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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2269
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : house on fire. ) pace Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
house on fire. ) pace U7zg

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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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house on fire. ) pace Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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house on fire. ) pace - Ven 3 Juil - 20:57



house on fire.

@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

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Il n’y avait que quelques pas à parcourir, quelques marches à descendre pour accéder au calme d’une plage privative. Payé avec les chambres, l’accès donnait sur l’océan, une étendue de sable blanc et des barrières bordées de flore pour obstruer les regards des curieux. A l’horizon, le soleil déclinait, maquillant l’empyrée de nuances pourpres et de jaune-orangé, reflétées sur le large à la manière d’un tableau. Un décor idyllique dont la déesse comptait bien profiter, isolée pour la première fois depuis le début du séjour, sans personne pour la taquiner ou faire des réflexions embarrassantes - lesquelles avaient parfois réussi à gâcher ses vacances. Ce soir, ils étaient tous occupés et elle s’était dispensée sans regrets de leurs activités habituelles.

Les cheveux emmêlés, gorgés de sable et de sel, elle sentait le monoï et le soleil. La peau blême enveloppée d’un kimono fleuri, lui-même recouvrant un maillot une pièce hors de prix, elle était bien loin des tenues strictes de la femme d’affaires ; l’apparence froide et sévère était sans conteste reléguée au second plan, tandis qu’elle arborait un look plus détendu - mais non moins distingué.

Les pieds s’enfonçant dans les dunes, elle ferma les yeux un instant, appréciant la brise océane, guidée par le ressac et les embruns. Elle s’approcha du bassin - un jacuzzi en pierre jouxtant la palissade avec vue sur la mer, et grimpa sur les dalles pour y déposer ses affaires : une serviette de bain, son téléphone portable, une paire de gants légers - c’était devenu une obsession - et un livre à la couverture ravagée par les sottises de ses compagnons de voyage.  

Derniers instants de liberté, à rêver d’une soirée paisible loin de tous ses tracas (qu’ils soient réels ou bien insignifiants), elle releva alors la tête juste avant de réaliser qu’elle pouvait d’ores et déjà enterrer ses espoirs. Quelqu’un avait eu la même idée qu’elle, et occupait la place qu’elle s’apprêtait à envahir.
Quelqu’un qui gonfla ses joues d’un soupir, tandis que son coeur s’affolait ; « Je pensais être seule. Desolée... » Des excuses murmurées du bout des lèvres, menaçant d’afficher un sourire amusé. Le hasard avait-il vraiment son mot à dire avec l'incorrigible Pace ? 

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Pace Adimari
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ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

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sybille I
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satisfaction
nemesis & héphaïstos
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aislinn & pace

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house on fire. ) pace - Dim 12 Juil - 4:24



house on fire.

@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

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La journée avait été mouvementée, avec eux.
Après avoir découvert que sa peau semblait beaucoup moins sensible qu’avant aux rayons solaires vu son exposition prolongée de ses derniers jours, c’était à croire qu’il brûlait plus difficilement désormais, tout comme il lui était devenu impossible de souffrir de la chaleur qu’offrait les caraïbes. L'épiderme brûlant plus que de raison, la fraîcheur installée de la soirée n’avait pas eu raison de lui bien que l’air ne dépasse tout de même les vingt degrés, cela s’était rafraîchi par rapport la fournaise du jour et beaucoup étaient rentrés, ou s'étaient dirigés vers l’un des nombreux bar de l'hôtel qu’ils avaient réservés.

C’était le cas des autres, surement. Il pouvait bien imaginer le jeune roi et le commandante de la calavera entrain de s’enfiler des shots de tequila au comptoir ou sur le comptoir, tandis que sa soeur devait être rentrée dans sa chambre à broyer du noir. Siobhan.. était Siobhan. Il ne s’était rien passé, pas de mots échangés à propos de leur dernière entrevue si ce nétait des réflexions des deux amis qui faisaient tout pour les embarrasser. Elle devait être elle aussi dans son coin, ou avec.. Meabh ? C’était bien ça, son nom ? Bref, la gamine.

Lui avait décidé de profiter du jacuzzi, simple, efficace. Un peu de silence qui était, finalement, le bienvenue. Loin d’eux, loin de la famille et d’Arcadia. Il avait filé en douce, laissant sa chemise sur la rambarde pour se plonger dans l’eau et s’était calé contre la paroie, cherchant l’endroit idéal où les jets pouvaient soulager les noeuds de son dos et fermer les yeux. Profiter de cette plage si proche dont le bruit résonnait à ses oreilles.

