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we built ourselves, it’s our religion † (Brynim)

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we built ourselves, it’s our religion † (Brynim) - Sam 24 Mar - 22:55

Brynhild & Maks

we built ourselves, it’s our religion


Les néons grésillent à l’extérieur de la ruelle aussi vive que désertée, bâtiment de rouge carmin qui demeure malgré tout irrémédiablement discret, peu tape à l’œil. Derrière les dorures tsariennes et camouflés derrière les tentures épaisses, les quelques dégâts du temps se font silence profond tandis que les corps, eux, dansent. L’heure de la nuit est d’ores et déjà bien avancée lorsqu’il sait qu’il doit monter les marches dans le but de se rendre dans la sainte demeure où règne la reine du bal. Il s’est montré virulent, l’employé, fidèle protecteur de ses demoiselles et damoiseaux. Du calme olympien il n’y a qu’un seul pas qui mène à la violence, et il faut croire que cette fois Maksim n’aurait peut-être pas dû frapper si fort. Au mieux il s’en sortirait avec une mâchoire brisée, ça lui éviterait de raconter des conneries, au pire il aurait en plus quelques troubles de la parole. Au fond, le blond n’en sait strictement rien et ce n’est plus là son problème… On ne bat pas celles qui s’emploient à vendre leurs charmes pour leur bon plaisir, ce n’est pas quelque chose qu’il tolère, et cette nuit semble-t-il il a des comptes à rendre à la dame haute. Bryn. Briquet claquant entre ses doigts, la nicotine s’élève bientôt dans les airs du hall d’entrée et non loin du comptoir où dort tranquillement Hakon d’une oreille. Ca aussi, c’est une douce provocation. Le chien loup ne fait de mal à personne et a toujours su se tenir tranquille entre ces murs, Bryn n’aurait qu’à critiquer potentiellement le fait que parfois ça sent le chien, mais Hakon n’est sûrement pas le pire. Car des chiens, il en pénètre ici à toute heure de la nuit. Ils bavardent et ils sourient, mais une fois que le rideau se tire, il n’y a plus que la bête et les malsains plaisirs. « Maks, tu ferais mieux d’y aller. » qu’on lui murmure gentiment entre deux bouffées de bleue fumée. Il hausse les épaules, retire le gant de cuir noir de sa main gauche, cuir le protégeant des agressions d’aluminium dont il ne comprend pas l’origine de cette toute récente allergie. « J’ai ouïe dire qu’elle n’est pas spécialement de charmante humeur aujourd’hui, tu ne devrais pas la faire attendre. ». Cette fois, un sourire en coin apparaît à ses lèvres pernicieuses et il détourne le regard vers son aînée. « Pour peu, je pourrais presque croire que tu t’en fais pour moi Mariya… ». Elle pince les lèvres et pose ses poings contre ses hanches d’un air de dire : vas-y fous toi de ma gueule, et ça ne le fait que bien plus sourire. Puis, il finit par capituler et lever les mains en l’air, lippes tirant sur le bâton de la mort une dernière fois avant qu’il ne vienne l’écraser dans le cendrier et avaler la fumée. « Bien bien… J’y vais. ». Intimant à son chien de rester là, les pieds se posent contre les marches de marbre craquelées, et il file en direction des grandes portes.  

