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running up that hill. ) gnocchi-man

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poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2269
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : running up that hill. ) gnocchi-man Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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uc

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ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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running up that hill. ) gnocchi-man - Jeu 22 Aoû - 13:06

running up that hill.

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Pace Adimari & Siobhan Kearney


Sur l’artère ombragée et fleurie, les clients attablés par dizaines profitent de la terrasse et de la chaleur du soleil. Entre leurs doigts, les thés côtoient les boissons fraîches et les bouchées uniques qui sont tant réputées.
L’été a redonné un peu d’insouciance et de joie aux habitants d’Arcadia. Après les tueries et les drames, la panique de l’épidémie, les citoyens osent enfin ressortir et profiter de la vie. Les commerces oubliés ces derniers mois retrouvent un second souffle, et l’Elixir depuis quelques jours ne désemplit pas.

Au comptoir, la divine encaisse les règlements tandis que les employés servent et préparent les commandes. Le salon a plus besoin d’elle en ce moment que ses autres boutiques, gérées d’une main de maître par des salariés de confiance. La foule et les sourires lui font le plus grand bien ; de même qu’être témoin de son succès, et l’assurance de s’en sortir toujours par la prospérité de ses affaires, garde son moral hors de l’eau.
Elle n’a pas besoin d’elles, ces mafias qui ont ruiné sa vie. Si ces dernières consentent à la laisser tranquille, elle envisage un plein retour à la légalité. L’adoption de sa nièce, et la perspective d’une existence placide… Risible utopie qui pourtant la séduit depuis son séjour au Royaume.
Elle s’ennuierait, sans doute, l’aînée de Baethan Kearney, sans risques à prendre et sans danger ; sans défi à relever, et sans figure d’autorité à laquelle tenir tête. Une part d’elle le sait pertinemment ; que son esprit a besoin d’être stimulé et d’élaborer des stratégies. Que son ego restera difficile à combler sans plus personne à affronter ou à défendre. Alors il apparaît que son empire financier sera en quelque sorte sa bouée ; sans oublier la famille qu’elle a enfin retrouvé, et dont elle espère ne plus jamais se détourner.

Des silhouettes familières, il en passe quelques unes entre ces murs tout au long des journées. Habitués ou résidents du voisinage, amis parfois et connaissances ; plus rarement des clients de ses autres activités, pourtant le gaillard qui franchit le seuil fait partie de ceux là. Une entrée remarquée de par la carrure éclipsant la lumière au travers des vitrines.
Le sérieux retrouvant son visage apaisé, l’herboriste fait signe à l’ombre d’avancer juste avant de quitter son poste. Le gérant prend le relai au guichet, et la divine se présente sans comptoir pour masquer les trois quarts de son portrait.

Une brise engouffrée par la porte fait valser les pans de sa robe légère. L’émeraude scintille dans la chevelure fauve, et son demi-sourire accueille celui qu’elle attendait. Un italien à l’aura brillante, pourvu d’un rendez-vous depuis la matinée.
« Je t’en prie, entre ». Et les salutations restent formelles. Pas le moindre contact, simple signe de tête pour afficher ses respects, la main gantée se tend vers une ouverture qu’elle désigne et qui sera leur antre le temps de leurs échanges.

La déesse se saisit d’une carte avant d’emboîter le pas de son hôte, et prend place sur l’un des fauteuils confortables du patio. Privatisé pour l’occasion, l’endroit respire le calme et la nature sauvage en plein quartier citadin. Herbes grimpantes, puits de soleil baignant les remous d’une fontaine, havre de paix qui les coupe en totalité du brouhaha ambiant.
« Je t’offre quelque chose ? » Il n’est pas là pour ça, les boissons ou les pâtisseries, mais qui l’empêche de se montrer civilisée et prévenante ? Aussi glisse-t-elle le dépliant sur la table dans un mouvement gracieux, avant de couler une oeillade pudique aux membres inférieurs du client. « Comment va ta jambe ? » Voix douce, sincère, trahissant presque l’embarras de l’avoir laissé subir son mal durant des mois sans avoir pu lui apporter son aide...
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Pace Adimari
BLAZE : rage
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FACE : tom hardy
DOLLARS : 2375
SACRIFICES : 151
PORTRAIT : running up that hill. ) gnocchi-man Tumblr_inline_o4l7qe0oLU1qd6myy_500
ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

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sybille I
ψ
satisfaction
nemesis & héphaïstos
ψ
running up that hill
aislinn & pace

number 4
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running up that hill. ) gnocchi-man - Dim 25 Aoû - 21:50

running up that hill.
Le saut du lit ce n’est pas une des expressions les plus réalistes, pour Pace. Pas tous les jours du moins où les yeux s’ouvrent...Et qu’il soupire. Trop tôt. Le bruit infernal du réveil qui le force à tendre le bras pour éteindre son téléphone c’est déjà trop lui demander et il aimerait bien traîner encore au lit, comme toujours. Bosser de nuit ne l’a jamais vraiment aider, il doit dire, à être du matin. Pour un peu il se serait bien endormit. Pour un peu, il aurait fait le mort pour éviter de se lever, quoi qu’il est à faire aujourd’hui, en restant à pioncer. C’était, bien entendu, sans compter sur Cecilia qui hurle de l’autre côté de l’appartement à Pace de se lever, une fois, deux fois… la troisième est la bonne, le cri lui est retourné, complainte de lui laisser le temps de bouger de là, chose qu’elle ne pouvait pas retirer à son frère. Quand il se décide à s’asseoir, c’est là que les choses se compliquent. Quand il faut soulever la jambe gauche pour la poser sur le sol au lieu de simplement la bouger. Que le fait de plier le genou lui arrache une grimace et que la table de nuit devait servir de balancier pour se lever. C’était un jour sans, qu’il réalise. Un des jours où cette foutue jambe décidait de lui casser les pieds, traînante et douloureuse dès qu’il prend appuis dessus. Pourtant il fallait bien bouger. Ceci ne le laisserait pas s’en sortir comme ça.

C’est en boitant un peu qu’il récupère son téléphone et rejoint le salon cuisine, le temps de s’ajuster, de voir comment se tenir pour avoir le moins mal. Au comptoir, Cecilia s’efforce de convaincre Elio que les pêches ne sont pas des fruits dégoutants tandis que le gosse râle, pas franchement ravis des choix gustatifs de sa tante ce matin. «  T’es pas forcée de hurler tous les jours. » qu’il radote, en se dirigeant vers la cafetière, saint graal dont l’odeur remplissait déjà la pièce. «  J’aime te faire chier. » qu’elle déclare en attrapant ses affaires. «  Parle pas mal devant ton neveu. » «  Et toi apprends à faire une véritable phrase. » Touché. Il grogne légèrement, avant d’enfoncer son nez dans la tasse de café qu’il venait de servir. Après une bise sur la joue de son aîné, Ceci s’en va en trombe, le crime n’attendant pas il parait. La vacherie de sa soeur en tout cas, suffit à faire rire Elio au grand désespoir de Pace. «  Mange, toi, au lieu de rire. » Cela ne l’empêche pas de se moquer, un morceau de pêche à la main et plus de fruit sur le sol et sur ses vêtements que dans son estomac, c’était clair.

Pace soupire, encore une fois, même si c’était forcément de son côté, que les manies de son fils venait. Et c’était lui le seul responsable. Le téléphone sur le comptoir se met à vibrer, un message laissé, d’un contact qu’il aurait presque oublié. Poison Ivy, que c’était noté. La nouvelle est tombée, délivrance, annonçant le retour de la déesse irlandaise et avec elle, la fin des galères. C’est comme ça qu’il le voyait, en tout cas, les concoctions de la déesse véritable salut pour lui et ses douleurs… Et c’était aussi un superbe moyen d’embêter son fils, qu’il faudrait forcément déposer quelque part. «  Tu sais quoi champion ? Je vais te déposer chez mamie. » qu’il annonce, sourire aux lèvres alors que le gamin lui.. ne rit plus trop. Aller chez mamie c’était l’entendre parler à une vitesse folle dans leur langue maternelle avec ses amies, autour de thé et de gâteaux. C’était se faire tirer les joues et recevoir la bise de la part de tout le monde, c’était ne pas pouvoir jouer pendant des heures, parce que mamie ne voulait pas qu’il quitte la table, alors il boude, Elio...Mais c’était déjà trop tard et le père victorieux, saluait déjà sa mère au téléphone pour la prévenir.

Le gamin déposé, c’est vers Cornucopia qu’il a garé sa voiture, le pas toujours incertain et pourtant rien ne l’empêchait de conduire, qu’il répétait, ni de galoper dans la rue de bon matin, bien trop tôt pour son propre goût, jusqu’à un salon de thé. un endroit où il n’avait pas vraiment quelque chose à faire, à première vue. Un ex-militaire, ex-mafieux à la mine sinistre et à la démarche d’un éléphant dans un magasin de porcelaine qui pourtant pousse la porte.. Et on l’observe. parce que oui, il fait tâche. Un gaillard comme lui n’est pas là pour le cours de tricot, et ça semble évident. Pourtant il se dirige vers le comptoir comme si il savait très bien que sa place était ici, dès que les yeux tombent sur la chevelure rousse, planquée derrière le meuble. Un signe de la tête et elle lui désigne le chemin à prendre. Les regards s’arrêtent, le thé continue de couler et il prend le devant de la marche, s’engouffrant dans l’embouchure jusqu’au patio où il s'assoit, sans se faire prier, la grimace impossible à cacher.  

