BLAZE : Tragédie CREDITS : ?? (ava) + Tumblr (gifs) FACE : Joe Gilgun DOLLARS : 3512 SACRIFICES : 225 ANNEES : 35 ans. CŒUR : Désertique, comme le Sahara. RÉINCARNATION : Djinn TALENT(S) : Octroi de vœux / Invisibilité FACTION : Neutre. Rien à péter des rivalités entre mafieux. OCCUPATION : Cuistot crado à mi-temps à l'Uncle Jay’s restaurant / Mascotte pour une enseigne publicitaire / Petite frappe. JUKEBOX : GTA soundtrack RUNNING GUN BLUES :
Locked in the chicken coop ⇝ Indi' - Lun 1 Juil - 22:07
Il en avait littéralement plein le cul ; Cela faisait deux heures, qu’il s'évertuait à brasser de la merde. Parce qu’il refusait de narrer la vérité aux policiers - S’avouer génie doté de pouvoirs, s’était finir dans une structure psychiatrique, entouré de fous. Pires que lui. « L’hypnose, c’t'un don qu'est pas donné à tout l'monde. Mais moi, j’maîtrise ça comme un chef. Et ton pote là, s’il nous a laissé sortir, c’parc’qu’il était sous mon emprise. » Les coudes appuyés sur la table, il se pencha sensiblement en avant, darda son interlocuteur d’un regard soudainement mystique. Le flic, en face, laissa échapper un soupir de consternation ; Il était au bout de sa vie. C’était probablement l'interrogatoire le plus pourri qu'il ait pu mener en vingt ans de carrière. « Me regarde pas comme ça, c’est c’qui s’est vraiment passé, la vérité ! »
Il s’était fait gauler comme un con, alors qu’il flânait en mode touriste dans Delray Hollow. Reconnu derechef par l'agent en faction, la nuit de leur évasion. Ces connards voulaient maintenant connaître le pourquoi du comment - Par quel procédé extraordinaire, lui et Vit' s’étaient fait la malle. D’ailleurs … « Pourquoi tu demandes pas à tes p'tits copains de t'ramener l’boss de l’Obsesja … Bababine ! 'Saura répondre à toutes tes questions lui …. Et avant même que l'autre ne puisse rétorquer ; Mais j'crois comprendre un truc, avoue ; C’parc’qu’il est friqué qu’vous l’laissez tranquille ? .. Eh bah bonjour la justice ! Toujours les mêmes qui trinquent, ceux qui n’ont pas d’pognon pour s’payer des avocats véreux ! » Finit-il par objecter, avant de se laisser aller contre le dossier de sa chaise.
Le quidam qui le questionnait referma son carnet, tout griffonné des multiples versions données par le djinn. Son geste fit naître l’espoir chez Pancras, qui cru - l’ombre d’un instant - qu’il allait pouvoir se casser d’ici. « C’est bon, j’peux y aller maintenant ? » « Non, pas encore. Quelques zones d’ombres subsistent. Nous allons étudier attentivement vos... " Scenarii " et revenir vers vous. » « Des zones d’ombres … ? Mais quelles zones d’ombres putain ?! » « Monsieur, s’il vous plait... » Regard significatif lancé par-dessus ses verres bifocaux, l’employé se leva et quitta la pièce. « ... J’vais t’montrer ma zone d’ombre, où qu’elle est, t’vas pas être déçu du voyage… Empaffé. »
Renfrogné, il croisa les bras. Cala son genou contre le rebord de la table et se mit à se balancer sur sa chaise, tout en fredonnant une antique chanson paillarde ; « Son haleine sentait l'Kimchee, ses seins étaient plats, pas d'poils sur sa chatte, qu'est c'que tu dis d'ça* ♪ » A faire le con sur un siège plus tout jeune, qui avait vu défiler des centaines de culs, Gy' finit par se vautrer ; Les pieds du mobilier cédèrent, il tomba en arrière. Spectacle auquel assistèrent les charlots planqués derrière le miroir sans tain.