BLAZE : thinkky CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour ! FACE : Emily Browning DOLLARS : 2713 SACRIFICES : 1306 PORTRAIT : ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu. CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne. RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec. TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF. FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines, OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma) GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes. TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout. JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i] RUNNING GUN BLUES :
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"
"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"
she walks with heaven in her steps and hell in her eyes
“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”
le prix du sang (Astrid) - Dim 31 Mar - 21:05
le prix du sang.
aura & astrid
« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Regard vers le réveil, affichant un horaire particulièrement indécent pour certains. Voilà longtemps qu’elle n’était pas partie si tôt, qu’elle n’avait pas quitté cet appartement qu’elle avait presque fait sien. Une italienne à Delray, c’était assez étonnant, intriguant. Pour autant, personne ne lui avait fait de remarques, personne n’avait tenté de lui tomber dessus. A vrai dire, ils auraient pu essayer, pas sûr qu’ils s’en seraient sortis en un seul morceau. Parce qu’Aura restait une mafieuse, une tueuse entraînée dans ce seul et unique objectif. Se jouer des armes, se jouer de la Faucheuse… Et la toucher serait revenu à se mettre plus d’une personne sur le dos. La Camorra serait certainement restée en dehors de cela, mais la déesse n’avait jamais eu besoin d’eux. Ce n’était qu’une mafia, qu’un amas d’êtres à qui sa loyauté n’allait pas. Quand on y repensait, était-elle déjà restée fidèle à une organisation autre que la sienne ? Jamais. Elle était de ceux dont la trahison coulait dans les veines, de ceux qu’on avait poussé à se perdre, à s’ignorer. Après tout, elle n’était personne. Pas d’identité, pas de vagues. Juste de multiples noms, de multiples origines, de multiples passés jusqu’à aujourd’hui. Et c’était peut-être plus simple, de n’être rien.
Silence, pas de velours pour sortir de la pièce, puis de l’appartement. Pas question de réveiller Clemens, surtout à cinq heures du matin. Lui dormirait au moins jusqu’à midi, comme à son habitude. Nuit qui l’enveloppait, ténèbres qui se posaient en reine dans les environs. Ca lui arrachait un sourire, alors qu’elle s’y enfonçait. Bientôt, les claquements de ses talons devinrent silencieux, et sa silhouette disparut. Quelques soldados tournèrent le regard dans sa direction, pour finalement n’heurter que du vide. C’était toujours impressionnant de la voir se parer d’ombres, en jouer de la sorte. Pouvoir de dissimulation, jusqu’à ce qu’elle repasse à l’offensif. Une seule utilisation à la fois, soit à la défense, soit à l’attaque. Et le passage de l’un à l’autre, en quelques secondes, était sa plus grande faiblesse. Encore fallait-il pouvoir l’exploiter, quand le don était aussi peu repérable… Sourire s’accentuant, alors qu’elle traversait une bonne partie de la ville à pied, et au pas de course. Sa voiture était garée en plein quartier italien, et faire un détour juste pour la récupérer n’était guère dans ses habitudes. Tant pis, ça ne faisait qu’une bonne heure à tuer, dans cette noirceur qu’elle avait finie par aduler.
Les doigts poussèrent la porte de la salle d’entraînement, désertique à cette heure-là. Ce n’était pas étonnant, six heures venant à peine de sonner à l’église du coin. Voilà un moment qu’elle n’avait pas pris le temps de réellement s’entraîner. Evidemment, elle se maintenait en forme, histoire de ne pas être à la traîne. Cependant, ses poumons avaient été un problème pendant longtemps. Atrophiés, en manque considérable d’eau, il avait fallu les doigts d’un thaumaturge pour terminer définitivement la guérison. Sinon, elle aurait pris plusieurs semaines à attendre encore, voire plus puisqu’elle était incapable de tenir en place plus d’un jour.
Le regard balaya la salle, tomba sur la silhouette qu’elle recherchait. Une femme qui avait les crocs. Une femme qu’elle avait croisée pour la première fois voilà plus de quinze ans. C’était étrange de revenir autant en arrière, de se rappeler de cette rencontre qui avait été décisif. Pourtant, à l’époque, Aura ne maîtrisait pas son pouvoir comme aujourd’hui. Plus brut, moins précis, et bien plus dangereux. Le contrôle lui avait fait perdre de sa dangerosité pure, de son imprévisibilité, certes. Elle l’avait bien vu avec Flores, face à Alan… C’était quand tout disparaissait, quand elle ignorait sciemment, et inconsciemment ses limites, qu’elle devenait la plus puissante. Au détriment de sa propre survie.
« Bonjour Astrid, bien matinale non ? » Sourire aux lèvres, et elle entreprit de faire quelques étirements. Ce n’était pas le moment de se faire un claquage, une blessure, même si elle avait un soigneur à domicile maintenant. Elle n’avait pas non plus envie qu’il se détruise à cause de ses conneries. Puis les mots étaient quelque peu cyniques, puisque c’était elle qui avait proposé la rencontre, et les poings qu’elles allaient s’échanger. Depuis l’attaque au parc d’attractions, Aura n’avait pas été un adversaire des plus intéressants. Mais elle avait repris du poil de la bête, autant dans son esprit que physiquement. Une bonne partie des cicatrices avait disparu, effaçant avec elles un passé trop douloureux. C’était tant mieux d’un côté, de pouvoir laisser s’échapper une partie d’elle, trop lourde. « Que dis-tu d’un nouveau combat ? » Titiller Enyo qu’elle percevait désormais sous les chairs. Et le nouveau pouvoir qui n’était jamais loin, contrôle s’affinant dessus jour après jour…
BLAZE : thinkky CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour ! FACE : Emily Browning DOLLARS : 2713 SACRIFICES : 1306 PORTRAIT : ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu. CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne. RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec. TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF. FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines, OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma) GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes. TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout. JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i] RUNNING GUN BLUES :
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"
"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"
she walks with heaven in her steps and hell in her eyes
“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”
le prix du sang (Astrid) - Mer 17 Avr - 17:30
le prix du sang.
