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Peanut || Silverio

 :: abandonnés
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Peanut || Silverio - Dim 12 Mai - 18:46


Peanut || Silverio 1557540114-ughkjl
Shine a light on me

La sortie de l'hôpital est presque un lointain souvenir. Le travail qui reprend enfin, je me sens presque à la maison partout maintenant. Même si j'avoue que les souvenirs qui reviennent sont par moment un peu déroutant. Je ne sais pas trop comment réagir à certaine chose, le pire pour moi actuellement reste le nombre de lettre que j'ai pu retrouver dans mon armoire. Des cadeaux qui sont restés enfermé pendant des années il semble. Ma mère est d'une grande patience, c'est presque choquant quand on me voit moi. Je tiens vraiment très peu d'elle. J'ai fini noyé dans les lettres sans les ouvrir. Une grande boite qui renferme trop de rancœur et qui ne m'a pas aidé à aller mieux. Heureusement que je t'ai Silverio, heureusement que j'ai Mouki aussi pour quand tu n'es pas là. Ça doit faire une semaine, voir un peu plus qu'on ne s'est pas revu. Trop occupé avec le travail, pour une fois, ce n'est pas moi. Vu que j'ai pu comprendre que c'était le soucis de notre relation d'avant, mon job. Je fais beaucoup de compromit. Je fais moins d'heures supplémentaires pour passer te voir plus régulièrement. Faut bien l'avouer que je me suis tué à la tâche pendant le temps où tu n'es pas là. Mouki a pu rester au boulot avec moi quelquefois, juste caché dans un coin pour pas qu'on le voit dans son coussin. De toute façon son activité préféré, enfin sa deuxième activité après manger c'est dormir. Alors il a passé son temps à se reposer dans son coin sans se plaindre du temps que je passais à bosser. Ce soir tu m'as donné rendez-vous. Un repas chez toi pour fêter ma sortie de l'hôpital. Moi je fête surtout ton retour, mais ça sera juste une soirée pour dire qu'on est enfin ensemble et en bonne santé.

Direction la maison rapidement pour changer mes fringues, ne pas arriver en uniforme et surtout faire sortir un peu Mouki. J'arrive pile à l'heure, habillé comme il faut pour toi. J'avoue que ce sont sûrement des fringues que tu m'as achetés, parce que je ne sais même pas si je vais m'acheter des fringues de toute façon. J'ai retrouvé un pull que j'avais déjà il y a six ans, alors je doute que le shopping soit une priorité chez moi. Je frappe à la porte, Mouki qui pousse la porte de la truffe, comme s'il était habitué à ce que je rentre directement sans attendre que toi tu m'ouvres. C'est peut-être ce que je devrais faire. J'ai ta clé après tout. Alors j'ouvre la porte doucement, passe la tête pour te regarder avec un air pas sûr de moi. « Hey... C'est Mouki qui me fait signe de rentrer... Je peux ? Sinon je ressors et ... » Et rien du tout Mouki qui se précipite dans l'appartement pour aller jouer avec Culotte. Elle va encore le déshabiller je suppose, il ne reste jamais longtemps habillé dès qu'il vient ici. Je me retrouve obligé de le rhabiller quand il fini par me le demande. Je crois qu'il adore que Culotte lui retire ses hauts. Je reste le corps encore dehors à regarder Mouki avant de lentement rentrer en souriant. « Je t'ai ramené des donuts. » La particularité est que j'ai acheté ses donuts personnalisé pour qu'il ressemble à nous un peu, enfin à notre nous... Mouki, Culotte et Mango y sont donc représentés. De jolies couleurs qui leur ressemblent et pour toi un donuts rose avec dans la boite un nouveau pin's à ajouter à ta collection. Pas besoin d'un qui me ressemble, pas sur qu'un donuts avec des airs de flic soit très bien vu. J'approche doucement de toi pour venir chercher un baiser tendre.
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Peanut || Silverio - Jeu 16 Mai - 4:37


Peanut || Silverio GahkePP


Rentrer. Je veux rentrer. J'ai dit que je voulais rentrer ? Je ne crois pas. Dans le doute : Je. Veux. Rentrer. RENTRER. R-E-N-T-R-E-R. Est-ce bien clair ? Je peux le faire dans toutes les langues que je connais aussi s'il faut et même l'apprendre dans d'autres si besoin est. C'est pas que je suis en manque de toi, mais un peu quand même. Voir peut-être beaucoup. Passionnément. À la folie ? Pas de pétale après, plus rien. Je rêve de t'embrasser, de m'enivrer de ton odeur, fêter nos un mois de couple. Comment ça, j'ai utilisé une autre excuse ? Oui, bon. Il y a toujours ce doute qu'on le soit pas (si tu me trompes, je te tue) parce qu'on a pas mis de mot dessus MAIS pour moi c'est fait donc voilà. Tu es à moi, River, et là je suis en manque de toi, ouais. Je veux qu'on se retrouve, qu'on s'embrasse, que tu me gardes fort entre tes bras. Je crois que je commence à me rassurer sur nous, moins dans la crainte que tes souvenirs nous séparent de nouveau. Mais faut bien avouer ça m'angoisse encore bien assez pour me tuer l'estomac à chaque fois que j'y pense. Et j'ai du mal à respirer si je me plonge trop dans mes pensées. Heureusement qu'on a beaucoup tourné parce que sinon, ça aurait un carnage et j'aurais fini aux urgences pour apnée. Et dans son rendu de stage, Timotei aura pu mettre l'hôpital de la ville parmi les bâtiments visités durant celui-ci. Gé-nial. Bon heureusement ce n'est pas arrivé.

Enfin chez moi, j'abandonne directement ma valise et mon sac pour me jeter sur mes animaux. Culotte est ravie de me retrouver, Mango chantonne pour m'attirer vers lui et ça marche ! Les deux ont une myriade de câlins pendant un long moment avant de me relever d'où je m'étais écrasé pour promener ma Culotte. Puis je peux enfin revenir à l'appartement pour commander ce qu'on s'est dit pour ce soir, parce que j'ai pas le courage de cuisiner juste à la sortie de l'avion. Et je prends une bonne douche, avant que tu n'arrives. Quand j'entends toquer, je suis encore dans le salle de bain, à vérifier moult détails quand à mon vieillissement. Je commence à me sortir avant de voir Mouki courir vers sa copine - et future femme ok ? - pour mieux accrocher mon regard à toi et te sourire. Rentre ! J'hallucine que tu demandes mais soit, on va dire que t'es un garçon poli hein. Et puis je viens à toi directement, bien moins doucement que toi pour me jeter à ton cou après avoir poussé ton bras où t'as les donuts qui pendouille pour pouvoir t'embrasser passionnément. Conjugaison qui donne une union qui me convient parfaitement. Plusieurs baisers qui s'écrasent encore sur tes lèvres, avant de rire et venir me nicher le nez dans ton cou. Tu m'as teeeeelleeeeemeeeeent manquééééééé ! J'en fais à peine trop. En fait, c'est tellement vrai que c'est pas le cas, chut. Ça va, chéri ? Je reviens t'embrasser la mâchoire, la parcourir, te mordiller l'oreille. Merci pour les donuts... Sauf que je suis pas décidé à te lâcher. Oups !
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Peanut || Silverio - Mer 22 Mai - 2:58


