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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/)

 :: terminés
mimitueuse
Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2691
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
RUNNING GUN BLUES : A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) 3EjRVfqZ_o
"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) 2ncv

"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Lun 25 Mar - 16:52

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Ces derniers mois avaient été étonnants, empreints d’une douceur et d’un calme qu’elle ne connaissait pas dans sa vie. Elle se souvenait de la violence, des entraînements perpétuels, de la recherche du meilleur, continuellement. Jamais elle ne s’était arrêtée, jamais elle ne s’était posée, jamais elle n’avait connu l’arrêt de ses activités, des coups. Corps et esprit réclamés en permanence, burn-out frôlé plus d’une fois, sans qu’elle ne l’accepte. Cela signifiait accepter les faiblesses, accepter de ne pas être infaillible, et il s’agissait bien d’une chose qu’elle détestait. Savoir qu’elle n’était qu’une humaine, et que l’ichor divin n’était qu’une pression supplémentaire sur un carcasse déjà frêle. C’était un miracle, qu’elle ait autant tenu, qu’elle ne se soit jamais écroulée. Et elle s’en rendait compte aujourd’hui, de tout ce qu’elle avait enduré, de tout ce qu’elle avait accepté, pour les beaux yeux d’hommes ne cherchant qu’à se servir d’elle, de ses capacités. Peut-être que, sans s’en rendre compte, elle avait juste voulu être bien vue, pendant tout ce temps. Pour celle qui n’avait jamais eu de famille, la mafia avait toujours été une aubaine, sensation éphémère et illusoire de faire partie d’un tout. Et dans le même temps, c’était elle qui recherchait la solitude à tout prix, volatile ne pouvant être mis sous cage…

Les doigts se posèrent sur la poignée de la porte, appartement dans lequel elle avait fini par élire domicile. C’était étonnant, la facilité à laquelle elle s’était adaptée à ce nouvel environnement. Gamine qui avait pourtant les moyens de se payer un immeuble, désormais vide. Elle hésitait d’ailleurs à tout vendre, peut-être racheter ailleurs, en dehors de Little. Il était temps d’effacer les souvenirs, de guider des lieux marqués par la froideur et l’impersonnel. L’immeuble avait été utile par le passé, lorsqu’il s’agissait d’accueillir certains des siens, par devoir d’hospitalité envers la Camorra, ou de garder prisonniers ceux et celles qui se heurtaient à la famille. C’était utile comme lieu… Cependant, il ne lui était plus d’un quelconque intérêt. Quoique… Il lui servirait à blanchir de son argent, de celui qui s’éparpillait dans de multiples comptes en banque à travers le pays. Elle en discuterait avec Julius, à l’occasion. Ce n’était que partie remise, vu qu’elle travaillait avec l’avocat. Pour l’instant… Y’avait la fin de journée qui s’était étirée, dépassant l’après-midi pour se heurter à la soirée. Vingt-et-une heures passées, ce n’était pas souvent qu’elle se perdait autant dans ses obligations professionnelles.

Porte ouverte, et regard porté sur le chat, qui apparut comme par magie au-dessus de sa tête. Elle ne s’y était pas habituée à cette boule de poil noire, aussi gentille que machiavélique. Clemens craquait à chaque fois devant la bestiole. Aura, quant à elle, oscillait entre douceur et frayeur. Ce n’était pas de sa faute pourtant, il s’agit juste d’un instinct qu’elle peinait à réfréner. « Clemens ? » Elle pouvait sentir qu’il était là (ce qui n’était pas étonnant puisque cet appartement était le sien, bien que l’italienne devait lui faire un virement pour payer les mois passés ici, et elle n’en démordrait pas), mais il était peut-être intelligent de signaler sa présence au vu de l’heure, plus tardive qu’habituellement. Sac déposé dans un coin de l’entrée, elle se posa dans le salon ouvert, capta le regard de l’américain. Sourire léger sur le bord des lèvres, et le calme sembla retrouvé possession de ses iris. Son corps aussi n’était plus aussi tendu, autant sur ses gardes. Y’avait qu’ici qu’elle pouvait se détendre, même si jamais elle ne pourrait acheter un appartement à Delray. Mais un lieu neutre, pourquoi pas…

Une pensée traversa son esprit, souvenir d’une idée qu’elle avait eue dans la journée. « Dis-moi… Tu te souviens, tu m’avais dit que tu n’avais jamais eu l’occasion de quitter le pays. » Rappel de cette soirée finie dans l’alcool, dans les verres de vodka. « Quel endroit aimerais-tu visiter le plus ? » Devait-elle rajouter qu’aller en Europe serait compliqué ? Qu’importait en réalité, elle ferait l’effort, changerait son identité une fois de plus, et prierait pour qu’aucune connaissance ne la croise. Puis, elle avait du temps à perdre. Que ce soit ici, ou à l’autre bout du monde… Des vacances devaient s’annoncer, et certains pays lui faisaient de l’œil à elle aussi…

(c) DΛNDELION & beloved
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sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3091
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) 1cGY3IWT_o
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SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
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THE DARK SIDE
maldwyn jones II
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WICKED ONES
aura sciarra I
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GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
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AFTER ALL
aura sciarra II
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THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
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OUT OF MY MIND
aura sciarra III
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THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
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CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
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champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Jeu 28 Mar - 22:55

cherry blossom

it's like feeling no fear When you're standing in the face of danger 'Cause you just want it so much A touch From your real love It's like heaven taking the place of something evil And lettin' it burn off from the rush Darlin', darlin', darlin' I fall to pieces when I'm with you, I fall to pieces



La routine s’était réinstallée, depuis le temps.
Après un début d’année chaotique, les changements vécus par les un et les autres, c’est le calme qui a décidé de revenir. De la Calavera qui s’habituait à ne plus avoir Joaquin comme commandante aux alliances qui se forment, aux accords qui se font et se défont. FIn mars la situation s’était un peu stabilisé, du moins, c’est ce qu’il apercevait de son statut de simple soldat à la botte du crâne ensanglanté. Alors pour lui oui, les choses étaient à la normale. Aura ne partait plus en urgence régler les affaires de la Camorra et lui n’assistait plus à des réunions aux aurores pour la Calavera.

Alors oui, pour lui c’était beaucoup plus calme, ce mois de mars passé à travailler et à regarder des films collé sur le canapé. Un peu comme ce soir où, au final il n’avait pas fait grand chose. On l’a appelé pour une plaie par balle sur Lucero qu’il a extraite, désinfecté et soigné en un tour de bras. Avec le repos et la patience, il a pu constater que ce que l’on disait était vrai, sur les gens comme lui. Qu’en faisant attention à ce qu’ils font, s'ils n’exagèrent pas l’utilisation de leurs pouvoirs.. Alors les choses se passent beaucoup mieux et il ne marque même plus, désormais.  Les phalanges étaient finalement complètement guéries et plus d'hématomes à compter sur le corps. Un exploit, quand on le connaît depuis des années. un exploit aussi de l’imaginer à la maison, un soir à vingt-et-une heure, l’oiseau de nuit. Pourtant il était bien là, dans la salle de bain, le bain coulé oui..Mais pas pour lui. C’est Salem qui avait le droit à son bain. La bestiole habituée à l’eau, vu qu’elle avait décidé de ne jamais laisser son propriétaire tranquille même lorsqu’il était dans sa baignoire, ne bronchait absolument pas, au contraire. Couvert de mousse il se laissait pomponner, à croire qu’il avait fait exprès de faire tomber sur le sol le café de son propriétaire et s’asseoir dans la flaque exprès pour ça… Et ce ne serait pas étonnant, parce qu’il est en manque d’attention à ce point, ce chat.

Une fois rincer c’est avec une serviette qui la tête qu’il fini pendant que le thaumaturge le sèche, chose qu’il aime beaucoup moins en général, mais il ne bronche pas trop. Il s’est mit lui-même dans cette situation. La délivrance arrive pourtant pour le félin puisque la porte de l’appartement se ferme derrière quelqu’un, Aura appelant Clemens depuis l’entrée. C’est idiot, mais il sourit. L’heure dépassait un peu leurs habitudes, il est vrai, mais chacun d’eux avait son emploi du temps et son travail. Même si le prophète avait tendance à lui rappeler de ne pas trop se tuer à la tâche, c’était dans la nature d’Aura, de travailler et s’acharner jusqu’à réussir. Déterminée, même à lui racheter la tasse, cassée il y a trois mois. La salle de bains est quittée et effectivement, l’italienne se trouvait bien dans le salon. Le sourire ne fait que s’élargir. «  Salut. » qu’il lui répond tout simplement. Ils s’étaient vu le matin même après tout et il n’allait pas s’en plaindre, bien évidemment. C’était toujours étrange pourtant, même si c’était quotidien de la retrouver une fois le travail terminé. Comme si il n’y croyait pas vraiment à chaque fois d’entendre les clés dans la serrure ou de voir la lumière du salon allumée. Il fini par libérer Salem de ses bras, alors que la question est posée; Le félin file à la vitesse de la lumière s’allonger sur le radiateur pendant qu’il réfléchit. C’est soudaine comme question, ce n’est pas un “qu’est-ce que tu veux manger ce soir” ou “tu as passé une bonne journée”, bien loin de ça même. C’était quelque chose de beaucoup plus important, fait avoué le jour de leur rencontre qu’il n’a jamais voyager, pas même à travers le pays hormis pour retrouver ses parents et..vivre ici. Pas de vacances pour lui donc, et trouver une idée, comme ça, c’était plus compliqué que prévu. L’opportunité d’y réfléchir n’était jamais venu. L’espoir d’en faire un projet encore moins. «  Euh… je n’en sais trop rien. » aveux, alors qu’il pose la serviette humide sur une des chaises de la table à manger, complétant le reste du chemin jusqu’à l’avocate. «  J’ai jamais vraiment réfléchi à où je voudrais aller vu que ce n’est pas en soi quelque chose de possible. En tout cas de mon côté. » Petite pause, avant de reprendre « Mais l’idée de peut-être partir en vacances avec toi, peu importe où me va parfaitement. Que ce soit l’autre bout du monde ou même le New Jersey, tout m’irait, tu sais. » Même aller de l’autre côté d’Arcadia serait suffisant, en réalité. Du moment que les mafias ne les dérangeait pas. Du moment que rien ne pouvait finalement perturber leur paix, même resté en vacances chez eux, c’était suffisant… Et quasiment impossible. Il dépose un baiser sur sa joue, tendresse qu’il se permet avant de se reculer un peu, l’inquiétude s’installant un peu sur son visage, quand il réalise. «  Qu’est-ce que tu as derrière la tête ? » Parce que demander ça un soir à vingt-et-une heure passée, sans une goutte d’alcool… C’était pas vraiment normal. Elle a quelque chose qui lui trotte dans la tête la déesse, c’est certain… Et ça ne lui dit rien qui vaille.




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FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Lun 8 Avr - 11:20

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
C’était nouveau finalement, d’avoir un endroit où rentrer, un lieu où la vie battait, plutôt que la glace. Elle s’y était faite Aura, tout en gardant cette interrogation dans un coin de son cœur, cet étonnement dès qu’elle passait la porte de l’appartement. On était loin de l’immeuble qu’elle possédait, qu’elle avait à peine redécoré. Ce n’était pas comme si elle était douée en aménagement d’intérieur après, plus pratique que… Qu’agréable. Y’avait un mot pour désigner cela, dans les langues et cultures asiatiques, qu’elle avait complètement oublié. Et c’était peut-être mieux ainsi, parce que son côté raciste avait tendance par moment à ressortir. Pourtant, cette culture l’intéressait, si différente de celles qu’elle avait connues, si intrigante. Une part d’elle voulait aller voir par là-bas, y restait quelques jours, quelques semaines. Mais c’était loin, et les obligations l’enchaînaient sur les terres arcadiennes… Du moins l’avait-elle pensé durant des années. La mafia passait avant tout, bon petit soldat qui avait intégré l’éducation donnée par l’ancêtre. C’en était juste devenu faux ces derniers temps. Elle était bien désormais, quand elle sortait de ce cadre-là. Le personnel reprenait le dessus, virait d’un coup de pied au cul le professionnel. Et ça faisait du bien, d’arriver à lâcher-prise.

Boule de poil noire courant devant elle, se réfugiant sous le radiateur et l’interrogation glissa dans les pupilles. « Tu lui as fait quoi à ton chat ? » Aucune négativité, aucune accusation, juste de l’étonnement face à la réaction de l’animal même si Salem était… Il était ce qu’il était. Un peu chiant pour l’italienne qui restait toujours tendue en présence des bêtes, aussi gentilles soient-elles. Il courrait partout en permanence, réclamait de l’attention et de la nourriture dès qu’un être humain s’approchait. En bref, son comportement aujourd’hui n’avait rien de particulier par rapport à d’habitude. Il s’était juste mis sous le radiateur pour aucune raison en particulier. Enfin.

La question fut posée, et Clemens se rapprocha d’elle, comme perdu dans ses pensées. Il était vrai que pour la population lambda, ce n’était pas le genre d’interrogations posées à la va-vite. Qui pouvait imaginer partir sur un claquement de doigt, prendre le premier avion en direction de l’autre bout du monde ? A part les plus aisés… Dont elle faisait partie. Il fallait qu’elle se mette à la place de l’homme finalement, de ceux dont cette idée n’avait toujours été qu’un rêve, à peine effleuré du bout des doigts. Mais il faudrait que l’américain s’y fasse aussi, aux caprices de l’italienne. Qu’importe où ils partaient, tant que c’était ensemble… c’était con comme pensée. C’était bête et pourtant, ça lui arrachait un sourire. Vacances qui leur feraient le plus grand bien en y repensant. « Je t’ai pris un peu de surprise pour le coup, non ? » Tentative d’empathie, de compréhension. Un jour, elle y arriverait. Peut-être juste pas aujourd’hui.

Marque de tendresse, lèvres posées un instant sur la joue, et elle frôla la crise de panique. Elle ne s’y était pas encore complètement habituée, à compter pour quelqu’un. Mais finalement, y’eut qu’un sourire sur son visage, un regard chaleureux pour l’homme, tandis que le myocarde se calmait. Les pouvoirs étaient restés sous contrôle, tout comme son esprit, et c’était un grand pas en avant pour elle. « Et si c’était possible, où voudrais-tu aller ? » Essayer quand même, de chercher l’inconscient et ses envies. Pour lui faire plaisir, puisqu’il n’avait jamais eu l’occasion de quitter le pays, pour visiter, pour s’oublier…

Les doigts attrapèrent son poignet, l’attirèrent jusqu’au canapé dans lequel Aura se laissa tomber. Pieds ramenés sous ses jambes, réflexion dans laquelle elle se perdit un instant… Avant d’offrir une réponse à Clemens. « J’ai envie de prendre quelques vacances. » Pause. « J’étouffe de trop à Arcadia ces derniers temps. » Exprimer les ressentis, c’était nouveau pour elle. Et pourtant, tout cela n’était que la vérité. La tête se tourna vers l’homme, les pupilles s’accrochèrent aux siennes un instant. « Je ne peux pas forcément retourner en Europe, mais il y a beaucoup de pays à aller voir malgré tout. » Et c’était l’occasion ou jamais de tenter.  

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RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Ven 19 Avr - 11:21

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Qu’est-ce que lui, lui a fait. Tout ce que voulait le propriétaire de la boule de poils ingrate, c’était boire un café, chose que le chat semblait désapprouver comme si il s’agissait d’un médecin généraliste s’inquiétant sur le taux de caféine de son patient. Bien entendu il en refera une le moment venu. C’est surprenant qu’Aura pose la question, vu l’amour fou entre l’italienne et le chat. Cela c’était amélioré sans aucun doute, se retrouver avec l’animal affalé sur soit tous les matins aide en général à s’habituer à la bestiole, mais ce n’était pas encore les meilleurs amis du monde. Loin de ça. « Rien qu’il n’ait pas cherché » qu’il soupire. « Il a fait tombé mon café et s’est assis dedans, j’ai du lui donner un bain, mais il déteste qu’on le sèche, du coup il boude maintenant. » Tout un caractère l’animal qui a eu ce qu’il méritait. Il voulait de l’attention et bien il en a eu, trop à son goût il semblerait. Il finira bien par s’en remettre, raison pour laquelle la serviette est posée sur la chaise et l’histoire abandonnée. La question posée était intéressante mais étrangement accablante, laissant l’intéressé dubitatif. « Un peu oui, je ne sais déjà pas ce qu’on va manger ce soir. Alors choisir où je voudrais aller en vacances c’est beaucoup. » Peut-être de la pizza, cela faisait longtemps après tout.

Plus de sursaut quand elle prend son poignet, confiance établie. Il la laisse les traîner jusqu’au canapé dans lequel il s’assoit à côté d’elle, tourné dans son sens comme toujours. A croire que Clemens n’a jamais appris à s’asseoir dans un canapé de façon normale, le dossier utilisé comme accoudoir tandis qu’elle continue de s’expliquer. Arcadia peut être étouffante, véritable vipère empêchait quiconque de respirer au bout d’un certain temps. Le mécanisme de la ville se resserre, mafias et tensions maintenant ses habitants là où ils sont supposés être. Partir d’Arcadia, même pour quelques heures, c’est déjà cela de gagné. C’est un peu de liberté reprise, même si ce n’est pas pour aller loin. Comme si le poid le plus lourd résidait dans l’air. Pas de doute en tout cas, passer les panneaux “merci de votre visite à Arcadia” c’était un certain soulagement. Même pour lui, le simple soldado. A côté de cela elle, n’était pas simple bout de viande. Une haute gradée à la pression sur les épaules en permanence, le dossier Bellandi, plus particulièrement, s’ajoutait aux déjà prenant job de capo. Bien qu’avec les épaules larges et le sang froid elle ne montrait pas sa fatigue, elle est surement là quelque part, invisible. Calé dans le canapé, il contemple les possibilités s’offrant à eux, multiples... infinie à dire vrai si on l’écoutait. Alors, Clemens se prend à rêver. A partir à l’autre bout du monde, ou même pas si loin. Visiter ce qu’il n’a jamais pu explorer que cela soit Disneyland ou Hawaï, l’Australie, Le Canada... mais pas l’Europe malheureusement. Constat mettant fin à la rêverie. Peut-être un jour ? Lointain ? Qui sait. En attendant la possibilité était oubliée et il se met à rêver de plus loin encore. Le véritable bout du monde pour eux. Ou bien c’était le sticker Zelda sur son ordinateur posé sur la table basse qui lui met la puce à l’oreille, allez savoir. « On pourrait aller au Japon. Tu sais les dessins animés que je t’ai montré, y’a tout un musée à Tokyo sur eux. Et y’a plein de jeux partout. Tout reste ouvert très tard et tout ouvre tôt... alors y’a aussi plus de chance de pouvoir faire des choses sans trop t’affecter, avec la lumière. » Il se retient de lui exposer ce qu’il sait de la culture - l’avoir initié aux jeux vidéos et aux animés était déjà bien assez - ou des paysages, de la campagne autour de la mégalopole qui avait l’air au contraire du fouillis de la ville un havre de paix qui leur ferait un peu de bien. Du parc aux cerfs de Nara qu’on l’avait vu sur YouTube et autres attractions touristiques qu’il a vécu au travers de la plateforme de vidéo. Peut-être qu’ils auraient l’occasion d’y aller, ou bien c’était hypothétique. Des plans sur la comète que les gens ne réalisent au final jamais faute d’occasion. L’idée, en tout cas, suffisait pour le moment. Rêver de vacances dans son canapé, c’était déjà un bon début.