Pourtant il entend des pas et ouvre les yeux, tombant sur une silhouette connue, celle de l’herboriste, qu’il regarde approcher. Les mots le font sourire, amusé. «Il n’y a pas de mal» qu’il commence à dire en s’ajustant dans l’eau. «Il reste encore de la place.» Assez pour beaucoup, même, mais eux-deux était amplement suffisant, d’après lui, qui ne peut s'empêcher de taquiner. «l’eau est bonne cette fois.» Un rappel à l’incident de la dernière fois, de l’eau devenue froide malgré l'ambiance qui elle avait chauffé. Du baiser échangé qui brûle encore et du maudit chat qui l'avait griffé.

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house on fire. ) pace - Lun 13 Juil - 12:16



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@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

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L’agacement ne dure pas. Il suffit de quelques secondes à l’observer, d’écouter le son de sa voix et de comprendre la nouvelle invitation à le rejoindre pour que l’humeur et l’embarras retombent, la libérant d’un poids.
Un regard autour d’eux pour s’assurer qu’ils sont bien seuls, elle lui concède enfin ce sourire doux, qui s’étire jusqu’à devenir complice, tandis que l’expression se fait sereine, pour la première fois du séjour.

En un éclair, elle est gagnée par l’impression de se trahir ; de lui montrer trop vite qu’elle a espéré ce moment ; que son baiser au goût d'inachevé la brûle encore. Et que, chaque fois que leurs regards se croisent dans les couloirs de l'hôtel, elle résiste à l’envie de retrouver ses bras et capturer ses lèvres, le temps que les autres ne regardent pas.

Une mèche de cheveux roux glissée derrière l’oreille, les joues rosissent à peine tandis que le soleil lui fait plisser les yeux. La Belladone s’approche un peu, la main frôlant la paroi du bassin, et ne peut s’empêcher de darder une oeillade par dessus son épaule. Elle est tel un aimant, attirée par le dieu, retenue par la peur d’être surprise à ses côtés, et de devoir subir des railleries toujours plus insupportables.    

« Comment va ta jambe ? » Derrière le souci de savoir s’il se porte bien, si son traitement lui convient toujours et s’il ne manque de rien, il y a l’allusion déguisée à l’attaque de son chat. A cette blessure qu’elle n’a même pas songé à regarder sur le moment - et qu'elle aurait peut-être dû soigner, si le malaise n’avait pas occulté tout le reste.  

Un mouvement de la hanche, l’Empoisonneuse progresse lentement jusqu’au brasier. Elle s’assied à un mètre, sur le bord du bassin, et plonge une main dans l’eau et ses remous. « J’ai honte », avoue-t-elle à mi-voix, façon de s’excuser quand les frasques du matou reviennent sur le tapis.  

Et tandis que le ciel s’assombrit, elle lui réserve un nouveau silence. La brise du soir transporte son odeur, parfum dont elle s’enivre, en fermant les paupières. Les doigts suivant les vagues, elle continue ses va-et-vients dans l’eau, le faciès éclairé par un nouveau sourire. « Vrai qu’elle est meilleure que la dernière fois ».

Alors, d’un bond, elle suit cette impulsion qui la traverse, dénoue la ceinture à sa taille et laisse le kimono glisser par terre. Il y a encore ces gants qu’elle doit récupérer avant de s’immerger, mais la déesse hésite, et reste un moment immobile. Consciente du message que ça renverra à l’italien, qu’elle crève de le toucher et qu’elle en a l’intention, elle tâche d’éviter son regard.    


 

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Pace Adimari
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house on fire. ) pace - Mer 12 Aoû - 19:38



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Pour une fois elle semble sourire.
C’est momentané, bien entendu. Comme si au travers de son masque sérieux il avait réussi, légèrement, à l’influencer avec sa demande. De quoi le ravir, le sourire qui ne désemplit pas, provocateur même si il se demande pourquoi les yeux vont ça et là, sans cesse. Pourquoi même en s'approchant elle ne peut s’empêcher de regarder derrière elle. Comme si la possibilité qu’ils ne soient pas seul devait changer les choses. La mettre en alerte. Le dieu des volcans s’en moquait bien, lui. Les gens feraient rapidement demi-tour de toute manière, et la pudeur, de toute les façons, n’a jamais été quelque chose avec qui il était familier. Trop certain de lui pour en avoir quelque chose à faire, il s’en moquait bien. « Elle s’est remise de l’attaque de ton félin, si c’est ce que tu demandais. » Pour le reste le traitement fonctionnait, comme d’habitude et il n’avait pas de plainte à émettre. L’italien l'aurait fait bien avant, un prétexte supplémentaire pour la voir d’ailleurs, mais ne comptait pas gâcher une occasion pareille où personne n’était là pour les déranger, pas même son chat, pour une fois.
.
Elle s’approche encore, jamais assez à son goût pourtant même si cette fois, en s’assoit cette fois, près de l’eau, les doigts effleurant celle-ci pour y juger la température. Cette fois il n’avait même pas à jouer avec ses pouvoirs, l’eau se suffisant à elle-même il observe simplement ses traits, essaye de comprendre les mots. Tout en faisant cela il s’approche un peu, réduisant la distance entre eux en s’approchant de l’herboriste, s’accoudant au rebord du bassin sur lequel elle s’était assise. « De quoi tu as honte ? » qu’il demanda finalement, curieux. D’être là, de l’incident avec le chat ? Pas très claire, elle devait éclairer un peu sa lanterne.

