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your presence like an echo † (Noorim)

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your presence like an echo † (Noorim) - Dim 15 Avr - 21:54

Noora & Maks

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Le fragment est range dans un coin de son appartement depuis qu’un énième orage le lui a amené. Bien des choses sont encore floues pour lui, bien des trous ne sont nullement comblés et ne sauraient l’être tant qu’il ne se poserait pas les bonnes questions. Le morceau d’artefact a su brûler sa paume qui est encore en pleine guérison et non dissimulée encore sous les gants de cuir qu’il porte de temps à autre. Assis dans son canapé à flatter Hakon, son chien sagement lové contre lui, Maksim se perd dans la contemplation inutile de sa télévision. Aucune émission ou autre film ne saurait le distraire aujourd’hui, en ce jour de repos. Le fait est qu’il se pose beaucoup trop de questions tout comme il tourne inlassablement en rond. C’est alors qu’il somnole devant un documentaire des plus inintéressants que son téléphone posé sur la table basse devant lui se met à sonner. Nul besoin de s’attarder sur la photo qui s’allume aussitôt face à l’appelant. Ce qu’elle est vieille cette photo qu’il se murmure à soi-même en pestant de ne l’avoir toujours pas changée. Ni de une ni de deux, les doigts attrapent l’objet de technologie et bientôt sa voix caverneuse s’élève dans le silence de la pièce sous l’œil attentif du chien loup. Celle qui retentit à l’autre bout du fil invisible, il la reconnait entre mille, même s’ils se sont plus ou moins perdu de vue ces dernières années, disons qu’ils se voient beaucoup moins souvent qu’avant… La détresse perceptible dans l’intonation de Noora est sans équivoque et sans appel, poussant le blond à ne pas hésiter une seule seconde. « Ne bouge pas, j’arrive. ». Puis il raccroche, sans plus de cérémonie, à quoi bon perdre du temps à dire au revoir alors qu’il est sur le point d’aller la voir.

Alors que les rayons du soleil déclinent dans le ciel, Fraser s’avance à pas rapides dans les rues qui mènent à l’un des quartiers neutres. Il y met rarement les pieds en réalité, encore plus en sachant le commissariat non loin de la demeure de la rouquine. Mais en cette fin de journée, il fait fi de ce qu’il se trame et de toute manière il n’est pas ignorant non plus des quelques flics corrompus qui traînent en ces lieux. Les gangs ont des amis partout, et Maksim est bien placé pour le savoir puisque Rae lui a plus d’une fois empêché de finir ses fesses en prison. Tout ce qu’il connait de la taule, c’est celle qui se situe avant l’incarcération totale et quasi définitive. Hakon a suivi le mouvement, il n’aurait su lui dire non, et de toute évidence cela n’aurait pas fait grande différence. Ce soir en tout cas, car malgré tout, le chien obéit à son maître, quand bien même les deux ont plutôt une relation de meute que de vulgaire propriétaire et animal obéissant. Les rues défilent avec rapidité pour un chemin qu’il connait par cœur et bientôt il se trouve aux abords de downtown. L’index appuie frénétiquement sur la sonnette au bas de l’immeuble et une fois la porte déverrouillée il se précipite à l’intérieur pour monter les marches quatre à quatre. Arrivée à l’étage concerné, les doigts gantés formant un poing viennent frapper et en moins de temps qu’il ne faut pour l’ajouter, il a posé un pied chez l’officier. La porte se referme tout juste derrière l’animal enjoué. « Hey. » qu’il lâche doucement à l’attention de la jeune femme avec tout le sérieux dont il est capable. Cet élan qui le prend au cœur, il le sent mais décide de l’ignorer. « Alors comme ça, tu me prends pour un plombier ? ». Le sourire en coin ne peut s’empêcher de se dessiner à son visage tandis qu’il prend déjà la direction de la pièce où régler le problème d’arrivée d’eau. S’il retire sa veste de cuir sombre et la pose dans un coin, il n’en est rien des gants, car nul ne voudrait révéler son allergie aux yeux de celle qui, en plus d’être une amie, est une ex petite amie. « Si j’avais été d’une sale humeur, j’aurais pu m’en vexer tu sais ? » qu’il ne peut s’empêcher d’ajouter, légèrement taquin à la vue de ses cheveux longs et humides. Alors qu’il s’avachit presque sur le sol et attrape les bons outils, il passe d’abord la tête sous l’évier afin de tout vérifier. Une chance pour elle qu’il ne soit pas obligé de bosser cette nuit. « Tu peux me passer la clef à molette ? ». Il tend la main de cuir protégée en attendant qu’elle lui donne gentiment l’objet désiré. Maksim ne perd pas vraiment de temps, bien plus mal à l’aise qu’il ne l’a jamais été jusque-là, sûrement parce que cela ne fait pas loin d’un mois qu’il ne l’a pas appelée et qu’au fond… Il est soudain rattrapé par un élan de culpabilité à cette seule vérité.  



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your presence like an echo † (Noorim) - Lun 16 Avr - 22:41


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Ses cheveux mouillés, encore imprégnés d’un reste de shampoing, pendent lamentablement sur ses épaules. Elle a enfilé un peignoir qu’elle a serré un peu trop fort au niveau de sa taille, exaspérée par cette plomberie que le propriétaire aurait dû réparer il y a des mois. Quand ses yeux, rougis par la fatigue, se sont posés sur le tuyau qui fuitait, la jeune femme a capitulé : inutile de prétendre s’y connaître. Et elle n’a clairement pas les moyens de se payer un plombier, alors… Alors qui ? A force de passer plus de temps dans les dossiers qu’à dialoguer avec ses collègues, Noora n’a personne qu’elle oserait inviter chez elle, même pour lui sauver la mise. Il y a trop d’informations sensibles étalées sur les murs et la table basse. Et puis si elle se faisait prendre avec autant de dossiers chez elle, on la rappellerait sûrement à l’ordre. Ce n’est pas franchement dans le protocole de faire des copies à étudier chez soi – et s’il faut être totalement honnête, elle doit aussi avoir un ou deux originaux dans le lot. Mais elle sait que ce sont des affaires oubliées, délaissées par manque de preuves ou de témoins oculaires. Et quand, rarement, les bases semblent suffisamment solides pour porter tout ça au procureur, les avocats finissent par déterrer un vice de procédure. Alors elle se permet d’ « emprunter » en espérant qu’elle trouvera un angle d’attaque négligé par ses collègues.

