AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura)

 :: terminés
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3090
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 1cGY3IWT_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) KMOwnXEJ_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) V4BBAgEu_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Ven 8 Fév - 11:24

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


22 novembre 2018

Voilà une heure qu’il était rentré, tout au plus, et c’était déjà le bazar. Une pile de livres était tombée sur le sol après que le chat soit grimpé dessus et la couverture sur le canapé était déjà sur le sol. Mais il explore, c’est normal. Surtout si il n’avait pas trop le temps de s’occuper de lui à l’instant. Les yeux accrochés à son écran d’ordinateur il était dans une course infernale sur internet, voguant de site en site pour en apprendre un maximum sur “comment faire survivre un chat quand on a aucune idée de comment s’en occuper”. Bien entendu à l’animalerie et on lui avait conseiller de prendre ceci ou cela, et il y avait mit du coeur. De la sélection des bols -avec l’aide du dit chat dans les bras qui reniflait chaque article- a celui de jouets totalement inutiles, mais qui lui faisait plaisir d’acheter il était rentré avec pas mal de choses, beaucoup d’informations, mais ça ne suffisait pas. Le but, rendre le nouvel habitant de l’appartement le plus heureux possible. Il ne fallait pas grand chose visiblement, puisque le chat s’amusait à jouer avec les lacérations dans son jean, les fils dépassant apparement fascinant pour l’animal qui c’était un peu calmé après avoir fait tout le tour de l’appartement. Ce qui était rapide en soit. Il finit par baisser les yeux sur le félin qui visiblement s’amusait bien, les yeux jaunes finalement rencontrant les siens, jeux des griffes qui s’interrompt alors. Il en profiter pour venir gratter sa tête, au chat, qui fini par ronronner. Ça voulait dire qu’il l’aime bien, c’est ça ? En tout cas c’est ce que l’on raconte. Comment et pourquoi il l’a choisi lui ça reste un mystère. Un peu comme la baguette choisit son sorcier, ben le chat a fait la même chose, en quelque sorte. Fallait que ce soit un chat noir en plus, raison supplémentaire pour que ce soit son chat et celui de personne d’autre. Parce qu’il s’est sentis comme un chat noir, longtemps. Pas adoptable, pas recherché. Non pas à cause de la couleur de sa fourrure - il n’imagine pas l’horreur s’il avait été roux - mais à cause de ce qu’il pouvait faire. Ça fait peur, tout de suite. C’est bien comme ça que son frère a réagi au début.. Et c’est comme ça que la plupart des gens, les gens normaux, réagissent eux aussi. Finalement les deux exclus s’adoptent mutuellement, le calme enfin revenu, le chat glissant contre ses doigts pour un maximum de gratouille… Et ça le fait sourire. Parce qu’il n’a jamais pensé qu’un jour il allait en avoir un d’animal, encore moins comme cadeau d’anniversaire. Parce qu’il l’aime déjà, la boule de poil pas si diabolique une fois calmée.

Enfin, faut-il encore que le calme perdure. Sonnette qui retentit et chat qui sursaute autant de son maître, le chaton file directement se réfugier dans la salle de bain - visiblement la baignoire vide lui paraît être un excellent moyen de se protéger des chiens qui aboient en passant devant l'appartement ou des klaxons de voiture, chacun sa manière de se protéger. « Du calme Salem… C’est surement uber. » Qui ça pourrait être, il a commandé à manger il y a peu et on lui a donné trois quart d’heure pour que ce soit près, il était peut-être à l’avance ? Gros doute là-dessus, mais aussi aucune autre possibilité. Personne ne lui rend visite, sauf si c’est Maria. C’est possible aussi. Il se dirige vers la porte qu’il ouvre à la volée sans regarder dans le judas… Et il regrette, fort. Parce que c’est ni le uber eats, ni la djinn qui est sur le poche de son appartement… C’est Aura, et il se sent blêmir. Pas parce qu’il n’a pas envie de la voir bien au contraire. Il est ravit en réalité. parce que ça fait des mois qu’il ne l’a pas revu et qu’à chaque fois il se dit que c’est la dernière. Même si il lui a confié son numéro de téléphone rien n’en était ressorti et c’était peut-être mieux, qu’il a fini par se dire. Notamment à cause de ça. Parce que c’est le décor qui le dérange. Loin de sa rue à elle, loin de son immeuble. Au dessus de la tête de l’italienne c’est les vêtements des voisins du dessus qui sèchent, c’est les dalles abîmées sous ses pieds. La réalisation qu’il est son opposé. « Aura...Bonsoir mais. Comment tu. M’as... trouvé ? » Première interrogation à poser. Parce qu’il était persuadé d’avoir disparu des radars il y a longtemps, de n’avoir ni adresse, ni numéro de téléphone connu publiquement. Clemens Jones pouvait tout aussi bien ne pas exister que personne ne le saurait. Forcément on lui a donné, ou elle a bien, bien cherché pour tomber sur lui. Quasiment certain que si elle a demandé son chemin dans le coin on était capable de lui indiquer où vit le thaumaturge. Parce qu’il en soigne du monde. Des blessures de cuisine aux balles perdues. Et puis, un blond, dans le coin…


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2690
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) SSpdNeI I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 5E5Mv79

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181221100909461671

she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181020070224358962
mimitueuse
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Jeu 14 Mar - 20:52

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


22 novembre 2018

Les doigts jouaient avec le téléphone, recelant de nombreuses informations dont elle ne savait que faire. Aura, elle avait toujours vécu dans son monde, plongée dans la mafia et ses vices depuis sa naissance. On ne lui avait pas appris à vivre en société, mais à survivre dans le milieu criminel, à se heurter aux requins vivant dans les alentours, sans jamais comprendre pourquoi les anniversaires, les appels, prendre des nouvelles était important. A ce moment-là, une partie d’elle commençait à s’interroger, alors qu’elle avait eu le numéro de Clemens, qu’elle se rappelait leur conversation. Les mafias étaient à présent alliées, se rencontrer devrait être plutôt logique. Quoique, une italienne à Delray, elle serait fichée dès qu’elle y aurait mis un pied. Mais elle avait ses entrées finalement. Elle connaissait Flores, avait même fini dans un parc d’attractions avec lui (puis dans le coma, mais ceci était une autre histoire). L’espagnol parlé lui permettait de se fondre suffisamment dans la masse, comme sa faculté à n’être qu’une ombre. Après tout, jusqu’à il y a peu, les gens ne faisaient pas attention à elle. Elle se contentait de vivre entourée de mystères ou de rumeurs, dans ses facultés comme dans ses allégeances. Fallait juste bien se dévoiler, un jour ou l’autre.

D’ailleurs, en parlant de Flores, elle se rendait compte que même un mois après être sortie du coma, elle gardait encore quelques séquelles. Les poumons n’avaient pas entièrement repris leur forme originale, rendant certains efforts épuisants, voire impossibles. L’essoufflement n’était jamais bien loin, bien que l’avocate fasse en sorte de toujours le cacher. Pas question de montrer la moindre faille, dans un monde où cela suffirait à la faire chuter. Et elle aimait bien trop le pseudo-piédestal sur lequel sa nature l’avait placée, pour tomber aussi bêtement.

Une alarme la fit relever les yeux, quitter ses pensées. Heureusement qu’elle avait pensé à mettre tout cela en place, sinon, les cookies seraient brûlés. Déjà que suivre la recette correctement s’était avérée complexe (et la poubelle remplie de ses échecs le prouvait), ce n’était guère le moment de se tromper sur la cuisson. Le temps lui manquait d’autant plus, et elle allait devoir dépasser la limitation de vitesse pour finir à Delray dans les heures qu’elle s’était donnée.