Mais elle aime les silence et n’en dit jamais trop, le laissant sans réponse un moment avant de se préoccuper de la température de l’eau dans laquelle ses doigts avaient plongés. Les gants eux, n’étaient pas là. Une barrière dont elle ne se sépare que rarement. Obstacle constant, qu’elle gardait quasiment en tout instant sans qu’il ne sache vraiment pourquoi. Les pouvoirs, surement. Comme lui pourrait en porter pour éviter de révéler aux autres sa nature. L’épiderme brûlant sous le feu intérieur, la chaleur anormale de ses mains dont il se fiche au final, oubliant trop souvent d’être raisonnable de toute manière. Particulièrement maintenant, qu’il voulait récupérer sa main, la guider à descendre avec lui dans le jacuzzi, les doigts s’approchant dangereusement d’elle. « Dedans c’est encore mieux. Si c’est pas assez chaud pour toi je peux arranger ça. Sans pouvoirs. » Qu’il ajoute, petit commentaire qu’il se permet, toujours cet air idiot sur le visage qui bouge, change, quand elle se relève. Peut-être qu’il avait un peu abusé, peut-être qu’elle allait s’enfuir encore une fois. Mais non. Debout elle retire sa ceinture et le kimono tombe au sol, révélant le maillot en dessous qui en révélait beaucoup et rien à la fois. Il l’observe sans se cacher, les yeux plein de cette flamme le parcourant toujours, brûlant d’envie, avide d’elle depuis longtemps. Trop longtemps, qu’il dirait, pour sa patience mise à rude épreuve et son besoin de s’approcher d’elle toujours contrecarrer, même maintenant.Il lui demande encore une fois, maintenant que le sourire était tombé et qu’il s'alanguit. Supplication de l’homme consumé. «Viens, s’il te plaît. »


 

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house on fire. ) pace - Jeu 13 Aoû - 12:33



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Alors qu’elle se penche au dessus de l’eau, des boucles fauves glissent lentement d’une épaule, dégringolent dans le vide. Comme si le corps parlait pour elle, réclamant le contact, le rapprochement le plus insignifiant soit-il, avec l’homme installé dans le bain. A la question qu’il pose, les orbes bleues de la divine roulent vers le ciel, retombent finalement sur les siennes et s’éclairent d’une lueur amusée. « D’avoir raté l’éducation du chat ». Et peut-être un peu d’être là, même si elle trouve la force de plaisanter du malaise de la dernière fois, juste avant d’ajouter : « ... Qu’il t’ait blessé ».
Et la voix devient grave, plus douce qu’elle n’a jamais été, comme si elle se mettait à nu. En vérité, des excuses déguisées pour sa propre attitude, les regards dédaignés, les paroles évitées depuis qu’ils ont atterri là, l’expression trahissant soudain sa culpabilité. Lui n’a pas l’air de lui en vouloir ; il n’y fait aucune allusion, et la conforte dans l’idée qu’il ne mérite ni la distance ni cette indifférence qui a fait leur quotidien depuis le début des vacances.

Peut-être qu’il s’en moque. Peut-être qu’il a simplement compris. Que ce n’est pas vraiment lui qu’elle repousse, mais la crainte et la gêne, et que son amertume n'est que le fruit d'un inconfort qui la maltraite alors que ce séjour devait lui apporter du repos. C'est encore trop tôt pour elle, trop difficile de faire fi de cette impression d’être épiée sans limite, et de la peur d’être jugée parce qu’elle est prise de ce feu ravageur malgré son cœur brisé.
D’abord il y a les autres, qui ne font que supposer, se fier aux regards échangés et aux tensions qui règnent entre eux. Et puis il y a Ikaar. Ikaar qui sait sans doute mieux qu'elle ce qu’elle ressent, Ikaar capable de voir ses fêlures et d'identifier ses faiblesses ; tout ce qu'elle déteste quand on sait combien elle s'emploie d'ordinaire à les dissimuler.