Donc, ouais, inviter le voisin de pallier n’est pas une option. Nooms ne se l’avoue pas, néanmoins quand elle a su qu’elle était foutue, il y a bien un prénom qui a surgi dans son esprit. Un seul. A lui, elle sait qu’elle peut lui faire pleinement confiance. Les années ont beau s’être étalées entre eux, une partie d’elle lui accordera toujours le bénéfice du doute. Elle pourrait le trouver penché au-dessus d’un cadavre encore chaud, les mains ensanglantées, qu’elle voudrait le croire innocent. C’est probablement ridicule, mais c’est la stricte vérité. Dans un soupir, c’est son numéro qu’elle compose et quand il décroche, que sa voix rauque s’étire hors du combiné, elle se persuade que son frisson n’est lié qu’au froid. « J’ai besoin d’une faveur… » qu’elle commence avant de déballer, un peu trop vite, toutes les emmerdes de son appartement à bas prix. Sa voix tressaille un peu, parce qu’elle se rend compte qu’il est sa seule option. Sans lui, elle est bonne pour finir de se laver avec des bouteilles d’eau avant d’appeler son propriétaire le lendemain. Et puis… et puis quand il souffle qu’il arrive, elle soupire de soulagement. Noora passe la dizaine de minutes suivantes à essayer de se débarrasser du shampoing qui colle dans ses cheveux, penchée au-dessus du lavabo avec les pommettes rougies par son propre désarroi. Putain, on a pas idée de laisser une plomberie dans un état aussi lamentable. C’est un crime. Putain de m… Elle frotte plus fort, serrant les mâchoires jusqu’à ce que la sonnerie de l’immeuble lui vrille les tympans à répétition.

La rouquine a l’air d’un chaton noyé quand elle s’efface pour le laisser entrer, le chien-loup bondissant à sa suite. Sans parvenir à réprimer un sourire, elle flatte le flanc de la bête en adressant un pauvre sourire à Maksim. Le coin de ses lèvres se soulève un peu plus à sa remarque. « Si c’était le cas, j’aurai enfilé quelque chose de plus approprié. » L’humour teinte ses paroles d’une malice perceptible. « Toi, de mauvaise humeur ? » Elle fronce des sourcils, amusée, avant de pencher la tête sur le côté en le suivant du regard. « Est-ce que je t’ai déjà dit que tu étais mon héros, Maksim Fraser ? » Noora papillonne des yeux avec un ton théâtral, rapprochant sa maigre caisse à outils et s’accroupissant à ses côtés pour lui caler la clef à molette dans le creux de la paume. Elle cille devant les gants, réprimant un début de rire. « Je crois que tu as oublié quelque chose… Pressé d’en finir ? » Le malaise dans sa question est presque palpable. Elle expire, grommelle un mot en norvégien – Hakon piétine sur le côté, sa queue fouettant l’air. Cela fait des semaines qu’ils n’ont pas eu le moindre contact. La jeune femme pince ses lèvres l’une contre l’autre. Elle est autant fautive que lui dans ce silence. Doucement, elle pose une main sur son genou. « Hey, merci d’être venu. I mean it : I would’ve been lost without your… expertise. » L’officier cherche ses prunelles bicolores, un sourire sincère au bout des lèvres. Avant de rire, plus légèrement. « Si tu arrives à trouver d’où vient le problème, je t’offre le repas et la distraction de ton choix. » Elle tapote son genou, se redressant doucement en resserrant la ceinture de son peignoir étroitement. « Je crois que j’ai justement ce qu’il faut pour mes fameuses pasta al pomodoro. » Des pâtes à la sauce tomate. Mais tout fait toujours plus classe en italien.

Elle se penche vers l’assemblage énigmatique de tuyaux. « J’espère juste que ça ne va pas t’éclater à la figure… » et devant l’air sombre qu’il lui adresse, elle se mord la lèvre. « Quoi ? C’est toujours comme ça que les plombiers finissent torse nu dans les séries. » Ses prunelles s’illuminent, amusées, et sa fossette se creuse un peu. Elle est toujours plus sereine lorsqu’il est dans les parages – quand bien même ils devraient se regarder un peu gauchement avec leur éloignement, elle a l’impression qu’ils ne se sont jamais totalement quitté. Tout est plus facile aux côtés de Maksim. Ça l’était déjà avant que son cœur ne se remette à rater des battements en sa présence. Mais ça, Noora se force à l’oublier.
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your presence like an echo † (Noorim) - Lun 16 Avr - 22:50

Noora & Maks

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Il note bien l’air désemparé de la rouquine mais n’y réagit pas vraiment, ne souhaitant pas remuer le couteau dans la plaie. Maksim sait combien il est primordial pour une femme d’être en mesure de prendre soin de ses cheveux alors… Non, il ne fera pas de commentaire. Pas tout de suite en tout cas. Noora peut s’estimer chanceuse, aussi bien pour la pique qui ne s’échappe pas de ses lippes que pour le chien qui accepte de se faire toucher. Ils sont rares ceux qui parviennent, ou ont l’autorisation de le faire. Hakon a son petit caractère à l’image de celui de son propriétaire, même si le blond considère l’animal respectueusement comme un être vivant à part entière. Hakon pourrait bien vouloir retrouver sa liberté que Maks n’est pas certain de l’y en empêcher, même attristé. Si c’était le cas, j’aurai enfilé quelque chose de plus approprié. Le sourire vient étirer ses lèvres presque aussitôt tandis qu’il s’avance dans l’appartement et détourne le regard vers elle quelques secondes, juste le temps nécessaire pour répliquer convenablement. « Je suis donc un plombier VIP. C’est trop d’honneur que tu me fais là. ». La taquinerie reprend le dessus, même alors qu’ils ne se sont pas vus depuis un temps qui paraît être une éternité. Chacun avec leurs problèmes à régler, chacun avec leurs obligations personnelles. Car le blond ne saurait se détacher du red lantern ou même de la bratva, peu importe les risques judiciaires encourus. Ce qu’il fait est juste dans soixante dix pourcent des cas, la part plus sombre n’intervient qu’en terme de mission de groupe, des missions qu’il ne saurait refuser aux plus hauts placés. C’est pour ainsi dire la bratva qui l’a élevé, du moins, pendant une bonne paire d’années.

S’il était d’humeur bien plus joueuse, sans doute aurait-il tiré sur la ceinture du peignoir qu’elle porte mais ce sont des choses qui ne se font pas, ils ne sont plus assez intimes pour cela. Rapidement, tête balayée discrètement de gauche à droite alors qu’il file dans la bonne pièce, il se surprend à se demander pour quelle raison il en revient à penser à pareils amusements. Leur relation est finie depuis des lustres, et ils étaient claires à l’époque, alors que leurs cris faisaient vrombir les murs. Leur relation n’était pas faite pour renaître, alors pourquoi se sent-il poussé à nouveau vers elle alors qu’il s’allonge déjà sous le lavabo à la recherche dudit problème. Toi, de mauvaise humeur ? En réponse, Maksim se contente de rouler des yeux fortement, il ne connait que trop bien son caractère de merde et ses airs un peu bourrus. Comment savoir si vous avez coincé Maksim Fraser ? En le regardant plisser le nez. Tout simplement. Est-ce que je t’ai déjà dit que tu étais mon héros, Maksim Fraser ? Un ricanement s’envole de sous le meuble tandis qu’il salit déjà ses gants. « Est-ce que tu n’as pas l’impression d’en faire un peu trop ce soir, Noora Fearghal ? ». Il déteste être comparé à un héros car il ne se considère pas comme tel, sans doute est-ce une forme de modestie ou la volonté du bad boy de se persuader qu’il est mauvais alors qu’il ne l’est point. Nul ne le sait, pas même le principal concerné. Tout ce dont il est sûr en revanche, c’est qu’il y a bien meilleur homme que lui sur cette terre, même au sein d’Arcadia. Fraser n’est qu’un gamin qui n’a que trop vécu dans les rues et la misère. Un gamin qui n’a pas hésité à faire débrancher sa mère. En quoi est-il donc ce fameux héros, hein ? Ces pensées, il les tait, préférant ne pas gâcher la bonne humeur visiblement retrouvée de la jeune femme, car en son for intérieur il a toujours préféré la voir sourire que l’inverse.

