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Comandante Che Guevara

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Comandante Che Guevara - Ven 11 Oct - 22:40


La entranable transparencia
De tu querida presencia
Comandante Che Guevara

Vienes quemando la brisa
Con soles de primavera


L’avion a atterri deux heure avant, un avion dès plus commun, pas un privé. Jan préfère prendre les compagnies habituelles tant que son visage n’est pas recherché. Un jour ça arrivera peut-être, il le sait, comme tous les chefs de mafia ou de gangs. Mais en attendant, il peut faire comme s’il n’avait pas du sang sur les mains, ni un dieu mordillant ses entrailles comme un caniche les chevilles des passants. Au Mexique, Ah Puch était heureux de retrouver son homologue divin, Ah Puch était rayonnant de mettre fin aux jours des Flores avec une telle violence. Au Mexique aussi, Jan était euphorique de retrouver son amant, Jan était triomphant de tuer les derniers membres de sa famille de sang. Pour une fois, humain et dieu étaient sur la même longueur d’onde, la même ligne directrice. Ça n’allait pas durer mais qu’importe, Jan en avait profité au Mexique. Comme il avait profité de Joaquin et de leur nouveau statut de fiancés. Les lèvres du commandante lui manquent déjà, son odeur et aussi ses bras l'enveloppant tout entier. Son regard sombre lui manque encore plus. Oui, ce regard noir, plein de fierté quand Joaquin a regardé son cadet a égorgé les siens dans un silence dès plus moqueur. Et tout le reste. Tout ce qui fait qu’Alejandro Flores est fou amoureux de Joaquin Costilla et que même 5416 kilomètres ne pourraient empêcher son coeur de battre la chamade dès qu'il y pensait.

Il est parti deux mois, il en revient reposé, fier, sûr de lui alors qu’à son départ, l’angoisse et le stress lui bouffaient les entrailles. Il ne sait pas si cette façon de penser durera, si son dieu le laissera en paix plus de deux jours mais pour le moment, tout va bien. Tout va très bien. Rodrigue est venu le récupérer avec deux sicarios. Les hommes se sont salués avec amitié et respect. Le commandante n’a pas perdu de son calibre même en partant loin des siens pour une durée aussi longue. Çe le rassure, lui donne envie de vite rentrer au QG et de réellement retrouver sa famille. La vraie, l’unique bien qu’il manquera toujours le premier roi de l’échiquier.
- Vous pouvez me déposer à la salle ? J’ai quelqu’un à saluer avant d’aller faire mon petit chef.
Ça fait rire dans la voiture, même lui se laisse aller à son sourire enfantin, celui qui rayonne et fout des bleus au coeur tant il peut aussi faire mal.

Le quartier est calme, il est près de 17h, les enfants ne sont pas encore sortis de leurs activités sportives et les abuelas sont encore en cuisine. L’odeur de Delray lui a manqué, cette flagrance spécifique qui mêle poussière, cendre et hémoglobine. Le temps gris d’Arcadia, par contre, il s’en serait bien passé. Le teint halé qu’il a pris à Mexico ne va clairement pas tenir ici. La porte de son club est ouverte, les yeux cherchant la seule silhouette qu’il crève d’envie de discerner parmi les boxeurs présents. On le salue avec respect, il répond, la tête ailleurs, les prunelles toujours dardées sur tous les angles de la pièce. Puis il la voit et en un éclair son coeur explose d’une chamade dont seule Gabriela Jimenez peut-être la souveraine. La distance qui les sépare est dévorée à grandes enjambées et le corps frêle de la soldada se retrouve enfermé entre ses bras tatoués. Boulet de canon enveloppant la petite bombe de Delray, monstre sauvage qui entraine sa descendance à devenir son miroir. À devenir une reine.

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Comandante Che Guevara - Sam 12 Oct - 23:40


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Con soles de primavera


Un après-midi comme un autre pour Gabriela. Quelques heures à bosser à la salle de boxe. Quelques papiers à regarder, quelques factures à régler et bulletins d’inscriptions à finaliser. Paperasse habituelle depuis qu’elle avait accepté d’aider Jan à gérer cet endroit. Ou alors c’était lui qui l’avait aidé… Elle avait besoin d’un boulot, et il avait su comment la faire accepter. Mais depuis qu’il était retourné au Mexique, son entrain à venir ici avait diminué. Elle avait suivi la reconstruction du Mezcal pour se changer les idées… Et elle s’était demandée ce qu’elle ferait une fois qu’il serait de nouveau sur pied. C’était désormais le cas, et elle n’avait pas encore la réponse. En attendant, elle continuait de venir, de faire tourner le lieu, au moins sur la gestion… Et parfois, elle avait la surprise de voir Tommy y débarquer. La sortir de sa monotonie ou de la compta.
Elle jette un coup d’œil à la pendule. 17 heures. Encore trente minutes et elle mettra les voiles. Elle soupire, la môme, envie de se dégourdir les jambes, d’aller boire un coup. Peu importe, en réalité. Alors elle sort du bureau, se fraye un chemin entre quelques boxeurs mais relève la tête en captant cette atmosphère étrange. Il y a toujours ce brouhaha habituel et pourtant ce quelque chose de différent. Un silence respectueux qui l’accompagnerait. C’est là qu’elle le voit. Alejandro. Ce sourire chaleureux, sa lumière réconfortante. Son rayon de soleil.

