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house of 1000 corpses

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house of 1000 corpses - Dim 7 Avr - 19:06

Les mains dans la crasse, l’esprit dans la carcasse qu’il a décidé d’éliminer quelques jours plus tôt. Dak contemple l’aspect cadavérique qui trône dans son lit et qui se retourne dès que la position devient inconfortable. La minette devait être bien beurrée pour ressembler à un mort vivant au réveil ; ou est-ce seulement un fantasme inavouable de bowers qui lui traverse encore l’esprit. Le gamin regarde ses seins inexistants dont les pointes se baladent aux quatre coins de son torse, il compte ensuite les côtes qu’il peut distinguer avec une facilité déconcertante et finalement finit sa course par une grimace. Elle n’est pas du tout son genre. Non pas qu’il préfère les mâles mais généralement il les aime bien en chair, lorsqu’il y a de la matière pour s’accrocher. Quand il regarde cette pâlote, l’enfant a juste l’impression qu’il l’a cassée en deux. Ou plutôt que l’odeur de sa chambre la rend nauséeuse.
Dakota aurait peut-être préféré que cette bonne femme soit morte pendant son sommeil ; car il ne veut pas avoir d’explications à donner sur lui, sur leur soirée et sûrement sur son hygiène de vie au vu du dépotoir qui lui sert de piaule. Polly ne rentre pas trop dans cette pièce, seulement quand l’odeur nauséabonde envahit l’étage. Souvent ça sent la clope, et d’ailleurs, le môme cherche une place dans son cendrier plein à craquer et finalement éteint le feu ardent contre son bureau avant de jeter le corps dans le jardin du voisin. Il soupire. La garce ne veut pas se réveiller, et l’autre en a marre de rester planté là comme un con ; surtout qu’il n’a pas envie de tirer son coup une deuxième fois. Il a peur d’avoir mal, que les os pointus s’enfoncent dans sa chair. Il frissonne de dégoût et se décide à s’habiller. Il renifle t-shirt, futal, caleçon et chaussettes, s’arrachant un autre rictus de désapprobation. Dakota fixe son armoire et la juge beaucoup trop inatteignable pour faire le moindre effort. Alors il enfile ses fringues de la veille, brosse ses cheveux de ses index noirs et constate avec satisfaction que ses crins sont si gras qu’ils tiennent tous seuls en arrière.

Et il file. Par la fenêtre de sa chambre. Laissant en plan sa maman et cette inconnue. Polly sait alors que son rôle consiste uniquement à faire virer la meuf sans que celle-ci ne demande aucune explication. Elle y arrivera. Dak a une daronne plutôt inventive.
Une fois dans la rue, bowers marche, le feu en lui se réveille doucement alors que ses crocs sont à l’affut de la moindre bêtise à faire. Mais il n’a pas envie de se contenter de renverser les poubelles, ou de se jeter sur les voitures en pleine route. Il n’a pas non plus envie de rejoindre les entrepôts du royaume maintenant quand bien même les gars auraient un travail pour lui des plus palpitants.
Alors le gamin marche ; balance ses longues jambes difformes, grondant à chaque bourrasque qui déplacerait sa crinière. Il tourne. Dans un quartier. Celui de la bratva. Il le connait sans trop le connaitre. Il y est déjà allé. Il y avait senti la mort et les putes et étrangement il avait aimé ça. Il aurait pu prêter allégeance à cet univers crasseux et morbide, mais sous ses airs de pestiféré et de clochard, dakota avait quelques goûts de luxe, et trouvait sans hésitation, l’univers du royaume beaucoup plus distingué tout en restant aussi cruel. Et puis le sang des bourreaux qui coule là-bas est le sien ; et n’a rien à voir avec celui de ces gens de l’est.