La clé à molette atterrit dans sa paume gantée et il se fige à la question, doigts serrant l’outil. « Pas pressé non, j’ai juste… Oublié. ». Il ne s’éternise pas sur sa réponse et commence à réparer du mieux qu’il peut car s’il s’y connait un minimum, il n’est pas plombier. Il l’entend jurer mais ne dit rien, dégageant d’un geste sec de la tête la mèche qui lui tombait devant les yeux. En silence il s’attèle à la tâche et fait un boucan d’enfer alors qu’il tape plusieurs fois sur un tuyau récalcitrant. Au contact de ses doigts sur son genou, Maksim tressaille mais ce tressaillement peut passer pour réaction dû au coup qu’il vient de donner dans la plomberie. Bientôt la fuite est maintenue et il peut continuer de s’acharner sur le tuyau en écoutant les remerciements de son… Amie. Il déglutit, légèrement mal à l’aise avant de redresser la tête pour la regarder comme il peu. Elle est sincère, ça se lit dans son sourire qu’il lui rend timidement avant de reprendre sa réparation. Si tu arrives à trouver d’où vient le problème, je t’offre le repas et la distraction de ton choix. Cette fois, son sourire s’élargit promptement sans qu’il ne l’empêche de se redresser, prunelles rivées sur le fond de l’évier et la tuyauterie indisciplinée. « Je pense déjà avoir trouvé. ». Je crois que j’ai justement ce qu’il faut pour mes fameuses pasta al pomodoro. Les fameuses pâtes à la sauce tomate, Maksim s’en souvient encore et tout cela a comme un délicieux goût de déjà-vu. « Tu devrais donc déjà songer à te mettre aux fourneaux car je crois que j’ai bientôt terminé. ». Un petit mensonge, il a encore à faire mais Noora n’est pas censée le savoir. J’espère juste que ça ne va pas t’éclater à la figure… Le blondinet se redresse un peu trop vite et esquive de justesse le haut du meuble, toisant avec une pointe de réprimande la rouquine. Lui faisant les gros yeux, l’air innocent de la jeune femme ne le laisse pas indifférent et il écoute avec une attention non feinte ce qu’elle a à dire et… « Devrais-je prendre ça pour une invitation ? » qu’il lâche d’un air tout ce qu’il y a de plus sérieux, contraste évident avec l’attitude de Noora. Puis, il retourne se nicher dans le meuble concerné et se remet à taper puis à visser, et dévisser. Tout est plus facile aux côtés de Noora, quoi qu’il puisse bien en dire, mais il se refuse à céder à ce ressenti qui a refait surface comme une ironie du sort des plus sadiques. Il ne peut y céder car il ne reste que l’amitié. Il ne doit rester que ça. « J’ai trouvé. ». Il se met ensuite à imiter le tic-tac d’une horloge pour lui signifier d’un sourire taquin qu’elle n’a plus beaucoup de temps pour préparer le fameux repas promis…


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your presence like an echo † (Noorim) - Mar 17 Avr - 22:24


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Les mains sur les cuisses, elle se relève quand Maksim lui conseille de ne pas traîner à mettre la main à la pâte. Ils sont un peu gauches, malgré la complicité apparente qui continue de les lier. A travers le temps et l’éloignement, ils parviennent toujours à se retrouver. Ils ne s’oublient pas, pas totalement. Cette constatation, ce n’est pas la première fois qu’elle se la fait, et elle en devient douce-amère. Amère, parce qu’elle lui rappelle ce à quoi elle a tourné le dos, des années plus tôt. C’était un choix censé que de quitter le bordel aux murs carmins, quand bien même c’était aussi un crève-cœur que d’étouffer ce qu’ils partageaient sous prétexte qu’ils ne pourraient plus. Elle aurait sa vie et lui la sienne. Noora se souvient encore de la douleur dans sa poitrine, le myocarde en feu, l’impuissance. Les pleurs, aussi. Ce n’était pas comme si elle avait voulu qu’ils se quittent, seulement c’était la seule option qui leur restait. Douce, parce que malgré tout le chemin parcouru, ils sont là. Il est là. Répondre à son appel de détresse, c’est finalement une preuve bien plus concrète que n’importe quel mot qu’il pourrait lui dire. Il déteste ça, pourtant il s’est pointé avec sa mèche rebelle et son sourire maussade.

Elle le pousse du pied quand il la fusille du regard, s’arrêtant dans sa démarche pour le dévisager dans un haussement de sourcils. « Parce que tu attends sagement les invitations, maintenant ? » Noora se détourne, non sans un sourire énigmatique, resserrant machinalement la ceinture de son peignoir en attrapant ici et là les ustensiles pour la préparation du dîner qu’elle lui a promis. Heureusement pour eux, la cuisine est suffisamment grande pour qu’elle ne soit pas obligée de lui marcher dessus pendant qu’il s’acharne sur la tuyauterie récalcitrante. Pendant quelques minutes, le silence revient, seulement brisé par le tintement de l’aluminium, le bourdonnement de l’eau qui bout ou encore le tchak-tchak régulier de son couteau sur le plan de travail. En moins de temps qu’il ne faut pour dire Valhalla, l’appartement s’empli d’un parfum délicieux. Le regard baissé vers les casseroles, la rouquine a la mine concentrée qu’on lui connaît bien – froncement de sourcils léger, lèvres pincées. Une mèche rebique près de sa pommette, la chatouille jusqu’à ce qu’elle souffle dessus distraitement. J’ai trouvé. Elle s’arrache à sa tâche, pivotant à moitié vers lui. « Tu as raté ta vocation, Luigi, » oh, le sourire moqueur lui crame presque les lèvres tellement elle se retient de rire. « J’imagine que c’est à mon tour de t’impressionner ? » La jeune femme plonge une spatule en bois dans la sauce tomate, mélangeant quelques instants avant de tendre l’objet vers le blondinet. « Promis, je n’essaie pas d’empoisonner le plombier pour ne pas avoir à le payer. »

Ses prunelles scintillent, le scrutent quand il goûte bon gré mal gré sa mixture. L’irréalisme de la scène la frappe au moment où il se penche. Et en même temps, une partie d’elle n’est pas dérangée par cette proximité. Cela paraît naturel, comme une valse oubliée dont les pas reviendraient sans la moindre hésitation. Noora guette la réaction et sourit quand elle sait qu’elle s’en est bien sortie. Ça, c’est un plat qu’elle sait maîtriser. Et si c’est simplissime, cela ne la rend pas moins stupidement fière d’y être encore une fois parvenue. « Tu peux me remplacer quelques minutes ? Je vais juste… » Elle secoue la manche de son peignoir. « Mettre quelque chose de plus approprié. » Au passage, Nooms teste l’arrivée d’eau dans la salle de bain, qui crachote avant de reprendre de plus belle. « Hey ! Je crois que tu as même amélioré le débit ! » Ce qui n’est pas vraiment difficile vu ce qu’il y avait avant. C’est la dixième fois qu’elle se fait la réflexion que trouver un autre appartement serait sûrement mieux, mais il y a quelque chose ici qui la retient. Après le Red Lantern, c’est devenu sa nouvelle maison. Son refuge. Et le mur dans le salon s’est lentement recouvert des preuves de ses avancées. Quand elle y pense, Noora se fige avec un t-shirt par-dessus la tête.