aura & astrid
« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Multiples questions traversant l’esprit, alors qu’elle poussait la porte de la salle d’entrainement. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas retrouvée là, à refaire les mêmes gestes, à combattre pour maintenir son corps, presque autant que son cerveau. Les derniers mois avaient été riches en émotions, et avaient mis son mental autant que son physique sur les rotules. Cependant, le pire avait été le pouvoir de Flores, l’asphyxiant pendant des semaines. Aucun médecin n’avait été capable de savoir pourquoi les poumons avaient été asséchés, ni pour quelles raisons ils étaient si lents à reprendre leur forme d’origine. Il avait fallu l’intervention d’un thaumaturge pour effacer les dernières traces du pouvoir, et un repos considérable pour celle qui n’avait jamais arrêté de travailler plus de quelques heures. Même dormir s’avérait être une perte de temps pour elle pendant longtemps. Néanmoins, maintenant que la trentaine était définitivement passée, avec l’année supplémentaire qui l’attendait en début du mois prochain, elle entrait dans une nouvelle phase de son existence. La mafieuse, froide, impitoyable, restait toujours là, à guider ses pas, et ses décisions. Cependant, à côté de cela, Aura était devenue plus empathique, tentait plus facilement de se mettre à la place de ceux comptant pour elle.
C’était pour cela qu’elle avait demandé à Astrid de la retrouver, de refaire un entraînement ensemble. Les derniers mois chaotiques la laissaient enfin souffler un minimum, pour se permettre de prendre quelques heures en dehors de tout cela. Les pupilles captèrent la présence d’Enyo, flamboyante dans les environs, et l’esprit décrypta l’aura qu’elle percevait. Nouveau pouvoir supplémentaire, bien qu’il semble en permanence actif et sans aucun contrecoup. Comme si Hécate réagissait simplement à la vue de ses semblables. A l’occasion, elle demanderait à Augustin, voir si lui aussi possède la même capacité, ou s’il s’agissait là d’une fable reliée à sa divinité seulement. Si lui aussi pouvait, cela impliquerait que d’autres étaient dans ce cas. La discrétion dont Aura souhaitait faire preuve volerait donc en éclats. Après tout, jusqu’ici, ils n’avaient été que deux à savoir. Deux lueurs du passé, deux êtres à la signification particulière. Trois finalement, si on rajoutait Clemens. Bien plus récent, qui pourtant avait eu le droit à la vérité. A cause de l’alcool, certes, mais Aura n’était pas du genre à se trouver des excuses. Elle avait juste parlé, parce que cela faisait du bien d’un côté, de se détacher d’elle-même. Le regrettait-elle ? Non. Elle n’était pas du genre à en éprouver.
L’inquiétude d’Astrid la toucha, tout en agaçant la soldate au fond d’elle. Aura connaissait ses faiblesses mieux que quiconque, il s’agissait là de la seule raison pour laquelle elle se montrait si arrogante en permanence. Avec une facilité déconcertante, elle pouvait mener les actions des autres par le bout de nez. Après tout, toute personne normalement constituée foncerait vers les fêlures affichées, sans jamais s’interroger sur le fait qu’elles soient vraies ou fausses. Car personne ne mentirait sur cela, non ? « Je vais bien Astrid. » Ton neutre, voix qui reflétait l’état d’esprit dans lequel elle s’était placée. « Je n’irai pas au combat si je n’étais pas sûre de moi. » Bon, sur ce point-là… L’italienne avait un esprit quelque peu suicidaire, en plus d’un instinct de survie proche du néant. Donc, elle irait à l’attaque dans tous les cas, si cela s’avérait nécessaire pour la mafia, pour les siens. Peut-être était-ce qui la rendait dangereuse, son incapacité à s’arrêter une fois le tout enclenché, sa facilité à adopter des stratégies à la limite du déraisonnable. C’était si facile, quand les pouvoirs avaient été manipulés dans leur moindre recoin.
Par ailleurs, elle n’attendit pas une seconde de plus avant de passer à l’attaque. Petite taille dont elle se servait, corps fin et agile qui prenait de vitesse, à défaut de force. Premier coup porté, bas, cherchant à atteindre le ventre. Les dons semblaient rester passifs, alors qu’en réalité, les ombres cherchaient à renforcer le corps de l’hôte, s’enroulant autour d’elle. Dans cette condition, elle serait incapable de s’en servir à distance, ou en défense, tant qu’elle n’aurait pas défait l’action précédente. Et comme elle ne maîtrisait pas encore cela à la perfection, idée récente qu’elle mettait en place en conditions réelles pour la première fois… Impossible de faire le changement de façon fluide.
Toujours en mouvement, elle glissa dans le dos de la française, tentant de la faire chuter en s’attaquant à l’arrière du genou. Dans le feu de l’action, elle n’était même pas sûre de les toucher, les deux coups portés. Autrement, c’était grisant de pouvoir à nouveau rentrer au combat, de se concentrer seulement sur l’instant présent, et les décisions à prendre pour l’emporter. Et puis, cela prouvait qu’elle était à nouveau en forme…