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If you leave ☾☾☾ Bailey

 :: abandonnés
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 16:25


S P E C T A C L E

Pas apprécié, par la créature qui s'est décidée ainsi à sommeiller. Au fin fond de ses synapses à lui, qui est là, là sans l'être. Le regard presque absent, les intentions flous, à la recherche d'un frisson quelconque. Qu'il soit du dégoût, autre chose aussi. L'interdit qui lui cisaille l'esprit, la tête surtout, celle partagée par les pensées éparses, les idées venues d'un autre temps, d'une personnalité si similaire à la sienne et dans le même temps si lointaine. Elle a fait ses voeux, en prenant les armes. Lui n'a jamais rien promis, n'a fait qu'appuyer sur une détente qui avait fait trembler son bras, sous la violence de la balle tirée. Alors, comment frisonne encore, quand on cherche après quelqu'un pour le tuer ? Attitude négligée, presque. Assis, les bras croisés, la gueule qui semble rien vouloir exprimer. Là sans l'être, ouais. La salle s'assombrit, mais jamais assez pour camoufler les visages et surtout, surtout, les auras. C'est qu'elle le frappe, la sienne, quand il l'aperçoit. C'est la première chose qu'il remarque, Alv. Ne voit que la silhouette autour de l'autre, que cette essence qui semble lui hurler l'évidence. Et ça, ça, c'était peut-être le frisson qu'il était venu quérir. Alors l'attention a été capté, alors il s'est redressé, le regard avide de capter toutes les subtilités de cette chose qui semble tant lui parler, qu'éveille même la guerrière caché en son sein, la sacrifiée volontaire qui observe avec attention l'autre. Alv s'en est défait, déjà, de l'autre créature, ou de cette nature, quand le visage le frappe en second lieu. C'est qu'il le connaît. Alors, ouais, ça le foudroie sur place en quelque sorte, comme une nouvelle naissance encore, que de voir une gueule de ce passé qu'il pensait avoir oublié dans son entièreté, ou presque. Y'a son prénom qui danse, dans l'ombre de ses lèvres. Des syllabes des années qu'ont la gueule d'une décennie, facile. Il saurait plus dire, Alv. Ne saura que dire un truc un peu insipide, quand y'aura l'après. Quand il aura suivi la performance avec assuidité, qu'il se sera glissé parmi les gens normaux et qu'il pourra l'aborder. Un truc, sans saveur, en comparaison au ressenti. Ça fait un bail. Pas même la salutation, l'esprit trop subjugué par cette rencontre-là, par ce fantôme qui revient, qu'avait disparu parce que tellement changé qu'aucun n'avait su comprendre. Et peut-être bien qu'enfin, enfin, Alv est en mesure de le faire. Lui aussi a côtoyé le noir de si près. Le regard peut sembler sévère, mais c'est pas vraiment ça. Pas tellement non.

Y'a juste que, ouais, ça faisait longtemps.
Et que dans le neuf, lui aussi a connu la mort.


S A L U T
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 17:08

Nouvelle soirée underground. De celles qu’il apprécie tant Bailey. Ça fait longtemps qu’il ne se demande plus si c’est normal ou non. Longtemps aussi que le jötunn a pris l’habitude et apprécie même la chose comme un tout. Maîtrise du spectacle. Maîtrise de ses limites. Finalement, des domaines que les deux comprenaient à un niveau très particulier. Sauf que… tout attentif qu’il soit à ce qui se passe sur scène et sur sa console, impossible de louper l’aura de la personne qui vient d’arriver. Un type. Le jötunn, sans être agressif n’est pas particulièrement ravi. Valkyrie. Le mot retenti dans son esprit, siffle presque de dédain. Foutrement pas le temps de s’en soucier. Alors Bailey retourne son attention sur sa console. En partie seulement. Parce qu’il ne peut pas s’empêcher de détailler la silhouette, le visage, jusqu’à ce qu’il trouve un écho dans sa mémoire. Alv. Il n’avait jamais cru revoir un jour un visage du passé et certainement pas le sien. Lui aussi visiblement, sa carcasse était habitée à présent. Il en ricanerait s’il avait le temps. Face à l’ironie. Face à l’absurde. Face au type d’entité qui l’avait choisi. Et Bailey en avait croisé si peu qu’il ne savait même pas ce qui pouvait bien traîner encore, ce qui échappait à sa compréhension.