Les dossiers. Si Maks les voit… Quand il va les voir, il ne va pas me lâcher. La dernière fois, c’était exactement comme ça que leur brève discussion s’était terminée. En y réfléchissant bien, c’était sûrement la cause de ce silence mutuel. Elle prenait des risques et il s’inquiétait, il restait accroché à la Bratva et elle s’inquiétait. Sauf qu’évidemment, ni l’un ni l’autre ne voulait l’admettre, ou n’était prêt à reculer. Deux têtes de mules. Deux abrutis un peu trop loyaux, aussi. « Au sujet de la distraction… » sa silhouette se peint en arrière-plan, le jean déchiré et le débardeur pourpre, la tignasse relevée par un chignon retenu à grand-peine d’un crayon à la mine cassée. « J’aurai sûrement dû te prévenir que la télévision m’a lâché la semaine dernière. » Sa voix est étouffée pendant qu’elle range à la va-vite les documents étalés sur la table basse – la seule surface où ils pourront manger – les réunissant pour finir de les bazarder dans un gros porte-document. C’est comme cacher de la poussière sous un tapis : tout le monde le voit. Cache-misère. « Ahem. » En revenant vers lui, Noora brandit quand même la télécommande de sa chaîne hifi. « Mais il y a toujours ça. » Doucement, leurs places s’échangent et pendant qu’elle termine, un torchon posé sur l’épaule, elle lui jette un regard qui s’éternise. Son cœur pèse subitement dans sa poitrine. A moins qu’il ne tente justement d’en sortir. Elle ne sait pas. Elle ne sait plus ce qui vient d’elle, et ce qui vient… de l’autre. Mais si ce besoin de le sentir plus proche encore vient de sa récurrence, pourquoi est-ce qu’elle aurait accepté de le quitter six ans avant ? Cela n’a pas le moindre sens.

Détournant les yeux avec un énième froncement de sourcils, la rouquine termine avant de déposer sa casquette d’apprentie cuisinière, quittant les fourneaux avec deux assiettes pleines. « Il y a des bières dans le frigo… » qu’elle lui souffle presque à l’oreille avec une œillade malicieuse, s’étalant dans le canapé après avoir laissé son fardeau sur la table basse. Bien vite, la bouteille froide entre ses mains l’aide à évacuer le stress de la journée aussi sûrement que l’alcool qui lui brûle la langue. « Alors, Maks, sur une échelle de un à dix, à quel point est-ce que tu m’en veux d’avoir gâché ton jour de repos ? » Son sourire s’élargit. C’est la seule explication pour qu’il ait répondu aussi vite à son appel. « Big plans tonight ? »
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your presence like an echo † (Noorim) - Mer 18 Avr - 22:16

Noora & Maks

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Maksim n’est pas vraiment doué à ce moment-là, a-t-il seulement été doué dans les mots ? Là réside toute la question. Il y a cette espèce de malaise qui ne semble pas le quitter ni même la quitter. Ils sont toujours eux avec leurs habitudes et leurs caractères, mais le blond ne peut s’empêcher de ressentir cette étrange sensation au creux de sa poitrine, un battement de cœur un peu trop fort et complexe. Une sensation qu’il pensait disparue à jamais car enfermée trop loin en son sein, pour se protéger. Parce que tu attends sagement les invitations, maintenant ? Un fin sourire apparaît à ses lèvres, quand bien même il tente de le réprimer. « Ca dépend à vrai dire… » qu’il taquine pour camoufler la légère gêne que tout ceci insuffle. Un mois qu’ils ne se sont pas vus et pourtant… Pourtant il est là à être celui qu’il a toujours été. Peu désireux de lancer un sujet plutôt épineux, Maksim se concentre plutôt sur sa tâche en essayant d’esquiver au maximum l’aluminium. Il ne manquerait plus que son poignet ou autre partie de son corps effleure le métal pour que ce soit le drame et des réactions en chaine à n’en plus finir. Les effluves d’odeur de préparation de dîner viennent chatouiller ses narines jusqu’ici endormies. Intérieurement, il peste de se sentir aussi faible vis-à-vis de sa recette de pâte à la sauce tomate mais il fait fi et continue de taper un peu plus sur la tuyauterie. Quand il termine enfin et glisse de sous le meuble pour se mettre assis, il a un peu de crasse sur le T-shirt, ses avant-bras et ses gants. Tu as raté ta vocation, Luigi. Maksim pince les lèvres alors qu’il reprend appui sur ses pieds et se remet à la dépasser en taille. Néanmoins, le sourire s’esquisse de nouveau à ses lippes et il retire enfin ses gants en cuir. « Ca devrait fonctionner maintenant. » qu’il répond dans le but de ne pas tenter le diable de la moquerie. « Si j’ai bel et bien trouver le… ». Pas le temps de finir que la spatule en bois glisse dans sa bouche pour que la sauce soit goûtée. Il voudrait pester, persuadé de se brûler mais au final non, c’est juste ce qu’il faut de chaleur car la jeune femme précautionneuse a soufflé dessus. L’air bougon disparait bientôt de ses traits quand il lâche un hm allongé sous le goût délicieux. Tu peux me remplacer quelques minutes ? Je vais juste… Mettre quelque chose de plus approprié. Sans dire un mot car savourant encore la sauce, il laisse Noora filer et prend donc sa place le temps nécessaire. Quand elle lui dit qu’il a visiblement fait des miracles, Fraser se contente de hausser les épaules, il n’a fait que ce qu’il a pu et de toute évidence il a le nez dans le tomate. « Super. ». C’est la seule chose qu’il rétorque en reprenant une cuillérée de sauce discrètement. Au retour de la rouquine, il se retourne et cherche à l’observer sagement, il n’a pas prêté attention au mur envahi à son arrivée mais cela ne saurait tarder.