Gourmandises sorties du four, texture lui apparaissant correcte à première vue. Parfait. Le tout fut enveloppé dans un morceau de tissu noir, pris avec elle alors qu’elle quittait son immeuble. Quelques minutes pour atterrir dans le quartier hispanique, garer sa voiture dans la rue qu’on lui avait donné. Quelques visages se pointaient déjà aux fenêtres, détaillant les italiennes et le luxe qui en découlait. Pourtant, le véhicule était d’un noir profond, sans aucune fioriture. Un choix de l’italienne, juste pour se sentir discrète durant la nuit, la même tombant sur Arcadia. Elle attrapa le sac de cookies, le cala contre elle et entreprit de sortir de la voiture, de se rapprocher ensuite de l’adresse qu’on lui avait donnée. Un dernier regard sur le téléphone pour s’assurer des informations qu’elle avait reçues, et elle se glissa à l’intérieur de l’immeuble, trouva la porte qu’elle cherchait. Sonnette activée, bruit retentissant dans l’appartement, dans un manque d’isolation flagrant dont elle ne s’embarrassait pas. Rien ne la dérangeait…

Et la porte s’ouvrit, d’un coup, laissant apparaître Clemens… Un peu perturbé. « Bonsoir Clemens. » Comment l’avait-elle trouvé ? Parce que je suis avocate avec un réseau plus qu’intéressant. « J’ai demandé autour de moi, après la soirée. J’ai dû paraître assez innocente puisqu’on m’a donné ton adresse. » Evidemment, une gamine avec un visage d’ange, ne dépassant pas le mètre cinquante-cinq, ne pouvait pas être dangereuse. Jamais. « J’ai appris que c’était ton anniversaire aujourd’hui, et normalement, ça se fait d’offrir des cadeaux ce jour-là. » Normalement. Peut-être. Elle n’en savait trop rien des conventions sociales, s’adaptait comme elle le pouvait, avec plus ou moins de réussite. « Et comme tu avais évoqué que tu étais venu pour le buffet la dernière fois, j’apporte quelques cookies. » Cookies qui ne seraient pas mangés s’il décidait de claquer la porte.  



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3090
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 1cGY3IWT_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) KMOwnXEJ_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) V4BBAgEu_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Lun 25 Mar - 23:35

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


En général ce n’est pas le genre d’information qu’il donne aux autres, ni son adresse ni le jour de sa venue au monde. Il a fallu une dispute avec son frère pour qu’il lui crache la date tout cela pour qu’il oublie la moitié de leur rencontre aujourd’hui et le résultat, c’est le cadeau improvisé du chat encore peureux. Voilà pourquoi il ne dit rien, parce que tout le monde s’en fout, même son frère modèle. Alors qu’on le surprenne ainsi, c’était plus que perturbant. Sûrement positif, mais perturbant quand-même surtout quand le cadeau se répète, cookies apportés comme la salvadorienne l’avait fait des mois plus tôt. Le thaumaturge allait finir par avoir peur des cookies ou en faire une overdose, au choix, a force de se retrouver confronté à ces gâteaux sur le porche de sa maison. A noter que les deux femmes avaient cernées le fait que c’est un ventre à patte et avaient raison. L’accès le plus sûr avec Clem, c’était via un estomac bien rempli. Même Maldwyn a cru le comprendre. « Oh… et bien, merci. » Pas forcément très doué pour accepter les cadeaux il ne sait trop quoi répondre, hormis merci. C’était toujours hallucinant qu’on fasse quelque chose pour lui et même si Salem était une improvisation totale, il restait le meilleur - et un des rares - cadeau qu’il n’est jamais reçu. Mais des cookies, c’était bien. Très bien même, puisqu’il a toujours faim et qu’ils venaient de sa part.

Il relève le nez vers elle, pensif. Ca lui paraissait toujours étrange qu’elle soit là, presque impossible tant c’était horrifiant. Il redoute fortement ce qu’il doit dire. Ce qu’elle attend qu’il dise plutôt, parce que c’est quelque chose de normal que tout le monde doit faire dans ce genre de situation: inviter l’autre à entrer, peu importe la situation actuelle de son appartement. Il préfèrerait de loin refermer la porte derrière eux et sortir se balader en ville avec elle. Marcher, pendant une demi-heure ou plus longtemps encore, comme la première fois qu’ils se sont vu, plutôt que de rester enfermer à Delray. Fuir, comme elle a proposé la dernière fois, l’espace d’un instant le moment fatidique où il devrait laisser quelqu’un d’autre découvrir ce qu’il est. Parce que c’était surement le plus dérangeant là-dedans, c’est laisser les autres voir où il vit, ce qu’il possède, ce qu’il aime. C’est savoir qu’il mange des céréales et qu’il adore les livres. C’est apprendre que sa lessive est composée à cent pour cent de noir et qu’il a une plante sur le comptoir de la cuisine sur laquelle il veille avec intérêt. Pas vraiment des choses qu’il aime rendre publique non plus, l’envie d’en dire le moins possible comme une barrière le protégeant des autres, du monde. Pourtant il ne peut pas dire non. Il n’a pas envie de la froisser, pas envie de la laisser croire qu’elle a mal fait. Au contraire. « Entre, Le mot se précipite dans sa bouche avant qu’elle ne rebrousse chemin. si tu veux. » qu’il ajoute plus doucement, se poussant du trajet pour la laisser passer.
« Je dois te prévenir par contre...On vient de m’offrir un chat et il est... » Avant même qu’il ne finisse sa phrase, Salem était déjà entrain de faire une véritable démonstration de ses prouesses, le chat traversant le salon comme une fusée juste devant son nouveau propriétaire. « Un peu en panique. » Tel maître tel chat, ce n’est pas cela qu’on dit ? Au passage suivant du chaton, pas vraiment petit mais encore bien jeune, il se dit que finalement sa tranquillité était détruite. Mais au moins, il pouvait blâmer l’animal pour les quelques détériorations visible dès que l’on arrive chez lui… En tout cas il était vraiment à blâmer pour les livres sur le sol et le tapis complètement déplacé. « Tu veux boire quelque chose ? Manger quelque chose ? Installes-toi si tu veux. » Clemens ferme la porte derrière eux et la rejoint dans le salon, ne sachant pas trop quoi faire pour améliorer la situation, pour la distraire assez pour qu’elle oublie le cadre. « Je suis désolé, j’ai pas trop l’habitude d’avoir de la visite on va dire. » Ca c’est peu de le dire. Et la voilà dans son salon avec la tornade de chat qui court partout et des cookies. Pas certain que cet anniversaire tourne bien en fin de compte.



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2690
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) SSpdNeI I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 5E5Mv79

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181221100909461671

she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181020070224358962
mimitueuse
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Mar 16 Avr - 13:08

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


22 novembre 2018

Et elle s’était pointée chez Clemens. Sur un coup de tête, sans réellement prévenir, en se demandant s’il ne l’avait pas oubliée depuis le temps. Aura n’était pas du genre à donner des nouvelles, ou à en prendre. Pas dans son éducation, dans ses habitudes. Peut-être qu’en ressortant d’ici, en fin de soirée, au milieu de la nuit, elle se rendrait compte de l’importance de maintenir les liens, de parler, de discuter. En savoir plus sur les autres, leur montrer de l’attention, c’était souvent ce qui faisait la différence, maintenait la relation. Il faudrait qu’elle apprenne, et vite si possible, avant que tous ne la fuient. Même si en réalité, en avait-elle quelque chose à faire ? C’était étrange, de sentir l’esprit de scinder. Une partie d’elle, bruyante, refusait toute attache, toute concession. L’autre, celle qui l’avait poussée à venir malgré tout, ressentait le besoin de s’accrocher, de discuter, de briser la solitude et les ténèbres dans lesquelles elle s’enfonçait depuis trente ans. Comme si, d’un seul coup, tout devait changer, pour s’assurer qu’elle survive correctement. Alors que jusqu’ici, jamais elle n’en avait eu besoin.