Est-ce qu’elle hallucine ? Pas le moins du monde. Ses jambes la portent déjà jusqu’à lui avant même qu’elle ne l’ait décidé. La distance entre eux est avalée rapidement, et c’est dans ses bras qu’elle se retrouve plaquée. A peine délicat, juste un bonheur indescriptible de le retrouver. Emprisonnée entre ses bras, elle a pourtant l’impression de reprendre une sacrée bouffée d’air frais. Plus que son comandante, Alejandro est son pilier, son ami. Pourtant, le mot semble faible dans son esprit. Peu importe, Gaby, elle sait ce qu’il en est. Elle recule légèrement la tête, ancre son regard aux siens. Ses mains glissent jusque sur le visage de son comandante, comme s’assurer, une dernière fois, qu’il est bien là. Les doigts qui glissent jusque dans ses cheveux alors qu’elle vient déposer plusieurs baisers sur sa joue.
La môme sauvage, comme un animal apeuré et acculé, a bien changé. Celle qui ne supportait pas d’être touchée se plait dans chaque câlin entre les bras de Jan. C’est familier, rassurant. Plus encore aujourd’hui que n’importe quel autre jour. Il est parti trop longtemps à son goût, et elle ne doute pas un seul instant qu’il le sait. Ses bras glissent, se resserrent un peu plus derrière sa nuque alors qu’elle glisse le bout de son nez dans le creux de son cou. Merde que ça lui fait du bien. A ce moment, elle n’a pourtant pas l’impression qu’elle est la seule dans cette étreinte. L’impression que sa déesse l’enveloppe tout autant, d’une manière qui la dépasse. « t’es revenu » un murmure contre sa peau. Et en un seul morceau, qu’elle se retient d’ajouter. Elle redresse légèrement la tête, à peine. « tu restes ? tu pars plus ? » elle sent les quelques regards de boxeurs sur eux. C’est vrai que d’un œil extérieur, ça pourrait ressembler à autre chose. Mais y’a rien qui sortira, personne qui ne parlera. Parce que c’est le comandante, et parce qu’ils savent tous que le cœur de la mexicaine appartient à un vagabond au moins aussi dangereux qu’elle. Ce serait pas bien malin de raconter tout et n’importe quoi.
Mais son étreinte, elle la desserre pas pour autant. Aucune envie de le lacher. Aucun désir de le voir s’évaporer. Elle serre peut-être même trop fort, il doit le sentir.


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Comandante Che Guevara - Dim 13 Oct - 20:22


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L’étreinte dure longtemps, mais ne sera jamais assez longue à son goût. La sentir entre ses bras, savoir son corps protégé par le sien, se dire qu’elle est en vie, qu’elle est toujours là malgré son départ et tout ce qui se passe en ce moment à Arcadia, c’est tout ce qui lui importe à présent qu’il est revenu ici. Il a pensé à Gabriela à Mexico, s’est même dit que si elle était venue avec lui, il ne serait jamais reparti de sa ville natale. Gabriela et Joaquin là-bas, à quoi bon retourner à Arcadia ? Là où la pluie tombe des heures durant, là où cinq mafias se tirent dans les pattes, là où le Khaos originel s’est mis en tête de venir les emmerder en jouant aux échecs avec eux, sans leur laisser le temps d’avancer leurs pions ? Mais Gabriela n’était pas venue avec lui, elle était restée dans la ville divine, avec sa promesse à lui, qu’il reviendrait du Mexique. Alors malgré le coeur en miettes, déchiré en deux, entre un orage et une tempête maritime, Jan était rentré. Car sans Gabriela, il ne se sentait pas totalement entier et qu’il n’était pas le genre à casser des promesses faites avec amour et sincérité.

