we could be legends after all

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Milo Delarco & Camille Archambault

Il y a ce restaurant où les patrons du centre-ville se réunissent pour déjeuner. Un lieu tranquille où la cuisine est délicieuse, semi-gastronomique, et où les tables se succèdent jusqu’en terrasse, côtoyant le boulevard. Un endroit que Camille n’a jamais eu l’habitude ni vraiment les moyens de fréquenter.
Sous l’influence de Styx, l’infirmière a pourtant l’intention de s’y rendre, profitant de son jour de repos. L’argent n’est plus un problème depuis que ses liens avec la mafia se sont vus officialisés. Son fils divin lui confie bien plus qu’il ne faut pour vivre, en plus d’un chauffeur personnel, et l’Océanide a bien moins de scrupules que son hôte à jouir d’un butin qu’elle n’a pas gagné personnellement.

Le soleil au zénith voit s’avancer la nymphe sur les pavés brûlants. Alessandro s’est garé juste un plus loin, abandonnant la jolie blonde à quelques rues du point visé. Perchée sur des talons vertigineux, cloîtrée dans une robe près du corps qui marque son absence de formes, la déesse a relevé ses cheveux en chignon décoiffé. Quelques mèches vagabondent sur son visage laiteux, les yeux cerclés de noir et la bouche écarlate. Le Fleuve a toujours sur les lèvres un sourire chaleureux, celui de l’assurance, celui chargé de mettre son entourage en confiance.

Les jambes nues s’immobilisent devant les parasols qui dissimulent la devanture. A quelques mètres seulement, la proie est déjà attablée. Coup de chance pour la nymphe qui n’a jamais douté de leur rencontre, elle s’approche et s’impose, alors même qu’aucun rendez-vous n’a été fixé. La conviction qu’il serait là pour déjeuner lui a suffi pour quitter son appartement et provoquer l’inattendu. La meilleure des tactiques.

 « Bonjour », glisse-t-elle de sa voix mélodieuse, en prenant place en face de l’homme d’affaires. L’océanide relève ses lunettes de soleil et sourit au bellâtre qu’elle est venue convaincre. Rayonnante, son aura lui parle autant que la première fois, si ce n’est davantage. Le pourpre irradie sous les rayons de l’astre et le Fleuve peut sentir la puissance divine qui en émane.

« J’espère que je ne te dérange pas », lui demande-t-elle comme si elle s’en souciait. Peut-être attendait-il quelqu’un, auquel cas elle serait brève.  

   

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Milo Delarco & Camille Archambault

Une bouteille de Château Cheval Blanc avait été posée sur la table avec à ses côtés un verre rempli à moitié. Je profitais de ce déjeuner pour me détendre avant de retourner au bureau pour enchaîner les rendez vous avec de potentiels clients. Des clients que l’Autre ne m’aurait pas chiper. J’allais d’ailleurs  éviter de penser à lui au risque de me gâcher mon après midi. Pour profiter de la chaleur ambiante j’avais choisi une table installée sur la terrasse du restaurant, protégée de l’astre solaire par de grands parasols blanc. Je m’étais débarrassé de ma veste que j’avais posé sur le dossier de ma chaise pour ne garder que ma chemise blanche. J’allais rester là un moment, autant se mettre à l’aise.

Une voix féminine vint soudainement troubler ma tranquillité en me saluant. Il m’avait d’ailleurs semblé la reconnaître cette jolie voix et c’était d’ailleurs pour ça que je n’avais pas vraiment été surpris d’être abordé. Je mis quelques secondes avant de lui retourner ses mots « Bonjour. » répondis-je sans lever les yeux du journal que j’étais en train de lire. Je laissai mon invitée surprise s’installer à ma table pendant que je finissais de lire la dernière ligne de mon article.
« Tu ne me dérange pas. » la rassurais-je en daignant bien lever les yeux de mon morceau de papier. Contrairement à elle, j’avais gardé mes lunettes de soleil sur le nez car un peu trop sensible à la luminosité ambiante. Quelque chose me disait qu’elle avait dit ça juste pour la forme et qu’elle ne s’en souciait finalement pas vraiment.

Je lui offre un sourire poli tout en me débarrassant de ma gazette que je glissais sous la bouteille de rouge « C’est toujours un plaisir de te voir. » C’était plus ou moins vrai. J’étais plus disponible pour certaines personnes que pour d’autres. La belle Camille faisait partie de ceux que je tolérais, voir même que je pouvais apprécier avec un petit effort de ma part « Je n’ai pas encore commandé. Tu te joint à moi ? Je t’invite. » Je me laissais aller dans ma chaise tout en croisant les bras sur mon torse « Alors dis moi, que me vaut l’honneur de ta visite à ma table ? » J’aurais été tenté de croire qu’elle était là juste pour moi, pour ma compagnie mais j’en doutais sincèrement. Si elle était là c’était probablement pour parler « affaires ».