Les doigts glissent dans la chevelure mordorée qu’il rabat doucement en arrière juste avant de frapper à la porte. Signal donné, il pousse lentement cette dernière et pénètre à l’intérieur du bureau de l’éminente figure. « Tu as demandé à me voir ? » qu’il lâche à l’attention de Brynhild probablement les fesses vissées dans son fauteuil, et probablement même à… « J’espère que je n’interromps pas une dégustation de vodka ? ». Ils se connaissent depuis longtemps maintenant, suffisamment pour qu’elle ne sache que trop bien les aspirations de Maksim à la taquiner, tout comme elle ne se gêne pas elle-même pour le faire. Vodka. Cet alcool fort et typique de leurs terres d’origines, quand bien même le blond n’en partage qu’un héritage de sang, parfaitement né au sein de l’impressionnante Amérique. Il n’a pas connu les hivers sibériens, la bière trouve bien plus de goût à son palais que la vodka ne fait qu’anesthésier. Par moment, il en apprécie la chaleur dans le fond de la gorge, mais bien plus souvent, les pintes ont nettement sa préférence. D’un pas tout aussi lent, il s’avance, jusqu’à être en mesure d’apercevoir son visage ou au moins la silhouette. L’ambiance tamisée et feutrée bien que grandiose est quelque chose à laquelle il est habitué, mais franchir le seuil de cette porte, malgré ses excès de violence, n’est en aucun cas une franche habitude. « Je m’en voudrais d’avoir trop tardé, sinon… ». Les yeux vairons toisent la jeune femme d’un regard malicieux jeté en biais. Nul ne sait vraiment ce qu’il peut bien se lire dans ses prunelles aux airs bien plus souvent glacés que chatoyants. Il a un bout de Russie dans le sang indéniable, qu’il le veuille ou non, et il est loin d’être un ange, aussi protecteur puisse-t-il être.      




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we built ourselves, it’s our religion † (Brynim) - Mar 3 Avr - 13:56



 

 

 
WE BUILT OURSELVES, IT'S OUR RELIGION

ϟ
L’insouciance nait de ses ignorances aux appels de ses responsabilités. Maquerelles aux ailes intuitives, volage sur ses programmes et faisant l'autruche sur certaines paperasses rapaces. Et en ces temps où l'être ne se confronte pas au monde extérieur et ses vices chatoyants, il s'enchante de la moindre distraction. Sale gosse ancrée encore sous l'ambroisie de sa charogne. Délaisse sa besogne diurne pour quelques parties infantiles. Les yeux chevauchant l'écran de son téléphone, l'esprit vissé sur son prochain record. Les sucreries s'alignent sous son doigté expert. Phalanges ayant un passé aussi carnassier que charnel. Il y a confrontation, des actions qui provoquent des "delicious" et du chocolat qui la peine dans sa quête. Candy Crush, le pêché gourmand de ses errances professionnelles. Gambettes croisées en angle nonchalant, le pantalon de costume flattant les chevilles enjôleuses. Laissant l'obstruction des robes et des jupes aux sylphides et leurs courbes aussi osées qu'exposées. La déesse guerrière ne s'arme de ces toisons vénustés que pour éveiller le moral des troupes. L'élégance au naturel, dénué d'artifices de Narcisse. Ne jamais abuser des bonnes choses comme on dit. Accompagne son divertissement d'un breuvage si cher à son cœur écorché. L'écorce d'une vodka effervescente qui s'écoule en abondance, babines qui se glacent en exalte. Son gosier goûte l'eau de vie gobée en comète.

Ça frappe à sa porte. Portail ultime d'un chemin de croix que l'on a perverti pour l'amour de la luxure. Un bruit distinct dont elle identifie l'attribution à chaque démon de passage. Radar infernal. Et pourtant, des vas et des viens au creux de sa geôle en velours, il y en a peu. Pas autant dans ses chambres insolites ou que dans l'antre véhémente des cuisses de ses ingénues souillées. Et ce bureau gouvernant l'éden au crocs de marquise. Juste à pousser ses barrières pour contempler les joyaux de sa cours des curiosités arabesques. Là où les sofas sont empreintes d'oraisons cochonnes et caresses dites accidentelles demeurent les plus vulgaires. Ainsi, le chérubin maudit releva ses traits havane envers ce marbre du commencement, prenant une pause sur sa partie cybernétique. « Entrez. » Finit-elle par exprimer, les mains se débarrassant du téléphone et de ses distractions enfantines qu'il renferme.

