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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace

 :: terminés
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2258
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace U7zg

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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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uc

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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poison ivy
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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Dim 1 Déc - 20:13



i’ll be your medicine, open up and let me in.

@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

www

Comme la pluie au dehors, l’eau ruisselle contre les parois. Des milliers de gouttes fines, rassemblées en cascade, dégringolent en chute libre avant de s’écraser au fond de la baignoire. Long ballet hypnotique, il capte l’oeil de la divine, qui installée sur le rebord, les regarde rejoindre leurs comparses.
Voilà des heures qu’elle rêve de se plonger dans un bain chaud. De réchauffer ses membres engourdis par le froid et l’humidité journalière de ces dernières semaines ; d’apaiser son esprit préoccupé et son corps tout aussi endolori par les nuits sans sommeil.
Fermer les yeux, endormir le myocarde, éteindre son cerveau ; tout oublier, comme si c’était possible. Et trouver des réponses une fois sortie de l’eau, après le réconfort d’une courte parenthèse...

Le temps s’égrène et tandis qu’elle ressasse, le bassin se remplit. Les huiles qui dansent à la surface et l’écume qui grandit lui donnent envie d’effleurer l’étendue, d’immerger sa main nue jusqu’aux manches relevés de son chemisier blanc. Alors les prunelles azurées naviguent du bain jusqu’à la peau blafarde, exposée aux néons, où les brûlures superficielles ne laissent désormais plus que quelques traces, portions rougies presque effacées.

Les derniers événements ont laissé plus que des stigmates sur l’épiderme, en vérité. Une fois de plus, les blessures accusées l’ont ravagée de l’intérieur ; Jamais elle n’aurait cru qu’une perte matérielle aurait été si dure à digérer. Mais plus qu’un magasin et qu’un fond de commerce, ce sont deux années de sa vie qu’elle a vu partir en fumée ; tous ses efforts et sa fierté, effondrés comme la devanture de l’Emeraude.

Douce ironie, quand elle y pense, et peut-être un mal pour un bien. Pour ne pas sombrer dans la dépression, céder à l’abandon, l’esprit tâchait de lui faire voir le drame comme une célébration. La fin irrévocable d’une période tragique, un moyen de tourner la page et de renaître de ses cendres, exactement comme la boutique. Le renouveau à l’approche de Samhain, sarcasme du Destin, qui laissait plus souvent en bouche colère et amertume qu’un brin d’espoir et de consolation.

Elle était prête, pourtant. Terrifiée, furibonde, portée par son hybris et son courroux, par son besoin désespéré de lâcher prise, et l’épuisement, à force d’accuser les coups et de trop réfléchir. Sa vie allait changer, encore. Avec l’arrivée de l’enfant qu’elle devrait protéger, le rapprochement de sa famille, elle avait pris sa décision. Royaume qu’elle avait fui, Royaume de nouveau prêt à l’accueillir, elle s’y confondrait désormais, et se battrait pour lui à l’avenir. Après l’avoir détesté si fort, après avoir tant souhaité admirer sa chute, l’ego capitulait. Ce n’était pas non plus anodin pour la Kearney bouffie d’orgueil, mais cette fois le coeur et les siens avaient fini par remporter la Guerre.
Il n’y avait aucun moyen de savoir si c’était la meilleure chose à faire. Depuis ses retrouvailles avec Ikaar, elle ne cessait de peser le pour et le contre ; et l’attentat l’avait motivée à trancher. Sous l’impulsion de l’ire et pour ne plus avoir à subir l’intimidation des gangs rivaux, elle venait d’accepter la proposition du Souverain. Quoiqu’il lui en coûte, quoiqu’il advienne, elle ne serait plus jamais seule pour affronter les aléas du sort, et les humeurs des gangsters.  


Au milieu du décor nivéen, la fourrure sombre attire son attention. Le félin silencieux s’avance vers sa maîtresse, prend possession des lieux. Il s’invite dans la pièce jusqu’à effleurer ses mollets, réclame quelques caresses, achève de la tirer de ses pensées sinistres et oppressantes. Du revers des phalanges, elle frôle avec prudence son pelage anthracite ; puis, la main encore libre s’aventure vers son col. Déboutonne sa chemise, premières attaches qui sautent, du cou à la naissance de sa poitrine.
Le chat bougonne alors qu’elle se redresse avec entrain pour stopper l’eau qui se déverse. Elle retire ses talons, s’apprête à s’enfoncer dans le niveau atteint, quand une mélodie douce emplit l’appartement. Quelqu’un sonne à la porte, et la freine juste à temps.


L’herboriste s’agace, et quitte la salle de bain. En regagnant l’entrée, elle récupère ses gants déposés sur un meuble, les gestes exaspérés indiquant qu’elle s’emporte un peu plus à chaque pas qu’elle opère.
C’est qu’elle n’attend personne, surtout pas à cette heure. Et qu’ils l’ont tant enquiquinée ces derniers jours qu’elle reste persuadée de devoir sacrifier son moment rien qu’à elle, pour supporter un nouvel interrogatoire de la police.

Surprise, pourtant, quand l’écran sur le mur lui dévoile un visage qu’elle ne soupçonnait pas. Mélange de confusion et de stupéfaction, de soulagement et d’embarras, elle sent ses entrailles se gorger à la fois d’une chaleur douce et d’une angoisse inexpliquée.

Sans réfléchir, elle ouvre. Exhibe sa propre silhouette à moitié débraillée, alors que ses orbes glacées fixent un Adimari trempé sur le pas de la porte.
Aussitôt, ses doigts grimpent à son col pour rassembler les pans du chemisier tandis qu’elle jette un regard suspicieux par dessus son épaule. Personne d’autre que lui en direction de l’ascenseur, et pas de bruit en provenance de la cage d’escalier. Ce qui l’amène à une première question, avant même un bonsoir pour accueillir son hôte inopiné. « Le hall était ouvert ? ».

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Pace Adimari
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage & gif : jules ♥
FACE : tom hardy
DOLLARS : 2364
SACRIFICES : 151
PORTRAIT : i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace Tumblr_inline_o4l7qe0oLU1qd6myy_500
ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

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sybille I
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satisfaction
nemesis & héphaïstos
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running up that hill
aislinn & pace

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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Sam 14 Déc - 23:19

i'll be your medicine.



La plus battante n’allait pas l’en empêcher de sortir faire sa connerie, trop fière pour remettre celle-ci même au lendemain, l’immaturité prenant forcément le dessus sur la météo annonçant bientôt l’arrivée de l’épaisse couverture de neige à Arcadia et la saison de noël. Dans la dernière page du fin carnet il avait fini d’écrire ses idioties, blagues journalières écrites à l’intérieur du document retraçant également les crises de l’hybris, les douleurs et les prises de médicaments...Mais pas que. Les tâches de confitures avaient eu lieu, les gribouillages d’Elio aussi, qui avait tendance à vouloir participer à tout ce que pouvait faire son père quand il rentrait chez eux. De jouer aux jeux vidéos à rédiger ses mésaventures dans le fin journal. Il en a connu des vertes et des pas mûres le carnet aux quelques pages arrachées et aux coins abimés par les manipulations peu délicate du dieu bourrin. Il a vécu, meilleur moyen de décrire l’aspect utilisé du carnet qu’il cale dans la poche intérieur de sa veste en sortant de l’appartement, bien décidé à le rapporter à sa propriétaire initiale pour qu’elle les lise, ses blagues nulles. Qui sait il arriverait peut-être à la dérider un peu, à force de revivre au travers des pages ce quotidien chaotique vécu auprès de sa soeur, et de son fils.

Bien entendu, la base restait la description des crises, l’heure de celles-ci et l’heure de ses prises de médicaments. Des données qui pourraient certainement aider l’herboriste à perfectionner sa marchandise pour son cas précis. Chaque incarnation est différente, chaques hybris aussi. Peut-être que Pace n’était pas le premier à vivre avec ce handicap et il se demande, parfois, ce qu’il aurait pu avoir d’autres comme hybris. Peut-être que certains sont plus contraignants que d’autres, peut-être qu’il a été plus chanceux qu’il ne l’imagine en tombant là-dessus, au loto divin. A quoi Héphaïstos pouvait être faible, qu’est-ce qui aurait pu l’affaiblir. Le froid peut-être ? Et à Arcadia, avec le chauffage à fond dans la voiture alors que l’hiver n’était même pas encore là, cela aurait été compliqué. Peut-être cela aurait été la paranoïa, la jalousie maladive dont le dieu souffre, blessé d’être mis à l’écart par l’épouse adultère. Pire, ça aurait pu être l’eau. Et il aurait été dans la merde. Y’a qu’a voir les trombes qui tombent sur le pare-brise de la bagnole pour savoir qu’il aurait fondu comme neige au soleil ou comme une sorcière dans le magicien d’oz, en un instant, sous le torrent qui l’a trempé le temps d’arriver à sa voiture et qui n’allait pas l’arranger maintenant qu’il se gare dans une rue de cornucopia, pas très loin d’un immeuble dont l’adresse avait été...trouvée. Il allait dire ça comme ça. C’était mieux que d’expliquer ses pouvoirs. Mieux que d'avouer qu’il pouvait toujours tout trouver si le coeur lui en disait, la technologie pliant sous ses ordres. Il sort enfin de la voiture, essayant au mieux de se protéger de la pluie en pressant le pas un maximum, mais arriver devant la porte à digicode fermée il était déjà trempé jusqu’aux os, l’index s’appuyant sur le panneau en métal, un inutile “ouvre” prononcé à la machine lui donnant toujours l’impression d’être un houdini des temps modernes. Le cliquetis de la porte le fait sourire et celle-ci est poussée et l’escalier… pas enjambé, pas l’envie d’empirer son cas il monte les marches en vérifiant bien l’étage à laquelle il doit s’arrêter, se plantant devant la bonne porte, sourire toujours aussi fier de sa stupidité malgré l’eau qui goutte de ses cheveux et les fringues qui collent à la peau. Il appuie sur la sonnette et attend sagement que la rousse ouvre la porte, définitivement pas prête à recevoir quelqu’un ce soir. Cela se voyait autant dans l’expression que sur la main, qui attrappe les pans de son chemisier pour refermer celui-ci légèrement trop révélateur. Dommage, qu’il se dit, même si les yeux s’attardent toujours. Elle portait encore ses gants, même là, même chez elle. Toujours aussi curieuse comme habitude.