Au sujet de la distraction… J’aurai sûrement dû te prévenir que la télévision m’a lâché la semaine dernière. Le blond sourit face à la pointe de malaise qui résonne dans sa voix et s’apprête à la rejoindre dans le salon quand elle déboule avec la télécommande de la chaine hifi. « Aurais-tu oublié que je ne suis pas fan de la télé ? ». Nouvelle taquinerie qu’il lance à la volée en ricanant. « La musique ce sera parfait. ». Attrapant la télécommande pour choisir la musique, il s’éclipse de côté, lui permettant ainsi de reprendre définitivement sa place et il s’adosse à l’un des plans de travail, Hakon étant venu s’asseoir à ses côtés. Le jeune homme ne croise pas le regard de sa cadette qui s’éternise sur lui, ni ne le décèle vraiment, focalisé sur la télécommande et le choix de la musique. Il demeure ainsi durant de longues secondes avant de finalement relever ses yeux vairons sur elle qui termine de cuisiner. Il y a des bières dans le frigo… Le souffle qui ricoche presque à son oreille a le don de le faire frissonner de réflexe et un large sourire termine d’éclaircir son visage. « Tu sais comment me prendre par les sentiments. ». Rien de tel qu’une bière pour faire de Maksim un homme heureux. Il ne lui en faut d’ailleurs pas plus pour s’exécuter et il en ramène deux qu’il dépose sur la table basse. Maks troque le canapé contre l’un des poufs  et tourne donc le dos au mur de chasse. Ses yeux ne s’y sont pas attardés puisque télé en panne et attention rivée sur la bière fraîche, sans parler de la question de la jeune femme qui le prend de court et l’empêche de penser à autre chose tout court. « Je dirais 5 sur 10… Et no big plans. C’était vraiment supposé être une nuit de repos. ». Il ne s’éternisera pas plus sur le sujet de la nuit. Ni sur le sujet du red lantern à dire vrai. C’est un souvenir qu’il ne veut pas lui remémorer, pas alors qu’elle est parvenue à en sortir. Qui plus est, le simple fait de l’imaginer encore obligée de… Non. Maksim ne peut pas, même avec toute sa bonne volonté et le détachement dont il essaie de faire preuve depuis qu’ils se sont quittés. Les lippes plongent alors dans le liquide ambré et il en savoure le goût, alcool glissant dans le fond de sa gorge se faisant véritable salvation. Le myocarde bat encore, plus fort, à mesure que les secondes de silence s’enchainent et qu’il attrape enfin une assiette pour la lui tendre. « Il me tarde de les goûter à nouveau. ». A nouveau, comme une preuve d’un passé commun un peu trop présent et ancré en leur sein. « Parle-moi plutôt de toi… Comment ça va ? On a pas franchement l’occasion de se poser cette question toi et moi. ». C’est même l’une de celles qu’ils ne se posent jamais.      



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your presence like an echo † (Noorim) - Dim 20 Mai - 14:12


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Elle rit, doucement, glissant une mèche rousse derrière son oreille. Il n’est pas difficile à contenter, Maksim, du moment qu’il y a de la bière dans l’équation. Et curieusement, au fil des années passées avec lui, la Primus a appris à savourer le liquide un peu amer, à des lieux de ses habitudes d’alcools sucrés. Sans se l’admettre, sans même le réaliser, elle a commencé à associer ce breuvage si particulier à sa présence rassurante, alors de temps à autres elle en prenait simplement pour y penser. Les premiers mois après son départ du Red Lantern surtout, quand la rupture encore fraîche hantait ses nuits. L’assiette sur les genoux, elle le suit du regard quand il s’installe, remarquant avec soulagement que son attention est uniquement portée sur elle – et sur le repas – plutôt que sur le mur des bizarreries. Un sourire goguenard ourle ses lèvres à sa réponse. « Compte sur moi pour faire baisser ce score : je ne voudrais pas que tu gardes un mauvais souvenir de ce passage. » Parce que dans le fond, ce n’est pas comme s’il venait souvent. Alors si cette fois, il avait l’impression de n’avoir été là qu’en dépannage, elle craignait qu’il ne finisse par totalement l’oublier. Et en y songeant, à cette possibilité, Noora se surprit à détourner le regard, faisant mine de s’intéresser grandement aux pâtes fumantes ; tout prétexte était bon, finalement, pour éviter de réaliser à quel point il était important pour elle. Malgré le temps et la distance, il restait Maksim. Son Maksim. Son meilleur ami, et aussi son sauveur. Rien d’autre. Parce qu’ils l’avaient décidé il y a des années.

Ils évitent le sujet du bordel, par un commun accord, le silence uniquement troublé par la musique en arrière-plan. Puis, par le bruit des couverts. « J’espère ne rien avoir oublié, ça fait quelques semaines que je ne cuisine plus… » qu’elle admet dans un demi-sourire, laissant clairement sous-entendre sa passion nouvelle pour les plats à emporter. C’est plus facile d’en disposer. Et ça se mange partout, alors c’est plus pratique que des pâtes à la sauce tomate maison. Ou tout autre plat. Elle vient tout juste de porter la fourchette à sa bouche lorsqu’il pose la question qu’ils préfèrent éviter. Celle qui touche un peu à tout, surtout au cœur, surtout à ce qu’il ne faut pas. Noora lui jette un regard surprit, remerciant les dieux d’être dans l’incapacité de lui répondre pendant quelques secondes. Son esprit carbure à toute vitesse pendant qu’elle mâche avec une lenteur presque théâtrale, remuant la tête dans un hochement appréciateur. « Mmmh, ça va. » Et elle sait immédiatement qu’il ne se laissera pas berner. L’intuition, ou ce quelque chose dans ses yeux vairons qui ont l’air de dire « really ? » Alors histoire de creuser un peu plus sa tombe, Nooms insiste.

« Everything’s great, really ! » Elle plonge la fourchette dans la nourriture, osant un sourire effronté. Vilaine menteuse. « Je commence vraiment à avoir une place là-bas, et ça me plaît. J’ai l’impression d’être utile. De faire ce qu’il faut. » De faire le bien. « Maintenant, l’objectif ça serait de dégoter un meilleur appart. » Elle remue sur le fauteuil, repliant ses jambes sous elle. « Peut-être d’adopter un chien, aussi. » Noora est seulement à moitié sérieuse sur ce dernier point. Si elle a toujours eu un faible pour les canidés, elle sait qu’elle n’a absolument pas de temps à consacrer à un autre être vivant. Si elle veut vraiment parvenir à son but ultime, il faut qu’elle se focalise dessus. C’est aussi pour ça, qu’elle n’en parle pas vraiment à Maks. Il tenterait de l’en dissuader, comme à chaque fois qu’il pose les yeux sur son mur recouvert de dossiers. Et s’il y a bien quelqu’un qui en serait capable, c’est lui. Sûrement pour ça aussi qu’elle rétorque aussi vivement quand le sujet est mis sur le tapis – mieux vaut mettre rapidement court à toute discussion plutôt que de risquer de se faire raisonner. Parce que sans cette motivation… Sans ça, il ne lui reste plus grand-chose. La liberté n’a pas le même attrait quand on ne la partage pas. Noora se mordille la lèvre inférieure, relève finalement le regard de son assiette. « Et toi, comment tu vas ? » Sa voix est plus calme, son attention lui est dévouée toute entière. Ça fait longtemps qu’elle voulait la poser, cette question. Trop longtemps.
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your presence like an echo † (Noorim) - Sam 2 Juin - 23:14