Et face aux silences, aux remerciements de Clemens, elle hésita à faire demi-tour. Après tout, son cadeau était donné, l’anniversaire souhaité, et elle n’avait pas de raisons de le déranger plus que cela. D’autant plus qu’elle était en territoire adverse, bien que des liens soient créés entre les deux mafias. « Je ne veux pas te déranger, si tu préfères que je… » Parte. Ca disparut dans un murmure, ses propos, avec la proposition de l’homme. Elle n’avait pas besoin de décliner, puis ce serait l’occasion de passer une soirée en dehors de chez elle, de son quartier… Et de peut-être retrouver les échanges qu’ils avaient eus quelques mois plus tôt. Ce n’était pas souvent qu’elle avait le droit à quelque chose d’aussi… Réel, loin des manipulations mafieuses. Alors, curieuse, elle fit un pas vers l’intérieur, quand même bien plus chaleureux que son immeuble. Même si ce n’était pas compliqué, au vu du manque de décoration et d’implication de la part de l’italienne dans son achat. Tout le monde ne pouvait pas être doué en intérieur… Tout comme tout le monde ne pouvait pas être une virtuose des meurtres. Chacun son domaine et son expertise. « Un… Chat ? » Interrogation rapidement suivie d’une bestiole noire traversant la pièce telle une fusée. Et elle sera les dents Aura, tenta de ne pas se tendre à cette vision. « Il découvre encore son environnement c’est ça ? »

Sourire pour masquer la gêne, et les muscles tendus face à la nouvelle. Elle ne pouvait pas dire qu’elle aimait les animaux l’italienne. Y’avait toujours quelque chose qui la dérangeait avec les bêtes. Un instinct, peur irrationnelle de ne pas pouvoir les manipuler, les contrôler, ou comprendre à l’avance ce qu’ils comptaient faire… « Tu l’as appelé comment ? » Curiosité certaine envers le chaton, qui avait fini par disparaître… Certainement caché sous un objet. Elle secoua doucement la tête sur les propos suivants. « J’aurais dû te demander si je pouvais passer surtout, plutôt que de venir à l’improviste. » Pause. Et ils auraient pu aller autre part si cela dérangeait Clemens aussi. Après tout, voir son environnement être de la sorte envahi par une inconnue, ce n’était pas forcément agréable. « Juste de l’eau ce sera suffisant. » Sourire. « A moins que tu veuilles un second round d’alcool. » Proposition faite seulement parce qu’elle savait que plus rien n’avait d’impact sur elle. Sans le dire aux autres.



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3090
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 1cGY3IWT_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) KMOwnXEJ_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) V4BBAgEu_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Mer 26 Juin - 14:22

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


« Non non ! Tu.. tu me déranges pas j’ai juste… Passé une longue journée, on va dire. » Bien entendu qu’il était content de la voir. Peut-être pas dans ces conditions, un sms aurait été préférable, un rendez-vous donné quelque part si le coeur lui en disait mais Clemens n’était tout simplement pas opposé à l’idée de la voir. VOilà des mois qu’ils s’étaient revus, et même si ils avaient le numéro de l’autre, étrangement, il ne lui envoyait jamais rien et elle non plus, de peur d’en faire trop, de dire une connerie, peut-être, attendant finalement un hasard pour retomber sur la mafieuse. Sauf qu’aujourd’hui n’était pas une coïncidence mais bel et bien un complot contre lui, piégé non seulement par sa venue devant sa porte..Mais par ses cookies maisons. De la nourriture toujours appréciée par le mortel, peut-être… Mais qui le laissait un peu perplexe aussi. C’était pas la première à se retrouver devant sa porte avec des cookies, et il a du mal à comprendre ce phénomène. « Exactement, on est arrivé il y a une heure environ, et il se demande toujours où il est. » Comment faire comprendre à un chat, aussi jeune en plus, qu’ici, c’était son nouveau chez lui. Qu’un être humain avait décidé de remettre sa vie entre les mains d’un autre être humain n’ayant aucune idée de comment on s’occupe d’un chat, qui plus est. Il n’en a jamais eu dans ses familles d'accueils, les enfants abandonnés remplaçant les prétendants de la spa sans pour autant subir leurs état d’âme toute une vie. C’était de courte durée, le temps qu’ils grandissent et deviennent inintéressant. Un peu comme un chiot qui a fini par grandir trop vite et finit sur une aire d’autoroute sans comprendre qu’on vient de l’abandonner. C’est un peu le même principe, si ce n’est qu’il est plus facile de faire comprendre à un être humain, même petit, quelle est la situation actuelle. En attendant il le laissait explorer en priant pour avoir de la vaisselle et une télévision à la fin de l’exploration de l’animal, tornade balayant tout sur son passage et sursautant au moindre bruit. « Salem. » Qu’il répond, tout en se tournant vers l’invitée. « Pas original pour un sous, mais j’ai été prit au dépourvu. Je pensais pas devoir nommer un animal aujourd’hui. » ENcore moins deux, puisque Cujo, avait aussi été nommé en partie par ses soins. Des décisions importantes qu’il ne fallait pas prendre à la légère non plus, et pourtant, Salem était bien Salem. Un nom générique et beaucoup moins risqué que de laisser l’employé l’aider dans ses recherches… Ou de lui laisser le nom avec lequel il était identifié au refuge, Colonel Moustache, si sa mémoire était bonne. Quelque chose de débile qu’il ne pouvait pas supporter pour son animal de compagnie imposé avec lequel il tentait d’être à l’aise.

Aura, elle, avait l’air un peu tendue aussi ce qui changeait légèrement d’avant. Peut-être qu’elle préfère les chiens, ou qu’elle est allergique aux poils de la bestiole ? En tout cas il le discerne un peu, le malaise, qu’il noie en proposant qu’elle s’installe, prenne quelque chose à boire n’importe quoi pour les sortir de son entrée. « Aujourd’hui c’est la journée des surprises j’ai l’impression, un peu plus un peu moins je crois que plus rien ne pourra me surprendre aujourd’hui. » A ce stade de la journée il n’était plus à ça prêt, Maldwyn ayant eu raison de sa santé mentale il y a un bon nombre d’heure, tout comme l’aller-retour à l’animalerie avait eu raison de lui. Non franchement, il était prêt à n’importe quoi, tout simplement parce qu’il était lessivé physiquement et émotionnellement, ne sachant pas trop quoi faire de ce jour bourré de déceptions et de colères, mais de choses bien, aussi.

Porte fermée, il s’enfonce dans son appartement, rejoignant la cuisine où il ouvre le frigo et sort une bouteille d’eau comme elle l’avait demandé, ainsi que des verres. Tout était bon pour le distraire. Pour éviter de la regarder juger l’environnement dans lequel il vivait. De ses livres entassés jadis gisants sur le sol à la trace d’humidité, tout au fond de la piège, preuve de la formidable isolation du bâtiment décati. « Je pensais que tout le monde fêtait thanksgiving ce soir. ALors que quelqu’un soit à ma porte et qui n’est pas là pour livrer à manger c’est étrange, mais que ce soit toi - et avec des cookies, en plus - c’est vraiment surprenant. » Il se rattrappe ensuite, mots se précipitant hors des lèvres. « Mais en bien. » Sa présence était un des éléments positifs de la journée, ça et Salem, bien entendu. Au final, de tous ses proches, y’a qu’elle qui lui avait souhaité… Et ils ne l’étaient pas, proches. Pas vraiment. C’est dire qu’on avait tendance à l’oublier, que ce soit son amie, son cousin ou même son parfait frère qui ne l’était décidément pas. Cela empêchait un peu que cette journée soit aussi catastrophique que cela. Rendait moins amer ce jour qu’il déteste, surtout lorsqu’il est combiné à cette fête américaine où la famille se devait d’être ensemble. Maldwyn et Dick devaient etre avec leurs parents, les cousins ne se supportant pas mais devant bien faire avec un soir de fête sans qu’il ne soit invité, tâche dans leur famille. Malgré les pensées sombres il lui rend son sourire, forçant l’expression sur son visage, noyer ce qu’il ressent comme seul remède. « Je suis pas certain tu vois, non pas que je n’aime pas boire avec toi, mais quelque chose me dit que si je commence je vais pas m’arrêter de boire jusqu’à ce que ce soit moi qui soit dans un sale état. Au moins t’aurais pas à me raccompagner chez moi, certe, mais j’aimerais éviter de nous infliger ça. » Si elle n’était pas là c’est certainement ce qu’il ferait. Boire et oublier, dormir, ne plus se rappeler jusqu’à ce qu’un nouveau jour commence et qu’il n’enterre le précédent sans laisser ses émotions se montrer, tuées dans l’oeuf. Heureusement il verse de l’eau dans les deux verres, se saisissant du sien pour le boire d’une traite. C’était mieux que l’alcool. Cela ne brûlait pas… Mais malheureusement, cela ne changeait rien à son état d’esprit un peu morose. Il fallait se changer les idées. « Alors comme ça t’as fait des recherches sur moi. » Pas une question, une vérité. Parce qu’il était facilement d’obtenir une adresse en demandant dans le quartier où habite le seul thaumaturge blond du coin, mais de là à savoir sa date de naissance, aucun risque que les habitaient du coin la connaisse, information circulant peu, voir pas du tout sauf quand il le divulguait lui-même.




CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2690
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) SSpdNeI I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 5E5Mv79

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181221100909461671

she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181020070224358962
mimitueuse
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Jeu 3 Oct - 15:16

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


22 novembre 2018

Elle ne dérangeait pas. Ce n’était pas habituel pour elle de demander ce genre de choses. Normalement, elle s’imposait, se glissait dans les conversations et les vies, pour mieux en partir par la suite. Elle avait tendance à s’en moquer, de ce que pouvaient penser, ou ressentir les autres. Juste… Il fallait avouer que l’italienne était plus proche de Clemens que d’autres personnes de son entourage, ou qu’elle côtoyait depuis des années. Parce qu’il était en dehors de son cercle de référence. Parce qu’elle avait fini avec une bonne dose d’alcool dans le sang les fois précédentes. Ou juste la première fois. Son cerveau ne se souvenait plus exactement. « Oui… Ca doit être plutôt normal un jour d’anniversaire. » C’était ainsi que le fêter les autres. Avec des amis, dehors, à courir partout ? Légère curiosité, et elle faillit poser une question, avant de se raviser. Puis, le chat attira toute son attention. Peut-être calculait-elle son plan de course, pour éviter de le percuter, ou de se retrouver trop proche de lui. Ce ne serait un bien pour aucun des deux, si elle commençait à paniquer pour si peu. « Je… N’ai jamais eu d’animaux. C’est étrange de voir comment ton chat réagit alors. » Pas de place pour ça dans la mafia.

« Salem… » Pause. « On pourrait bien s’entendre alors. » Un chat noir, avec pour nom une ville connue pour ses sorcières, ça ne pouvait qu’aller à Aura, et Hécate, non ? Si elle n’était pas aussi mal à l’aise en présence des animaux dans leur globalité. Elle rit doucement à ses propos. Les surprises, c’était ce qu’elle détestait. Ca l’effrayait à vrai dire, de son côté, l’inattendu. Pourtant, elle multipliait les plans, pour tout contrôler. Mais y’avait toujours une part imprévisible. Et si cela arrivait, de trop, c’était stressant pour elle. Alors, elle ne pourrait pas accepter la journée que semble avoir Clemens lui arrive. Inconsciemment, elle se serait braquée dès le début. « Thanksgiving ? » La question se lisait aussi dans son regard. Les fêtes américaines, elle ne les connaissait absolument pas, s’en moquait aussi. « Je ne suis pas américaine. Du coup, personne ne sort ce soir-là de l’année ? » C’était triste pour lui, s’il n’avait personne pour échanger le jour de son anniversaire. Enfin, ce n’était pas comme si elle avait du monde le jour du sien. Après, elle ne le fêtait pas. En Italie, ça rajoutait juste une année au décompte, à l’approche des seize ans. Pour Aura, c’était juste un pas en plus vers la deadline. A prier de pas crever.

Un sourire. Mal à l’aise oui, elle l’était. De s’imposer. De venir, alors qu’il ne semblait pas être dans son état normal. Triste peut-être. Morose. Nostalgique ? Trop d’émotions qu’elle ne savait déjà pas gérer quand il s’agissait des siennes, alors, comment faire avec lui ? « Je comprends. » Pause. « Puis à vrai dire, je n’ai même plus l’opportunité de finir bourrée. » C’était une situation assez étrange que d’y penser. Elle n’avait plus besoin de boire, de manger, ne pouvait même plus connaître la sensation de voir sa tête se perdre. Pathétique. « Heureusement que tu m’as proposé un bar la dernière fois. J’ai au moins eu l’occasion de l’être une fois dans ma vie. » Lentement, l’humanité se perdait, au profit d’une déité pourtant peu envahissante. L’italienne s’interrogeait sur son avenir par instant, quand bien même elle avait toujours été plus proche du monstre que de l’humaine…

« J’ai été un peu curieuse oui. Et les mamas parlent beaucoup par ici. » Comme les mamans italiennes pour le coup. Tout aussi curieuses et bavardes, un peu d’espagnol avait suffi à les amadouer… Tout comme une femme souhaitant en savoir plus sur un des habitants du quartier. Ca avait déjà dû remonter aux oreilles de Flores et Costilla tout cela… « Les données aussi peuvent parler. » Bon, c’était l’avocate qui parlait à présent. Passé quelque peu fouiné, sans qu’elle perçoive toute l’horreur de son geste. « Ca m’intéressait d’en savoir un peu plus sur… Toi. » Peut-être aurait-elle dû demander plutôt qu’agir autrement. En espérant qu’il ne le prenne pas mal. Alors qu’il en avait parfaitement le droit.



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3090
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 1cGY3IWT_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) KMOwnXEJ_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) V4BBAgEu_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Dim 6 Oct - 0:35

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


C’était normal d’être fatigué après un anniversaire, oui. Quand il était bien fêté, quand les amis sont là, la famille. Ses souvenirs d’anniversaires sont très disparates. Des souvenirs joyeux, d’autres non. Il se souvient que petit il avait eu droit à la chanson, ou bien c’était une invention de l’esprit, ou il avait assisté à un anniversaire, il ne sait plus, trop jeune. En grandissant son père, avait fait de même, même si rien n’était honnête dans ses mots. La naissance d’un fils absolument pas souhaitable pour le père adultère, mascarade, pour garder son médicament près de lui. Alors il préfère nier que tout ça était arrivé un jour. « Pas vraiment comme ça non. C’était..Juste pas terrible. » Comme à chaque fois qu’il préciserait, si il n’avait pas envie de maîtriser un peu ce cynisme qui lui est propre. Pire, il a envie de préciser l’agréable changement, qui rend la situation beaucoup plus supportable. La sincérité apparente de la quasi inconnue, qui pourtant était là. « Enfin, hormis là tout de suite. » qu’il se dépêche d’ajouter à toute vitesse, qu’elle ne puisse se fourvoyer entre temps. « Merci encore.. C’est vraiment très gentil. » qu’il ajoute, le sourire incertain sur les lèvres plein d’une timidité nouvelle.

Salem et son brouhaha pourtant réussissent à le sortir d’affaire, partant du coup sur l’explication du capharnaüm derrière lui et du cadeau surprise...Si on pouvait dire ça comme ça vu les circonstances. « Je n’en ai jamais eu non plus. J’ai toujours rêvé d’en avoir un mais j’ai jamais osé de peur de.. De pas savoir comment faire si il lui arrivait quelque chose. Ou juste.. Que je ne sache pas m’en occuper assez bien. » L’angoisse à laquelle il ne préférait pas penser maintenant. Trop personnelle comme raison au final, qu’il aurait mieux fait de ne pas évoquer peut-être.. Mais personne ne l’a écouté. Surtout pas Maldwyn, qui a insisté sans chercher à comprendre le non, donné en première réponse par son cadet. parce que ça le terrorise, de faire attention à cette vie qui tournois dans son appartement. parce que si il s’échappe, si il disparait...« Mais mon frère m’a forcé la main et.. Me voilà avec Salem. » Clemens coupe son fil de pensées. Ne pas s’attarder là-dessus, se concentrer sur l’avenir, le positif avant de penser au pire.