Sans spectateur, il y a pourtant moins de panique, moins de désir de contrôle et de demeurer impassible. Au contraire, chaque battement qui s'affole en présence du brasier a le talent paradoxal d'apaiser tout son être. De lui faire oublier la cruauté d'un passé affectif sans intérêt au final, et retomber dans ce qu’elle pensait ne plus jamais connaître. L'attraction est trop forte pour y résister.

Enième allusion à leurs corps qui s’embrasent, énième invitation ; elle sourit sans oser l’observer mais lui cède, abandonnant toute idée de rebrousser chemin. Le kimono à terre, encore elle le fait patienter, lui offre l’occasion de mieux la contempler tandis qu’elle regarde en arrière. La supplique fait trembler son bas-ventre, soubresaut impossible à cacher, et soudain tous les obstacles imaginaires semblent se dissiper.

Elle se baisse pour ramasser l’habit et s’en va le poser tout près de sa chemise, séduite à l’idée des parfums qui se mêleront peut-être. Quelques pas en arrière pour retrouver ses gants - fardeau indispensable, elle les enfile en retournant près du bassin. Regard lascif au forgeron alors qu’elle enjambe le rebord, la divine tend la main, invitation à la guider et l’attirer à lui au fil des marches qu’elle descend. L’eau est chaude, tout comme la peau qu’elle frôle en s’approchant de l’italien. Bien trop près pour que désormais, elle lui oppose la moindre résistance. « Alors ? Tu as profité de ces vacances ? ». Chaque seconde, elle se love un peu plus contre lui, regrettant que les siennes n’aient pas pu commencer plus tôt, et qu’ils aient dû attendre l’avant-dernier jour pour s’octroyer ce moment rien qu’à eux. Restait toujours ce baiser en attente, rapprochement écourté au goût d’inachevé, et la promesse d’une suite qu’il lui fait miroiter sans cesse.
Son regard brûle d’envie malgré le stress d’être surprise à flirter avec lui comme une adolescente. « J’ai froid ». Et puis soudain, elle ose, espiègle, s’amusant du mensonge en espérant qu’il n’a pas oublié la proposition faite un peu plus tôt. Celle de la réchauffer.

Dans le ciel, la lune se montre elle aussi moins timide, éclairant la peau blême et les traits enjôleurs de l’herboriste. Une légère brise se lève, les bruits deviennent sourds autour d’eux. Et la nuit les recouvre, garant de leur intimité, comme un voile déposé au dessus de leurs têtes.



 

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FACE : tom hardy
DOLLARS : 2375
SACRIFICES : 151
PORTRAIT : house on fire. ) pace Tumblr_inline_o4l7qe0oLU1qd6myy_500
ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

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house on fire. ) pace - Ven 28 Aoû - 22:17



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C’était presque des excuses, un regret, peut-être ?
Il ne savait trop ce qu’elle voulait dire, hormis que l’animal était un peu trop capricieux, visiblement. Une mauvaise première impression de l’animal qui els avait interrompu par deux fois en très peu de temps. Avait mit à mal un moment qu’il atteindait depuis longtemps, gâché un baiser qui hantait ses lèvres depuis et ne le laissait pas tranquille, même si il essayait de ne pas y penser. Difficile exercice maintenant qu’elle était face à lui, si près par raport à ses derniers jours qu’il ne lui faudrait pas grand chose pour fermer la distance entre eux. Les yeux avaient tendance à glisser sur ses lèvres, à observer les mots s’y former, la voix beaucoup moins sèche qu’elle n’avait pu être ces derniers jours quand il était question de lui. Sa présence n’était pas la bienvenue, ni celle du sud-américain, il n’était pas difficile de le deviner, mais il saurait surement la faire changer d’avis, si elle le laissait faire.

Alors il demande encore, allusionne encore cette possibilité de se rapprocher l’un l’autre. De venir avec lui, cédant le premier, encore. Il était difficile de contrer un feu, mais il était difficile aussi de controler la végétation. Elle n’en faisait qu’à sa tête, malgŕe les guides, malgré les directions établies. Mais le feu peut encerclé, le feu peut enflamer la forêt en un rien de temps, destructeur et pourtant si chaleureux, trop chaleureux. L’italien n’avait pourtant aucune envie de la blesser, aucune envie de la contraindre non plus. Même si il se montrait insistant, lourd, il savait de façon légitime qu’il y avait quelque chose.. que c’était la et pourtant si insasissable. Un jeu auquel il était difficile de jouer, un peu où s’apprivoiser l’un l’autre état des plus compliqué.