Noora & Maks

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Il y a la légèreté de l’instant qui tranche avec le quotidien constant du blond, un peu plus empli de noirceur. Il y a les effluves d’odeur de pâtes à la sauce tomate si familière et la fraîcheur ambrée de la bière qui glisse déjà le long de sa gorge. Un moment simple, bondé d’anciennes habitudes qui ont la peau dure et qui continuent plus ou moins de marteler son âme d’égaré. Maksim tourne le dos au mur qui pourrait briser tout ce havre de paix et de détente. Assiettes entre les doigts, il a pris soin de remettre son gant afin de se saisir des couverts et ne pas risquer des symptômes dérangeants dont Noora ignore encore tout. A la réponse de la rouquine, il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire, plus détendu qu’il ne l’était en arrivant, sans doute un effet miracle de la bière qui a le don de le détendre. D’un rien l’ours grognon était capable d’être apaisé. « Je t’en prie, fais donc. ». Baisser le score. Il est curieux de voir comment elle va bien pouvoir s’y prendre, Maksim n’est pas réputé pour ne pas être rancunier, a minima. Il n’est pas forcément de trop mauvais caractère en soi, mais il n’est pas non plus aussi évident et facile à vivre. Noora baisse les yeux mais le blond ne le voit pas ni n’interprète la gêne, occupé à manger les pâtes, ou plutôt à les dévorer alors que la jeune femme reprend la parole en étant peu sûre d’elle. Il signe aussitôt à la négative. « Elles sont parfaites, comme dans mes souvenirs. Tu n’as pas perdu la main Nooms. ». Le surnom part tout seul, comme une énième évidence et il ne s’en rend même pas compte. Encore une fois, les habitudes ont la peau dure, et ce, même après les années qui se sont effritées depuis leur séparation. « Le boulot te prend tout ton temps que tu ne cuisines plus ? Ou est-ce le fait de vivre seule ? ». Il se racle la gorge avant de prendre une fourchette supplémentaire de pâtes. « Enfin je veux dire… Je sais pas peut-être que depuis le temps tu as trouvé… Enfin… Bref. ». Il lui arrive parfois à Maksim de s’enfoncer seul dans des palabres gênantes, une pointe de maladresse qu’il n’a qu’avec certaines personnes car il se montre alors sous son jour le plus sincère. S’il se retournait pour observer le mur des horreurs, sans doute comprendrait-il mieux ce qu’elle entendait par-là, mais pour l’heure, Fraser n’a toujours rien vu et repose sagement son assiette d’ores et déjà terminée pour mieux attraper la bouteille de bière, préférant par la même occasion rediriger la conversation vers des banalités. Ces banalités qu’ils n’échangent pour ainsi dire jamais. Mais il ne peut pas vraiment lui dire qu’elle lui manque encore, n’est-ce pas ?

Tandis qu’il porte le goulot à ses lippes, la rouquine termine de mastiquer la bouchée prise juste au moment où la question a franchi le seuil de ses lèvres. La réponse de Noora parait un peu trop rapide, et sonnerait presque fausse. Il doit probablement la connaître un peu trop bien, raison pour laquelle il penche délicatement la tête sur le côté en la toisant du regard. Je commence vraiment à avoir une place là-bas, et ça me plaît. J’ai l’impression d’être utile. De faire ce qu’il faut. Au sein de la police d’Arcadia, oui, il y a des chances pour qu’elle fasse ce qu’il faut même s’il sait que cela ne doit pas être chose aisée, même la police est corrompue par les gangs. La Bratva n’y est peut-être même pas étrangère mais il s’agit là d’information qu’il n’a pas, aussi mafieux soit-il depuis longtemps. Et encore… Mafieux, il ne l’est peut-être pas jusqu’au bout des ongles. Maksim a bien plus de lumière en lui qu’il ne veut bien le laisser croire, ou qu’il ne le croit même tout court. Telle une énième vieille habitude de se croire mauvais et destiné à vivre ainsi jusqu’à la fin de son existence. A la mention du chien, Hakon qui s’était allongé non loin de là redresse les oreilles, ce qui a le don de faire sourire son propriétaire. « Ça pourrait être une idée. Depuis que j’ai Hakon il ne me quitte jamais d’une semelle. ». Le ton se veut toujours plus léger, mais rapidement la conversation est ramenée sur la question qui pourrait tout compromettre. Que lui répondre exactement ? Pris à son propre piège, Maksim boit une autre gorgée de bière sans quitter Noora de ses yeux vairons, toutefois. « Je vais bien… Tout suit son cours, il n’y a jamais vraiment rien de neuf. ». Rien qui ne la concerne à présent en tout cas… Il ne veut plus avoir à mentionner la bratva avec elle. Il sait qu’elle voudrait le sortir de là, tout comme il a réussi par il ne sait quel miracle, encore aujourd’hui, à l’en faire sortir. Maksim est cependant loin d’être honnête, il y a bel et bien du neuf qu’il n’a pas mentionné. Ce n’était pas les quelques visites en coup de vent de ces six derniers mois qui allaient permettre à Noora de s’apercevoir des différences, et ce, même si elle en avait soulevé une un peu plus tôt sans le savoir. Ce qui angoisse présentement le blond, c’est qu’il sait pertinemment combien la jeune femme peut être douée dans le fait de savoir reconnaître un mensonge. S’il ne dit rien c’est en réalité car il la préfère éloignée de tous problèmes, et tandis que l’on frappe assez violemment à la porte de l’appartement de la jeune femme et qu’Hakon commence à grogner, c’est en se tournant qu’il aperçoit enfin le mur des recherches. Sourcils froncés, il s’apprête à se lever du pouf lorsque la serrure de la porte est finalement défoncée dans un bruit sourd. « Si vous coopérez aucun mal ne sera fait les agneaux, désolé de briser un diner romantique aux chandelles ! » que l’un des deux hommes bafouille en ricanant fièrement, arme pointée vers Noora et Maksim. Il n’en faut pas plus à Hakon pour venir se positionner devant eux en montrant les crocs, mais ce qui se trame au-dehors juste au-dessus de l’appartement est bien plus effrayant qu’une arme à feu. Le tonnerre gronde et le blond ne peut que l’entendre. Il ne peut plus l’ignorer depuis plusieurs semaines. Il sait que ça vient de lui, quand bien même il ne maîtrise pas encore tout finement. Immobile, il impose le silence à son chien et une main en arrière, fait signe à la rouquine de ne pas bouger. « Mauvaise idée de venir ici les gars. ». L’autre s’esclaffe. « Ah ouai ? Vu la gueule de tes gants, je dirais que tu es un friqué, pourquoi tu nous filerais pas ton portefeuille et la jolie dame tous ses bijoux ? ». Un sourire mauvais vient se former à la commissure des lèvres de Maks qui n’apprécie que peu cette intervention . « Je serais toi, je supplierais plutôt pour garder mes couilles intactes. ». Sans prévenir, et alors que la colère s’insinue en lui, un éclair traverse la fenêtre de la cuisine laissée entrouverte et vient crépiter au bout des doigts du blond qui ne regarde plus son ex petite amie. « Alors, tu en dis quoi ? ».          