L’irlandaise dépose la carte sur la table et s'assoit en face de lui, le menu aux plusieurs pages récupérée, malgré son hésitation. pas vraiment certain de trouver quelque chose d’intéressant, en tout cas, pas sans rappeler la torture qu’il faisait subir à son fils en ce moment même. «  Ça m’étonnerait que tu ais de la bière au menu ici, mais si tu as une proposition... » Le luron sourit, malgré le sérieux de l’entrevue se trouvant sûrement drôle. pas certain de trouver ça dans un salon de thé, encore moins dès le matin. Cela ne l’empêche pas d’ouvrir la carte et de lire les noms compliqués des centaines des thés qu’elle proposait ici. aux yeux de Pace, c’était que des herbes, ça avait le même goût et ça ne faisait pas grand chose pour la santé..pas comme son autre buisness, celui pour lequel il était ici, qu’elle rappelle en l'interrogeant sur la coupable de ses malheurs. «  Ça s’en va, ça revient. (c’est fait de tout petit rien) » Pause, page tournée, il lit la sélection de Oo...OOlong ? Oolang ? Ooluang ? De truc, avec un nom qu’il n’était pas certain de savoir prononcé à tel point qu’il se demandait si ce n’était pas une invention pour se moquer du consommateur. «  J’ai cherché d’autres solutions en attendant, mais c’est pas forcément pratique de dépendre des pouvoirs des autres. Plus simple de prendre un truc quand ça va pas que d’aller pleurnicher en pleine nuit chez quelqu’un. » Cette fois, il lève le nez de la carte, pour la regarder. «  Même si au final, je dépends de toi quand-même.  » La voilà, la remarque qu’Aislinn O’Reilly attendait sûrement de sa part. Des mois sans nouvelles, des mois dans la galère sans qu’elle ne réponde totalement hors des radars, sans ces précieuses mixtures miracles qui lui faisait oublier cet hybris lui rongeant la jambe.

De nouveau il baisse les yeux sur la carte à la page suivante, finalement la plus intéressante où s'affichent la sélection de gâteau et il en choisit au hasard, celui avec le moins de.. De fleurs de thé de.. Ces trucs là qu’il ne comprenait pas trop. «  Je vais prendre… un carrot cake. J’ai faim, en vrai. » Qu'il déclare en refermant enfin le menu, s’accoudant au fauteuil dans lequel il s’ajuste, avant de continuer sur sa lancée, trève de bavardages. «  Les affaires reprennent alors ? J’avoue que j’attendais ça avec impatience, pour des raisons évidentes, même si peut comprendre une telle absence si les rumeurs sont vraies. » C’était même étonnant qu’elle soit encore entière, vu ce qu’on lui avait rapporté. Des histoires de l’irlandaise et de la Nuova Camorra, pourtant elle n’avait pas trop l’air amochée. De l’extérieur, du moins...C’était peut-être bien différent en réalité. «  Tu vas bien, toi ? »

(c) AMIANTE

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Pace Adimari & Siobhan Kearney


Les deux êtres attablés, l’humour s’invite au rendez-vous et un premier sourire est alors imité. « Pas d’alcool avec les médicaments ». L’amusement se dessine sur le visage éclairé de l'herboriste, alors qu’elle fouille de sa main droite la poche dissimulée sous les pans d’un léger tablier. Les doigts gantés en extirpent une boîte dont le contenu se mélange et résonne contre les parois. Le fameux remède, offert déjà, sans discussion et sans réserve ; qu’elle pose délicatement sur la table avant de l’y faire glisser jusqu’au dieu de la Forge, reconnu comme tel.  
Dans cette vie, elle le perçoit encore novice, conscient sans aucun doute de l’entité qu’il abrite, mais étranger à son histoire réelle et ses vies antérieures. Des deux, elle est la seule à posséder ces souvenirs qui mettent leurs dieux en scène. Et elle s’en voudrait presque des actes passés d’Airmed à son égard, bien qu’ils furent pardonnés. En témoigne le bracelet forgé par le Maître, qu’elle ne porte pas au poignet aujourd’hui mais qui toujours l’accompagne. Un artefact précieux, conçu à partir des vestiges de sa fontaine, égaré pendant des siècles mais qu’elle vient de retrouver.    
Comme la mémoire superpose les images à force de le regarder, les anciens temps lui font gonfler le coeur de nostalgie. Ce vague à l’âme rythme les vies de la déesse, fragile en dépit des apparences, car emplie de regrets. Ces souvenirs qui rappellent de belles choses, effacées à jamais, lui remémorent aussi les cycles impossibles à briser. Ceux dont elle est l’esclave et qui laissent peu d’espoir aux années à venir ; ceux contre lesquels elle continue pourtant de lutter sans relâche.
 
Les prunelles océanes s’ancrent dans leurs jumelles, et un sourire timide accueille le discours de l’italien. Elle tâche de se focaliser sur lui, maintenant, et sur les faits qui les ont de nouveau réunis. Elle écoute, s’intéresse avec grâce et beaucoup d’intérêt, la voix de l’homme et son accent la rappelant sans mal à la réalité.
Elle comprend vite qu’il a souffert de son absence, peut-être plus qu’elle se l’était imaginé. Au fil de ses déboires, les joues de l’Enchanteresse rosissent, et son regard déviant trahit la culpabilité nichée au creux de ses entrailles. Même quand sa propre vie est menacée, la guérisseuse ne sait faire fi de l’empathie qui nourrit son travail ; la souffrance des patients est toujours difficile à accepter - d’autant plus quand ils se sont toujours montrés respectueux et agréables.
« Je suis désolée » ; bien qu’elle n’y soit pour rien, les mots franchissent la barrière de ses lèvres quand l’herboriste se redresse. D’une main retenant la porte des cuisines, elle fait venir un plateau et deux verres d’eau ; annonce qu’elle aura bientôt une commande, et retourne s’installer dans le patio, invitant d’un geste l’italien à prendre son médicament. « Tu aurais dû passer à la boutique. J’ai toujours un peu d’avance ; Ana t’aurait servi », glisse-t-elle en fixant de nouveau ses pupilles. Pas le genre de choses qu’elle dit en général à ses patients, mais pour lui elle était prête à faire une exception. Ainsi serait-il prévenu, au cas où une nouvelle absence viendrait à le priver de son traitement.  

A cette histoire de dépendance, l’Empoisonneuse esquisse un sourire amusé. Le compliment n’est pas pour lui déplaire, car si certains hybris peuvent être supprimés temporairement par des pouvoirs divins, celui des plantes constitue en effet la meilleure solution. Le remède est moins contraignant administré de cette façon, et elle sait sa formule efficace, car retravaillée constamment. « J’ai fait en sorte que l’action dure plus longtemps cette fois. Avec une seule capsule tu devrais être tranquille pour 24h. A condition de te reposer la nuit ». Elle hausse un sourcil narquois en le dévisageant. « A la moindre réaction, moindre effet secondaire que tu soupçonnes, appelle-moi ». Et sur l’invitation qui n’a plus rien de surprenant, elle envoie leur commande en cuisine avant de retourner s’asseoir, sans oublier de charrier l’italien au passage. « Bon choix. Ca te changera des lasagnes ». Preuve qu’O’Reilly n’est pas si froide et que l’humour lui va bien, ses yeux bleus pétillent de malice et son visage s’illumine lui aussi. D’une main gantée elle rejette en arrière sa crinière de flammes, et son parfum s’envole dans la cour florissante.

La suite est quant à elle beaucoup moins drôle, car c’est toujours plus difficile pour l’irlandaise de parler d’elle. « Je suis de retour, oui » ; elle se contente d’être évasive, et tique à l’évocation de on dit. « Des rumeurs ? Lesquelles ? » Elle ne pensait pas avoir manqué à beaucoup de monde ces derniers mois, mais elle savait ses histoires avec certaines mafias plus en suspens que terminées, et redoutait toujours le moment où elles viendraient de nouveau la relancer. Elle se demandait d’ailleurs ce que lui en savait, car son nom et ses origines trahissaient sa proximité avec la Camorra. Mais ils étaient semblables, de ce qu’on lui avait dit, rattachés par le sang et l’enfance à un gang dont ils s’étaient peu à peu éloignés. « Ca va » ; le regard est fuyant, les pupilles dévient sur la table, et le sourire qui l’accompagne trahit sinon le mensonge, au moins la peur de l’avenir qu’elle garde secrètement. Car s’il est certain qu’échapper à la mort et renouer avec les siens lui a fait le plus grand bien, elle demeure toujours esclave de son hybris elle aussi, et toujours en attente des prochains drames.        
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Pas d’alcool, c’était toujours le signe de l’ennuis, quand on écoute Pace.
Inutile de préciser qu’il n’a jamais vraiment suivi cette instruction, quitte a même faire passer les pilules qu’elle fabrique avec un verre de champagne ou de whisky, les précautions médicales le dépassant totalement, je-m’en-foutiste complet au seul désire de ne plus avoir mal, dans l’instant. Tant pis, si ce n’était pas la marche à suivre. Bien entendu il perçoit chez elle qu’il s’agissait d’une plaisanterie, plutôt qu’un éventuel reproche. Ca a le don de lui faire esquisser un sourire. D’ordinaire, elle n’était pas tant branchée humour que ça la rouquine… Peut-être que les temps changent. Que le sérieux d’une conversation pouvait se ponctuer plus fréquemment d’un trait d’humour contre lequel il n’avait rien, bien au contraire. Les réunions trop sérieuses, les têtes à têtes professionnels, tout ça c’est d’un ennuis mortel pour l’impatient italien qui se sent déjà à l’étroit, dans son fauteuil qui ne doit définitivement pas supporter de gaillards comme lui tous les jours. Mais peu importe au final, l’inconfort du moment en rien semblable aux désagréments de l’hybris envahisseur. L’objet de ses convoitise est en face de lui, quelque part sur elle, médicaments divins qu’il attendait tant de retrouver.