Show terminé. La lumière revient à la normale. Normal pour l’établissement, donc relativement sombre toujours. Le regard de Bailey qui s’arrête sur celui de Alv. Y a du lourd dans ce regard, mais en même temps, c’est pas dirigé contre lui. « Ouais. On peut le dire. C’était sympa l’autre côté ? » Parce ce que là où y avait eu du tact chez Bailey, il restait qu’un cynisme profond. Et pour ce qu’il en savait, fallait crever pour donner dans la cohabitation qu’ils connaissaient à présent. « J’t’aurais pas cru être du genre à finir dans ce genre de soirée. » Pas que lui-même aurait pu être de ce genre non plus à l’époque où sa vie avait pris ce tournant. Après autant de temps, tout pouvait arriver. La preuve. « Pas que j’devrais croire quoi que ce soit cela dit. » C’est qu’il avait appris, à force, que les gens présents pour ces shows extrêmes, ça pouvait aussi bien être des juges que des comptables ou de simples agents d’entretien. Alv pouvait très bien être de ce monde aussi. Mais l’était-il vraiment ? Y a quand même sa posture qui lui fait dire que pas tout à fait. Comme s’il ne s’attendait à rien et à la fois à tout. « Un verre ? » Le sourcil qui se hausse, le sourire en coin qui s’étire. Bailey teste le terrain d’une certaine façon. Est-ce que cet ancien ami resterait ou se précipiterait dehors pour l’oublier le plus rapidement possible ? C’est presque amusant, de les voir l’un en face de l’autre. Y a pas plus dissemblable. Alv, passe partout et Bailey, costard minus la veste et la cravate lâche. C’est peut-être bien lui qui fait tache au fond, sapé comme un pingouin. Les manches n’ont pas encore été remontées. Il ne cache rien, mais n’expose pas non plus.

Ouais. Salut Alv, ça fait un bail.
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 17:31


Ouais. Ouais. Il ressent pas grande ironie, lui. N'est pas si mécontent de l'âme guerrière qui l'habite. A juste les principes qui sont loin des siens, mais qu'il respecte, pour l'heure, au moins. Mais le sourire sarcastique qui vient à naître casse le froid que la valkyrie impose, en permanence. Détonnant, j'dirais. Bam. Bam. B o u m. L'autre côté, ça avait été l'odeur de poudre, de fer, des cheveux brûlés sous l'impact. Dé-to-nn-ant, ouais. Alors depuis, y'a la chaleur de l'arme à feu qui le hante et le poursuit, le bruit assourdissant et le silence ensuite, le sifflement des oreilles blessées par la détonation. Y'a sa main qu'irait bien par réflexe frotter la cicatrice, mais y'a le regard qu'est trop accroché sur l'adverse, ce fantôme qui mérite peut-être bien cette appellation. Est-on encore réellement vivants ? J'pourrais dire la même chose. Qu'il renvoie à la suite, sans avoir demandé pour son nyx à lui. Parce que c'est pas si important à son sens. Parce qu'il aurait jamais cru le recroiser un jour, mais encore moins . C'est qu'ils parlaient pas tellement de ce genre de choses, au lycée, que ça n'avait pas été dans les discussions d'adulte non plus. Et il décroche un nouveau air, à la proposition. Ouais. Il se redresse, carre les épaules par réflexe, imposant dans la stature, la valkyrie qui prête ses facultés sans qu'il ne le perçoive. Signe de tête, vers le bar. Tu m'suis, ou j'ramène que'que chose ? Sait-on jamais qu'il n'ait pas envie de bouger, que le poids du jötunn pèse trop. Alv ne sait même pas ce que c'est, lui. Subit dans le même temps les connaissances de la guerrière, qui souffle sur les braises d'un passé qu'elle pensait, elle aussi sans doute, mort depuis longtemps. Pas de souvenirs de cette époque, juste des sensations et des idées qui sont restées. Les gestes suivent les paroles, il se bouge dans tous les cas, bière bien assez vite dans une paume, qui fait trinquer le goulot contre l'autre. Santé. À nos morts. Et une gorgée, déjà engloutie, la gorge un brin moins sec. J'comprends mieux. Alv balance finalement leurs souvenirs sur la table, un coude en arrière qui trouve bien assez vite un support où s'ancrer. J'aurais jamais pensé que t'avais un colocataire, toi aussi. Mais maintenant, désormais, tout est si clair que c'en est étourdissant. Vous, ça fait longtemps aussi, pas vrai ?
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 18:13