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ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Lun 13 Mai - 17:46

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Reposant, loin de la haine quotidienne à laquelle elle faisait face, l’appartement de Clemens était un refuge au-delà des mots. Il n’y avait que là que le téléphone était éteint, qu’elle acceptait une déconnexion forcée, sans élever la voix contre la demande. C’était devenu tacite en quelques semaines, quelques mois. Y’avait qu’à voir à quel point elle s’était même habituée à l’animal, pour comprendre qu’un changement en profondeur était en cours. Pour accepter une bête dans son entourage, il le fallait. Même Nina n’était pas parvenue à passer outre les réactions irrationnelles de sa cousine. Pourtant, elle était celle qui avait été la plus proche de l’italienne, pendant longtemps. Il fallait croire que tout ceci n’était pas assez, et qu’il lui manquait quelque chose d’essentiel… Finalement, partir en vacances, lui proposer tout cela, c’était un énorme pas en avant qu’elle faisait Aura. C’était enfin se détacher de cette illusion dans laquelle elle avait été bercée, comme quoi il fallait offrir sa vie pour la mafia, rester en permanence disponible. Jamais elle n’avait eu l’occasion de faire un pas hors du chemin qu’on lui avait tracé, en dehors de la trahison inattendue envers les siens. Et presque une décennie avait passé avant qu’elle ne tente une deuxième incursion en terre complètement inconnue…

Elle secoua doucement la tête, laissa un sourire lui échapper à la description de la situation. « J’aurais bien aimé être là pour voir ça. » Pause. « Je pense que ça lui passera l’envie de faire des bêtises pendant quelque temps. » Une bonne leçon d’apprise, non ? Et encore une fois, l’empathie passa à la trappe. Aura était seulement en train d’apprendre à en avoir envers les autres êtres humains, alors, les animaux attendraient leur tour. « Il est vrai que si tu compares à choisir ce qu’on va manger ce soir… » C’était compliqué comme réflexion. Même si l’italienne n’avait pas les mêmes cadres de référence que Clemens. Pour elle, l’argent n’était pas un souci. Partir à l’autre bout du monde, dans un claquement de doigts, réserver dans le plus grand hôtel du pays… Tout était possible. Y’avait tellement de chiffres qui dansaient sur ses comptes en banque qu’il s’en étoufferait si elle l’évoquait. C’était deux mondes différents qui s’affrontaient, sans pour autant être tant opposés. Car Aura n’en avait rien à faire de l’argent. Après tout, les millions n’avaient jamais acheté son bonheur ou sa tranquillité…

Assise sur le canapé, elle détailla les traits de l’homme, sans pour autant lâcher son poignet. Habitude réelle que de sentir les pulsations sous ses doigts, preuve qu’il était en vie et on ne peut plus réel. Besoin de celle qui collectionnait les cadavres, ne laissait dans son sillage que des corps inertes et des sillons de carmin.

Japon. La tête se releva, le regard se planta dans celui de Clemens, intrigué. Il s’agissait là d’un pays qu’elle n’avait jamais visité, dont elle avait pourtant tenté d’apprendre la langue il y a plus d’une décennie, quand elle était toujours aux côtés du Don en Italie. Vaine tentative puisque l’alphabet ne s’était jamais entièrement gravé dans son esprit. Elle en gardait cependant quelques souvenirs, et devrait être capable de tenir une conversation très basique s’ils s’y retrouvaient… « Ca peut être une bonne idée oui ! » Sourire. « Je n’y ai jamais mis les pieds, mais la culture m’a toujours intéressée… » L’histoire surtout. Puis maintenant il y avait aussi les jeux vidéos. « Tu crois qu’ils ont des exclusivités là-bas ? » Pour un peu, elle sortirait déjà sa carte, prête à dévaliser un quelconque magasin de tout son contenu. Heureusement qu’elle avait les moyens de réserver quatre ou cinq valises pour le retour…

Du bout de la main, elle attrapa son téléphone sur la table basse, le déverrouilla et entreprit de faire quelques recherches, pour trouver l’un des hôtels les mieux côtés et luxueux de Tokyo. Une fois une suite intéressante trouvée, elle tendit l’appareil vers Clemens, sans avoir un seul instant posé le regard sur le prix à la nuit. « Combien de temps ça te dirait d’y aller ? Une ou deux semaines ? » Avec Aura, au moins, ils ne perdaient pas de temps. D’ailleurs, une idée traversa son esprit, et elle s’empressa de la proposer. « Dis aussi…. Tu sais la… » Transplantation ? Non Aura, ce n’est pas vraiment ça… « Le transplanage, comme dans le film que tu m’as montré, ça te dirait de le tester en vrai ? » Ca serait demandé à Augustin de les y emmener. Mais elle savait qu’il ne refuserait pas. « Si oui, on peut être partis dans les deux prochaines heures. » Et atterrir à l’autre bout du monde dans la foulée. Il n’avait qu’à dire, et une fois les réservations faites… Dernier plongeon.


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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Ven 21 Juin - 13:53

cherry blossom

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Salem ? avoir retenu une leçon ? Jamais. La bestiole avait tendance à faire ce qu’elle voulait quand elle en a envie. Bien entendu que le chat trouverait le moyen de faire une nouvelle bêtise d’ici quelques heures, la leçon absolument ignorée sur le long terme. Il s’en fichait bien au final d’avoir fait une bêtise, le seul désagrément d’avoir été baigner comme punition, une fois Sunil sera totalement sec il recommencera de plus belle comme un enfant qui n’apprend jamais. A dix mois, il entrait dans sa phase de rébellion féline. Déjà que la boule de poil avait tendance à être infernale, cette entrée dans une crise d’adolescence n’aidait en rien son comportement un peu trop aventureux et boudeur, au grand désarrois de Clemens. «  Je pense pas, il est têtu »  qu’il se contente de répliquer. A force de rester avec eux elle a pu s’en rendre compte d’ailleurs, l’animal n’étant plus trop timide en sa présence à force, voir pire: il cherchait à attirer l’attention un peu plus sur lui. Cela ne dérangeait pas forcément Aura, toujours un peu nonchalante concernant l’animal qui partageait la vie du gallois… et la bête lui rendait bien. L’amour fou entre les deux est encore bien loin. Cela ne les empêche pas de cohabiter et de s’ignorer si besoin est. La question changeant drastiquement le sujet de la conversation, l’animal était un peu oublié, tranquillement dans son coin.

Peut-être que ce n’était pas l’explication la plus logique, mais hormis choisir quoi manger et quoi choisir comme chemin dans un de ses jeux vidéos, les choix et les décisions ne sont pas le quotidien du trentenaire, encore moins lorsqu’il s’agit de choisir quelque chose auquel il n’a jamais été préparé. Des vacances. C’était toujours aussi bizarre à considérer, surtout quand Aura avait l’air de ne jamais faire les choses à moitié. En deux mois il avait eu l'occasion de s’en rendre compte, ne serait-ce que sur la possibilité d’acheter absolument toutes les places autour des leurs au cinéma pour avoir la paix,la première fois où ils ont été au cinéma ensemble. L’italienne n’a jamais eu à réfléchir à deux fois avant de payer les un dollar vingt supplémentaire pour avoir du guacamole avec son burritos, c’était une certitude à laquelle il se faisait. L’impression de profiter de choses ne lui appartenant pas était encore là et la culpabilité de vivre aux frais de la princesse aussi, mais il s’y habituait un peu. Assez pour savoir que de toute façon, impossible de lutter contre une idée forgée dans la tête de l’avocate, que ça lui plaise ou non. Installés dans le canapé, il réfléchit de son côté, une main lui servant d’appuis-tête quand l’autre poignet, lui, était toujours prisonnier de la déesse. Rien de plus normal maintenant, emprise non contestée même si il préfère bouger sa main toujours dans la sienne, phalanges effleurant son bras, tendresse qui ne se cachait plus.

L’idée trouvée il l’expose. Le japon, si lointain et plein de choses à faire, regorgeant d’activités. Ils auraient de quoi faire là-bas, pendant quelques temps. Tokyo même semblait l’évidence même si le reste du pays valait la peine d’être exploré, mais la seule perspective de voyager.. Semble quand-même encore irréelle. Impossible d’envisager un tel voyage sans que cela ne paraisse sortir du registre fantaisiste. Pourtant Aura approuve l’idée sur le champ, la perspective d’exclusivités semblant être un point crucial et tout ça, c’était de sa faute bien entendu. Il rit légèrement. «  Ils ont que ça même, des jeux, des figurines, des consoles, des arcades… Tellement de choses dont on a pas jamais entendu parlé. » Elle libère sa main, le téléphone attrapé et les recherches commencent déjà. Il profite de la situation pour s’affaler un peu plus sur le canapé, bras croisés et la tête posée sur le tout pour pouvoir l’observer en silence faire sa recherche. Comment tout ça était arrivé, aucune idée..Mais ça lui va. Très bien, même. L’idée que les choses changent devenant un peu plus invraisemblables avec le temps, l’impression d’être victime d’une mauvaise blague abandonné. Peut-être que, pour une fois, il était très chanceux. Quand la recherche est effectuée, le téléphone est confié entre les mains abîmées. Il s’attendait peut-être à un air bnb, ou quelque chose comme cela. Une chambre peut-être un peu plus haut de gamme que ce qu’il imaginait, mais rien que le titre, avant même les photos, suffisait à lui indiqué qu’il s’était largement trompé : “Presidential Suite, Park Hyatt Hotel Tokyo”. Et effectivement, quand le pouce fait défiler la page… Il se rend compte que peut-être, la blague était de retour. Que ça ne pouvait pas être la réalité que ce soit à cause de la vue du balcon, au jacuzzi dans la salle de bain sans parler d’une bibliothèque, d’un salon, d’une salle à manger…. Loin du airbnb ou de l'hôtel capsule qu’il avait en tête. Très calmement elle se demande combien de temps il désirait rester. Comme si, au final, le seul point était leurs disponibilité et non le prix exorbitant de la chambre qu’elle avait choisi. Il avait les moyen de rester une minute maximum devant la porte de la suite et ensuite, c’était sans compter les frais supplémentaire pour inspirer l’air infusée au caviar, ou il ne savait trop quoi. C’était insensé, complètement barge d’imaginer un truc pareil. A tel point que ça lui fout la trouille immédiatement, l’angoisse se lisant sur le visage encore plus blanc que d’habitude et les mains légèrement tremblantes autour de l’appareil. «  Tu plaisantes hein ? »  Qu’il parvient à souffler en relevant les yeux vers elle, mais se retrouve confronté à la vérité: elle ne mentait pas, il semblerait. Quand il défile à nouveau, pour observer un peu le prix irréel, Clemens a la mauvaise surprise de tomber sur “Price upon request”, signifiant bien du montant astronomique que seul les plus riche pouvait envisager. Quand ils veulent quelque chose, ils peuvent se l’offrir, pas besoin de demander, pas besoin d’y réfléchir. Le nombre de zéro n’importe pas, ni pour eux..ni pour Aura. «  C’est beaucoup trop. Tas pas à faire ça.»  qu’il murmure, toujours aussi perdu face à l’absence de prix. Surement le double de ce qu’il gagne sur une année, à peu de choses prêt. Il lui faut prendre une grande inspiration avant de pouvoir émettre son idée, «  Deux semaines ? Histoire de voir un maximum de chose. »  Qu’il commence. C’était surement le voyage d’une vie, alors autant en profiter non ? Arcadia ne sera surement pas aussi calme avant longtemps. «  Mais je me disais, si tu veux vraiment y aller… On pourrait aussi visiter un peu hors de Tokyo ? Osaka, tout ça ? Mais c’est moi qui choisi… ça te va ? »  Tokyo était une ville agitée. Il leur faudrait le calme de la campagne pour essayer de décompresser un peu...loin des jacuzzis et du service de chambre deux fois par jour, loin du bruit de la ville. Loin, qu'eux.  

Peut-être qu’il avait assez eu de surprise pour ce soir, mais non. A peine la question répondue que s’en enchaîne une autre, encore plus hallucinante que la précédente et cette fois.. Cette fois il reste véritablement bouche bée. Cette fois elle le prend vraiment pour un crétin, c’est pas possible. Il pouvait peut-être crois à l’idée de dépenser une somme folle pour partir en vacances sans réaliser les conséquences, mais proposer de transplaner à l’autre bout de la terre.. C’était beaucoup trop. Pourtant le premier avril était dans plus d’un mois et demi. «  Sérieusement ? Mais… Non, c’est pas possible. Tu te moques de moi ? C’est pas réalisable ! C’est…. »  Il s’arrête dans sa panique, réalisant peut-être, au final, qu’avec les dieux rien ne l’était. Pas même ça. «  Y’a des dieux qui savent faire ça ? »  Elle pouvait changer de la porcelaine en papier, du bois en or et pourtant, l’idée de pouvoir voyager aussi loin semblait stupide, même dans harry potter c’est pas possible, il fallait au moins un portoloin pour faire à moins.. A moins d’être archi puissant. Et peut-être que ce dieu l’était. Peut-être qu’elle ne mentait toujours pas. Et il a confiance en l’italienne, aveuglément. Trop, pourrait dire certains… Mais ça a toujours été son soucis, à Jones. Surtout quand Aura est concernée. «  Ok. »  qu’il souffle, préférant voir où les choses allaient menées plutôt que d’imaginer le pire. En tout cas il tentait de le faire. La priorité, tout de suite, à l'orée d’un supposé voyage, était entrain de se cacher quelque part. «  Si on part il faut que je dépose Salem chez Maria. A moins qu’il vienne. »  Qu’il se contente de conclure. Peut-être c’était crédule, de faire confiance...Mais il ne pouvait pas imaginer que c’était une ample farce à son encontre. Crédule peut-être, mais il était prêt à courir le risque.


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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Mar 13 Aoû - 13:59

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
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« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Le regard s’accrochait à Clemens, en oubliait presque Salem qui pourtant était là il y a quelques secondes. De toute façon, si l’américain lui soutenait qu’il ne bouderait pas, et reviendrait rapidement à son état normal, Aura ne pouvait que le croire. Après, les animaux n’avaient pas l’appréciation de l’avocate, et elle avait tôt fait de ne plus y penser. La bestiole étant un morfal sur pattes, d’ici quelques minutes, quelques heures, elle reviendrait sauter sur le canapé, pour mieux les écraser, leur miauler dessus, et réclamer sa pitance. Et Clemens craquerait, une fois de plus. Il était tellement attaché au chaton, et même l’italienne ne pouvait pas s’empêcher de trouver cela mignon. Alors, à ce moment-là, elle laissait simplement s’échapper un léger sourire, dans un regard empreint de tendresse. Enfin, le peu qu’elle savait faire. Parce que c’était un instinct encore trop réprimé, le cœur et les émotions bafouées pendant trop longtemps. C’était ce qu’on lui avait appris, pendant des années. Tout taire, user de la raison, et réprimer tout ce qui pouvait l’influencer sans contrôle. Elle avait été parfaite à ce petit jeu jusque-là. Simple soldat répétant les ordres, abrutissant sa conscience et son éthique. Discipline avant tout, et finalement, les fondations finissaient par s’affaisser…

La question fut reposée, le chat rapidement relégué dans le fond de sa mémoire, et une réponse lui fut offerte. Le Japon ne la dérangeait pas, au courant, et Clemens savait particulièrement bien vendre ce pays. Après, il avait pu se rendre compte qu’elle avait accroché aux jeux vidéos, à quelques mangas et animes. Les yeux pétillèrent un instant, et elle répondit dans la foulée. « Il faudra qu’on regarde sur Internet par où on peut aller alors. A moins que tu ne saches déjà. » Il avait l’air de s’être renseigné. Et pour un peu, elle se demanderait pourquoi il n’y avait pas encore été. Cependant, elle avait appris à se taire à ce sujet. Notamment parce que le rapport à l’argent était biaisé. Elle s’en moquait, possédait des millions, avocate et gosse de la mafia dont les informations se vendaient à prix d’or. Lui avait moins cette chance. Alors, elle évitait d’aborder un sujet qu’elle ne maîtrisait pas réellement : celui de la normalité. « Pourquoi je plaisanterai ? » L’étonnement se ressentait dans le ton, dans le fond des iris. Légère lueur étrange. « Et si j’ai envie de le faire ? »

Les réponses étaient plus instinctives qu’habituellement. C’était là l’effet de Clemens sur sa vie. « Tu sais… Avocat, ça paie bien. Surtout quand tu fais ça depuis huit ans, et que tu n’as jamais pris la moindre pause. » C’était perpétuel, de se plonger dans le travail, pour oublier tout le reste. Alors oui, ces vacances, c’était autant pour elle que pour passer du temps avec lui. C’était un besoin égoïste d’un côté, de quoi découvrir autre chose de l’autre. « Deux semaines, c’est très bien. » Une pause. Puis une concession. « On peut aller où tu veux à côté. Je n’y connais pas grand-chose en pays asiatiques. » Pourtant, elle avait tenté d’apprendre le japonais. Peine perdue, et seuls restaient les bases de la langue, pour des discussions très simples. Enfin, elle comprenait le besoin de Clemens de faire autre chose, de décider. Après tout, elle-même le faisait en permanence.