Ses déboires il les partage sans soucis, expliquant non sans rancune, qu’elle l’a un peu laissé seul face à ses soucis en se volatilisant comme elle l’a fait. Elle semble le réaliser, s’excusant doucement de cette absence de nouvelles durant des mois. Il ne pouvait pas lui en vouloir, au final. particulièrement quand le plateau est posé sur la table, les verres d’eau et surtout, le saint-graal médicament, est posé sur la table. Sans réfléchir à deux fois, le junkie se saisit de la pillule qu’une gorgée d’eau suffit à faire passer. Sacrosiante délivrance en approche, il se laisse retomber contre le dossier du fauteuil attendant les effets escomptés tout en continuant leur discussion. «  J’étais pas certain d’y trouver quelque chose. Et puis, c’est moins intéressant. » qu’il se contente de répondre, prunelles plantées dans les siennes et léger sourire aux lèvres. Il n’avait absolument rien contre Ana, au contraire… Mais c’est des excuses qu’il attendait, des explications, qu’il cherchait à avoir et ce n’est pas l’employée de la rouquine qui allait lui apporter tout ça.

Les réponses elles ne sont pas pour maintenant, à la place elle parle du traitement modifié, amélioré qui lui garantira vingt-quatre longues heures de tranquillité. Une bénédiction qu’il boit comme du petit lait, écoutant ses propos et hochant la tête même si, au fond, il n’allait pas vraiment écouter. Se reposer la nuit c’était pour les faibles, il travaille la nuit et s’occupe de sa famille le jour, le repos, il est disparate et aléatoire la plupart du temps. Cela ne l’empêche pas de continuer à mener cette vie, de se considérer en forme malgré tout. Peut-être que les conséquences se feraient ressentir plus tard, peut-être qu’il avait effectivement besoin de se repos qu’elle préconise.. mais quand il sera mort, qu’il se dit, sourire mutin aux lèvres. «  Avec des médocs comme ça je suis pas certain de dormir la nuit, j’ai des choses beaucoup plus intéressantes à faire. » En compagnie de clientes de l’établissements ou de ses conquêtes habituelles, peu importe, ne plus avoir une jambe en vrac allait remettre un peu de piquant dans sa vie, ce n’était pas à négliger et le sommeil...Attendra définitivement.




«  Des rumeurs que tu as de la chance d’être encore en vie. » Il ne s'étalera pas sur le sujet, simples bruits entendus de la bouche d’italiens vantant les mérites de leur mafia aux oreilles curieuses de l’ancien mafieu. Les détails il ne les a pas, tout ce qu’il savait, c’est que le petit business qu’elle entretenait avec les siens ne fonctionnait plus… Et qu’elle avait été punie, d’une façon comme d’un autre, ou quelque chose comme ça. Personne n’allait lui faire un compte rendu détaillé sans qu’il ne le demande et demander, c’était se mettre sur la liste des clients de la rouquine. Une liste qu’il n’a pas officiellement envie de rejoindre si cela voulait dire se faire sermonner par ses frères et soeurs. C’était mieux de rester dans le flou, où sa maîtrise de son hybris résultait d’une force mentale en béton plutôt qu'à un petit cachet dont il était venu à manquer suite à son absence.  Le gâteau commandé elle ne peut s’empêcher de se moquer de ses origines, parlant de pâtes, de lasagnes même, comme si elles formaient la base de son régime alimentaire. «  Tu ne prends rien toi ? Trop habituée à la purée de pomme de terre ? » Retour à l’envoyeur, moquerie renvoyée à celle dont les origines suggérait qu’elle devait aimer les pommes de terres sous toutes les formes ouisquen son peuple a faillit mourir de faim lorsqu’il en ont manqués. De son côté, les pâtes..Il devait effectivement en manger plus que de raison, sous la forme de lasagnes par contre c’était beaucoup plus rare, c’est quelque chose que l’on réserve au chat Garfield. Lui c’était beaucoup plus classique..Le genre de plat facile a faire qui allait contenter un garçon de six ans et son père célibataire sans trop se compliquer la vie. Pas comme Aislinn avait le don de le faire.

Mais d’après elle, ça va. Balancé rapidement, de façon express, il se demande très vite si elle cherchait à éviter le sujet ou si c’était la vérité. Il sent le regard le quitter, l’océan noyé sur la table «  Certaine ? » qu’il demande, curieux, alors que quelqu’un revient dans la pièce avec une assiette que l’on dépose devant lui. Le gâteau, orange, est bien celui commandé...À la carotte. L’assiette est poussée au milieu de la table. En se saisissant de la cuillère, il coupe la part en deux moitié avant de poser l’ustensile dans sa direction à elle, l’invitant à partager si elle le désirait. Lui, bien entendu, préférait de loin couper un morceau avec ses doigts et le manger comme ça, loin de l’élégance des mains gantées et de la posture toujours aussi soignée de la rouquine. Il enfourne un bout de gâteau sans la moindre élégance, restant dans son caractère d’homme bourru pas forcément sortable qu’il est.La bouche pleine, il continue de parler, se léchant les doigts quand-même histoire de ne pas avoir trop de sucre collant sur les digits. «  T’as pas passé des mois à faire pousser tes plantes, c’est tout ce que je sais. Et si tu es si rapide dans ta réponse, c’est que j’ai raison. » Un instant de pause, avant de reprendre. «  Et je suis de little italy. » Cela devait suffir à faire comprendre qu’il devait savoir. Pourtant sa présence ici prouvait qu’au final, il s’en fichait pas mal, tout comme la déesse de la nuit aussi payait ses visite à la déesse des plantes pour ses bons et loyaux services de guérisseuse, peu importe ses histoires avec leur camp, au final… La fraternisation avec l’ennemis pas si interdite que ça puisqu’aucun ‘n'avait encore perdu sa tête. «  En tout cas t’as pas trop mauvaise mine, vu les circonstances. Un miracle ces plantes. »


(c) AMIANTE

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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2269
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : running up that hill. ) gnocchi-man Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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running up that hill. ) gnocchi-man - Lun 23 Sep - 23:53

running up that hill.

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Pace Adimari & Siobhan Kearney


Ils ont toujours le même regard, celui des dépendants. Un océan de craintes au fond duquel on lit d’avance le réconfort et l’apaisement procurés par granulé minuscule. Une attitude semblable à la vue du médicament, ou juste après sa prise. Le corps qui se relâche, les lèvres échappant un soupir de soulagement ; et les prunelles déviant vers le sol, le plafond, disparaissant quelquefois par delà les paupières.  

L’italien ne fait pas exception. Dans le siège trop étroit, la carcasse s’étire lentement jusqu’à frôler ses talons sous la table, et les traits s’adoucissent avant même qu’il ne puisse ressentir les effets du remède. Aucun ne prend la peine de masquer l’addiction avec elle. A quoi bon puisqu’elle est celle qui délivre et endort la douleur ?
Avalée la capsule, et la boîte qui contient ses consoeurs, soigneusement incrustée dans la poche de son jean. Comme s’il craignait de la perdre, ou qu’elle la lui reprenne. Ce manège auquel elle est devenue insensible au fil du temps et des patients, attire cette fois son attention. Peut-être parce que Pace est un peu différent ? Qu’il n’est pas un ennemi comme beaucoup de clients. Et qu’il n’est pas de ceux qui lui mettent la pression ou l’étouffent de menaces. L’échange entre eux a toujours été cordial. De plus en plus plaisant, jusqu’à devenir agréable.  

« Moins intéressant que de se faire offrir un petit déjeuner ? ». Un sourcil relevé, la divine esquisse un sourire étonné. Incertaine de ce qu’il a voulu dire, elle lisse les pans froissés de sa robe agités par le vent et se fait à l’idée de rester sans réponse. La suite lui en apprendrait davantage.
Pour autant, l’évocation de ses affaires nocturnes voit se figer brutalement le visage de son hôte. L’Enchanteresse fixe la table un moment, ses bras se croisent sur sa poitrine et la gêne s’affaiblit tandis que ses lèvres dessinent un rictus supérieur. « Voilà qui justifie encore l’augmentation du prix ». L’expression est si fade qu’il est presque impossible d’y déceler les sentiments qui l’habitent. Entre amusement, embarras et exaspération, une pointe de jalousie sans doute ; car elle aussi voudrait bien profiter de ses nuits et d’instants d’insouciance, plutôt que d’être seule à ressasser sans cesse tout ce qu’elle a perdu. Mais l’amertume est tue et ensevelie sous un nouveau sourire, qui détend l’atmosphère et chasse pour de bon le malaise et la confusion.

Passée l’allusion aux tarifs révisés - et la conclusion qu’ils restent somme toute raisonnables, l’irlandaise se voit finalement confrontée à ses mois de silence. L’insistance du père de famille quant aux raisons de son absence la surprend à tel point qu’elle balance entre affection et méfiance. Comment savoir s’il est seulement curieux, intéressé ou sincère ? « Peut-être. Mais ce n’est pas la première fois. Et ce ne sera pas la dernière ». Le regard ombragé, elle repense à toutes les fois où on a voulu sa mort et l’a menacée. L’an passé, à Delray. Cet automne, entre les mains du Don et du Consigliere. Cette année sur les docks, et ça n’était qu’un aperçu de tout ce qu’elle avait déjà subi. « Pire que la mauvaise herbe », elle en revient toujours. Jusqu’à la dernière.
Un clin d’oeil appuyé à son hôte, elle préfère conclure sur cette note d’humour, et la conversation suit de nouveau cette direction.  