Peanut || Silverio 1557540114-ughkjl
Shine a light on me

Tes lèvres qui viennent directement chercher les miennes et ça me fait sourire, je t'oblige à reculer vers la cuisine juste histoire de pouvoir poser ses foutus donuts. Comme ça, je peux enfin te serrer dans mes bras et répondre avec passion à ton baiser de bienvenue. J'ai presque envie de passer mon temps à voyager si c'est pour te retrouver aussi joyeux, enfin, je serais incapable de partir plus de deux trois jours, je me connais. «  Tu m'as manqué aussi Silv. » Tu m'as terriblement manqué ouais, j'ai été assez idiot pour me perdre dans nos anciennes photos à la recherche du moindre souvenir intéressant. J'ai plutôt ruminé dans mon coin en me disant que tu me manquais. C'était pas la bonne solution. Un frisson qui parcourt déjà mon corps alors que je viens à peine d'arriver. Silverio le magicien, toujours aussi doué on dirait. «  Je peux vraiment aller mal là ?  Et toi ça va ? » Comment aller mal alors que j'ai l'homme que j'aime qui se jette littéralement dans mes bras pour me donner de l'amour. C'est presque trop beau pour être vrai. Je viens te pincer une fesse en te regardant l'air intriguer. «  Je regarde si c'est un rêve. » Je regarde autour de moi avant de hausser les épaules et de t'embrasser avec fougue. Puisque c'est apparemment pas un rêve, autant profiter. Dans les deux cas j'aurais profité.   Je laisse ma tête retomber contre ton épaule et je regarde les deux petits monstres qui jouent. «  Culotte te voit bien trop souvent me retirer mes vêtements. Elle est devenu super rapide. »  Je ris en voyant les deux jouer avec les vêtements de Mouki. Je ne suis pas sûr de récupérer la tenue complète mon pauvre Mouki, mais je t'en rachèterais une nouvelle si ça arrive. Ma main qui glisse dans ton dos pour te faire te tourner, j'ai juste envie de me glisser dans ton dos, te serrer fort en fermant les yeux. Ne plus penser que tu vas repartir vite à cause de ton job. «  Tu sens super bon. C'est toi le repas de ce soir ? » Lèvres qui se perdent dans ton cou pour te dévorer lentement jusqu'à l'oreille. «  C'était bien ton voyage ? »
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Peanut || Silverio - Ven 24 Mai - 15:33


Ah oui ? Beaucoup manqué ou çaaa vaaa, tu pouvais encore survivre quelques temps sans moi ? Le ton est taquin, la bouille tout autant. Accroché à toi, décidé à y rester, m'étant lancé dans moult papouilles d'avec mes lèvres, avant de souffler un rire à ta réponse. Ça va mieux depuis quelques minutes. Mais tu n'aurais pas voulu me voir dans l'avion, c'était terriblement angoissant pour moi. Que je déteste ça, heureusement que ça n'a duré qu'une heure et demi, je n'aurais pas su survivre à plus que ça. Je sursaute quelque peu, quand tu me pinces, haussant un sourcil avant de plisser le regard. C'est toi que t'es censé pincer dans ce cas-là, non mais. Même si ça me dérange pas dans les faits, mais je boude pour le principe, même si je décroche pas et que ton baiser me fait oublier la seconde d'après pourquoi je devais bouder. Oui, la digne fille de son père ! Je me mets à rire encore, te laisse te glisser dans mon dos pour mieux prendre appui contre toi, lové entre tes bras, les miens par dessus les tiens, à profiter de ta présence en regardant à mon tour les animaux qui s'amusent. Je suis le dessert... Mais je peux aussi faire entrée si jamais. Sourire en coin, même si tu ne le vois pas, tendant le cou pour venir te mettre un coup de croc à l'oreille, sans forcer, juste histoire de t'embêter et te sentir frissonner encore. Je te tire finalement avec moi, pour qu'on puisse se laisser tomber dans le canapé. Nooon, c'était affreux ! Pas du tout. Non, en vrai c'était vraiment sympa, mais vu que je sors de l'avion, tout m'a semblé horrible. Je me cache contre toi, laisse une pogne s'aventurer sous ton haut pour caresser ton ventre, profiter de ce contact tant souhaité. Ce pauvre Timo doit être encore en train d'essayer de récupérer du sang dans sa main à l'heure actuelle, je crois... Je pince les lèvres très fort, pour me retenir sur une blague tout à fait déplacé mais qui me fait mourir de rire intérieurement. Et toi ? J'imagine que t'as dû passer ton temps au boulot, au point d'en oublier presque que t'avais un appartement ? Je reviens pour t'embrasser dans le cou, tirer sur ton haut pour pouvoir embrasser un bout de clavicule, te dévorer à tout petit feu. C'est peut-être toi le repas en fait.
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 2:30


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Je te laisse faire l'enfant, te tortiller, poser tes questions de façon presque ridicule, mais s'en est adorable. Tu m'as l'air tellement heureux, j'ai pas envie de gâcher ça avec une mauvaise blague. Alors oui je te pince en retenant un petit rire à ta réaction. « Je sais, mais c'est tellement plus plaisant de te pincer toi... Comme ça je peux te masser si tu as mal. » Le regard taquin qui vient chercher le tien. Le corps qui glissent par la suite dans ton dos pour te serrer fort. Mon nez qui se balade dans son coup après le délicieux frisson que tu me fais avoir. J’effleure du bout du nez tes cheveux encore humide et je me laisse guider dans un nouveau moment de fièvre, de notre retour l'un vers l'autre, comme une nouvelle rencontre fougueuse qu'on ne fait que vivre et revivre. Je reste contre toi, te laisse poser tes mains ou tu veux, je me laisse faire docilement. Le corps allongé contre le tien, j'ai donc la liberté de glisser le bout de mes doigts sous le début de ton pantalon, pour venir juste effleurer le début d' une de tes fesses en souriant. «  Terrible pour ce pauvre gamin, mais t'inquiète pas, on sait tous les deux qu'il va bien s'y prendre pour refaire venir le sang. » Parce que l'avion n'est pas quelques choses que tu sembles aimer. Je laisse mon front tomber contre le tien en soupirant un peu, ma main libre qui dégage un peu tes cheveux humides. «  J'ai passé ma vie au boulot, jusqu'à oublier de manger et simplement sortir Mouki. J'avais plein de choses à rattraper. » La situation dans la ville, les dossiers que j'avais en cours et surtout retrouver le monde avec qui je dois travailler. « J'ai oublié mon appartement, mais j'ai pas oublié mon mec. C'est déjà bien non ? » Et c'est bien impossible pour moi de t'oublier. Entre ce qui rempli mon appartement et mon bureau, parce que oui, j'ai une photo de toi dans mon bureau et aussi une dans mon porte feuille. La tête qui se penche en arrière pour te laisser me dévorer. Je suis bien heureux là, à me faire papouiller par toi, j'ai rien demander en plus. C'est parfait. Je pousse un léger gémissement d'aise, parce que je me sens bien, c'est un peu comme si j'habitais ici là. Que je n'allais pas devoir retrouver mon appartement plus tard. Là, c'est nous. « Si tu continues, je vais mourir de chaud et on n'aura même pas mangé. Je n'aime pas... ne pas pouvoir te voir souvent. J'ai envie de venir ici même quand tu n'es pas là... » Parce que y'a ta présence ici un peu. Ton odeur, tes affaires, ce que tu aimes et j'aime être ici, sentir que je fais partie de ça, de ton putin de monde rose et brillant. Je ris un peu en me disant ça et mes lèvres se posent contre les tiennes. « Ma Diva. » Que j'ose dire en gardant mes lèvres contre les tiennes.
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 3:02


Un River à dîner, cela me sied tout à fait. Alors que je m'aventure sur ton corps d'avantage encore en t'écoutant, je ne peux m'empêcher de sourire tant ça me donne l'impression que tu n'as jamais changé en cinq ans qu'on s'est connus. Le travail, toujours, encore. J'imagine pas ce pauvre Mouki qui a dû être terriblement patient. T'as du bol qu'il soit ainsi, ça serait la merde sinon. Je souffle un rire en t'écoutant, les lèvres encore perdues sur toi, les mains aussi, bien décidées à se faire souveraines de ton corps. Ça n'aurait été que la seconde fois au pire, chéri. Toujours blessé le Silverio, faut pas croire. Ma langue qui se rajoute à la partie, alors que j'ai remonté ton haut. Quoique, je redresse la tête en t'écoutant. Tu sais que tu as le double de mes clefs depuis des années ? Je pensais te l'avoir dit mais en même temps, ça sonne tellement comme une évidence que j'ai peut-être omis, en fait. Tu viens quand tu veux, même si je ne suis pas là. Ça fera plaisir aux animaux. Je te souris, revient ainsi t'embrasser et murmure. J'adore l'idée que tu crèves de chaud... Sourire accentué, encore un baiser et je souffle un rire à ce surnom qui me lâchera jamais je crois bien. Et tant mieux, je suis une reine après tout ! Le sourire qui cavale encore alors que je me baisse de nouveau pour venir t'embrasser le torse, titiller le tout de ma bouche, ma langue. Et je descend de plus en plus bas, les mains venant pour défaire ce bouton de jean, bien décidé que je suis à te dévorer tout entier finalement. Sauf que mon portable vibre et que c'est sans doute la livraison qui s'annonce pour bientôt. Zut. Tu peux regarder si c'est pour la livraison ? Que je te demande ainsi, mes pognes qui baissent un peu le jean et le boxer dessous. J'ai les mains quelque peu prises, là... Le téléphone est sur la table basse, mes lèvres près de ton nombril, les dents qui mordillent ton bas-ventre. Combien de temps devant nous avant de devoir te lâcher ?
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 3:45


