon ménage dans le système digestif, un ectoplasme…

Celui qui squatte le corps frêle de ta petite protégée semble vouloir te donner un coup de main, à grand renfort de blagues douteuses, afin que tu devines son identité. Mais les blagues sont trop lourdes, et le temps trop court. Tu mets ça sur le compte du délire de la situation, n’osant faire un mouvement trop brusque. Parce que le problème avec les possessions, c’est qu’on avait tendance à vouloir s’en prendre au corps physique qui, lui, n’avait strictement rien demandé. Ça te faisait mal de voir la figure de Jed se tordre d’un rictus trop grand et trop goguenard pour elle.
D’ici à ce que tu te rappelles ce sagouin de serveur que tu avais fait revenir en méchoui un dimanche ensoleillé, tu avais intérêt à donner la bonne réponse à sa devinette si tu voulais pas qu’il écorche davantage la gamine.
A moins que… tu avais justement l’impression d’avoir déjà entendu cette blague… Auquel cas, tu n’aurais pas trouvé la réponse aussi instinctivement…

Les yeux allant du couteau en suspens au regard fou de ton interlocuteur transcendantal, tu pédales pour te rappeler où est-ce que tu avais entendu un truc pareil.
« Très bien, tu veux jouer à ça… » Craignant plus de dégâts, tu empoignes soudain le couteau par sa lame, immobilisant l’arme. « Dans le cas présent, j’aurais voulu répondre que le seul truc encore un peu chaud quand j’t’aurais éclaté, ce sera mon poing embrochant ta gueule… » La situation est risible et dramatique, à te voir menacer Jed comme on enverrait chier un casseur. « Mais vu que t’as tendance à tout rapporter sur le dessous d’la ceinture j’vais répondre ma queue » et c’est horrible de se dire que la survie de la gamine dépend d’une devinette aussi déplacée. Pas que d’habitude, tu n’appréciais pas un bon petit sous-entendu ; mais disons que, dans ton cas de figure, c’était toujours avec le consentement, si ce n’est l’encouragement, de ton interlocuteur. « Alors maintenant, crache le morceau ; t’es quoi, au juste ? »


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