« On fait d’excellents plats à base de pomme de terre ». Le conflit des nations arrache une grimace rarement lue sur le visage de la propriétaire. Elle s’amuse de cette rivalité absurde et quasi-enfantine, avant d’avouer préférer la cuisine italienne. L’ambiance reste légère quand la commande est posée sur la table, et la pâtisserie partagée en deux. L’attention farde ses joues d’un rose discret, et l’herboriste y plonge le bout de la cuillère offerte. Trop gourmande pour refuser l’invitation, elle savoure tout en guettant la réaction de l’italien. « C’est bon ? » Elle scrute à la fois le regard et ses mimiques, faisant fi des manières plus natures que les siennes. « Ne me dis pas que tu préfères le tiramisu » ; et elle plaisante encore, bien que cette fois certaine du potentiel de son gâteau.


Un haussement d’épaules plus tard, et une assiette quasiment terminée, voilà qu’il s’enquiert de nouveau de son état et la relance sur sa disparition. Impossible pour elle de ne pas jouer la prudence, et pourtant elle demeure incapable de croire qu’il pourrait la trahir. « C’est un interrogatoire ? » La question est posée sans détour, sans aucune animosité. Et pour montrer d’ailleurs à l’homme qu’elle n’a rien contre lui, mais ne peut trop en dire, elle enchaîne avant même qu’il ne lui ait répondu. « J’ai failli mourir. J’ai mis du temps à m’en remettre. J’ai dû rester à l’abri », et peut-être - se dit-elle - cherchaient-ils à savoir où elle avait trouvé refuge ? Son nom n’était plus un secret. Les gangs avaient eu d’autres chats à fouetter ces derniers mois mais peut-être qu’il en était fini de sa tranquillité. Et que la Camorra reviendrait bientôt à la charge… Pace la questionnait-il pour eux ?

« Je ne sais pas ce que les rumeurs racontent mais ça n’a rien à voir avec la NC. C’était… un accident » ; la voix s’enraille et la divine s’échauffe soudain en songeant que peut-être, les mafieux s'octroyaient le mérite de sa disparition. Si ces échos balayaient le quartier italien, alors son invité les avaient-ils sans doute imprimés au même titre que ses habitants. Pour autant, cela ne voulait pas dire qu’il était forcément de leur côté...

Sa dernière remarque lui tire à peine un sourire, et la déesse réfléchit un instant. Lui poser franchement la question pour dissiper ses doutes avait porté ses fruits. Si, à l’inverse, il détenait la moindre information, peut-être qu’il lui apporterait son aide ? Elle avait beau pouvoir compter sur Aura pour la mettre en garde au moindre risque, parfois les murmures portaient plus loin que les exclamations... « Pourquoi toutes ces questions déguisées ? » Le dos droit, les mains gantées posées à plat sur ses genoux, les prunelles de l’irlandaise se plantent dans l’océan de leurs jumelles. Elle le supplierait presque d’être honnête et de ne pas la trahir. « Est-ce que tu sais quelque chose sur leurs intentions ? Quoi que ce soit qui pourrait m’être utile… ? »
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Pace Adimari
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage & gif : jules ♥
FACE : tom hardy
DOLLARS : 2375
SACRIFICES : 151
PORTRAIT : running up that hill. ) gnocchi-man Tumblr_inline_o4l7qe0oLU1qd6myy_500
ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
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nemesis & héphaïstos
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aislinn & pace

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running up that hill. ) gnocchi-man - Mer 2 Oct - 15:48

running up that hill.
L’appétit de l’italien n’était pas à prendre à la légère. Effectivement, pour manger un repas gratuitement, il serait prêt à beaucoup. Qu’importe au final le compte bancaire grassement remplis par les affaires familiales et le train de vie plus que léger de l’ancien mafieu, c’était la satisfaction de savoir qu’il n’a pas mit un rond dans sa bouffe qui était intéressante. Présenté ainsi, alors, comme un petit-déjeuner gratuit la situation était plus que accommodante pour lui, qui n’attendait qu’une chose, c’était de bouffer même si il s’agissait d’un carrot cake et pas d’un poulet rôti. Dès le matin, il fallait faire bonne figure.. Et ça aussi, ça ne devait pas trop figurer au menu de l’élixir. « Tout à fait oui. » qu’il s’amuse à répondre, même si, ce qui l’amuse encore plus c’est sa réaction face à ses mots suivant, la provocation laissant une étrange expression sur son visage qui a le don de le faire sourire, moqueur. Visiblement Aislinn O’Reilly n’est pas forcément à l’aise avec ses remarques et, la pauvre, en réagissant ainsi, bras croisés et mine étrange.. Elle n’était pas prête de voir le bout de ses sous-entendus, si cela pouvait la déranger un peu plus. L’emmerder un peu plus. Il lui devait bien ça, retour de bâton après l’avoir abandonné lui et son hybris pendant des mois, peu importe ses raisons au final. On aurait pu lui dire qu’elle avait de l’avance dans sa fabrication, cela lui aurait sûrement éviter quelques services à demander et quelques dettes qu’il avait maintenant envers quelques personnes plus ou moins bien réputées.

Mais quand il en parle, c’est comme si elle niait alors qu’il la connaît la vérité. Que la langue trop pendue de sa soeur a tendance à tout lui dire, même ce que Celo lui-même voudrait garder secret. Trop bavarde la petite Cecilia, toujours, quand il s’agit de parler avec son frère préféré. Elle lui a donc tout dit de ce qu’elle savait, la petite espionne. Elle a manqué de mourir ? Oui, elle l’admet au final. Et que ce n’est pas la première fois. Peut-être. Après tout il ne connaît rien de sa vie, hormis qu’elle était l’une d’entre eux, famille royale des rouquins dont l’espérance de vie ne dépassait pas celle d’une coque collée à une de leurs ancres. Mais il lui épargnera tout commentaire sur l’espérance de vie des mauvaises herbes, visiblement quelqu’un était armé d’un puissant herbicide, les retirant de la photos, racines et tiges. Le clin d’oeil met fin à la discussion de toute manière, même si il voulait savoir, si tout ça, c’était vraiment vrai ou non. Cela ne l'empêchera pas de continuer plus tard, la trêve seulement momentanée et le répit, court, même si la nourriture arrive.

Il partage en deux le gâteau et lui donne l’ustensile, vil goujat prêt à utiliser ses doigts pour manger, ce ne serait pas la première fois ni la dernière fois qu’il le fait, la flegme de l’italien pire ennemi des bonnes manières. « Peut-être mais je préfère le gluten des pâtes. » Il s’en amuse, ravis, toujours là pour renchérir sur son amour de sa patrie, défendeur de leurs couleurs et de leur culture. Entre le drapeau de leurs nations une seule couleur diffère, mais au final, tout la différence est là, toute la rivalité est là aussi, les ennemis devenus alliés pour la simple et bonne raison qu’un ennemi plus important qu’eux tous les menace, dans l’ombre. Ca aussi il le savait. Toujours la langue trop pendue des uns et des autres, confessions faites ou informations détournées d’un appareil ou deux, la curiosité de la cadette retrouvée également chez l’ancien militaire au pouvoir bien pratique pour trouver ce qu’il cherche. Quand à sa question il hoche la tête, même si la réflexion a raison de lui, finissant sa bouchée pour compléter. « C’est bon oui, mais ça ne vaut pas un tiramisu effectivement, tu as vu juste. » Amusé, toujours, le sourire qui ne désemplit pas alors qu’un autre morceau est mit en bouche.
Ils ont beau manger il revient sur le sujet, la disparition et quoi faire au final, pour la prochaine fois où ça arriverait. Organisation de rigueur, curiosité, aussi, Pace ne peut s’empêcher de demander. « Non. » ce n’était pas un interrogatoire, qu’il se contente de répondre, écoutant des explications sommaires qui ne vont pas dans le sens qu’il voudrait, puisqu’elle détourne la vérité. Un accident. Alcide, c’était ça l’accident ? Parce qu’il semblerait bien oui. Alcide, puis Gus aussi, l’oncle du fiancé de sa soeur, la familia qui les avait quitté il y a un moment déjà. Est-ce qu’il en savait plus sur les plans de la NC..Non. Elle avait beau le fixer du regard, rien n’allait trahir un éventuel mensonge, pure vérité, l’italien pas assez stupide pour essayer de mentir. « Je me demande simplement si c’était vrai ce que l’on dit. Et non, je ne sais rien de leurs agissements futurs. » qu’il se contente de répondre. Il se réajuste dans sa son fauteuil. Cette fois, la jambe ne grince plus quand il bouge, liberté de mouvement qui le satisfait. Enfin le voilà libre. « Je serais pas venu en pleine journée te voir sinon, non ? » Un bon point pour lui. « Préféré te voir à voir une de tes employées oui, risquer mon charmant minois en venant ici… Non. » C’est qu’il tenait à garder la tête sur les épaules, qu’il avait un fils à charge, une vie à mener aussi bancale soit-elle et une soeur à surveiller, surtout. « Tu es tranquille pour l’instant, de ce que je sais. Et en général, je finis par tout savoir. » Qu’on veuille lui dire ou non, curiosité, encore elle, primant au final sur le reste. Elle devrait pouvoir encore prospérer un moment. Peut-être qu’il la préviendrait, si les choses venaient à changer. Si au final les italiens décident d’obtenir revanche et d’arracher la plante à son domaine.



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Pace Adimari & Siobhan Kearney


Le temps s’égrène, les cuillères tombent, et les réponses de l’italien, les unes après les autres, apaisent la discussion. L’instinct la trompe rarement, et de ce qu’elle lit dans ses prunelles, elle choisit de lui faire confiance. D’accepter sa défense, et de croire que ses questions n’étaient motivées par rien d’autre que sa curiosité personnelle.
A le confronter ainsi, elle aurait pu l’embarrasser. Mais il n’était pas mal à l’aise, seulement peut-être un peu surpris. Et il avait l’air d’en connaître assez pour comprendre sa méfiance et savoir qu’elle devait se protéger. En quelques mots, il l’avait rassurée, assez pour faire perdurer ce moment et la convaincre qu’il n’était pas un danger. Pas aujourd’hui, du moins. Elle pouvait se détendre, profiter de l’instant, et continuer à sourire.