Nouvelle proposition, d’une téléportation réelle. La joie d’être une divinité… Et il lui fallut un temps pour réaliser, pour se dire que c’était possible. Après tout, Aura ne s’embarrassait pas de mensonge dans ces moments-là. Si elle le proposait, c’était parce qu’elle avait une idée derrière la tête. Et il comprit rapidement. Sourire carnassier durant une semaine, avant de reprendre. « En effet. Augustin peut se téléporter. » Mais ce n’était pas une partie de plaisir. L’italienne se rappelait de sa première téléportation. Et de l’évanouissement qui s’en était ensuivi. Choc de l’oreille interne qui perdait ses repères, et que l’esprit n’était pas parvenu à retrouver. Ainsi, elle s’était écroulée. Sans vomir certes, mais pour quelqu’un comme elle, ne pas résister était déjà énorme. Après, elle avait à peine seize ans, divinité qui s’ancrait dans le corps. « Et beaucoup de choses sont possibles. » Même s’il fallait appeler l’oncle après tout ça. Mais leur départ pour Lyon quelques semaines auparavant lui avait rappelé qu’elle ne pouvait pas rester indéfiniment détachée. Surtout depuis qu’il avait perdu l’unique place dans son cœur. Il était temps de pardonner. Ou de jouer.

Les doigts se posèrent sur son téléphone, envoyèrent un message cinglant. Une adresse, et un J’ai besoin de te parler. Deux heures. Piqûre d’adrénaline. Et elle entreprit de réserver l’hôtel par la même occasion. Comme ils arriveront de bon matin avec le décalage horaire… Et une certaine fatigue pour Clemens et Augustin. L’un parce qu’il n’était pas habitué. L’autre parce que le transport impliquera deux personnes au lieu d’une seule. « Nous partons donc. Maria habite loin ? » Le temps pour se préparer semblait court, mais Aura n’emportait que très peu de choses de son côté. La plupart serait achetée sur place. Evidemment. « Après, on peut l’emmener, mais je ne sais pas comment l’organisme réagira à la téléportation. » Question qu’elle ne s’était jamais posée. Et elle n’était pas certaine que Clemens voudrait que Salem en fasse la première expérience.

Une heure plus tard, un saut chez Maria, et les voilà de retour à l’appartement, pour en faire un dernier tour, s’assurer que tout était fermé. Enfin, ça, c’était surtout du côté d’Aura, bien trop prudente pour sa propre survie. Et pas assez aussi. La tête se secoua doucement, pour chasser les pensées. La venue d’Augustin l’empêcha de s’y attarder de trop. « Clemens, tu as un médicament pour le mal des transports ? » Prévoir avant. Puis s’envoler autre part.

Et atterrir à l’autre bout du monde après avoir expliqué en quelques mots à son oncle de quoi il en retournait. La perspective de passer deux semaines dans un hôtel de luxe semblait lui convenir comme compensation… Même si Aura n’avait pas perçu le regard de l’italien sur Clemens, l’interrogation qui y transparaissait.

Pour l’instant, les voilà au Japon, en un claquement de doigt à peine. Augustin épuisée, mais tenant toujours debout, et Clemens… Elle attrapa doucement son bras. « Ca va ? » L’avocate gérait bien elle. Après, elle connaissait le pouvoir, l’avait expérimenté très régulièrement pendant des années. L’habitude chassait la légère migraine de son esprit. « Nous sommes face à l’hôtel, pour vous reposer bientôt. » Oui, plus que quelques minutes avant qu’il puisse se poser…

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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Lun 7 Oct - 19:27

cherry blossom

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Les lieux d'intérêt il les connaissait, à Tokyo. Pas dans la perspective de s’y rendre un jour mais par simple culture générale, des informations à balancer, comme ça dans l’air, pour faire croire qu’il connaissait un minimum de chose dans un monde qu’il n’a exploré qu’au travers d’un écran d’ordinateur. Alors il n’avait aucune idée des adresses où a quel endroit précis les choses se trouvent, si les commerces existent encore s'ils ont un jour véritablement existé. Tout était si loin, que c’était impossible, impossible d’y rêver même. C’était juste infaisable, jamais une possibilité, un “un jour j’irais” lointain, mais qui pouvait se concrétiser. Pas avant aujourd’hui en tout cas où elle lui fait miroiter un lieu de rêve pour aller avec leur voyage. Une suite d'hôtel immense au prix que l’on affiche même pas, les gens riches sachant déjà qu’ils pouvaient se la payer, comme elle. C’était encore de l’ordre du rêve, même quand il lui rend le téléphone et qu’elle demande pourquoi elle ne le ferait pas si elle en avait envie et il ne sait pas trop quoi répondre, les yeux baissés sur l’espace entre eux révélant le vieux canapé usé. Elle pouvait oui, mais lui ne savait déjà pas commencer à rembourser une dette pareil pour un voyage hypothétique qu’ils feraient un jour ensemble. Il ne pouvait tout simplement pas et déjà, cette impression de profiter prend le dessus, même si Clemens répond toujours au sujet du temps qui leur serait nécessaire. Une semaine pour faire tout bien, deux si elle voulait voir le reste du pays aussi. Quitte à rêver autant voir large. Même si l’appel d’un petit air bnb lui suffisait bien, une simplicité reposante, qui n’allait pas lui faire encore plus peur de son monde si différent du sien et cette séparation qu’il oeillade, bien plus grande qu’un écart sur le canapé.

C’est pire, quand elle annonce que leurs vacances débutent dans moins de deux heures, le temps de faire les valises et les quelques préparatifs nécessaires et d’appeler l’oncle accessoirement taxi intercontinental. Là il ne sait plus si elle se moque de lui ou non, mais devant son sérieux il ne peut qu’écouter la simple explication: augustin peut se téléporter. beaucoup de choses sont possibles et même lui en était une preuve vivante, pourtant Clemens avait toujours cette drôle d’impression de ne pas être assez extraordinaire pour déclarer l’impossible possible. Encore moins lorsqu’il s’agit de traverser un océan en un instant. Aura était déjà entrain de taper sur son clavier un message, prête à rejoindre chez le logement de Maria pour y déposer la boule de poil. Si elle parle au début de l’emmener Clemens désenchante très vite en apprenant que ce serait un véritable essai scientifique mené sur l’être vivant dont il a la responsabilité entière, chaton qui a bien grandit depuis le mois de novembre et dont il était plus que fou. Hors de question, alors qu’il imagine avec horreur les dégâts d’une telle expérience sur sa très chère boule de poil. «  Je préfère pas… Allons chez Maria, c’est pas loin. » C’était mieux. Même si il se sentait déjà mal à l’idée de demander un service pareil à la djinn dans ces circonstances, mais avait-il un choix, non. C’était Maria ou Maldwyn.. Et il n’avait pas envie d’appeler son frère.  

Le félin déposé chez l’amie, c’était les préparatifs qui commençaient réellement. Ranger les choses, éteindre toutes les lumières et, pour Aura, vérifier si l’appartement de 10 mètres carrés au grand maximum était sécurisé. Parce que c’est Aura et qu’elle pense à tout, même à ce qui ne lui traverserait au grand jamais l’esprit. Comme des médicaments. Des médicaments, contre le mal de transports ? Soudainement, il réalise que ce devait exister. Que les gens malades dans les bateaux et dans les avions, c’est peut-être plus qu’un gag dans les films. Après tout ça n’a jamais été dans ses préoccupations puisqu’il n’a jamais emprunté un mode de transport autre que la voiture, le bus et le métro de sa vie. Alors avoir un médicament pour ça, quand il ne possède qu’une boîte d’aspirine achetée par la Calavera pour le forcer à se soigner il y a quelques mois ainsi que le désinfectant qui allait avec, c’était totalement introuvable. Il secoue la tête, mais cela ne change pas l’issue de la journée. Augustin arrive et sans plus de discussion, Aura parvient à le convaincre de les faire disparaître…de l’autre côté du monde.

En un éclair, c’est fait.
Le gallois ouvre un œil, puis l’autre.
L’horrible sensation d’avoir la tête qui tourne s’accentuant quand le décor se découvre. L’équilibre, incertain. Le corps paumé après avoir voyagé en un éclair, les repères tous perdus en l’espace d’un claquement de doigts. C’est la main d’Aura sur son bras qui le rappelle à la réalité, en partie. Ça tangue toujours et l’impression d’être malade toujours là, mais elle est stable, elle, et ça évite de trop chavirer. «  Pas trop. » qu’il baragouine, posant sa main sur la sienne pour la rassurer un peu, les doigts serrant à peine les siens, incapables. C’était le temps de se remettre. Finalement Dumbledore avait raison, c’est très compliqué de ne pas vomir la première fois que l’on transplane.. ou que l’on se téléporte, c’était un peu la même chose. Le résultat était le même. Ils étaient à l’autre bout du monde, devant un bâtiment aussi haut qu’il concurrence les bâtiments les plus prestigieux d’Arcadia, sauf que là ce n’était qu’un hotel, le leur, il semblerait. «  C’est gigantesque. » Qu’il lâche, et il n’avait pas tord. Avec l’assurance que bientôt ils pourraient dormir ils rejoignent vite l’intérieur du bâtiment. Non seulement pour eux mais aussi pour Aura, le jour perçant l’obscurité - c’était le matin, ici.

A l’intérieur du lobby c’est Aura qui se charge de tout. De récupérer la clé, assistée par Augustin appuyé sur le comptoir tandis que Clemens lui, observe les allentour. Le parc que l’on voit de l’autre côté de la rue, et le lobby en lui-même, éclairé par des lustres modernes, tout était épuré et gigantesque, si bien qu’il en avait presque toujours le tournis, encore malade, encore prêt à vomir raison pour laquelle il restait bien muet, le visage blanchi par le voyage express. Quand ils eurent finis, c’est vers les ascenseur qu’ils se dirigent, les valises acheminées pendant qu’ils préparaient leur arrivée par le personnel vers la suite présidentielle. A ce tarif là, la quasi totalité de l’étage était à eux et les deux chambres avaient été aménagées selon leurs besoins, d’après l’assistante les accompagnant jusqu’à la suite présidentielle. La porte ouverte, cela ne paraît toujours pas réel. Ni le salon, qui faisait la taille de l’appartement de Delray Hollow, ni les terrasses ni tout le reste qu’il n’avait pas encore vu, seulement jeté un oeil au détour d’un des couloirs vers la chambre, puisque c’est ça, qui dans l’immédiat l’intéressait. Pas le temps de s’attarder sur la beauté des lieux ni de discuter, que le gallois était déjà tombé sur le lit, partit rejoindre morphée.  

Ce n’est que des heures plus tard qu’il se réveille, la tête en vrac mais le corps reposé. Sous lui le matelas est trop confortable pour être vrai et l’oreiller plus que moelleux, seule perturbation du calme c’était la douce musique qu’il entend au loin, son d’un piano qui provenait de leur chambre ou bien d’ailleurs, à l’étage. C’est doucement qu’il se lève, histoire de ne pas remettre en vrac ce qui semblait aller mieux et être doux avec son crâne pour sortir de la chambre à coucher. Au final il était déjà perdu, ne savait pas forcément où aller, alors c’est le son qu’il suit, cherchant - difficilement - d’où cela venait. C’était Aura, au piano. Parce qu’il y avait un piano.. Et que naturellement, elle savait en jouer. «  Il y a des choses que tu ne sais pas faire ? » qu’il commente, en s’approchant quand elle s’arrête. «  Hormis les jeux vidéos, mais je semble être un bon professeur, tu sais maintenant. » qu’il lâche, dans un sourire. Il s'assoit dans le fauteuil à côté du piano, dans lequel il s’enfonce, tout confortable. «  Je sais pas combien de temps j’ai dormis, mais j’ai dormis comme un bébé ça c’est certain. » Les rideaux étaient fermés, et la lumière qui fuitait sur les bords indiquait qu’il faisait encore jour dehors, raison pour laquelle tout était éclairé par la lumière artificielle, pour ne pas blesser la déesse de la nuit. «  C’était très joli en tout cas ce que tu jouais. Je savais pas que tu savais faire du piano. »  Mais était-ce si surprenant ? Peut-être pas. Beaucoup de choses sont possibles après tout.




CODAGE PAR AMATIS
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ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Dim 24 Nov - 20:32

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Il ne fallut pas longtemps pour déposer l’animal, faire les bagages, bien légers, et attendre l’arrivée de l’oncle, avec qui la situation s’était calmée. Quelques minutes de plus, un sourire qu’elle voulait rassurer, et ils décollèrent. Enfin, ce n’était pas le mot exact. Il n’y eut pas de décollage, pas de temps de réaction. Juste l’équivalent d’un claquement de doigt, et les voilà à l’autre bout du monde. Pour Aura, tout cela était habituel. Pendant des années, elle avait suivi Augustin de la sorte, entre la Toscane et Lyon. Plus rapide, plus écologie qu’une voiture ou qu’un jet privé… Ca la faisait rire, quand elle y repensait. Elle avait toujours vécu de la sorte, entourée de magie et de surnaturel. Une banalité qui était bien différente de celle de Clemens, ou des humains normaux. Pourtant, elle n’avait aucun problème avec cela. Au contraire, sans cette éducation, sans son passé, jamais elle n’aurait pu croiser Clemens. Alors, si l’ordinaire et la normalité devaient être sacrifiées pour cela, elle le referait sans hésitation. Elle n’avait qu’à vivre en décalé, pour toujours. Mais c’était amusant finalement, de changer, de pouvoir profiter d’autre chose.

**

Japon, des milliers de kilomètres plus loin, à l’aube. Ca lui arracha un sourire, bien rapidement réprimé par son éducation. L’inquiétude reprit le dessus aussi, en voyant l’épuisement sur les traits d’Augustin, et ceux de Clemens. Bon, rentrer dans l’hôtel le plus vite possible et les laisser se reposer. L’italienne, de son côté, n’avait qu’une légère migraine, qui s’effacerait dans les minutes suivantes.

Soutenant les deux hommes, elle s’approcha de la réception, quelques mots de japonais glissant sur sa langue. L’accent manquait, néanmoins, le tout était suffisamment compréhensible pour qu’elle récupère les clefs de la suite, et qu’on les accompagne dans tout le respect que cette culture possédait. Bien loin de celle américaine… L’anglais parfait de l’assistante remplaça rapidement le japonais médiocre d’Aura, à son grand soulagement. Clairement, la langue de ce pays n’était jamais parvenue à s’infiltrer dans l’esprit de l’avocate, et à part pour parler du beau temps, elle n’était que peu capable de tenir une longue conversation. Ce que l’autre semblait avoir capté, à moins que les traits bien occidentaux de la troupe ne lui ait mis la puce à l’oreille.

La suite s’ouvrit devant leurs yeux, et même l’italienne dut retenir son regard de papillonner un peu partout. Mais l’état des deux hommes ne lui permit pas de s’y attarder plus que cela. Sans attendre, elle déposa Augustin dans la chambre près de l’entrée, et entreprit de guider Clemens dans les couloirs. Lui avait l’air bien plus atteint que les deux italiens, ce qui était plutôt logique. Là où Augustin sentait les courbatures du voyage, l’hybris se déclencher, Clemens devait supporter les nausées, l’estomac en vrac… Et encore, quand on savait que la première fois, Aura s’était évanouie… Il résistait bien.

Jusqu’à ce que le matelas entre dans la vision du gallois. Quelques secondes plus tard, et il s’écroulait dedans, laissant l’italienne… Seule. Debout devant le lit, lâchant un léger soupir. Elle tira la couverture, pour le recouvrir, et éteignit la lumière. Elle en avait pour plusieurs heures avant que les deux ne sortent de leur antre.

Le salon fut son point de chute. Aussi grand que celui qu’elle possédait à Arcadia, mais avec une vue bien impressionnante. D’ici, elle surplombait Tokyo, ville riche en Histoire et culture… Elle profita des dernières minutes de l’aube pour s’approcher de la fenêtre, regarder les environs. Ses traits se parèrent d’une douceur qu’elle évitait de montrer en temps normal. Néanmoins, si loin de chez elle, si loin des Etats-Unis, si loin de la Camorra, elle pouvait se le permettre. Jusqu’à ce que le soleil se brise sur ses iris, et dans un soupir, elle tira les lourds rideaux, se coupant du monde extérieur. Une bouteille d’eau fut attrapée dans le mini-bar, bu rapidement pour calmer la douleur au niveau des tempes. Les médicaments ne fonctionnaient plus réellement sur elle maintenant, ou alors était-ce simplement ce qu’elle pensait, réduisant à néant un possible effet placebo ? Etait-ce annonciateur de quelque chose de plus gros encore ? Plus le temps passait, plus elle avait l’impression que le monde accélérait… Jusqu’à la destruction.

Elle se frotta les paupières, se releva. Il fallait qu’elle s’occupe, l’esprit, le corps. Nouveau tour de la pièce, jusqu’à tomber sur un piano. Au vu de la qualité, certainement à plusieurs dizaines, si ce n’était centaines, milliers de dollars. Elle avait appris à en jouer, évidemment, Maximilio étant très à cheval sur l’éducation classique. Néanmoins, elle avait refusé d’en rejouer depuis la mort de Nina. Il y a quinze ans. Parce que c’était ses encouragements qui lui avaient donné envie de continuer. Et quand elle a disparu… Y’avait plus rien que l’intéressait. Et avec la déesse, trop était à faire. Mais il fallait avancer. Il fallait se rendre compte à quel point vivre dans le passé était stupide. Alors, elle s’installa sur le tabouret, bien confortable, observant les touches nacrées devant elle. Elle y resta longtemps dans cette position, de très, trop, longues minutes.

Et la musique finit par s’élever, notes toutes douces, potentiellement fausses dans les premières minutes. Il fallait le temps que le cerveau se réhabitue, s’adapte à tout. De toute façon, il ne fallait pas s’attendre à la perfection.

**

La voix qui s’éleva la fit sursauter, louper la mélodie. « Beaucoup de choses. » Dès que ça sortait de ce qu’on attendait d’elle en tant qu’arme, ou héritière. Toute la normalité à vrai dire. Elle reprit doucement les notes, se concentrant sur la conversation en même temps. « Et encore, tu es largement meilleur que moi pour les jeux vidéos. » L’élève ne dépassera pas encore le maître. Encore en plein apprentissage. « Tu as dormi quelques heures je crois. Je n’ai pas trop regardé l’heure depuis que vous vous êtes écroulés dans les lits. » Lui comme Augustin. A moitié morts tous les deux, mais pas pour les mêmes raisons. « Je n’ai pas joué depuis longtemps. En fait, j’en jouais quasiment que pour Nina… » Et plus jamais après. Parce qu’elle avait peur, de trahir sa mémoire. Peur de perdre le fantôme au-dessus de son épaule en faisant cela. « Je tentais juste de retrouver ce que je lui jouais à l’époque. » Un sourire, et le regard se perdit dans le vide. Depuis quelques mois, l’âme s’effaçait au fur et à mesure. La silhouette d’adolescente qu’elle percevait quasiment en permanence disparaissait, comme son souvenir.