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Mutine, l’océanide observe l’homme d’affaires et s’amuse à lire sur ses traits. L’exercice est exaltant quoique plutôt difficile quand le regard est masqué.

Elle note en premier lieu que sa présence - en effet - n’a pas l’air de le déranger. Tout disposé à sacrifier cet instant personnel au profit d’une rencontre improvisée, le voilà même qui lui propose de partager son déjeuner. Qu’il insiste au point de se dire enchanté est un peu plus suspect mais la nymphe le sait aussi joueur et loin d’être stupide. Sa méfiance est de mise. Elle n’est pas là pour ses beaux yeux même si elle s’y noierait bien volontiers. Ils le savent tous les deux, et leur duel au soleil peut commencer.

« Avec plaisir ». L’infirmière fait mine d’y réfléchir mais se saisit de l’occasion. L’invitation est acceptée, les jambes croisées sous la table et le regard inspecte désormais tout ce qui s’y trouvait déjà : le journal délaissé par son maître, et la bouteille de vin qu’elle devine onéreuse. Elle qui n’y connaît rien, en effleure l’étiquette. « Amateur ? », elle demande, l’air sincèrement intéressé. Elle se demandait souvent si les gens fortunés appréciaient les saveurs inaccessibles ou s’ils s’en gavaient pour montrer qu’ils pouvaient se les offrir.

Quant à elle, la gourmandise n’avait jamais fait partie de ses péchés. Enfant, elle se perdait parfois dans les cuisines d’un restaurant familial sur le port de La-Nouvelle-Orléans. C’était l’époque où elle mangeait encore, l’endroit où la chaleur et l’affection se mêlait aux effluves épicés. Depuis, à la limite de l’anorexie souvent, elle se faisait remarquer par sa maigreur et son appétit d’oiseau. Mais sous l’influence de la déesse et sa montée en puissance, son corps n’était plus esclave de ce trouble. Se nourrir n’était même plus indispensable.

« Je me disais qu’on pouvait profiter du beau temps pour terminer la conversation de la dernière fois ? » Séductrice, la divine répond à sa question par une autre et n’a pas l’intention d’entrer immédiatement dans le vif du sujet.
Puisqu’il avait du temps à lui accorder, autant en profiter.    

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Mon invitation acceptée, je l’observais prendre ses aises alors que son intérêt se tournait à présent vers la bouteille de vin à 14 000 dollars posée devant elle « Pas tant que ça. » Avouais-je en haussant une épaule. J’aimais le bon vin autant que les autres alcools de bonne qualité mais j’étais loin de faire partie de ces gens œnophiles.

J’inclinais légèrement la tête de côté lorsque la dame répondit à ma question par une autre. Je lui souris amusé « Mais bien sûr. C’est toujours préférable de terminer ce genre d’échange et de lui donner, je l’espère, une fin « heureuse ».  » J’ôtais mes lunettes de soleil. Si on abordait ce genre de sujet, il valait mieux ne pas se cacher derrière des verres teintés. J’avais des défauts, mais je n’étais pas étranger à la notion de respect. J’avais eu de la chance d’avoir connu Camille via d’autres contactes et je comptais bien passer par elle pour arriver à mes fins. Ou du moins tenter d’y parvenir. Et pour ça il fallait bien que je montre patte blanche. Mais quelque chose me disait que je les intéressais déjà autant qu’ils m’intéressaient, sinon elle n’aurait jamais perdu de son précieux temps à accepter de déjeuner avec moi. Je savais qu’elle avait d’autres chats à fouetter.

Le Dieu guerrier en moi appréciait grandement cette perspective d’évolution. Cependant nous allions éviter de foncer tête baissée dans ce qui était nouveau pour nous. Il fallait déjà que je tâte le terrain, que je sache avec exactitude dans quoi je mettais les pieds. Et très important aussi, je voulais savoir ce que cela me coûterait et ce que cela m’apporterait. J’étais ce que l’on pouvait qualifier d’homme d’affaire. Jamais il ne me viendrait à l’idée de donner sans recevoir en retour.

Mais avant de débuter quoi que se soit, je fis signe à un serveur qui passait par là pour qu’il vienne à nous « Avant de reprendre notre conversation, tu prendra bien un truc à boire ? Tu préfère partager cette bonne bouteille avec moi ou prendre autre chose ? » Je portais mon propre verre à mes lèvres pour prendre une gorgé du liquide rougeâtre sans la quitter des yeux. Chacun de nous semblait disposé à prendre son temps avant de se remettre vraiment dans le bain. Elle, certainement un peu plus que moi. Je ne savais pas vraiment pourquoi nous nous embarrassions avec ce genre d’attitude au lieu d’aller droit au but, pour se quitter avec un accord et une affaire classée. Peut être cela faisait-il parti d’une espèce de jeu malsain apprécié de nous deux. Quoi qu’il en soit l’espièglerie qui dansait dans son regard à certains moment me laissait penser que, peut être, ce moment ne se résumerait pas à un ennuyeux repas d’affaires.