« Bien ». L’interjection clôture la parenthèse. Le regard de l’herboriste dérape lentement sur la table, et fixe l’assiette presque vide. Elle esquisse un sourire faiblard avant de se remettre à plaisanter. « C’est que ces pilules doivent être efficaces ». Au fond, elle avait bien envie de croire que ses talents lui étaient suffisamment indispensables pour qu’il préfère la protéger. La préserver plutôt que de la vendre à sa famille et la trahir. L’intérêt du forgeron pour son art lui prouvait sa valeur et qu’elle pouvait se rendre encore utile.

Les thés leur sont servis en décalé et déposés délicatement sur la table. La patronne échange quelques informations avec son employée sur la gestion des lieux et revient à son hôte. « Tu veux goûter autre chose ? » La carte glisse une nouvelle fois des mains gantées sur la surface et s’avance jusqu’au dieu. Elle est poussée avec douceur sur un côté, afin qu’il puisse s’en saisir si l’envie lui en prenait, sans pour autant s’y sentir obligé.

De nouveau seuls, les deux protagonistes de ce déjeuner improvisé sont bercés de soleil. Hormis le clapotis de la fontaine et les voix étouffées de la salle qu’on entend à peine, aucun bruit ne vient troubler l’instant. Au dessus de leurs têtes, le ciel est aussi bleu que leurs regards qui se confondent.

L’empoisonneuse est la première à briser le silence. « Est-ce que tu as l’impression que la douleur empire ? ». Elle aussi pouvait se montrer curieuse. Et cela sans arrière-pensée, si ce n’était l’intention de l’aider. L’interroger sur son état, ses sensations et prendre connaissance de l’évolution de son mal n’était que le meilleur moyen d’adapter ses remèdes et de continuer à les rendre efficaces.

« Souvent nos fragilités s’aggravent avec le temps ». Son expérience lui avait appris que les hybris des dieux, plutôt que de faiblir, s’accentuaient avec leur montée en puissance. Le sien n’avait fait que la consumer davantage, année après année. C’était le cas pour la plupart de ses patients, et elle devait sans cesse réajuster les doses de ses traitements. « Je crois que certains les gèrent mieux que d’autres. Être entouré des nôtres permet de les combattre. Quelquefois de les effacer temporairement ».
Le regard vagabond, cette fois l’humaine laisse place à la déesse pour évoquer le Lien. Entre elles, les récurrences pouvaient gagner en force au lieu de s’entredéchirer. Elle-même avait la sensation de mieux maîtriser sa rancune depuis ces quelques mois où sa famille l’entourait de nouveau. L’hybris était terrible quand il faisait surface ; mais elle s’était surprise à l’affronter et à pouvoir lui résister. La proximité des siens était en train de la changer, de la soutenir inconsciemment, même si encore il lui arrivait de se sentir désespérément seule. Elle y songeait souvent, et parfois-même se demandait si elle aurait pardonné à Liam avec le temps.

Les iris assombris, flattés d’un voile mélancolique, cherchent une ancre à laquelle s’accrocher. Ils s'amarrent aux prunelles azurées de l’italien. « Certaines patients arrivent à prendre des notes dans un carnet ». Un sourire triste étire les lèvres pleines et les doigts fins rabattent une mèche cuivrée. « Sur leurs douleurs, leurs sensations, l’efficacité du traitement ; parfois ses effets secondaires. Tout ce qu’ils y pensent lié et utile. Ca m’aide à l’adapter et à maintenir ou renforcer son action ». Elle ne leur imposait jamais cet exercice, et plutôt rares étaient les concernés. Souvent, quand elle évoquait le sujet, ils riaient doucement et lui disaient qu’ils verraient.
Mais ils finissaient par comprendre que c’était dans leur intérêt, et aussi surprenant soit-il, ils décidaient en fin de compte de se prêter au jeu.  
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Pace Adimari
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ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
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running up that hill. ) gnocchi-man - Jeu 10 Oct - 12:24

running up that hill.
Finalement les mots réussissent à convaincre, la présence preuve de la bonne foi du dieu des brasiers parmis les plantes sans qu’aucune ne prenne flamme. Preuve de sa bonne foi ou de sa stupidité, peut-être que cela pouvait lui retomber dessus à un moment ou à un autre mais elle avait raison, ces pilules sont efficaces, la jambe rendue à son propriétaire et un sourire s’affichant derrière la barbe fournie. Bien entendu qu’elles l’étaient, sinon il ne serait pas debout aussi tôt ce matin à manger un carrot cake, enfin, ce qui en restait. Lorsqu’ils eurent finis, les thés qu’elle avait commandés furent servis par l’employé, l’un après l’autre tasse et sucrier sur la table. Le temps que son hôte discute avec son employé, le dieu de la forge a tout l'intérêt d’observer la tasse de liquide infâme. Des mauvaises herbes..dans de l’eau. Les plantes ont beau être la solution miracle à sa jambe qui traîne, dans cette forme précise, elles n’avaient rien d’extraordinaires. Un goût étrange et le souvenir d’être coincé à une chaise pendant des heures, ses frères et soeurs l’accompagnant à se regarder dans le blancs des yeux tandis que les adultes discutaient entre elles de choses de bonnes femmes qui n’intéressait aucun des gamins bien entendu. Jamais de son plein gré il n’avait bu un quelconque thé ou une tisane, sauf peut-être ici, une fois.. Et c’était uniquement pour obtenir les bonnes grâces de l’herboriste, pas par plaisir.
Le revoici dans la même situation, le regard vide à observer la tasse comme si il s’agissait d’une concoction infame, l’observation suspendue lorsqu’elle lui adresse de nouveau la parole. L’employé parti et la carte poussée dans sa direction, la question posé étire un sourire mutin sur ses lèvres face à la belle occasion de provoquer, comme toujours, la rousse. «  Peut-être, mais c’est pas au menu. » Qu’il lâche en soutenant son regard, plein d’un sous-entendu qui l’amusait beaucoup. Coureur de jupon il ne s’en est jamais caché,  son attention se portant çà et là, cherchant toujours à plaire. Un jeu dont il s’amuse beaucoup et qui fatigue sa mère, les rumeurs sur son nom courant dans little italy jusqu’aux oreilles de la pauvre Leandra qui n’a pas forcément envie de connaître les activités de ses fils et encore moins de Pace, définitivement le moins discret de tous, réprimandé à l’occasion. Le regard se détache que lorsqu’il se tourne vers le sucrier, déposant un morceau dans sa tasse toujours aussi fier de sa connerie qui malheureusement, se retrouve de nouveau mêlée au sérieux de la conversation.

Les douleurs reviennent sur le tapis, véritable sujet de sa visite, de toute manière. Avec le temps c’est de pire en pire il n’y avait pas le moindre doute. Durant ses premières années à vivre avec la déité, elles étaient rares, les journées où sa jambe traînait, si bien qu’il n’avait même pas réalisé que tel était son hybris au premier abord. C’était des douleur à cause du sport un spasme dans les muscles, une simple crampe qui bien que douloureuse finirait par partir..Mais non. Les crampes ont demeuré, sont devenus de pire en pire. Ca lui a coûté des missions dans l’armée, ça aurait très bien pu le tuer. Ca a fini par le coincé en mécanique, où on ne leur demandait pas tant d’efforts, où la jambe qui trainait n’était pas un poid comme en ligne de front. Maintenant qu’il est rentré.. C’était prenant. le quotidien encore plus impliqué et les douleurs trop vives parfois pour qu’il puisse dormir, ou bouger d’un millimètre. C’était pire ces derniers mois, sans médicaments bien entendu. «  Oui, toujours pire. » Toujours un peu plus gangrenée, la jambe bouffée par l’hybris. Elle avait raison, avec le temps les fragilités de tous les dieux deviennent un peu plus fortes, à chaque fois qu’un dieu prend un peu plus de place à l’intérieur de son hôte. Une contrepartie, pour pouvoir se réincarner à l’intérieur d’une créature aussi fragile que l’être humain, qui sait. En groupe pourtant les dieux sont plus forts il semblerait, mais ens ‘éloignant de la Camorra et ces dieux, Pace avait perdu aussi cette proximité, cette masse qu’il retrouve éclatée entre les employés et clients du silver arrow et dans sa propre famille, mais forcément, il se retrouvait moins entouré. Était-ce de son propre chef ou bien c’était Héphaïstos et son désir de solitude qui l’influence, il n’en sait rien mais regrette, parfois, d’avoir reculé. L’impression d’être inutile primant finalement sur le reste.