Pourtant cette fois il semble gagné, le kimono à terre, les mots trouvant ponctuant le geste. Q’elle vienne enfin le rejoindre, qu’elle capitule enfin. Le vêtement est ramassé et elle recule, allant déposer celui-ci pres de ses affaires, récupérant des gants qu’elle enfile à son grand regret, sans trop savoir pourquoi ils étaient si indispensables, tout le temps. Quand elle revient vers lui et qu’elle tend la main, c’est du cuir qu’il rencontre, pas sa peau, alors qu’il la guide à l’intérieur du bassin jusqu’à la dernière marche près de lui, quasiment contre lui. Avec les mots elles rapproche un peu, toujours plus contre lui, si bien qu’il se touchent désormais, que les bras se referment autour d’elle, les doigts glisssant sur la peau dénudée du dos. «J’aurais préféré commencé par ça plutôt qu’attendre le dernier moment. Tu m’as ignoré quasiment tout le séjour... » Pourtant elle avait montré qu’elle n’était pas tout à fait d’accord quand d’autres femmes s’approchait de lui, ralant à distance, assez pour que son excentrique cousin fasse des remarques de temps à autre, en sans présence ou non. Jalousie mal déguisée, il parait. Pourtant elle n’avait qu’a le laisser s’approcher et il n’y avait plus de raison d’être jalouse. C’était elle dans ses bras, personne d’autre.

Pourtant, même dans les bras du brasier, dans l’eau chaude aux jets relaxant elle disait avoir froid. Une réponse au jeu qu’il avait initié plus tôt, une proposition qu’elle semblait avoir retenue à son plus grand plaisir. « Je crois que je peux arranger ça. » qu’il murmure, rapprochant ses lèvres des siennes quitte à les frôler, sans jamais les toucher pour autant. Sans jamais céder totalement. « Embrasse-moi. » qu’il demande. Chacun son tour, c’était à elle de venir chercher quelque chose si elle en avait envie. Elle, de pousser ces barrières invisibles dressées entre eux par ses expériences passées. Ceux maux au coeur la rendant si ferme, tout le temps. Pourtant dans ses bras elle fond contre lui, contre sa chaleur. Et elle était beaucoup plus appréciable dans ces moments là où taquine, elle joue avec lui. Où plus douce, elle le fait tout autant tomber à ses pieds. Siobhan comme ça était plus irrésistible encore, beaucoup plus qu’il ne l’imaginait et il se faisait avoir, le braiser, emmêlé dans ses branches. Mais en attendant qu’elle cède, les doigts effleurent, s’activent. Découvrent la peau qu’il parcourt beaucoup trop délicatement pour un homme comme lui, toujours brute en tout. Toujours sans finesse. Pourtant il faisait exprès d’être léger, lent, d’à peine glisser ses mains sous le tissu alors qu’il rêvait de tout retirer> Souvenir du maudit chemiser aux boutons difficiles qu’il aurait bien arraché. « Au moins cette fois ton chat ne va pas m’attaquer. » qu’il s’en amuse, toujours près à enfoncer le clou dans la plaie maintenant qu’elle était là. « T’as pas idée à quel point j’ai pu le maudir. » cette horrible boule de poil, cet ennemi juré.


 

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ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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house on fire. ) pace - Dim 30 Aoû - 21:54



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Les bras de l’italien se referment autour d’elle, provoquant un frisson qu’elle ne peut réprimer. L’épiderme s’embrase presque instantanément, et la vague de désir qui la traverse en suivant, la laisse comme assommée. Le pouvoir terrifiant d’un contact espéré, fantasmé même depuis bien trop de temps.
Quelques secondes sont nécessaires à l’irlandaise pour revenir à la réalité ; son emprise est terrible et, si près, il lui est désormais impossible - et inutile - de le cacher. Bercée par son étreinte, par l’assurance du dieu des forges et son calme olympien, elle se laisse aller peu à peu, séduite autant par le feu qu’il anime que par la paix qu’il apporte à son âme torturée. Pour peu qu’elle le laisse approcher, l’envelopper de son aura non pas divine mais masculine tout simplement, elle peut ressentir à nouveau l’envie de lâcher prise et de se fier à lui sans retenue. Le danger qu’elle cherchait à éviter précisément, de peur d’accorder sa confiance à qui la piétinerait encore et sans scrupule, mais contre lequel désormais elle ne peut plus lutter. Prise au piège, la Belladone s’agrippe aux épaules du brasier, et savoure ses caresses.