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Shine a light on me

Je crois que j'oublie un peu de respirer quand je te sens descendre si lentement. Je grogne déjà d'impatience face à ce qui va arriver. Le pire c'est que je sais que ça sera parfait, parce que tu me connais, tu connais chaque centimètre de ma peau, le regard qui se met à descendre sur toi pour admirer la vue et y'a ton téléphone qui vibre. J'ai presque envie de dire merde au livreur, parce que j'ai pas envie de manger là. Je ne peux pas retenir mon rire avant de tendre la main pour essayer d'attraper le téléphone. « Hm, si c'est que les mains je vais être déçu de te voir descendre ton visage si bas. » Je galère un peu avant de finalement le récupérer et me poser tranquillement pour le lire ton message, voir si le livreur est bel et bien arrivé. Je déverrouille ton téléphone sans regarder fenêtre sur le tactile, je vais directement chercher le message avant de voir le nom et les quelques mots. «  J'ai faim de toi. » Tiens j'ai le corps totalement refroidit d'un coup. J'ai mal, j'ai la tête qui me fait super mal, je ferme les yeux en souffrant en silence, sans bouger. J'ai juste les sourcils froncés à fond et l'air un peu pale, rien de bien méchant. Puis Noël, la rage, la blessure qui s'ouvre de nouveau, tes mots qui m'ont comme achevé ce soir là. C'était peut-être pas que les mots, mais la façon dont ils ont été lancé. IL se passe un moment, sans plus de réaction de ma part puis je me dégage de toi laissant ton téléphone s'écraser au sol. Titubant jusqu'à la fenêtre pour l'ouvrir, pour me pencher un peu dans le vide, juste pour prendre l'air frais sur mon corps. Ton regard, ta voix, ma tristesse et le chemin qui me revient en tête. Je te fais signe de la main de pas approcher si t'avais décidé d'en faire qu'à ta tête et j'ai l'air choqué, perdu, tu dois voir que je respire beaucoup trop vite, trop fort, tout est de trop là. J'avais dit que ça irait, mais j'étouffe, j'arrive plus à respirer comme il faut, mais m'approche pas. Ça siffle dans mes oreilles, j'arrive plus à gérer entre le choque de l'accident et le choque des mots. T'es le seul qui pourra s'exprimer là. Du moins, pour le moment. Exprimes- toi, je t'en prie.
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 4:05


Sans me douter de ce qui peut se passer, je continue de te titiller, mais bien assez vite, ton côté frigide m'interpelle alors que je me prête volontiers au jeu bien plus qu'avec mes mains. Je relève les yeux vers toi, pour te voir pâle et l'air... Je ne saurais définir ça. Terriblement froid, oui. ... River ? Que je m'hasarde, avant que tu ne te relèves vivement en me laissant là, sans comprendre ce qu'il peut se passer. Je t'observe, sans oser bouger, ne peut que constater le rejet purement et simplement de ta part, sans la moindre explication. Tu te sens juste mal ? Je tremble dans mon propre coin, l'impression que l'appartement s'est terriblement refroidi désormais. La tête me tourne aussi sous l'angoisse qui revient m'envahir, avant de finalement poser mon regard sur le téléphone qu'est resté sur le tapis. Je l'attrape, l'écran s'est légèrement fissuré avec la chute. Qu'importe. Je reviens au dernier message reçu, remarque le nom de Javier et lire son sms. Et sur le coup, je ne comprends pas tout de suite. Puis je percute comme pour quelqu'un qui ignore tout de lui... Fuck it. Je tente de me lever, mais tu me fais clairement savoir de rester à bonne distance. River... Ma voix n'est plus qu'un filet et je me sens serrer le téléphone, retenant mon envie de pleurer. Me voici face à un choix terrible, à cet instant. Trahir mon meilleur ami ou laisser croire à l'homme que j'aime quelque chose de faux. J'ai le coeur qui se déchire en deux. C'est... Ce n'est pas du tout ce que tu crois, chéri... Je vais devoir tenter de m'en sortir sans révéler quoi que ce soit sur la nature de Javier, quand bien même celui-ci serait capable de me dire de le faire pour ne pas perdre River. Je ne peux pas, moi. Je suis d'une nature trop fidèle, que ce soit en amitié ou en amour. Mais ça, tu l'as oublié. Et voici comment la perte de mémoire nous joue ses premiers tours et qu'ils seront peut-être meurtriers. Je ne te tromperais jamais... Que je murmure encore, que je tente en faisant un pas ou deux, pour tenter de casser la distance. Mais as-tu seulement envie de me croire ?
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 4:41


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Mon regard qui se pose sur toi, mes fesses qui se posent sur le rebord de la fenêtre. Je secoue vivement la tête venant petit à petit la baisser. J'ai beaucoup trop de trucs qui me viennent en tête. Rien n'a de logique, mais la blessure rend fou. Je refais un mouvement de main quand je te vois te rapprocher encore. «  Restes... Restes là. » Voix qui tremble, la gorge qui se serre, je reste surprise de réussir à te parler à communiquer. C'est pas en toi que j'ai pas confiance, mais en ce type. Mes coudes qui se posent sur mes jambes et ma tête qui se plonge dans mes mains pour me planquer un peu. Image qui me torture, ton visage, ton énervement,le son de ta voix. Je baisse un peu mes mains les posant simplement sur mes lèvres, mon regard qui se posent sur toi, pleins de questions.  Dans ma tête "Les autres t'intéressent, maintenant ? Incroyable. " Puis la suite, mais c'est à ça que tu auras une réponse là. «  Personne m'intéresse tu crois ? Tu crois que j'en ai rien à foutre des autres ? » Que je t'ai pas regardé pendant des années, comme la personne la plus importante du monde ? Que j'en ai rien à foutre du monde entier ? Que je suis le nombril du monde ? La lèvre inférieure qui tremble, intérieurement je pleure, c'est comme si j'étais bloqué à l'intérieur que j'étais juste en boule bloqué dans ma tête. Je détourne le regard pour ne plus t'avoir dans ma vue, pour ne pas pleurer, pour rester enfermé. «  Excuses moi d'avoir du mal à te croire avec de tel mots. Tant de cœurs perdu dans la conversation. » Je descends du rebord pour atteindre le sol et me rouler en boule, les genoux ramené contre le torse. «  C'est amusant de recevoir ça, quand c'est moi que tu dévorais. » Le regard plein de doute, plein de souffrance qui rejoint ton regard. Je te fixe attendant que tu me cris dessus. Parce que oui, j'avais posé la question de façon froide, mais ta réponse, un oui m'aurait sûrement moins fait mal. Ton regard qui m'avait littéralement tué ce soir là. «  Je suis si détestable ? »
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 4:56