Elle n’eut pas le temps d’y penser, de s’y attarder, que le second mort sortit de la chambre qui lui était attribué. Sans attendre, Aura se leva. « Bon, je vous laisse un peu, je vais tenter de prendre une douche et faire une sieste. » Oui, elle s’apprêtait à laisser Clemens et Augustin, dans la même pièce, sans elle pour surveiller. Enfin, ils ne s’entretueront pas, et ils pourront ainsi apprendre à se connaître….

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Mer 27 Nov - 0:12

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Beaucoup de choses, qu’elle dit.
Plus ça va et plus il a de mal à la croire. Hormis les choses radicalements ordinaires, Aura semblait avoir été éduquée à tout, sur tout. Tout pour gravir les échelons et devenir ce qu’elle est. Mafieuse de talent, avocate, femme d’affaire… Quelqu’un de haut placé, qui ne se laisse pas distraire par les petits choses, les futilités. Un avenir tout tracé qui s’est écroulé un petit peu, quand les secrets sont tombés, fragilisant tout le reste. Pourtant, elle en était là. l’affaire de l’année sur les épaules et cela ne semblait pas l’inquiéter énormément. Pas même quand son boss était en taule.. Elle, et Augustin..trouvaient le moyen de partir en vacances. Imperturbables, comme la mélodie qui n’a sauté que l’espace d’un instant, reprenant tout aussi simplement, une fois habituée à sa présence, musique classique apprise par coeur il n’en doute pas. Les partitions sous le nez plutôt que guidé par l’être. Perfection, avant émotions. C’est les valeurs de la mafia quand il s’agissait d’elle. Cela pourtant, n’enlève rien à la mélodie, ni à cette humanité qu’ils avaient cherchés à taire qui pourtant était là, en dessous. Quand elle évoque Nina, la cousine disparue et leur complicité, pleine d’une nostalgie qu’il connaît bien. C’était pareil, avec Jess. «  Ça semble te revenir, c’est que tu n’as pas vraiment perdu. » Jamais rien n’est vraiment perdu. Pas même elles, défuntes que le quotidien rappelle parfois à leurs esprits et au vide cruel laissé par leur mort. Il essaya de la réconforter, les doigts s’avançant vers son épaule quand elle se lève d’un coup, quand Augustin fait son entré.

Partir ? Maintenant ?
Quand Aura se dérobe et les abandonne sur place, Clemens se retrouve confronté à son oncle, seul à seul… et ça lui fait peur déjà, alors que rien n’est dit. Parce que soudainement il sent son regard sur lui, et ça lui fait déjà se poser trop de questions. Est-ce qu’il l’entend ? Est-ce qu’il l’écoute ? Est-ce qu’il serait capable de savoir si on fouille dans sa tête ou non. Ou alors, est-ce qu’il avait déjà commencé sans qu’il puisse le savoir. Depuis la révélation d’Aura, c’est comme marcher sur des oeufs. l’esprit complètement à la mercie d’Hermès, incapable de cacher quoi que ce soit de sa petite caboche s'il en décidait autrement. L’inquiétude devait se lire sur son visage, ou alors c’est justement ses pensées qui avaient été fouillées. Peut-être même c’est le teint encore plus blême qu’il arbore, qui vend la mèche, mais une chose est certaine: Augustin s’esclaffe, en se dirigeant vers le téléphone de la chambre. «  Jeune homme, tu t’inquiètes trop. » qu’il dit seulement, au début. Il décroche et commande un repas pour deux, dîner malgré le soleil à l’extérieur masqué par les rideau qui leur est gracieusement apporté par étape. Il dévore ce qu’il se trouve dans son assiette, en silence malgré la peur au ventre qu’il a ressenti tout au long du très long repas, qu’on leur apporte au fur et à mesure dans la salle à manger.

Ce n’est que bien longtemps après qu’ils reviennent dans le salon, Augustin cherchant directement le mini-bar aux nombreuses bouteilles d’alcool. Il sélectionne une bouteille puis un verre, avant de l’inviter. «  Sers-toi quelque chose. » qu’il demande, alors, Clemens obéit. Il le rejoint et prend à son tour un verre puis l’une des bouteilles donnée par l’établissement. Peu importe laquelle, cela serait loin d’être suffisant pour lui, pour le calmer..Mais c’était déjà ça. Le gin, c’est vers ça qu’il s’était tourné la bouteille bleue attirant l’oeil directement. Il se sert un verre et en boit une bonne gorgée d’emblée avant de se retourner, prenant appuie sur le comptoir alors qu’Augustin, s’esclaffe encore. «  Relax, je ne vais pas te tuer, sinon c’est elle qui me tuera. » lui aussi boit, avant de s’asseoir sur l’un des fauteuils à l’aspect fort confortable. Il pouvait l’être, il devait coûter, environ, ce qu’il avait gagné comme argent sur les deux dernières années de sa vie...au minimum. «  J’en doute. » qu’il répond, en s'asseyant finalement sur son invitation, dans le canapé en face. Le thaumaturge lui se montre beaucoup plus précautionneux en s’asseyant. Faisant surtout à ne pas renverser le verre. «  Aura ne m’aurait pas appelé, si ce n’était pas le cas. » L’appeler ? C’était surement un moyen rapide de traverser le monde sans devoir attendre des mois avant de pouvoir le faire. De la programmation à l’aspect logistique, tout aurait été trop long, visiblement. Elle devait avoir l’habitude de ces départs express et de ces vacances de luxe, vu sa rapidité à programmer leur départ. Cela ne devait pas être la première fois qu’il lui rendait ce service. Pourtant, comme si il lisait dans ses pensées - et c’était définitivement le cas - l’oncle répond, sans le lâcher des yeux. Qu’est-ce qu’il cherche, putain. «  Ma nièce ne part jamais en vacances. Enfin, je devrais dire que cela fait très longtemps. Elle a toujours été une bourreau de travail à ne jamais faire de pause, dans quoi que ce soit et voilà qu’elle me demande de traverser le monde pour aller au Japon sur un coup de tête. Encore moins avec quelqu’un. » Dit comme ça, forcément, c’était étrange. Et forcément.. Il était visé, dans le collimateur. Empourpré alors que rien n’avait été dit, qu’il s’efforçait tant bien que mal d’occuper son esprit à observer la décorations luxueuses, il parvint tout de même à répondre, le nez s’enfonçant dans son verre dès qu’il eut lâché une réponse. «  Je n’ai rien demander, je vous l’assure. À vrai dire je suis tout aussi surpris, peut-être même plus. » Jamais il ne se serait imaginé mettre un jour les pieds dans un autre pays, sauf le Mexique peut-être, si proche de la frontière avec son état de naissance, si jamais il décidait de retourner le visiter un jour. Hormis cela.... ce n’était pas prévu au programme, encore moins si tôt. «  Je pensais qu’elle parlait d’un projet lointain. Le genre que les gens font, mais ne réalisent jamais. Pas de quelque chose qu’Aura avait décidé de faire dans la minute. » Impossible, il l’avait déjà dit à ce moment là et l’aurait bien répété si..Si il n’était pas là, au Japon, à  boire un gin alors que le matin perce le ciel et que son corps lui en encore à Arcadia, en pleine nuit, sur un autre continent. C’était toujours aussi incroyable. Une chance qu’il ne réalise toujours pas, même quand il se répète les faits, même quand il sera dans les rues de Tokyo, d’ici quelques heures… C’était pas croyable. «  C’est surprenant venant d’Aura. Qu’elle laisse quelqu’un s’approcher à ce point sans chercher quelque chose. Et en m’impliquant, surtout vu notre froid. » Il le connaissait bien ce froid entre eux..Mais ce qui l’inquiète le plus c’est ce qu’il disait, précédemment. «  Il n’y a rien d’utile qu’elle puisse récupérer avec moi. Pas d’informations, pas de biens. Et elle refuse presque que j’utilise mes pouvoirs. » Sauf si elle n’avait pas le choix, trop épuisée pour l’arrêter. mais elle l’avait dit, elle ne voulait pas le traiter comme une boîte  pharmacie. Curieux pour une déesse, mais il avait prit l’habitude de ne pas se battre avec elle si elle se blessait et elle, avait finalement l’habitude de se retrouver guéris en se levant le lendemain.

Il préfère changer le sujet de la discussion, enchaînant sans laisser plus de temps passer pour le remercier. Parce que même si ils ne s’entendent plus vraiment, même si quelque chose reste brisé… Il a accepté pour lui faire plaisir, et lui, en profitait par extension. «  Merci de nous avoir fait venir jusqu’ici en tout cas. Je n’aurais jamais cru pouvoir voyager. Encore moins aussi loin. » L’autre bout du monde, soleil levant. «  Si cela peut permettre de calmer le jeu entre ma nièce et moi, pourquoi refuser. Elle me déteste maintenant, mais je peux toujours essayer d’arranger les choses. Même si rien ne peut être comme avant, je l’ai..trahi. » Ah. Encore la querelle familiale. Il se souvient bien des larmes qu’elle a versé, de la douleur a effacé. Des blessures à guérir autant dans le coeur que dans la chair. Difficile d’oublier en même temps, c’est dans tout ce foutoir qu’ils se sont trouvés. «  Elle ne vous déteste pas, elle vous l’a dit. Même le jour où s’est arrivé, après l’avoir soigné elle.. Elle vous faisait toujours confiance. Aura vous considère toujours comme ce qu’elle a de plus proche, comme un père. » C’était ce qu’elle avait dit au téléphone, quand coupés du monde à l’extérieur de la ville elle a appelé Augustin, assise au milieu de nul part tandis que lui avait profiter de retrouver l’herbe et non la neige autour de lui, un court moment. Cela ne le concernait pas vraiment, mais pourtant il était là pour la soutenir si ça se passait mal, toujours, là pour l’écouter. Ne pas penser. Ne pas penser. Ne pas penser. Il cherche à se discipliner, à ne pas divaguer. Plus le silence s'installe et plus l’esprit était tenter de s’échapper dans ses souvenirs, même si il n’a rien fait. Même si il n’a pas influencé Aura dans ses choix. Plus il se laissait aller... plus lui, était capable de l’espionner. Le fil de pensée rompu, la voix d’Hermès s’élève à nouveau.  «  Pourtant tu as aidé, malgré ce que tu en penses. » il fait écho à ce qu’il pensait, directement. Réponse à ce qu’il avait pensé, sans réfléchir encore une fois à l’interprète des âmes en face de lui.  «  Tu es un thaumaturge non ? C’est ce que tu fais, aider. Mais ta nature n’est pas ta seule motivation à ce que je vois.» déjà Clémens se raidit, enfoncé un peu plus dans le canapé. Il aime pas trop ça, se prépare aux questions suivantes. «  Quand tu l’as aidé, c’était plutôt ta nature ou toi qui a agit ? »  C’est l’interrogatoire qui débute véritablement. Du moins c’est comme cela qu’il interprète la question, demandant une réponse brève. «  Moi. » Et pas juste sa nature. Une évidence qu’il ne va pas aller nier. De toute façon il saurait tout, dans l’instant. Rien à cacher alors, rien à prouver non plus.  «  Alors ne va pas dire que tu n’as rien fait. » Où il veut en venir. Et qu’est-ce qu’il cherche à savoir à la fin. La conversation dure depuis un bon moment déjà et il ne comprend toujours pas ses intentions, bonnes ou mauvaises. De quoi légèrement titiller ses nerfs, au thaumaturge. Parce que visiblement il cherchait un peu la bête, ou en tout cas tournait en rond pour savoir quelque chose, pour le faire penser. Tout ça c’est pour le faire penser. Le faire avouer, même dans ses pensées. «  Je n’ai aucune mauvaise intention si c’est ce dont vous avez peur. » qu’il finit par lancer, sans trop savoir si c’est ça qu’il cherchait, perdu du jeu qu’il jouait. «  Je vois ça. Elle te plaît vraiment donc. » Il pouvait sentir ses oreilles rougir, ses joues aussi, mais combat tout ça avec le sarcasme. Meilleure arme qu’il possède. Et pure vérité aussi. «  C’est assez évident sans avoir à lire dans ma tête. » Presque tout le monde était au courant. Sauf elle, visiblement. «  Ça fait longtemps que ça dure? » Qu’est-ce qui dure ? Eux ? Y’a pas de eux. Difficile de définir ce qu’ils sont hormis des colocataires qui dorment enlacés. C’est surement pas ça qu’il veut entendre et le regard suffit à lui confirmer que oui. Alors, il remonte dans le temps.  A la ruelle, et tout ce qui s’est passé depuis. « On se connait depuis six, sept mois. On vit ensemble depuis que vous lui avez dit la vérité.  Il ne s’est jamais rien passé, si c’est ça qui vous inquiète. »  Parce que c’est bien ce genre de chose qui inquiète les figures paternelles non ? Pas d’inquiétude à se faire pourtant. C’était pas Clemens le danger encore une fois. «  Du tout, je suis juste curieux. Je ne suis pas là pour te faire le discours de père. Enfin, pas vraiment. Je suis juste son oncle. Je ne te parle pas pour te faire peur, mais pour te connaître un peu. » «  Je sais. De toute façon, si  jamais je lui fait du mal c’est pas de vous que je dois m’inquiéter, c’est d’elle. » Finalement il termine son verre, un peu amer, définitivement moins effrayé qu’il ne l’était au début de leur conversation.  «  Tu as surement raison là-dessus. » il rit, Augustin. Parce qu’il a forcément raison là-dessus le thaumaturge et même lui, ça le fait sourire. Il n’en attendrait pas moins de sa part, même si il ne lui ferait jamais de mal. Impossible, qu’il se dit. «  Si elle te plaît, pourquoi tu n’essaies pas de faire avancer les choses ? » Étrange, de la part de son oncle de demander un truc pareil quand-même. Mais le regard insistant et le geste du menton, preuve qu’il écoute encore ce qu’il a dans le crâne, servent d’encouragement pour qu’il parle. «  Elle a pas l’air intéressée. J’ai déjà essayé en plus, mais à chaque fois quelque chose est intervenu. A force je me demande si c’est pas un message divin pour me dire que je ne devrais pas essayer.… On nous laisse jamais tranquille en plus. Toujours quelque chose, un invité surprise..Ou une réunion de la Nuova de bon matin le premier janvier pour nous déranger.  » Il rit, parce que c’est l’exemple second qui lui vient en tête après Alejandro. Ce réveil désagréable où elle a été forcée de partir.. Et ça l’avait un peu attristé. Même si elle est revenue. «  Promis je vais pas vous déranger. Vous êtes libre comme l’air, j’ai rendez-vous pour un shiatsu cette après-midi et des bain de vapeurs, c’est pas pour vous regarder patauger. » Même le pic le fait rire, moquerie finalement amusante. «  Merci. » qu’il conclut, alors qu’Augustin se lève, prêt pour partir… Mais pas avant d’avoir repris un autre verre, qu’il se sert tandis que Clemens se lève lui aussi, pour aller faire une sieste, pour sortir un peu sur la terrasse qui sait, peut importe. C’est là que la voix d’Augustin s’adresse à quelqu’un..Mais pas à lui. «  Bien dormi, Aura ? » Il se tourne, la cherche des yeux et se fige un peu. Merde.
Elle venait à peine d’arriver et il n’avait rien vu. Pitié, qu’elle n’est rien entendu.


CODAGE PAR AMATIS
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Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2691
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Mer 18 Déc - 22:41

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Elle aimait jouer à une époque. C’était des instants étranges, comme hors du temps, pour se rappeler qu’elle avait été une adolescente comme bon nombre d’autres. Ces moments avec Nina, c’était des souvenirs qu’elle chérissait particulièrement, et quand celle-ci a disparu, il lui en a fallu du courage, de la foi pour continuer, même si aujourd’hui encore, elle aurait préféré donner sa vie pour que son amie continue la sienne. Dans le fond, Aura n’était utile qu’en tant que récurrence, qu’au travers des compétences acquises pour tuer, espionner, et diriger. Elle n’était pas l’enfant rêvée, avec tant d’amour à revendre. C’était souvent vide, quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle tente de combattre. Et Augustin n’avait jamais eu les marques d’amour envers elle qu’il avait eu envers sa propre fille, toutes ces années, même après sa mort. Enfin, c’était il y avait quinze ans cette histoire. Quinze longues années qu’elle avait portées sur ses épaules, avant d’être capable de s’en défaire. C’était un peu ce que ces quelques notes signifiaient, comme un doigt d’honneur au vécu, à son existence toute entière. Pour rappeler une ultime fois qu’elle était en plein contrôle sur sa vie, et qu’il était temps d’abandonner le reste, de laisser la cousine fuir vers de nouveaux horizons, un sourire toujours posé sur ses lèvres.

« Je pense que ça fait partie des choses qui ne s’oublient pas. » Comme marcher, faire du vélo, nager… Sauf si un souci physique arrivait, mais ce n’était pas son cas à elle. Au contraire, jamais elle n’avait été blessée aussi gravement – si on oubliait tous les soucis avec Flores par le passé –, jamais quoi que ce soit n’avait été oublié. Certes, elle était loin d’avoir une mémoire complète, totale, bien au contraire. Mais jamais, ô grand jamais, les connexions de son cerveau n’avaient été brisées, arrachées, détruites. « Il fallait juste que j’accepte de me souvenir et de juste la laisser partir. » C’était un murmure, les derniers mots avant d’elle-même se défiler. La fatigue commençait à peser sur ses traits, et la main devant sa bouche cacha son bâillement. La téléportation n’était pas de tout repos, même quand elle n’en était guère l’instigatrice. La migraine se retrouvait simplement avec quelques heures de décalage, durant lesquelles elle s’était forcée à rester éveillée.

Une fois dans la chambre, donnant sur la salle principale, elle se glissa jusqu’à la salle de bain, déclenchant les divers jets d’eau massant dans la douche. Oui, c’était ce qu’elle aimait dans ce pays, toute cette technologie… Encore plus dans un hôtel aussi luxueux. Puis ça la détendait, la chaleur, la longue douche, les jets sur son corps. Ca calmait le stress ambiant, la peur dans son esprit. Les vacances, elle ne connaissait pas, elle n’avait jamais connu. Aura, elle n’avait jamais pris du temps pour elle, et encore moins du temps avec quelqu’un d’autre, aussi loin de ses pays natals. C’était effrayant, d’être à l’autre bout du monde, de ne pas connaître le nom des rues, les chemins à prendre. Puis, en Amérique, se promener avec une arme entre les mains était la norme. Ici, Aura ne pourrait pas. Il lui fallait se plier aux règles du pays, et Clemens n’accepterait pas non plus qu’elle tue tout ce qui bouge, sous prétexte qu’on l’avait regardée de travers. En fait, c’était un monde si différent… Un soupir quitta ses lèvres. Tout irait bien de toute façon. Personne en ces lieux ne lui voudrait du mal, ce n’était pas Arcadia, ce n’était pas la Toscane, ce n’était pas la mafia.