Nidhögg passe devant le red lantern ; cet opulent bordel dont il avait entendu parler, espionnant son intérieur assez burlesque, les yeux s’écarquillant à la vue d’un garçon flamboyant à la beauté atypique qui lui venait d’apparaitre quelques instants. Ne serait-ce pas temps d’aller se détendre un peu ? pensa le garçon qui s’apprête à franchir l’entrée avant d’entendre des grondements sévères de par de là une ruelle. L’enfoiré soupire ; il était bien trop curieux pour se contenter de ce simple bruit sans avoir l’image qui va avec.
Alors il quitte les portes du paradis et se dirige droit vers le son ; se postant en hauteur, assis sur un mur inachevé et observant, d’un rictus, un vieux schnock en galère de cadavre. « - fait attention papi. Tes os du dos pourraient exploser. » ricane grossièrement le dragon en sautant de son nid. Il ne connait pas ce bougre à la chemise douteuse et n’arrive pas à le sentir : comme avec sa mère : sans odeur puisqu’ils partagent la même.
Fronçant les sourcils, il regarde le corps constatant qu’entier il représentera toujours une galère à transporter, il choppe alors un bras, examinant où il pourrait le découper, car dakota n’a qu’un seul mot d’ordre dans ce genre de situation : voyager léger.
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bratva
Vitali Babanine
BLAZE : poiscaille
CREDITS : ava par kawaiinekoj, sign par anaëlle
FACE : ben mendelsohn
DOLLARS : 2494
SACRIFICES : 171
PORTRAIT : house of 1000 corpses Tumblr_oizcoj76Ot1vm75alo5_250
ANNEES : 50 ans
CŒUR : dans les chaussettes ; sûrement encore en instance de divorce, sans même le savoir
RÉINCARNATION : le babaï, ogre slave qui enlève les ptits enfants
TALENT(S) : il a du charme et il fait d'excellentes juliennes de légumes
FACTION : mouche à crotte de la bratva
OCCUPATION : "à l'obsesja, je nourris la moitié d'arcadia avec l'autre moitié"
GENÈSE : novum
TALON(S) D'ACHILLE : la bonne chair
JUKEBOX : du hast + RAMMSTEIN + immortal + MARINA
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house of 1000 corpses - Mer 17 Avr - 10:49



house of 1000 corpses


C’est du grand n’importe quoi. On commençait vraiment à te prendre pour un larbin. Sous prétexte que la Bratva avait applaudi ta petite initiative d’évacuer discrètement les corps qui l’encombraient, on tendait à abuser de ton service. Jusqu’à présent, on faisait livrer les cadavres sur le pas de ta porte -ce qui n’était pas la manoeuvre la plus discrète, mais au moins, tu n’avais pas à te déplacer. Sauf que maintenant, de plus en plus, on te faisait sortir de ton trou, armé de ta caisse à outils, comme un parfait petit plombier, pour venir entreprendre tes petits travaux pratiques à l’extérieur. Une épreuve de force et de vitesse, puisque tu étais seul et à découvert. C’était soi-disant dans les cas extrêmes où la Bratva n’avait pas le choix car déjà trop de gros bras déployés ailleurs.

Pas de livraison à domicile pour celui-là donc. Généralement, tu devinais à ce qui restait de trogne, et à la manière dont il avait été tué, de qui il s’agissait de son vivant. Et, au vu du costume reluisant (que tu songeais à piquer si jamais il s’en sortait sans trop de dégâts) et à la gorge tranchée nette, ce morceau-là devait avoir cherché des noises à l’un des gamins du Red Lantern. Tu soupçonnais même qu’il était venu en tête d’en acheter un ; ceci dit, les petits gueux du bordel n’étaient pas nés de la dernière pluie et avaient tendance à dévaliser les corps encore tièdes avant qu’on ne les largue devant ta porte de service.

Un peu pris au dépourvu, tu ne sais pas par où commencer (c’est que tu y tiens vraiment, à ce costume, maintenant que tu y repenses). Certes tu avais des outils, mais on faisait pas moins discrets qu’une cage thoracique qui craque. T’as déjà le tablier en caoutchouc noué autour du bide, l’arrière-train en l’air à essayer de lui disloquer l’épaule, lorsqu’un discret bruit de chute et une remarque moqueuse te fait tressaillir.