Je n'arrive qu'à saisir à moitié ce qui se passe. J'entends juste mon coeur battre si fort qu'il y en a des répercussions dans ma cervelle, dans mes oreilles. Tout tourne, je meurs de chaud et de froid en même temps. Qu'est-ce qu'il se passe ? Je te regarde avec cette immense boule dans le poitrail, qui se creuse de plus en plus, qui me dévore tout entièrement et j'ai l'impression de voir se profiler un scénario que j'ai trop imaginé sans réussir à concevoir combien il ferait mal. De quoi tu parles... ? Je ne comprends pas, suis juste terriblement perdu à cet instant face à tes mots qui n'ont aucun rapport avec ce sms. Parce que pour moi, Noël, c'est passé depuis longtemps. Je ne peux que te fixer te recroquevillé sur toi-même, me rejeter encore et toujours sans pouvoir mesurer pourquoi, bordel. Alors je me recule finalement pour prendre place sur le canapé, pour ne plus souffrir de te voir de me dire de m'éloigner d'une quelconque manière. Je te regarde toujours, sens les larmes qui montent et toutes mes angoisses m'étreindre bien plus efficacement que n'importe qui dans ce monde pourrait le faire. Tu me connaîtrais mieux que tu saurais que j'en fous à tout le monde, des coeurs... Même à Timo pour le faire rire, même à des collègues qui ne sont que ça. Mais tu m'as oublié. Je serre mon téléphone avant de le délaisser à côté de moi, saisis un oreiller pour le serrer, pour pas fondre en larmes. Je suis hilare... Le ton est acerbe, parce que je te déteste pour cette remarque-là. Remue le couteau dans la plaie, vas-y. Je sens ma bouche trembler, mon corps entier aussi. Et un rire rauque et qui dire une demi-seconde à peine s'échappe de moi quand j'entends ta question. Si bien qu'une larme s'échappe finalement et que je viens l'effacer d'un geste rageur. Oh, oui, c'est bien pour ça que je t'aime à en crever depuis des années. J'ai la nausée, à cet instant. Les terreurs qui me remontent le long de la trachée, les souvenirs qu'ont trop afflué et le manque des tiens qui me tuent sur place. Dis-moi ce que tu veux entendre directement, River ! Je te jette finalement l'oreiller dessus, sans réfléchir, juste l'envie de t'envoyer quelque chose dans la face, comme je jetterais la vérité à tes pieds pour que tu la saccages. Dis-le moi... Avant que je ne pleure bien trop pour réussir à parler.
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 5:23


Peanut || Silverio 1557540114-ughkjl
Shine a light on me

Tu ne comprends pas, tu as oublié tes mots ? Quand moi je viens à les revivre de plein fouet comme si c'était la première fois. « Les autres t'intéressent, maintenant ? Incroyable.  Ce sont tes propres mots... avec la haine et l'énervement en moins. » Je serre un peu les dents devant  ta remarque, parce que tu me jettes la pierre pour t'avoir oublié. Mouki vient essayer d'avoir des caresses et je ne lui en donne pas, trop accroché à mes jambes, les ongles qui se plantent dans le tissus. Je ne te répondrais pas sur cette phrase qui me fait encore plus de mal, mais j'en pense pas moins Silv. Je suis prit entre ce que tu m'as dit et les souvenirs. Entre haine et amour, entre désespoir et abandon. C'est moi qui parlais d'oublier, de passer par-dessus le mauvais temps et de profiter l'un de l'autre et me voilà prit au piège dans mes propres idées. Le coussin qui tape contre ma tête et tombe sur le sol, je n'ai même pas bougé pour l'éviter, je ne bouge plus du tout. « La vérité ? » Le pose finalement un regard terrible sur toi. Je te confronte clairement à ma peine et ma colère. « C'est qui ce type ? Pourquoi il t'écrit ça ? Pourquoi tu as couché avec ? Pourquoi lui et pas moi... si tu m'aimes tant... » J'attrape le coussin pour te l'envoyer sans douceur dessus donnant un petit coup dans le vouloir à Mouki et je me rends compte que je fais du mal, autant à toi quà Mouki. Alors je le caresse un peu avant de me lever et d'aller poser mes fesses sur le canapé. Je ne te touche pas, je reste à l'opposé, laissant de l'espace entre nous. « A Noël. C'était peut-être qu'une engueulade à tes yeux. Je dis pas que c'était... juste ça, c'était violent. »Ma voix qui se baisse et qui tremble peut-être trop pour que tu comprennes la suite totalement. « Pour moi, je t'avais perdu. J'avais le cœur brisé, comme si, c'était terminé, que je ne pouvais plus t'aimer et que j'allais devoir te regarder avec un autre. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Je sais pas si j'ai voulu mourir ou si j'ai voulu revenir à y'a six ans... mais je voulais plus de cette douleur horrible... et elle est de nouveau là. » Et y'a des larmes qui coulent sur mes joues alors que mon visage semble si neutre. Mon cerveau n'arrive plus à suivre.
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 5:44


Mes propres mots ? Hein ? Je me sens perdu, je n'ai rien dit de tel ?! Impossible de me souvenir des mots de ce jour-là, qu'étaient pas pensés, juste sorti sous l'éclat de la colère et de la rage. Et je sens cette même pression qui remonte, parce que je voulais juste... Juste une soirée pour nous. Et que je me retrouve confronté à une donnée inconnue, te jetant un oreiller dessus pour tenter de te sortir de ton putain de semi-mutisme. MAIS C'EST LA VÉRITÉ ! Que je m'emporte, le coeur perclus de te voir ne pas me croire. Et ça me coupe le souffle, incapable de respirer sur l'instant, reprenant le coussin sans réagir non plus. Je crois que je ressens un profond dégoût à cet instant. Peut-être parce qu'on était plus ensemble depuis presque deux ans et que j'en pouvais plus de me sentir seul ?? Le menton tremble et pour le coup, si tu avais tenté de te poser à côté, c'est moi qui me serais relevé. Je te regarde avec la colère éveillée, te fusillant du regard. Et d'un coup, t'évoques Noël et ça me frappe, soudainement. Il s'agit de ça. Je déglutis et ravale dans le même temps beaucoup de chose, avant de me relever vivement face à tes mots. Et tu crois que j'ai pas eu mal, River ?! Le ton est haut et te voir pleurer me tue davantage. J'avais tellement eu envie de te faire payer tout ce que tu pouvais bien me faire ressentir, j'étais triste depuis des putains de mois !! Voir des années, sans rien en montrer. Comme toi, River. J'ai tellement tenté de t'oublier, tellement de fois bordel, sans jamais y arriver ! Parce que t'étais toujours là, que j'étais pas capable de m'éloigner une nouvelle fois de toi. Que j'étais prêt d'accepter l'idée être juste malheureux pour le reste de ma vie. T'as même pas essayé de me retenir quand on s'est quittés, River ! T'as été juste à accepter la situation alors que j'avais envie que tu me dises qu'on pouvait passer tout ça, qu'on pouvait se retrouver vraiment, que tu bosserais moins, que tu ferais plus attention à toi, parce que j'étais épuisé de m'en faire tous les jours ! Emporté par une valse de sentiments. Mais y'a rien eu... Et tu m'as brisé le coeur, River... J'avais les bras qui s'agitait, tandis que je parlais. Et ils retombent, face à cette fatalité. Javier... Javier, c'est le seul qui peut me comprendre sur cette sensation de... De vide, de cet absolu qui naît quand... Quand on s'est senti mourir... Et je pleure, en continue, sans m'en rendre compte, la voix remplie de sanglots chauds. Le seul qui sait ce que c'est d'en revenir de tout ça... Et enfin... Enfin je me suis senti moins seul, alors que tu t'éloignais encore... Je pouvais pas savoir que c'était justement à cause de Javier. Mais... Mais même si j'avais voulu tomber amoureux de lui... Et Dieu sait comme il aurait pu être idéal pour moi, Javier. J'en suis incapable, River... Parce que t'es celui que j'aime depuis cinq ans... T'es le seul que je veux, bordel... La voix qui se casse un peu plus, alors que je me rassois, perdu. M'abandonne pas... Je t'en supplie... Les épaules secouées, alors que je me cache le visage. Je ne te tromperais jamais... Jamais. Je t'aime... Tellement...
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 6:12