A moitié endormie par la chaleur de la douche, elle s’écroula sous les draps légers du lit, douce odeur de jasmin qui l’apaisa une dernière fois…

**

Quelques dizaines de minutes, quelques heures, simple sieste pour calmer l’esprit et lui rappeler définitivement que les jours à venir seraient différents de ceux qu’elle avait pu connaître. Le corps s’étira, avant de reprendre entièrement contact avec la réalité. Paupières ouvertes, cerveau à nouveau en fonctionnement, elle se dirigea vers la penderie, détailla les divers vêtements à consonnance japonaise s’y trouvant, et en enfila un. Quitte à être dans ce pays, et même si c’était de l’appropriation culturelle, autant chercher des couleurs, des textures, des motifs, des coupes qui le représentaient. Et c’était pour cela que le kimono fleuri et rosé s’enroula autour de son corps. De quoi étonner, lorsqu’on savait que le noir était devenu depuis des années la couleur qu’elle portait le plus. Comme quoi, dans les bonnes conditions, les gens pouvaient changer…

Les doigts sur la poignée de la chambre, elle se stoppa soudainement. Car les voix, les mots lui parvenaient, et dans un élan de curiosité, elle préféra écouter la conversation, plutôt que d’y mettre fin.

Je vois ça. Elle te plaît vraiment donc. L’étonnement dans les iris, les propos d’Augustin qui résonnaient, que l’esprit considérait faux, par peur de croire à quelque chose qui n’était qu’inventé. La conversation continua, et elle, elle ne bougeait pas, le front contre le bois de la porte, les doigts enroulées autour de la poignée. Chaque mot la mettait face à ses incertitudes, et surtout, à son incapacité à comprendre ses propres émotions, ni à savoir comment agir. Certains avaient besoin qu’on leur montre, qu’on leur prouve, mais elle… L’amour, l’affection, il avait fallu qu’elle comprenne, qu’elle découvre par elle-même. Puis le voir en quelqu’un d’autre, ou juste envers elle… Elle ne savait pas. Mais ça lui prouvait juste qu’il fallait qu’elle se bouge, qu’elle arrête d’attendre, d’être une incapable. Même si ce n’était pas dans ses habitudes. Néanmoins, elle n’était ni psychotique, ni psychopathe. Juste une gamine un poil perdue, mais qui pouvait s’en sortir, si elle s’y forçait un peu.

La discussion touchant à sa fin, l’italienne entreprit de quitter sa cachette, comme si de rien n’était. De quoi entrer dans la danse, en tentant de masquer les interrogations que son esprit et son cœur lui offraient de concert. Peur palpable, mais Augustin ne cherchant pas à entrer dans son esprit, elle resterait seule avec les doutes. Un sourire, pour dissiper le tout, pour masquer, et une réponse. « Très bien. Je vois que vous avez eu le temps de faire connaissance. » Un regard vers le verre d’alcool, et les bouteilles disposées autour du bar. Un coup d’œil vers son oncle, un sourcil arqué, et un simple haussement d’épaules en retour. Bon, Clemens n’avait pas l’air traumatisé, Aura estimait donc qu’Augustin n’avait pas tenté de l’effrayer. Bon point, sinon, c’était une lame qu’elle aurait coincé entre ses côtes. « Ca te dit d’aller te promener Clemens ? » Quitter cet endroit, profiter de l’extérieur… Elle se rapprocha, posa sa main sur son bras, chercha sa main. L’interrogation dans les pupilles, en attendant la réponse. Y’avait plein de choses qu’elle voulait voir elle, alors que le soleil déclinait et déteignait de son oranger sur le ciel… « J’ai envie… D’être avec toi. » Loin de la famille, loin du dieu. Puis s’ils devaient discuter, ce serait plus facile au milieu des cerisiers, non ?

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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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ψ
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ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Sam 21 Déc - 14:11

cherry blossom

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Patauger, comme le signalait Augustin.
C’était le meilleur moyen de les décrire, actions et mots maladroits, avancées et reculs constant laissant cette relation dans une nébuleuse incertaine, ou mettre les pieds était toujours délicat. Quand il y repense il peut voir le sourire amusé d’Augustin, moqueur de la situation de galère dans laquelle il s’était fichu comme un grand, Clemens, qui s’aggrave drastiquement lorsque l’oncle évoque l’arrivée de la nièce.

Le gallois se retrouve et constaté avec horreur sa présence durant les derniers instant de leur conversation, voir bien avant, si il était si malchanceux que cela. A l’intérieur tout se crispe, l’angoisse monte. Parce qu’il refuse l’idée qu’elle sache un peu. Parce qu’il ne sait même plus ce qu’il avait clairement dit et ce qu’il avait échangé par la pensée avec Augustin. Ce qui me choc ensuite c’est le kimono, rose, qu’elle portait. Première fois qu’il l’a voyait avec quelque chose de coloré hormis quelques rares occasions spéciales, mais toujours du foncé, jamais du clair hormis le blanc vêtu pour le travail. Si les italiens interagissent lui, reste immobile, incertain de quoi dire, quoi faire pour solutionner la situation compliquée dans laquelle il se trouvait, incertain des mots entendus et des choses encore secrètes. Ils ont eu le temps de se connaître, autour d’un repas et de quelques verres, sans pour autant que l’oncle ne torture trop l’invité avec ses questions. C’était même surprenant, dans un sens, mais les pouvoirs aident sûrement à comprendre la situation. Il échange un regard avec Augustin, cherchant un minimum d’information chez le mafieux. Depuis quand elle était là, il aimerait le savoir, mais il n’a pas l’air de vouloir lui dire, le regard se voulant neutre, il n’aurait qu’à chercher lui-même ou alors..Il savait déjà.

Les inquiétudes se confirment quand la main se pose sur le bras, descend, jusqu’à atteindre sa main. Un geste anodin en apparence. Ce pas la première fois qu’ils se tiennent par la main ou qu’elle effleure son bras, mais leur réserve devant les autres, c’est ça qui change. les démonstrations publiques, tout ça, très peu pour eux en général lorsque des gens connus étaient dans les parages. Étrange alors que l’oncle assiste à cela. pire, quand elle continue de parler. Comme si elle confirmait les craintes, envie d’être avec lui loin de l’oncle, ailleurs. Une étrange requête qui ne lui ressemble pas, et qui terrifie un peu plus le thaumaturge. « D’accord..Allons-y. Juste le temps de prendre deux trois trucs. » qu’il parvient à souffler. Il était temps d’explorer la ville de toute façon. peut-être que ce n’était que ça. peut-être qu’elle n’avait rien entendu peut-être que tout irait bien. A l’intérieur, pourtant, rien ne va malgré le visage qu’il tente de garder composé. Les yeux s’échappent de nouveau vers l’oncle qui sourit, toujours amusé. D’un geste de la main il l’encourage à décamper d’ici, rassurant à sa manière alors que Clemens se sépare d’Aura pour aller chercher ses affaires. Sac à dos, leurs papiers et de quoi survivre un peu dehors, comme une batterie au cas où ils viendrait à en manquer. Il était temps de sortir, Aura, prête aussi, l’attendant devant la porte de la suite. Dans l’ascenseur il meuble la conversation comme il peut, le téléphone inspectant la carte de la ville entourant leur hôtel. « Il y a un parc pas loin d’ici en voiture qui est très réputé. On pourrait aller là ? J’ai peur que les trucs touristiques à souhait soient bientôt fermés, on verra un autre jour, autant nous balader un peu. » Ils pourraient rentrer quand ils le souhaitent comme ça, si ils ne font que vadrouiller sans but, aller où bon leur semble. Ils avaient le temps avant de quitter Tokyo. En bas le service de voiturier s’occupe d’eux, la voiture les amenant là où il le désigne, Shinjuku Gyoen Park.

Ce n’est qu’une fois dehors, loin des oreilles indiscrètes du conducteur que Clemens s’autorise à réfléchir à quoi dire, quoi faire. En reprenant sa main une fois sortie de la voiture, ils s’enfoncent dans le parc alors que le soleil rougeoie encore dans le ciel, éclairant les cerisiers d’une étrange façon. un spectacle que l’on ne voit qu’ici, privilège de visiter le pays à cette époque de l’année où les cerisiers partout dans ces parcs, plongeait les visiteurs dans un paysage de carte postal, doux. Loin d’Arcadia et sa dureté. Paisible paysage qui calme un peu le tambourinement du coeur en panique, effrayé de tout perdre, maintenant, pour en avoir trop dit.  « Tu m’as entendu parler avec ton oncle, n’est-ce pas ? » qu’il commence à dire, cherchant simple confirmation à ce qu’il pense déjà connaître. C’était évident, sinon Augustin n’aurait pas agit de la sorte. Sinon les mots n’auraient pas été si étrange venant d’Aura. Qu’est-ce qu’elle avait en tête. Une question dont lui n’avait jamais la réponse, incapable de calculer ses choix, ses mots, ses réactions. Un mystère qui plane et qui ne l’aide en rien. Peur. Il a peur, alors que les doigts s’accrochent un peu plus aux siens et qu’il ne se décide, prenant son courage comme il peut pour parler, pour s’expliquer. Il était peut-être temps.  « Tout ce que je lui ai dit, c’était vrai. Je ne peux pas mentir à Augustin alors autant lui dire toute la vérité.  [/color]» Mensonge impossible, vérité avouée et parties restées secrètes, entre eux. Un silence qui avait suffit à se faire comprendre, du dieu au prophète. Toutes ses pensées lues, toutes ses angoisses et toutes ses joies, l’étendu de son ressenti à coeur ouvert. Toutes ses choses qu’il redoute de partager avec elle, de peur de la perdre. De peur d’en vouloir trop. « Mais je ne veux pas que ça change les choses. Ce que tu as entendu. [/color]» C’est ça qui fait peur. Que ses espoirs finissent par tout gâcher, que ses attentes, ses envies, soient trop lourdes pour elle alors que tout était futile, rien n’avait d’importance. Pas même ses échecs, ou le mauvais concours du destin. Ce qui compte c’était ça. Eux.  Il a envie de lui dire, à quel point elle peut le rendre heureux rien qu’en étant là. A quel point sa présence à elle seule suffit à combler ce vide qu’il a à l’intérieur. Il a envie de lui dire qu’elle compte, beaucoup plus qu’elle ne l’imagine. Mais il ne peut pas, par peur encore, par peur toujours, la crainte seulement arrivant à sortir, le spectre hantant ses pensées, alimentant ses démons. « J’ai pas envie de te perdre. » qu’il dit, qu’il s’accroche? les doigts se mêlent aux siens pour mieux la retenir.  


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Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2691
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Mar 7 Jan - 22:15

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Le regard d’Augustin ne lui faisait ni chaud ni froid, et elle n’y accorda qu’une importance légère. Il savait parfaitement qu’une remarque déplacée de sa part finirait par lui coûter la vie, encore plus dans l’état psychologique dans lequel elle se trouvait. Aura n’était pas venue au Japon pour supporter le sarcasme et l’ironie de son oncle, au contraire, elle cherchait du repos, une certaine détente qu’Arcadia ne lui permettait pas. Là-bas, la mort attendait à tous les tournants, dans toutes les ruelles. La Faucheuse pouvait intervenir à n’importe quel moment, ne laissait que peu de répit à la récurrence. Le Japon, c’était aussi son moyen de décompresser, de se rappeler, de se souvenir de ce qu’elle pouvait être, de ce qu’elle avait été. Rien que jouer du piano… L’âme n’avait pas oublié, mais l’esprit en avait été submergé. Pendant des années, l’italienne s’y était refusée. Pendant des années, elle avait détourné les yeux, supprimé les envies, par rester envers Nina, par peur que les émotions la bouffent. Il avait été clair qu’elle devait en permanence rester la parfaite héritière, que la mort ou la trahison l’écorchent ou non. Sauf que les changements finissaient par arriver, les vagues s’écrasaient contre la falaise, l’érodant, jusqu’à un tsunami, fracassant ce qu’il en restait…

« Oui bien sûr, je t’attends. » Elle, son sac se tenait dans l’entrée, et elle n’avait besoin que de son téléphone et d’une carte bleue. Le reste importait peu, vu que les doigts d’or pouvaient créer monts et merveilles. Pouvoir puissant, dont l’abus détruisait un peu plus le corps. Néanmoins, elle faisait attention désormais, n’avait plus envie de voir le sang s’échapper. Le sien en tout cas. Quelques secondes, quelques minutes dans le silence, sous le regard de l’autre italien. La bouche s’entrouvait, mais un seul coup d’œil de la part de l’avocate suffit à le faire changer d’avis. Pourquoi tenait-il autant à lui faire une remarque ? Il était responsable de l’éducation qu’elle avait reçue lui aussi, des difficultés aujourd’hui présentes pour se lier aux autres. Il était celui ayant accepté les ordres, qui l’aurait assassinée si le vieux le lui avait demandé. Il était responsable. Alors, désormais, il avait intérêt à garder ses conseils pour lui. « Tu devrais te dépêcher d’aller à ton SPA, avant qu’on te prenne ta place. » L’Italie roulait sur la langue, dans un murmure très bien capté par l’autre. Un simple haussement d’épaules, avant le retour de Clemens.

Dans l’ascenseur, la langue sembla se délier, et Aura se recentra sur lui à défaut de l’autre, resté dans la suite. Proposition qui la poussa à arrêter de penser, ou plutôt à se concentrer sur l’instant présent. Un regard sur l’écran de Clemens, et la tête se hocha. « C’est une bonne idée ! Puis y’aura certainement moins de monde à cette heure-là. » Les trucs touristiques, ils auront des jours pour les faire. S’ils pouvaient rester au calme pour la fin de la soirée, cela arrangerait tout le monde… Et surtout elle, qui gardait un certain malaise en public, lorsque la présence des autres se faisait trop forte.

Adresse donnée au voiturier, et ils furent emmenés, sans avoir à s’embêter à louer une voiture et conduire. Enfin, c’était commode pour Aura, qui en avait pris l’habitude par le passé, en tant qu’adolescente, avant de posséder son permis, sa propre voiture, et de disparaître de son pays. Un privilège pour les plus puissants, surtout vu l’esthétique du véhicule, intérieur comme extérieur. Les doigts se retrouvèrent, loin des regards, sous les cerisiers rougeoyants sous les derniers rayons du soleil. Un contact bienvenue, aussi étrange que cela puisse paraître, jusqu’à l’interrogation de Clemens. « J’en ai entendu une partie. » A quoi bon mentir quand il semblait l’avoir perçue ? Dire la vérité, c’était aussi un moyen de s’assurer de leur pérennité non ? Et tout s’enchaîna, vérités passées sous silence déconstruites désormais. Les doigts s’accrochèrent, se cherchèrent, et elle en fit de même, le temps de trouver ses propres réponses.

« Pourquoi ça devrait changer ? » La question se posait, réellement. Le regard se détourna des environs, des cerisiers dont elle avait adopté la couleur si douce, si caractéristique. « Je suis désolée de… » Pause. Les mots se cherchaient, les pupilles fouillaient le regard du gallois. « De ne pas savoir exprimer mes sentiments. » Y’avait qu’un murmure, pour aller avec l’excuse, qu’un murmure, pour se rendre compte de ses incapacités, des émotions au fond de sa poitrine, que la raison tentait de garder sous contrôle, par peur de la souffrance, de la perte, de la trahison. Elle avait toujours réussi à rester distante vis-à-vis de tout cela, elle avait pu continuer à avancer, à servir ses maîtres en s’attachant à rien, en se considérant comme supérieure et intouchable. Ce n’était qu’un mécanisme de défense supplémentaire, qui finalement lui avait coûté les rares échanges, les rares relations qu’elle aurait pu avoir dans sa vie. Refuser de faire confiance, de s’attacher, c’était le début de toutes les dérives… Et face à Clem, l’inverse était arrivé. Il lui avait tendu une main quand le monde autour l’avait rejetée sur des rivages inhospitaliers. Elle n’était pas grand-chose, mais il avait ouvert les bras, lui avait appris à composer avec d’autres. Même si sa famille la rejetait, il avait toujours été là.

Et la notion de perdre, violente, qui la prenait aux tripes maintenant qu’il l’évoquait. Evidemment, jamais elle ne s’était liée avant, comment pouvait-elle imaginer perdre ce qu’elle venait d’avoir, un peu par hasard ? Les rares blessures liées à cela, elle datait de Nina, de la trahison d’Augustin. Une bonne décennie, et les souvenirs disparaissaient au fur et à mesure… L’angoisse se glissa derrière les iris, et l’italienne se rapprocha de Clemens, avant de se blottir contre lui. « Je veux… » Qu’est-ce que tu comptes lui demander, mostro ? « Je veux juste que tu restes. Qu’on reste. » C’était incompréhensible. Mais y’avait pas grand-chose qu’elle pouvait y faire. « Même si je suis… » Rien. Inutile. Une tueuse, un monstre, comme Arcadia, comme le monde en compte des millions. « Pas forcément la personne qu’on veut. » Juste une mafieuse, dont les doigts couverts de sang ne donnaient pas envie de les toucher. C’était peut-être la première qu’elle regrettait de ne pas être normale.

Juste pour pouvoir se rapprocher de Clemens, se dévoiler un peu plus avec lui, auprès de lui.

