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menacing in vanity - alf & sat

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menacing in vanity - alf & sat - Dim 7 Avr - 23:28


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28 février 2019




Encore une journée qui est passée bien trop vite. A force de courir partout comme ça, Augustin se demande s’il ne va pas accélérer son processus de vieillissement, gagner un peu plus de cheveux blancs chaque jour – il est d’avis que ça lui va bien, mais il aimerait tout de même arriver jusqu’au soixante ans avant de n’avoir plus un seul cheveux gris sur le caillou. Pas sûr que ce soit faisable, vu tous les soucis qu’il se fait. Il faut croire qu’ils se sont tous entendus pour le contrarier, ces derniers temps.

Comme si redevenir père n’était pas déjà suffisamment stressant, il fallait qu’en plus de ça le petit naisse prématuré, certainement à cause de la dispute entre la mère et lui-même. Dispute créée par encore une autre contrariété, le simple fait que Madame ait jugé malin de retourner sa veste et lui mentir pendant presque deux mois. Quel crétin il a été de lui faire confiance, vraiment. Il imagine déjà la réaction de Aura quand elle l’apprendra – elle ne dira sûrement rien mais le pensera si fort qu’il n’aura même pas besoin de se concentrer pour l’entendre.

En tout cas, Alfie n’est pas plus ravi que lui d’apprendre que Saturno a agi dans leur dos, rencontrant certains de leurs alliés, mais aussi des inconnus que Augustin a tendance à placer dans la catégorie des « ennemis » assez rapidement, sans autre forme de procès. En vérité, avec ce goût de trahison dans la bouche, venant d’une personne qu’il estimait, il se demande à qui il peut réellement encore faire confiance. « Salut Alfie, » dit-il en entrant dans les loges du Piada. Le bar est bien rempli à cette heure, et Augustin savait qu’il le trouverait ici. Il n’a pas vraiment envie de sourire, donc il ne se force pas. Il y a trop d’énervement en lui, et la fatigue lui donne simplement envie d’en découdre. « T’es prêt ? » demande-t-il, regarde sa montre d’un œil distrait. Pas besoin de vérifier qu’il a son arme, il l’a soigneusement rechargée avant de venir.





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menacing in vanity - alf & sat - Ven 26 Avr - 7:02

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Les odeurs de cigarette sont incrustées dans les murs de sa propre loge et dans le textile de ses vêtements. La tête fatiguée, elle, demeure plongée dans les papiers, les dossiers qui s’empilent sur un bureau jusqu'à le recouvrir, qui n’auraient à cet instant de sens ni d’ordre dans la tête de quiconque d’autre que lui. Augustin apparaît et le salut sans joie, ou peut-être est-il seulement passé par la porte sans qu’Alfonso ne remarque quoi que ce soit. « Yo, Gus. Mhmh, laisse-moi juste… » La phrase se finit en marmonnements incompréhensibles – calculs mentaux qu’il traduit sur la langue avant de les empreindre sur papier. Le stylo est abandonné, roule dangereusement jusqu’à une extrémité tandis qu’il s’étire, masse sa nuque douloureuse, ouvre un petit tiroir de son bureau et se redresse. Un beretta impeccable qu’il trimballe depuis quelques années vient parer sa taille, bijou qui ne lui a jamais fait faux bond, littéralement.

« Ready, baby. », lâche-t-il en saisissant sa veste, couchée sur un sofa. Puis, il se cramponne à l’épaule d’Augustin, prêt à voyager en express jusqu'à l'Historic District. De plus près, on remarque les cernes qui assiègent ses yeux – tout comme elles assiègent ceux de l’égal. N’importe qui assumerait qu’il a travaillé un bout de la nuit – ou bien qu’il l’ait préféré mouvementée et par conséquent décidé de sacrifier un sommeil réparateur pour rattraper le boulot en journée, histoire de remettre à plus loin le défi d’aujourd’hui. En se confrontant à Saturno Bellandi, ils s’exposent à de nouvelles complications, mais le mal est nécessaire s’ils veulent maintenir l’équilibre de la Camorra, une bonne fois pour toute. Et s’il fallait recadrer voire éliminer le patron des morts pour arriver à ce but, Alfonso serait, dans la longue file d’attente, détenteur du ticket numéro un – juste parce qu'il ne l’avait jamais senti. « Allons botter des fesses », continue-t-il, plaisanterie amère et voix sans rebond. En un claquement de doigts, le dieu volage les transporte sur le pallier d'un appartement familier, loin de Little Italy.
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menacing in vanity - alf & sat - Ven 26 Avr - 10:38