Le caoutchouc de ton tablier grinçant de manière ridicule, tu fais volte face, le lumbago douloureux, alors que le nouvel énergumène s’en moquait justement. Tu lèves les yeux au ciel, lâchant un soupir aussi gros que votre ressemblance.
Dakota était de ces mômes que tu avais largués sans prendre le temps de les reconnaître ; découvert au bout de trois ans, quand la mère avait besoin de soutien ou de fric, et qu’elle frappait à ta porte, des sacs de course et le marmot à bout de bras. Celui-ci était de Polly, la douce, la folle. Et, autant on retrouvait le côté névrosé, autant la douceur, tu ignorais où elle pouvait se nicher sur ce grand échalas de pattes et ce visage goguenard.
« Oh sainte mère la catin, pas toi » que tu ronchonnes alors qu’il te tourne autour comme un requin-citron.

Il faut vraiment avoir une cervelle de moineau pour ne pas piger que vous êtes de la même famille. Tu as beau n’avoir jamais reconnu le môme, il y aura bien un jour où il devra s’apercevoir de quelque chose. Ça t’est presque insupportable de lui faire face, tant il te renvoie des décennies en arrière, à ton toi encore tout humain et mal éduqué. Et, même si tu n’as rien à voir dans son éducation, vous arborez tous les deux cette même nonchalance, et ce même déséquilibre dans l’attitude qui donne l’impression que vous alliez faire un death drope d’un moment à un autre.
« Qu’est-ce que tu fous là, t’as pas école ? » Bien entendu, t’avais pas vraiment idée de son âge précis ou même de ce qu’il faisait de sa jeunesse. T’avais tendance à te rassurer et à lui imaginer une vie d’écolier modèle, même si le bambin n’avait tout bonnement pas l’air de savoir lire.
Et, t’avais beau le renier, tu te comportais avec lui comme le plus tyrannique des darons. « Reste pas planté là, et donne-moi un coup d’main ; si t’es sage, j’te paierai un choco, et ta mère s’ra contente. »


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house of 1000 corpses - Mer 8 Mai - 21:19

On peut dire que le vioc est bien tombé : une main d’œuvre si durement trouvée pour transporter son labeur jusqu’à son bouiboui puant. C’est un travail que bowers aime particulièrement, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a rejoint le Royaume à la première occasion. Il aurait pu salir ses mains limées au coin de la bratva, dont le nom raisonne comme une délicieuse malédiction ; mais tous ces patronymes de l’est auraient fini par le débecter du métier. Ce n’est pas son ethnie, pas son pays, et il n’appartient qu’à lui de rendre les britishs un peu plus cruels sur le plan du travail.

Il y a quelques années, quand dak s’était mis dans la tête qu’il allait faire régner le plus de chaos possible, son dragon l’encourageant de vive voix, il avait imaginé revenir au temps de l’inquisition et des questions posées au-dessus d’un par terre de flammes, se délectant des couinements de ses petites souris souffrantes. C’est ce monde là que le gamin veut : une fin aux teintures de ragnarok où l’or et la cruauté seront les deux biens les plus abondants de cette planète. Imaginaire plutôt fantaisiste venant de ce marmot terre à terre à l’esprit limité.
Il serait si bien dans cet univers.

Mais pour l’instant il est là, le froid rétractant les écailles de sa peau légèrement bleutée par les coups en sortant des bistrots. Il écoute l’ancienne génération se tarauder de plaintes et le gamin a envie de rire au nez : grande gueule pour un cuistot qui vient chercher sa viandasse dans les charognes.

Dakota se demande quel genre de bête il espère nourrir avec cette pourriture. Il tourne autour du cadavre, puis durant un moment d’absence (le mécanisme de son cerveau plantant accessoirement comme un fichier word craqué), fixe le tablier de boucher qui luit sous la lumière du jour. Les roulades de vitali le ramènent à la réalité. « - exigeant pour un petit homme si faible. » siffle le serpent, les dents taillées en pointe presque tranchant son muscle brûlant.