« Elle était fermée, je l’ai juste ouverte. » Comment, ça, c’était pas ses oignons. Peut-être qu’il a pété la vitre.. Ou peut-être qu’il a réussi à deviner le code sur un coup de chance qui sait. Il aurait aussi pu poireauter une heure en bas à attendre qu’un de ses voisins n'entre ou ne sorte du bâtiment pour s’y glisser… Les pouvoirs, au final, n’était pas une obligation, dans l’équation.. et il n’allait pas vendre la mèche. « Bonsoir. » Politesse obligatoire qu’elle a émis de prononcé, plutôt concernée par la sécurité de son bâtiment plutôt que sur la politesse à avoir avec les autres. « Je suis venu t’apporter ça. » Il sort de la poche le carnet, mouillé bien entendu, la veste n’ayant pas résistée à la pluie diluvienne, on pouvait facilement comprendre que la couverture avait pas résisté aux intempéries, mais l’intérieur peut-être. « Je l’ai fini, jusqu’à la dernière page. » Comme quoi il avait essayé d’être sérieux. Essayé, mais l’effort avait été fait, là où d’autres clients lâchent l’affaire. Il tend le journal de bord dans sa direction, précisant l’état de celui-ci. « Désolé il pleut des cordes dehors, du coup il a un peu pris la flotte. Comme moi, il pleut averse. » On pouvait entendre la pluie sur les vitres d’ici, frappant le verre de sa mélodie étrangement relaxante quand on n’est pas en dessous, le spectacle de la pluie impressionnant, pour celui qui en est à l’abris. « Je te dérange ? » Elle qui était toujours si carrée ne l’était pas aujourd’hui, pas chez elle. Quelque chose d’assez distrayant, qui change. Moins de perfection et de droiture, plus de spontanéité. C’est mieux, qu’il soufflerait. Dommage juste qu’elle lui gâche la vue à retenir les apparences.. et son chemisier.

(c) AMIANTE

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Dim 22 Déc - 20:05



i’ll be your medicine, open up and let me in.

@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

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Esclave de cette apparition brutale, la divine se retrouve assommée de sentiments contradictoires.
Outre le plaisir de revoir l’italien qu’elle réprime, elle oscille entre l’irritation et la panique parfaitement maîtrisée que lui inspire d’ordinaire ce genre de situation. Elle qui aime à toujours contrôler, voit son corps se raidir devant les inconnues qui accompagnent sa venue improvisée.

Déconcertée tant par les circonstances que la silhouette qui se dessine, trempée, elle se présente sous un jour peu accueillant, rigide et sur la défensive.

La réponse évasive à sa première question provoque un haussement de sourcil, et ses phalanges se crispent davantage sur les volants du chemisier. Plus que d’embarras ou de gêne, c’est un soupçon d'aigreur qui vient danser dans ses prunelles et trahir sa contrariété.
Face à tout un chacun, elle aurait probablement sifflé une réplique acerbe et refermé la porte aussi sec. Parce que l’intrusion la met mal à l’aise, et surtout parce que, pour en avoir été bien souvent la victime, elle sait qu’il s’agit de la première phase de l’intimidation. D’ailleurs, son esprit acéré et sa prudence légendaire ne peuvent pas s’empêcher de relier l’importun à ceux qui en ont fait l’usage en dernier avec elle ; le nom porté fièrement par des cadors de la NC l'y rattache immanquablement, et ce bien que le dieu des brasiers prétende désormais faire cavalier seul.
Encore marquée par les derniers évènements, la Belladone en vient même à le soupçonner d’être venu jusque chez elle pour la narguer.

Et puis, doucement, les souvenirs de leur dernière conversation, le timbre de sa voix qu’elle trouve décontracté, et enfin le carnet rappelant les fondements de leur relation, parviennent à l’apaiser. Sa paranoïa réfrénée, elle demeure malgré tout vigilante mais son visage s’adoucit, ses muscles se détendent et ses lèvres s’entrouvrent pour murmurer le devoir auquel elle a manqué. Un bonsoir solitaire fait écho à celui de l’italien, alors que les orbes azurées dévient sur le calepin dégoulinant.

Un long moment s’écoule tandis qu’elle observe le geste et le papier mouillé, et l’ancien militaire brise enfin le silence. L’Empoisonneuse relève vers lui ses prunelles orageuses, et s’écarte d’un pas sur le côté. Ce faisant, elle l’invite à entrer, toujours sur la réserve, mais prête à lui laisser le bénéfice du doute et à faire passer son travail en premier. Elle referme la porte et, sans ouvrir la bouche, revient à ses côtés.
Ses doigts saisissent le carnet détrempé et le tiennent à distance, mais l’eau s’infiltre à travers le tissu qui recouvre sa peau. Elle prend garde à ne pas l’abîmer davantage et le manipule avec soin, s’assurant que seule la couverture soit ainsi inondée, et que son contenu soit encore déchiffrable. Un bref aperçu des pages - lisibles en dehors des ratures et de multiples tâches de gras, parvient à lui ravir un sourire discernable. Pour autant, c’est un regard accusateur qu’elle porte sur le responsable, avant d’entourer le calepin de papier absorbant, et de le déposer à même le sol sur le parquet chauffant.
Ce n’est qu’une fois redressée et plantée devant l’italien qu’elle mesure l’étendue des dégâts. Cette fois, elle prend le temps de l’observer de haut en bas, s’attardant sur le corps ruisselant et les vêtements qui gouttent allégrement sur le plancher. Du bout du pied, elle ramène devant lui un tapis laissé à portée pour ce genre d’occasion, et lui fait signe d’avancer. « S’il te plaît », elle précise, toujours plus froide et distante qu’à l’accoutumée. Maniaquerie assumée, elle accueille sa question en plissant le nez légèrement. « Peut-être », lui répond-t-elle en songeant à son bain, sûrement déjà en train de refroidir. Elle élude tout comme lui juste avant, et malgré le sérieux qu’elle affiche, ses traits se relâchent à mesure des secondes qui défilent.

Au passage, elle décortique les siens ; des yeux rieurs à la barbe et aux cheveux mouillés, elle se surprend à apprécier un peu trop le portrait sur lequel elle s’attarde. Brusquement, le regard indiscret redessine la silhouette dans sa globalité et la divine désigne les vêtements trempés, puis le porte-manteau. « Enlève ça. Je reviens », elle ordonne, et tourne les talons à la vitesse de l’éclair, avant de s’éclipser.

Quand elle revient, ce sont les bras chargés de serviettes réservées à son propre usage, tout juste réchauffées. Les courbes reparaissent au détour d’un couloir, et l’esprit perturbé de la divine en oublie sa tenue ; le corsage qui s’affale sur la jupe droite fendue et révèle de nouveau le galbe nourricier ; le maquillage presque effacé et les mèches de cheveux qui s’échappent de la natte ramenée sur l’épaule.

Elle brandit son butin avant même de reposer les yeux sur l’italien, et se décide à le sermonner enfin. « Tu aurais pu m’appeler ».

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Pace Adimari
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GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Ven 3 Jan - 21:53

i'll be your medicine.

Permission d’entrée donnée lorsqu’elle s'écarte sur le côté il ne se fait pas prier pour s’exécuter, lui laissant le soin de refermer la porte derrière lui. Mission accomplie en quelque sorte, au lieu de rester sur le pallier. Le carnet toujours dans la main l'empoisonneuse fini par le récupérer, l’épie le carnet, l’espace d’une seconde où un faible sourire se décide sur ses lèvres. preuve du contenu ridicule qu’elle pourrait y lire. Un aperçu de son sérieux au quotidien, inexistant. Du bordel monstre que c’était, où se retrouver plein d’eau sur le parquet n’était pas si grave. Là où la maniaquerie ne pouvait pas survivre. Il imagine déjà l’appartement épuré, peuplé de plantes et ressemblant fortement à la couverture d’un magazine d’ameublement de haut standing quand lui chez lui il restait encore le pot de confiture du matin sur la table avec les miettes de pains sur tout le comptoir et le manteau d’Elio surement par terre dans l’entrée, ou dans le salon au milieu de jouets toujours pas rangés. Impossible d’avoir de l’ordre si il y a de la vie. C’est ce que son père disait à sa mère tout le temps, devant de foutoir que mettait les enfants à la maison durant son enfance. Un motto qui l’a suivi à l'âge adulte, résonne toujours. Ses précautions alors il les observe, levant les yeux au ciel à plusieurs reprises tandis qu’elle emballe le carnet dans de l’essuie-tout et le dépose au sol, pire, quand elle sort un tapis pour qu’il s’essuie les pieds. Bien entendu il se gardait de dire qu’avec une légère utilisation des es pouvoirs il était surement capable de se sécher. Chose qu’il n’avait encore jamais tenté mais qui devait être réalisable, il imagine. De quoi faire chauffer les atomes assez pour faire partir l’eau sans pour autant brûler. Pace pourtant se tait, suivant les indications de l’irlandaise quand elle désigne le chemin à emprunter. Il dérange, visiblement. C’est ce qu’il comprend du ton utilisé toujours aussi froid, peut-être plus encore maintenant. Bon. Il aurait pu prévoir il était vrai, mais prévenir n’a jamais été son fort il fallait l’admettre, spontanéité dominant toujours le flux de pensées, préméditation quasiment exclue.  A ce fait il sourit, amusé par ses propres pensées. Spontanéité. Un peu comme les incendies qu’il provoque, visiblement le roi de l’imprévisible.

Mais le sérieux de l’irlandais l’empêche de trop s’en amuser, le porte manteau désigné pour y mettre le dit manteau trempé. Soupir, alors qu’elle s’en va. Trop autoritaire pour pas grand chose la rouquine qui s’en va rapidement. Pour autant il se devait d’obtempérer si il ne voulait pas ressortir aussi vite qu’il était arrivé, sans avoir la satisfaction de l’avoir fait chier jusqu’au bout.  Il retire difficilement la veste détrempée et les godasses sans en mettre encore plus partout, déposant celle-ci sur le porte-manteau et s’attelle aux boutons de sa chemise.

Quand elle revient c’est les bras chargés de serviettes pliées pour qu’il se sèche, évidement, mais les yux descendent plus bas sur le corsage qu’elle ne tenait plus, avant de remonter à son visage toujours aussi figé. C’est vraiment pas une drôle, ça c’était clair. Particulièrement quand la morale est faite sur la visite sans prévenir. Elle aurait pu le laisser repartir aussitôt, alors c’est que sa présence n’était pas plus dérangeante que ça pour qu’elle abandonne ses plans précédent interrompus par son arrivée. Mais la réflexion laisse lieu à une plaisanterie. Le téléphone fixe résonne dans la pièce, puis le vibreur du portable quelque part se déclencher, unisson des appareils qui s’arrêtent simultanément de sonner tout aussi vite. « C’est fait, j’ai appelé.  » Il s’en amuse, comme il s’amuse de tout, railleur qui continue de déboutonner sa chemise qu’il finit par retirer, posant celle-ci avec la veste bien entendu.  