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Je garde mon regard sur toi, sans plus jamais te quitter des yeux. Je t'écoute, j'essaie de  comprendre, d'enregistrer. Aucune allusion sur ce que j'ai oublié de toute façon tu ne me laisses pas trop le temps d'en placer une. Alors je te laisse t'exprimer. M'engueuler une énième fois, parce que je suis un con, trop occupé à bosser, parce que ça m'éviter de penser que je suis mauvais. T'es toujours là pour me ramener à la réalité, pas vrai ? Même si elle est dure parfois, t'es toujours là pour moi. J'attends, je te laisse t'asseoir de nouveau sur le canapé et je ferme ma gueule. Pas pour te faire chier, mais juste parce que je veux juste te serrer fort dans mes bras pour que tu comprennes que je ne t'abandonnerais pas. Que j'ai juste besoin de comprendre, parce que pour moi, chaque chose que l'on prononce à un réel sens. Donc, pour moi, tu me penses vraiment égoïste et trop porté sur moi-même. Mes lèvres qui se posent sur une de tes tempes et je te murmure doucement que je serais toujours là. «  Quand je bosse, je pense pas que je suis mauvais. Je pense pas à quel point j'ai pu être naïf. Mes parents étaient important... mon meilleur ami était important... mon duo était important. Trois d'entre eux m'ont détesté, l'un est mort et le dernier à failli causer ma mort. » Il y a mon regard qui vient chercher le tien pour s'y plonger pour te dire les choses. «  J'ai peur que tu me détestes. Tu détestes ce que je suis, mais j'ai que mon boulot sans toi, quand t'es pas là, j'ai que mon boulot. J'ai que ça pour pas me sentir seul. » J'attrape ton visage pour t'embrasser doucement. «  J'ai peur d'être dépendant … J'ai peur de te perdre. Je suis amoureux de toi aussi. J'ai jamais arrêté... tu verrais mes affaires... tu es partout. J'avais tout d'avance... même une bague... » Aveux terrible qui je sais va t'énerver. Tu vas me taper dessus avec un coussin ? Non sérieusement fais le. JE le mérite. Mon tact n'existe pas. «  Je vous aime monsieur Silverio Diva Baeza. Me détestes pas... Je préfère souffrir à te voir heureux et comblé avec un autre type... que de te revoir... me détester,juste une fois.  Je suis le nombril du monde, mais dans mon nombril y'a toi, seulement toi. »
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Peanut || Silverio - Sam 25 Mai - 6:38


Je sens ta présence à mes cotés de nouveau alors que je viens de te supplier de ne pas partir une nouvelle fois. Parce que j'y survivrais clairement pas une nouvelle fois, que ça serait la dernière, que ça signerait définitivement la fin de tout. Je t'en supplie, oui. Reine qu'a retiré sa couronne, qui l'a piétiné pour montrer qu'elle n'était rien face à son Roi. Je me laisse tomber contre toi après ton baiser contre ma tempe, m'accroche à toi d'une main, l'autre qui me cache encore alors que je tente de retrouver un souffle, même maigre. Et je t'écoute en calmant au mieux mes larmes. J'ai rien vécu d'aussi terrible que moi, juste vu ma mère morte sur notre lit et c'est sans doute la seule chose traumatisante j'imagine, jusqu'au crash. Alors, je ne peux pas tellement comprendre ton ressenti à ce niveau-là, même si j'essaye faire, j'ai forcément du mal à me projeter. Ma seconde main finalement, trempée, vient à te caresser une joue alors que j'ai les traits déformés par tout ça, par l'intensité de cette dispute que je n'ai pas vu venir et qui la rend sans doute d'autant plus terrible. Baiser donné du bout des lèvres alors que je garde le silence, reniflant à peine, trop peureux de te couper la parole alors que tu te confies à moi. Enfin. Nouvelle goulée d'air, interrompue quand tu évoques une bague. Hein ? Je bug sur ça un instant, sens la blessure intérieure s'ouvrir un peu plus encore. J'ai du mal à suivre la suite, ne comprends pas cette histoire de nombril, la tête tourne sous la douleur qui vient après les larmes. Et finalement, je passe mes bras autour de ton cou, pour te serrer fort, pour tenter de retrouver ton odeur, mais il n'y a que celles des larmes qu'ont coulé qui m'assaille. J'arriverais jamais à te détester... Même quand j'essaye... J'ai réellement essayé, quand on s'est quittés. Pour que tout paraisse plus simple, pour faire mine et essayer de tromper mon coeur. Mais ça n'a pas marché, n'a fait qu'entretenir le mal qui sévissait et me privé de mon énergie vitale. J'ai trop besoin d'aimer moi, pas fait pour la haine et ce genre de choses, tu sais.

Je me recule finalement, légèrement, pour t'embrasser. Ou plus exactement écraser avec force mes lèvres contre les tiennes, les yeux fermés. Et la pression est relâchée après quelques secondes, pour te regarder derechef. Je suis heureux avec toi, River. Terriblement heureux, si bien que je crève de trouille que tout s'arrête de nouveau, parce que je sais que j'y survivrais pas une nouvelle fois... Que ça tuerait le Silverio que je suis à l'heure actuelle, que l'étendue des dégâts ferait que je changerais obligatoirement, pour me protéger. Pour oublier réellement ou m'y faire croire. Une pogne qui revient te caresser le visage. Je sais que je suis quelqu'un de profondément égoïste, River... Je le sais, oui, mais je sais pas être autrement, j'ai trop eu peur d'être de nouveau abandonné un jour que... Que je me dois de m'assurer sans cesse qu'on va pas me laisser... C'est mon défaut à moi, de tester les gens jusqu'à les épuiser, d'être si exigeant que les gens peuvent que laisser tomber au bout d'un temps. Y'a que toi qu'a tenu le coup. Et je sais que... Que je te reprocherais toujours de pas passer assez de temps avec moi, que je détesterais toujours ton boulot pour ça, parce que j'aurais toujours trop peur qu'il finisse par de nouveau passer devant moi... Ou m'en donner l'impression, en tout cas... Les lèvres tremblent encore alors que je les pince pour ne pas sangloter encore. Je t'aime plus que tout au monde... Et je suis terrifié sans arrêt à l'idée de te perdre, River... Si bien que c'est sûr que... Que jamais je ne pourrais te détester... Tu es le grand amour de ma vie... Le grand et l'unique, parce que j'ai jamais autant aimé que depuis que t'es rentré dans ma vie. Y'a que toi... Et y'aura jamais que toi... Mon Roi.
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Peanut || Silverio - Ven 31 Mai - 2:48


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Tu parles, tellement, il n'y a pas vraiment de pause quand tu commences à exprimer sur le cœur, au début ça faisait beaucoup à enregistrer, maintenant, ça va. Le bout de mon nez caresse le tien pendant que tu exprimes tes sentiments avec ardeur et je comprends ta peur, puisque je l'ai ressenti à l'instant. « J'aurais toujours peur que tu trouves mieux. Même si je suis l'homme que tu aimes plus que tous. » C'est sûrement pour ça que j'ai cette fichu bague dans un tiroir, je me demande combien de coups j'aurais pu me prendre si tu l'avais trouvé avant moi. Tu m'aurais engueulé sûrement, même si j'aurais pas trop compris pourquoi, mais maintenant je suis apte à comprendre tes peurs et tu es peut-être apte à comprendre mon angoisse de ne jamais être à la hauteur. Je t'attrape doucement par la taille pour te ramener contre moi, te forçant un peu à me grimper dessus je l'avoue. Viens sur mes genoux, que je t'étouffe avec mes bras. Les lèvres qui se posent contre ton cou et les mains qui remontent pour finalement être stoppé par un nouveau message. « Je suppose que ça, c'est la commande. » Je t'offre un léger sourire, juste de quoi te montrer que tout va bien, Silv. Je n'ai pas envie que tu te montres comme ça, parce que j'aimerais pas qu'on me voit triste alors je prends le téléphone pour dire que j'arrive au livreur. Je glisse mes mains sous tes cuisses et je t'emporte de tout mon corps pour te faire tomber sur le côté et me trouver sur toi. Mon regard dans le tien un instant avant de t'embrasser furtivement et de foncer récupérer nos plats. Je finis donc par revenir au bout de quelques minutes, me doutant bien que ça a dû te paraître une éternité, même Mouki me fait la fête pour une si courte absence. « J'ai le droit de faire une photo de toi et moi pour mon Instagram ? Je veux dire. Sans montrer ton visage... Tu sais. Les trucs de couples, comme ça on sait que j'ai déjà un homme et on arrête de m'écrire en privé ? » Je t'affiche un petit sourire amusé en déposant les plats sur la table à manger. Je sors l'entièreté du paquet avant de venir vers toi et de lentement glisser ma main contre ta joue. « Puisque tu veux garder ta vie amoureuse secrète et que moi... ça me pèse un peu de me planquer... ça peut-être un bon compromit ? Sauf si tu penses que les accros au porno pourrait tout de suite savoir que c'est toi. » Je soupire un peu. « Après je suis peut-être juste trop jaloux quand on parle de toi et que ça me pèse juste parce que tu dois beaucoup trop te faire draguer en privé.»
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Peanut || Silverio - Mar 4 Juin - 20:44


