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masochistic thriller

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masochistic thriller - Lun 25 Fév - 22:23


masochistic thriller
soren & oksana

« A little danger's never stopped me before. Seduced by hypnotic eyes and a kiss to die for. Everything you do causes me pain. Torture me with a smile, burning me with your flame »
Assis –avachi- dans l’un des fauteuils, verre d’un whisky peu cher dans la pogne, les yeux rivés sur le corps qui se déhanche sur un podium, quelques mètres devant. Jolie fille, pas transcendante non plus. Mais c’est indéniable, elle sait bouger. Là pour faire le job, pour faire baver. Peu de vertu, ou absence totale pour la plupart des filles d’ici. Il soupire, prends une autre gorgée avant de se reperdre dans sa contemplation. L’alcool et les déhanchés qui commencent à faire leur effet. Le norvégien se laisse hypnotiser. La danse semble sublimée.
Le temps passe, et il finit par regarder son téléphone. Retard de cinq minutes. Ça y est, il s’agace, finit son verre d’une traite et tourne la tête. Opales qui se fixent, se figent. Il perd le compte, se perd tout court. Regard attachée sur une silhouette aux courbes délicieuse. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Question qui tambourine dans son crâne. Le palpitant qui a accéléré sa course, la colère qui le prend, les souvenirs qui remontent. Oksana Aleksandrovna. Ça ne peut pas être une coïncidence. Les mâchoires se crispent, et il passe une main sur son visage, se pince l’arête du nez, les yeux fermés. Putain de bordel. Il jure. Pas de gros bedonnant graveleux à l’horizon. Du moins, pas de nouveau. Tous les autres sont déjà là depuis un moment, et déjà bien imbibés. Aucun franchement là pour affaire. Et elle, elle a un air bien trop décidé sur la tronche. Elle le suit à la trace, ou le destin se fout royalement de sa gueule.

Le verre est posé sur la petite table, sans grande délicatesse. Le bruit est perdu au milieu des basses assourdissantes. Il se lève alors qu’elle continue d’avancer. Il ne saurait trop à quoi l’apparenter ? Vampire, sorcière, enchanteresse… Peu importe. Rien de vraiment humain. Quelque chose de mystique qui se dégage. Séduisante. Tentante. Horripilante. L’image d’Isak qui revient en tête. Putain de nausée qui le prend en y repensant. Images qui s’entrechoquent. Celles des cuisses voluptueuses encerclant son bassin. S’énerve intérieurement, jure dans un norvégien peu subtil avant d’être devant elle. « Oksana… J’dirais bien quelle surprise mais… J’imagine que j’suis le seul à l’être ? » sourire sur le coin des lèvres, un peu forcé, en se rendant compte qu’elle s’est jouée de lui. Le contrat, il venait d’elle. Le cadavre dans sa bagnole, il est pour elle, d’une manière ou d’une autre. Le deuxième paiement, c’est de ses mains qu’il le recevra. Comme l’impression que ça sera pas aussi simple. Fais chier. Sur toutes les femmes du coin, il avait fallu que ça soit sur elle que ça tombe. Les contrats, c’est pas ça qui manquait… Il aurait pu avoir n’importe quel mafieux, russe, italien, ou japonais pour ce que ça lui importe… Mais il avait fallu que ça soit elle. « J’peux savoir à quoi tu joues ? » ça ne semble être que ça. Un jeu. Le meurtre de son frère, la partie de jambe en l’air. Jeu de séduction en dents de scie. Deuxième tentative qu’il a fait valser, avec une volonté qu’il le surprend encore. De toutes les connes qu’il pourrait se taper, c’est celle qui a fait flinguer son jumeau qui semble le plus difficile à faire dégager de son crâne.  Les néons qui continuent de danser sur les deux corps immobiles au milieu du club. Ils s’observent, et Soren, il sent Fenrir perdre patience. Difficile d’atténuer les nouvelles pulsions. Dur de lutter contre les nouvelles humeurs.

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masochistic thriller - Dim 10 Mar - 15:20


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soren & oksana

« A little danger's never stopped me before. Seduced by hypnotic eyes and a kiss to die for. Everything you do causes me pain. Torture me with a smile, burning me with your flame »
De tous temps, l'Aleksandrova avait eu une tendance non dissimulée à préférer les affaires qui causaient du tords, offense aux bienséance prétendues et aux mœurs qu'elle ne prétendait pas vouloir épouser – de celle qui un jour, fût catin, les promesses n'avaient jamais rien eu d'honnêtes, ou presque. Dans de telles circonstances, certes pas. Propension à se jouer de ses proies, machiavel traquant la bête jusqu'à pouvoir admirer cet air de dégoût profond sur le visage de ses victimes. Plus particulièrement lorsque l'animal est séduisant, le spectacle s'en trouvait d'autant plus réconfortant, la poussant à chercher plus, à exiger davantage de l'autre. Propriétaire des lieux qui ne lui était pas étranger, souvenirs écartés d'un claquement des doigts, et ne saurait nullement lui refuser de produire son petit effet. Dragonne que l'on pensait disparue, rumeurs courant ça et là comme quoi, elle aurait quitté les lieux depuis bien longtemps, qu'elle se serait terrée en quelques thébaïdes, donjon de fortune, qu'elle serait morte en vérité. D'aucunes lèvres, la vérité n'avait été prêchée, mouvements de foule propices à la terreur. Il était temps pour elle de paraître, telle qu'elle avait toujours été, d'une élégance sépulcrale, dame en noir dont on ne savait que peu de choses en fin de compte.

« Tu te doute qu'il ne s'agit pas d'une surprise, non, en effet. De là à croire que je joue avec toi, très cher.. quelle paranoïa. »

Un sourire alors, dont Créature qui s'avance vers lui sans faire attention aux beautés frêles qui se trémoussent sur la scène, tentent d'attirer l'attention des spectateurs en multipliant les acrobaties. A l'une d'elle qui tendit la main vers la madone, dextre repoussé avec excès, agacement que de voir ces fillettes jouer à des jeux dont elles ignorent tous les danger. Brutalité du geste, gamine qui cesse de gesticuler et se recule, quitte l'estrade pour s'éloigner du duo, tandis qu'Oksana laisse tomber sans plus de cérémonie une enveloppe lourdée dans la main du blondinet.

« Le reste de ce que je te dois. Nous voilà quittes, Soren. »

Œillade noirâtre, tourments d'un enfer inaudible au creux des lucarnes, elle laisse sa pogne dévaler les sillons d'un visage à redécouvrir, affleure à la pilosité faciale dont elle avait gardé un souvenir plus mordant, au creux de ses cuisses certainement. Énervement qu'elle sent monter chez son interlocuteur, comme un chien fou à qui on impose la laisse de trop, sans lui permettre de se défouler. Un sourire encore. Divine comédie orchestrée par la diablesse qui laisse retomber sa main et semble prête à s'éloigner d'un haussement d'épaule, comme si tout était fini. Comme si elle n'avait jamais cherché à revoir le môme – comme elle se plaisait à l'infantiliser – séduit d'un coup de tête et dont elle ne pensait pas garder un souvenir si ardent. Pas encore lasse du jouet.

« Je vais donc te laisser, n'est-ce pas. Savourer la compagnie de ces quelques putains. »

Geste de la main dont elle désigne les employées d'un sourire carnassier, sous-entendant tant de choses concernant l'appétence qu'il semblait leur porter – faisant fi de sa propre responsabilité dans le cadre et le lieu choisi pour l'acquittement des dettes, pour lui incomber, lui, l'homme en proie à ses dérèglements et ses fières masculinités.

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masochistic thriller - Mar 12 Mar - 11:36


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soren & oksana

« A little danger's never stopped me before. Seduced by hypnotic eyes and a kiss to die for. Everything you do causes me pain. Torture me with a smile, burning me with your flame »
Madone un peu trop agréable pour le regard. Charme ravageur. Dégage assurance et puissance rien que dans sa démarche. Difficile de détourner le regard. Encore plus de calmer sa colère et les quelques autres émotions qu’elle déclenche dieu sait comment. « Tu te doutes qu'il ne s'agit pas d'une surprise, non, en effet. De là à croire que je joue avec toi, très cher.. quelle paranoïa. » Pas si sûr de ça. Sur n’importe quel mec véreux, n’importe quel pourri qui aurait pu l’engager, il a fallu que ça soit elle. Et sur tous les cons mercenaires qu’elle aurait pu charger de faire le boulot, c’est lui qu’elle a choisi. Aucune coïncidence là dedans. Alors il ne peut que se demander ce que ça cache, si ce n’est un jeu tordu. « Vraiment ? » bribes d’un rire nerveux qui s’échappe de ses lippes. Il y croit à peine. Tourne brièvement la tête vers l’employée qui s’approche. Mauvaise idée. Aussitôt dégagée. L’attention de nouveau reportée sur la brune sculpturale qui lache une enveloppe bien remplie dans sa main. Regard qui se baisse, évalue à peine le paquet. Pas la peine de vérifier, il se doute que le compte et là, et assez peu envie que d’étaler le fric à la vue de tous.

« Le reste de ce que je te dois. Nous voilà quittes, Soren. » Pas même un peu. Elle a tué Isak, qu’il se répète. Pas de sa main, mais l’ordre venait d’elle, alors c’est du pareil au même. Seule personne encore vivante dans l’organisation du meurtre du jumeau. Et c’est pas son fric qui les rendront quittes de quoique ce soit. Mâchoires qui se contractent nerveusement, sous l’agacement, la frustration, l’énervement. Doigts graciles qui glissent sur cette peau qu’elle a connu, s’égarent sur l’épiderme et lui rappelle quelques souvenirs brûlants. Moins de monde, peaux moites, atmosphère étouffante et pourtant foutrement revigorante. Et brutalement, le froid avec cette main qui le délaisse. « Je vais donc te laisser, n'est-ce pas. Savourer la compagnie de ces quelques putains. » un vague regard aux employées dénudées. Si certaines ont pu capter son attention le temps de l’attente, à s’imaginer avec laquelle finir dans l’espoir d’une soirée quelque peu rehaussée, toutes lui semblent fades face à la matrone qui se délecte de la situation. Opales sombres mais qui luisent d’une lueur particulière. Il ne saurait dire laquelle exactement. « Pas si vite. » geste rapide pour lui attraper le bras. Prise ferme mais pas douloureuse, qu’il desserre pourtant. Il n’sait pas s’il se fera un jour à cette nouvelle condition. Cette nouvelle rapidité, bien que toute relative. Cette force, qui semble parfois le dépasser. Quoique bien pratique dans son métier. Même s’il en est bien conscient. Il ne reste qu’une fourmi dans ce monde rempli de dieux, qu’il découvre encore. Un pion disposé là, pour des raisons qui lui échappent encore. « On sera jamais quittes. Et j’fais quoi de ce putain de cadavre ? » La plupart des mecs pour qui il avait bossé avait tenu à vérifier le boulot, histoire de pas se faire entuber. Oksana, ça semblait lui passer au-dessus. Est-ce qu’elle avait même une quelconque utilité à ce que ce mec soit mort ? Ou un jeu tordu dans lequel elle avait voulu le voir s’engager ? « Puis me dis pas que t’as fait tout le chemin pour partir aussi vite. » Sourire de nouveau assuré, presque joueur. Soren reprend ses marques, sa contenance, et ça se sent. Pourtant, cette colère, elle est toujours là, enfouie quelque part. Lutte intérieure entre les souvenirs d’un frère assassiné et quelques envies de vengeance, qui font face à ce que la matrone dégage et déclenche. Des envies de jeu, trahies par ce même sourire qu’il arborait la nuit où il a quitté sa chambre.


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masochistic thriller - Mar 2 Avr - 19:12


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« A little danger's never stopped me before. Seduced by hypnotic eyes and a kiss to die for. Everything you do causes me pain. Torture me with a smile, burning me with your flame »
Pogne qui la retient, s'empare de son bras avec une vitesse confondante qu'elle feint de ne pas relever, attention toute particulière portée au barbu. Il n'est pas mortel, ce n'est pas si dur à déceler pour n'importe qui ayant l'habitude de scruter la foule à la recherche d'anomalie. Comme si elle ne oubliait qu'ils avaient tous leurs parts de monstruosité, bien caché au fond de leurs cœurs. De sa poitrine béante, agitée de quelques fièvres empyèmes lorsqu'il l'a serrée dans ses bras, cette nuit-là. Un de ces brasiers qui ne s'éteint pas, inexplicable et inexpliqué, il subsistera. Toute sorcière qu'elle est, elle ne consentira pas à lui offrir la moindre justification à ses agissements – comme à ceux des cadavres qui désormais, gisent à leurs pieds. Il n'y en a pas qu'un, certainement pas un personnage lambda. Frère et époux, deux figures de proches que rien ne devrait arracher – et pourtant. Il lui en veut, elle le sait pertinemment. Rien n'éteindra cette rage là, pas même les années, pas même les décades, les cris et les larmes. De ces feux miséricordieux où rejaillissent d'éternels regrets, les liens perdus, les amitiés fanées. Peu lui importe la mort de l'être qu'il lui a arraché, sur un sursaut de vengeance, œil pour œil et dent pour dent. Comme si cette mort-ci suffirait à lui faire oublier celle qu'il a dû payer au prix fort. Un frère, ce n'était pas la même chose. Quoi que. Pas qu'elle ait véritablement aimé le sien – il pourrissait depuis bien trop longtemps en prison, tant et si bien que personne n'en avait jamais entendu parler. Il valait mieux, après ce qu'elle lui avait fait. Il était l'origine de tout, bâtardise funeste. Elle n'allait pas s'en excuser. Pour ce qui était des hommes, il y en avait d'autres – elle en savait quelque chose. Ni le premier, ni le dernier épousé. Celui-ci avait simplement eu le malheur de forcer la madone à quelques noces sanglantes. La boucle était bouclée, les choses finissaient comme elles avaient commencé. Si elle avait encore un semblant de pitié pour sa charogne défroquée, elle irait pisser sur sa tombe à la nuit tombée. Quoi qu'il aurait été capable d'apprécier ces honneurs dantesques.

« Tu n'as qu'à le jeter dans le port. L'eau détruira les preuves et on pensera à une agression pour quelques pièces, l'affaire sera classée sans suite sitôt qu'ils apercevront les restes de ses tatouages mafieux pour éviter tout problème. Ça n'ira certainement pas bien loin. Et si jamais cela arrivait.... ce ne serait de toute façon plus ton problème. »

Sourire presque figée sur les lippes de la sorcière qui incline légèrement la tête à l'invitation du garçon qui semble aussitôt avoir changé de ton, comme s'il retombait dans le jeu malsain qu'ils avaient pourtant sciemment commencés. Main qu'elle laisse glisser le long de son bras, rejoint son poignet, saisit sa pogne avec une délicatesse presque honorable.

« Soit, je peux rester, mais pas ici. »

Elle ne se donnerait pas en spectacle devant les siens, qui plus est devant son ex-mari qui devait rôder dans l'ombre, collé au cul de quelques greluches qu'il osait appeler ses filles. Vieux dégueulasse. D'un geste du menton, elle lui désigne la sortie de secours, l'entraîne à sa suite sans même attendre sa réponse. Brute épaisse à l'extérieur qui leur ouvre la portière d'une berline aux vitre teintées, portes blindées. Semblant d'intimité pour l'ex-pakhan qui tient plus que jamais à conserver ses secrets. Sûre d'elle, elle grimpe à bord du véhicule où le chauffeur attend déjà leurs instructions, séparés d'eux d'une simple surface vitrée et se retourne vers lui, narquoise.

« Qu'attends-tu ?  Que je te supplie ? Tu sais très bien que ça n'arrivera pas. »


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masochistic thriller - Dim 7 Avr - 15:26


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« A little danger's never stopped me before. Seduced by hypnotic eyes and a kiss to die for. Everything you do causes me pain. Torture me with a smile, burning me with your flame »
« Tu n'as qu'à le jeter dans le port. L'eau détruira les preuves et on pensera à une agression pour quelques pièces, l'affaire sera classée sans suite sitôt qu'ils apercevront les restes de ses tatouages mafieux pour éviter tout problème. Ça n'ira certainement pas bien loin. Et si jamais cela arrivait.... ce ne serait de toute façon plus ton problème. » Hausse un sourcil fasse à la réponse de la matrone. Pas très ordinaire. Mais soit. Elle a raison. Ça ne sera plus son problème s’il son cadavre vient à flotter à la surface. Prends toujours les dispositions nécessaires pour effacer ses traces, ou tout autre indice qui pourrait mener à lui. Avec u peu de chance, l’eau se chargera du plus gros, les poissons du reste. Alors en ce qui le concerne, ce contrat arrive à son terme. C’est ce que sa tête et sa raison lui martèlent. Mais y’a rien de raisonnable, rien de cohérant quand Oksana est à proximité. Les sens qui s’enflamment, l’envie de recommencer leur jeu malsain qui se repointe. Et il tente de réprimer ce frisson le long de l’échine alors que sa main glisse le long de son bras, jusque dans sa paume. Délicatesse inattendue, ett foutre agréable. Il en resterait presque figé. « Soit, je peux rester, mais pas ici. » Palpitant qui bat plus vite, plus fort. Pas une bonne idée, que lui hurle sa tête. Toujours le même duel interne. Les prunelles se posent sur la porte de sortie désignée du menton. Pas le temps de répondre, pas même l’envie de le faire par peur que sa raison prenne le dessus. Ou ses envies. Il n’sait plus vraiment ce qu’il redoute. Se barrer ou la suivre. Tout qui se brouille, qui se confond. Ses billes bleues qui se perdent une nouvelle fois sur la silhouette démoniaque. Trop de souvenirs de cette fameuse nuit qui remonte alors qu’il la suit sans broncher. Porte de sortie passée et c’est devant une berline qui n’a rien à envier à celles des films qu’ils se retrouvent.
Elle monte sans hésitation, alors que lui, les mains posées sur le toit, regarde d’un côté puis de l’autre, sous l’œil interrogateur du molosse qui leur a ouvert. C’est le moment de se barrer, Soren. « Qu'attends-tu ?  Que je te supplie ? Tu sais très bien que ça n'arrivera pas. » « Et pourquoi pas ? Ce serait horriblement satisfaisant… et grisant » mais il grimpe de son plein gré dans la bagnole trop luxueuse. Remarque la vitre entre eux et le chauffeur, et quelques envies salaces qui lui passent par la tête. Légèrement tourné vers la matrone, il se glisse un peu plus vers elle, les traits presque sérieux, se rapproche encore, les mains qui glissent de ses cuisses à ses hanches. L’une d’elle qui remonte sur son flanc, son cou, sa gorge. Poigne plus ferme alors qu’il s’est rapproché sa bouche. Putain de lippes tentatrices. Visage qui se laisse aller dans son cou, doucement, pour revenir à ses opales ébènes. Véritables abysses hypnotiques. « qu’est-ce qui m’empêcherait de te buter ici ? » pas sûr qu’il s’en sortirait indemne, mais l’idée fait son bout de chemin. Comme plein d’autres. L’envie de la prendre ici, maintenant, quitte à embarrasser son con de chauffeur. L’envie de la faire attendre et languir pour céder finalement dieu sait où. Ou se barrer simplement maintenant. La main qui relache sa gorge, pour frapper distraitement sur la vitre qui les sépare du chauffeur. Frôle ses lippes avant de se détourner vers l’employé qui a abaissé la séparation. Murmure quelques mots, avant de se relaisser glisser dans le fond de la banquette.

Bagnole qui se gare devant chez lui. Il  a hésité, et il a cédé. Pas la chose la plus intelligente à faire que de ramener l’un des piliers de la Bratva dans son appart’. Pas la chose la plus raisonnée tout court. Mais Noah est chez sa nourrisse, puisqu’il devait bosser ce soir. Hors de question que son fils se retrouve au milieu de ce bordel. Il s’extirpe de la voiture, se place sur le côté, et tend sa main à Oksana. « Mademoiselle Aleksandrova ? » sourire en coin qu’elle ne peut encore apercevoir alors qu’il insiste sur le premier mot. Rappel pas très subtil d’un mari flingué par son jumeau, d’une alliance au doigt qu’elle n’a plus.  




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masochistic thriller - Ven 24 Mai - 20:10


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« A little danger's never stopped me before. Seduced by hypnotic eyes and a kiss to die for. Everything you do causes me pain. Torture me with a smile, burning me with your flame »
Suprême tentation que celle de l'éphèbe lové à ses côtés, amarrés aux hanches en enfant perdu à qui on sucrerait son dernier désir. Oh, il lutte, elle n'a aucun doute à ce sujet – tout comme elle n'a cure de ses ressentiments et de ses regrets. On ne survivait pas avec le cœur fendu de la hantise du lendemain. Elle peut mourir ici, l'Aleksandrova, elle en a pleinement conscience. Ce n'est pas la première fois que l'idée lui effleure l'esprit, d'une main étrangère comme de sa commune patte, mieux mourir en martyre pour déchaîner la colère des siens, legs dégueulasses que ceux de la charogne tiédasse, braises ravivées d'une révolte populaire – aussi sanglante que le cœur commun des siens, rouge écarlate. La tuer, qu'il prétend ? Lippes affleurées, grondement sourd se substituant aux mots, et elle observe non sans se fendre d'un rictus mi-moqueur, mi-navrée, le petit jeu auquel la brute s'adonne. Se laisse choir contre la banquette sans prétexter être insensible à ces mièvreries furieuses, préfère se laisser surprendre, une fois de plus. Rien qu'une soirée, rien qu'une nuit – elle n'y perdrait rien. Pogne qui s'égare, attrape un peu plus fermement le col de sa veste pour l'attirer au plus près – entre ses bras, entre ses cuisses, qui sait – et signe la perte. Celle des amants, celle des ennemis furieux, de ceux liés par quelques douteux secrets. Il ne faudrait pas, elle le sait, s'en moque en vérité. Et lorsque le véhicule s'immobilise, c'est sans plus de ménagement qu'elle le repousse pour se frayer chemin et sortir de la voiture, cuisse dévoilée par la couture fendue d'une robe trop apprêtée pour l'utilitaire.

Elle ne fait jamais les choses comme les autres, l'Aleksandrova. C'est pour ça qu'il lui cède, n'est-ce pas ? Diva mirant d'un air inquisiteur la bâtisse, moue présagée. Peu lui importe l'endroit mais la surprise est grande ; ne pensait pas qu'il se mettrait ainsi en danger, à dévoiler à la gorgone la thébaïde où il semblait résider. Façade ordinaire, lueurs équivoques, c'est sans l'attendre qu'elle presse la porte du poing, ne s'attendait de toute manière pas à la moindre galanterie de sa part. L'intérieur est austère, pas de traces de présence féminine – garçonnière comme devinée. Une œillade emplie de malice à son encontre et elle s'appuie lascivement contre le chambranle.

« C'est donc ici que tu ramènes tes conquêtes d'une nuit. C'est presque.... coquet. »

Raillerie ordinaire, alors qu'elle repousse du pied un jouet qui semble avoir été oublié là, frisson parcourant l'échine alors que la prédatrice s'éveille. Il ne fallait pas – l'enfant n'était pas là, quoi qu'il en soit, et Baba Yaga avait déjà été comblée. La veille, aux prémices de l'aurore, bambin croqué dans les murs de l'orphelinat local. Douce mécène qu'elle était, attentionnée prétendaient ceux qui cédaient malgré eux à l'image factice qu'elle aimait à renvoyer. Petits secrets abominables dont il ne fallait pas parler. Non. Jamais. Tais-toi qu'elle gronde à l'autre, facette miroir qui s'efface, litiges insidieux au cœur abominable. Ombre qui se détache du mur, laisse courir ses doigts sur la nuque du second pour venir effleurer celle-ci d'une morsure presque tendre, pour aussitôt s'en éloigner.

« Sers moi un verre, tu veux ? Montre moi l'hôte parfait que tu fais. »

Qu'il ne s'avise pas de la laisser s'enticher – les fins heureuses étaient réservés à d'autres. Jamais aux amants de l'ogresse.
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masochistic thriller - Dim 9 Juin - 0:42


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« C'est donc ici que tu ramènes tes conquêtes d'une nuit. C'est presque.... coquet. » lippes qui s’étirent dans un rictus amusé. « c’est ça, celles que je dégage avant le petit-déjeuner. » cliché du con qui collectionne les histoires sans lendemain, sans s’encombrer de quelconques politesses ou sociabilités. Il s’en amuse, en rit, alors que parfois, la nuit s’éternise, reprend au petit matin, avant ou après un petit-déjeuner bien mérité. Pas franchement regardant sur ces pseudos règles d’idiots qui se clament sans attaches en mettant un point d’honneur à les respecter à chaque fois. « Mais que veux-tu… tous les hommes ne sont pas une caricature du célibataire pas foutu de tenir un appartement. » ou peut-être que l’armée y était pour quelque chose. Elle lui avait apporté rigueur et ordre. Plus qu’il ne l’aurait imaginé. Et si certaines vieilles habitudes s’étaient vite réinstallées, il y avait certaines choses qui restaient bien ancrées. Il la suit du regard, détaille chacune de ses courbes alors qu’elle s’avance vers lui, dégageant un jouet de Noah de la pointe de pieds. Et un instant, il se demande s’il n’a pas fait une erreur. Pas celle de s’isoler avec –ça, il le sait déjà- mais de l’amener ici. Son fils a beau ne pas s’y trouver, et elle en devine désormais l’existence. Petit tête blonde qu’il n’avait pas prévu mais qui se révèle être sa plus grande force et sa plus grande faiblesse, depuis le jour où il a pointé le bout de son nez. Il sait que sa vie est  loin d’être idéal pour élever un enfant. Trop de meurtres, trop de contrats, trop de violence… Et Arcadia, plus de bordel que n’importe où ailleurs. Mais c’est la seule vie qu’il connaisse.
Les doigts d’oksana viennent finalement chatouiller sa nuque, se laisse faire, étrangement docile. Envoutée par les courbes ou les yeux ébène qui se substituent à son regard, autant que sa bouche, qui vient caresser la fine peau de son cou. Pas un baiser, plus qu’une caresse, morsure légère mais électrisante qui réveille son échine. Enchanteresse ou sorcière. Divine ou diabolique. Elle s’éloigne trop rapidement, laisse une sensation de froid sur la peau réchauffée. « Sers moi un verre, tu veux ? Montre moi l'hôte parfait que tu fais. » secoue doucement la tête, comme pour se remettre de ce sale coup qu’elle vient de lui jouer. « Parfait, parfait… tu veux aussi une visite des lieux ? » il ouvre l’un des placards, récupère deux verres, ouvre une autre porte pour attraper une bouteille de whisky. Sert les deux verres et s’avance  vers elle, doucement, de manière à la faire reculer, jusqu’à ce qu’elle ne heurte l’un des meubles. « Moins vulgaire que la vodka. » dit-il en glissant le verre dans sa main. Boit une gorgé, sans que ses prunelles ne quittent la matrone. Putain de tempête qui fait rage à l’intérieur. Ce quelque chose qui le ferait foncer tête baissée, et sa rancune, tenace, qui tend à garder éveiller ses envies de vengeance. Pourtant la main qui se glisse le long de sa joue et dans a crinière brune n’a rien d’agressive, rien de violente. Un peu ferme lorsqu’il resserre sa prise sur les cheveux à la naissance de son crâne, un sourire amusé accroché à ses lippes. Sans permission aucune, il vient l’embrasser. Baiser aussi spontané que fiévreux qu’il rompt pourtant rapidement. Façon de lui rendre la pareille face à son petit jeu de tout à l’heure. Du moins c’est ce qu’il se dit, ce dont il essaie de se convaincre en reculant son visage. Il aurait presque pu entendre Fenrir grogner. Une autre gorgée du liquide ambré avant de reposer le verre. « Allez, que tu fasses au moins le tour de propriétaire. J’voudrais pas perdre ce titre d’hôte parfait. Mais t’attends pas à un château » Il s’éloigne, désigne la cuisine où ils se trouvent d’un grand signe de main « T’as déjà bien assez vu la cuisine » complètement ouverte sur le grand salon, alors il va dans le couloir adjacent, vers sa chambre, celle de Noah, et accessoirement la salle de bain. Pas de pièces superflues. Un appartement bien assez spacieux pour eux deux, mais rien à voir avec un manoir ou ces grandes baraques qu’il a l’habitude de voir en ville.



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