Les doigts nus redessinent à l’aveugle les lignes gravées sur sa peau, branchages tracés à l’encre noire, emmêlés sur sa nuque, le long de sa colonne, et des endroits plus difficiles à observer encore. Son ventre se contracte alors et, puisqu'il lui répond, elle baisse la tête et relève le regard, presque penaude, les yeux brillant comme ceux d’un enfant qui s’en veut et qui assume la réprimande. « Pardonne-moi ». Elle murmure, et le son de sa voix recouvre à peine le clapotis de l’eau. Des excuses qu’elle lui cède, quand tout paraît plus simple entourée de ses bras. Même se remettre en cause et avouer ses craintes. « Je n’aime pas avoir un public », confie-t-elle finalement, détournant le regard à mesure qu’elle se livre.

Il l'avait deviné sûrement.

Discrète en tout, rattrapée sans arrêt par les on-dit et sa réputation, mais secrète néanmoins, elle n'a pas l'habitude d'exprimer ce qui la fait paraître humaine, simplement. Un sourire prend racine à l’orée de ses lèvres, témoin de l'effort qui lui en coûte, alors que ses prunelles distraites s'arriment à l'océan.

L'océan qu'elle a presque oublié. L'océan qu'il éclipse, effaçant le fantôme et l'enclume à son cœur, sur le point de se laisser consumer à nouveau par le dieu forgeron. Dans cette danse des éléments qui se repoussent et qui s'attirent, le Feu remporte la bataille, la Terre enfin conquise.

Conquise au point de lui obéir quand l'ordre tombe, la supplique déguisée faisant frémir autant la Belladone que l’ombre du baiser esquissé sur ses lèvres.

Pas tout de suite cependant.

Quitte à écorcher leur patience à tous les deux, à faire grimper la fièvre au point de non retour, elle prend le temps de l'observer avant de réduire à néant le vide qui les sépare. Puisqu’il est tout à elle ce soir, elle veut en profiter. Respirer le parfum déjà ancré dans sa mémoire, se délecter de ses caresses, et se noyer dans ses yeux clairs.
Peut-être avec l’espoir d’y trouver des réponses ? Du moins la certitude qu’elle peut s’abandonner encore, sans craindre de faire une erreur monumentale…

Plus douce et plus sereine qu'il ne l'a jamais vue, elle s'autorise un geste tendre, les doigts gantés glissant du front jusqu'à la tempe, de la pommette à la mâchoire, s'enfonçant dans la barbe épaisse. L’Empoisonneuse effleure avec délicatesse, déplorant le tissu qui la prive d’un contact direct. « Pas de chat ce soir », elle répète, sourire charmeur aux lèvres, tandis qu’elle se presse contre lui. « Rien ni personne d’autre. Juste toi et moi ». Des mots qui sonnent comme une promesse, un engagement que la déesse vient sceller autour d’eux sans même que l’irlandaise ne lui commande le geste : les arbustes s’étirent en travers de l’allée, les branches et les feuilles s’entremêlent, grandissent, jusqu’à entourer le bassin, camouflant les amants aux yeux des importuns - s’il devait y en avoir.

Sa poitrine écrasée contre les muscles du brasier se calque enfin au rythme saccadé de sa respiration. Les souffles brûlants se rencontrent, et la chaleur intense fait perler la sueur le long de sa gorge découverte ; des gouttes qui se confondent avec l'humidité. Prenant le temps toujours, elle picore de baisers le pourtour de sa bouche, imprègne le galbe et la saveur de ses lippes sur les siennes.

Enfin, la Belladone met fin à leur supplice. Elle se jette à son cou, un élan passionné dans lequel elle se donne pour de bon à l'homme qu'elle a choisi. Débute alors un ballet langoureux, repris exactement où ils l'avaient laissé ; un baiser qui renaît de ses cendres, tantôt délicat, aérien, tantôt furieux pour rattraper le temps perdu.

Quand ils s'écartent à peine, la divine glisse à son oreille un soupir alangui ; « Ta chambre est libre ? » Déjà, elle s'enquiert de la suite, captive de l’italien, et séduite par la perspective d'une nuit d'ivresse à ses côtés.
 

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house on fire. ) pace - Mer 14 Oct - 23:11