Il se tourne de nouveau vers elle et récupère une des serviettes.  « Merci.  » qu’il souffle en s’essuyant d’abord le visage puis les cheveux trempés. Contrairement au commun des mortels, impossible de savoir que celle-ci devant être chaude tout comme le parquet chauffant qui sous ses pieds était ordinairement frais. Le stade cinq avait apporté une perte de conscience de la chaleur qui l’entour, tout paressant froid maintenant que sa peau à lui avait pris quelques degrés. Il pouvait se réguler, il réalisait. Capable de ne pas prendre feu n’importe quand si on n’agitait pas trop ses nerfs même. Une bonne découverte qui changeait de ses premiers jours avec son nouveau pouvoir...Un peu chaotique, qui fait brûler ses phalanges, les braises jamais apaisées. « Tu bossais encore à cette heure là ?  » Si il l’avait dérangé c’est sûrement qu’elle travaillait toujours, qu’il se dit. Rien de bien étonnant venant de la rousse, au final. « J’ai entendu, pour l’elixir. j’suis désolé.  » Il avait même vu l’incendie, dans le journal ou sur un article de nouvelles sur son téléphone, peu importe. L’établissement précieux à brûler, c’était un fait… et voilà le dieu des incendies aux pouvoirs instables dans son appartement. Quoi de mieux, vraiment.  

(c) AMIANTE

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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2258
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Dim 5 Jan - 19:02



i’ll be your medicine, open up and let me in.

@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

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Quand elle revient à lui, l’Empoisonneuse se fige au milieu de la pièce. Le sermon prononcé, elle sent ses yeux dévier sur les doigts qui s’activent et son coeur s’emballer dans sa poitrine ; incontrôlable, le souffle s’accélère quand les pans écartés de la chemise dévoilent les lignes franches d’un buste divinement sculpté. Les muscles tatoués à l’encre noire, la toile se dessine à mesure que les boutons cèdent à la poigne, et l’irlandaise peine à en détourner le regard. Ses joues blafardes se parent de teintes plus colorées, et la main sur la hanche, elle fait claquer sa langue sur son palais tandis que son visage adopte une expression pratiquement théâtrale. Les pupilles roulent enfin vers le plafond et la divine - faussement exaspérée, pousse un léger soupir.
Inutile pourtant de jouer les effarouchées ; face au spectacle, l’intérêt côtoie la gêne et vient mettre en lumière ce qu’elle sait exister : cette attirance physique, réelle, éprouvée depuis leur dernière rencontre et les avances de l’italien à son égard. Elle n’est pas dupe, et l’instinct se réveille au jeu des corps qui se répondent, s’aimantent et s’électrisent ; il est réceptif aux oeillades indiscrètes et brûlantes, comme celle posée sur son corsage qu’elle n’a pas remarquée ; et aux provocations, qu’elles se logent dans les mots, dans les actions ou bien la gestuelle. Elle le sait, au fond d’elle : entre eux deux, et au sens le plus primitif du terme, la valse de l’amour est entamée. Mais par pudeur, par habitude et culpabilité, elle préfère se borner à s’y croire insensible et à douter, à s’interdire de succomber, alors que tout son être voudrait lâcher prise. La peur de l’inconnu et l’absence de contrôle la paralysent, commandent à ses envies, tout comme cet excès de prudence qui la gouverne, et qui pourtant ne suffit pas à lui épargner des tragédies. Comment pouvait-elle ne pas résister ?

Les yeux plissés et la bouche entrouverte, la botaniste révèle sa surprise quand les deux appareils déclament leur mélodie à l’unisson. La plaisanterie la sort de son malaise, et si son visage peine à afficher un sourire amusé, c’est qu’il s’éclaire plutôt comme ses prunelles, témoins de sa réflexion aboutie ; « Tu... » peux vraiment faire ça ? Evidemment, dieu de la forge et des technologies, mais la question reste en suspens alors qu’il se dérobe. Elle l’observe en silence se dévêtir et poser le vêtement à l’endroit indiqué. Les yeux s’égarent encore mais le cerveau lui tourne à plein régime : elle réalise de quoi il est capable, devine comment il a ouvert la porte, et ne peut s’empêcher d’évaluer le danger que son don représente. L’espace d’un instant, sa raison la pousse même à vouloir couper-court et à le congédier. Qui sait quelles informations le dieu des volcans pouvait obtenir si l’envie lui prenait d’essayer ? Elle songe à dresser les barrières plus haut encore pour écarter les risques, et finalement, c’est le regard qu’elle croise qui réussit à l’apaiser. La force calme, décontractée et le message qu’elle croit y lire font taire ses craintes et sa défiance. Elle cherche à le sonder, admire son assurance et sa neutralité ; ce n’est pas un ennemi, puisqu’après tout, il vient de lui révéler son secret. Alors ses muscles se relâchent, et une partie d’elle se sent soulagée ; peut-être bienheureuse, aussi, de pouvoir le garder près d’elle encore un peu...

Une nouvelle fois, leurs doigts se frôlent quand il s’empare de la serviette mais le contact est bref. Elle s’écarte d’un pas pour déposer le reste sur un meuble à l’entrée, et à mesure que lui chasse l’eau de son visage, le sien se radoucit. A la question qu’il pose, elle reste un moment silencieuse. Et l’honnêteté prévaut sur tout ce qu’elle pourrait dire : « J’allais prendre un bain. Comme toi » ; allusion faite à la tempête et à la pluie qui l’ont pris par surprise.
Le sourire à ses lippes demeure indiscernable, mais le ton employé par l’herboriste est redevenu plus grave et sa voix plus posée. Elle lui revient lentement, plus libre, moins sur la défensive, et peut-être l’a-t-il remarqué.

Elle se déplace finalement pour saisir sa chemise et la suspendre à un porte-serviette, la manoeuvre visant à lui octroyer le confort de repartir au sec. Dos tourné quand il lui fait part de sa compassion, elle pivote légèrement pour mieux dévisager son hôte. Le palpitant s’étreint inexorablement au souvenir de l’évènement, et au rappel de ces deux ans de vie quasiment réduits à néant. Touchée tant par les mots que la sincérité dans son regard, elle ancre ses prunelles aux siennes et les accueillent d’un vif hochement de tête, pudique et réservé. Une vague de lassitude, de désespoir et de tristesse balaye lourdement son visage, et lui laisse entrevoir plus qu’elle ne le voudrait. Il est vrai qu’elle se sent démunie sans sa boutique ; nue aussi, dépossédée d’une des rares choses qui tournaient bien et qu’elle avait réussie. Sans elle, il lui restait encore moins, et c’était d’autant plus douloureux, qu’une fois encore, il lui fallait faire face à tous ses mauvais choix et ses erreurs accumulées.
« A ce propos, je n’ai pas tes pilules ». Il espérait peut-être faire d’une pierre deux coups en lui rendant visite, elle préférait le prévenir rapidement. « Et j’aurais probablement du retard sur la prochaine commande ». Le stock préparé à l’avance avait subi le même traitement que bon nombre de ses remèdes, y compris les plus prodigieux, pourtant conservés à l’écart. « Mais je ferai au mieux ». Elle promet, un signe de tête adressé à l’italien pour appuyer ses dires. « Je dois d’abord étudier tes notes ». Et son regard dérive sur le carnet, avant de revenir au corps, au torse nu sur lequel elle évite de s’attarder, puis la jambe responsable de ses souffrances. « Ca a l’air d’aller ? » Elle l’interroge tout en l’invitant à la suivre et à s’enfoncer dans l’appartement.

On pouvait encore entendre la pluie qui martelait les vitres et le plafond, et s'engouffrait dans un bruit étouffé par le conduit de cheminée. Elle n’allait pas le renvoyer sous le déluge, qu’importait son humeur et ses projets. De plus, alléger sa soirée avec un peu de compagnie était sûrement ce qui pouvait lui faire le plus de bien, tout comme combler sa solitude, même si elle préférait prétendre le contraire.  

Chaos au beau milieu de son ordre, l’Empoisonneuse regarde l’italien tandis que celui-ci pénètre dans la pièce à vivre. D’ici, elle peut voir le sol s’inonder, détrempé par le jean, à chacun de ses pas. En dépit des précautions prises, le désordre envahit l’appartement immaculé et impeccablement rangé. Mais elle se passe de commentaire, se tourne simplement pour installer des serviettes encore propres sur le canapé, et retourne auprès de l’ex-militaire.
Elle le toise, immobile, silencieuse, quand la main ose enfin s’élever et éponger avec délicatesse la tempe encore humide, la faute aux cheveux qui ruissellent sur une zone oubliée. Le geste est presque tendre, retenu, il dure peut-être trop longtemps pour paraître anodin…

Et pourtant elle s’écarte, les joues rosissant qu’elle cache en lui tournant le dos, et s’échappant déjà. « Assieds-toi. Tu veux boire quelque chose ? ». Elle se rappelle de sa promesse au dernier rendez-vous, et tandis qu’il finit de traverser la pièce, elle bifurque en cuisine, un oeil gardé sur lui par la cloison ouverte, et le bar qu’elle abrite. Sans même attendre la réponse, elle sort déjà des ingrédients, histoire de s’occuper l’esprit et détourner un peu son attention.

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Pace Adimari
BLAZE : rage
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FACE : tom hardy
DOLLARS : 2364
SACRIFICES : 151
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ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Dim 23 Fév - 13:38

i'll be your medicine.

la satisfaction de l’embêter, voilà ce qui motive l’Adimari. Savoir qu’il était proche d’être insupportable, trop sûr de lui, trop à l’aise. Un confort lui permettant de s’en sortir avec n’importe quoi, n’importe quelle situation d’un sourire arrogant et d’un tour de passe-passe. Cette fois c’est la démonstration de ses pouvoir, qui laisse la déesse des plantes sur une interrogation. Si c’était lui ? Bien entendu que c’était lui, technokinésiste avec la mauvaise habitude d’utiliser ses pouvoirs pour un rien, loin de la sagesse d’un héphaïstos regrettant son choix d’incarnation cette fois-ci, tombé sur l’irresponsable Pace Adimari, et sa propre version de l’utile. Il aurait pu se sécher dans la seconde, par exemple. Transformer les gouttes d’eau en vapeur en faisant chauffer légèrement la température de sa peau et pourtant, il prenait un malin plaisir à se dénuder plus qu’elle ne l’avait suggérer, ou a récupérer une serviette pour se sécher sans s’épargner un bref contact. La conversation continue, excuse pour savoir ce qu’elle était entrain de faire avant qu’il n’arrive et réponse plutôt satisfaisante, mettant de l’eau à son moulin de provocations commencé il y a déjà bien longtemps. C’est qu’il est coriace. « Un bain ? Je m’en voudrais de t’en priver, on peut y aller si tu veux, je suis déjà à moitié prêt» qu’il répond sans gêne aucune, le ton toujours aussi neutre, calme, comme si il était courant d’avoir une conversation pareille avec quelqu’un vous soignant. Un jour il finirait avec du poison dans sa prescription, si ça se trouve. « Si l’eau est froide je peux la réchauffer» Allusion direct à ce qu’il est, à ses pouvoirs. Dieu des forges et des volcans, du feu, il était lui aussi doté du pouvoir de pyrokinésie tout comme son frère, Arès. Il prévenait l’excuse qui allait suivre, celle qu’elle ne pouvait plus s’y rendre vu son interruption.