Ton manque de confiance qui ressort, je ne sais plus à force si c'est en toi ou en moi. Peut-être les deux, peut-être que tu te dis pas que je suis assez sûr de mes sentiments pour ne pas en changer dans quelques temps alors que ça fait déjà cinq ans. Qu'ils auraient dû évoluer déjà, ou régresser plutôt. Mais ils sont toujours là. Mieux ou moins bien, je m'en fous River... Je t'aime, c'est tout... Alors c'est pour ça que je viens pour te serrer aussi fort dans mes bras, si bien que j'ai aucune envie de te lâcher quand le téléphone vibre de nouveau. Et j'émets une petite plainte en te sentant nous faire nous basculer. Mes pognes qui tentent de te retenir. Je ferais à manger au pire... Que je marmonne, avant de devoir me résoudre à te laisser partir. Et je soupire, l'âme en peine, me relevant finalement pour aller me laver le visage, effacer toutes les traces que la situation a bien pu faire naître. Et je reste là quelques minutes, à juste plonger la tête dans de l'eau froide. Et j'en ressors pour aller papouiller Mango, le laissant sur mon épaule, préparant vite fait la table ou plutôt ce dont on va avoir besoin. Puis tu réapparais et je te regarde, écoute la proposition et fronce légèrement les sourcils. Hum... Je hausse les épaules, l'air de dire qu'on peut toujours faire ça, oui. Contre ta paume, ma joue qui vient un peu plus appuyer le contact. Tu dois plus te faire draguer que moi, visiblement... Parce qu'en privé, on m'écrit pas tant pour ça. La plupart des gens trouvent ça sale, le porno. Ils consomment et se sentent honteux de cela, comme si c'était une tare, un vice à accomplir et vite cacher ensuite. Les gens dans mon métier savent que je ne sors avec personne du même milieu... Alors en général, les filles m'écrivent que pour tourner des scènes avec moi et ça s'arrête souvent là. Je hausse les épaules encore, dérange une nouvelle fois Mango qui piaille légèrement, sans doute parce que ça l'amuse. Je relève une pogne pour venir le câliner, sentir contre mes doigts son bec qu'il frotte en partie contre. Faudra faire attention, pour la photo. Je m'approche pour casser la distance, t'embrasser du bout des lèvres, avant de sourire. En attendant, je meurs de faim. Et il s'accentue, soudainement. Et je pensais pas forcément au repas. Bon, ça risque juste de sacrément déranger Mango si jamais tu me dis que toi aussi. Père indigne !
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Peanut || Silverio - Jeu 6 Juin - 0:39


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Tu me rassures et ça me fait tirer un putin de grand sourire. Tu sais que ce n'est pas facile, mais tu arrives à me faire me dire que je suis unique. Je t'aime aussi Silverio, si on ne s'était pas quitté on serait surement marié, c'était ce que je voulais je crois. Les plats sont posés sur la table , que tu as mise en m'attendant«  J'essaie de faire genre, mais il n'y a que des robots. Laisses moi trouver une excuse pour avoir une photo de nous deux sur mon instagram. »Je me mets à rire avant de hausser les épaules l'air de tire que ce n'est pas mon cas. Ton boulot, tu l'aimes, pour rien au monde j'accepterais que tu le quittes pour moi. Je veux juste que tu fasses ce qui te rend heureux. Je glisse doucement une main contre ta hanche pour la caresser et aussi pour ta ramener contre moi. Tu me donnes très chaud d'un coup, mon regard qui se pose sur Mango qui va me détester clairement.  Je mords lentement ma lèvre te détaillant du regard avant de venir dévorer tes lèvres avec envie. Je te fais reculer doucement vers la cage de Mango pour le laisser rentrer dedans. Les mains qui passent sur ton ventre pour caresser ta peau sans douceur du tout. «  On couche les enfants et on passe à l'étage ? Et pour la photo... Je trouverais des idées. Je ferais valider chaque photo par toi, t'inquiète pas. » Aucunement envie de te mettre dans le mal avec un simple caprice. Mango qui rejoint donc sa cage et je t'attrape directement par la mains pour te ramener vers la chambre, endroit que j'aime particulièrement, comme un petit nid douillé. Je monte à reculons en te regardant dans les yeux avec cette fâcheuse manie de me mordre la lèvre. Trop impatient pour la suite pour faire attention, si bien que je finis le cul sur la dernière marche. « Oups. » Je ris un peu en roulant sur le côté pour rejoindre ta chambre. Restant quand même allongé sur le sol à te mater. «  Je peux savoir, si tu as un truc préféré ? »
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Peanut || Silverio - Jeu 6 Juin - 23:52


La cage restera ouverte, pour éviter que Mango fasse sa crise. Il sait se débrouiller tout seul et les deux autres sont plus qu'habitués à lui. Mais mains se posent sur toi alors que la suite du programme semble s'être décidée soudainement. Envie partagée, le monde ne tourne qu'autour de toi, de tes lèvres, de ta chaleur. Ils sont déjà couchés... Et les escaliers m'amènent à sourire davantage, quand on s'y engouffre, que tu mords la lèvre que j'ai envie de maltraiter à mon tour, avec amour. L'évidence qui se fait, qui fait rire même quand tu tombes. Je te regarde faire, sourire coincé encore sur la face, le regard mutin, l'envie de partager un moment rien qu'à nous. Alors je fais glisser la porte coulissante, pour nous couper du reste du monde, que les animaux sachent que pour l'heure, nous ne sommes pas disponibles. Et je retire doucement mon t-shirt, pour te le jeter dessus, faisant mon show pour te donner plus chaud encore. Et la réponse tombe. Tu peux... Je peux même te montrer... Te quiero.

[...]

Caresse contre ta peau nu, poitrail agité, les besoins lascifs satisfaits plus que de raison. Mes lèvres qu'embrassent encore les tiennes, loin d'avoir eu leur dose pour leur part. Baiser déposé sur une de tes épaules, la tendresse qui se déverse encore et encore, une fois la folie passée. Moi qui me niche un peu plus contre toi, faisant totalement fi de la sueur et du reste encore, juste l'envie de me glisser plus encore entre tes bras. Mes doigts qui continuent de s'agiter sur ta peau, les yeux fermés, l'âme en paix. Je t'aime... Que j'ose dire, sans crise pour le hurler, juste l'envie de pouvoir le dire aussi quand tout va bien, quand je peux embrasser ton menton sans cruelles paroles pour nous arracher des sanglots et graver dans nos âmes des bleus qui ne disparaîtront sans doute jamais réellement. J'adore ta peau... Mes paumes qui se posent contre, qui se nourrissent elles aussi, après autant de manque de toi. Une inspiration, l'odeur du sexe qui règne encore, la tienne aussi qui s'y mêle, qui m'apaise ainsi, de manière si primaire sans aucune gêne pour ma part. Alors oui, je crois que c'est évident, comme je t'aime.
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Peanut || Silverio - Ven 7 Juin - 3:36