Détonnant. Bailey n’est pas sûr de savoir ce que ça veut dire et n’est pas sûr de vouloir le savoir à vrai dire. L’animal est pas du genre pudique, mais y a des trucs qu’on partage pas si facilement. Et la mort, quelque part, ça avait un il ne savait quoi de personnel. L’amitié qu’ils avaient fut un temps était trop lointaine pour qu’il puisse encore réellement utiliser ce mot. Alors partager ça ? Trop tôt. Ça datait pour lui, mais ça voulait pas dire que c’était le cas pour Alv. Peut-être que ce tact-là, il lui en restait encore un brin finalement. « Touché. » Ils avaient pas vraiment ce type de conversations à l’époque et c’était de toute façon pas celles que lui-même avait au jour d’aujourd’hui. Ça non plus, ça se partage pas comme ça. Quand bien même, ça ne servait à rien d’en parler puisqu’ils étaient . Bailey le recroiserait bien assez tôt si vraiment, ça l’intéressait et là, il serait peut-être temps d’amener le sujet. Sauf si Alv prenait les devants. Mais y avait sans doute plus intéressant pour converser. « J’t’attends dans un coin tranquille. » Table qu’il désigne du menton, vide et en retrait. S’ils doivent parler de leurs colocataires, autant que ça se passe à l’écart. « Une bière. » Classique, parfait pour papoter sans devoir faire gaffe au contenu de son verre. Puis ça lui permettra de voir Alv évoluer un court instant. C’est que ça l’amuse de voir les attitudes se confondre. Il se demande si lui aussi, son attitude est changeante. Probablement. Le jötunn est fier, il aime dégager de la prestance. Peut-être que dans son cas, c’est son amour des costards, du bien paraître. Peut-être même que son masochisme et ses scarifications viennent d’une volonté d’afficher sa tolérance élevée à la douleur. Y a des questions qu’il s’est jamais trop posé. Bah. Bailey trinque au retour d’Alv, décroche encore ce sourire sarcastique en coin. « Santé. » Tête inclinée, pendant un court instant, il se demande de quoi parle l’autre. Puis il comprend. « Une longue et sombre histoire. Quoi que pas si longue, ni franchement sombre. » Travers développé depuis des années. Mentir. Omettre. Embrouiller. « Pas vraiment le genre de choses auxquels on pense uh ? » Parce que qui pourrait bien penser qu’une entité d’un autre temps, issue de légendes est une réalité ? Même avec plus d’alcool ou autres substances dans les veines que de sang, il n’y aurait jamais pensé. « J’pourrais dire la même chose. » Usage de la réflexion précédente. « On dirait que ça se passe pas mal. » Et pour s’amuser un peu, même s’il va se fatiguer pour rien, Bailey se concentre pour faire croire à Alv que sa bière est gelée. Pas exactement un objet, pas exactement un être humain. L’illusion sera brisée dès qu’il touchera sa boisson et se rendra compte que c’est faut, mais ça l’amuse l’homme en costard.
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 18:45