Après les récents évenement, il était surement bon pour elle de ne pas trop bosser. Lâcher du pieds, se remettre un peu de la destruction de son commerce adoré… Dans leur cas, les accidents sont rares. Surtout, quand cela la concerne elle. Une accumulation au cours de l’année, des emmerdes sur d’autres emmerdes qui finalement l’atteignent, plus qu’elle ne le laisse croire d’habitude. C’est en la regardant qu’il s’en rend compte, moment de faiblesse où il peut voir la fatigue sur son visage, douleur à laquelle il ne répond rien. C’est sa faiblesse à lui aussi, incapable d’affronter ces moments où il pourrait être vulnérable, se refusant de l’être. Même quand Giovanni est mort, même quand Leliana est morte, c’est sa fierté qui a dominé, enfouissant dans les méandres cette peine qu’il nie toujours et qu’il est incapable de consoler, ni chez lui, ni chez les autres. Heureusement elle parle bien vite, évoquant ses médicaments qui seraient en retard, bien évidemment. «J’ai tenté de faire des réserves, t’en fais pas». Maigres économies mais toujours utiles en cas de soucis, pour ne pas revivre ce moment de pause où il était resté sans rien. De quoi tenir si l’hybris refaisait des siennes de façon très violente, juste au cas où. « Si jamais y’a urgence vitale, j’appellerai. » Après tout elle l’avait dit la fois précédente, si il y a soucis, appeler. il n’allait pas se priver d’une visite de l’infirmière, surtout pas quand l’excuse des médicaments manquant était là. « ça va, hormis la pneumonie qui m’attend à cause de la tempête dehors.» Mensonge. Il n’allait pas prendre froid, impossible désormais de grelotter dehors. Tout allait bien il suppose, peut-être Julietta qui le tracasse un peu, sa petite soeur n’en faisant qu’à sa tête, mais rien n’équivalent à un commerce brûlé jusqu’à ses fondations.

Tout en la suivant, il laisse traîner derrière lui de la flotte, toujours pas sec malgré la chemise entrain de sécher et la tignasse débarrassée en grande partie de la pluie, pourtant elle ne commentera pas l’arrivée de l’italie dans le salon, les chaussettes détrempant le pauvre parquet qui n’avait rien demandé. Il aurait bien fait une remarque de son coté, mais Siobhan en décide autrement en s’approchant de lui, la serviette essuyant sa tempe l’espace d’un instant. La proximité qu’elle engage le fait sourire, fin rictus au bord des lèvres alors qu’il se demande d’où vient cette initiative qui ne fait que confirmer les regards qui trainaient un peu plus tôt. «T’as de beaux yeux, tu sais ?» qu’il se permet de dire, trop prêt d’elle pour ignorer les iris ou se retenir d’emmettre un commentaire, de tenter quelque chose. Mais avant qu’il ne bouge, que les mains laissées en suspens ne bougent, ne se montrent baladeuses elle se dérobe, vite, trop à son goût. Pourtant il s’en amuse, levant les yeux au ciel alors qu’elle file dans l’autre pièce, lui proposant de s’asseoir et de boire un verre « je vais ruiner ton canapé si je fais ça, tu sais» qu’il lance, avant de rajouter «Un whisky ça me va très bien» Rien de bien compliqué venant de lui.

Puisqu’il ne sait quoi dire, il préfère la prévenir en restant là comme un pot de fleur au milieu de la pièce.
«Mes notes ne sont pas fameuses, comme prévu mon fils y a participé, tu verras, c’est un artiste, un poète. Mais j’espère que ça aidera un minimum» Il en doute, mais c’était mieux que rien et l’effort avait été fait, malgré son amour pour l’écriture et l’idée même de tenir un journal. Jules l’avait assez charié avec ça en plus. Les yeux se perdent encore à droite à gauche, curieux de voir dans quel genre d’environnement elle vit. La conclusion, c’est qu’elle aime l’ordre, l’ordonné. manquant d’une vie qu’on retrouve dans les jouets d’Elio étalés à droite à gauche et au couteau encore sur le comptoir pour si jamais l’un d’entre eux veut se faire une tartine de beurre de cacahuète mais a la flemme d’ouvrir un tiroir ou de faire la vaisselle. Un ordre auquel il apporte un peu de chaos, quitte à la bousculer un peu, peut-être trop. A chercher a tout prix une réaction, sans essayer la moindre douceur, trop chaotique, trop lui, sans légèreté. Peut-être que l’approche était trop musclée, trop entreprenante. Cette fois, c’est lui qui vient à elle, la retrouvant près du bar duquel il s’approche, s’appuyant contre le mur pas très loin. «Je ne mords pas tu sais» le ton bas, moins rempli de cette irritante assurance dont il déborde, plus humble peut-être même si pas loin, juste après, il ne peut s’empêcher «sauf si on me le demande.» malice toujours là, incorrigible. Il espérait simplement comprendre, simplement savoir pourquoi toujours elle fuit.


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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Dim 1 Mar - 15:21



i’ll be your medicine, open up and let me in.

@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

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Les signes ne trompent pas. Rythme cardiaque accéléré, léger sourire bien que discret, la Belladone s’amuse du discours qu’elle provoque, et de son insistance. S’il n’avait eu aucune chance, Adimari aurait déjà été raccompagné sur le pas de la porte. Mais cette fois, même la peur qu’il découvre quelque chose ou ne se serve d’elle pour la trahir ne dépasse pas le plaisir de ce jeu dangereux. Fatiguée de trop réfléchir, d’être méfiante envers les mauvaises personnes et de laisser les autres la tromper, elle s’abandonne finalement aux badinages et à la séduction. Le temps de quelques heures, au moins elle ne serait pas seule ce soir.

Les commentaires à propos du bain lui arrachent de nouveaux sourires, un éclat de malice au fond des yeux et un retrait presqu’aussi vif, incontrôlé. Elle s’écarte du dieu des brasiers, sans s’étonner des tentatives qu’il multiplie - à moitié pour la mettre mal à l’aise, elle se dit, à moitié pour lui faire comprendre ce dont il a envie. A les voir tous les deux, elle débraillée, lui presque nu, on les croirait sans mal coupables d’avoir déjà cédé. Pourtant, la conversation se poursuit sur des notes plus sérieuses, et le jeu n’empêche pas les protagonistes d’échanger des regards silencieux, secrètement compréhensifs, presque compatissants. Un instant de faiblesse que la divine ne parvient pas à lui cacher. Alors, elle dévie dans la discussion, déporte l’attention sur lui et en fait le sujet principal. Profitant d’un instant où le regard de l’homme s’égare vers le salon, elle s’empare de son téléphone posé sur la commode et l’éteint discrètement. Par simple précaution, au cas où ça changerait quelque chose, elle glisse le cellulaire dans la poche de sa jupe et lance l’invitation sans même ouvrir les lèvres.

L’herboriste guide le dieu jusqu’au divan, occultant la crispation de voir un inconnu faire ainsi intrusion dans son propre univers, si vide et structuré d’ordinaire. Personne n’entre chez elle d’habitude, à l’exception de la famille et de ses amis proches. Personne à part les inspecteurs venus l’intimider au fil de ces dernières semaines, des souvenirs amers qu’elle préfère oublier. Mais si cette fois elle se laisse envahir, encourageant la manoeuvre après avoir hésité longtemps, c’est qu’une part d’elle en a besoin. Celle-là même qui la pousse à initier un rapprochement ; à frôler l’italien de façon lascive, exécutant un geste non dénué de bienveillance et de tendresse. Les flammes au creux du ventre, elle plonge dans les pupilles jumelles, tressaille tandis que leurs souffles se mêlent, et se fige à la voix qui s’élève. Un compliment qui réveille la surprise, étire les lèvres pleines, mais dont l’herboriste profite pour s’écarter de la falaise plutôt que de sauter dans le vide à pieds joints. La peau qu’il aurait pu toucher la brûle tandis qu’elle fuit vers la cuisine et déplore sa chaleur. Ce contrôle maladif, la peur d’aller trop loin, de se montrer telle qu’elle est - femme avec des désirs et besoins, tout ce qui la rend faible aux yeux du monde, l’empêche de lâcher prise. Trop fière, trop blessée, pas encore prête mais pas loin de craquer, la divine est incapable de dissocier confiance et plaisir. Sur le fil, elle a le sentiment que succomber dévasterait son amour propre après tout ce qu’elle vient de vivre…    

Pourtant, Adimari a quelque chose que les autres n’ont pas. Un fils, dont il parle souvent, et qui semble compter beaucoup. Comme tout enfant le devrait pour ses parents, ne peut-elle s’empêcher de penser. A ses yeux, et même si son jugement est faussé par ses propres valeurs, ça le rend plus humain. Plus digne de confiance, sans qu’elle sache l’expliquer, et l’amène à s’ouvrir - lentement, comme les pétales d’une fleur - plutôt que de le repousser. Un ressenti qui vient corroborer l’instinct, quand il murmure qu’avec cet homme, elle pourrait bien s’abandonner une nuit sans pour autant pâtir des conséquences.

« Il a quel âge ? », elle s’autorise à demander, ce qu’elle n’avait jamais osé auparavant. Le sourire qui éclaire son visage à présent est celui qu’elle réserve aux enfants : teinté de regret mais d’une pureté sans borne, empli d’amour et d’aménité qui contaminent jusqu’à ses yeux brillants.  
 