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L'amour qui nous emporte encore une fois, la folie un peu aussi. Tu me rends fou, chaque partie de toi me rend complètement accro. Tu es une drogue, mais tu ne me tueras pas, c'est un avantage. J'apprécie de retrouver le lit pour un moment simplement tendre, pour reprendre notre souffle, calmer un peu le jeu après une telle passion. J'ai le cœur qui bat, la respiration qui lentement se calme et j'ai l'impression d'être fatigué, mais c'est peut-être parce que je me sens enfin apaisé, parce que tu es rentré et qu'on a parlé d'une chose qui devait me torturer intérieurement. Mon regard qui vient chercher le tien en souriant «  Je t'aime. » Je ne jouerais pas la facilité en disant juste moi aussi, j'utilise les mots qu'il faut pour te dire la vérité. Lèvres qui dépose de faible baiser contre les tiennes avant d'aller jusqu'à ton cou pour me cacher contre. Dans mon moment de gros feignant je trouve quand même la force de venir poser ma main sur l'une des tiennes pour la caresser lentement. « J'aime terriblement tes mains... Ainsi que le reste de ton corps, mais tes mains... fiou. » Rire qui glisse entre mes lèvres, je te laisse entendre ma joie et ma fatigue en même temps en te recueillant contre mon torse pour te serrer fort. Grognement qui se fait entendre avant que je ne m'étire un peu. «  Faut qu'on se lève, sinon je vais m'endormir et j'ai pas envie. Je veux profiter de notre soirée totalement. » Profiter de ton retour et s'il faut juste se déplacer dans le canapé pour ça, je veux le faire. Parce que je vais m'endormir dans cinq minutes si on reste là. Si on continue les papouilles qui me font dresser les poils. Trop agréable pour résister.   « On se pose devant un film ? Une série ? »Je pourrais t'en proposer plusieurs, j'avais fait une liste pour regarder ce qu'il plaît de nos jours. En regardant bien, il y a beaucoup de sexe dans les nouvelles séries, comme si c'était le truc qui plaisait le plus. Voir des fesses sur chaque épisode. La guerre, la drogue, ça reste des trucs qui marchent, mais alors le sexe, c'est devenu récurrent.
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Peanut || Silverio - Mer 12 Juin - 11:57


Mot renvoyé et ça me fait sourire un peu plus, me conforte dans ce bien-être que les caresses procurent plus encore. Un ensemble qui me fait me sentir terriblement bien oui, terriblement à ma place. Alors je l'exprime tout autrement, au travers de cette peau qui me fascinera toujours. Je ne me lasse pas des sillons former dessus, du bout des doigts, du plat de mes paumes. Et je souris davantage encore à ta remarque, riant même finalement. Ravi qu'elles te plaisent, elles ne sont pas prête de te quitter... Je viens t'embrasser, avant de te recueillir contre moi, te serrant tout aussi fort. Et je n'ai aucune envie de quitter le lit, alors j'ai envie de crier "nooooon" à ta proposition, envie de rester juste sous les draps, juste là contre ta peau, de continuer de la respirer jusqu'à l'extase une nouvelle fois. Pas un truc violent alors. Parce que j'ai vraiment pas dans l'idée de me sortir de ce mood, juste envie de rester contre toi. Faut sortir les chiens, façon. Je m'étire alors, baille un coup et j'ai envie de paresser encore, avant de venir t’aplatir de mon poids, pour t'embrasser fougueusement. Puis plus lentement, avant de reculer la tête. Je te dévorerais le reste de la nuit. Sourire, avant de me sortir du lit dans un rire, m'étirant encore tel un chat ou presque, une fois debout. Et j'attrape mon pyjama, en bon frileux, avant d'arrêter. Ah, tu veux que je les sorte et tu fais réchauffer le repas ? Ou tu te sens pas de faire face à mon micro-onde ? Selon ton choix, ça sera pyjama ou tenue plus appropriée pour sortir que mon satin rosâtre. (Reine un jour...) Et puis, je descendrais et irais à la tâche qui m'aura été allouée, me rendant compte comme je meurs de faim en fait, maintenant.
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Peanut || Silverio - Dim 23 Juin - 0:43


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Mon regard qui se perd un peu sur tes traits. Enfant capricieux qui ne veut pas quitter le lit, mais qui parle comme un homme amoureux. Je ne peux pas m'empêcher de rire, de te trouver terriblement adorable. Malheureusement, on a deux enfants à sortir et on a un repas à manger, parce que mon ventre réclame autant d'attention que mon corps entier. Alors je viens déposer un baiser sur ton épaule te regardant te rhabiller, haussant les sourcils quand monsieur s'arrête. Je réfléchis un peu avant de finalement me lever pour enfiler mes fringues. « Je sors les petits monstres, si Culotte accepte que je la promène tranquillement. Avec Mouki ça devrait aller. » Je viens embrasser doucement ta nuque lentement avant te claquer doucement une fesse et de prendre la route vers l'escalier pour aller récupérer les deux gosses. Je récupère la laisse de Mouki avant de la secouer un peu et de venir lui enfiler. J'attrape ensuite ce qu'il faut pour Culotte et je te fais un dernier baiser avant de sortir les deux petits monstres. Petit promenade habituelle juste de quoi leur faire tenir la nuit tranquillement, je prends soin de les faire se dépenser aussi un peu. Pour qu'on soit tranquille toi et moi, parce que je connais Mouki, quand il a envie d'être chiant il ne fait pas semblant. Culotte semble bien plus sage ou alors c'est parce qu'elle préfère embêter Mouki plutôt que nous. Faut dire qu'ils vont bien ensemble. On rentre à la maison tranquillement, avec les deux gosses totalement heureux, ils le seront encore plus quand je leur retirerais la laisse, le collier/harnais qui les encombre. «  Bien, maintenant, je suis à toi. » Je viens déposer le tout sur un meuble avant de me laver les mains et j'approche pour embrasser ton cou avec envie, on va pouvoir prendre place pour manger. Je te trouve un film d'amour pour éviter toute violence et rester dans un mood romantique . Pour qu'on reste toi et moi en harmonie, après la tempête du début de soirée. «  On leur fera un petit mariage ? Parce que Mouki à l'air totalement amoureux. » Je dirige la conversation vers le mariage volontairement. 
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Peanut || Silverio - Mar 30 Juil - 21:11


Bon, pas de bataille avec le micro-ondes. Je suis sûr que tu aurais oublié la cloche, de toute manière ! Et de sourire encore, avant de rire quand je te sens faire, fichant mettre ainsi mon plus élégant peignoir fin, dans un satin qui me ravit la peau au plus haut point. Je descends à ta suite les escaliers et m'en vais donc pour tout faire réchauffer, l'envie de lancer un peu de musique pour la prochaine dizaine de solitude qui s'offre à moi. Alors je me dandine légèrement durant, vérifiant que tout les plats sont au top de leur cuisson et puis tu me reviens déjà. Et de sourire - encore et encore, quel belle répétition - quand j'entend le son de ta voix. J'adore quand tu me dis ça... Mais il manque un "tout" dans la phrase ! Et de ricaner, avant de te réceptionner pour t'embrasser aussi un bout de chair à portée, te délestant de ta veste au passage d'ailleurs. Faut bien prendre ses aises après tout ! Musique coupée, on s'installe et je te laisse le choix du film. Le repas prêt, y'a plus qu'à se servir. Je commence à manger ainsi, regard vers l'écran, avant de froncer légèrement les sourcils. Quoi ? Non ! Mais c'est totalement hors de question, m'enfin ! C'est comme de l'inceste ! Puis il n'est pas amoureux, juste heureux d'avoir une petite soeur. Bon s'il essaye de la monter un jour, je crie au scandale. Fort heureusement qu'il est castré le Mouki. Enfin, il me semble ? J'ai un doute soudain. Puis si les enfants se marient entre eux, on aurait l'air bêtes. Non non, trop compliqué, ils resteront célibataires à vie. Non mais ! Les familles étranges, c'est la porte à côté si tu veux ! Mais pas ici. Ici c'est l'heure de manger en regardant un film niais qui va me ravir d'autant plus quand je pourrais revenir dans le creux de tes bras pour continuer de le regarder. Voilà, ça c'est bien, comme projet. Puis ça évite en plus que t'achètes un costume de marié à Mouki, parce que jamais Culotte ne portera quoi que ce soit, elle.
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Peanut || Silverio - Ven 2 Aoû - 23:04