Coulé ? Visiblement, non. La conversation va de bon train, en quelque sorte. Finalement posé, à pouvoir boire un trait d'orge, échanger quelques mots. Les prunelles fixées sur Bailey, à boire tout autant ses mots, avide et assoiffé qu'il est de croiser un autre habité. Il n'a pas encore les bons termes, sait juste qu'ils sont les fantômes d'un passé qu'il n'a jamais connu et qu'il n'est même pas sûr que la Terre est connue. Asgard a-t-elle vraiment existé ? Bien loin de ses pensées, les citées d'un autre monde, alors qu' il est concentré, ouais, sur l'autre. Attitude négligée sans que ce soit le cas, aux aguets toujours, la main toujours prête à sortir son arme cachée sous la veste. Pas deux fois. Aucune troisième chance qui ne sera offerte, pour le coup. La prochaine balle sera la définitive. Ouais. C'est clair. Il s'est longtemps cru fou, se demande encore si ce n'est pas le cas. Doute effacé une fois de plus, avec cette discussion, alors que Bailey semble clairement comprendre de quoi il parle. Comme quoi on est juste trop cons, parfois. Il ricane légèrement, s'arrête bien assez vite pour reprendre la conversation, les prunelles fixées encore, qui veulent pas déloger. Peut-être que dans le fond, Alv est encore à se convaincre qu'il rêve pas, que son esprit vire pas à n'importe quoi même dans son sommeil. Mais en attendant d'avoir cette réponse-là, il hausse les épaules. Disons que nos objectifs sont communs. Alors, y'a pas de raison. Si on omet le sexe. Mais c'est une question qui l'effleure à peine dernièrement, au bout de deux ans d'abstinence. Une course folle et qui, maintenant qu'il a une ville où fouiller, commence à doucement surgir des tréfonds de ses anciennes préoccupation. Mais c'est pas encore , pas assez pour commencer à lui faire crisser les dents. Puis, c'est pas si gênant. Qu'il trouve, pour sa part. Et il lui en doit une après tout, à la créature. Pourra bien crever ou laisser la place après s'être vengé, s'il faut. Le sursis lui va bien assez comme ça. Le regard qu'en revient à la bière, pour en reprendre une gorgée... Hein ? Froncement de sourcil, l'attitude change de nouveau, la méfiance s'installe sur les traits. Mais le courage ne manque pas face à l'inconnu, et la main plonge. Pour découvrir qu'il n'y avait rien du tout. Tendu, désormais, à lorgner soudainement derechef sur Bailey. C'était toi ? Qu'il demande, un manque évident de sympathie dans la voix. La parano n'est jamais bien loin, pour un homme qui a besoin de contrôler beaucoup de chose pour ne plus sentir la panique l'étrangler, pour ne avoir l'odeur de poudre dans le nez. Ne rien laisser au hasard.
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 19:16

Y a un truc, dans le regard d’Alv qui est pas bon. Bailey ne sait pas trop quoi. C’est que ses préoccupation à lui sont assez simples comparés à celles de l’autre. Parce que ouais, Bai est un sale gamin adulte. Pas forcément immature, mais pas forcément du genre à se priver de faire une connerie. Il arrive pas à le piger ce regard-là et même si son cohabitant a une vague idée, y a pas de partage à ce niveau. C’est que le jötunn aime à garder certaines choses. Faire grandir l’homme ainsi. Casse nouille notoire, mais ça fait longtemps que le pattern existe et il s’y est fait. Conversation qui se passe presque avec retenue. Y a comme un test qui se met en place, aussi bien de la part des humains que de ce qui les habite. « Nah. On a juste pris l’habitude de croire que le monde est plus carré qu’il ne l’est en réalité. » C’était ça aussi qui lui convenait au fond. Que rien ne soit vraiment si prévisible que ça. Pas même quelque chose d’aussi définitif qu’un suicide. S’il voulait recommencer, il le pourrait, mais ça ne lui avait jamais retraversé l’esprit, pas une seule fois. Pas même quand il s’était réveillé furieux. « Bon pour toi ça. » Clairement. Parce que quand lui repense aux débuts, c’est la grimace assurée. C’est qu’il se mettrait des baffes. S’il avait su, comme on dit. Mais il referait pas le monde. « Non, ça a même de très bons côtés. » D’après lui en tout cas. Et pour preuve, il s’amuse un peu.

La réaction que Bailey en retire est bien… elle le laisse perplexe, mais son visage n’en montre rien. Il garde ce foutu rictus collé à la gueule et hausse un sourcil presque moqueur. Non, qu’il est presque tenté de répondre, habitué à mentir même pour la plus basique des choses, il se retient cependant. « Oui. Qui d’autre ? Elle a rien ta bière. C’est juste… mon petit tour à moi. » Demi-vérité. Il ne révèle pas vraiment la nature de ce qu’il vient de faire. Tout simplement parce que certaines choses ne se révèlent pas. Un atout doit se conserver et il ignore jusqu’où vont les connaissances d’Alv. Lui-même, il faut bien avouer, ignore beaucoup de choses des valkyries et il ne manquera pas de s’informer rapidement, au moins sur leur mythe. Réviser sa mythologie nordique aussi. Soudainement, il voit nettement plus d’intérêt à se renseigner qu’avant. Il n’avait privilégié que ce qui le concernait lui. Égoïste jusqu’au bout. « Détends-toi. J’le ferai plus. » Pour le moment.
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 20:08