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28 février 2019
@augustin esposito @alfonso brazzi


Matilda est en sécurité, ne cesse-t-il de se répéter. Confiée à quelqu’un d’extérieur à tout cela. Quelqu’un qui n’a pas un pied dans ce monde de feu et de sang. Quelqu’un qui, il l’espère, ne trahira pas sa confiance. Ne trahira pas le serment fait à Ofelia. Cela fait seulement quelques jours qu’elle est partie, mais il se sent déjà plus abandonné que jamais. L’immense appartement à la décoration minimaliste résonne de ses pas nerveux, du tapotement saccadé de ses ongles sur le marbre du bar. Mais plus des pleurs du bébé. Plus de ses comptines idiotes qu’il récite amoureusement pour calmer sa fille. De fait, il est rarement chez lui. Pour la première fois depuis des années – peut-être bien la première fois tout court – il ne supporte pas sa solitude. Ne supporte pas de se retrouver seul avec lui-même. Alors il se consacre au travail. Passe parfois des nuits entières au salon. Au moins, il n’y est pas seul. Les morts lui parlent. Ils se fichent de savoir s’il écoute. Leurs vies défilent dans leurs mots, leurs joies, leurs peines, leurs enfants, leurs chiens, leurs voitures… Tout y passe. Lorsque le vacarme devient trop insupportable, il prend la fuite et se réfugie au Silver. Entouré de ses hommes, il parvient à se sentir en sécurité. Un peu moins nerveux. En eux, il a confiance. Il sait qu’aucun d’eux ne se retournera contre lui. Ils sont son seul rempart contre le reste de la Camorra. Contre les regards méfiants, les murmures sur son passage. Depuis l’arrestation d’Alcide, il est persona non grata. Repoussé encore plus loin du pouvoir. Ses bonnes manières et ses beaux costumes ne font pas oublier son nom. Ne font pas oublier qu’on préférerait le voir mort que sur le trône de la Camorra. La voie diplomatique semble avoir échoué. Les quelques pièces qu’il a pu placer dans cette partie d’échecs ne suffiront pas à éviter les armes. Il faut maintenant rassembler ses alliés. Préparer le combat. Les hostilités se déclencheront plus vite qu’il ne l’imaginait. Mais Matilda est en sécurité. C’est tout ce qui compte.

Trois coups secs frappés à sa porte lui font lever un sourcil. Il n’attend personne et ses rares amis seraient entrés sans s’annoncer. Avec un soupir il attrape le pistolet glissé dans son holster. Il avait donc raison de se méfier. Ne pensait simplement pas que ses assassins se donneraient la peine de frapper avant d’entrer. A pas mesurés, il se dirige vers la porte, qu’il ouvre d’un geste lent. L’arme est en évidence. Il se fiche d’effrayer ses voisins. Mais c’est lui qui tombe des nues, lorsqu’il découvre le duo qui squatte son paillasson. Augustin et Alfonso. La surprise est vite ravalée, un masque neutre se plaque sur le visage ravagé par la nervosité. « Je pensais que j’aurais droit à un accident de voiture. » Et pas à un corps troué de balles. Le ton est cynique. Il laisse pourtant entrer les deux hommes. Prêt à jouer une nouvelle partie. A défendre sa vie.


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menacing in vanity - alf & sat - Sam 27 Avr - 2:37


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28 février 2019




Cheveux gris, armes chargées, smokings toujours de circonstance, les voilà fin prêts à régler leurs comptes avec le dieu de la mort. Pas un seul doute ne traverse l’esprit d’Augustin lorsque Alfonso attrape son épaule, et il les téléporte sans plus attendre, le bout des doigts frémissant d’avance. Il y a longtemps qu’il ne s’est plus sali les mains ; est-ce que Saturno leur en donnera l’occasion ce soir ? Cette possibilité flotte dans son esprit tandis que son comparse toque à la porte, mais il reste froidement concentré sur leur objectif. Éviter les bavures, sans pour autant exclure une prise de décision potentiellement radicale. Il s’agit de se donner une meilleure idée de l’étendue des dégâts et de rappeler comment les choses fonctionnent.

Tant qu’Alcide ne sera pas revenu, la Camorra est à eux. Tant qu’Alcide ne sera pas revenu, ils ne toléreront aucune mise en danger de l’organisation. Et cette mise en danger leur ouvre la porte, lentement, canon en avant. Augustin ne bouge pas, les mains dans les poches de son pantalon, les traits sévères et attendant de voir l’expression que leur hôte inopiné a à leur proposer.