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sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3091
SACRIFICES : 635
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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
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SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
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ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
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GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
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THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Dim 12 Jan - 19:28

cherry blossom

it's like feeling no fear When you're standing in the face of danger 'Cause you just want it so much A touch From your real love It's like heaven taking the place of something evil And lettin' it burn off from the rush Darlin', darlin', darlin' I fall to pieces when I'm with you, I fall to pieces



Si les choses changeaient, serait-ce pour le mieux ou bien le pire. Connaissant sa malchance habituelle, le thaumaturge penchait plutôt pour le pire, par simple habitude plutôt que de penser au mieux d’une situation. Le pire, ce serait qu’elle s’éloigne à cause de tout ça. Le pire, ce serait qu’il perde ce qu’ils avaient pour sa propre stupidité. Évidemment qu’il était inquiet en essayant de clarifier la situation, la priant de ne pas laisser ce qu’elle a entendu tenir ce qu’ils avaient déjà, même si c’était indéfinissable, même si il n’avait pas la moindre idée de où cela allait mener. De ce qu’ils sont, dans tout ça. Pas certain d’avoir une réponse un jour, aura lui donnait au moins une certitude, c’est que cela n’allait rien changé s’étonnant même qu’il pense le contraire. C’est une nouvelle qui soulage d’un poids les épaules du gallois qui souffle légèrement, évacuant doucement ce stress accumulé. Au moins elle était là et ses doigts ne font que agripper les siens un peu plus fort. Alors qu’elle continue de parler, le regard fuyant peut-être, mais est-ce qu’il pouvait la blâmer non, lui aussi détournait les yeux, regardait les arbres rosi par les pétales de fleurs qui adoucissent tant le paysage. Elles aident étrangement à calmer le palpitant agité, effrayé de cette conversation qui bien que nécessaire pouvait être dévastatrice. Toujours dans le négatif, toujours à avoir peur. Le passé comme schéma de l’avenir rien ne pouvait bien aller alors qu’elle s’excuse, attend. Révélant ce que lui aussi avait du mal à faire, parler de sentiments. Risquer de tout foutre en l’air c’était le frein bloquant tous les mots qu’il a sur le bord des lèvres. Se retenir de trop parler c’était mieux, il avait fini par le comprendre, garder les choses pour lui, éviter de mettre mal à l’aise. Parler c’était devenu un exercice effrayant auquel il s’essayait peu,cherchant à démontrer plutôt. Plus simple, plus facile que d’oser prononcer ce qu’il a sur le coeur. « Je suis pas très doué non plus.» qu’il commence en se tournant de son côté. « Je voudrais te dire tellement de trucs et pourtant je me retrouve totalement incapable de le faire. » Peut-être que ce n’était jamais le moment où l’heure, même aujourd’hui. Un accident du destin qui lui avait révélé certaines choses, il ne savait pas trop quoi, mais cela devait être sûrement plus qu’il n’aurait jamais voulu qu’elle entende.

Parce que si ce n’est pas partagé, qu’est-ce qu’il pouvait faire pour arranger les choses le gallois ? Il l’ignore complètement, alors la peur encore une fois le mord, bête affamée qu’il a toujours du mal à tenir éloignée de lui peu importe la situation, mais la, on parle d’elle. On parle d’eux. C’est terrifié qu’il attend qu’elle dise quelque chose, qu’elle le rassure un peu. Que l’italienne n’allait nul part maintenant qu’ils se sont trouvés.
La peur, elle motive à s’arrêter, à se trouver justement quand elle se cale dans ses bras, contre lui, avec des mots rassurants. Elle aussi voulait que ça dure, qu’ils restent. Peut-être perdus mais au moins ils avaient l’autre dans ce grand bordel qui est leurs existences. Tout va mieux quand elle est là, quand les bras se referment autour d’elle pour la maintenir près de lui. C’est tout ce qu’il veut, tout ce qu’il demande. Sa rassurante présence auprès de lui, pour aussi longtemps qu’elle le voudrait. Mais l’italienne doute, s’exprimant toujours dans leur étreinte même si ses mots sont invraisemblables pour lui, le sortant complètement de l’inquiétude, comme si de tout ce qui avait été dit c’était cela, le plus étrange Qu’Aura puisse encore douter maintenant. Les yeux sont levés au ciel mais ne tombent que sur les cerisiers encore eux, berçant l'air de leur douce odeur. « Je pensais que tu savais au moins ça. » qu’il souffle. Il se recule, juste un tout petit peu. Encore dans son étreinte il voulait juste pouvoir la regarder. Peut-être qu’il allait regretter un peu. Mais au point où il en était il fallait peut-être abandonner ses peurs, rien qu'aujourd'hui. Dire une petite partie de ce qu’il a sur le coeur de l’autre côté du monde, loin d’Arcadia et leurs emmerdes. La ou en fin de compte, le plus important pour les deux prochaines semaines, c’est eux. « Je te veux toi. Que toi. Comme tu es. » qu’il commence pas trop certain de continuer à partir d’ici sans faire peur, sans en dire trop malgré le soulagement que c’était, d’en dire un peu. D’oser pour une fois, en priant pour que les conséquences ne soient pas dramatiques. Mais il ne pouvait pas laisser Aura douter, pas comme lui le faisait. Pas quand il pouvait arranger les choses de quelques mots. Et il aimerait dire plus, toujours plus et pourtant cela semble inutile tout de suite. Quelque part il espérait que la confiance suffise, le regard bien plus bavard que le reste comme preuve de sa bonne foi. Les gestes peuvent être encore plus significatifs, surtout lorsqu'ils sont rares, précieux. Ils valent tous les mots du monde pour des âmes silencieuses et abusées. Dans ses bras tout allait beaucoup mieux, instantanément. Les derniers mois avaient suffi pour le prouver, les cauchemars de la nuit s’oubliant dans le confort d’un lit partagé et d’une présence qui fait tout oublier. Comment lui dire autrement que par les mots, c’était simple. C’est ce qu’il voulait faire depuis longtemps, laquant toujours ce courage de le faire dans les moments les plus simples ou en se faisant interrompre, quand il en trouvait le courage. Loin d'Arcadia pourtant, personne n’était là pour les déranger hormis les quelques touristes qui passent, et les love aux profitant des derniers instant de lumière dans le parc. Rien qui ne pouvait l’empêcher de faire ce dont il avait envie. Loin du quotidien, loin de l’endroit où leurs places avaient tant d’importance. Pas de mafia pour tout foutre en l’air quand il se décide enfin. Il suffit de pas grand chose, de s’approcher un peu pour que les lèvres se posent sur les siennes. Après des mois, après trop de tentatives. Pourtant il ne presse rien, toujours dans cette doucement qui lui est si propre. Toujours trop prévenant même dans ses moments là malgré les bras qui s’accrochent à elle, qui la serrent contre lui. Et quand il arrête c’est pour observer, savoir. Si il venait de prendre la bonne décision ou la mauvaise, les yeux cherchant à savoir quand les joues elles ont rougît.  


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ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
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FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Mer 15 Jan - 21:40

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Parler.

Pendant longtemps, on l’avait condamnée au silence, à la réflexion. Tout comme Maximilio, ses paroles se faisaient rares, souvent directes et cassantes. Les émotions déjà bouffées par la raison ne trouvaient que très peu le chemin vers la sortie, étaient quasiment incapables d’être formulées. Le passé avait été trop malsain avec elle pour qu’elle y parvienne en quelques minutes, là où d’autres étaient capables de s’avouer leurs sentiments en un claquement de doigt. Ce n’était pas son cas. Ce n’était pas leur cas. Parce que la vie n’était jamais un long fleuve tranquille, et qu’il fallait suivre ses tourments. Qu’eux avaient connu les trahisons, les coups bas, les poignards dans le dos. Aura s’était longtemps protégée comme elle le pouvait, à agir comme tous ces autres, pour éviter d’être détruite à son tour. La mafia était un monde périlleux, bien qu’aujourd’hui, les panthéons prenaient parfois le dessus sur le bon sens. Qu’importait. Ce n’était pas le moment d’y penser, et l’italienne avait déjà pris sa décision à ce niveau-là. Tout n’était plus qu’une question de temps, et demain, dans quelques mois, dans quelques années, son affiliation à la Camorra ne serait plus qu’un souvenir. A quoi bon se mettre en danger, rechercher l’adrénaline, si elle avait une raison de rester en vie ?

Les bras se refermèrent autour d’elle, étreinte rassurante qui calmait l’esprit toujours prompt à s’emballer, à multiplier les plans, à analyser en permanence. Y’avait que Clemens pour avoir un tel effet sur elle, quand elle y repensait. Pendant des années, des décennies, dormir sur ses deux oreilles lui avait été impossible. Une attaque pouvait survenir à n’importe quel moment, tout comme les crises n’attendaient pas. Alors, elle s’y était habituée, à cette paranoïa permanente, à toujours voir les problèmes, quand le monde était prêt à s’écrouler. C’était des années d’expérience, à confondre son propre cerveau, à se tromper elle-même pour prendre toujours moins de sommeil, moins de pause. Quitte à exploser un jour ou l’autre. C’était ce qui lui avait permis de garder la tête froide quand la mafia s’était écroulée en Janvier dernier. Même si elle avait eu du repos nécessaire juste avant… Enfin. Les paupières se fermèrent un instant, pour se concentrer, se centrer. Les battements du myocarde s’affolaient, tant la raison était incapable de donner un avenir certain. Le flou l’effrayait, elle qui s’obligeait à toujours avoir un, si ce n’était plusieurs, coup d’avance.

Il s’écarta, légèrement, l’empêchant de paniquer encore plus au vu des mots qu’elle venait de prononcer. Évoquer son attachement, c’était se lier encore plus à l’autre, accepter sa faiblesse. Mais elle avait passé le cap Aura. Le chemin laissé derrière elle, et un tout nouveau qu’elle devait créer, creuser, peut-être aidée par le gallois. « Que je savais ? » Y’avait de l’étonnement, quand les iris acceptaient de rencontrer à nouveau celles de Clemens. Évidemment, elle était suffisamment stupide pour ne rien voir, pour ne pas comprendre, pour se penser inutile, inférieure, monstrueuse. L’éducation pesait, tout comme les mots prononcés par la famille des centaines de fois. Finalement, elle se les répétait, elle les avait intégrés, avec le temps, c’était devenu une part d’elle. L’humanité abandonnée, au profit d’une efficacité hors-pair. C’était ce qu’elle avait dit à Augustin, quand il avait intégré Sybille au sein de la Camorra. A quel point elle espérait que l’autre ne perdrait pas ce qui faisait d’elle un être humain. Alors que la mafia était connue, reconnue pour vous détruire, pour arracher une partie de vous, vous fondre dans un moule. En sortir était complexe. En sortir était destructeur. Mais ce n’était toujours que pour le mieux…

Et les lèvres s’effleurèrent, se trouvèrent, un instant, dans une douceur inattendue. Pourtant, elle avait arrêté de fuir Aura, préférant accorder sa confiance au gallois plutôt que de sursauter à chaque contact.

Les iris se perdirent dans celles de l’homme, les secondes disparurent dans le silence. Les joues teintées de rouge, malgré la température plus qu’agréable, reflétaient les dernières actions. Avait-elle forcé le cours des choses ? S’en voulait-elle ? Non. Le sourire sur le bout des lèvres, elle en était plus que ravie. « Ce n’était pas une mauvaise idée cette sortie… » Pour la conséquence, le résultat qu’elle en obtenait. A pouvoir rester dans ses bras, à vivre au lieu de survivre.

Puis ce fut à son tour de prendre une décision. De monter sur la pointe des pieds, minus qu’elle était, et de venir chercher ses lèvres, à son tour, en retour. Quelques secondes de plus, alors que le soulagement l’envahissait. Fallait arrêter de stresser, de se prendre la tête. Puis l’italienne vint récupérer les doigts du gallois, restant toujours contre lui.

Quelques pétales tournoyèrent au-dessus de leur tête, dans un léger bruissement de vent. « Je prendrai plus de vacances avec toi à l’avenir. » Oui, prendre du temps surtout, loin de tout, loin de la mafia, loin de la violence, loin du sang qui pavait l’asphalte arcadien.

Une inspiration, profonde, apaisante, fut prise. « Merci. » De sa présence, de ses mots, de ses gestes. Pour tout ce qu’il lui avait apporté aussi. C’était tout ce que ce mot signifiait, à ses yeux. Tant d’émotions, de ressentis. Et quand elle plongeait ses yeux dans le bleu des siens, c’était ce qu’il y lisait. « Reste avec moi. » dans un nouveau murmure...

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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Lun 27 Jan - 23:20

cherry blossom

it's like feeling no fear When you're standing in the face of danger 'Cause you just want it so much A touch From your real love It's like heaven taking the place of something evil And lettin' it burn off from the rush Darlin', darlin', darlin' I fall to pieces when I'm with you, I fall to pieces


C’était une évidence, du moins pour lui.
Et pour les autres, aussi. Plus le gallois y réfléchit et plus le constat était évident. Tout le monde hormis elle était capable de le voir il semblerait. De son oncle à Alejandro en passant par la voisine du dessus qui passait son temps à l’embêter avec ça, tout le monde savait que Clemens en pinçait pour l’italienne. Assez pour être si patient malgré les mois qui passe. Trop pour s’éloigner même si le doute était là, tout le temps. La possibilité que tout ça ne soit qu’à sens unique, cruelle peur qui n’avait peut-être pas lui d’être mais qui le ralentissait, le grondait sur place en attendant que peut-être, les choses changent.
Et c’était peut-être le cas aujourd’hui, ou elle confie n’être pas très douée elle non plus pour parler avec son coeur. Une chose qu’il savait bien, comprenait. Qu’on puisse être incapable de parler. C’était son cas à lui aussi, malgré le papillonnement à l’intérieur qui rendait tout si bien et si effrayant à la fois. La peur au ventre de perdre ce qu’ils ont gagné ces derniers mois. Un confort rassurant dans lequel il oublie le reste. Tout ce qui n’allait pas dehors, et qui perdait toute son importance une fois qu’il rentrait chez lui, près d’elle.

Mais dire tout ça, ce n’était pas possible. Un silence et une question ne recevra pas de réponse tout de suite puisqu’il se décide enfin à s’exprimer. Même si ce ne sont pas des mots, même si il n’arrivait toujours pas à lui dire tout ça. Un baiser valait peut-être plus que des mots mal associés, ou qui peuvent effrayer. Au final c’était beaucoup plus facile, avec un peu de courage, et il n’avait pas à le regretter. Pas l’espace d’une seconde, même quand il se détache malgré tout l’envie de rester là, de ne jamais la lâcher. Pas même une seconde.

Il espère que c’est réciproque en observant les iris grises à la recherche de réponse. D’une claque qu’il pourrait se prendre, d’un rejet, quoi que ce soit qui pourrait lui dire qu’il aurait mieux fait de ne pas s’approcher. Mais rien ne vient contredire son geste, alors, les joues rougissent malgré lui et le sourire éclaire le visage effrayé quelques secondes plus tôt. Déjà heureux il l’était, mais peut-être encore plus maintenant. Soulagé, alors qu’elle sourit elle aussi, plaisante, même. Il ne peut retenir un léger sourire, en accord avec ses mots. « C’était une très bonne idée même. Même si on a pas vu grand chose du parc pour l’instant je m’en fiche assez. » Tant pis pour le décor et la découverte de Tokyo, il y avait mieux sous ses yeux et dans ses bras malgré la délicatesse des fleurs autour d’eux et l’odeur qu’elles dégagent, douce. Tout était éclipsé par la nuit elle-même, qui s’approche à son tour pour l’embrasser, les doigts se retrouvant aussi, mêlés.

C’était presque trop simple, trop facile. Comme si maintenant c’était ordinaire, normal… Et il a du mal à réalisé que peut-être c’était le cas. Que tout pouvait être un peu plus facile maintenant, juste un peu. Un énorme progrès de plus pour lequel il pouvait finalement remercier le trop curieux oncle et juste assez de courage, pour faire changer les choses. Les vacances avaient le mérite de leur changer l’esprit, il semblerait. Loin de la mafia, loin des soucis. Cela aidait peut-être à alleger les consciences, la sienne en tout cas, toujours sous la pression de ses engagements. Clemens lui, ne percevait pas vraiment de changement, mais il n’allait pas se plaindre de l’idée de partir plus, à l’avenir, si les vacances commencent toutes aussi bien. Cela en valait totalement la peine. « Pour le premier jour de vacances effectivement ça donne envie de partir plus souvent. On part quand tu veux, ou tu veux. » Même faire du camping dans le salon si elle en avait envie, même partir encore à l’autre bout du monde. Elle pouvait payer l'hôtel le plus cher si elle le voulait comme dormir à la belle étoile, c’était vraiment pas le lieu qui lui importait à Clemens, mais plutôt la compagnie, comme toujours. Peu importe où ils sont. « Il nous reste encore quinze jours, on va pouvoir continuer à en profiter. » De l’endroit, et du calme aussi. Du luxe de ne pas être interrompu par un commandante curieux, ou par un mauvais coup du destin. Par une mafia trop matinale ou par un chat jaloux du manque d’attention.

Il ne sait pas trop ce qu’elle veut dire quand elle le remercie et pourtant comprend en même temps. Un peu pareil, un peu perdu. Si reconnaissant qu’elle soit là, qu’elle existe. Qu’elle ne l’est pas tué sur place malgré sa capacité à le faire, il y a des mois. Les choses auraient tournées très court, autrement. « Merci à toi, plutôt. » Pour tout ce qu’elle a fait, pour sa présence, pour l’aide qu’elle lui apporte et cette impression d’appartenir qui lui manquait tant. Si bien que ses mots n’ont aucun sens, et qu’il se moquerait presque de la savoir capable de penser un truc pareil. « Tu crois vraiment que je pourrais partir ? » Ni pouvoir, ni vouloir. L’idée semble totalement improbable, inconcevable. Beaucoup trop déchirante pour qu’il y songe un peu plus, les yeux accrochés aux siens pour essayer de la convaincre. Qu’elle y lise la stricte vérité. « Impossible. Je vais nul part. Aussi longtemps que tu me supporteras en tout cas. » C’était la seule chose qui pourrait le faire partir, concrètement. Ainsi que le trépas bien entendu, mais il s’appliquait à vivre un peu plus, désormais, grâce à elle.

« Tu vas pas te débarrasser de moi comme ça. Encore moins à l’autre bout du monde. » La main toujours dans la sienne il l'entraîne avec lui pour marcher un peu. Visiter, avant que le parc ne ferme et que tragiquement, ils ne regagnent l'hôtel. Il n’allait pas s’en plaindre bien entendu. Mais ils avaient tout el temps pour eux. Jusqu’à ce qu’elle en est marre de lui effectivement. Ou jusqu’àa ce que le temps ne les ratrappe. Qu’il meurt, de vieillesse ou d’autre chose. Victime du temps plus qu’elle ne le sera, si elle voulait de sa présence jusqu’à cet instant là. Mais pourquoi y penser maintenant, alors qu’il pouvait penser au présent. Au paysage idyllique, serein malgré la ville qui grouille autour d’eux. Dans le parc au final, ce ne sont que les fleurs qui tombent qui dicte le tempo. Une pause qu’il emmagasine un maximum. Un souvenir à garder très précieusement, loin des pouvoirs indiscrets. « Elles sont belles ces fleurs. » qu’il commente soudainement, le nez levé vers les cerisiers. « Tu t’es assortie au paysage d’ailleurs, tout dans le détail. Je pensais pas te voir porter du rose un jour. » Avec Aura c’était toujours le blanc, le noir. peut-être un peu de rouge pour trancher avec le reste. Des couleurs sobres, comme il peut porter lui aussi, encore aujourd’hui vêtue de la tête aux pieds de la couleur charbonnée. Une surprise, alors, mais qui n’est pas mal accueillie. Elle est toujours jolie.  