Une fois engouffrés à l'intérieur, la discussion reprend notamment sur son nom, Salem. Référence à la ville qu’il aimait bien visiter l’automne pour cette noirceur que l’on attribuait au lieu et à son lot de magie qui survivait aux tragédies passées. Comme le chat de la série aussi, chat noir lui aussi, référence à la même ville magique. Pourtant quand elle parle de s’entendre avec lui il s'interroge un moment. « Pourquoi ? » La réalisation apparaît ensuite, Hécate. La déesse sorcière, c’est vrai. maîtresse des ténèbres, de la magie. Curieux, qu’il soit tombé sur elle, tout de même. « Ah les trucs de sorcières… Oui, effectivement. » Il sourit, amusé. Il n’y avait pas pensé en réalité, mais les choses tombaient bien peut-être, un intérêt commun pour ces trucs là, la magie, l’obscurité. Deux oiseaux de nuits dans le sillage d’un prédateur à quatre pattes qui se terrait quelque part. « Je me suis dit que ça lui irait bien, c’est approprié. Et j’aime bien ce genre de choses. » Cela ne rendant ses capacités que plus fascinante encore, pour en avoir vu une de très, voir trop prêt. La manipulation de la nuit on a vu pire comme pouvoir. Presque jaloux, qu’il serait, de ne pas avoir hérité de quelque chose d’aussi badass, elle qui est ce que lui rêverait d’être. Divine, sorcière.. Les deux. Si il ne connaissait pas grand chose non plus au divin elle, c’est les choses humaines dont elle manquait les connaissances, en tout cas les choses qui paraissent ordinaires pour un américain moyen. Thanksgiving fête inconnue et il serait prêt à dire.. Qu’elle y gagnait franchement, l’horreur de la célébration de cette fête pour étendard, il explique simplement le concept à l’italienne. « Tant mieux, c’est la pire fête du monde. Cela consiste à dévorer une quantité astronomique de nourriture pour célébrer l’alliance entre les colons et les natifs dans l’amitié et le partage…. En oubliant qu’ils les ont tous massacrés par les-dits colons. C’est juste un gros mensonge et une grosse fête commerciale. » C’est comme ça qu’il le voit lui, en tout cas. Toutes les raisons du mondes étaient valable pour détester les fêtes populaires mais celle-ci, en plus d’être inutile, était ignoble. « La plupart des gens sont néanmoins avec leur famille. » Pas eux, mais pas comme si ils le pouvaient, n’est-ce pas ? les orphelins qu’ils sont n’avaient absolument pas ce privilège. Mais aujourd’hui il n’irait pas s’en plaindre, il attendrait simplement que Richard lui dise, avec satisfaction qu’il a craché dans l’assiette et dans le verre de Maldwyn… Cela suffirait à faire son bonheur.

Quand il revient avec les verres et l’eau, c’est pour les poser sur la table près des cookies, puis en prenant une chaise et se laissant tomber dedans sans plus de répit. Il avait besoin de s’asseoir, c’est clair. Et de boire de l’eau aussi, défaut d’autre chose même si.. Même si il était tenté. A son grand déplaisir elle annonce, pourtant, une mauvaise nouvelle. « Tu.. t’as changé ? Le truc de dieu là ? … C’est pas marrant. » qu’il commente en faisant la moue. Si déjà alcoolisés il avait du mal à faire le premier pas, sobres, il était loin d’arriver à quelque chose.. C’était très clair. « Ravis que ta seule cuite humaine soit avec moi. Mais vous avez vos boissons divines, aussi. Même si je ne pourrais pas t’accompagner là-dedans, ça me tuerait... Je resterais sur de la tequila, ou de la vodka. » Pas expert en divin mais il savait qu’ils buvaient d’autres choses, même si les noms lui échappait. nectar et l’autre, il ne se souvenait simplement pas. Ces choses lui étaient après tout interdites, alors il n’allait pas risquer d’y tremper les lèvres, même par simple curiosité.

Il tire la boîte de cookies dans leur direction, tout en l’écoutant parler. COmme ça elle avait demandé dans le quartier pour le trouver. Pas trop compliqué, il suffisait de dire qu’elle cherchait un blond et..Et c’est tout. Un blond, LE blond même, c’était lui. le surnom collant à la peau même si il ne devait - quand-même, il l’espérait - pas être le seul blond de tout Delray.. En général c’est lui qu’on cherchait. « Les abuelas ici, elles font que ça. Et je suis pas difficile à repérer on va dire. » Il récupère un cookie dans la boîte, mordant dedans comme un plus-faim, le sucre et le chocolat réconfort des papilles. Mais les compliments sur sa cuisine s’arrêtent quand elle parle de données. Des données, c’était pas du bouche à oreilles.. Et c’est plus inquiétant. « Carrément ? » qu’il demande la bouche pleine, pas trop certain de ce qu’elle a pu trouver sur lui, vu son métier.. Des choses qui fachent. il espère aucune déposition faite à la police, d’un adolescent décrivant la mort de gens qu’il aimait. ou de délits qu’il a commis même si dans la mafia, elle lui pardonnerait. Peut-être le pire c’était son dossier chez les services sociaux. Un enfant qu’on a envoyé plusieurs fois chez des parents pour être ramené comme un animal. Parce qu'il n’était pas normal. « Je sais pas si y’a grand chose d’intéressant à trouver, hormis des choses pas forcéments glorieuses. » Rien du tout. Mais rien de ce qu’il a fait n’a jamais été glorieux, c’est ça qu’il faut se dire.. Ou alors ça n’a jamais été documenté. Pas les gens qu’il a aidé, pas ceux qu’il a sauvé ni cette sensibilité qu’il cache à tout prix. Rien n’était visible, conservant cette image qu’il se donne. Il préfère alors, peut-être, proposer autre chose. Autre chose qui pourrait noyer ces informations compromettantes. Elle savait déjà ce qu’il était, tout comme il savait pour elle. Pourquoi se masquer alors. « Je veux en savoir plus sur toi aussi, mais je préfère entendre ça de toi. Si t’as envie de partager, cela étant. » Rien n’était imposé, après tout. Mais il était curieux Clemens… Beaucoup trop. « Je te pose une question et tu m’en poses une... Et comme ça on est gagnant des deux côtés. Je sais pas où on pourrait commencer en revanche vu que, littéralement, on a démarré par nos historiques tragiques d’orphelins. Difficile de te demander ta couleur préférée ensuite. » Le noir, surement. Comme lui. On pouvait débattre que le noir était une couleur selon les puristes, mais il était prêt à parier qu’elle répondrait comme lui là aussi, rouge, surement. Pas forcément parce que ce sont ses couleurs préférées..Mais c’est ce qui raisonne le plus avec leurs vies et leur mode de vie, non ? Noirceur et sang, rien de bien joyeux. « Tu veux bien me dire c’est quand ton anniversaire, à toi ? » Qu’il préfère demander, pour espérer pouvoir lui retourner la faveur plus tard. Préparer quelque chose et braver qui sait sa tour d’ivoire, cette fois-ci. En attendant qu’elle réponde ou non il mord dans le cookie une nouvelle fois. Cette fois, pourtant, le gallois n’oublie pas de dire les mots qu’ils pensent sincèrement, même si c’était classique. « Ils sont super bon en tout cas.. Merci beaucoup. » Nouveau sourire, devenu presque un automatisme. Curieux de sourire autant auprès d’une âme qu’il ne connaissait pas tant. Mais il préfère ignorer les faits, ignorer ça. Être sourd à ce qu’il se passait pour mieux profiter de ce soir-là.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2690
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) SSpdNeI I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 5E5Mv79

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181221100909461671

she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181020070224358962
mimitueuse
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Dim 3 Nov - 15:58

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


22 novembre 2018

C’était fou. Qui aurait cru qu’elle reverrait Clemens, surtout vu leur première rencontre ? Néanmoins, il fallait croire qu’elle était à l’aise avec lui, avec sa présence. Assez pour tenter de venir en sachant que c’était son anniversaire, elle qui pourtant n’avait jamais fêté ceux-la. « De rien. » Au moins, elle avait compris que pour lui non plus, ce n’était pas des ressentis si positifs, que le passé restait présent, parfois pesant. S’ils pouvaient faire table rase de celui-ci… Mais le pouvait-elle réellement ? Y avait-il quelque chose de faux, de mauvais dans le sien ? Les questions se heurtèrent à la volonté de fer, aux liens supposément familiaux qu’elle avait développés avec d’autres. Le chat les coupa dans leurs réflexions, passant à la vitesse de la lumière, se cachant dans un autre coin de l’appartement. Un léger rire quitta ses lèvres, avant que les traits se figent à nouveau dans le marbre. « Je suis sûre que tu t’en occuperas à merveille. » Aura avait confiance en lui oui. D’une certaine manière, c’en était même amusant de voir l’italienne aussi catégorique. Elle ne l’accordait pas si facilement, pour ne pas dire jamais. Alors… « En tout cas, il va falloir qu’il s’habitue aux environs. » Et qu’il arrête de courir en permanence dans la pièce. Sinon, il finira par faire tomber une lampe…