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Il déteste ses gants.
C’est ce qu’il retient du rapprochement, des mains sur son visage ornées du tissu superflus qui change tout du contact établit. C’était froid, ce n’était pas vivant, n’était pas totalement elle et c’était donc frustrant. Une frustration qui se ratrappe dans ses mains enveloppant son corps, bien vivant lui, bien à elle, les mains du dieu forgerons accrochées à la chair n’avait en aucun cas l’intention de la laisser lui échapper encore, pas maintenant qu’ils en étaient là. Comme elle le soulignait, pas de chat pour les déranger, pas de public en général même, juste eux. Elle et lui, et pour une fois du temps qu’il leur était accordé sans qu’une nouvelle catastrophe ne vienne les interrompre. Du moins il l’espérait, sinon il pouvait qualifier cela de malédiction s’acharnant contre lui, contre eux. A la perspective d’être seul avec elle cette fois, sans possibilité de sabotage du félin il ne peut s’empêcher de sourire le dieu enjôleur, se sentant déjà victorieux face à l’herboriste qu’il avait réussi à s’accaparer, victoire sur le chat. Mais les mots sont suivis de mouvements autour d’eux qu’il observe d’un regard curieux en entendant le feuillage s’agiter, la nature les protéger de la vue des potentiels promeneurs. Personne ne pouvait les rejoindre, personne ne pouvait les voir. Elle était rien qu’à lui, le feu se refermant sur sa proie, l’incendie consumant la chair de sa chaleur inhumaine.
Pourtant il en brûle pas. Si il lui voulait du mal il l’aurait fait depuis longtemps, et la confiance malgré les histoires séparant son clan et les affaires de la rousse, il avait eu du mal à la gagner. Un temps fou pour qu’elle cède finalement, l’espace complètement réduit entre eux et leurs corps pressés l’un contre l’autre tandis qu’elle répond à son jeux, aux lèvres qui se perdent sur la peau, si proches des lippes sans toutefois s’en accaparer. Mais elle renonce, répondant à la supplique du feu. Les lèvres se rencontrent et cette fois, personne pour arrêter les divins dans leur élan. Victoire, pour l’homme aux désirs ignorés depuis trop longtemps.

Cette fois ils étaient loin de sa cuisine, loin de la salle de bains, d’Arcadia. Il ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il se passerait ce soir, demain. Quand ils rentreraient même. Ce que les choses allaient devenir. Mais l’idée des vite chassée de l’esprit, trop complexe pour être évoqué maintenant, ce n’était finalement pas le moment de s’encombrer de détails pareils, pas là. Il chasse le tout et se concentre plutôt sur elle, sur ses lèvres, leurs corps. Le moment présent et sur ce qu’il pouvait ressentir d’en arriver enfin là. Des braises qui s’agitent dans le thorax, restes de flammes éteintes depuis longtemps et sur lesquelles il n’avait pas de controle. Celles du coeur qui s’agitaient pour elle, parfois. Un signe qui ne trompait pas quand à la nature de cette obstination lui qui avait tendance à se poser à droite à gauche.

La, il ne voulait que rester, mais quand les lèvres se séparent, elle veut déjà s’en aller. Il rit, amusé, posant un nouveau baiser rapide sur ses lippes contre lesquelles il parle. « Tu me fais courir et maintenant c’est toi qui te presse de te retrouver dans ma chambre ?  Revirement de situation total, mais je vais pas m’en plaindre. » De quoi faire tourner en rond le dieu qui pourtant n’était pas du tout opposé à l’idée, malgré l’intimité déjà offerte par le lieu même si, au final, il s’en fichait pas mal qu’on les observe dans leurs ébats. « Tu veux y aller ? Elle n’attend que nous, ma chambre. » Vide et finalement pas si éloignée de cela, elle était non loin de la plage comme le restant des chambre, finalement, dans cet hôtel de luxe. C’était le minimum voyons.

Même si il venait de poser une question il ne lui tarde d’en poser une autre, curieux de ce qui allait se passer. Si il avait pertinemment l'intention de l’aider à se séparer de son maillot il y a bien autre chose, qu’il aimerait voir disparaître mais n’en connaissait pas l’origine, ni la nécessité. Pourtant il demande, près à prendre des risques si cela voulait dire l’en débarrasser. «Tes gants, c’est si dangereux que ça de les retirer ? »
 

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Il fallait reprendre leur souffle. Trouver la force d’étouffer les flammes, calmer le jeu pour raviver les braises ensuite, avant que le feu ne reprenne et les consume jusqu’à les épuiser. Elle voulait que leurs ébats durent, à l’image de la séduction, et profiter de ce temps qu’ils avaient devant eux pour s’en forger un souvenir impérissable…
Pourtant, maintenant qu’elle a cédé, s’écarter trop lui est impossible. Quitter les lèvres du brasier demande un effort surhumain, si bien que ces dernières s’effleurent sans cesse, comme deux aimants qui s’attirent. Sa joue contre sa barbe, ses bras accrochés à son cou, la botaniste interroge l’italien tandis que son attrait pour lui fait poindre une étincelle dans son regard.