CODAGE PAR AMATIS
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ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Jeu 6 Fév - 21:38

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Peut-être voulait-elle simplement partir, fuir les Etats-Unis, fuir l’Italie, fuir les responsabilités qui en découlaient. Y’avait toujours la pression sur les épaules, celle qui était devenue si facile à porter, si légère avec les années. Comme une habitude écoeurante, étouffante qui s’était fondue en elle. C’était une boule dans ses tripes, dont elle prenait désormais connaissance. Pourtant, avec Clemens, tout semblait disparaître. Comme si le passé était éphémère, immatériel, qu’il s'effrite au fur et à mesure que le temps passait. Un nouveau sourire barra son visage rosi par les événements. Comment avait-elle pu passer d’une mafieuse redoutée, d’une assassin reconnue dans le domaine, à une jeune femme bien sous tout rapport, à une douceur inouïe ? Le changement apparaissait radical, même si dans le fond, n’avait-elle pas été de la sorte avec Nina aussi ? Avant que la mort ne la fauche, laissant l’ombre sans sa lumière. Les souvenirs se perdaient, se drapaient d’une certaine noirceur. Etaient-ils toujours véridiques aujourd’hui ? Ou n’étaient-ils influencés par la piètre opinion qu’elle en avait ? Le cerveau n’avait eu de cesse de protéger l’avocate, pour l’aider au mieux à s’en sortir dans un monde qui se voulait violent et destructeur. « Nous avons encore quelques heures pour profiter de la vue du parc. »

Partir, profiter, vivre, tout au lieu de survivre. Jamais elle n’aurait pensé agir de la sorte un jour, avoir envie de fuir. « Tu sais… Ca me fait du bien d’être ici. D’être… Normale aussi. J’en prendrai bien l’habitude. » Un rire, pour compléter le tout, pour lui rappeler de l’état actuel, des émotions aussi, des odeurs douces qui les enveloppaient. La mémoire se mettait en marche, cherchait à ancrer les événements pour de bon. « Je note que tu acceptes d’autres vacances. Peut-être dans un des parcs d’attraction que tu aimes tant ? » La proposition se faisait sur le ton de la discussion, néanmoins, chaque réponse serait intégrée, pour les futurs voyages. « Quinze jours oui... » Le regard glissa en direction du ciel, observa les étoiles qui prenaient petit à petit leur place sur la voûte. Hécate était en paix, tout comme Aura. La nuit arrivant, les deux se sentaient à leur place. Et sous la lueur rosée dégagée par les lampes, les fleurs de cerisiers, il n’y avait qu’un léger sourire sur le bord de ses lèvres, qu’un rire qu’elle voudrait laisser s’échapper, encore et encore. Oublier la mafia, la noirceur, la douleur. Oublier, pour mieux repartir. Même si elle ne pourrait jamais être si différente de ce qu’elle avait été…

Il ne voulait pas partir. Il ne pensait pas pouvoir partir. L’avocate ne voulait pas non plus qu’il se sente prisonnier, néanmoins, elle ne put empêcher les tensions dans ses épaules de s’évanouir en partie à la suite des propos. Elle qui pourtant savait à quel point les mots pouvaient s’avérer être des mensonges préférait cette fois-ci y croire. Lui n’avait pas à mentir. Lui n’était pas un mafieux dont l’optique était de se servir d’elle. Lui n’était pas de ce monde, et c’était ce qui permettait à Aura de ne pas réfléchir, d’éviter de se briser le cerveau et la réflexion dessus. Ca évitait d’accumuler du stress, et ça obligeait l’instinct à s’aiguiser, tout comme la confiance. Ce n’était pas quelque chose de naturel chez l’italienne, mais auprès de Clemens, il n’y avait pas de danger, pas d’attaques à prévoir. C’était juste eux deux au milieu des cerisiers, ici ou à Arcadia. « Alors tu resteras longtemps à mes côtés. »L’éclat de rire ne s’entendait pas, mais se lisait dans les iris de l’avocate. « Mais faudra faire attention à toi d’accord ? » Et ne pas te forcer non plus.

Son pouvoir serait peut-être le principal obstacle, tout comme sa nature. A force de vouloir sauver, il se mettait en danger et ce devait être la seule chose sur laquelle Aura serait intransigeante. Il devait faire attention à lui. Il devait vivre. Parce qu’égoïstement, elle ne voulait pas le perdre, encore moins sur une bêtise de la sorte. Mourir d’épuisement… Certainement que la colère passerait sur la ville.

Un geste, une main qui l’attirait, pour marcher un peu. C’était ce pourquoi ils étaient là après tout. Les joues rosées devant la remarque, et elle réagit sans réellement attendre. « Oui… J’ai tenté de changer un peu. De m’adapter aux alentours. Tu me trouves comment ? » Tester les couleurs, changer, ce n’était peut-être rien, que dans les détails, néanmoins, c’était déjà un début. Un bon début à n’en pas douter.

Un courant d’air joua avec ses cheveux, qu’elle laissa s’ébouriffer pour une fois. A quoi bon chercher à les discipliner, quand la situation ne l’exigeait pas ? Rien ne l’obligeait à être aussi parfaite que d’habitude, aussi superficielle. L’environnement se voulait plus reposant, et c’était le but des vacances, non ? Ne pas penser à la mafia, ne pas retomber dans ses travers… « Dis… Ca peut faire une jolie photo par ici. » Un murmure, une légère pression sur les doigts entrelacés aux siens, pour accompagner l’idée, la demande. Pour ne pas imposer, mais plutôt proposer, suggérer. Pour une fois que les meurtres ne faisaient pas partie de ses plans, de ses envies...

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Sam 21 Mar - 12:58

cherry blossom

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Encore du temps, même pour flaner. Il ne peut rêver mieux, n'aurait certainement pas pensé que la journée pouver se transformer en voyage à l'autre bout du monde et malgré l'impression d'être bien réveillé, peut-être que c'était un énorme délire et qu'il allait se réveiller à Arcadia, au milieu d'un bordel dont il ne veut plus, qu'il se plaît à oublier un peu. Pas de mafia, du moins, pas une mafia nécessitant d'eux quelque chose, ici. Comme Aura l'expose cela faisait du bien au final, d'être normal. De ne pas être en constante alerte, toujours prêt à agir pour leurs clans. Ici on n'attendait d'eux que d'être de simple touristes curieux des paysages locaux et de la vie niponne...et de s'amuser. L'entendre rire, c'était déjà une énorme preuve que cela allait, fait rare à Arcadia, dans leur étrange routine manquant toujours de légerté, pas comme ici... Et ils avaient quinze jours seulement. Quinze jours qu'il attend avec impatience autant que le gallois avait peur de les voir s'envoler trop vite. Mais il y aura d'autres vacances, d'autres lieux. Un sourire écrit sur les lèvres il l'observe, elle qui a les yeux plongés dans la nuit qui tombe enfin.

Rester et ne jamais partir, incapable de le faire tant l'idée lui semble incongrue désormais. Le gallois tente d'y penser le moins possible à cette éventualité, que les choses ne durent pas. C'était une bien triste fin et surtout, une nouvelle blessure sabotant les autres. une de ses peurs, la pire, celle de l'abandon qui le ronge. Si cela ne tenait qu'a lui il restera, même quand ça n'ira plus, ou même quand les pouvoirs commenceront à le tuer petit à petit, comme tout bon martyr. Alors, il lui faudrait faire attention à lui, attention à sa santé et sa vie un peu plus qu'il ne le fait. C'était autant pour lui que pour elle, pour eux, et leur vie à deux. Tant que le mortel vivra. "C'est promis. Je ferais des efforts." Si cea lui permettait de gagner des jours, des heureux.. Peut-être qu'il ferait des efforts, peut-être qu'il ferait attention à garder ce temps précieux, puisqu'il était compté. C'était l'ironie du sort, maintenant qu'ils se trouvent c'est le temps qui joue en leur défaveur, l'une qui en gagnait au fils du temps et lui, qui le perdait à vive allure.

La remarque n'a rien d'une critique, mais témoigne de son étonnement qui -enfin- se manifeste. De la couleur c'était absolument rare sur elle, encore plus lorsqu'il ne s'agissait aps de l'un de ses tshirts qu'elle avait sur le dos.C'était son choix, et ça changeait énormément. Il pouvait déjà entendre Astrid s'en étonner, voir protester les choix vestimentaires de son amie elle qui apprécie tant la sobriété et la haute couture. Mais, ne pas penser à elle, ni à aucun d'eux. "Tu es toujours aussi belle, ça te va bien. On dirait que tu es plus.. sereine." Peut-être que c'était le cas, tout comme lui pouvait l'être. C'était à la fois dû aux lieux bien différent de d'habitude, mais aussi à ses baisers qui allégeaient leur coeur et atténuait un peu ses peurs, même si ils n'ont encore parlés de rien, même si c'était, peut-être, l'exception de l'escapade au pays nipon. Quoi qu'il en soit, il aurait au moiins ça. Un souvenir heureux à conserver, qu'il pourrait rappeler à sa mémoire. Là, tout de suite, il était heureux. Quelque chose qu'on n'associe rarement, voir jamais avec le soldado toujours sur les nerfs, toujours inquiet. Pourtant l'inquiétude, pour le moment, il l'enfouis. Ne rien gâcher, c'est ce qu'il espère faire. Continuer à se lover dans cette petite bulle qu'ils ont créé, sans penser au reste. Pas de mafia, pas de temps, pas de peur qu'il se trompe totalement, sur tout la ligne. Qu'il ne soit pas entrain d'aggraver son cas.

Pourtant leur balade devrait être rassurante, et elle l'était, un peu. Pas même son esprit un peu trop négatif et réfléchissant trop n'arrivait à calmer le feu de ses joues et le sourire timide sur ses lèvres, les yeux ailleurs, sur le paysage mais l'esprit finalement occupé par la main dans la sienne et la petite voix, proposant de s'arrêter, pour faire une photo. Il tourne la tête, suit sa direction et effectivement, il y avait de quoi immortaliser leurs vacances ici, même partout. "T'as raison oui." Clemens sort l'appareil de son sac, relachant sa main pour quelques instant seulement, le temps de faire un cliché du paysage avec l'appareil flambant neuf, qu'il va pour remettre à sa place. pourtant il s'arrête, finalement une idée lui venant en tête. Finalement le japon, c'était bien. mais c'était mieux avec elle. "On peut en prendre une, tous les deux ?" qu'il demande, à voix basse. Ce serait dommage de ne pas utiliser le viewfinder qui se soulève, leur permettant de se voir si le coeur leur en disait pour une de ces photos gerbantes, selfie qu'on publie sur instagram à tord et à travers..Mais au final, c'est aussi un souvenir qu'il aimerait bien garder, d'un drôle d'instant, qui a tant changé. Quinze jours et ensuite, ils devraient rentrer. Une triste nouvelle, quand on y pense.




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Aura Sciarra
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) valruna. & ANAPHORE / aesthetic & icônes : clemy & secret santa d'amour !
FACE : Emily Browning
DOLLARS : 2691
SACRIFICES : 1306
PORTRAIT : A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) Original
ANNEES : (la trentaine), masquée derrière le visage de porcelaine et les traits de poupée, tueuse au regard de feu.
CŒUR : (en couple) d'une façon ou d'une autre, le coeur de marbre s'est réchauffé, bien qu'elle ait du mal à comprendre toutes les émotions.. Pensées occupées par une seule personne.
RÉINCARNATION : (Hécate), déesse de la lune, impératrice de l'ombre, guide aux carrefours, sorcière et enchanteresse du panthéon grec.
TALENT(S) : (Umbrakinésie) - ACTIF; (Transmutation) - ACTIF; (Illusions Cauchemardesques) - INACTIF; (Médiumnite) - ACTIF.
FACTION : (Nuova Camorra) mafia dans le sang, dans les veines,
OCCUPATION : (sous-boss) leadeuse de son groupe, soldats et capo à sa botte. (Avocate), spécialisée dans les affaires traîtant des mafias, mettant la sienne hors de soupçon, plombant les autres selon les alliances. (Propriétaire du Ciao Roma)
GENÈSE : (Primus), stade 6, bercée par les voix anciennes.
TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
JUKEBOX : [u]within temptation[/u] - [i]ice queen[/i]
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"Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main, jouer selon leurs propres règles et forcer le destin"

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"Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leurs sales travers"

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she walks with heaven in her steps and hell in her eyes

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“She has been through hell, so believe me when I say, fear her when she looks into a fire and smiles.”

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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Mer 29 Avr - 16:39

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
PFaire attention à soi, faire attention à l’autre. Elle voulait garder sa main dans la sienne, pour quelques minutes, quelques heures encore, dans cette bouffée d’air frais qui lui correspondait étrangement. Un état de plénitude qui retomberait une fois à Arcadia, au milieu des costards et des gerbes de sang… Elle en viendrait presque à haïr cette vie. Presque. Dans le fond, elle se savait toujours plus à l’aise avec une arme entre les doigts, dans une ambiance purement criminelle. Quand son cerveau était utilisé dans ses entières capacités. Cependant, Aura n’était plus aussi aveugle que par le passé. Elle avait toujours cru que la seule vie qui s’étendait devant elle était celle qu’elle avait toujours connu. Aucun changement, aucune possibilité d’ouvrir une porte sur le côté, ou plusieurs. Les erreurs étaient gravement punies, pourquoi testerait-elle de quelconques limites ? Néanmoins, Arcadia avait au moins eu le mérite de lui faire ouvrir sur certains comportements. A la Camorra, elle resterait un pion qu’on éliminerait si un homme pouvait prendre sa place. Comme quoi, les compétences n’étaient pas ce qui était le plus valorisé dans ce monde. Tant pis pour eux… « Je t’aiderai. » Les efforts, conjointement. A elle aussi de ne pas se blesser pour ne pas obliger Clemens à utiliser son pouvoir, non ?

Plus sereine ? Elle sourit doucement. « Je sais juste qu’il n’y a aucun risque ici. Ou avec toi. » Aucune peur d’une bombe qui exploserait, qu’un pistolet contre la tempe au détour d’une ruelle. Personne ne la connaissait ici, personne ne chercherait à la blesser, la kidnapper ou la tuer. C’était peut-être le plus épuisant dans une vie comme la sienne, de toujours surveiller ses arrières, même lorsqu’on pensait avoir trouvé la perle rare.

Mais pour l’instant, elle parlait des environs, de la beauté des paysages, des photographies qu’ils pourraient prendre, afficher une fois de retour à Arcadia, quand la morosité reviendra. Elle observa l’appareil photo, puis le prise. L’art n’était pas quelque chose qui inspirait l’italienne, à moins qu’on ne parle des gerbes de sang lors d’une séance de torture. Définitivement pas artistique. Elle hocha doucement la tête à la proposition de Clemens. « Oui, ça pourra faire un joli souvenir. » Et elle se rapprocha, glissa contre le gallois. Curieuse, elle n’avait jamais été friande des selfies et autres photographies prises de soi-même. Finalement, les appareils s’étaient adaptés, leur permettant de se voir dans le retour. Quelques minutes, quelques clichés plus tard, et elle les regardait sur l’appareil numérique, hochant doucement la tête. Se voir vêtue de la sorte, avec des traits presque souriants, ça lui rappelait la photo qui trônait dans le salon d’Augustin, celle d’elle et Nina, sur une balançoire. L’insouciance d’une époque, avant que la mafia, la divinité ne prennent le dessus.

La promenade reprit, dans cette sérénité, ces sourires qui lui manquaient tant. La nuit tombait, prenait doucement possession de la ville tentaculaire qu’était Tokyo. Les étoiles ne parvenaient pas à comprendre la pollution lumineuse néanmoins Aura avait suffisamment à faire avec les plantes, les fleurs et la beauté du parc sous la lumière artificielle pour chercher autre chose.

C’était si reposant, par rapport à d’habitude. Si proche d’une vie qu’elle avait haïe, refusée jusque-là. Et dans ces moments-là, il fallait juste arrêter de penser au reste. A ceux qui attendaient un retour, aux dossiers qui s’accumulaient. De toute façon, elle aurait le temps de les traîner à son retour. Et si une seule personne faisait une remarque, elle n’aurait qu’à redevenir la Aura des débuts, celle qui avait forgé sa réputation dans les éclats de sang. Redevenir un fantôme dérangeant et dangereux pourrait la servir pour éviter qu’on se pose des questions sur elle…

Ils finirent par rentrer, quand les rues se vidaient. Pourtant, ils avaient dormi une partie de la journée, tout du moins pour elle. Prendre un rythme était néanmoins important, et ce fut plus ou moins cette idée qui l’aida à retourner à l’hôtel. S’ils devaient rester deux semaines aussi, autant pour en profiter au maximum sur les jours à venir et ce malgré l’hybris de l’italienne. Une fois la porte de la suite poussée, Augustin semblait avoir disparu. Ou alors se terrait-il dans un coin, sachant très bien qu’un pas de travers déclencherait l’ire glaciale de sa nièce ? Qu’importait, Aura voulait juste s’endormir en s’accrochant aux bras de Clem…

**

Réveil quelque peu cacophonique, elle entendit des plats être installés dans la pièce principale, des éclats de voix dans une langue qu’elle ne maîtrisait que peu. Inconsciemment, les doigts cherchèrent un couteau sous l’oreiller, sans en trouver aucun. Soupirant, elle alla juste passer la tête dans l’embrasure, pour s’assurer qu’aucun souci n’était à prévoir. Et finalement, elle remarqua qu’il s’agissait juste du repas de midi qu’on leur déposait. Bien. Un vrai hôtel de luxe. Elle se retourna vers Clem, glissa ses doigts dans sa main. « Il est temps d’aller manger, je crois qu’on nous a prévu un repas japonais. » Bon, ce n’était que ce qu’elle avait aperçu pendant quelques secondes néanmoins elle connaissait suffisamment l’appétit du gallois pour savoir que cette proposition ne tomberait pas dans l’oreille d’un sourd. D’ailleurs, elle lui claque un baiser sur le bout des lèvres avant de rejoindre la salle principale, où seule trônait désormais la nourriture. Une fois installée, elle se permit de parler à nouveau. « Dis… Tu avais parlé de jeux vidéos avant qu’on parle. Des lieux où on pouvait les trouver… » Pause. Bon, il devait s’attendre à la suite. « Tu crois qu’on pourrait aller par là-bas aujourd’hui ? » Interrogation. Elle se demandait si ce n’était pas trop demandé, ou s’il s’agissait d’un lieu interdit. En tout cas, plus une passion lui était lointaine, plus elle avait envie de découvrir. Affamée de connaissances, même à l’autre bout du monde. Même si elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait…

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ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
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SEEK AND DESTROY
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ONE EYED HOUND
gamze hale
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THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Dim 3 Mai - 12:00

cherry blossom

it's like feeling no fear When you're standing in the face of danger 'Cause you just want it so much A touch From your real love It's like heaven taking the place of something evil And lettin' it burn off from the rush Darlin', darlin', darlin' I fall to pieces when I'm with you, I fall to pieces


Aucun risque.
Est-ce que le risque zéro existait vraiment ?
C’est une idée pourtant plaisante, de se dire que rien ne pouvait les atteindre ici. Qu’il n’y avait pas besoin de se tenir sur ses gardes, leurs armes non loin et toujours une partie de l’esprit focalisé sur la sortie de secours ou la meilleure façon d’attaquer un assaillant venu pour eux. Pourtant même là, on pouvait les trouver C’était bien le problème de ces pouvoirs, et de ces capacités qu’ils possèdent. Il y a toujours quelqu’un pour contrer l’autre. Toujours quelqu’un pour surpasser, toujours quelq’un qui peut, même quand cela parait impossible. Ils étaient bien de l’autre côté du globe. Est-ce que c’était fou de se dire qu’on pourrait les retrouver ici ? Non. Pas quand le monde est extraordinaire à ce point, pas quand des choses complètement folles arrivent tous les jours. Et si voyager en un éclair en était une, finalement la chose la plus folle de ces derniers jours, c’était d’avoir osé l’embrasser.