« J’espère que je n’interromps pas une dégustation de vodka ? » Œil vermeil aux merveilles qui s'agrippent sur cette nouvelle silhouette. L'homme de la sécurité, le garçon de la maison qui, pour un sous, ne se fait pas culbuter. Quel dommage, le vice de ses pensées, glisse vers d'autres opportunités à son égard. « Voyons Maksim, je pensais que tu me connaissais mieux que ça. » Moue qui falsifie son manège caractériel. Elle mime un condamné clamant son innocence, les sourcils encre de chine arqué à l'égard de ses lèvres faussement ahuries. Malheureusement, une sentence est tombée il y a de cela bien longtemps. Sorcière qui montre patte blanche, avec des griffes sous les branches. Et pourtant, elle n'est pas si mauvaise, la bête. Avec ses malédictions qu'elle fait gober en bonbon. Et le ton qui berce des douceurs à croquer. Gare à ne pas avaler de travers avec ses mots à l'envers. « On reste tout de même dans le raisonnable avec un verre toutes les deux heures. » L'heure à son poignet titille sa lucarne à malice. Plus que trente minutes avant d'hydrater l'ivresse blanche de sa trachée. Mauvaise foi troquée pour un semblant de lucidité mal lunée. Qu'elles sont belles, ses règles déréglées.

Once d'un doux ricanement qui fait onduler son buste doré. « Je m’en voudrais d’avoir trop tardé, sinon… » A l'entente de sa pseudo insolence en réflexions taquines, la monstrueuse s'en nourrit pour se divertir. « Oh ne t'en veux surtout pas de vouloir me faire l'honneur de ta présence... Car tu dois surement savoir pourquoi tu es ici. » L'enjôleuse des ironies. Celle à l'accent de miel coulé sur des phrasé controversé. La malice de ses mots tranchants avec la soie moulée à ses traits « Et ne me fais pas ton timide, viens t'asseoir p'tite tête. » Pogne crochue qu'elle fait danser dans les airs en direction du siège de torture. Chaise électrique de panne sur-mesure, où elle déclenche de ses mots, des maux en décharge. Prochain interrogatoire à venir, bien que l'impératrice de minuit avaient ses propres conventions sur le sujet. Évanouis était le temps, où l'on berçait des crânes dans des sceaux glacés pour en relever quelques prières d'agonie. Et ses mains en en étaient les leviers, sa bouche, le bourreaux heureux des condamnés. Violence d'une jeunesse qu'elle s'était permis d'exhiber.


HERE WE ARE
DON'T TURN AWAY NOW
WE ARE THE WARRIORS
THAT BUILT THIS TOWN
©️ SIAL ; icon tumblr


 
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we built ourselves, it’s our religion † (Brynim) - Lun 9 Avr - 22:20