Un whisky, simplement. Pour servir la boisson commandée, la botaniste se départ de ses gants, précieusement déposé sur le plan de travail. Elle y accorde un soin particulier, consciente de ce qu’ils représentent, mais préfère s’en séparer quand il lui faut manipuler du verre, auquel le tissu n’adhère pas. D’une oreille attentive, elle suit le bruit des pas étouffés par le bois et comprend que le dieu cherche à s’approcher d’elle. Elle jette un coup d’oeil au sofa et serviettes inutiles qui déclenchent un sourire amusé. Elle a beau s’être enfuie tout à l’heure, c’est tout son être qui s’embrase malgré elle quand la distance entre eux redevient minimale. L’oeillade qui s’égare vers les muscles saillants, elle tend à l’hôte son verre rempli en prenant garde de ne pas le toucher. A cet instant, les mots et l’attitude lui semblent plus sincères qu’auparavant. Elle a l’impression qu’il se livre, cherche à la rassurer et lui prouver qu’elle ne craint rien hormis se se souvenir longtemps de leurs ébats torrides… mais la plaisanterie le rattrape, et pour ne rien gâcher, la déesse amusée choisit de rebondir dessus. « Moi non plus », elle répond à mi-voix, le timbre suave et éraillé. Invitation à faire le premier pas, une lueur de défi dans le regard, elle veut lui faire comprendre que tout bien réfléchi, il peut tenter de prendre ce qu’il est venu chercher. Maintenant, plus tard, peu importe. Elle a seulement besoin d’être guidée, car elle ne sait pas réclamer.

Un regard lourd de sens, elle part sur autre chose sans pour autant se détacher de lui. Les corps sont proches, sa fournaise irradie, et l’irlandaise, frileuse, s’en délecte. « J’ai quelque chose pour toi ». Elle n’a qu’à tendre le bras pour s’emparer d’un coffret, posé sur le plan de travail depuis des mois. Des cigares de Cuba, héritage de son père dont elle ne ferait rien, et qu’elle préfère offrir par affection plutôt que comme un gage d’entente ou de négociation à quelqu’un qu’elle n’apprécie pas. Des Cohiba Behike, plus de 10 000$ qui passent de ses doigts nus aux siens, comme s’il ne s’agissait que de quelques centimes. Un souvenir dont elle se débarrasse, peut-être, mais qu’elle préfère savoir entre ses mains à lui, en tout cas aujourd’hui. « Ne les fume pas devant ton fils », elle souffle en lui cédant la boîte, tenant à formuler la consigne même en restant persuadée qu’elle n’était pas nécessaire.

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number 4
Pace Adimari
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage & gif : jules ♥
FACE : tom hardy
DOLLARS : 2364
SACRIFICES : 151
PORTRAIT : i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace Tumblr_inline_o4l7qe0oLU1qd6myy_500
ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Lun 30 Mar - 22:35

i'll be your medicine.

Son fils, il revenait souvent dans les conversations comme une pièce maîtresse de ses conversations. Comme tout parent, surement. En tout cas, ceux qui portent attention à leur progéniture, plutôt que dire “les bons”. Incertain d’être un bon père, en tout cas, Pace faisait du mieux qu’il le pouvait pour concilier le travail aux horaires chaotiques et la vie de son fils, pour en faire partie un maximum. Cela ne serait pas possible bien entendus sans Jules, et le reste de la famille qui s’occupe du gamin quand lui, ne peut pas le faire, comme ce soir. Ho, il devait être encore debout malgré l’heure du lit dépassé entrain de regarder la télé avec tatie Jules, à ne pas en douter. A la pensée un sourire s’esquisse sur ses lèvres, tendresse toujours en pensant aux siens et à cette chaleur qu’il régnait chez eux si absente ici. Tout était de glace. Si froid que même lui, doutait de pouvoir tout faire fondre. Pourtant la curiosité la pique, à la mention du garçon, demandant l’âge du petit. « Il va avoir huit ans cet été.» qu’il commence, un brin triste pourtant. Le temps passe. Fatalité à laquelle il déteste pensée, comme si grandir, vieillir, finalement ça l’effrayait presque. Elio devient grand, Jules est trentenaire et bientôt Agape le sera aussi. Un temps qui fil à une vitesse folle et tasse les souvenirs d’un temps plus simple. Abandonné. Pourtant de ses inquiétudes il en fait rien ressortir, continuant simplement à parler, enterrant le sujet très rapidement dans son esprit. «Il s’appelle Elio, il est haut comme ça, c’est le fils tout craché de son père et il a un cheveux sur la langue en ce moment parce qu’il lui manque deux dents devant. » qu’il explique, posant la main à peu près où Elio s’arrêtait même si, il devait exagérer un peu. Le gamin était un peu plus grand que cela, un peu... mais dans la tête du père il était encore un peu plus bas. Pas envie qu’il grandisse trop vite. Manquerait plus qu’il dépasse son vieux père un jour.
L’heure pourtant était plutôt à boire que de parler dents de lait et apprentissage de l’écriture. Ce qu’elle propose en se dérobant une nouvelle fois, le laissant seul le temps d’aller préparer leurs boissons. Pourtant il ne peut pas s’en empêcher. Essayer de comprendre pourquoi elle fuyait autant, toujours. Dans les paroles des mots qui veulent adoucir la situation. Prouver que les intentions n’étaient pas mauvaises, au contraire, alors qu’elle lui tend le verre avec précaution, fuyant toujours ce contact à tout prix, d’une si étrange façon. Pourtant contrairement aux autres fois, ou en retour les yeux sont aussi neutres que d’ordinaire il y a quelque chose de changé, dans la réponse. Quelque chose qui lui dit que, c’est en bonne voie, peut-être. Que le feu finissait par atteindre sa proie, finalement. Bien entendu il est assez fier de lui, le sourire satisfait aux lèvres avant d’y tremper le whisky qu’il boit sans se presser. Pourtant nul temps de continuer la conversation, que le sujet change déjà, l’attention attirée sur un présent qu’elle lui tend. une boîte à cigares d’une marque cubaine dont il a déjà vu certains coffret passer, sur le bureau de son père. Un logo bien connu qui lui rappelle surtout le prix de la marchandise, élevé. Un cadeau finalement bien généreux pour la femme d’affaire, mais qui réussit à lui faire plaisir. «Qu’est-ce que j’ai fais, pour mérité un cadeau pareil ?» qu’il s’amuse tout en ouvrant la boîte après avoir posé le verre de whisky sur le comptoir. Bien entendu, il n’allait pas attendre et après tout cela retirerait l’odeur de chien mouillé que ses vêtements avaient laissé dans l’appartement. Chez lui, c’était plutôt chien mouillé et au final, si il fumait une clope c’était toujours avant de rentrer ou sur le balcon, jamais à côté d’Elio bien entendu. Tabagisme léger et finalement, désintérêt de la nicotine venu avec celui de ne plus manger, et l’impossibilité d’ivresse, la faute du dieu. Peut-être c’était simplement une coïncidence, cependant. Par contre, il n’allait pas dire non à un cigare. Et surtout pas de cette qualité. «Tu me prends pour qui, je ne suis pas si irresponsable que ça voyons. Je peux ?» Il n’attend même pas la réponse au final, s’emparant de l’un d’entre eux qu’il passe entre ses lèvres et pourtant sa main - dont le pouce venait de prendre feu en tout frantiquilité - vers le bout qui s’embrase à l’instant. Toujours cette satisfaction aux lèvres, et l’imprudence de livrer ses pouvoirs ainsi. « Quand j’ai dit que je pouvais réchauffe l’eau, j’étais très sérieux. Dieu du feu, tout ça tout ça. » qu’il plaisante encore, peu inquiet de prendre flamme. Finalement, la main est secouée et la flammèche meurt tout aussi vite. Le sérieux finalement revient, quand il récupère son verre, le cigare à la main. « C’est un très beau cadeau et moi j’ai rien ramené… Hormis un journal plein de flotte et surement un tour au pressing pour tes serviettes. Je paierai ça. » Et il le ferait surement, par principe. Parce qu’il a débarqué pour la déranger, juste pour faire chier et elle lui offrait un cadeau, en retour. Une bien étrange situation, qui au final, n’aurait pas été la première lui venant à l’esprit. Il s’attendait à se prendre la porte dans la tronche à dire vrai, plus qu’autre chose. Pas à ça. Comme qui elle était capable de le surprendre. « Plus sérieusement, merci.» qu’il souffle, assez près pour qu’elle l’entende malgré le ton faible de la voix. Distance minime qu’il raccourci encore en s’approchant un peu plus encore, osant finalement franchir une barrière invisible en déposant un simple baiser sur sa joue. Loin d’avoir peur, le brasier. Quitte à tout faire brûler.
(c) AMIANTE

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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
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DOLLARS : 2258
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ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Mar 31 Mar - 23:50



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@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

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Le visage se détend et s’éclaire quand il évoque l’enfant. L’italien ne met pas de barrière à cette partie de sa vie ; les anecdotes sont partagées bien volontiers et sans réserve, et elle comprend à cet instant que c’est ce qui lui plaît tant chez lui : il ne la traite pas en ennemie. Il n’y a pas de défiance dans ses comportements, jamais une allusion à ce qui les oppose, et si elle-même reste méfiante par habitude, lui ne lui en tient jamais rigueur. Il lui fait sentir simplement qu’elle doit cesser de faire obstacle et apprécier ces moments rares où elle n’est pas l’Empoisonneuse, mais juste une femme dont la réputation peut-être tenue à l’écart, capable de parler bambins comme de la pluie et du beau temps. Par sa simple présence, Adimari lui fait oublier tout le reste, des jeux de pouvoir des mafias au magasin carbonisé, alors qu’elle devrait rester sur ses gardes. L’instinct est tiraillé mais le corps et l’esprit fatigués choisissent pourtant de se laisser aller. Une femme simple à la vie bien rangée, elle ne le sera jamais mais l’illusion est appréciable quelques heures durant. Au fond, c’est en partie ce à quoi elle aspire avec l’arrivée imminente de sa nièce dont la chambre vient tout juste d’être aménagée.  

« Elio » ; le prénom répété à voix basse tandis qu’elle prépare les boissons fait écho dans sa tête. Elle peut presque le voir, l’imaginer sans mal dans le discours touchant du géniteur et l’authenticité de ses propos. Sa description de l'héritier la fait sourire de plus belle et échanger un regard tendre avec son invité. Ce bonheur là, elle le vit par procuration chaque fois qu’un parent évoque sa progéniture et elle a appris à s’en contenter. Le voile de tristesse qui tapisse ses prunelles n’enlève rien au fait qu’elle soit heureuse pour eux en toute sincérité. C’est un deuil qu’elle a fait depuis longtemps. Ne jamais être mère, elle s’est faite à l’idée et jalouser les autres - surtout à ce sujet - est au dessus de ses forces.