Il sent les bras de la soldada se refermer plus fermement, ses cheveux caresser son cou, son petit nez se nicher en son creux. Jan est bien, ne bougerait pour rien au monde qu’importe le silence dans la salle et les regards, qu’il sait, être tournés vers eux. On les sait proches, on les image comme frère et soeur. Par contre, on ne sait pas que les dieux se sont connus aussi dans une autre existence, que plus que des connaissances, Chalchiutlicue avait réussi à sauver Ah Puch de la route qu’il avait toujours emprunté. La déesse de la mer a visiblement toujours le même talent, pour calmer le dieu morbide qui sévit au coeur des entrailles d'Alejandro Flores.
- Je ne pars plus… Pas sans toi en tout cas.
Il a un léger rire, étouffé dans le cou de la soldada qu’il n’arriva toujours pas à lâcher. Ils ont tant de choses à dire, tant d’informations à partager. Même à Mexico, Jan avait eu vent des bons entrainements de Gabriela, que son accord pour monter sicaria avait été écouté et que les capitanos continuaient de la surveiller. Elle avait reçu l’approbation du commandante, et si ça n’avait pas été elle, Jan n’aurait même pas attendu son accord. Mais Gabriela avait le droit de choisir, de savoir si elle se sentait prête à passer de l’autre côté de la Calavera : celui où on tue, celui où on prend, celui qu’on ne quitte que les deux pieds devant.
- J’ai quelque chose à te dire mais ne crie pas ou ne me frappe pas…
Il ne recule toujours pas, dessert un peu ses bras pour lui laisser la place de respirer. Ou de se reculer pour le juger de ne pas l’avoir prévenu plus tôt par téléphone. Mais Jan ne voulait pas qu’elle l’apprenne comme ça. Tant pis pour les conséquences.
- On est fiancés Gabriela… Joaquin et moi, on est fiancés.
Et sans s’en rendre compte, un sourire trop brûlant, surement stupide, illumine son visage à l’évocation de cette vérité. Gabriela est la première à l’apprendre ici, sera la seule certainement. C'est un bonheur mais aussi une faiblesse que le commandante ne peut partager aisément.

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Comandante Che Guevara - Dim 20 Oct - 0:26


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Les bras de Gaby se resserrent un peu plus autour du corps du capitano. Môme ravie de le retrouver. Pas le supérieur, ça lui est bien égal… Mais son mentor, son ami, son pilier. Il est devenu son alejandro, pas juste un membre de la Calavera comme un autre. Pas une simple connaissance mais une part entière de sa vie. Elle ne bouge plus, profite de ‘instant, peu importe ce que ça pense ou ce que ça dit autour.  Petite soldada qui brise les règles et les codes en enlaçant le jeffe. « Je ne pars plus… Pas sans toi en tout cas. » le sourire qui se dessine, qui s’étire. C’est bien la réponse qu’elle espérait. Pas certaine qu’elle aurait supporté une nouvelle absence. « Je t’attache si t’essaies. » et son rire la chatouille et la fait sourire de plus bel. « mais faudrait que tu prennes tommy dans tes valises aussi » parce qu’elle ne partirait pas sans lui non plus. Parce qu’elle l’aime plus que tout, parce que c’est l’irlandais qui lui a offert le premier une vie, qui lui a montré la signification du mot liberté.
« J’ai quelque chose à te dire mais ne crie pas ou ne me frappe pas… » légère panique chez la mexicaine. C’est pas toujours bon quand une phrase débute de cette manière. Surtout s’il lui demande de ne pas le frapper. Qu’a-t-il à lui annoncer pour qu’il soupçonne une réaction aussi… violente ? Surtout lorsqu’il vient de lui dire qu’il ne partait plus. Ou s’imaginait-il la kidnapper pour aller couler des jours heureux de l’autre côté de la frontière sans lui demander son avis ? Peu probable. Il se recule et elle panique un peu plus, partagée entre l’envie de se rapprocher une nouvelle fois et celle de le secouer pour qu’il lache le morceau. On repassera pour la patience. « On est fiancés Gabriela… Joaquin et moi, on est fiancés. » immédiatement, elle plaque sa main contre sa bouche, pour retenir un cri, les yeux grands écarquillés. Fiancés. A défaut du cri qui aurait dû sortir c’est un rire nerveux qui s’échappe malgré la main sur sa bouche. Et le sourire radieux de Jan est contagieux. Elle descend sa main, sourit un peu trop fortement. Et elle rit encore, Gaby. Dieu qu’il le mérite son Alejandro. Elle lui aurait bien souhaité quelqu’un de plus souriant que Joaquin, mais elle ne doute pas un seul instant que si son rayon de soleil l’a choisi, c’est avec raison –et surtout avec le cœur. Qui sait, peut-être bien qu’il finira par lui déteindre dessus. A girl can dream. « Félicitations !! » qu’elle finit par articuler mais sans bouger avant de faire de petits mouvements frénétiques, franchement plus capable de se retenir. Et c’est dans ses bras qu’elle fond une nouvelle fois. La joue rugueuse est agressée de multitudes de baisers avant qu’elle s’arrête subitement. « Le mariage sera pas sans moi, j’te le dis tout de suite » elle se recule légèrement, sourire malicieux sur les lippes « histoire de te faire pardonner cette annonce tardive… » les yeux qui roulent, mais Gabriela est bien incapable de cacher sa joie alors sans doute ne croira-t-il a pas à cette pseudo amertume. « Mais j’te préviens, je serai pas moins envahissante. J’espère qu’il le sait aussi » mais son sourire s’agrandit encore avant de s’approcher plus doucement pour l’enlacer. « j’suis vraiment contente pour toi, tu le mérites. » plus que n’importe qui. Il mérite d’être aimé et choyé. Il mérite d’avoir cette personne si particulière à ses cotés pour le reste de sa vie.


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