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La divine contemple l’interlocuteur, et ses prunelles se chargent alors d’une lueur de défi. Ravie de le voir réceptif, elle accueille ses propos d’un sourire affirmé tandis que ses doigts fins redessinent les contours du bijou suspendu à sa gorge. Une alliance enchaînée, chargée d’histoire et de secrets, que la nymphe se plaît à tripoter souvent ; comme si elle détenait le pouvoir de la rassurer, ou de lui donner du courage… Non pas qu’elle en ait besoin en cet instant.

« Si c’est ton souhait aussi, alors tout devrait bien se passer ». Un clin d’oeil adressé au bellâtre, elle en profite pour capter son regard dévoilé. Ses iris bicolores s’enracinent dans les siens avec force et refusent à présent de les lâcher. Tout ce qu’elle pourra y lire sera utile à la déesse ; Camille le sait et commence à connaître ses jeux infernaux. « Avec plaisir ». Elle lorgne la bouteille auparavant consultée - quelques secondes à peine, avant de revenir au PDG. « Je vais peut-être me découvrir une nouvelle addiction, qui sait ». Son sourire s’étale sur ses joues creuses et la nymphe apostrophe un serveur : « Un autre verre, s’il vous plaît ». Aussitôt, le garçon se démène et revient jusqu’à eux pour faire couler l’alcool.

Depuis quelques semaines, l’océanide se sait insensible à l’ivresse. Tout comme elle est capable d’observer le halo coloré qu'arbore son partenaire, et de connaître parfaitement l’entité qui l’habite, elle a conscience du pouvoir qui s’est emparé d’elle et la prive désormais de ces plaisirs mortels.
« Tu devrais passer chez moi un jour ». Les lippes capturent le rebord de la coupe, et l’infirmière en respire les effluves. L’espièglerie qui danse dans son regard attise un peu plus les sous-entendus ; elle s’en amuse, et renchérit. « Je te ferai goûter quelque chose de particulier ». Du nectar, rien de plus ; ce délicieux liquide ambré qui s’écoule à prix d’or, alcool épousant les papilles de chacun que les divins s’arrachent. Mortelle pour les humains, la liqueur de l’Olympe ne s’achètent pas dans les supermarchés ni même dans les grands restaurants. A moins de savoir à qui s’adresser…

« Je ne suis pas sûre de savoir apprécier ». Elle avale finalement une gorgée, les saveurs explosant au palais mais la laissant de marbre comme elle s’y attendait. La grimace est légère et le rictus narquois. « Mais, si tu acceptes mon invitation, je saurais me faire pardonner ». La malice roule sur la langue et le visage ensoleillé.

« Tu as eu le temps de réfléchir à ma proposition ? ». Pas celle-là, évidemment, plutôt celle de la dernière fois. Où il était question de faire travailler Kerberos pour la mafia - ce qu’elle n’avait pas dit explicitement mais qui avait su se faire comprendre - et profiter de certains avantages en échange. A vrai dire, Camille n’entendait pas grand chose aux affaires des gangsters, et elle savait que le moment venu, Milo passerait entre des mains expertes pour régler les détails. En attendant, on lui avait confié la mission de rassembler les siens et Deimos faisait partie des alliés de la nymphe. Elle n’était pas vraiment là pour lui parler business, mais bien pour le convaincre du destin qui l’attendait, au beau milieu des dieux plutôt que des mortels. « Tu connais beaucoup de monde. Tes relations pourraient nous être utiles », ajoute l’océanide en s’humectant les lèvres. « On pourrait te le rendre au centuple... » Plus de pouvoir, plus de puissance, intégrer une organisation revenait à se gaver d’offrandes. Elle-même en avait fait l’expérience, et incarnait la preuve vivante des bienfaits d’un rassemblement divin sur un cas isolé : en quelques mois, Styx avait grimpé les niveaux de conscience à une vitesse ahurissante après être restée bloquée au palier initial durant presque dix années.

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C’était le souhait de tout le monde de pouvoir conclure de bonnes affaires. Bien sûr ça ne voulait pas dire qu’il fallait prendre ses souhaits pour la réalité. Mais dans mon cas ici, je ne voyais pas ce qui pouvait mal se passer. Je les voulais, ils me voulaient. Ça me paraissait être le début d’une affaire qui roule. La jeune femme accepte ma proposition de partager la bouteilles de vin et je l’observe avec un sourire amusé demander après un serveur pour qu’on lui apporte un verre « Ce n’est pas ce que je te souhaite. Les addictions ça a tendances à nous rendre faiblards. » Je l’avais dit sur un ton ironique mais je le pensais sérieusement. L’attachement, volontaire ou pas, la dépendance, volontaire ou pas, étaient des choses desquelles j’essayais de me tenir le plus loin possible. Parfois c’était compliqué. Certaines personnes avaient un véritable don pour se glisser sous la peau et faire en sorte que se soit agréable.