La glace fond peu à peu, et le présent donné, la botaniste répond d’un simple haussement d’épaules, suivi d’un sourire amusé. « J’aime être imprévisible », s’empresse-t-elle d’ajouter tandis que la malice éclaire ses orbes cérulées.
Sous l’impulsion du dieu, les corps rapprochés se détachent et observent à nouveau une distance raisonnable. La Belladone le taquine, plus libre et plus légère, quand il est fait mention de ses devoirs de père. « Je préfère simplement m’en assurer ». Car si lui ne craint rien, il n’en va pas de même pour son garçon et elle veut être sûre que son cadeau sera bien employé.

Une mèche de cheveux roux plaquée derrière l’oreille, la divine croise les bras sur sa poitrine en observant le manège du brasier. Elle n’a pas le temps de faire objection que déjà il s’empare du trésor de la boîte. Personne n’a jamais fumé dans cet appartement et malgré l’insolence du geste aux yeux de sa maniaquerie compulsive, elle n’arrive pas à lui en vouloir. L’air faussement offusqué que dépeint son visage se transforme aussitôt en expression béate, tandis que sa main droite vient encercler sa hanche.

La question posée précédemment tourne en boucle dans sa tête quand même elle, elle ne sait plus ce qui a motivé son acte. Voilà qu’il peut tout se permettre. Saccager son chez-elle ; y sonner à pas d’heure. La draguer sans réserve et fumer ses cigares. Il la met en colère tellement il la rend faible. Au point de s’affranchir de ses principes et certaines de ses peurs. Le dieu lui donne envie d’abaisser ses murailles, qu’importe les dangers qu’il représente et lui dévoile fièrement les uns après les autres. Elle est prête à céder pour sentir son étreinte, une illusion de quelques heures qui la laisserait désabusée, amère, encore plus seule ; et elle le sait. C’est trop tard. Elle n’arrive pas à lui en vouloir et préfère se brûler, alors même que les flammes viennent tout juste de la ravager.

La voilà qui s’écarte avec douceur, la tête légèrement secouée désapprouvant la mise en scène, sans lui en tenir rigueur. Dieu des foyers, la surprise n’en est pas une au final, même si elle le pensait à un stade de maîtrise un peu moins avancé. Elle se souvient, a connu celui qu’il abrite, et se dit que peut-être ce lien qui se tisse ne lui est pas étranger.

Tandis qu’elle lui tourne le dos, sa nuque dégagée offre à la vue les courbes de la fleur au poison tatouée. Les branches entremêlées décorent la peau d’albâtre, du cou aux omoplates, disparaissant sous le chemisier blanc qui à la lumière des néons, laisse seulement deviner les lignes un peu plus sombres. Elle hésite un moment avant d’ouvrir un tiroir et d’en extirper l’artefact qui lui a déjà sauvé la vie. Etait-ce une bonne idée de lui révéler cet atout ? Sans doute pas, mais rétablir ce lien pouvait peut-être lui apporter des réponses et elle se sentait démunie face à la situation. Le bijou forgé pour elle par son dieu lui était revenu en héritage et elle le gardait précieusement. Elle lui en restait reconnaissante car en plus d’être utile, il avait pour Airmed une pure valeur sentimentale.

« Un cadeau pour un autre. Celui-là est toujours inestimable ». Voilà ce qu’elle répond à sa promesse de réparer tous ses dégâts. Sa remarque la fait sourire, contribuant à l’apaiser. Qu’importe le pressing et les serviettes au final. Brandissant le bracelet, elle s’approche et réduit de nouveau la distance qui les séparait jusqu’alors.  
Elle ignore s’il en a le souvenir. Si elle peut voir l’aura, brillante et imposante, la déesse n’a aucun moyen de repérer son niveau de conscience. « Il l’a forgé pour elle autrefois », souffle-t-elle à voix basse, tandis qu’elle tend le bras pour poser le métal précieux sur le comptoir laqué. Et son regard agrippe son hôte pour ne plus le lâcher. La moue sérieuse devient mutine, la divine relève légèrement la tête et ses lèvres s’animent pour formuler une plaisanterie ; « Je suppose que je suis encore loin d’atteindre le niveau avec quelques cigares et des pilules pour ta jambe. On dirait que je vais devoir te soigner encore longtemps ». Sous la voix claire et amusée, l’atmosphère se détend, et les protagonistes se jaugent en silence jusqu’à ce premier pas.

Un merci qui s’impose, auquel elle ne s’attendait pas. Le corps brûlant du dieu des forges se rapproche et le sien se raidit.
Il est si près que sa chaleur l'embrase. Si près que la main nue effleure la boucle de ceinture, s'agrippant au tissu encore là sans pour autant réclamer davantage. Son parfum l'électrise ; elle tressaille légèrement au contact de la barbe sur sa joue, et profite de l’instant qui se prolonge pour décaler ses lèvres. Presqu’à la rencontre des siennes, baiser volé qu’elle initie sans aller jusqu’au bout, fragile, hésitante, et pourtant consumée.
Dévorée par son ombre et sa stature de boxeur, elle savoure ce moment. Si difficile que ce soit à admettre, elle crève de succomber à son étreinte, d’enfin céder à l’abandon et de réchauffer ses draps vides. Tant pis si la présence n’est qu’éphémère, car après tout ce temps et ces épreuves, c’est l’être entier qui se sent complètement glacé au plus profond.
Elle est prête à flancher.

Le rideau des paupières s’abaisse et son coeur se dérobe. Un vacarme terrible les surprend et la fait sursauter. D’instinct, son visage se détourne vers l’origine du bruit, mais le réflexe la pousse pour de bon contre le torse de l’italien. Le souvenir marquant des détonations sourdes avant le bûcher de l’Emeraude affole son palpitant. La paranoïa l’emporte en premier sur la raison et l’irlandaise recherche la sécurité spontanément ; trouver refuge entre les bras du dieu des flammes a cela d'ironique…

Elle se crispe, s’écarte, et tandis qu’elle reprend ses esprits, les dieux échangent un regard dubitatif. « Je vais voir », murmure désorienté, elle s’échappe à nouveau sans se soucier d’être suivie ou non ; et arpente les couloirs jusqu’à la source du boucan, laissant l'italien seul à son cigare, dans un nuage de fumée.

Là, le doigt qui presse l’interrupteur met en lumière les lieux du crime. Une étagère entière de la salle d’eau décrochée de son mur ; un vase et des bibelots à terre, des crèmes et des cosmétiques étalés comme une peinture de mauvais goût sur les carreaux immaculés.
Au milieu du tableau, un félin nonchalant qui se frotte à ses jambes l’air de rien, pas blessé pour un sou, mais coupable de grimper n’importe où, même sur les étagères qui ne supportent pas son poids.

« Gus ! » Bien sûr, que sa maîtresse s’indigne une fois la peur passée. Mais à quoi bon houspiller son chat, quand bien même il réduit à néant vos chances de passer une soirée agréable avec un homme charmant...

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PORTRAIT : i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace Tumblr_inline_o4l7qe0oLU1qd6myy_500
ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Dim 19 Avr - 23:34

i'll be your medicine.
Imprésible, elle s’appliquait à l’être , si bien que l’italien malgré son habitude de calculer ses mouvements se retrouvait parfois, souvent, dans l’impasse avec elle. Trop distante, trop.. froid, pour le dieu de feu qui mettait un temps fou, finalement, à percer à jour la botaniste. Alors non, il n’avait pas prévu qu’un présent de cette qualité tomberait dans ses mains aujourd’hui, ni qu’il apercevrait ce brin de malice émanant d’elle. La dernière fois, c’était aussi lorsqu’il avait évoqué son enfant. Un soupçon de vie privée partagée, laissant un peu couler cette image qu’elle devait avoir de lui, un fils de mafieux, mafieux lui-même jusqu’à quelques années, avec pour famille ceux qui lui ont fait tout ce mal, du moins, qui n’ont fait que soutenir. Il y avait de quoi craindre le dieu de la forge sous cet aspect, et pourtant lorsqu’il parle de la chair de sa chair, il n’y a pas à douter de son attachement pour le gamin. Ni sur la tendresse derrière ses mots. Cela devait aider à brouiller cette image de criminel, du moins un peu. Il y avait après tout une raison pour laquelle il ne se mêlait plus des affaires de la nuova camorra. Parce qu’il avait Elio, et était seul pour l’élever maintenant. Laisser un orphelin derrière lui, très peu pour lui. Le visage ce serait un peu teinté de tristesse à la pensée, l’idée de mourir en laissant son fils seul, mais c’est éclipsé assez rapidement. Cela n’arrivera pas, et il faisait tout, pour que tout se passe au mieux. Quitte à ne pas fumer devant le petit comme il lui souligne, faussement agacé par ses réflexions.

Le cigare en bouche il l’allume, très amusé par son expression quand son sans-gêne… ou à son pouvoir, aucune idée, mais la reáction est là et il s’en délecte. Toujours pousser un peu plus le bouchon, aller toujours un peu plus loin pour voir comment elle pouvait réagir. Voulait, réagir à ses actes déplacés pour la plupart mais ayant tous le même but, la faire craquer. Et ça fonctionne, l'éloignement observé avec attention, parcourant le corps des yeux avant de se bloquer sur les fleurs qu’il entrevoit, se glissant sur la peau, qu’il n’avait jamais pu observer, auparavant. La curiosité est piquée, surement plus qu’avant, le dieu des volcans se demandant bien jusqu’où le motif parcourait la peau et pourquoi, celle qui semblait toujours aussi bien rangée avait décidé d’encrer sa peau elle aussi. Facile de voir les siens vu sa propre tenue, impossible même, de les louper à ce stade. Il aurait bien continuer à descendre le regard sur ses formes, mais en faisant demi tour, elle le prend de court, mettant un terme à son oeillade puisqu’elle attire son attention sur l'objet qu’elle avait dans les mains et quelque chose lui donne une terrible impression de l’avoir déjà vu, le bijoux posé sur le comptoir. C’était lui, et elle. Leur dieux qui se sont croiśes, il ne saurait dire quand en observant l’objet, n’en avait pas encore les souvenirs. Incapable de savoir dans quelles mesures il a été réalisé ni sa valeur, ni quelle incarnation le précédent en était à l’origine. Héphaïstos, en tout cas, l’avait forgé. SI il était curieux, elle ne lui laisse pas de temps pour poser des question, l’attention de nouveau attirée sur elle si bien qu’il en avait quasiment oublié son cigare. « Je dis pas non à ça. De plus, tu t'étais proposée comme infirmière à domicile et j'avoue que ça me tente toujours » Bon, ce n'était pas ses propre mots et il extrapole énormément, mais qu’importe. Il se devait de la remercier, profitant de la distance qu’elle avait réduit en revenant pour déposer un baiser sur sa joue malgré cette envie que ce soit elle qui lui cède. Une concession légère, initiative venant de lui.