« Oui, les sorcières. A ce qu’il paraît, c’était la ville des sorcières, reconnue aussi pour le nombre d’entre elles qui ont brûlé vif. » Moins joyeux. Néanmoins, elle se demandait. Une ancienne récurrence d’Hécate avait-elle été tuée ici ? Une question à laquelle elle aurait une réponse un jour… Si elle ne meurt pas avant l’éveil des souvenirs de la déesse. En avait-elle réellement envie d’ailleurs ? « Puis cela va bien avec son pelage noir. » En effet, dans les légendes, les chats noirs étaient très liés aux sorciers. Du coup, en plus d’avoir une camarade enchanteresse, il obtenait aussi l’animal-totem. La situation était plutôt amusante, quand on y repensait. Les mythes gravitaient autour de lui avec tant de facilité… « L’Histoire est souvent écrite par les gagnants après tout, donc ça ne m’étonne pas. » Pause. « Comme en Italie, où les fêtes chrétiennes sont usées pour recouvrir celles païennes. » Elle comprenait un peu mieux le fonctionnement. « Et quand la famille manque dans tous les cas… » Elle n’en avait pas ici. Elle n’en avait plus là-bas. Elle était un électron libre qui se rattachait à des nations, des organisations, quand cela lui était permis, et pouvait s’en détacher tout aussi vite. « On peut peut-être se faire ça ce soir ? » Même si elle n’avait plus forcément besoin de manger, mais qu’importait. Elle devait encore rester au repos à cause de ses poumons, donc quelques minutes, heures passées ici ne causeraient de tort à personne.

Un cookie fut attrapé, juste pour se rappeler du goût du chocolat, apprécié à une époque. « Oui, c’est lié à l’évolution de la déesse. Pas forcément le plus sympa. » Une légère moue se dessina sur son visage. Parfois, elle aimerait bien arrêter. Ne plus évoluer. Rester elle-même, pour tout garder sous contrôle. Qu’arrivera-t-il le jour où elle deviendra Hécate ? « Evite oui. J’ai cru comprendre que les effets des alcools divins étaient bien trop dangereux pour les autres. » Elle ne voulait pas le voir crever entre ses doigts parce qu’ils avaient voulu faire un jeu d’alcool. Ce serait… Stupide comme mort. « Ce sont les mêmes qu’en Italie alors, je les connais. » Autant ne pas avouer dès maintenant que c’était aussi simple pour elle parce qu’elle parlait couramment espagnol, d’une langue teintée de l’accent de ce pays. Rien ne pourrait la faire passer pour une étrangère à leurs yeux, si ce n’était la peau si pâle pour les pays mexicains. « Vu mon propre passé, ça ne pouvait pas être pire. Mais tu sais, je n’ai pas non plus retourné tout ton passé, je crois que ce n’est pas quelque chose à faire. » Les joues se teintèrent légèrement de rouge, et le regard se détourna, donnant l’illusion qu’elle cherchait le chaton.

« Oui bien sûr. » Elle n’avait pas de raison de dire non, même si elle était particulièrement secrète. Et elle-même ayant creusé pour avoir des informations sur lui, c’était de bonne guerre. Les jambes se croisèrent, et le buste se tourna vers Clemens, pour pouvoir l’observer plus en détails. Et oui, elle pouvait en profiter non ? La première question, plus sous-entendue qu’autre chose, eut une réponse dans la seconde suivante. « Rouge et noir. C’est le plus facile pour camoufler le sang étonnamment. » Enfin, elle s’habillait aussi en noir et blanc. Jupe ou pantalon noir, chemisier blanc, pour donner une illusion de… Femme respectable. Femme fatale.

Son anniversaire. Son anniversaire. « Je… C’est en Avril. Le 8. » Un sourire. « Je ne l’ai pas beaucoup fêté on va dire. » A part pour quelques passages, pour les seize ans, pour les âges où on la considérait assez mature pour un mariage arrangé. « Tu viens de découvrir toute l’étendue de mes talents en cuisine. » Ca n’allait pas beaucoup plus loin, pour celle qui avait toujours vécu avec des cuisiniers venant du monde entier. « C’était comment chez toi ? Je veux dire, au soleil, en Californie… ? » En savoir un peu plus sur tout cela, sur la chaleur…



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3090
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 1cGY3IWT_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) KMOwnXEJ_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) V4BBAgEu_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Lun 16 Déc - 1:08

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


Elle évoque les sorcières et leur triste sort, laissant Clemens un peu dubitatif sur le choix, bon ou non, d’un tel nom pour son chat. Pourtant la référence n’avait pas forcément à être un lien avec les bûchers et les pendaisons. C’était plutôt pour tout le folklore qui entoure la ville, la magie sombre, la sorcellerie. Des choses qu’il apprécie, justifiant surement son choix d’adopter le chat noir. « J’ai déjà visité la ville, c’est pas très loin d’ici et c’est très joli. Il y a encore plein de magasin de sorcelleries et de pratiquantes, alors comme quoi toutes les sorcières n’ont pas brûlé. Et tant mieux. » Après tout, elle en était une. Divine, certes, mais une sorcière quand-même. Ce serait dommage qu’elle finisse au bûcher. Clemens espère que la conversation n’allait pas en revenir aux meurtres commis au dix-septième siècle et saute sur l'occasion dès qu’elle lui est donnée. « C’est ça. J’ai hésité avec Ouija aussi, ou quelque chose comme ça. Un nom qui irait bien avec sa couleur et tout ce qu’elle représente. Et avec moi, aussi. » Un nom prouvant qu’il était..Sain d’esprit, quand d’autres allaient nommer leur chat pimprenelle ou félix, lui, non. Bien sur que non.

L’histoire est toujours modifiée par ceux qui y gagnent, c’était certain. Tout le concept de cette fête était un énorme mensonge et une célébration horrible comme les autres fêtes le sont à ses yeux de toute manière, surement parce qu’elle a raison. Et que, lorsque la famille n’est pas là, cela perd tout son sens. Mais eux, étaient là. Dans un appartement moisi, sans famille l’un comme l’autre. Ils pouvaient se débrouiller avec ce qu’ils avaient sous la main, en totu cas c’est ce qu’elle propose, et il sourit instinctivement. « J’ai commandé à manger, mais heureusement, j’ai tendance à avoir les yeux plus gros que le ventre, on peut se faire ça. » C'était mieux que de rester dans leur coin chacun de leur côté, même si pour elle ce n’était pas une grande perte, puisqu’elle ne connaissait pas vraiment l'intérêt de la fête avant qu’il n’en parle. Et puis, c’était mieux que thanksgiving. C’était un simple repas à partager...Et c’est tout ce qui comptait. Tout ce qui suffisait à lui donner cette lueur qu’il avait du mal à cerner encore, quand elle était là.

C’était pas fun, ce truc de..Changement, qui venait avec la progression du dieu sur l’humain. Dit comme ça on avait l’impression que c’était une maladie, mais au lieu d’affaiblir le corps, elle le renforce, le rend invulnérable. Étrange. Presque autant que de savoir qu’elle avait fouillé un peu sa vie, avait cherché des informations sur lui. Pas beaucoup, d’après elle mais le gallois ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu mal. Loin d’avoir encore de dévoiler ses faiblesses, encore moins dans ces conditions face à quelqu’un auprès de qui il tente d’être..D’être bien. Intéressant. Fort. Pas qu’elle lise les dépositions d’un adolescent qui avait tout perdu. Pas qu’elle sache que sa faiblesse justement, c’est les autres. Moins elle en serait, mieux il pourrait se porter. Effrayé qu’elle s’en serve contre lui, à un moment ou à un autre, peut-être même aujourd’hui. Les cookies au final ont un goût d’inquiétude quand il croque dedans. Et si tout ça c’était un piège. « Tant mieux. Y’a rien d’intéressant de toute façon. » Rien à écouter, rien à voir. Rien à savoir non plus. Il préfère parler de couleur et d’anniversaire. « Je note, le huit. Il est temps de changer tout ça alors, prépares-toi à avoir un gâteau. Peut-être même un ballon, noir ou rouge. Moi aussi, c’est rouge et noir d’ailleurs. » De la tête aux pieds, il était habillé de noir, comme quasiment tous les jours. Plus facile de se fondre dans la masse, moins de risque de se tacher de sang. Parfait, pour eux.