A parler de famille, la rousse perd soudain de sa fougue, regard perdu qui s’accrochait ailleurs et tristesse visible. Tout le monde savait que l’identité en cache une autre, les faits relatés parmis les autres fait divers il y a des mois, révélant les scandales en tout genre sur Arcadia et sa population. A l’intérieur de ceux-là, Aislinn O’reilly était en réalité Siobhan Kearney, la cousine de Fiona Killough aujourd’hui décédée. La famille chez eux, ce n’est pas quelque chose de véritablement stable, tout comme chez eux. Augustin était mort, notamment, sans compter l’attaque de Little italy qui avait meurtri des familles, heureusement pas la sienne. Ce n’est pas une bonne année pour aucun des camps. «  C’est assez aléatoire, mais je peux faire ça. » Idée approuvée même si il ne savait pas comment il allait se souvenir d’écrire, la tête dans le sac et un gamin à surveiller, elle ne devait pas s’attendre à lire un roman manuscrit de sa part. «  Je ne garantis pas qu’il sera libre de taches de confiture et de gribouillage de mon fils, mais je peux au moins essayer. » Un peu de bonne volonté et peut-être qu’elle serait capable d’améliorer ça encore, particulièrement si des effets secondaires étaient possible avec sa nouvelle formule, autant les rapporter même si c’était une corvée qu’il appréhende d’avance. Au moins il essayerait. «  J’vais essayer. Il faudrait que je remplisse ça quand, le matin, le soir ? Tous les jours ou que quand il y a un soucis ? » qu’il finit par demander, sonnant la fin des grâce matinée et des rappels pour écrire ce truc. Il se décide enfin à prendre la tasse de thé et à en boire une gorgée maintenant que le liquide était moins chaud. Ironique, pour le dieu du feu, mais cela lui permettait d’en boire une plus grande quantité plus vite et s’en débarrasser aussi plus rapidement. Cela ne l’empêche pas de faire la grimace en reposant la tasse. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour être guéri ici, une véritable torture..



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Siobhán Kearney
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ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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ANGER AND TEARS
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POISON IVY
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running up that hill. ) gnocchi-man - Sam 12 Oct - 19:25

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Pace Adimari & Siobhan Kearney


Le regard dérive, les pupilles traînent, et l’herboriste s’attarde avec malice sur les traits déformés de l’italien. Bien que discrets, elle sait y lire pourtant le scepticisme et le manque d’engouement face au liquide bouillant qu’on vient lui présenter. Elle l’avait déjà remarqué - comme on devine une préférence de sa patrie pour le café, mais le surprendre à grimacer avait quelque chose d’amusant. Peut-être même de séduisant, dans la façon dont se mouvaient les lignes brutes de son visage. Mais cette partie d’elle écorchée était loin de s’en rendre compte, et de prendre conscience qu’elle pouvait se montrer sensible à ses charmes. A cet instant précis, elle se demandait juste combien de fois encore il allait avaler ses breuvages avant de lui avouer qu’il trouvait ça immonde. La retenue était presque touchante, tout du moins appréciable, d’autant plus de la part de quelqu’un qui ne mâchait pas ses mots.  

Comme on lui a cependant appris à rassasier ses hôtes, l’irlandaise lui propose un nouvel entremet. La carte poussée jusqu’à l’homme, elle est captée par le sourire à peine dissimulé sous le rideau de barbe épaisse. Ses iris accrochés aux siens, l’italien a ce don de la faire gamberger. Subtile dans sa formulation, la réplique qu’il lui sert prend pourtant tout son sens dans cet air de défi qui éclaire ses prunelles. Un moment de flottement les encercle, le silence est témoin de sa gêne quand la rousse croit comprendre et que ses joues s’empourprent. Sa langue glisse doucement sur ses lèvres tandis qu’elle cherche quoi répondre, et le doute la submerge. Si elle l’en croit capable, le sous-entendu lui paraît trop malin pour être absolument certaine du sens qu’il a voulu y mettre. Alors elle joue la vigilance, la confusion et l’embarras trahis de toute façon par ses expressions délicieuses : « La deuxième carte est réservée aux VIP ». Répartie nébuleuse, elle le toise avec espièglerie mais reste droite sur son siège. Fière de ne s’être pas laissée totalement prendre au piège, elle rapproche de ses lippes la tasse encore fumante et souffle à la surface avec délicatesse.

Peu à peu les regards dévient, et la conversation retrouve un ton sérieux. Presque grave à vrai dire, mais le sujet l’est aussi et les protagonistes - jusqu’à preuve du contraire - ne se retrouvent pas par plaisir. Derrière son apparence de redoutable femme d’affaires, l’apothicaire a aussi le souci de ses patients et son souhait de leur venir en aide - pour la plupart d’entre eux - reste vivace et sincère. Alors la confidence de l’italien lui arrache un rictus contrarié ; empathique, elle s’attriste du mal qui le ronge et de ses perspectives d’évolution peu reluisantes.
Autrefois, elle pouvait tout guérir. Même ramener à la vie des âmes emportées dans le Sidh, par le pouvoir des eaux bénies de sa fontaine. Sláine, que le dieu face à elle avait ressuscitée à sa manière, emprisonnant ses vestiges dans un bijou d’une valeur inestimable. Certainement le cadeau le plus précieux qu’elle avait pu recevoir, et pour lequel elle se sentait - toujours un peu - redevable. « A moins d’un drame, je serais toujours là ». Ses orbes s’ancrent dans les siennes, et elle promet à mi-voix, sans trop y réfléchir, emportée par la nostalgie et l’affection de sa déesse à l’égard du Brasier. Dans cette vie, elle pouvait le soulager, rien d’autre. Jusqu’à présent du moins. Et peut-être qu’un jour, elle deviendrait totalement impuissante…

Ses doigts gantés s’enfoncent dans les bras du fauteuil, tandis qu’un coup de vent fait retomber sur ses épaules des mèches nimbées de soleil. Un sourire affable se dessine sur son visage et ses lèvres s’étirent davantage à la mention du garçonnet.
Les enfants, un sujet qui l’embrase, au point de balayer tout le reste. A la fois source d’affliction pour la femme comme la déesse, et puits de joie sans fond qui l’emplit de tendresse. « Je ferais avec », elle assure en riant presque, les yeux brillant d’une lueur éclaboussante. Et puis la silhouette se redresse, quitte l’enceinte de son siège, et contourne la table. Elle disparaît quelques secondes derrière une porte qui ne se referme pas à son passage, fouille une commode que l’invité ne peut pas voir, et revient s’installer près de lui. Dans son poing contracté, le calepin évoqué, exemplaire encore vierge qu’elle lui tend de bon coeur. « Tous les jours ce serait mieux. Pour garder l’habitude ».

Et les doigts glissent encore dans la chevelure fauve, un geste interrompu par une sonnerie de téléphone. L’herboriste extirpe le sien de sa poche, présente ses excuses à son hôte, et retire un des gants qu’elle portait. Le tissu est posé sur la table avec une infime précaution, tandis que les phalanges libérées déverrouillent le clavier. Le message qu’elle peut lire éclaire enfin ses traits et son myocarde rate un battement dans sa poitrine. Une histoire d’adoption, des avis favorables, à laquelle elle répond hâtivement avant de reposer le cellulaire sur la surface et revenir à l’italien.

Alors qu’elle le contemple, son rictus dégoûté lui fait lever les yeux au ciel. Un sourire amusé, elle est prise de pitié à l’égard du bellâtre : « Tu préfères un café ? »
 
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running up that hill. ) gnocchi-man - Sam 26 Oct - 21:10

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C’est une réaction qu’il attend d’elle. Un haussement de sourcils, un mot, une gifle si elle le voulait mais quelque chose. Une réponse à ses sous-entendus plein d’une arrogance qu’on lui connaît bien. Une désinvolture unis à son manquement total aux convenances habituelles. Un homme sans filtre animé par ce feu qui bouillonne à l’intérieur, intrépide dieu des brasiers qui n’a en aucun cas peur de se brûler. Alors, ce silence au cours duquel il ne la quitte pas des yeux toujours posés sur les siens c’est une victoire, une pause, le temps qu’elle réalise qu’il avait osé dire ça à haute voix.. Et ça le fait jubiler encore plus, rictus  aux lèvres et envie d’enfoncer un peu plus le coup si elle lui laissait le temps. Il se délecte de la voir s’empourprer, même si l’herboriste ne tombe pas dans le vilain piège qu’il avait déposé là, détournant alors ses avances de manière tout à fait amusante, souvent le jeu, le complexifiant juste un peu. Cela se méritait, c’est ce qu’il en conclut. «  C’est bien dommage. » Que commente l’italien tandis que la tasse de thé est récupérée par la déesse, les yeux s'éclipsent un instant sur ses lèvres. «  Je me demande ce que sont les critères pour l’avoir, cette carte. » qu’il commente en se réajustant dans son siège, faisant mine d’ouvrir la carte et de regarder à l’intérieur même si, au final, ce n’est plus trop celle-ci qui l’intéressait. Enfin, peut-être que si le gâteau au citron, dit comme ça, c’était assez tentant.

Dès qu’il était question de parler de son fils, Pace s’emballe toujours un peu trop. Leliana et lui ont mit un temps fou avant de pouvoir se permettre de l’avoir cet enfant, sans les missions incessantes, sans le bazar qu’était la mafia et quand ils est né..Tout était en passe de changer dans leurs vies. partir d’Arcadia, quitter tout ça, la mafia, l’armée..S’en aller pour de bon. Mais le destin les a rattrapé et de ce mariage ne reste plus que cet enfant qui ressemble peut-être un peu trop à son père, malheureusement. Pas assez de sa mère en lui, pas encore en tout cas, sa nature encore un mystère et son caractère bien trempé pouvant venir des deux parents au tempérament de feu. Mais cela n'enlève rien à sa symbolique et aux souvenirs qu’il rappelait à son père, tous les jours. La tendresse pour le gamin inébranlable et la mauvaise manie d’être comme tout père, trop fier au point de se retenir de lui parler plus de son fils, de son âge, de son excitation à l’idée de faire sa rentrée en première année à l’école primaire cette année et du super cartable spiderman qu’il avait acheté pour l'occasion. u fait qu’il sache écrire son prénom, faire ses lacets et toutes ces petites choses qu’il a toujours pensées totalement inutiles, jusqu’à l’avoir. Cela a le mérite de la faire rire au moins, ses constatations sur la délicatesse d’être à la fois un père et d’avoir du temps pour lui, même pour rédiger quelques notes dans un carnet qu’il récupère de ses mains avant que le téléphone ne sonne.