Haussement d'épaule. Reste qu'on est quand même tous sacrément cons. Tous peuvent le constater au quotidien. Suffit d'allumer la télé, un journal, internet.  Tout semble hurler cette évidence, y'a juste que désormais ils ont des cartes en plus dans leur main et que c'est étrange, simplement, de les voir au quotidien. Présence. Qu'il apprécie à sa manière, malgré les limites. Pas outrepassée. Pas encore ? Alv n'en sait rien, erre dans une incertitude constante qui bien assez vite éclate au grand jour, quand l'illusion se fait et qu'elle le perturbe. Ces sens ont déjà été trompé, en a résulté tout ce qui l'a amené en ce jour ici. Alors ça se répand dans le myocarde, les muscles, les traits. Elle se fait voir au grand jour, tend le corps entier. La méfiance qui revient en grande pompe, mêle le tranquille dans le dégueulasse, pour qu'il n'en reste plus rien. Air froncé, ça dégueule de cette impulsivité froide et singulière qu'il a pu devenir. L'ancien espèce de comptable qui se doit d'inspirer, pour ne pas vriller, pour comprendre que ce n'était rien. La mémoire qui remet John dans un coin, qui semble murmurer que les paroles aussi sont des illusions qu'il n'avait jamais su tout à fait percer. Bien plus instinctif depuis l'accident, bien plus à cran aussi. Alors forcément, quand on prête attention à tout... Hmf... Frustration qui gagne, qui ronge les tripes et remonte le long, doucement, de l’œsophage. J'préfère, ouais. Qu'il recommence pas, qu'il évite de nouveau de duper ses sens. Inspiration. La détente ne sera pas pour tout de suite. Et le réflexe ne peut plus être tenu en laisse, les doigts filent entre les mèches de cheveux, effleure la cicatrice et semble plus à même de le calmer. Comme pour se rappeler le but de cette existence-là, de tout ce qui doit être encore accompli. Alors la pression n'est pas relâché, mais au moins il restera. Alors, c'est tout ça maintenant, ton monde ? Signe de tête, vers le reste de ce qui les entourent. Il désigne la scène, curieux sans l'être. Intrigué est un mot qui semble plus juste. Ça change des cours de maths. Pour sûr, même.
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 20:35

« Moi le premier. » Au moins une chose à propos de laquelle Bailey ne ment pas pour une fois. Il a toujours assumé. Ce n’est peut-être pas tout à fait exact non plus, mais il faut dire qu’il préfère toujours qu’on se méprenne à son sujet. Pour le toucher avec une remarque ou un geste, il faut se lever tôt. Y a si peu de choses qui lui importent à cet homme désormais. Parce qu’il attend jamais rien de personne. Une existence un peu solitaire. L’air de rien, ses quatre divorces ont joué un plus grand rôle qu’il ne veut bien l’admettre. Comment faire confiance quand on ne peut pas être soi-même ? Comment faire confiance alors que l’on sait que d’autres peuvent mentir aussi bien qu’on ne le fait ? Alors même si la réaction qu’il suscite chez Alv est totalement différente de ce à quoi il aurait pu s’attendre, l’œil scrutateur analyse, suit la trajectoire du geste nerveux sans connaître encore la signification qui se cache derrière. Quoi qu’il en soit, il se contiendra pour l’instant, sans manquer de s’interroger sur la nature d’un tel rejet. Du stress que ce simple geste à engendrer.

Détournement de la conversation par Alv qui semble avoir un don pour foncer dans tous les sujets tête baissée. Bai s’en amuse presque. Mais Bai s’amuse de presque tout en réalité. L’humain ne manque jamais de le divertir et il en va de même pour le jötunn. « Un de mes mondes. » Tête penchée à nouveau et un sourire, puis un rire. « Très utile les maths pour ne pas foutre le feu à une salle et bien couvrir une scène ou gérer le son, mais ouais… Ouais, ça change des cours de maths. » D’un geste maintes fois effectués innocemment par tout un chacun, Bailey remonte ses manches. Ce pourrait être un réflexe, mais dans le cas présent, c’est un acte volontaire. Dévoiler les avants bras et les motifs à la fois abstraits, linéaires et végétaux sculptés à même la peau. Il en a fallu des incisions pour donner un tel résultat. Et ce n’est que ce qu’il daigne montrer. « Un monde derrière un monde. Un lieu où tout est à la fois authentique et illusion. Au fond, certains sont ici plus authentiques que n’importe où, alors que d’autres ne font qu’exposer une autre facette de ce qu’ils sont. Intriguant quand on sait qu’il en existe encore un autre n’est-ce pas ? » Un monde où la mythologie n’est pas que simple légende. Un où l’homme se fait posséder par d’anciennes races de légendes. Des géants, des guerrières ailées… Peut-être même des dieux. Et de cette idée, il était nettement moins friand Bailey. L’intuition que c’était bel et bien le cas. Le jötunn qui était resté étonnamment discret sur le sujet, malgré un dédain, un dégoût manifeste même, pour tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin le dieu nordique du tonnerre.
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 21:13