Escaladant et piétinant le cadavre, il répond distrait : « - l’école c’est pour les gens qui veulent faire autre chose de leur vie que de voler les cadavres ; et j’ai tellement envie de devenir comme toi que je m’y suis arrêté. » les doigts craquent dans un bruit à la limite du supportable, et, de sa force presqu’herculéenne il soulève la carcasse et la stabilise sur son dos pointu. « - polly devrait pas trop s’inquiéter pour moi ; au rythme où elle va elle pourra finir au bordel ou derrière le bar. » dans la cruauté de son discours, une rêverie presqu’enfantine illumine le visage de dak qui se referme aussitôt comme une huitre avant de poursuivre « - c’est dommage, tu verrais ma mère, comme elle est jolie quand elle est lavée et poudrée ; elle a toujours cette odeur de cannelle qui parfois te donne envie de gerber et parfois agit comme une drogue, où t’as toujours envie de la sentir ».

L’ogre à ses côtés ne peut pas s’imaginer ce que c’est que d’être avec la sawyer, la déesse du foyer, foyer qu’elle entretenait mieux chez les autres quand elle avait pour habitude de faire la boniche et la thérapeute de couples dans la même journée. Si cruelle, si faible et si forte à la fois, tiraillée certainement entre une haine dévouée à son fils et son amour et éternelle admiration. Le nez se retrousse à force d’y penser, et, au lieu d’essayer de lui donner des câlins, il se convainc qu’elle ne mérite que des coups.
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house of 1000 corpses - Lun 17 Juin - 15:33



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Un gémissement s’échappe de ta gorge lorsque le gamin marche sans vergogne sur le cadavre au lieu de le contourner. Tu pouvais dès lors faire une croix sur le veston du mort auquel tu aurais bien voulu offrir une seconde vie dans ta garde-robe désorganisée.
Tu es choqué par sa force surhumaine. Déjà que t’avais du mal à retenir le nom de tous tes marmots, alors si en plus tu devais garder en mémoire quelle divinité créchait dans leur bide, t’étais pas arrivé au bout de tes peines. De fait, tu savais même pas si lui était au courant que t’étais pas entièrement humain. Toujours est-il que, conscient de ça ou pas, il avait pas l’air décidé à te respecter pour autant.
« Hé oh, rigole pas avec l’école ; c’est le meilleur moyen de te sortir de la fange dans laquelle t’es en train de grandir ! » Mais le petit n’en a cure, il n’a plus l’air de se foutre de quoi que ce soit, du haut de sa vingtaine à peine entamée. Si t’avais voulu lui faire la morale sur le conditionnement et le déterminisme social, tu aurais peut-être dû te réveiller avant.

« T’as fini de parler de ta mère comme ça ?! » Tu rouspètes, et lui claques une manchette à l’arrière du crâne, peu regardant sur le fait qu’il était bien plus fort que toi. T’avais peut-être eu un estomac en acier dans une vie antérieure, ainsi qu’une bouche suffisamment grande pour gober un bambin tout rond, tu faisais désormais un peu moins le malin, mortel.
Tu ramasses les outils que t’avais déballé, plutôt arrangé en vérité, que le petiot te porte ton colis douteux jusque chez toi. « J’te signale que j’l’ai connue plus que ce que tu crois, ta mère. Alors crois-moi qu’si un jour, j’la croise à pointer dans un bordel, t’auras à faire à moi ; les parents, c’est précieux ! » Et c’était désormais l’hôpital qui se foutait de la charité, à voir le peu dont tu te souvenais de tes parents. Toi-même tu étais loin d’être une figure exemplaire, puisque fuyarde et absente des nombreux foyers que tu avais fondés derrière toi.