Ce n'était qu'une question pratique. Juste la volonté de s’assurer qu’ils auraient quatre murs pour s’embraser, un endroit confortable et bien mieux isolé, quand bien même ces barrières de verdure érigées remplissaient leur fonction. Pudique et délicate, elle en avait besoin pour se sentir à l’aise, pouvoir s’abandonner pleinement au dieu des forges et des volcans ; quant à sa chambre à elle, elle était déjà occupée…

En réponse à son rire qui s’élève, le teint de la rousse reprend à nouveau des couleurs. L’impatience soulignée l’embarrasse un instant ; quelques secondes durant lesquelles elle hausse rapidement les épaules, et baisse doucement les yeux vers l’eau bleue frémissante. Dans une série de mimiques délicieuses, l’espièglerie succède finalement à la gêne : « Je t’avais dit que j’aimais être imprévisible ». Une vérité qui se mêle à une autre, plus difficile à avouer celle-ci ; la Belladone était surtout conquise,  complètement dépassée par ses hanches incendiées de désir, et la glace que le dieu faisait fondre peu à peu à l’intérieur de sa poitrine.


Elle semble réfléchir, tardant à lui répondre. Ce faisant, ses doigts toujours habillés de tissu caressent les courbes masculines, le temps pour une autre question de se frayer un chemin entre les lèvres du volcan.
La mine contrite alors, les yeux relevés vers lui sont habités d’une ombre, impossible à cacher.
Il devait s’en douter, non ? Le poison dans ses veines était le déclencheur de ses altercations avec les italiens. L’excuse parfaite pour la soumettre avec violence et la traiter en ennemie. Un capo qu’elle avait laissé pour mort sans le vouloir vraiment, geste depuis lequel elle se retrouvait esclave de ces gants. Ayant appris pourtant à chérir ce pouvoir qui la rendait puissante et pouvait lui sauver la vie, elle savait aujourd’hui - en partie - le contrôler. L’étoffe recouvrant ses phalanges n’était qu’une assurance. Un confort - bien ironique - qui lui permettait de ne pas devoir se concentrer sans cesse sur les substances nocives distillées par son corps, et d’éviter les accidents. Elle pouvait même, à l’inverse, absorber les toxines, guérir les empoisonnements ou soulager n'importe quel état d'ébriété… Mais dans la passion de deux êtres l’un pour l’autre, il n’y avait pas de place pour le contrôle. Juste pour l’abandon, le lâcher prise… si dur à accepter pour elle, mais nécessaire pour s’offrir au brasier, et ardemment souhaité à ce stade de leur jeu.  

« On peut essayer », murmure du bout des lippes, sceptique, mais toujours haletant. Elle aussi en rêvait ; de pouvoir le toucher, de retrouver ces sensations et de lui donner ce plaisir - quelques instants au moins, à défaut d’une nuit entière. « Pas longtemps. Je ne veux pas te blesser ». Elle espérait qu’il comprendrait ; qu’elle ne voulait prendre aucun risque, surtout pas celui qu’il lui en veuille au cas où surviendrait un accident, ou qu’ils soient obligés de couper court à leurs ébats, une fois encore.  

Beaucoup de charme et de grâce dans sa façon de libérer sa main. L’Empoisonneuse se débarrasse, un éclair minaudier traverse ses prunelles alors qu’elle capte le regard de l’italien. Aussitôt, ses doigts reprennent leur place sur le thorax impressionnant ; épousent les lignes à l’encre noire, l’épiderme brûlant, et redessinent les muscles bandés sous la peau. Premier contact réel qui l’électrise, ajoute à la tension déjà palpable, les membres qui fourmillent et le coeur qui s’emballe. Sensations décuplées alors qu'elle retient le poison, elle s’emporte et se presse contre lui. Les reins cambrés qui le réclament, la bouche qui s’empare de la sienne alors que sa main nue continue sa balade, elle prend pleinement conscience de la force qui se loge sous la chair olympienne. En une étreinte, il pouvait la briser. Un écho à son don, un rappel des puissances qui les animent quitte à les mettre sur un pied d'égalité. L'un comme l'autre, pourtant, ne voulaient que se plaire, s'épargner, la douceur ponctuant les élans pleins de fièvre qu'ils ne peuvent réprimer.

Comme elle s’y attendait, elle se voit perdre pied dans l'effervescence. La Belladone sent le contrôle lui échapper ; s’empresse alors de rhabiller sa main, sans pour autant stopper ses gestes avides et tendres.

Autour d'eux, les branchages emmêlés commencent à s'agiter, commandés par la Plante, prêts à rouvrir leur piège.

L’attache de son maillot glissant sur ses épaules sonne la fin d’une étape ; et la supplique, étranglée dans sa gorge, annonce finalement la prochaine : « Emmène-moi ». Sous l'eau, les jambes enroulées à ses hanches trahissent une nouvelle fois son empressement.
Elle la voulait, cette chambre, pourvu qu’ils s’y aiment enfin.

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house on fire. ) pace -

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