Cela ne les empêche pas de savourer des cookies, comme les bons mafieux qu’ils sont. « C’est parfait, je pourrais passer ma vie à manger que des cookies alors ça me fait pas peur. Et puis, je suis une bille aussi. Pour ça que j’ai commandé. » La question suivante le concerne, évoque le passé. Ce ce qu’il avait dit il y a des mois, sur ses origines. Californien perdu sur la côte est du pays, loin de l’enfance chaotique et pourtant, les yeux sont plein d’une nostalgie, rêveur, repensant à ce temps où tout était moins sombre. La chair et l’esprit moins abîmés. « C’était beaucoup plus chaud, ça c‘est certain. Ensoleillé… » qu’il commence. L’hiver est son pire ennemi ici, la neige… Clemens avait très vite appris que l’hiver c’était pas bon. C’était la chance de le retrouver crevé à coup sûr sur un trottoir ou sur le siège arrière de sa voiture, si il n’y avait pas eu des gens comme le rouquin pour l’héberger les nuits les plus froide, ou pour lui donner de quoi survivre, tenir. « Moins de gens surnaturels. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’autres avec des facultés avant d’arriver ici. Ou alors, je ne le voyais pas. » Peut-être qu’ils étaient dans d’autres quartiers, ou alors il se cachaient mieux. peut-être que simplement il n’a jamais eu cette chance de croiser quelqu’un anormal comme lui, ne pas se sentir seul. « Ma vie de là-bas me manque parfois. Même si j’étais seul aussi.. Je ne me rendais pas vraiment compte à quel point j’étais...Ignorant, et stupide. Maintenant que j’en suis là je regrette cette époque. C’était plus simple. Et j’étais plus heureux, en vivant loin de la vérité. » Loin de savoir qu’il était encore moins désiré qu’il ne le pensait. Loin de savoir que ce frère dont il ignorait tout à cette époque, lui aussi, se moque parfaitement de sa vie. C’est la douloureuse nouvelle du jour ne faisant que enfoncer le clou dans la plaie qu’il n’arrive pas à guérir. De se sentir oublié. Pas par elle, visiblement. Et c’était ce qui rend cette journée moins triste. « Les palmiers me manquent. Et le sable qui brûle tellement il fait chaud sur la plage. J’adore le soleil, c’est ça qui me manque le plus. Mais j’aime aussi la nuit. C’est assez paradoxal je suppose. J’aime juste ne pas avoir froid ou va dire. J’suis frileux au possible. » Il mord de nouveau dans le cookie, le mâchant sans forcément s’arrêter de parler. « J’imagine que la météo d’ici doit te dépayser aussi. C’est différent de l’Italie ici. J’ai jamais été en Europe, c’est comment ? »

La sonnerie retentit sauvagement derrière eux, annonçant la livraison attendue. « Je crois que c’est notre dîner. » qu’il se contente de dire en se levant, saluant le livreur rapidement et récupérant le dîner qu’il dépose sur la table. A peine déposé pourtant il s’affaire dans la cuisine, récupérant des couverts et des assiettes qu’il vient déposer sur la table. Bien la première fois qu’il dîne à table ici, ou même, depuis des années. C’était étrange,d e s’asseoir avec une assiette en face de lui.. Et de la compagnie, ses côtés. « Je suis content de te voir en tout cas. La dernière fois c’était un peu trop princier pour que je sois..Calme. » Légèrement paniqué à l’idée d’être là, loin de son environnement habituel. Cela lui rappelle quelque chose qu’elle avait dit.. Et quelqu’un. « Un peu comme Salem. Même si j’ai réussi à tenir un peu plus en place et à griffer personne dans la panique. Mais ça a valu la peine de venir. Pour les petits fours, l’alcool. Et te voir en robe de soirée aussi. » Il n’allait pas mentir, c’était un des points forts de la soirée. Tout comme passer un peu de temps avec elle, seul à seul, sans que l’on ne vienne les harceler. Sans la foule qui l'oppresse et qui a tout rendu trop difficile. Il déballe les boîtes commandées au restaurant chinois. De quoi nourrir un régiment, si il n’était pas composé de lui et de son appétit sans limite. « Pioche dans ce que tu veux, on a qu’à partager un peu de tout. » qu’il propose; Après tout c’était ça le principe de cette fête à la con, le partage.



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2690
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) SSpdNeI I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 5E5Mv79

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181221100909461671

she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) TQaCJfg

“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 181020070224358962
mimitueuse
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Ven 17 Avr - 15:58

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


22 novembre 2018

De manière générale, Aura ne faisait pas bon effet dans les discussions aussi… Légères. Elle était brillante lorsqu’il s’agissait de conversations mafieuses, de négociations ou de soirées de la haute société. Qu’elle les aime ou pas, c’était autre chose, elle était néanmoins capable de parler de divers sujets comme si elle les maîtrisait sur le bout des doigts. En revanche, dès qu’il s’agissait d’une discussion plus commune, avec quelqu’un de tout à fait normal, Aura dérapait. Elle n’était pas capable de comprendre que cela pouvait déranger les autres, de parler de morts, de bûchers, de sorcières réduites en cendres, torturées… Alors qu’elle en était elle-même une. Ou plutôt leur déesse. La pensée la traversa un instant. « J’irai visiter un jour alors, pour me faire une meilleure idée de l’endroit. » Aller plus loin que les rumeurs qui courraient dans les livres d’histoire ou l’esprit populaire. Car si l’italienne était curieuse, elle se concentrait surtout sur ce qu’elle pouvait utiliser par la suite, pour une défense ou une accusation. Vis ma vie de mafieuse…

L’autre proposition de nom pour le chat la laissa perplexe, et elle reprit son observation de l’animal. « Salem est définitivement mieux. » Être comparé à une table de ouija n’était décidément pas quelque chose qu’elle aimerait, même s’il y avait peut-être une autre signification qu’elle ne connaissait pas. En tout cas, il avait commandé pour deux, et la justification arracha un sourire à l’italienne. Même si elle n’avait plus besoin de se nourrir aujourd’hui pour vivre, l’idée d’un repas lui plaisait. A moins que ce soit la présence de Clemens ? Elle ne saura dire, mais il avait été le seul jusque-là à pouvoir la faire boire (chose qui n’était pas arrivée en trente ans) et l’unique à connaître son identité divine. Ou plutôt, il était l’unique, maintenant, elle savait que la plupart des déités pouvaient connaître le vrai visage des autres. Seulement, elle le lui avait dit, noir sur blanc. Certes avec un peu d’alcool dans le sang, mais toujours est-il qu’il avait su, quand elle s’était promis de toujours garder le silence… « J’ai bien calculé mon arrivée alors. » Léger trait d’humour, comme on en voyait rarement chez elle. C’était finalement ce qui avait fait abandonner les rares personnes qui s’étaient attachées à elle, son sérieux permanent, sa froideur, son manque de loyauté… Ou sa trop forte loyauté, à convenance.

Un gâteau. Pour son anniversaire. Elle se perdit dans ses pensées un instant, finit par murmurer : « Ce serait une première. » Maximilio ne fêtait pas les anniversaires, à part ceux de la famille principale, sur certaines échéances ou années particulières. Aura n’en faisait pas partie de son côté, et elle n’était d’ailleurs pas certaine que le 8 avril soit la date véridique. Néanmoins, c’était celle indiquée sur sa carte d’identité et elle ne pouvait que l’appliquer. Et puis les ballons… En tout cas, la conversation avait dérivé, et elle ne revint pas sur les quelques informations glanées. Le temps n’avait pas été suffisant pour aller profondément fouiller, et elle nota de ne pas aller plus loin. Chacun avait le droit à son jardin secret et elle-même avait tendance à mentir ou masquer la réalité. Ainsi ne pouvait-elle pas en vouloir à Clemens, même si certaines subtilités n’étaient pas encore ancrées dans son esprit. Un jour peut-être, elle comprendrait que fouiller le passé n’était normal que chez les mafieux ou criminels. Ou les politiciens. Lui n’était aucun d’entre eux, juste un homme normal, dans un monde si différent du sien…