S’il semble évident qu’il ne s’attendait pas à les voir, Saturno reprend vite cet air distant et inexpressif qu’il lui connaissent bien. Augustin le dévisage en même temps qu’il sonde les abords de son esprit, ressentant sans surprise la nervosité qui habite tout homme ouvrant la porte avec une arme à la main. Il arque un sourcil peu impressionné à la remarque de Saturno et secoue la tête légèrement, comme pour en souligner le ridicule. « En voilà une idée, » se contente-t-il de répliquer avant de s’engouffrer à l’intérieur, passant devant Saturno sans aucune autre forme de salut, Alfonso sur les talons. Il ne lui semble pas être déjà venu ici, les seules fois où il a pu rendre visite au thanatopracteur il le faisait justement sur son lieu de travail. L’appartement est un beau lieu, sobrement décoré – c’est le genre de bien qui plaît à Augustin mais il trouve qu’il y manque un peu d’une certaine chaleur. Ou peut-être qu’il n’est juste pas d’humeur à se projeter.

Il fait quelques pas dans la pièce à vivre où ils se trouvent, aurait bien fait un petit tour pour détailler tel ou tel meuble avec la curiosité qui lui mord constamment les doigts, mais actuellement il a surtout envie d’ouvrir le bal sans plus attendre. Ils ne sont pas venus ici par oisiveté. Il laisse son regard traîner encore un peu sur le décor qui s’offre à eux, puis pose un regard songeur sur le roi des morts. « Matilda n’est pas ici ? » demande-t-il, plus une question qu’une constatation, car… ah... il ressent ce vide en lui, cet abandon que seul un père peut ressentir. Eh bien, il semblerait que Saturno a pris des précautions, et il a bien fait. Il pourra interpréter ces mots comme une menace si ça lui chante, il n’en a rien à cirer. Le fait que sa fille ne soit pas ici est une sécurité pour la conscience de tous. Les enfants, c’est sacré. Augustin s’assied avec nonchalance sur l’accoudoir du canapé et adresse à Saturno un sourire aussi froid que l’hiver. « Tu as des choses à te reprocher, on dirait. »






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menacing in vanity - alf & sat - Mar 30 Avr - 7:54

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Un échange de regards avisés plus tard, Alfonso cogne contre la porte, trois coups accentués qui soulèveraient sans mal le plus sourd des trépassés. Saturno leur ouvre finalement, et le consigliere hausse automatiquement un sourcil. Il complète la réplique d'Augustin d'un « Original. » peu commode, les yeux accrochés sur le canon de bienvenue, puis sur le visage impassible. On a pensé au même présent, visiblement, se garde-t-il d’ajouter puisqu'une caresse sans équivoque au niveau de sa propre taille traduit déjà son avertissement pour lui. La bouche se tord et il s’engouffre dans l’appartement à la suite de son collègue, n’attend pas de faites comme chez vous pour toucher plus qu’avec les yeux les rares composantes décoratives du nid douillet. Meubles déparés, lampes, service à whisky sur un plateau. Comme lui, le caporegime ne s'embarrasse pas de babioles, sûrement passe-t-il rarement de temps au foyer, lui aussi.

Il laisse Augustin introduire la raison de leur visite en s’occupant sans but précis, est secrètement rassuré lorsque le télépathe assure à vive voix que la gosse n’est pas là. Il n’aurait pas à l’occuper avec des jouets ou des contes en laissant tout le fun d’un entretien avec Saturno à Augustin. Il restait à s'assurer - malgré la volonté contradictoire qui le rongeait doucereusement - que rien ne dérape, pour ne pas avoir à lui expliquer dans quelques années pourquoi son papa bien aimé n’était plus là.

Grimace éphémère qui avilit ses traits en découvrant que le frigo est à l’image du reste de l’appartement. Alors Alfonso attrape une pomme gâtée et se pose contre un mur en croquant dans la partie écarlate, sans lâcher un instant le rapace et son flingue des yeux - cherche l’anxiété entrevues à leur arrivé dans le cyan, la culpabilité déjà si évidemment présentée. Il attend le moindre écart, l’opportunité de rendre service à tout le monde. Son naturel bavard semble s’être fait la mal avec sa patience pendant la nuit, ou peut-être que la tactique consiste à en dire le moins possible pour laisser à l'hôte la possibilité d'en dire plus, de communiquer de nouveaux écarts que le duo n'aurait pas encore entendu. Augustin se tente à quelques mots venimeux, qui transformeront dans l'esprit du messager, Alfonso l'espère, les pensées parasites en réponses directes et honnêtes, puisque rien d’autre chez le dieu sournois n’était de toute évidence bien véritable. « Tu nous connais, Sat. Tu peux tout nous dire. », ajoute-t-il. Tu sais de quoi on est capable, Sat. Tu devrais parler.
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menacing in vanity - alf & sat - Mar 30 Avr - 22:34