Brynhild & Maks

we built ourselves, it’s our religion


Il se demande un instant ce qu’il fait là, l’adolescent qui n’est plus depuis bien longtemps. Cela fait plusieurs semaines qu’il n’a pas été appelé pour venir dans son bureau, à croire qu’au fond il s’était assagi, mais intérieurement Maksim sait pertinemment que ce n’est pas le cas. Il n’est pas plus sage, toujours fidèle à lui-même et aux aléas de ses impétueuses tempêtes. A bien y réfléchir il est à l’image du tonnerre qui en définitive lui va si bien, mais dont personne ne sait l’existence. Personne, car le blond n’est pas du genre à parler de ce détail, tout comme de son allergie présente depuis quelques mois. Certains ont vu le changement et le port de ses gants, d’autres non et il laisse planer le silence autour de tout ceci. Un parti pris pour lui. D’humeur taquine et provocatrice, il se fait le bon seigneur qui n’arrive pas vraiment à l’heure, porte frappée et aussi poussée avant même que la matrone n’ait prononcé le mot entrez. Loin de se douter que les pensées se font salaces vis-à-vis de la manière dans laquelle il pourrait être utilisé comme pion, Maksim s’avance tranquillement, sans se presser jusqu’aux abords du bureau au bois lustré. De ses yeux particuliers il l’inspecte, la toise, mais ne semble pas réellement se départir du sourire en coin qui vient étirer les traits de son visage qui savent en d’autres temps être doux. Demeure néanmoins le mystère glacial de ses prunelles sans pareilles qui disent tout juste ce qu’il faut à l’interlocuteur. Voyons Maksim, je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Le sourire ne disparait nullement des lippes éhontées, bien sûr que si il la connait, et les airs faussement outrés de Brynhild ne prennent pas avec lui. Pas aujourd’hui. On reste tout de même dans le raisonnable avec un verre toutes les deux heures. Sourire s’étire de plus belle tandis que les bras se croisent doucement contre sa poitrine et qu’il ricane sans sa barbe légèrement visible à la lumière, un avantage d’être blond, sûrement. Il s’en serait voulu d’avoir trop tardé, c’est là ce qu’il lui dit de manière provocante, langue acerbe au rendez-vous de cette nuit déjà bien avancée. Il l’a fait attendre, il le sait, Mariya elle-même lui a pourtant suggéré de ne pas le faire, mais Fraser a parfois tendance à n’en faire qu’à sa tête dans le respect, toutefois, de certaines limites. Faire du tort à la maîtresse de maison est en soi quelque chose qu’il ne souhaite pas, jamais. Il taquine, hérisse les poils tout au plus, mais ce qu’il fait est toujours dans l’intérêt du red lantern, et par conséquent, de la reine assise sur son trône.

Oh ne t'en veux surtout pas de vouloir me faire l'honneur de ta présence... Car tu dois surement savoir pourquoi tu es ici. La voix calme et posée de la jeune femme n’annonce en soi rien qui vaille. Il a déjà vu ses travers et quelques haussements de ton, mais il sait aussi se méfier de l’eau qui dort, comme tel le dit le fameux dicton. Se murant dans le silence un bref instant, il n’a pas l’occasion de répondre que l’invitation amicale se fait déjà entendre. Et ne me fais pas ton timide, viens t'asseoir p'tite tête. Le surnom seul lui fait grincer des dents et c’est un réflexe bien avisé qu’il plisse le nez. Le blondinet attend plusieurs secondes avant de s’exécuter mais finit par poser son divin fessier sur l’assise désignée. Pieds parfaitement posés à même le sol, il la toise encore de longues secondes durant, puis ose enfin ouvrir les lèvres avant qu’elle ne le fasse, sur le même ton empli de taquinerie qui ne le quitte pas depuis son arrivée. « Ça va sûrement te décevoir, mais non, je ne vois pas pourquoi je suis là cette fois. ». Oh il a bien une petite idée mais il n’est pas certain d’avoir réellement fait quelque chose de mal alors… Il s’abstient de tout commentaire. « Ceci dit, si c’est pour partager la fameuse vodka, ce n’est pas de refus. » qu’il précise de but en blanc sans sourciller ni se dire que la remarque pourrait ne pas être appréciée. Assis dans sa chaise légèrement trop grande, Maksim attend que le couperet ne tombe sur sa gorge. Il ne craint pas celle qui lui fait face, ancienne connaissance qui date de l’enfance. D’ailleurs… « Je t’ai déjà dit de pas m’appeler p’tite tête. ». Il ne peut s’empêcher de le préciser, car au fond, ce surnom est agaçant lorsque l’on sait qu’il est loin d’être petit justement. Il n’est certes, pas ce qu’il y a de plus grand mais il sait se défendre et il en a parfaitement la carrure alors…  D’un œil curieux, le regard décide finalement d’aller se poser sur la collection de bouteille aux effigies glacées. Mère Russie est définitivement présente entre ces murs, et bien qu’il les côtoie depuis bien des années et des mois, c’est bien la première fois qu’il en fait le constat.  



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