Plus près que jamais, il était capable de sentir la peau franche contre la sienne et cette différence qui enflamme tout. Peut-être que les pouvoirs ne se maîtrisent pas encore assez, épiderme un peu plus brûlant que d’ordinaire quand elle se meut, les lèvres si proches des siennes que les souffles peuvent se faire sentir l’un contre l’autre, et qu’elle n’avait quasiment rien à faire pour craquer. Pourtant l’instant est suspendu et la patience testée encore une fois, un jeu auquel il avait tendance `à perdre quand il était si près du but, qu’il en a complètement oublié le cigare grillant entre ses doigts qui se consume. L’autre main, posée sur le comptoir décide de s’approcher tout comme elle, s’accrochait à lui. Les doigts effleurant le chemisier, près à s’enrouler autour de la taille ne font qu’accompagner cette décision prise sur un coup de tête de céder lui, et pas elle. De fermer cette distance et enfin capturer ses lèvres. Mais le fracas se fait entendre à ce moment là et le visage se détourne, baiser échouant nul part et pression du corps appuyé sous le coup contre le sien tout comme son bras s'était refermé contre elle, la maintenant contre lui lui alors que, lui aussi, avait eu la trouille de sa vie. Les dieux sont contre lui qu’il se retient de marmonner, y pensant très fort en tout cas, lorsqu’il réalise que le mood était mort, et qu’elle ne s'écarte, son bras retombant avec. « Ça marche » qu’il acquiesce, la laissant filer avant de la suivre après avoir éteint le cigare qu’il pose sur le comptoir, répandant une odeur de tabac froid dans tout l’appartement qu’il entraîne avec lui, jusque dans la salle de bain et le nom du coupable, lancé dans une exclamation… Une boule de poil miaulante, enroulée autour de ses jambes. Foutu chat. Voilà pourquoi les chiens, c’était mille fois mieux. Un stupide chat qui venait de tout foutre en l'air, non seulement la salle de bain dans un piteux état, mais aussi sa soirée qui aurait pu fortement finir autrement que comme ceci. « Je savais pas que tu avais de la compagnie. » un PUTAIN de chat. Ah il avait cela en horreur oui, véritablement, assez pour en vouloir à l’animal et rêver de mettre le feu à ses moustaches si l'occasion se présentait. Dans l'encadrure de la porte il finit par s’appuyer, les bras croisés, pas certain de savoir quoi faire hormis lui proposer de fermer la porte et de voir ca plus tard. «Il n’a rien cassé de grave ? Tu veux de l’aide ? » Non parce que réparer quelque chose a cette heure ce serait pire. A première vu hormis l'étagère aucun gros dégâts à déplorer. Il finit par rentrer dans la pièce, ramassant quelques objets éparpillés près de l’entrée. «C’est pas comme ça que j'imaginais visiter ta salle de bain. » qu’il se permet de dire en déposant les divers tubes dans le lavabo. C'était déjà mieux que sur le sol.

(c) AMIANTE

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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
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ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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i’ll be your medicine, open up and let me in.

@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

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Parcourue d’un frisson, la divine sent son corps se glacer de nouveau. Dans cette pièce, l’air ambiant a perdu un ou deux degrés ; le bruit a ravivé le traumatisme des détonations, et pour finir, il lui faut accuser le changement d’humeur brutal, passer du désir ardent à la peur, et à la déception cruelle. La désillusion s’accompagne bien sûr de son propre jugement qui revient au galop, l’assommant d’un rappel à l’ordre implacable. Un peu plus et tu cédais, murmure une voix dans sa tête, entérinant sa culpabilité. Et alors ? brûle-t-elle d’envie de rétorquer à cette partie de sa personne qui la voue à l’ennui et à la solitude.

Déroutée, elle fixe les dégâts au sol, et le chat qui se frotte à ses jambes. Qui marque, en vérité, celle qui lui appartient, et ne devrait avoir d’yeux que pour lui. Il ronronne, attire son attention en flattant ses mollets, poussant parfois si fort qu’il l’en ferait tomber. La réprimande est brève, quasi-inexistante, simple syllabe pour déclamer son nom, alors que la maîtresse s’enquiert de son état, malgré son agacement. Mais le félin est en parfaite santé, et tandis qu’elle l’observe pour s’en assurer, les pas dans le couloir se rapprochent peu à peu. Le dieu finit par les rejoindre, spectateur à son tour du désastre, et elle peine à le regarder.

A la place, elle pousse un soupir las, glisse une main sur sa hanche tandis que ses sourcils se froncent en étudiant le pelage anthracite. « Exclusif et prêt à tout pour se faire remarquer », elle déclare, répondant à la fois à l’italien et profitant de l’occasion pour discréditer le matou, comme s’il pouvait comprendre. Elle se retient d’ajouter versatile, possessif et jaloux, hargneux et parfois démoniaque, car après tout, il est son compagnon le plus fidèle depuis quelques années. Avec elle, il se montre parfois capricieux, mais jamais agressif ni avare d’affection. Et son manège est le même avec tous les hommes quels qu’ils soient ; la Belladone commence à le connaître. Pour peu qu'ils se rapprochent un peu trop d’elle à son goût, il devient infernal, prêt à tout pour conserver son territoire et le monopole des caresses. Quel chat mal éduqué. Et quel cliché elle sert par sa faute au bellâtre ! - celui de la quarantenaire esseulée, habitant seule avec son chat aigri...

« Il s'appelle Gustave », conclut-elle à voix basse, alors que le greffier s'approche de l'italien pour flairer ses chevilles. Plus question de minauder cette fois ; le curieux analyse, tandis que la divine épie d’un oeil alerte leur confrontation. D’un geste machinal, elle chasse les relents de tabac du revers de la main ; puis se penche en avant pour attraper le chat, pressentant l’attitude hostile qu’il réserve au brasier. La fourrure protégeant l'animal des doigts nus, elle le tient fermement tandis qu’il se met à feuler. « Et il n'est guère aimable avec les étrangers. Comme moi ».  La plaisanterie s’arrête aux mots, les traits de l’irlandaise restant figés tandis que ses orbes glacées s’élèvent jusqu’au plafond. « Je suis désolée pour tout ça ». Pour le chat - qu’elle expédie dans la chambre à côté - pour les dégâts - qui doivent bien plus la déranger que lui - et pour… elle ne sait plus trop bien pourquoi, en vérité. L'inattendu qui règne en maître et la tournure rocambolesque de sa visite, elle-même improvisée ?

Elle l’effleure en repassant le seuil de la porte où il s’est appuyé. L’attitude est fuyante, autant que son regard qui l’évite soigneusement. Elle lui tourne le dos, exposant de nouveau les courbes et les pétales qui s’y entremêlent à l’encre noire. Mélange d’attraction et de gêne, elle tâche de réprimer ce qu’elle ressent en se concentrant sur la pièce, laquelle elle explore du regard. Un carnage, à l’image de l’appartement et de son état général. En silence, l’herboriste songe au reste de la nuit ; au temps qu’elle va passer sans doute à tout remettre en ordre, pour s’occuper l’esprit, à défaut de tromper l’angoisse, la fissure dans son être, et de réussir à trouver le sommeil. « Je m’occuperai de ça demain ». Pour l’étagère, elle appellerait quelqu’un. Et pour le reste - les bouteilles de parfum brisées, les plantes endommagées et les crèmes éparpillées au sol, la voilà qui s'incline, le galbe sublimé par la lumière criarde, et le tissu brillant d’une jupe étroite épousant les formes aguicheuses. Elle ramasse le plus gros, aussitôt imitée, et souffle un merci doucereux au dieu des forges.

Absorbés par ce jeu où les deux se séparent et se retrouvent sans cesse, ils se frôlent à nouveau quand les corps se redressent, et se rejoignent en un même point de chute : le lavabo qui réceptionne tous les objets cassés. Une tension qui subsiste et ne s'en ira pas tant que la ligne ne sera pas franchie, la Belladone hésite à lui faire face. Fébrile, elle se retourne et la silhouette emprisonnée entre le mâle et la faïence s’imprègne du feu qu’il dégage. Les paupières vacillant comme des flammes, elle s’apaise au contact de la force tranquille. Il a sur elle cet effet là, aussi.

Pour la première fois depuis leur baiser avorté, l’herboriste ose capter les yeux pâles. Leur bleu lui paraît plus intense alors, et la couleur lui rappelant le déluge au dehors, elle réalise que le bruit de la pluie sur le toit s’est calmé. L’orage n’a plus tonné depuis son arrivée, et les ondées violentes n’ont laissé que leurs traces sur les vitres gelées. Elle songe à lui faire la remarque et à lui suggérer de profiter de l'accalmie, rentrer chez lui au sec avant d’avoir à braver la tempête encore.

Mais la langue s'y refuse.

Le cœur aussi, à dire vrai.

Car maintenant qu'il est là, le forgeron l'occupe. Sa présence la distrait et malgré les malaises, sa faiblesse qui l’effraie, il empêche la douleur et le drame d'occuper toute la place. Il n'y a personne d'autre que lui pour partager ce moment d'affliction et lui donner mille occasions de s'occuper l'esprit, alors qu’un pan de sa vie vient de s’écrouler. Il est facile alors de préférer sa compagnie au rien, au vide et au désarroi qui vous brise, une fois de plus.

Ses lèvres tremblent, elle ne dit rien.  

La remarque la fait sourire. Une chape de plomb semble d'abattre sur sa nuque alors qu'elle ressent la fatigue, accrue par les émotions fortes ressenties au fil des jours. Elle y résiste et lui préfère la légèreté, les braises ranimées dans son ventre alors que l’italien se remet à flirter. « Quelle était l’autre option ? », elle demande, avec pourtant une idée claire de la réponse.