Mais il avait bien fait. Le coeur toujours pas remis n’a même pas le temps de s'inquiéter des mafieux pouvant venir pour eux, les KK, les Yakusa, peu importe au final ils sont oublié par l’habituel paniqué, privilégiant une balade bucolique et des photographies de voyages histoire d’en garder un maximum de souvenir à travers elles, des paysages qui changent tant d’Arcadia de par leur sérénité… et d’eux. La photo demandée c’était peut-être un peu bizarre pour eux, ni l’un ni l’autre n’en étant vraiment adepte, mais c’était aussi un moyen de se souvenir, même de ça. Peu importe ce qui arriverait quand le calme ne serait plus, en rentrant. Il y avait au moins cela. Des photos de ces moments partagés qu’il observe sur l’écran, un instant. Même si elles viennent d’être prises, elles ont toujours l’air d’être irréel. Fausse, et pourtant. Comme quoi, tout était véritablement possible. Malgré la tendresse dans le regard et l’envie de contempler les clichés, il y avait mieux. La perspective de continuer à en faire des souvenirs au cours de leur séjour. La promesse d’autres sorties et de divertissements, de temps à rattrapper loin des sirènes hurlantes et des obligations.

Il y aurait d’autres balades nocturnes et d’autres moments à partager d’ici leur retour, d’autres endroits, villes à explorer s'ils le voulaient. Alors ce n’est pas plein de regrets qu’ils rentrent à l'hôtel, au contraire. Demain était un autre jour et serait tout autant remplis de bonnes choses. Peut-être d’Augustin et ses réflexions, malheureusement, si il venait à l’espionner...Mais à leur retour, il n'était pas là, envolé... et tant mieux. Loin de l’oncle aux pouvoirs beaucoup trop invasif, c’est serein qu’ils vont se coucher finalement. Une première bonne journée.

****

Le lendemain matin, c’est Aura qui le réveil en bougeant, le bruit de la salle incipal raisonnant jusque là et les mouvements de l’italienne le faisant broncher dans un demi-sommeil qu’il tentait de conserver. Pas trop du matin, ne l’a jamais été d’ailleurs, alors avec le décalage monstrueux, l’idée de finalement rester au lit avec la réincarnée semble la meilleure idée possible, la plus envisageable. En mêlant ses doigts aux siennes elle signe pour se faire de nouveau attirer dans le lit sous peu, malgré tous les arguments du monde qu’elle pourrait donner… sauf un. Une grâce matinée envolée, qu’elle détrône avec l’aide d’un seul mot: manger. Et Japonais, qui plus est. Le gallois hoche la tête, finalement cédant à l’appel de la nourriture et de l’estomac en famine. Mais, ce qui est plus que décisif, mettant un terme finalement au sommeil dont il avait du mal à se défaire, c’est le léger baiser sur ses lèvres avant qu’elle ne se lève. Un geste anodin pour pas mal de gens mais pour eux, après tout ce temps c’était.. agréablement étrange, un peu de normalité. Un peu de rapprochement. «D’accord...j’arrive.» Tout sourire il attend qu’elle sorte pour finalement se lever, suivant la déesse jusque dans la salle principale où effectivement, le repas de midi - déjà - venait d’être livré dans leur chambre. Si ça ce n’était pas royal. Clemens s'assoit `son tour, ne perdant pas trop de temps pour récupérer un des bol de soupe qu’il sirote, tandis qu’elle pose la question. « Akihabara ? On peut y aller oui sans soucis. va falloir regarder sur le plan où ça se trouve je suis pas un exprès de la géographie, mais on peut faire ça oui. » Bien entendu, surtout pour un fervent joueur comme lui, voir un peu ce que tokyo avait à offrir, même si cela restait hors compétition pour son budget, c’était incroyable. « Je veux trop voir ce qu’ils ont en vieux jeux. Et en nouveau bien entendu. » impatient petit thaumaturge, pressé de voir ces choses qu’il ne pensait jamais pouvoir observer. Mais, indubitablement c’était un choix fait pour lui et non pour elle. Même si elle avait jouer à quelques jeux avec lui, ces derniers mois. Peut-être que ça l'intéressait vraiment, peut-etre que c’était simplement pour lui faire plaisir. « Il n’y a rien que toi tu veuilles faire en particulier ? » qu’il demande, tout en continuant de manger, sans même savoir ce qu’il y avait dans les assiettes. «Là qu’on est ici il doit y avoir quelque chose qui te plait ? A moins que tu es pris goûts aux jeux vidéos toi aussi » Ses goûts il ne les connait pas vraiment, c’est bien cela le soucis, incapable de savoir si elle aussi, pouvait connaître ses propres goûts, elle qu’on a privé de beaucoup de choses. Qu’elle puisse s’amuser elle aussi, se libérer un peu des responsabilités, un peu plus en tout cas.



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TALON(S) D'ACHILLE : (scarifications) réclamation de la douleur par le corps, lame perçant la peau à intervalles réguliers pour calmer les pulsions. (Clemens), coeur ouvert au détour d'un verre, soutien infaillible quand le monde s'est écroulé. (Nina), fantôme d'un passé qui ne cesse de la hanter. (Astrid), l'amie, la semblable, la soeur, la bras-droit qu'elle protègera envers et contre tout.
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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Ven 15 Mai - 13:26

A l'ombre des cerisiers en fleurs.
aura & Clemens & Gus

« La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens [...] La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, on ne revient jamais en arrière. »
Rester dans le creux des draps lui aurait été bénéfique. Elle aurait pu se reposer, dormir quelques heures encore, dans un écrin de tendresse auquel elle n’était pas habituée. Des années dans le passé, même seule dans sa chambre, elle ne fermait pas les paupières, ne dormait que d’un sommeil léger, pour être prête à réagir en cas d’agression. Peu pouvaient se targuer de l’avoir surprise, ne serait-ce qu’une seule fois. Parce qu’elle pensait pouvoir être attaquée en permanence, elle s’était plus habituée aux micro-siestes, à ces quelques minutes de sommeil réparateur, avant de retourner au travail, pour autant qu’être dans une organisation criminelle pouvait en être un. Désormais, elle pouvait s’endormir aux côtés de quelqu’un sans que l’instinct ne se réveille, sans qu’il ne lui hurle de faire attention à ses arrières, de rester sur ses gardes. Un repos bien mérité après des semaines à courir partout, des merdes à gérer à la suite de l’arrestation d’Alcide, des couilles de la Camorra. Enfin, les mafieux pouvaient très bien gérer ce bordel sans elle. Elle n’était qu’un vulgaire pion dans l’échiquier comme on le lui avait rappelé à son passage en tant que sous-boss. Et aujourd’hui, elle avait décidé d’abandonner les responsabilités. Au Diable la mafia, si Elle pensait pouvoir fonctionner sans elle, Aura n’avait pas à continuer à les guider.

L’appel de la nourriture semblait avoir eu son petit effet sur Clemens, qui finit par se lever sans rechigner. Sans cela, ils auraient certainement passé plusieurs heures supplémentaires dans le lit, à terminer leur nuit au milieu de l’après-midi… Le jet lag était réel, bien que l’italienne en ressente moins les effets sur son corps. L’habitude peut-être, des allers-retours entre les Etats-Unis et l’Italie pendant quelques années, avant qu’elle ne coupe les ponts. Il fallait croire qu’elle n’avait pas entièrement perdu de son adaptation, à moins que ce soit la faute à la déesse ? Ou grâce à elle. Aura en oubliait le positif, le négatif, quand il s’agissait d’Hécate. Certains vivaient si mal cette présente, elle, elle s’y était accoutumée. Peut-être parce que la divinité ne s’imposait pas, se contentait de lui souffler des réflexions dans le creux de l’oreille, pour la guider sans la détruire. Avait-elle compris que cela fonctionnerait mieux pour utiliser le corps ou la puissance de l’hôte ? Ou était-ce ainsi qu’elle avait toujours procédé ? L’italienne ne savait guère, et les souvenirs étant aux abonnés absents, elle aurait du temps avant de le découvrir.

Elle picora dans les assiettes, usant des baguettes avec une légère difficulté. Tant que rien ne tombait et tachait ses vêtements… Elle hocha doucement la tête à la mention du plan. « Evidemment. Cette ville paraît si tentaculaire aussi… » Elle sortit son téléphone, fit apparaître les environs (la joie d’une carte sim internationale, avec le coût que cela impliquait). « Tu connais mieux que moi, alors tu reconnaîtras peut-être mieux la carte. » Autant dire que si Aura connaissait parfaitement les rues arcadiennes ou celles de son territoire italien, ailleurs, elle était bien peu douée.      « Seulement en jeux ? » Un sourire en coin. Elle se demandait s’il n’y aurait pas aussi des produits dérivés, peluches et autres figurines. « Tu crois qu’on pourrait trouver des figurines de Zelda ? » Evidemment, elle la trouvait bien plus intéressant que Link, cela allait de soi. D’autant plus que le jeu portait son nom, c’était un non-sens total qu’elle ne soit pas plus importante dans la licence. Elle sourit doucement aux propos de Clemens, mangea un sushi avant de prendre le temps de répondre : « Je m’y suis plutôt habituée à ces passions. » Nouveautés dans son monde, mais qui n’étaient guère désagréables.

Qu’avait-elle envie de faire sinon ? Comme si ce qu’elle évoquait ne lui convenait pas. Elle reposa ses baguettes, s’appuya sur le dossier sans lâcher le gallois du regard. « Si je propose c’est que j’en ai envie aussi. » Sourire empreint de douceur, plutôt décalé avec les yeux gris, insondables. « Mais on pourra en profiter pour aller voir quelques temples dans le même temps, ou dans les prochains jours. » Y’avait toujours une curiosité certaine dans les cultures asiatiques, si lointaines de celles qu’elle avait côtoyées. Ce n’était pas tant le passé, les divinités qui l’intéressaient, mais ce qu’il en restait aujourd’hui, comment tout vivait à présent. Car les gens, les cultures, les architectures changeaient d’une époque à l’autre. Pourtant, certaines choses restaient, marquaient le passé comme le présent. Pourquoi donc ? Qu’avaient-elles de si particulier pour survivre ? « Je pense que juste les paysages me suffiront. » Un murmure, les yeux pétillants, avant de jeter un regard au repas. « Et la nourriture bien sûr. » Petit rire, avant de terminer les assiettes disposées devant eux, et déjà bien entamées.

**

Après le repas, elle s’était préparée, une jupe noire avec un chemisier blanc, abandonnant le kimono de la veille pour qu’il soit nettoyé. Ca lui rappelait qu’il faudrait récupérer et racheter des vêtements, même si l’hôtel leur en fournissait vu le prix payé à la nuitée. Mais pour l’instant, elle retrouva simplement Clemens, pour continuer leur visite des quartiers de Tokyo…

**

Il y avait du monde.

Beaucoup de monde.

Inconsciemment, cela réveilla les gardes de l’italienne. Elle n’avait cependant pris aucune arme, et ne pouvait que compter sur sa réactivité en cas d’attaque. Même s’il ne devait pas y avoir d’attaques. Elle était juste… Persuadée à cause de son éducation que tant de monde cachait quelque chose. Et ce quelque chose était le danger. Elle secoua doucement sa tête et attrapa les doigts de Clemens. Sa présence était rassurante et la poussait petit à petit à baisser à nouveau sa garde. Certes, y’avait toujours une partie du cerveau dédiée à la détection des problèmes, mais dans l’ensemble, elle se concentrait sur l’instant présent, sur les tours, sur les magasins de jeux vidéos et d’arcades. Les iris s’attardaient sur les vitrines, sur les figurines géantes, sur les tableaux et autres joyeusetés. « Quelques valises supplémentaires seront nécessaires pour le voyage retour… » Augustin ne pourrait pas tout ramener s’ils décidaient de dévaliser les environs. Bon, elle se chargerait de trouver un jet privé pour le chemin dans quelques semaines… « Il y aurait un des endroits que tu préfères voir en premier ? » Aura, elle, était complètement perdue au milieu de la rue. Et elle comptait très clairement sur Clemens pour l’aider en l’état actuel !

(c) DΛNDELION & beloved
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sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3091
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) 1cGY3IWT_o
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SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
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A l'ombre des cerisiers en fleurs (Clem /& Gus/) - Mer 12 Aoû - 16:48

cherry blossom

it's like feeling no fear When you're standing in the face of danger 'Cause you just want it so much A touch From your real love It's like heaven taking the place of something evil And lettin' it burn off from the rush Darlin', darlin', darlin' I fall to pieces when I'm with you, I fall to pieces


Le déjeuner était copieux, mais certainement pas assez pour le ventre à patte dévorant à grand coup de couverts ce qui leur avait été présenté. Il avait tout simplement faim et hâte de pouvoir sortir d’ici, hâte de découvrir la ville. Peu importe ce qu’ils y feraient, au final. Ce qui comptait le plus c’était la compagnie avec laquelle il était et ce que les jours suivants pouvaient leur promettre. Un instant il songe à Jan, à qui il n’a pas parlé depuis… des mois maintenant, ayant fuit comme un lâche, son attention beaucoup trop… occupée. Avec tout ce qu’il s’était passé avec la Calavera, Maldwyn, Aura… Il n’avait pas vraiment fait de place à Jan dans tout cela, honteux de ses réactions peut-être, inquiet aussi de savoir ce qu’il en pensait de tout ça. Si il approuverait ses choix, ses décisions. Il ne savait pas trop, lui-même incertain de ce qu’il faisait, ni ce à quoi il pouvait s’attendre. Cette simple idée suffit à lui mettre le doute quand à la veille, quand à ce matin. Et si tout ça n’était qu’un piège pour le mêler à des histoires dont il ne comprenait pas grand chose. Et si ce n’était qu'une façon de profiter de sa faiblesse pour elle. Si ces derniers mois n’étaient rien de plus qu’une mise en scène. Le goût de la tamagoyaki qu’il mâchait devient encore plus fade. Une légère panique s’installe même si il tente de garder un visage neutre et de boire un peu d’eau, de se détendre. Ce n’était pas possible. Ce n’était que la vérité. Sinon elle ne se serait jamais montré à lui. N’aurait jamais parlé de faiblesse, de famille, si elle ne lui faisait pas confiance. N’est-ce pas ?

Tout avait un goût de trop beau pour être vrai, malgré tout. Avoir ce qu’il veut dans la vie.;; C’est assez rare, et surtout, jamais éternel. Il préfère se concentrer sur le programme du jour. Akihabara notamment. Une superbe idée oui, qu’elle confirme, désireuse d’y trouver des figurines de la princesse d’Hyrule dans ce sanctuaire du jeu vidéo. «Pas qu’en jeux non… en tout. J’ai envie de voir tout ce qu’il y a ici..même les supérettes. » C’était le premier vrai voyage de sa vie et qui sait peut-être que l’occasion ne se représenterait pas Il avait envie d’en profiter un maximum, autant des paysages et de la culture que d’un moment à part d’Arcadia, ou seul un oncle abonné au spa de l'hôtel risquait de les déranger. «Je pense oui, même plus d’une. Elle est très populaire ça ne devrait pas être compliqué. » Depuis qu’ils avaient joués au dernier jeu de la franchise tous les deux elle semblait s’intéresser un peu au personnage et à la suite du jeu prévu. Le seul espoir qu’il avait maintenant c’est qu’ils seraient toujours en bon terme quand il sortirait, peu importe la date. Il ne pouvait qu’attendre de voir et espérer que ce soit le cas, très fort, sans oser le prononcer. Seul l’avenir le dirait. Et en attendant.. ils étaient là, et c’était suffisant. « Pareil. Du moment qu’on est tous les deux… tout me va. » C’était simple, après tout.


****


Les rues sont bondés, les touristes et tokyoïtes se croisant sur des trottoirs bien trop fins pour la population qu’ils habitaient. heureusement certains sûres sont piétonnes et c’est dans celles-ci ques les magasins les plus populaire se trouvent, amassés dans un paysage surchargé d’informations, de panneaux publicitaires et de lumières aux couleurs vives. C’était beaucoup, même pour lui, habituer à Los Angeles et ses éclats de lumières. Cela faisait pale figure à coté d’un Tokyo qu’il n’avait vu qu’en photo jusqu’alors. «Je peux être raisonnable tu sais. » Ce n’est pas avec le peu d’argent qu’il avait en poche qu’il pourrait se payer tous les jeux du monde, mais il pouvait au moins les regarder, au moins apprécier ces merveilles, ces figurines et autres peluches imprégnées de la pop culture du pays. Excité comme une puce, dominant au dessus de la foule avec sa taille il observe de haut le reste de la rue, les gens, avant de se tourner vers Aura. Aura qui elle aussi observait, manquant peut-être de son enthousiasme, peut-être cherchant ou poser son regard dans cette foule, dans ce brouhaha. Le thaumaturge glisse ses doigts dans les siens. Ici ou personne s’en fichait de les voir se rapprocher. Ou personne n’était là pour les juger. «Allons par là, j’ai vu Zelda dans la vitrine.» qu’il claironne, un sourire aux lèvres, avant de l'entraîner avec lui vers la boutique en question. C’était le début des vacances, et déjà, il se sentait beaucoup plus léger. Heureux, d’être à ses cotés.

FIN


CODAGE PAR AMATIS
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