Je lui adressais un regard véritablement intéressé quand la dame me lança cette invitation qui, je le sentais bien, comportait un double sens bien marqué. Elle surenchérit en m’appâtant avec une chose mystérieuse qu’elle qualifiait de « particulier ». Je m’abstins de lui demander quelle était cette chose si spéciale et lui accordait le plaisir de lire la surprise, la curiosité et l’intérêt qui c’étaient dessinés sur les traits de mon visage. Je comprenais mieux pourquoi c’était elle qui jouait les rabatteuse « Je vois difficilement comment je pourrais refuser une telle proposition Camille. Invitation acceptée alors. »

Je l’imite en prenant, moi aussi, une gorgée de mon verre. Pour ma part se n’était pas la première fois que je trempais mes lèvres dans le liquide et par conséquent mon manque de réaction était normal, la surprise du délice c’était exprimé quand le vin était entré en contacte avec mon palais lors de la première gorgée. En revanche ma voisine resta de marbre, illustrant à la perfection ce qu’elle avait supposé avant de boire. Je supposais qu’elle devait avoir connu mieux.

Mon regard s’attarde sur ses lèvres rouge lorsqu’elle me questionne, revenant à un sujet beaucoup plus important que l’appréciation d’une bouteille à quelques milliers de dollars. Mes yeux remontent doucement sur son visage à la recherche de la moindre expression pouvant trahir le mensonge, lorsqu’elle m’assure que cet accord me sera des plus profitable. Sans gêne, je prends mon temps pour la sonder avant de finalement déclarer avec sérieux « J’y ais réfléchi, oui. » Il y avait un moment pour tout: un pour faire joujou autour d’un verre de vin, et un pour parler business « Je suis prêt à passer à la prochaine étape pour rendre les choses officielles, à rencontrer ceux qui seraient susceptible de m'accorder ce "partenariat". Mais avant je veux que si tu m’assure une dernière fois que de mon côté je ne regretterais pas cet accord et que comme tu viens de le dire je serais récompensé comme il se doit pour mes « services ».

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Milo Delarco & Camille Archambault

Une lueur de satisfaction vient danser dans ses yeux vairons tandis que l’homme accepte sa proposition. C’est une victoire que la déesse entend bien savourer. Non seulement sur le plan personnel - et il va de soi que c’est pour elle essentiel, mais également pour la mafia, dans laquelle elle apprend tout juste à faire valoir son rôle. A vrai dire, elle s’y plaît, même en restant à l’écart, car c’est ce que Styx a toujours fait : naviguer de la lumière à l’ombre, d’un camp à l’autre sans se soucier des frontières, n’offrant sa loyauté qu’à sa famille et un seul dieu parmi les autres. Doucement, elle prend ses marques dans son pyjama de chair, la menant là où personne ne l’attend. Et si Camille a toujours été faible, c’est loin d’être le cas de l’Océanide, qui peut s’en servir pour surprendre.

« Tu connaissais les termes ». Les lèvres rouges s’animent tandis que les pupilles s’ancrent profondément dans les siennes. La nymphe se penche au dessus de la table pour capter davantage son attention. « La suite ne dépend pas de moi ». Elle lui sourit, séductrice, et pleine de cette confiance en soi dont l’infirmière n’a jamais su faire preuve. « Il n’y a pas de raison pour que tu sois déçu. C’est donnant-donnant ». Elle ment, car au fond, elle pourrait aussi bien envoyer l’homme d’affaires à l’abattoir sans même être au courant. Elle ne sait rien de ce qu’ils ont prévu pour lui. Ce n’est pas ses oignons, elle n’avait pas à demander ; mais elle sait ce qu’il est, lui, et ce qui le rend si important.

« Davantage de pouvoir. Davantage de puissance. Davantage de contrôle. Ne me dis pas que Deimos n’est pas tenté. Car tout cela, je te le garantis. Je suis la preuve vivante de tous les bienfaits que la communauté peut t'apporter ». Son regard le confronte alors qu’elle lâche la bombe de son identité.
Oui, Camille sait ce qu’il est. Elle peut voir son aura, reconnaître l’allié, et pour être certaine de ne pas perdre son contrat, elle fait le choix de tout lui révéler. De but en blanc, comme ça, espérant lui prouver qu’il est en passe de rejoindre bien plus qu’une organisation criminelle, et qu'il n'y a pas lieu d'hésiter...