« Et crois-moi que t’as pas l’air d’avoir hérité grand-chose d’elle… » que tu grommelles, le fixant dans les yeux avec peine, tant il te ressemblait. Tu déballes une bâche dégueulasse et la tends dans sa direction. « Tu vas quand même pas te promener avec un cadavre à la vue de tous, nan ? Emballe-le là-dedans au moins, j’sais pas, qu’on ait plus l’air d’ouvriers du bâtiment que de croque-morts ! » Tu te défais de ton tablier de goût de cauchemar. « Comment qu’elle va, la Polly ? Si tu vas pas à l’école, j’espère au moins que tu ramènes de quoi grailler à la maison ? » Parce que ça faisait un moment que t’avais pas versé de pension dans cette maisonnée-là, n’ayant peu ou prou été marié à Polly (au point où tu en étais, tu ne te rappelais plus). Et, maintenant que tu l’interrogeais, tu te demandais si t’allais pas devoir verser un pécule au rejeton venimeux pour son petit service rendu...


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house of 1000 corpses - Mar 25 Juin - 12:06

C’est peu dire que le gamin ne comprend pas trop pourquoi vita se met à parler de polly et de l’école alors qu’il ne l’a croisé que quelque fois dans sa vie. Pourquoi le charcutier du coin se mettait soudainement à poser des questions personnelles comme s’il avait deviné qu’il s’agissait et s’agit toujours d’ailleurs d’un sujet quelque peu délicat. Bowers le dévisage un instant avant de hausser les épaules, nonchalant, sans la moindre réponse concrète, son cerveau bien trop occupé à déduire que vitali était certainement un autre type que sa maman s’est tapée à l’université alors qu’elle n’y a jamais foutu les pieds. Le dragon a envie de soupirer bruyamment pour montrer son désintéressement du sujet, mais il se doute bien qu’il est coincé pour quelques heures avec le chef alors, autant lui faire un court résumé de ce que maman fait de son quotidien et le vieux verra que tout cela n’est point bien brillant.

« - c’pas moi qui l’enverrai chez les demoiselles, elle serait bien capable d’y aller toute seule rien que pour se prouver qu’il existe encore des gentilhommes qui seraient prêts à payer pour avoir un peu de bon temps avec elle. » ; le gosse se met à grogner « - elle a un besoin constant de savoir si elle continue à plaire. Tout ça c’est à cause de ces connards qui l’ont laissée tomber quand elle était encore en vie et pimpante. » une lueur de colère non dissimulée passa à travers son visage caché de ses mèches noires : dakota fait certes vivre un enfer à sa mère, mais se dédouane de la responsabilité de la faire souffrir, quand il repense aux souvenirs, maintenant loin, où polly était encore une jeune femme épargnée par la douleur et la déception. Il n’est pas coupable, qu’il déclare, de la folie et de la fièvre qui l’emporte un peu plus chaque jour.

Se pliant comme un spaghetti, le serpent jette la carcasse encore fraîche sur le papier et se met à l’enrouler comme un saucisson avant de réajuster la charogne pour la laisser trôner sur ses épaules.

Le gamin acquiesce aux questions de vitali et se met à ricaner dans sa barbe de trois jours inexistante : il voulait avoir des nouvelles de polly ? il n’allait certainement pas être déçu. « - bah ! elle va toujours bien ou toujours mal. Elle continue de mettre les mêmes robes que quand elle avait vingt ans, elle continue de siffler du vin à longueur de temps parce que c’est une boisson de riches gens qu’elle dit, et elle a toujours cette fâcheuse manie de piquer mon argent de poches et de s’envoyer mes copains quand elle a trop bu. » il juge le monstre à ses côtés et quitte l’entrepôt pour marcher en direction de la boucherie. « - mais qu’est ça peut te foutre au fait de savoir des choses sur ma daronne ? me dit pas que t’es un énième type qui a visité sa couche et que tu veux revenir à la charge parce que t’as plus personne à te mettre sous la dent ? » questionne inquiet le dragon, convaincu que si vita se représentait devant sa mère, elle ne résisterait pas longtemps avant de replonger dans ses bras, pourvu qu’il trouve les bons mots et qu’il fasse les bons gestes.
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