L’herboriste retire un des gants et décroche le téléphone sous le regard de l’italien qui ne capture pas grand chose, au final de ses mots. L’interrogation principale qu’il avait c’était sur ces gants qu’elle porte tout le temps, il semblerait, sauf à l’instant T où le clavier tactile avait besoin du contact avec sa peau pour fonctionner. une étrange particularité, ou une maniaquerie monstre la forçant à se cacher derrière le tissu, il se pose la question, la tasse toujours levée, résigné à boire cette chose infernale, si ça pouvait lui servir plus tard. Quand elle raccroche, Aislinn ne manque pas de lui faire la remarque, sa grimace tellement perceptible qu’il ne pouvait pas nier son horreur pour l’eau infusé de plantes en tout genre. «  De loin oui...Mais je préfère le café italien, plus corsé. Pas ce que l’on boit dans le coin...Je suis chauvin comme ça. » Nouveau sourire, amusé. Bien entendu qu’il ‘lavait cette fierté maladive de l’italien qui n’aime que son pays, que sa patrie. A peine américain si on y pense, né ici, mais loin de s’être totalement laissé engouffré par la culture du pays, allant du super bowl jusqu’au 4 juillet qu’ils ne fêtent pas, chez eux. «  Je dois dire que j’ai jamais essayé de le désacraliser en mettant du whisky comme vous le faites chez toi.. Mais qui sait, ça ne doit pas être mauvais, les deux sont bien agréables séparés. » L’irish coffee, c’était pas son fort et c’est à coup de limoncello qu’ils mettaient fin aux repas chez les Adimari. «  Mais il est un peu tôt pour boire de toute manière. Je crains que l’on ne doive remettre ça à une autre fois, mais ça se tente… Et je dois te rendre ça de toute manière. » qu’il ajoute, les phalanges encore sur le carnet déposé sur la table. une bonne excuse pour revenir l’ennuyer plus tôt qu’elle ne l’aurait aimé.


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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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running up that hill. ) gnocchi-man - Sam 2 Nov - 17:00

running up that hill.

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Pace Adimari & Siobhan Kearney


Le jeu entre les deux se poursuit le plus naturellement du monde, et l’herboriste hausse un sourcil amusé. « La fidélité ». Première surprise d’avoir trouvé - une fois de plus - quoi lui répondre, elle esquisse un sourire malicieux. Le thème est respecté, tout comme les doubles sens ;
A l’évidence, les avantages d’une telle carte étaient réservés aux adeptes ; mais la boutade s’appliquant aussi bien aux frasques personnelles de l’italien, la divine prend appui sur son siège et le toise avec une lueur de défi dans le regard. L’allusion pouvait aussi bien concerner sa réputation de bellâtre - au risque d’effrayer le Don Juan avec ce concept étranger, que marquer son désir à elle de le voir demeurer parmi ses clients réguliers.
Il était avéré qu’elle aimait pouvoir jouir d’une certaine ascendance sur ces derniers, les sentir redevables et dépendants, et profiter du lien tissé pour assurer ses arrières à l’occasion. L’esprit avait été forgé ainsi ; à demeurer avisé et à rester prudent, qu’importe l’empathie qui la faisait vibrer et la rendait serviable. Sa gentillesse pouvait être infinie, et elle pouvait se faire duper aussi ; mais l’expérience et les enseignements du patriarche lui avaient appris à maintenir ce regard pragmatique sur toutes ses relations. Dans cette vie qu’elle menait, les trahisons étaient légion et les retournements de situation ne pardonnaient pas souvent. Mieux valait toujours avoir quelques cartes à jouer pour s’en sortir vivant, si ce n’était indemne.

L’éclat qui danse dans les iris bleutés illumine le visage opalin. L’irlandaise trempe ses lèvres dans le thé fumant et décroche du regard qui s’égare à présent sur elle.
Si elle jouait, repoussait ses avances ou s’il avait la moindre chance ? L’italien ne quitterait pas la pièce en étant certain d’une option plus que d’une autre. Ils avaient le temps pour se jauger, apprendre à se connaître, et elle prenait grand soin de ne jamais précipiter les choses.


Le coeur et l’esprit allégés davantage par la nouvelle qu’on vient de lui transmettre, l’Empoisonneuse ne se prive pas de noter la grimace de l’ancien militaire et de lui en faire la remarque. L’éclat de rire s’emmêle à la commande qu’elle passe au téléphone, s’étouffe dans les précisions qu’elle rapporte. Le sien, elle l’aimait noir, serré aussi, et contrairement aux apparences, elle consommait plus de café au quotidien que de plantes infusées. « J’aime aussi l’italien » ; nouveau sourire mutin, encadré de mèches fauves qui retombent en cascade sur l’expression friponne. Elle récupère le gant délaissé sur la table, et l’enfile avec grâce avant de réagir à son discours. « Il n’y a pas d’heure chez nous pour ça », elle confesse sans détour, mélange de fierté et d’auto-dérision à propos de son peuple. Les gaéliques avaient le foi bien accroché ; l’irish coffee - entre autres - se consommait à toute heure, et l’un de ses oncles ne partait jamais de chez lui le matin sans avoir bu le sien. Elle avait plein d’histoires semblables à relater qui étaient loin de les mettre en valeur.  Il n’y avait rien à faire, les irlandais méritaient bien leur réputation d’alcooliques, elle ne les défendrait pas sur ce point.

« Va pour la prochaine fois. Je tâcherais de m’en souvenir ». La discussion s’achève sur une promesse, et malgré la boisson brûlante qu’on vient déposer sous le nez de l’italien, la botaniste croit saisir dans ses paroles, le souhait de finir l’entretien. Sa journée devait l’appeler ailleurs, tout comme la sienne du reste. L’événement rapporté par le cellulaire aurait tôt fait de la remplir d’angoisse, la joie se mêlant à la crainte de ces nouvelles responsabilités de mère qu’elle devrait bientôt assumer. Ses avocats allaient l’accaparer, et cette parenthèse agréable ne serait plus qu’un bref instant gravé dans sa mémoire en attendant la prochaine.

« Surtout, ne dépasse pas la dose ». La mine se fait plus grave et les orbes azurées soutiennent le regard enjoué. Il s’en était fallu de peu pour que le Capitano de l’époque fasse un carnage après une ingestion démesurée de ses remèdes. Elle ne tenait pas à voir se reproduire un tel désastre ; et l’équilibre des formules étant de plus en plus bancal à mesure que le mal à combattre grandissait, le risque était trop élevé pour ne pas l’avertir. « Appelle-moi si jamais ça ne va pas. N’importe quand. Je décrocherais ». Elle préfère insister, se montrer prête à renoncer à sa tranquillité si la situation l’exigeait. Demeurer disponible, alerte et rectifier le tir faisait aussi partie de son métier ; elle n’était pas infaillible.

« Souvent les gens mettent une alarme pour penser à le remplir ». Le bras avancé sur la table, elle effleure le carnet. Ses phalanges recouvertes rencontrent par hasard celles du dieu des brasiers, et le regard se perd sur les contours de ce contact improvisé. Elle observe impuissante, l’alchimie qui s’opère, l’électrise toute entière au point de l’étourdir, alors qu’elle s’en pensait vaccinée pour longtemps.
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number 4
Pace Adimari
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage & gif : jules ♥
FACE : tom hardy
DOLLARS : 2375
SACRIFICES : 151
PORTRAIT : running up that hill. ) gnocchi-man Tumblr_inline_o4l7qe0oLU1qd6myy_500
ANNEES : 38 années
CŒUR : la forêt s'est heurtée au brasier, la rouquine dans les pensées.
RÉINCARNATION : Héphaïstos, dieu du feu et de la forge.
TALENT(S) : technokinésie; pyrokinésie; croque-mitaine.
FACTION : ancien de la camorra, mafia quittée et neutralité arborée le temps de calmer l'esprit et trouver la paix.
OCCUPATION : sous-gérant du silver arrow, ancien militaire cannonier-mécano de deux guerres..
GENÈSE : primus / stade 5
TALON(S) D'ACHILLE : sa crédulité.
JUKEBOX : johnny cash - god's gonna cut you down.
RUNNING GUN BLUES :

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sybille I
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satisfaction
nemesis & héphaïstos
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running up that hill
aislinn & pace

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running up that hill. ) gnocchi-man - Mar 19 Nov - 19:36

running up that hill.
Le mot tombe et ça le fait sourire.
La fidélité, tout de suite, suffisait à l’amuser. Un mot qui voulait dire bien des choses et dans ce context, pouvait tout autant être valable pour un tampons ajouté à la carte de fidélité tous les dix dollars d’achats comme à ses sous-entendus, qui bien entendu, ne sont pas délivrés qu’à la rousse...mais il n’était attaché à personne, après tout. Son alliance avait disparue de l’annulaire et rien ne le retenait après d’où d’aller à droite à gauche, sans restrictions comme un couple le suggère, ou en tout cas, une relation exclusive. Pas le genre de la maison, pas en ce moment en tout cas, trop peu sérieux pour s’investir..Pas quand il ne sait pas ce qu’il y a à la clé. Surement un bon d’achat pour une boite de thé… Ou un autre carrot cake. Il accepte la réponse, pas trop certain de ce qu’il pouvait répondre à ça. C’est qu’elle ne semblait finalement pas très joueuse, l’irlandaise..Ou qu’elle jouait un tout autre jeu que le sien, lui qui était beaucoup trop spontané, et que le mot fait reculer de plusieurs cases malgré le défi dans le regard. C’est là dedans qu’il trouve quoi répondre, dans les reflets du challenge qu’elle lançait. « La fidélité se mérite. » qu’il répond. Et cette fois encore, le rictus revient. Peu importe ce qu’elle évoquait, peu importe si cela relevait de sa consommation de médicaments ou d’entrevues plus privées. Sa fidélité n’était pas une allégeance sans conditions, sans sûreté. Sans réciprocité non plus.

Le rital était capable de faire quelques efforts en tout cas pour s’attirer ses faveurs, même si il s’agissait d’une tasse de thé à peine entamée, c’était l’essai qui compte lui qui hait ça, qui voulait juste y mettre du sien. Pourtant rien n’y fait, le thé... n’est pas sa tasse de thé. De loin il aurait préféré un café, un café de chez lui bien entendu qu’elle semble elle aussi apprécier. « Oh, tu as déjà goûté ? » qu’il s’amuse à répondre, toujours dans son jeu malgré tout. Il la regarde remettre son gant, curieux accessoir qui n’allait finalement en rien avec la robe d’été qu’elle porte et pourtant… C’est l’une des rares fois où elle retire l’accessoire indispensable. Effrayée des germes ou bien ce sont les pouvoirs qui nécessitent ces protections il l'ignore totalement, plutôt déconcentré par le commentaire. Oui, chez elle il n’y a aucune heure pour voir. L’alcool coule toujours à flot et son cousin en était la preuve vivante, à croire qu’il arrivait déjà bourré au silver arrow avant même le début du service et repartait tout aussi alcoolisé sur les coups de dix heures du matin, l’alcool comme échappatoire dans leur coin frisquet était peut-être fait pour réchauffer les coeurs si brûlants chez eux, dans le sud toscan.

La prochaine, promesse d’une discussion plus intéressant autour des boissons de leurs pays et surtout, loin de l’infâme thé qu’il fut forcé de goûter. Tout de suite il avait davantage hâte de revenir en sachant cela, qu’il échapperait à cette torture si tout se passait bien. Il récupère la boite de pilules et la range dans sa poche à sa juste place, là où elle a cruellement manqué ces derniers mois. Maintenant, il pouvait revivre normalement, comme si de rien n’était sans la douleur, sans l’handicap. Elle le prévient pourtant de ne pas dépasser la dose, comme si c’était possible. Un cachet toutes les vingt-quatre heures, il devrait y arriver sagement sans faire d’excès. « Je connais le dosage mais dit comme ça j’en prendrais bien un de plus. » Juste pour voir si vraiment elle allait débarquer… Et puis, si il pouvait en profiter un peu. « Je t’appellerais si je me sens fiévreux. » Il jouerait bien les malades si c’était l’infirmière venant à la rescousse, mais se retient tout commentaire vu la pudeur affichée. Cela lui serait, au final, défavorable sur le long terme si il abusait des remarques du genre bien qu’il brûle d’envie de le balancer, pour s’amuser toujours et encore plus. A défaut il sort de sa poche la somme en billet vert qui dépose sur la table. tarif déjà discuté, il préférait de loin payer en cash, peu importe le montant plutôt que par virement ou chèque, traçable. L’argent n’arrivait jamais d’une banque et n'arrivera surement pas dans l’une d’entre elle de si tôt, intraçable trafic d’argent à blanchir dans les laveries de Little italy.

Si il a les doigts sur son carnet, les siens tentent de se poser de nouveau dessus, indiquant cette alarme qu’il était supposé mettre pour se souvenir d’écrire dedans, tous les jours. Mais les doigts s’effleurent et sa remarque s’arrête là, le gant à la rencontre de la peau et les yeux de la rouquine qui se posent sur le mélange étrange. Elle et ses maudits gants, qu’il aurait bien juré si l’électricité ne passait pourtant pas malgré le tissu, finalement conducteur. Il lève le nez vers elle alors qu’elle observe toujours, et il ne sait pas trop pourquoi mais il sait, que ça suffit. Que ça marche. Mutin, il ne peut retenir toujours ce maudit rictus satisfait de celui sur le point d’obtenir ce qu’il veut, parce que ça marche. Qu’elle va tomber la rousse malgré son jeu de fuite, il en est certain. Cette fois c’est lui qui fuit, ravis de renvoyer l’ascenseur en glissant ses doigts sous les siens. Si il va d’avantage à sa rencontre ce n’est que pour agripper un peu plus le carnet qu’il fait glisser sous la main de l’herboriste, récupérant le précieux bien, les mains loin d’elle. Cela se méritait, après tout. « J’y penserais. » qu’il assure, promesse faite alors qu’il se lève. Le chemin, après avoir fait l’aller était connu et il n’avait pas loin à aller pour rejoindre le café et ensuite, son quartier. Avant de quitter la pièce pourtant il ne peut se tenir une dernière boutade, dernière provocation. la pire, de loin, inspirée par le tissu auquel il repense. « Tu sais, j’ai mieux que des gants pour te réchauffer. » qu’il lance en se retournant une dernière fois, fier de sa stupidité. Si ça l’intéresse, elle savait comment le joindre, après tout. « A la prochaine. » promesse, conclusion pour le moment. Il finit par sortir de l’Elixir le butin en partie dans les poches, l’autre, il le gagnerait plus tard. Finalement cela valait la peine de se lever si tôt ce matin.



(c) AMIANTE

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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2269
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : running up that hill. ) gnocchi-man Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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running up that hill. ) gnocchi-man - Mer 27 Nov - 0:49

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Pace Adimari & Siobhan Kearney


Le jeu qui se complexifie au gré de leurs échanges la rend un peu nerveuse ; pour peu qu’elle se sente impliquée, le flirt est un art qu’elle maîtrise. Ce n’est pas le cas cette fois-ci, pourtant l’envie de répliquer se fait irrépressible à chaque tentative de l’italien. Là où d’autres auraient subi sa froideur, goûté sa répartie cinglante, lui s’en tire plutôt bien ; sans promesse de sa part, mais avec bon espoir d’avancer à chaque pas vers l’objet de sa convoitise.

Ca ne lui ressemble pas, et bien qu’elle n’en laisse rien paraître, l’Empoisonneuse est la première surprise. Le palpitant indisponible et atrophié ne sait pas jouer d’ordinaire ; il s’inquiéterait en temps normal de leur absence de points communs, du fait qu’ils se connaissent à peine, et ne prendrait jamais le risque de laisser son partenaire envisager un rapprochement éventuel. Pas sans être certaine qu’ils partagent quelque chose et que l’envie d’une étreinte soit bel et bien réelle.
Et pourtant, alors que tout le lui interdit, voilà qu’elle se déride à son contact. Qu’elle s’amuse et lâche prise, à mesure qu’il fait naître un désir d’évasion, la possibilité de se distraire sans même songer aux conséquences, et un besoin soudain de légèreté parsemé d’insouciance.

« Ta jambe a l’air d’en savoir quelque chose ». Elle reporte à ses lèvres la tasse encore fumante et soutient le regard qu’il lui lance. Hors de question de lui laisser le dernier mot sur cette histoire de fidélité. Les doubles sens font place à l’assurance quand la déesse rappelle de quoi elle est capable, et ce pourquoi il se trouve en face d’elle. En ce qui concerne l’apaisement de ses douleurs, il ne fait aucun doute qu’elle pense la mériter. En ville, elle a beau ne pas être seule à pouvoir accomplir ces miracles, elle se sait néanmoins dotée de talents particuliers, et surtout plus impliquée auprès de ses patients que la plupart de ses homologues.
Impossible de la voir manquer de confiance à ce sujet ; et alors qu’un éclat de fierté illumine ses prunelles, la Belladone reprend le fil de la conversation comme si de rien n’était.  


Quelques échanges sur la posologie du traitement apporte son lot de nouvelles allusions ; si elle sourit encore, la main qu’elle glisse dans ses cheveux et la lueur sévère qui baigne son regard trahissent la volonté d’être écoutée. « Je ne plaisante pas ; tu pourrais être tenté si les effets se dissipent avant l’heure ». Ca pouvait arriver. Dans son domaine, une promesse n’était pas une garantie. Et à ce stade, la nouvelle version du médicament n’était encore qu’expérimentale. Elle avait déjà pris des risques en apportant son aide à des profils qui n’en avaient qu’à leur tête. Et détaché ou non de la mafia, cette dernière se jetterait sûrement sur l’occasion si elle se rendait de nouveau coupable du moindre faux pas. « Ne me cause pas d’ennuis » ; et les traits amusés côtoient les joues rosies, alors que les lèvres échappent la demande, semblable à une supplique.


Une avalanche de billets verts met fin au rendez-vous. Pour cette fois, elle les rassemble devant elle en omettant volontairement de glisser ses nouveaux tarifs. A nouvelle formule, nouveau prix, ils en rediscuteraient à la prochaine entrevue ; d’ici là, sa bonté suffirait à se faire pardonner les semaines sans nouvelles, et les souffrances qu’il avait dû endurer.

Dernier contact qui la perturbe en dépit du tissu, la botaniste se sent frémir toute entière. Elle s’en défend pourtant, s’emmure dans une expression neutre alors que le bas de son corps irradie de chaleur, et regarde l’instant lui échapper sans réagir. Quand l’italien se lève, ses gestes à elle sont mécaniques. Elle l’imite et lui emboîte le pas jusqu’à la porte, qu’elle compte bien refermer derrière lui. Alors ses derniers mots finissent d’enflammer ses iris, mélange de gêne et de désir, de malice faufilée dans des éclairs scandalisés.
« Passe une bonne journée », est tout ce qu’elle parvient à lui dire. La voix s’éraille tandis qu’elle le regarde s’éloigner, et le visage remue lentement de gauche à droite, abasourdi autant qu’il juge l’outrecuidance de l’italien.


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