[quote="Saturno Bellandi"]
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1er mars 2019
@augustin esposito @alfonso brazzi


Le père ne dit rien face à la remarque d’Esposito mais se crispe lorsque la question franchit ses lèvres. Son regard glacier reste fixé sur ses indésirables visiteurs, s’exhortant au calme. Et se félicitant d’avoir pris les devants. Mettre Matilda en sécurité n’était pas inutile, bien au contraire. Et ses craintes se vérifient. Malgré l’assentiment d’Alcide, craché du bout des lèvres, il n’aura jamais sa place à la tête de la Camorra. Pas tant que ces deux-là vivront. Pas tant qu’il restera du monde pour glorifier le règne de Zeus. Un mouvement à double tranchant, qui l’assoira sur le trône mais le coupera définitivement de ses hommes. Prudent, il préfère garder la tête froide. Pour ne pas la perdre plus tard. « Elle voyage beaucoup en ce moment. Elle est très occupée. » Humour sans joie. Ironie qui ne peut échapper aux deux hommes. Méfiant, il ne les quitte pas du regard. Se contente de baisser son arme. Pas de la ranger. Il pourrait en avoir besoin. L’éclat argenté pendu à la ceinture de Brazzi ne lui a pas échappé. Pas plus qu’il n’oublie les facultés de télépathe d’Esposito. Tous deux sont des hommes dangereux. Mais lui est une bête acculée. Avec, effectivement, beaucoup de choses à se reprocher.

Regard mauvais adressé à Alfonso. Le ton doucereux de l’italien ne lui plaît pas, pas plus que l’attitude nonchalante d’Augustin. Tous deux sont trop calmes. Attendant probablement la première occasion pour lui trouer la peau. Une occasion qu’il n’a pas l’intention de leur offrir. Adoptant leur posture, il s’appuie contre une console et cherche de sa main libre son paquet de cigarettes. Le bâton de tabac s’enflamme entre ses lèvres et il interroge ses visiteurs des yeux, le paquet en évidence dans sa main. Lentement, il exhale un long filet de fumée. Prend le temps de réfléchir à ses mots. Aucun faux pas ne lui sera pardonné. Pire que tout, il ne supportera pas de mourir en sachant Matilda seule au monde. Savoir qu’elle grandira sans le connaître – savoir qu’il ne la verra pas grandir… cette seule idée le déchire petit à petit. Il n’a pas le droit à la moindre erreur. Alors, volontairement, il se place en position de faiblesse. Se fait chien soumis, pour survivre à la pression de la meute. Avec des gestes lents et évidents, il ouvre un tiroir pour y glisser son arme. Pas une seule seconde il ne quitte les deux hommes des yeux, tandis qu’il referme le compartiment. C’est peut-être une erreur. Mais c’est aussi une preuve de bonne volonté. Du moins, il espère que cela sera interprété ainsi. « C’est vrai, je n’ai pas été sage. » Un pavé dans la mare. Lève un doigt de sa main libre pour exhorter ses visiteurs au silence. Sourire sardonique aux lèvres, il ne se démonte pas. « J’ai rencontré Flores au Silver. La conversation a principalement tourné autour d’un échange de bons procédés. » Faute avouée à moitié pardonnée, dit le dicton. En sera-t-il de même pour lui ? Il ne parierait pas sa chemise là-dessus. Encore moins la vie de sa fille. « Et je crois sincèrement qu’on devrait faire pareil, tous les trois. » Cigarette portée aux lèvres, pour leur laisser le temps de digérer l’idée. « Nous avons tout intérêt à nous allier. La Camorra est déjà fragilisée par l’arrestation d’Alcide. Une guerre intestine l’achèverait et aucun de nous ne veut cela. Pas même moi. » Regard appuyé. Malgré les rumeurs, il n’est pas le destructeur qu’on décrit. Il a voulu la mort de la Camorra, c’est vrai. Mais il a maintenant besoin d’elle comme d’un tremplin. Pour planter son épée dans le cœur de la Bratva. But qu’il tait pour l’instant.



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