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your presence like an echo † (Noorim) - Sam 16 Juin - 18:07


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Ils sont comme deux adolescents, maladroits et pourtant heureux d’être là. L’un qui grogne, l’autre qui se mord les lèvres, les deux qui se lorgnent sans jamais se l’avouer. Ce n’est qu’en l’ayant sous les yeux, la première fois depuis trop longtemps, que Noora se rend compte d’à quel point il lui manque. Pour elle, il n’était pas seulement un amant, ou le type bougon sur lequel elle savait pouvoir compter – pour elle, c’était Maks, son meilleur ami. Le seul véritable ami qu’elle n’aurait jamais voulu perdre. Et pourtant c’est arrivé, et ils se sont quelque part convaincus que c’était normal. Que c’était ça, la vie d’adultes, que c’était mieux pour lui, et mieux pour elle surtout. Noora elle s’en est sortie, sans jamais réellement se pardonner de l’avoir laissé là-bas. Même si dans le fond, la jeune femme sait qu’avec tous les arguments du monde elle n’aurait pas pu le faire changer d’avis. Peut-être qu’il y en aurait eu un, à l’époque, qui aurait pu… Mais c’est bien trop tard pour y songer. Elle a baissé les bras, elle choisi la fuite à l’amour, et jusqu’à récemment, ça lui suffisait. En tailleur sur le canapé, la Primus cale une mèche de cheveux fauves derrière son oreille, manquant littéralement de s’étouffer quand il embraye malgré lui sur le sujet de sa solitude. Elle secoue la tête, un peu trop vivement, lâche un regard vers lui, puis un rire étriqué. « Non, non, j’suis toujours seule. » J’ai pas cherché à te remplacer, que disent ses prunelles un bref instant avant de retourner vers l’assiette. Personne n’aurait pu, de toute façon. Et toi ?

Ils se balancent des questions du bout des lèvres comme si ça les brûlait, ils bafouillent et elle rougit atrocement. Elle le sent, à cause de la chaleur qui se répand sur ses joues et qui inonde carrément sa poitrine. La fourchette tournoie entre ses doigts, cherchant à attraper les spaghettis sans qu’ils ne s’échappent brutalement sur son t-shirt ; les mots lui échappent, heurtent Maksim qui cherche à s’en dépêtrer de quelques phrases toutes faites. Or, à l’instant où sa voix les porte, elle sent qu’ils ne sont pas entièrement vrai. Elle le scrute alors, suspicieuse, alertée par ce don qu’elle a toujours eu sans chercher à comprendre comment. Elle sait qu’il ment, qu’il ne dit pas l’entière vérité. Nooms est sur le point de lui tirer les vers du nez quand un bruit à sa porte la fait sursauter – elle manque de se renverser l’assiette de pâtes dessus quand ça explose brutalement, faisant voler en éclats cette soirée. Et leurs vies, au passage, même s’ils ne s’en doutent pas encore. Ses instincts prennent le dessus sur la détresse qu’elle pourrait ressentir. Elle est pour le moment hermétique à toute peur, parce que l’adrénaline lui arrache les veines et fait bourdonner soudainement son sang à ses oreilles. Noora sait qu’il y a une arme dans le tiroir de sa chambre, mais elle est beaucoup trop loin. Elle songe aussi au flingue de service, resté sur son ceinturon près de l’entrée, seulement il y a deux abrutis qui lui barrent présentement le chemin. Alors quand Maksim tend la main pour lui dire de rester en place, elle obéit : il n’y a rien d’autre qu’elle puisse faire.

Toute chaleur a déserté son corps. Il n’y a que le froid et la logique. Une froide logique, qu’elle doit imputer à des années à compartimentaliser ses émotions de son corps. Lorsque tout sera terminé, les sentiments reflueront comme la marée, elle le sait, alors elle profite du calme avant la tempête pour trouver un moyen de survivre. Dans les tréfonds de l’officier de police se trouve encore cette gamine ballotée de foyers en foyers, qui assiste à la scène surréaliste avec une phrase qui tourne en boucle. Je ne veux pas mourir. Pas ici, pas comme ça. Trop de regrets la clouent dans le monde des vivants, trop de remords. Ankylosée par son propre esprit, Noora n’a pas remarqué le tremblement qui court le long du vieil immeuble, comme un frisson le long d’une échine nue. Le roulement du tonnerre l’atteint à l’instant où l’éclair traverse la pièce et son premier réflexe est de vouloir l’éviter – elle aurait pu se jeter au sol, mais un pressentiment étranger lui souffle de rester parfaitement immobile. Quelque chose lui paraît familier. Donc elle reste droite, le menton levé, les yeux écarquillés, quand le fouet crépitant s’enroule autour du poing ganté de son ancien amour. L’énergie louvoie presque amoureusement entre ses doigts, semblant n’attendre qu’un ordre pour sauter à la gorge de leurs assaillants. « What the h… » « Putain, arrête ça ! »

Sa stupéfaction est reléguée au placard quand l’arme est pointée sous le nez de Maksim. « Arrête ça j’te dis ou j’te fais sauter la cervelle ! » Ce n’est pas la menace qui la fait froncer des sourcils, mais le regard complètement halluciné du type armé. Son complice a fait quelques pas en arrière, oubliant sûrement qu’il a lui aussi un flingue, trop effrayé par l’étrangeté de la situation. Deux exemples parfaits de réactions logiques : la peur qui mène à la colère, la peur qui tétanise. Alors pourquoi ne ressent-elle pas autant d’angoisse qu’eux ? Ce serait logique. Ce serait une réaction normale. Mais il n’y a rien, juste de la surprise. Est-ce que c’est parce que Noora sait qu’il ne serait jamais capable de la blesser ? Est-ce que ça vient de ce gouffre, à l’intérieur d’elle, qui inspire et qui expire des morceaux d’une vie dorée ? « Putain, putain, putain… » Dans les yeux de l’homme qui tient en joue Maksim, la terreur la dispute à la frayeur, pure et simple. Elle lève les mains, l’une d’elle effleurant volontairement l’avant-bras de son compagnon. Et puis sans trop savoir comment, ni pourquoi, elle se sent attirée par la détresse de l’autre – comme si sa peur était tangible, visible. « Tout va bien. » Ses mots lui donnent l’impression d’avoir totalement pété les plombs. Non, rien ne va, c’est même le foutu chaos ! Le regard du type court frénétiquement de Maks à elle, comme s’il cherchait un sens à ce foutoir. C’est une caméra cachée, pas vrai ? « Tout va bien. » C’est la panique et elle réitère son ordre. Parce que ç’en est un. La voix est douce, apaisante, mais ferme aussi, ne laissant pas de place au doute. Elle s’avance d’un pas, devançant son ex-petit-ami, calant sa jambe presque contre la sienne pour l’inciter à ne pas faire de mouvement brusque.

Fais-moi confiance. « Tout va bien. » Le temps qui passait jusque-là à une vitesse étourdissante se change en mélasse d’où il devient impossible de se dépêtrer. Le deuxième envahisseur s’appuie contre le mur, se laisse glisser au sol et son arme fait deux rebonds avant de finir derrière le comptoir de la petite cuisine. Noora ne sait pas ce qu’elle fait, elle cherche juste à ce qu’ils ne leur tirent pas dessus à cause de la peur que leur inspire Maksim. Elle puise dans le froid qui l’engourdit pour, quelque part, chercher à le communiquer aux autres – est-ce que ça touche aussi le blond, dont le souffle lui chatouille l’oreille et le creux du cou ? Elle fait encore un pas, et alors qu’elle ouvre la bouche pour se répéter, le canon se braque soudainement sur elle. « Qu’est-ce que tu m’fais ?! Arrête ! » De sa main libre, il se tient la tête comme si ses pensées étaient embrumées. L’apaisement qu’elle avait réussi à lui faire partager part en flammes colériques. « Freaks ! » Et elle le voit. Le doigt sur la détente qui se presse. Elle entend presque le claquement du chien qui se rabat, un millième de seconde avant qu’il ne claque pour libérer la balle. Et là encore, portée par son instinct, elle s’écarte brusquement pour laisser place à Maksim. L’image se brouille devant ses yeux, les fils fauves qui se répandent autour d'elle dans son esquive, l’appartement qui se mêle aux murs d’un palace, le visage jeune qui se ride et les cheveux qui s’allongent. Quand l’éclair passe devant ses yeux, elle cille et tout s’évapore. Il ne reste plus que Maksim, les traits rongés par la colère. « Maks… » Qu'est-ce qu'on est devenus ?
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your presence like an echo † (Noorim) - Ven 22 Juin - 21:21

Noora & Maks

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Ils sont donc deux célibataires. Deux célibataires qui se retrouvent dans la même pièce un soir que l’on pourrait qualifier de commun, du moins jusqu’à ce que le tonnerre ne soit forcé de gronder. Jusqu’à ce que la porte de l’appartement ne se fasse défoncer. Odieux personnages qui osent s’infiltrer dans la maisonnée de quelqu’un, perturbant ainsi l’intimité précieuse par la même occasion. Ces sales enfoirés qui venaient tout juste de semer la colère à l’intérieur d’un corps capable du meilleur comme du pire. Aussi angélique peut-il paraître, Maksim n’est pas à la Bratva pour rien, et depuis peu, il est encore bien plus. La colère s’immisce et fait gronder le tonnerre à l’extérieur. Tonnerre dont il en reconnait dorénavant les prémices car commençant à s’y habituer. Tandis que les idiots s’esclaffent et pensent réussir un super coup, le blond les conseillant de partir avant de le regretter, l’éclair foudroie bientôt de sa présence. Il glisse au travers de la fenêtre ouverte pour venir atterrir entre le doigté de la main gantée. L’expression de surprise de la part de Noora dans son dos est entendue mais il n’y réagit pas, car les hommes paniquent déjà. Réaction aussi espérée qu’inattendue car ce genre de rejeton n’était normalement pas fait de chiffe molle… L’électricité crépite au bout de ses doigts, nuages menaçant à l’extérieur, dissimulant ainsi les rayons de lune qui étaient jusqu’à lors présents. Arrête ça j’te dis ou j’te fais sauter la cervelle ! Maks grince des dents, expression mauvaise au visage et il manque de rétorquer au bout du pistolet qui vient se pointer à son visage, prêt à lui faire réellement sauter le crâne. Le blond se fait silencieux, prunelles se contentant de fixer droit dans les yeux son opposé et adversaire. L’acolyte cherche à fuir, tétanisé quelques pas en arrière alors que l’autre continue perpétuellement de jurer. Ce n’est pas l’envie qui manque à Maksim de lui répondre, de laisser échapper les paroles acerbes et emplies d’une certaine confiance, fausse ou même réelle, mais il s’abstient de faire un quelconque commentaire. Il est sur le point de frapper, poing serré, à l’instant où il sent la main de Noora se poser sur son avant-bras. Il y a comme un courant électrique évident qui circule alors le long de ses veines, et il est forcé de prendre une brève et discrète inspiration. Il ne le sait pas, mais déjà les mots apaisent l’âme et la colère irradiante. Tout va bien. Les paroles bercent aussi bien les assaillants que l’ex petit ami qui ne daigne faire un pas, pas même lorsque la jambe féminine se colle pratiquement à la sienne. Il la regarde faire mais n’intervient pas.

Maksim apparait tel un loup immobile que l’on tenterait d’apprivoiser, aussi statique sur son chien lui-même, souffle ricochant contre la peau féminine avec une lenteur aussi démesurée que ses gestes. Pourtant, l’éclair crépite toujours entre ses doigts, menaçant et bel et bien présent, mais le blond n’effectue aucun mouvement. Ensuite, il n’y a plus un son, mais le temps d’une seconde, il ne suffit finalement que d’un geste… L’arme se braque sur Noora et le réflexe s’engage. La main se lève, apaisement perdu et vie qui reprend son cours. Il grogne férocement à l’attention de l’assaillant mais Hakon le devance. Freaks ! La jeune femme se pousse en sa direction et il lui permet de se mettre hors de portée. Cette fois, à peine Hakon retrouve l’appui sur ses pattes que l’éclair vole pour venir claquer violemment contre le premier homme. Non mortel, simplement assez puissant pour l’expulser hors de l’appartement. Le second, tétanisé jusqu’à lors retrouve l’usage de ses jambes à l’instant même où le tonnerre claque violemment à l’extérieur. Il tire son acolyte par les avant-bras et se taille en courant le plus vite possible sans demander son reste tandis que Maksim est encore sous le joug de l’adrénaline colérique retrouvé. Si ses doigts ne crépitent pas la tension électrique est encore palpable dans l’air de l’appartement un tantinet dévasté. Respiration rapide et lourde, le blond a bien du mal à calmer ses nerfs, réactions épidermiques qu’il a lorsque la vie de Noora est menacée directement. Maks… C’est elle qui, d’ailleurs, le sort de sa soudaine léthargie, yeux rivés sur la porte d’entrée grande ouverte et le chambranle bien amoché.

Les nuages se dissipent aussitôt qu’il pose les yeux sur elle et qu’il la voit réellement, lui, et non cet autre qui paraissait être dans un état second. Il s’était bien passé quelque chose avec la jeune femme également, mais Maksim ne saurait dire quoi. « Tu n’as rien… ? » qu’il demande derechef avant de réaliser que... « Il y a peut-être un léger détail que je t’ai caché… ». Maintenant qu’elle avait vu, il ne pouvait plus nier. « Mais pour l’heure, tu n’es plus vraiment en sécurité ici pour l’instant, et je n’ai pas de quoi réparer ta porte. ». Il savait s’improviser plombier, mais il y a certaines choses que le blond n’est pas capable de faire. « On va faire en sorte de refermer tout ça au maximum mais tu ferais mieux de préparer un sac car tu viens chez moi. ». Le ton laisse peu de place à la négociation, il n’a jamais plaisanté avec sa sécurité.    



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