A ces mots elle le confronte, et le regard dérape ; sur son torse gravé d'abord, puis la baignoire à côté d’eux. La divine hausse un sourcil perplexe, tandis que ses mains nues s’égarent sur les flancs nourriciers. « Tu peux vraiment réchauffer l'eau ? » Et les doigts fins semblent jouer une partition ; ils effleurent les boutons du chemisier. Perdre pied, ou garder le contrôle ? Rattacher ceux ouverts ou dégrafer les autres…

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Pace Adimari
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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Dim 31 Mai - 17:45

i'll be your medicine.
Gustave, donc.
C'est le nom du coupable, boucle de poil grise qui, non-challant, n'avait guère l'impression d'etre en tord dans cette histoire. La preuve, encore une fois, que le désintéret de pace envers les félins, voir meme, son rejet pur et simple de l'espèce animale n'était pas injustifiée. Chez lui, c'était les chien squi régnaient en maitre et ses deux molosses, les terreurs de l'appartement. Pourtant aucune étagère n'était jamais tombée, meme si d'autres accident - dont il se garde tout commentaire pouvant nuir à son idée de supériorité des canidés- avaient eu lieu. Ce n'était pas du tout le sujet, meme. La bestiole est attrappée protestant l'action de sa maitresse en feulant comme si, lui, était la véritable victime de cette situation désastreuse dans laquelle ils étaient tous tombés.

" Et pour toi, j'en suis un ? " il se demande un peu, meme si la réflexion était détournée derrière un sourire la tournant en dérision. Toujours est-il qu'elle est fuillante, toujours, malgré des signes ne trompant pas. Pourtant la méfiance était de mise, tooujours, comme si elle savait à quel point c'était un jeu pouvant se montrer destructeur. Comme si elle avait véritablement peur de se bruler. "C'est pas grave, il voulait mettre un peu plus de tension dans l'air, y'en avait pas assez à son gout." qu'il plaisante, tandis qu'il commence à ramasser les produits éparpillés sur le sol un a un. Et si le regard dévie, ce n'est que pour l'admirer un instant, oubliant soudainement ce qu'il était entrain de faire et les produits parsemant la salle de bain jusqu'a ce qu'au final, elle, cesse également de remettre un peu d'ordre dans la pièce.

Le silence est imperturbé, ni par la pluie dehors ni part l'orage qui a cessé sans même qu'il ne le réalise, sans qu'il ne se soucie de ce temps infame franchit pour venir jusque chez l'herboriste. "Elle m'a l'air assez grande pour deux, et tu avais pour projet de prendre un bain, ce serait cruel de t'en priver." Et, évidemment, Pace était assez gentleman pour se porter volontaire pour l'y rejoindre, bine entendu. Peu tonnant venant de la part du dieu des braises qu'il entretien en s'approchant. De pas laisser tout retomber, que tout s'éteigne à nouveau par la faute de l'animal interrompant leur jeu de séduction qui pour autant survit et auquel elle joue, malgré les flammes. Les yeux appés par son jeu la réponse à sa question est un simple hochement de tête, pupilles trop occupées par le chemisier et ses boutons menaçant de s'ouvrir, d'en dévoiler un peu plus encore. Toujours pas assez à son gout, bien entendu, lui qui avait déjà fait abstraction de sa chemise il y a longtemps, ce n'était qu'équité et loin de lui l'idée de s'y opposer. Au contraire, il préfère même s'approcher un peu plus encore, comme si au final le chat n'avait pas cherché à attirer l'attention de sa propriétaire. Qu'ils n'avaient finalement pas bougés du tout. " Je peux chauffer plus que ça même. " On parle du dieu des volcans, mais aussi de l'incorrigible Pace Adimari, près à tout pour s'emparer de la belle quitte à bruler un peu les étapes au passage. Brasier sans le moindre contrôle dont les doigts sans gêne s'aggrippent au tissu, ils remontent; effleurant les boutons fermés jusqu'au premier qu'il s'applique à défaire sans se presser. " Sauf si t'avais mieux de prévu. " En tout cas, lui, non. C'était la meilleure tournure des évenements possibles même, et ce n'est pas ce sac de poils qui allait foutre en l'air ce qui partait si bien pour une fois. Là qu'elle ne fuyait plus, là que les yeux, avides, cherchent les siens. Cette fois, rien n'était supposer mettre à mal la tentative plus tôt déjouée. Du moins c'était son attention quand son visage s'approche du sien pour capturer - enfin ses lèvres.

La douleur pourtant est cuisante, et l'italien recule immédiatement, pestant contre la source de la douleur dans son mollet. le chat, aux griffes plantées dans sa jambe qui avait réussi a s'échapper de la pièce voisine. "Putain de. Fais chier !" qu'il gueule, retenant une envie de faire flamber la boule de poil sur place ou de laisser la colère déclencher ce pouvoir qu'il maitrise peu encore. C'était pas sa journée, il fallait se rentre à l'évidence et cette fois, peut-etre se fut assez pour avoir raison de sa détermination. "Effectivement il me déteste." qu'il marmonne dans sa barbe, lachant un soupir. Cette fois, dehors, il entend le silence raigner et la pluie inexistante. Un appel à rentrer, surement. "Je suppose que c'est mieux si j'y vais." Pas qu'il en avait envie, loin de la. Le palpitant lui déraillait, incertain de ce qui était mieux. Rester, ou non.

(c) AMIANTE

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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poison ivy
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i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace - Mer 3 Juin - 22:30



i’ll be your medicine, open up and let me in.

@pace adimari@SIOBHÁN KEARNEY

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L’était-il, étranger ? A ses yeux, un peu moins aujourd’hui qu’il ne l’était la veille, ou à leur dernier rendez-vous. Les circonstances les avaient rapprochés ; sa peine à elle, son goût du risque, sa lassitude et sa faiblesse avaient trouvé écho dans les entreprises aguicheuses de l’italien. En seulement quelques heures, ils s’étaient mis à nu - aussi bien au sens propre qu’en partageant quelques secrets, et il lui avait prouvé qu’il lui faisait confiance. Elle ne savait pas bien pourquoi - si c’était par sottise ou suivant son instinct, mais elle aussi avait choisi cette voie. Sans céder totalement, elle avait fini par s’ouvrir - doucement, lui dévoilant ainsi quelques facettes insoupçonnées de sa personne. Maintenant, ses envies étaient assumées, et ce malgré son penchant tenace pour la fuite, qui n’en rendait leur jeu de séduction que plus ardent. Une chose était certaine : ils n’étaient plus seulement une herboriste et son patient mais deux adultes flirtant l’un et l’autre en dépit du danger (et à ce stade, la déontologie n’avait même plus sa place dans l’équation). Entre eux, des barrières demeuraient - et resteraient dressées longtemps avant qu’ils ne s’abandonnent complètement, mais décidément non, ils n’étaient plus des étrangers. Leur relation venait de prendre un tournant inédit, à tous les points de vue pour elle, et pour une fois, elle n’eut pas besoin de prendre son temps pour réfléchir à ce qu’elle allait répondre.

« Plus vraiment ». Souffle court, éclair au fond des yeux, elle se noie dans les siens. Pour autant, elle ne le connaît pas suffisamment pour se passer de vigilance, alors pourquoi la refouler sans cesse ?

Parce que c’est agréable, et qu’il a ce talent. Et pour les raisons évoquées plus haut, le corps cède aux frissons et aux vagues de chaleur. L’attraction viscérale fait oublier le reste. Elle cède et le provoque, même ; relance l’invitation à simplement s’emparer d’elle, jusqu’à le laisser maître de la situation.

A ses hanches qui s’embrasent, aux caresses effleurant sa poitrine, l’incendie se propage. Sa voix se meurt au bord des lèvres, mais nul besoin de mots pour répondre au brasier ; son corps le fait pour elle, à l’exception de ses mains blêmes qu’elle retient d’effleurer le torse dévêtu.

Enfin, ses lippes s’emparent des siennes. Ardemment désiré, savamment réclamé, le contact est brûlant ; l’italien fait monter la fièvre, et ses paupières se ferment alors que la divine s’abandonne au baiser. Ainsi, il y a cet instant bref où la raison renonce totalement à lutter. Où l’espoir du plaisir qu’il veut bien lui donner est plus fort et où le dieu pourrait faire d’elle ce qu’il veut  ; un moment écourté sans qu’il n’ait eu le temps de saisir l’opportunité, pourtant.

Rupture brutale qui la laisse pantelante, hébétée, la Belladone comprend trop tard que tout s’arrête - une nouvelle fois - à cause du chat qu’elle n’a pas entendu gratter la porte. Animal égoïste et jaloux qu’elle fustige du regard, en proie à l’embarras et à l’indignation. Les gestes peinent à suivre la pensée et elle reste un moment immobile, murmurant des excuses empressées. « Ça va ? », s'enquiert la botaniste, tentant d'apercevoir les dégâts à travers le tissu.
Et les corps détachés se séparent un peu plus, le sien redevenant glacial comme sous l’effet d’une douche froide, alors qu’une chaleur excessive émane de celui de Pace. Des questions se mettent à germer alors mais l’irlandaise ne se laisse pas les formuler. Le chat est attrapé - encore, et enfermé à double tour - cette fois. Mouvement qu’il ne voit pas, ses doigts sont portés à ses lèvres, imprégnées toujours de la fougue et de la saveur du brasier.

Les orbes sont fuyantes alors qu’elle se retourne, haussant les épaules avant d’acquiescer à sa dernière remarque. Leur instant est gâché pour de bon, et c’est peut-être mieux ainsi. C’est ce qu’il a l’air de penser lui aussi, et puisque le destin s’acharne, elle se plie à sa volonté. Contredire l’italien n’est pas dans ses projets ; d’ailleurs, la Belladone devient avare de mots, sa gorge reste nouée et rien de pertinent ne lui vient à l’esprit. Sourcils froncés et tête baissée, lentement, elle rattache un à un les boutons de son chemisier - sonne ainsi le glas de sa phase d’égarement. Si ses mains tremblent un peu, elle espère le cacher en accélérant le mouvement, avant de se tourner et de quitter la salle de bain.

« La pluie s’est arrêtée ». Pour le conforter dans sa décision, l’encourager à fuir, elle lui tend sa chemise égouttée et brûlante. Du hall, elle passe enfin à la cuisine, rassemblant les affaires promises dans un sac en papier : les cigares et leur boîte - y compris celui entamé, qu’elle se fait à l’idée d’observer pour la dernière fois ; et un nouveau carnet, à remplir de ses ressentis et de confiture étalée. Cette pensée fait naître un sourire sur le visage redevenu impassible, et son regard s’arrête sur le bracelet demeuré à sa place. Elle s’accorde une seconde, un soupir, avant de le rejoindre, le sachet dans une main et dans l’autre, le verre de whisky qu’il n’a sûrement même pas touché. Ses orbes alors s’arriment aux siennes. « Si tu veux le finir... », murmure-t-elle ; juste avant de partir, même si l’idée la confronte à sa solitude, et que son coeur s’étreint si fort soudain que même respirer devient un supplice.

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