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« Pas besoin de préciser que je suis tout à toi. Je le suis chaque seconde, sauf quand il faut sortir les petits monstres, là, je suis à eux le temps de la promenade. » Autrement, il n'y a plus rien de plus important que toi actuellement. Le boulot passe totalement en arrière plan dans la suite de ma vie. Sûrement parce qu'on a parlé comme deux adultes et que j'ai ouvert un peu mon cœur, même s'il est encore confus. On commence donc à manger et ta réaction me fait rire. J'ai vraiment bien choisi mes mots pour te faire réagir, pour lancer un sujet qui semble aussi te convenir, enfin je crois. Comme je ne suis pas sûr du message je viens doucement tendre la main pour te caresser la joue. « Okay, pas de mariage pour eux. Vu qu'on ne vit pas ensemble, il ne doit pas savoir que c'est juste sa petite sœur lui. » Mon regard qui vient se perdre dans le tien, je crois que j'insinue beaucoup trop de choses d'un coup non ? J'en sais rien, c'est peut-être de revivre la sensation de te perdre qui me rend terriblement romantique et attaché là, mais il faut bien avouer que je ne serais pas contre vivre avec toi.  Ni même me marier dès demain. J'étais sûrement déjà prêt depuis des mois, sans jamais l'avoir montré. Quel crétin. Je reviens manger mon repas avant de finalement me poser pour regarder le film. Ça ne va pas m'aider à être moins romantique cette connerie. Mon regard qui se perd de temps en temps sur toi pour t'admirer comme si c'était la première fois que je me sentais serein. Je suis peut-être pour la première fois sûr de ce que j'ai envie. Tant pis ce que j'apprends plus tard, tant pis si mes souvenirs viennent nous gâcher un début de soirée de nouveau. Je m'exprimerais du mieux que je peux pour te satisfaire. « Plus de secret entre toi et moi hein ? Je veux dire... Je veux savoir ce qui va pas. » J'attrape de nouveau ton visage pour t'embrasser tendrement avant d'hausser les épaules. «  J'ai presque envie de courir à l'appartement pour te ramener une bague de fiançailles. » Maintenant, tu en es sûr. J'ai ça dans un tiroir. Tu vas m'en vouloir?
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Peanut || Silverio - Mer 18 Sep - 3:48

(passage en "il" pour la narration, sorry)


Un sourire, face aux mots de River. J'aime t'entendre me le dire. Et vrai qu'il adore ça, Silverio, parce qu'il a passé des années sans plus tout ça et qu'il a ce besoin fou et impérieux de l'entendre, de s'assurer que c'est bien, malgré les souvenirs qui reviennent, impérieux et destructeurs par moment. Besoin de l'entendre lui dire qu'il est son tout, comme River est son absolu à lui aussi. Et par le passé, ça l'a tellement dévoré, la sensation de ne pas être sa priorité là où il était la sienne. Et ça faisait trembler ses organes, sous les torrents d'angoisse, de le savoir un jour mort parce qu'il aurait préféré aller au travail plutôt que de rester à ses côtés, lové au creux de ses bras, de ses hanches, de son coeur. Et Silverio craint qu'un jour, tout ne revienne le frapper en plein coeur, si violemment qu'il ne saurait se remettre à flot. River l'a oublié une première fois, alors, quelle assurance face à la possibilité qu'il puisse disparaître totalement de sa vie ? Que rien ne soit assez fort, cette fois, face à l'esprit qu'a déjà souhaité l'effacer une première fois. Dis-moi que je suis tout, River. Ses prunelles le hurlent, ses lèvres n'en disent rien. Reste juste cette taquinerie, qui semble si décontractée. Alors que c'est une mine à ciel offerte, sur laquelle River a posé le pied. Peut-être en toute conscience des choses et Silverio espère que ce soit bel et bien le cas. Que ça sera pas l'autre qui explosera à sa place et qui le déchiquettera, lui et toute sa ferraille malléable. Mais à la place, River lui caresse les traits et l'hispanique a envie de s'y poser pour l'éternité, dans le creux de cette paume offerte. Il s'arrête quelques instants, face à ce qu'il entend. Hésite un brin, avant de décocher un sourire. C'est une proposition ? Il espère que oui. Fait mine de le prendre à la rigolade, pour si ses espoirs s'écroulent à terre. Prend des allures de pitre encore, de l'éternel joyeux luron, pour ne pas prendre ce risque de s'effondrer encore devant River. Dis-moi que oui, River. Et si c'est un peut-être, alors Silverio voudra balayer les doutes plus tard. En attendant, il faut manger parce qu'il paraîtrait que c'est mieux ainsi. Malgré le moment d'intimité auparavant, il reste dans le creux de son estomac une petite boule qui ne souhaite pas partir. Pas bien lourde, mais sacrément encombrante quand même. Qui grossit, quand il est demandé à ce que les secrets se tarissent. Un baiser et peut-être que Silverio espère que ça se terminera là, parce qu'il ne peut pas lui parler du satyre qui loge dans un recoin de sa tête. Qu'il ne peut tout avouer, parce qu'il a bien trop peur de tout ce qu'il pourrait avoir à prendre.

Notamment cette bague évoquée.

Courir à son appartement. Coeur battant. Cela veut bien dire qu'il l'a, n'est-ce pas ? Cette bague, cette fameuse, qui attend là-bas de cercler un doigt un doigt. Il y a un désert qui s'installe dans la gorge et la bouche de Silverio, qui observe avec insistance son homme. Se moque-t-il de lui ? Ce n'est pas le genre de River. Alors il prend une longue inspiration, après une bien plus brève, quand il a capté qu'il avait cessé de respirer. ... Vraiment, River... ? Et les prunelles qui lui hurlent de ne pas se jouer de lui, à cet instant. De dire que non, si ce n'est pas vrai. De dire que oui, si ça l'est. Dis-moi, mon amour, que je suis ton absolue autant que tu es le mien. Il n'a jamais été le petit-ami parfait. Trop possessif, trop jaloux depuis la femme qui lui a brisé le coeur par le passé. Empiré tout ceci, sans doute, avec les années de séparation ici, avec ce River qu'a déjà accepté de le laisser partir là où il aurait terriblement eu besoin d'être retenu. C'était comme un abandon consenti, accepter de lâcher la laisse face à une étendue, si grande qu'on n'en voyait pas le bout. De se dire qu'il serait heureux à l'autre bout, sans se dire que potentiellement, y'avait rien de cet autre côté. C'est peut-être ce désert-là qui s'invite de sa sécheresse dans sa gorge, qui lui coupe le souffle d'à force d'avoir trop été cogné par le soleil. Dis-moi que ça l'est... C'est bien vrai, n'est-ce pas ? Le myocarde s'affole, alors que l'air semble se briser un peu plus. Celui du plaisantin qui prend tout à la rigolade pour faire mine de ne jamais en souffrir. Pour en jouer des caisses sur l'instant, faire sa drama queen qui fait mine de savoir rire de tout et qui plus tard, pansera les plaies tout en pleurant. Si River répond que non, alors c'est sans doute une abyme qui engloutirait le coeur dans des brèches où il ne saurait plus le repêcher pour une troisième fois. Terrible secret ou non... Le satyre, c'est pas quelque chose qui ne va pas. C'est ce qui l'a sauvé et pour ça, il ne peut que l'accepter. Dire d'accord à la cohabitation, nourrir son appétit à lui de manière pas crasseuse, bien loin des habitudes de la créature. Alors il ne saurait lui dire pour ça. Parce que c'est fou, irréaliste. Que ça serait avouer à River qu'un beau jour, il est mort. Que ça n'avait rien de particulier, que le ciel était bleu auparavant. Puis gris et noir, d'avec la fumée, alors que ses poumons brûlaient à l'intérieur. Qu'ils étaient prêts à devenir poussière, que lui aussi, la suie partout sur la tronche et sur lui, partout autour. Plus d'air, plus rien, le noir avant de s'écrouler en découvrant ce que ça pouvait être, de respirer, quand le souffle venait à lui manquer. Ça serait avouer, qu'un jour, Silverio n'était plus. Et je ne sais pas comment on prononce ces mots-là, chéri.
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