Et il parla de son passé, du soleil de Californie, de sa chaleur aussi. De l’ignorance qu’il avait abandonné une fois à Arcadia. Elle ne pouvait pas y aller dans cette région, sous peine de voir son épiderme brûler. Oh, ce ne serait pas la première fois, l’Italie l’avait obligée à devenir prudente au sujet de son hybris. Parfois, elle s’interrogeait sur les vacances, le bord de mer. Les gens aimaient y aller, mais pour elle, y finir ne lui apporterait que la mort… « Arcadia est un lieu qui attire le surnaturel, et où les divins n’ont pas peur de se montrer. » Un fait. « Néanmoins, il en existe de toute part, ils se fondent simplement mieux dans la population. » Après tout, elle avait toujours vécu entouré de divins en Europe. Maximilio en était même à vouloir un héritier dont le sang était ichor. Et chaque personne rencontrée au cours de ses pérégrinations, des négociations que la jeune femme avait pu tenir, c’était révélé être plus ou moins au courant du surnaturel. Arcadia était juste un phare dans la nuit et tous les papillons venaient s’y brûler les ailes… Elle y comprit. « C’est plus simple d’être à l’autre bout du pays oui. » Comprenait-elle ? Non. Cependant, la vie de l’italienne tournait autour des mafias, du sang qu’elle faisait couler. Son existence entière était un hymne à la cruauté et au combat. Jamais elle ne proposerait à quelqu’un de vivre sa vie…

Il aimait l’été, le soleil, le sable chaud sous les pieds. Elle n’avait jamais réellement connu cette sensation. Dès ses seize ans, les sorties de la sorte lui étaient devenues impossibles. Et avant, c’était Lyon qui l’accueillait plutôt que le bord de la mer. Etait-elle dépaysée ? La réponse commença à se former quand deux coups retentirent à la porte. Les doigts se posèrent sur le bas de son dos, prête à dégainer si nécessaire avant de se rappeler qu’elle était à Delray, et chez Clemens. Ce serait très mal vu si elle sortait une arme…

En tout cas, une fois tout posé sur la table, elle se leva du canapé, se glissa sur l’une des chaises, sans réellement y être invitée. En revanche… « Merci. » C’était tout de même à dire, alors qu’elle s’imposait plus ou moins dans l’appartement… Et pour la soirée. « Je ne me promène pas souvent en robe de soirée, tu as eu de la chance. » Elle n’aimait pas, se sentait mal à l’aise dans les robes longues. Aucun mouvement n’était possible, et se battre relevait de l’exploit. Oh, elle pouvait essayer, et y parvenir, cependant, tout était limité, même dans la fuite. Elle attrapa un bout de repas, histoire de goûter à une cuisine qui ne lui était pas connue. Puis il fut temps de répondre, à la question posée avant d’être interrompue. « Je ne peux pas rester au soleil. » Lui en avait-elle parlé la première fois ? « Mon hybris me rend hypersensible à la lumière, donc pas de plage pour moi, et l’Italie m’a brûlé la peau à plusieurs reprises. » Autant être honnête dès le début. « Mais il y avait des paysages sublimes du côté de la Toscane. Et les gens sont nettement moins… Requins. » En dehors des mafias, encore une fois. Aura avait toujours trouvé l’Europe plus reposante que les Etats-Unis. « Mais je ne peux plus y retourner. » Un seul pied posé là-bas, et une traque incessante reprendrait. « Enfin, il fait suffisamment sombre à Arcadia pour que ça me convienne. » Ton faussement enjoué, pour ne pas plus plomber la conversation. Il fallait bien vivre avec la déesse au fond de son cœur…



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3090
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) 1cGY3IWT_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) KMOwnXEJ_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) V4BBAgEu_o
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) Empty
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) - Mer 12 Aoû - 20:40

The Mephistopheles.

I don't know if I can open up I've been opened enough  I'm not a birthday present I'm aggressive regressive The past is over And passive scenes so pathetic I feel sole and alone like a heretic I'm ready to meet my maker Lazarus has got no dirt on me And I'll rise every danger I'm the Mephistopheles of Los Angeles


Le nom du chat était approuvé, tant mieux. Lui aussi en était satisfait. la bestiole avait une bonne tête pour un nom pareil, même si c’était assez cliché pour toute personne ayant regardé Sabrina l’apprentie sorcière, mais, il n’en avait que faire. Le chaton était une véritable tornade, ici depuis peu de allant et venant comme une fusée dans le tout petit appartement. Une partie de lui a surement de la peine. le pauvre se retrouve changer de maison et Clemens était bien placé pour savoir que c’était terrifiant, d’être emmené sans savoir où on allait, tout ça pour que l’on te dise “c’est ta nouvelle maison” sans savoir si on allait un jour rentrer, être abandonné de nouveau.. Sans savoir sur qui on était tombé. Heureusement pour le chat malgré les excès de violences de Clemens, ce n’était pas un danger pour le félin, bien au contraire. Ils devaient se serrer les coudes. Le gallois n’avait en aucun cas envie de rendre l’animal au refuge, ni même de l’abandonné. La question de sa propre survie aussi était à prendre en compte. Parce que maintenant, cette vie dont il n’avait rien à faire et semblait pressé de se débarrasser au vu de ses actions ne pouvait pas s’arrêter du jour au lendemain parce qu’il s’était pris une balle dans la tempe.

Il avait un chat, et il faudrait veiller sur l’animal pour le restant de sa vie. C’était l’objectif. Et une bonne raison de continuer à errer sur cette planète. « Je trouve aussi oui, c’est parfait. » qu’il murmure, comme un papa fier alors qu’il n’avait l’animal que depuis… Quelques heures. Mais il se faisait à cette idée, d’avoir un compagnon désormais. Une journée très mouvementée, en tout cas. A peine était-il rentré qu'Aura était déjà là pour fêter un anniversaire qu’il ne célébrait jamais. Tout comme elle, mais si elle avait fait l’effort pour lui il le ferait pour elle, une première, qu’elle ajoute, mais il s’appliquerait à se souvenir de la date et à lui rend la pareille, il lui devait bien cela et… C’était une excuse comme une autre pour pouvoir la revoir un jour.

Peut-être que les gens étranges il y en a partout, après tout il n’était pas né ici lui-non plus et s’était retrouvé là à cause de son frère… un frère tout a fait ordinaire, sans pouvoirs; Peut-être que les dieux sont attirés par les autres gens comme eux, mais les prophètes.. Il n’en avait jamais vu d’autres avant. Seul au monde il dirait même, un enfant oublié sur les registres d’une école de magie ou une simple erreur de la nature. Jusqu’à découvrir qu’il était loin d’être le seul, loin d’être l’unique dans cette situation qu’ils soient dieux, créatures ou autres. Ils avaient tous quelque chose les séparant des mortels les plus ordinaires. Il était moins seul c’était certain, mais c’est la connaissance qui avait causé sa perte. Savoir qu’il n’était qu’un jouet, savoir que l’on se moquait de lui. C’est apprendre la vérité qui avait tout compliqué, et là où les choses auraient pu rester simple. Ou il aurait pu tuer son frère et repartir loin de cette ville tout était devenu atrocement difficile avec tous ces autres gens, ces dieux cherchent à l'avoir dans leur camps pour user de ses pouvoirs, encore. Il était certainement plus heureux loin d’ici, loin de tout. Quand l’épiderme n’était pas marquée de centaines de cicatrices. Quand le soleil tapait encore sur sa peau contrairement à elle, qui en était privée. Vivant dans les ténèbres, elle n’aimait pas le soleil, ne le supportait pas. C’était la lune et le soleil, des opposés, il réalise.. Mais après tout, il n’y avait pas l’un sans l’autre. Ni ombre sans lumière, ni lumière sans obscurité. «Peut-être un jour tu pourras y retourner. » Même si il n’en savait rien, même si cela semblait compliqué. «En attendant, j’aime aussi l’obscurité. » Qu’il confesse. Si il fallait abandonner les rayons lumineux pour marcher avec elle, ainsi soit-il. Il était prêt à s’en priver.

FIN


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura) -

Revenir en haut Aller en bas

I don't know if I can open up I'm not a birthday present (aura)

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» en aparté - Aura
» i'll be your medicine, open up and let me in. ) pace
» you’re dreaming with your eyes wide open (alistair)
» wicked ones ( aura)
» so many things we're not - Aura

Sauter vers: