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{maksim} gangsta's paradise

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{maksim} gangsta's paradise - Ven 23 Mar - 1:02



gangsta's paradise

« Elles veulent y faire leurs places et doivent y bouffer du bitume de peine, de veine, tenaces, elles brillent d'audace s'enflamment, un flegme qui brûle, si belles bien plus qu'au soleil » ft. @Maksim Fraser
Les godasses raclent l’asphalte, l’cœur en apnée, sous les néons psychédéliques de la rue aux anges déchues. Elle rase les murs, rae, elle s’enfonce dans la nuit. Elle mate, impudique, ces gamines perdues drapées d’illusions foutues, celles qu’exposent l’corps et implosent l’cœur, puritaines exquises qui prêchent le péché de leurs lippes promises. Elle les effleure, ces fleurs, avant de pousser la porte du bar. C’est un de ces soirs, un d’ce soirs où rae s’perd, se noie, s’englue dans la liqueur, qu’elle plane, elle dit, qu’elle vit, qu’elle susurre, accoudée sur une flaque inflammable du bar et se casse sa gueule taillée dans le marbre. Encore un soir où le noir se fait et se défait dans les mirettes glacées. Elle cherche l’oubli comme on cherche le salut, une vie étrangère dans la caboche à assassiner. Raeesah qu’a crevée sur la table d’opération ou l’pigeon plumé arpenteur des cimetières qu’a rampé dans les décombres de son cadavre et planter son drapeau d’valkyrie. Parce qu’elle est les deux, elle le sait, mais la dualité la consume. Y’a des phobies qui se cachent dans ses fuites en avant, à l’ange aux ailes brûlées, y’a des démons qu’on enterre à coup de pelles, coup d’anesthésiants, coup d’shots tequila. « Leninskaïa, c’pas un bar à sieste ici » Il a les yeux fureurs, l’barman sur la masse affalée sur la surface crasse. « Fuck you. » Iris dilatées, la gamine se redresse sur ses deux coudes. Putain, l'monde, il s'fait la malle. Elle a les yeux allergiques à l'univers sûrement, parce qu'ils veulent rentrer dans son crâne pour se planquer. Ils ont bien raison. Elle s’dit que Magnus l’aurait laissé dormir sur son foutu bar, lui, mais seulement parce que Magnus préfère se tirer une balle que de lui adresser la parole et que c’pour ça qu’elle est coincée dans ce trou à rat. « C'est toi Leninskaïa ? »Voix masculine aux accents putrides. Elle grogne, elle hésite, c’pas une question à laquelle elle répond, la gamine, y’a jamais eu un suivi positif à cte question, non. De ses prunelles, elle bombarde l’barman qui s’esquive sur la pointe des pieds, voir si on l’a pas vu ailleurs. L’type d’à côté, il est pas moitié aussi intoxiqué qu'elle mais ça fait quand même pas mal dans ces conditions pour la carcasse humaine. Il s'retourne, il agite ses bras, ce con, il appelle les copains. Et Rae, elle se lève déjà discrètement du tabouret haut pour s'esquiver. « PUTAIN LES GARS C’EST ELLE ! » Oh, serait-ce enfin la fanbase qu’elle a cherché toute sa vie ? « C’EST LA SALOPE DE L’AUT' SOIR » Ah non. Temps de disparaître. Sur les points de pieds, elle rassemble ses bouts de soi et recule sans un mot. La belle, elle vogue au gré des péchés sans jamais s’arrêter, et sur son visage de velours, yen a eu des poings démangés de prouver à sa mâchoire leur amour. Ex-flic, elle a ptêt foutu leur papa derrières les barreaux, ou détective privée, elle a pris papy en train de tailler une pipe à son infirmier et mamie l'a pas bien pris et déshiréter les gosses, ou c'est la mafia d'en face, ou c'est l'propio qu'a engagé sa propre armée pour la traquer, franchement, à ce niveau-là, elle cherche plus à capter. Les emmerdes, ça la suit parce qu'elle les envie, les cultive, les câline comme des bébés rats encore trop petits pour qu'elle les flingue. Elle dit pas, elle dit rien, elle voudrait s'en coller une aussi. Repères troublés, la poupée ricoche contre un torse, une main qui chope son poignet. « On t’a vu dans les arènes hier, t’as perdu, tu t’souviens d’ça ? Parce que tu vois, nous on s'en souvient ouais, un peu trop bien, on a perdu une TONNE d’beaux billets à cause d'toi. Comment tu vas faire pour nous rembourser, hein ? » Quatre taureaux acculent l’chérubin en veste d’cuir contre l’bar. Rebondissent les décibels dans les haut-parleurs, grondent les discussions indistinctes indifférentes, et l’horizon qui se bouche, et les veines indélébiles qui se gonflent d’feu. « On t’a jamais dit de pas parier sur une fille ? » Elle hausse les épaules, l’air sincèrement désolée, les lèvres baignées d’conneries. Elle brille d'audace, la cocasse. Pis ya les doigts qui se saisissent d’la bière sur l’comptoir et qui l’écrasent en milles étoiles sur l’crâne dégarni. Ya l’corps qui valse entre les leurs, une cheville de molosse qui craque sous la pression de son peton et sa main qu’empoigne la tignasse pour le faire embrasser l’sol. C'presque de l'art, quand il se retourne et qu'son dos craque sur l'parquet. De la poésie, son âme qui tait toutes les mélodies quand l'ankylosé parcourt sa peau jolie. Mais yen reste deux pas impressionnés, et un qui lui fout une droite à laquelle elle s'attendait pas, encore trop imbibée, qui la fait se retourner comme une poupée d'chiffon. Poupée qui tourne, qui stagne, qui tombe dans des bras pas inconnus. Oh tiens, salut.
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{maksim} gangsta's paradise - Ven 23 Mar - 20:17

Rae  & Maks

all the stars


song - L’élégance crasse n’est pas de mise ce soir, en cette night off où le blond ne foulera pas le sol du red lantern. Cette nuit, les protégées sont entre les mains d’un autre que lui en qui il n’a pas forcément confiance, mais le blond ne saurait travailler toute la semaine, un soir de tranquillité n’est pas de refus ni même refusé. S’il est le calme avant la tempête, il doit bien évidemment se ressourcer, et prendre du temps pour lui. Mais le rythme diurne n’est plus de ceux qu’il arbore depuis des années maintenant, et rares sont les fois où il voit la lueur du jour, bien qu’il se force à sortir pour ne pas devenir un monstre des nuits obscures. Aujourd’hui a toutefois fait exception à la règle, volonté farouche de se prélasser au fond d’un lit sur un matelas chaud, avec pour seule compagnie celle de son chien couché dans un coin de la pièce. Hakon, animal qui ne le quitte jamais et qui a dû se faire une raison en ce soir, il ne viendrait pas avec lui. Pour une fois. Siren alley, de celle qui porte bien son nom de par les néons rutilants et aguicheurs qui éclairent les ruelles et l’espace de temps de ses innommables lueurs. Il n’en admire que peu la beauté spectrale d’un tel spectacle, pieds glissant jusqu’aux abords du Klub au luxe malfamé. Endroit où il erre lorsqu’il ne souhaite pas s’enticher du Kremlin et des regards lourds de sens de certains. Il y a la douce envie ironique de se perdre dans un milieu où il a baigné durant une partie de sa vie, adolescent bagarreur filant dans les rues et vivant de son plein gré au milieu de la bassesse pauvreté, celle-là même qui l’a plus ou moins élevé et dont il se rappelle tous les maigres détails. Paume non gantée se pose contre la masure, file vers la porte coupe-son qu’elle pousse sans un seul regard en arrière, mégot jeté comme l’on jetterait un vulgaire chewing-gum ou morceau de papier. Si Maksim sait être élégance à la bratvienne, il n’en demeure pas moins un pseudo mauvais garçon à l’allure qui ne laisse que peu de place aux tentatives idiotes d’intimidation. Il n’a plus rien à voir physiquement avec ce môme de l’époque et il le sait, sait comment le faire sentir et user de ses capacités. Même la divinité avec qui il est lié et dont il ignore la présence ne saurait profondément le nier.

Leninskaïa. Tel un nom qu’il n’a plus entendu depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne, apparition furieuse et brève. Corps qui bascule d’un seul coup vers le sien, paume en avant maladroite qui ne le touche qu’à moitié, si bien que ses bras sont obligés de la récupérer et l’empêcher de tomber. Lèvres pincées, le rictus amusé qui se forme au coin de ses lèvres en dit long sur ce qu’il va se passer, dans trois… Deux… Un. « Je t’ai déjà dit que s’attaquer tout de suite à la cour des grands peut être dangereux Rae… ». Des mois et des mois sans la voir ni la croiser, mais la taquinerie est toujours là, tel un vieux réflexe impossible à oublier. Ce jeu de qui aura le dernier mot. Dernier mot qu’il lui a octroyé il y a bien des années, sans doute lui en veut-elle encore pour ça, d’ailleurs. « Bon sang tu es pleine à craquer. File donc t’asseoir. ». Macho sur les bords uniquement quand il le souhaite, Maksim n’est pas contre un semblant de combattivité cette nuit. « Messieurs. ». Air princier exagéré tandis que les manches sont lentement retroussées. « Dégage l’insecte, ce ne sont pas tes affaires. C’est entre nous et… Elle. » que l’un des mariolles à l’haleine nauséabonde crache en sa direction. « Oh… Elle tu veux dire ? » que le blondinet lâche à son tour en pointant Rae du doigt qu’il est venu sagement essayer de rasseoir sur un haut tabouret. Puis, d’un battement de main non intéressé, il se retourne vers les deux pouilleux. « Elle n’a strictement rien d’intéressant, vous perdez votre temps. Qui plus est, je l’ai vue en premier. ». Le temps d’un instant, idiot un et idiot deux s’observent sans comprendre, comme s’il ne parlait pas assez bien la langue. Histoire d’être sûr, Maksim répète la chose en bon vieux Russe, des fois que ça les aide. Même s’il n’en est pas sûr car la langue maternelle n’a été que brièvement apprise, il ne connait pas tous les mots qui existent. « Te fous pas de ma gueule, t’étais pas là y a 5 minutes ! ». Le sourire s’élargit tandis qu’il prend la température et la sent grimper d’un cran. La tête se penche alors sans que le sourire ironique et mauvais ne le quitte. « T’en es vraiment sûr ? ». Le doute assaille un peu plus l’assaillant, ce qui amuse bien le novum qui fait craquer ses doigts, laissant alors tout le loisir à l’un des deux de s’approcher. « Visiblement, il en est sûr. Rae ? Tu prends les paris ? ». Les yeux vairons se mettent à fixer l’idiot numéro un, puis il gronde dans le fond de sa gorge. « Je crois que y a mon poing qui me démange. ». Et il part, le fameux poing, droit sur l’arête du nez du fourbe qui recule avec force et manque de trébucher sur ses acolytes déjà au sol. Les doigts du blond s’étirent après le choc, mine dorénavant froide et sérieuse, foncièrement outré d’être arrivé à ce si mauvais moment. Le deuxième coup s’enfonce dans l’abdomen qui force l’autre à se plier en avant cette fois, paluche se saisissant alors des fins cheveux pour tirer dessus. « Capable de se battre ou non, ta mère t’a jamais dit qu’on ne frappait pas les femmes ? ». Le genou file à son tour, termine d’écraser la face rapiécée de l’immonde qui s’effondre alors au sol sans demander son reste. Et un de moins. Nullement pressé de s’atteler au dernier, il revient se poster près de Rae. « Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu, où tu étais passée Rae ? » qu’il s’autorise à demander d’un air plutôt contrarié.            



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{maksim} gangsta's paradise - Mer 28 Mar - 15:26



gangsta's paradise

« Elles veulent y faire leurs places et doivent y bouffer du bitume de peine, de veine, tenaces, elles brillent d'audace s'enflamment, un flegme qui brûle, si belles bien plus qu'au soleil » ft. @Maksim Fraser
Des empreintes de phalanges incrustées dans la mâchoire, elle a le centre de gravité qui se fait la malle, rae. Elle s’échoue, la vue qui s’brouille, l’ivresse qui la ronge de l’intérieur. Ya toute la pièce qui tourne, et comme elle valse encore, la ballerine, elle sent entre les battements de son palpitant l’crac, l’éveil, l’grognement de ce qui éclot à la vue du sang, qui réclame plus, plus, plus. Encore. Plus. Et stop. Calme. L’monde tourne plus, la bête est enfouie. Des bras la remettent sur ses deux pieds, les mirettes fardées d’astres se lèvent vers les mèches blondes et l’sourire retors que lui tend l’sale gosse, comme toujours. Maksim. Maksim il a cet air d’gentleman des bars aux insanités douces derrière sa gueule d’ange, il a de l’élégance dans la décadence, et il le sait, et il le joue. Elle l’a évité, elle croit bien, rae, c’type à qui elle commençait à s’attacher parce qu’il était à moitié décent, c’type qu’elle a appris à connaître par cœur pour mieux le rameuter dans son sillon, c’type qui lui ressemblait un peu avec ses grands yeux d’orphelins qui se planquent derrière des cruautés pour mieux lutter, et cet héritage qu’il a rejeté, qu’elle a voulu lui imposer. Ouais, c’type qu’elle a voulu protéger sans jamais se l’avouer, en se disant qu’il était qu’un boulot d’plus, un atout pour la bratva, et qu’a jamais céder. Jusqu’à ce que. Elle n’aura jamais su pourquoi, rae, pourquoi il a craqué, elle sait juste que c’pas pour ses beaux yeux de meilleure recruteuse russe. Et putain, y’en a fallu des soirées à lui faire payer des tournées pour que l’égo guérisse.

« On va devoir revoir ta définition de cour des grands, Fraser. » qu’elle s’exclame, en réajustant l’débardeur qu’offrait trop généreusement la vue sur ses monts d’or. « C’est à peiiine une attaque. » La grimace qu’elle lui balance, tout en agitant vaguement la paluche dans la direction des deux balourds pour illustrer son propos haché d’irrégularités, dégueule toutes les affres de l’alcool dans son haleine. Pourquoi est-ce qu’elle l’évitait, d’abord ? Elle l’aimait bien, Maks, si facile à parler, surtout bourrée, si facile à se confier. Mais les gens que t’aiment bien, tu leur imposes pas ta mort, rae, c’pour ça. Pis après, la lâcheté, la dégringolade dans les géhennes de l’esprit.

Il l’envoie s’asseoir avec cet accent macho qu’elle lui avait oublié, qui la fait rire, toujours à se la jouer mâle protecteur si bien que ça devenait une rhétorique. Elle se souvient, l’ex-flic, la manie qu’elle avait prise de lui balader son badge sous l’nez et ses 4 ans de plus quand il la ramenait, et que lui, il lui rappelait cette fois au dojo où il lui avait fait renifler l’dessous de son pied. « Tu dis juste ça parce que tu veux me les piquer et jouer au super héros. » Mais Rae, elle n’est pas contre une petite pause alors qu’elle sent encore les griffes de la valkyrie s’débattre au fond de la cage thoracique. Les yeux tournent à 360° degrés dans leurs orbites quand l’blond remonte ses manches théâtralement alors qu’elle grimpe sur son tabouret pour récupérer l’verre qu’elle a dû abandonner, enjambant avec grâce les deux inconscients. Ils échangent des mondanités en pointant dans sa direction. « "Elle" vous emmerde. » Le majeur levé. Il joue avec eux, le terrible, avec ses mots d’abord, puis avec ses poings. D’un coup, d’un seul, il propulse un vrai gorille plusieurs pas derrière lui. Il suffit ensuite de deux mouvements pour le mettre définitivement au sol. Ses sourcils se soulèvent, impressionnés.

Il la rejoint alors au bar, l’chevalier servant, comme si de rien n’était, comme si la salle se trémoussait pas d’peur et que l’barman passait un coup d’fil suspicieux. Elle se penche en avant en faisait glisser un verre vers Fraser comme pour lui confier un atroce secret. « Je me fais des nouveaux amis, mes anciens étaient trop .. machos. Mais jdois dire ça se passe pas très bien. » Ses mirettes ébènes se posent dans ses océans avec une douceur infinie, la joue dans le creux de sa paume et l'sourire malicieux. « J'ai changé de carrière, tu savais ? Détective privée maintenant, compte plus sur moi pour sortir tes miches de prison. » Et ça papote sans un regard pour les corps agonisant à leurs pieds, sirotant un liquide non identifié. «  Bryn te traite toujours aussi bien ? » Bryn, l’amie d’enfance qu’a payé toutes les factures d’hôpital et qui dirige le red lantern, un autre truc qu'ils ont en commun.

« Flingue ! » C’est entre ses lippes que le mot passe mais c’est la valkyrie qu’a pris le relais, qui pousse maksim sur l’côté alors que le gorille numéro quatre dégaine un revolver. L’coup part et s’incruste dans la bouteille qui se tenait entre eux. Et y’a quelque chose explose dans la poupée en même temps que l’flot d’adrénaline, quelque chose qui se déverse à travers sa main qu’empoigne l’bras du blond. De l’énergie pure qu’elle peut à peine savourer avant de la voir transmise ailleurs. Que le tonnerre éclate.
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{maksim} gangsta's paradise - Jeu 29 Mar - 19:42

Rae  & Maks

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song - A peine une attaque. Il ne se répète guère les mots dans un coin de sa caboche, pas plus d’une demi-seconde en réalité car les balourds n’ont visiblement pas totalement l’envie de parler. Pourtant, l’amusement est là, dans les sourires en coin jetés à la volée aussi bien à eux qu’à Rae, cette jeune femme, elle qui les emmerde et l’assume à pleine voix légèrement rocailleuse sous les effets de l’alcool. Elle a toujours eu cette répartie solidaire que le blond à mèche a en admiration, de celle qui claque, presque cinglante à l’image d’une langue contre un palais. Un sacré bout de femme, Rae. Vraiment. Et ce simple état de fait le remonte pour ainsi dire plus de dix ans en arrière, alors qu’ils n’étaient encore que des gosses, lui bien plus qu’elle, même si l’enfance absente avait laissé place à l’adolescence. Adolescence rythmée au gré des coups donnés et des armes dont on a bien voulu affûter ses poings. Il n’y a pas de meilleurs combats que ceux qui se font à mains nues, permettant d’admirer la réelle combattivité d’un homme qui ne se cache pas derrière les reflets argentés. Argentés le concernant, car il a dorénavant cette faiblesse qu’il ne comprend pas, ou qu’il rechigne à comprendre pour ne pas voir la vérité en face. Celle qui dans un sens dérange légèrement. Celle qu’il rejette car sinon Rae elle-même ne lui paraîtrait pas des plus normales, vieil instinct ou étrange sentiment qui se mélange funestement à ses entrailles. Un indice évident qu’il peine à voir. C’est sans doute mieux comme ça.

La carcasse à terre est évitée sans la moindre délicatesse, il se réveillerait probablement avec le nez cassé ou pire encore, mais c’est là le cadet de ses soucis. Il passe déjà à autre chose, laissant derrière lui le dernier ignoble qui observe pantois et d’un air noir ce qui vient tout juste de se passer sous ses mirettes figées. Rapproché du bar, le verre glisse sur la surface et il s’en saisit. « J’espère que c’est du bon whisky. ». A défaut de boire une bonne bière, il apprécie l’alcool fort de qualité, et ça, Rae le sait. Quoi que… Celle qui a disparue tout droit des ondes l’a peut-être oublié. Où étais-tu ? Question évidente face au hasard de leurs destinées vouées à se croiser en ces murs. Je me fais des nouveaux amis, mes anciens étaient trop .. machos. Mais jdois dire ça se passe pas très bien. Le sourire s’élargit sur sa face car la valkyrie n’est nulle inconnue. D’ordinaire Maksim est bien plus froid avec autrui, presque impossible à lire à moins que l’on ne s’attarde dans ses prunelles bicolores. Et encore… Il n’est sûr en rien que le blond ne laisse entrapercevoir quoi que ce soit à son propos. Secret émérite depuis bien des années, raison pour laquelle elle ne sait toujours pas qui en définitive, à la bratva, l’a recruté. « C’est ce que j’ai cru comprendre… A quels machos tu fais référence au juste, poivrote ? ». Les lèvres trempent dans le liquide qui réchauffe le fond de la gorge, dos tourné à l’ignare qui tente doucement de se préparer au combat. Lui ne s’intéresse présentement qu’à la jeune femme un peu saoule qui l’observe de trop près. Détective privée maintenant, compte plus sur moi pour sortir tes miches de prison. « Comme si j’avais déjà eu des démêlés avec la justice… » qu’il soupire en roulant des yeux avant de prendre un air surpris. « Voyez-vous ça. Madame est détective privé. ». Des démêlés il en a déjà eu, a même déjà connu les barreaux. Jamais bien longtemps, mais suffisamment pour s’en souvenir. Car Fraser est loin d’être un enfant de cœur, aussi héroïque puisse-t-il se montrer sur bien des plans. Héros, ce mot, cette dénomination qu’il abhorre. Il grimace à son utilisation, à cet adjectif qu’il pense qui ne le caractérise point. Il n’est pas un héros des bas-fonds, il a simplement… Un instinct protecteur un soupçon trop développé.  

Les molosses au sol ne semblent pas prêt de se réveiller, et c’est à peine si la semelle de sa chaussure ne manque pas de s’écraser contre la face boursoufflé d’un des trois comateux. Bryn te traite toujours aussi bien ? Nouveau sourire qui file à l’envolée comme le flingue s’évade de l’arrière du pantalon indécent dans leurs dos. Il acquiesce, le blond. « Tu connais Bryn, elle a son caractère et j’ai le mien… Mais on coopère plutôt bien. Je reste fidèle à mes obligations. » qu’il répond presque du tac-o-tac avant que le temps ne s’arrête sur cette exclamation inattendue. Flingue. Maks a tout juste l’occasion de finir son verre et d’être poussé par Rae que la balle brise la bouteille postée tout récemment entre leurs deux têtes. Il recule, à la hâte, main féminine moulée contre son avant-bras. Le rythme lent accélère d’un seul coup trop rapidement à mesure que le tonnerre gronde déjà et vient frapper il ne sait comment au beau milieu du bar. L’électricité se diffuse, virevolte jusqu’à ses doigts qui crépitent et c’est limite si les prunelles ne s’éclairent pas elles aussi de ce courant dangereux. La foudre caque entre ses doigts et ricoche à même le sol, terminant d’attirer l’attention des badauds et gentils gens venus passer du bon temps. Il va finir en taule. C’est ce qu’il se dit alors qu’il perd le contrôle. Contrôle qu’il lâche sur le forcené au flingue avec une telle rage que l’éclair vient pousser la pauvre âme en arrière comme s’il ne s’agissait que d’une vulgaire feuille morte. L’homme retombe lourdement au sol, immobile, et probablement mort. « Rae. ». Prénom lâché pour qu’elle libère sa paume de sa peau alors qu’il recule pour essayer de ne briser personne d’autre. La blesser serait pire que tout pour lui. Cet élan de tonnerre ronronne avec une force qu’il ne se connaissait pas, et bientôt les éclairs n’ont de cesse de l’entourer de part et d’autre, comme aimanté à son lui tout entier. Il doit s’éloigner.

Ses pas le mènent sans se soucier de la valkyrie vers l’extérieur, mais cette capacité il ne peut nullement la camoufler et la puissance donnée l’épuise bien trop vite. S’il ne parvient pas à l’annihiler, c’est son corps tout entier qui va s’effondrer. Il bifurque dans une ruelle adjacente, cherchant l’indifférence et le silence, mais les nuages s’épaississent dans le ciel, éclairs illuminant ce dernier alors que cela ne devrait pas être. Il peine à se calmer mais au moins les citoyens à l’intérieur sont-ils dorénavant en sécurité. Pitié faites qu’il n’y ait pas plus de blessés, sinon c’est le passage en taule assuré.  



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{maksim} gangsta's paradise - Lun 11 Juin - 15:32



gangsta's paradise

« Elles veulent y faire leurs places et doivent y bouffer du bitume de peine, de veine, tenaces, elles brillent d'audace s'enflamment, un flegme qui brûle, si belles bien plus qu'au soleil » ft. @Maksim Fraser
Ils ont l'chaos dans le sang, les enfants de la bratva qui se glissent des verres, de la ruine dans leurs sourires, et des pairs de fracassés aux pieds. La nuit grésille de panique et elle verse du whisky à son viking, comme il l'aime, vieux, fort, sans prix. Mais rae, elle ne paie rien ce soir, elle se sert sans supervision tant que le barman joue à la mauviette dans son coin. « Bien sûr que c'est du bon whisky ! C'même le meilleur whisky, il a gagné l'award 2018 de la bouteille la plus proche de la main d'Rae Lenininskaia. » Attend, ça plaisante pas, mon gars. Elle grogne, elle rie, elle est fière de sa connerie. Rae, elle a pas l'alcool mauvais, elle a l'alcool parlant, l'alcool ironie, l'alcool sarcastique, et les jeux de mots qui se tarissent. C'comme ça qu'on s'inscrit aux réunions dans les églises à demander pardon au petit jésus pendant que jean-paul raconte comment il a eu envie de s'enfiler tous les bonbons à l'alcool pendant la barmitzvah de son neveu, quand l'alcool devient votre meilleur ami. Mais rae, douce rae, elle a le droit à la cure de désintoxe forcée, depuis que la valkyrie a élu domicile dans la cage thoracique et empoisonne l'corps d'une santé pas bien venue, ça devient de plus en plus difficile d'affleurer l'extase. Mais pas impossible. Elle rumine, elle parlotte, elle blablate. Et il lui rend bien. Le macho et la poivrote. C'est l'début d'un beau roman d'espionnage.

« Tu connais Bryn, elle a son caractère et j’ai le mien… Mais on coopère plutôt bien. Je reste fidèle à mes obligations. »
Sa joue s'adosse sur sa paume, l'coude déjà trempé dans une flaque du bar, les deux lunes qui brillent dans ses nuits infinies. Y'a quelque chose d'rassurant, d'familier et d'nostalgique dans les noms de bryn et maks, les deux variables stables de sa vie. Elle a déjà les lèvres entrouvertes quand la taquinerie qui devait sortir se mue en un avertissement, un mot sec, un mot sans retour. Flingue. Ce truc que ses mirettes ont attrapé par mégarde en se baladant sur la silhouette derrière eux. L’acide crame ses veines, la bête plante ses griffes alors que tout dans son être lui hurle de protéger maks. Mais pas Maks. Ce qui se cache maladroitement derrière ses iris, comme un astre incandescent tente de jouer à cache-cache derrière un lune. Le dieu que la valkyrie ne distingue encore qu’à peine, il se fait timide, et elle l’ignore, la belle humaine qui se raccroche à ce qu’elle connaît, à ce qu’elle veut de retour, intact, comme avant. Mais quand la balle siffle à quelques centimètres d’eux, la guerrière ne pense qu’à son roi et l’énergie se déverse sans contrôle dans l’avant-bras attrapé par réflexe.

La tension comprime sa poitrine, son rythme cardiaque ralenti alors que celui de fraser accélère et que le grondement de l’éclair souffle. Et rae s’enfonce, dans les cris, dans le sang, dans l’vermeil de souvenirs qui ne reviennent que caresser la surface, lui donner un goût sucré-amer, et elle s’enfonce, s’enfonce, se noue à une voix feutrée qui susurre la guerre et ses beautés au creux de ses esgourdes. C’beau, rae, la pureté de se battre pour exister, la simplicité de servir sans arrière-pensées, protéger ceux à qui on a juré son épée, sa loyauté, sa vie. Tu sens, gamine, la paix, la peur de mourir qui s’évanouit, l’égo effacé, juste le devoir, le devoir. Regarde comme il est divin, cet être qui naît, et qui était tant autrefois. Tu lui dois tout, tu lui donneras tout. C’est l’ordre des choses. L’éclair qui s’abat. Les âmes qu’ils fauchent et toi qui récolte.

« Rae.
- Æðelingø ? »

Faut se reprendre, rae, merde. Y’a tout le bar qui s’époumone et un putain de cadavre devant tes météores noires. Quoi ? Cadavre ? Le type au pistolet faisait l’étoile à leurs pieds, crépitant encore comme un vieux toaster. Sa paume se retire alors de Maksim, ses deux iris en soucoupes, réalisant seulement le chaos qui l’entourait. Il n’attend pas pour s’éloigner, le presque-dieu. Gardant un œil sur lui (sans difficulté grâce aux feux d’artifices qui l’entourent), l’ex-flic prend le temps de se pencher pour poser deux doigts sur la nuque fumée. Rien. Mort. Salive difficilement avalée. Merde. Elle se relève et avale les mètres qui la séparent du barman complètement figé, le téléphone cuit lui aussi encore dans la main. Son poing s’empare de son col pour l’approcher à quelques centimètres de son visage. « Tu sais qui on est, pour qui on travaille. Ça peut être le début du cauchemar ou l’opportunité de ta vie selon à qui tu parles de notre petite soirée, compris ? » Il acquiesce, tend son portable et rae aurait voulu croire que tout était réglé. Mais elle est plus flic, c’plus dans sa description de boulot ce genre de bordel. Ils ont besoin d’aide. Ils ont besoin de l’appui de la bratva et ça lui donne envie de dégueuler ses tripes de simplement envoyer cet sms à un ancien collègue, aussi corrompue qu’elle l’était.

Quand elle sort enfin, le calme est tout relatif avec les quelques clients restants qui cherchent à déserter les lieux le plus rapidement possible, mais aucune trace de son gamin. Pourtant, il ne lui faut pas beaucoup de temps pour le retrouver isolé dans une ruelle, les éclairs grésillant encore sur son passage. Impossible de s’avancer à plus de quelques mètres, et elle n’y tenait pas particulièrement, effrayée de ce qui pourrait réveiller la bestiole apparemment fascinée par ce qui faisait boom en son sein.

« Fraser ? FRASER ! » Elle allait devenir sourde avec tout ce boucan. « Pikatchu, faut te reprendre. Pense à des trucs heureux, chais pas, ton sèche-cheveux le matin ? Oh attend gamin .. » La main fouille frénétiquement dans les poches intérieures avant d’en sortir triomphalement des brownies magiques emballés avec science dans un sachet plastique. « C’est pas un tranquillisant mais ils agissent assez vite, et pis goût chocolat, hey. » elle espère au moins le distraire, même s’il refuse sa soudaine proposition d’être high.

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{maksim} gangsta's paradise - Ven 22 Juin - 19:50

Rae  & Maks

all the stars


song - Il y a cette connexion qu’il ne comprend pas ni n’a le temps d’apprivoiser. Le seul contact de la main suffit à tout faire chavirer. L’électricité explose, tonnerre grondant et claquant à l’extérieur du bâtiment, juste au-dessus de ce dernier. L’éclair qui arrive presque aussitôt entre ses doigts encore gantés décharge alors sa haine sur l’assaillant. C’est l’orage meurtrier du divin qui ricoche sur le corps pour mieux l’envoyer plus loin. Définitivement loin. Et dire qu’à peines quelques secondes auparavant ils ironisaient tous deux sur la petite délinquance et les whisky surconsommés de Rae. Ces miettes de secondes étaient dorénavant bien éloignées, elles aussi, ne laissant pour ainsi dire que place au désordre et au chaos. L’écho divin est néanmoins présent pour la jeune femme, celle qu’il avait perdu de vue un temps. Celle qui a été là à son arrivée et même avant. Celle qui l’a tiré de plusieurs sales affaires, également. A croire que le Destin souhaite leur rappeler quel est l’ordre naturel des choses entre eux. Il est celui qui fait des conneries même lorsqu’elles ne sont pas voulues, et elle, se charge bien souvent de réparer la donne.

Les billes luisantes et presque aussi crépitantes que ses doigts, Maksim se précipite vers la sortie tout comme un bon nombre des clients qui s’écartent avec des airs de surprise et d’angoisse sur leurs visages dès lors qu’il s’approche. C’est à peine s’ils n’iraient pas se jeter sous une voiture et si le blond parait ne rien en avoir à faire, c’est uniquement car il est préoccupé à essayer de garder le contrôle sur sa personne et cette capacité nouvelle qui fait de magnifique étincelles au creux des néons et lampadaires. Il a beau essayer, il ne parvient pas à l’arrêter. Que diable s’est-il passé au juste ?. Résolu à s’éloigner, il commence à trottiner rapidement vers les ruelles adjacentes et s’arrête finalement dans l’une des plus sombres et désertées. Myocarde battant la chamade, Fraser se lance dans une lutte acharnée avec lui-même mais le tonnerre continue de gronder en masse au-dessus de sa tête, et l’orage ne forme d’ailleurs qu’une masse sombre au-dessus de lui, impossible donc de penser qu’il ne s’agit pas d’un problème le concernant. Le côté problématique de tout ce bordel réside dans le seul fait que plus les éclairs volent et crépitent autour, plus il se fatigue et moins il a de contrôle sur ce qu’il fait. Lorsque Rae arrive dans ladite ruelle il s’agit du stade auquel il s’en trouve déjà, pouvoir décuplé par la seule présence de la valkyrie. La fatigue arrive donc bien plus vite et il le sent, cette énergie puisée à l’intérieur de tout son organisme. FRASER ! L’orage claque, éclair illuminant leurs visages respectifs tandis qu’il lève ses yeux vairons vers elle sans avancer d’un seul pas. La distance de sécurité qu’elle arbore, Maks ne l’apprécie guère mais est bien conscient qu’elle n’est synonyme que de sécurité pour elle. Il n’est pas dans un état particulièrement amical. Pikatchu, faut te reprendre. Pense à des trucs heureux, chais pas, ton sèche-cheveux le matin ? Oh attend gamin … Il écoute les paroles de celle qu’il considère comme une amie, et qui a un peu trop bu d’ailleurs, avec la plus grande attention, sourcils qui se froncent à la mention du sèche-cheveux. « Qu… ? ». Perplexe et une mine perdue plus tard, il la regarde sortir des sachets de sa poche. Oh il espère que ce n’est pas ce qu’il croit être… C’est pas un tranquillisant mais ils agissent assez vite, et pis goût chocolat, hey. Si son regard pouvait lui aussi lancer des éclairs, nul doute que Rae serait morte électrocutée sur le champ à la simple mention de la drogue. En temps normal, il aurait immédiatement dit le non qui accompagne son regard. En temps normal. Son corps s’épuise bien trop vite et un soudain éclair manque soudain de heurter la jeune femme, faisant tressaillir le novum par la même occasion. « Fais chier ! » qu’il grogne. « Envoie ! ». Pas le temps de réfléchir de toute manière, c’est ça où risquer de blesser quelqu’un, ou encore d’attirer l’attention sur lui. Il ne veut pas retourner en cellule, même de dégrisement. « Je te préviens t’as intérêt à pas me laisser naviguer seul dans les rues une fois que j’aurai pris ce truc. » qu’il bougonne de plus belle. Faisant fi des crépitements, le blond sort un morceau de brownie qu’il mâche et avale sans plus attendre. Le goût du chocolat est plaisant, il est vrai, mais il ne sent pas encore la différence. Tout ce qu’il est capable de ressentir c’est le manque d’énergie qui commence sérieusement à le tirailler.

Au bout de quelques mastications supplémentaires, il commence à tanguer alors qu’un éclair vient s’abattre à ses pieds. L’effet est plutôt désagréable au premier abord, d’autant plus au moment où la silhouette de Rae se met à trembler sérieusement. « C’est… Fort ton truc… ». Le tonnerre s’arrête de gronder et les nuages se dissipent progressivement au-dessus de leurs têtes. Bientôt, les éclairs disparaissent, arrêtent de crépiter et venir trouver les doigts de l’ancienne divinité. Quasiment vide de toute énergie et drogue happant ses veines ainsi que son esprit, il bascule rapidement de côté, tombant d’abord à genoux puis rapidement sur ses fesses au beau milieu de la ruelle. Le silence est de nouveau présent mais ses oreilles continuent pourtant de grésiller. « Rae… ». Il la cherche du regard mais ses yeux bicolores luisent déjà d’une nouvelle substance. « Pourquoi je te vois en triple ? ». Il voudrait s’accrocher à son bras, réflexes complétement pourris et envie de rire fugace. Se toucher, ils ne devraient mieux pas. « C’est plus fort que la clope c’te merde… ».          



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