Pourquoi s'emmerder encore des conventions, quand toutes les évidences sont là ? Alv ne saurait répondre à cette question, fonce dans le tas. Puis ça détourne la conversation alors ça lui suffit bien, assume bien plus tout ça que le reste. Et il se marre un peu, à la réponse. Merde, si le prof vit encore faudrait lui envoyer un petit mot pour dire que ça sert encore. Et il décoche un sourire en coin en disant ça, les doigts retraçant encore les contours, avant de consentir à revenir près de la table. Calmé par le geste, à regarder toujours Bailey, son visage, plutôt que le reste qu'il remarquera ainsi pas tout de suite. Vue offerte sur sa vie et un de ses mondes d'aujourd'hui, mais concentré ailleurs, alors ça attendra. C'est dans sa vision périphérique, mais il n'y prête pas assez attention pour que ça attire ses yeux vers le bas. Hum... J'en sais trop rien. Il hausse les épaules, détourne son attention sur la salle, avise les gens présents, les détaille à sa manière, à la recherche du même visage qui ne semble jamais offrir sa vision pour autant. Incessante est la recherche. Je crois que je préfère ce genre d'ambiance que d'autres. Qu'il marmonne, une pogne qui vient à recueillir son menton en son creux, avant qu'il n'en revienne à Bailey. Même sûr, en fait. C'est qu'il n'aime pas les illusions, vient déjà de le démontrer sans le vouloir. Quand au reste... Il réfléchit encore un peu, lorgne sur le coin d'une mâchoire, analyse le visage, le compare à ses souvenirs. La silhouette de l'ami d'autrefois a bien changé, tout autant que la sienne. Des carrures qu'aucun n'abordait, Alv n'avait que ses grandes gambettes à l'époque. J'ai tout autant pas d'avis. Il peut sembler si fade à cet instant. Retranché, peut-être. Dans le faux, sans doute. À ne pas souhaiter se dévoiler. Mais c'est rien de tout ça, pour Alv. C'est juste qu'il s'y ait pas intéressé. À vrai dire, depuis tout à l'heure... Inspiration. Je me demande si t'es vraiment réel. Et enfin, enfin, il baisse les yeux vers les bras, parce qu'il est parti pour le détailler. Et il y découvre ainsi tout les motifs. Et y'a aucune forme d'émotion, de prime abord, sur sa gueule. J'suis peut-être juste taré. Qu'il conclut très simplement, alors que ses prunelles s'attardent sur les motifs, intrigué réellement cette fois parce qu'il peut voir. C'est que ce n'est pas son monde, qu'il découvre. Et qu'en prime, il redécouvre Bailey. Bien des facteurs, pour maintenir toute son attention dessus. Aucune grimace, parce que l'empathie et lui, c'est pas tellement ça. Fallait bien que la Mort emporte quelque chose.
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 21:45

Grimace. Aucune chance qu’un jour Bailey remercie aucun de leurs anciens profs. Pas plus que ses mentors dans le domaine des sons et lumières, ni même de la pyrotechnie. La raison est simple. Ce savoir, il a payé pour l’avoir, trimer pour l’avoir. Alors y a juste personne à remercier. Ces gens étaient payés pour ça. Ainsi va le monde et ça, c’était une chose que Bai avait compris. Plus facilement que le reste. Cynisme sans fond chez cet homme. « Que dalle. Y avait pas plus chiant. » Vérité et omission. Il ne développera pas plus de toute façon. Pas envie. Pas de justification à donner à ce sujet. C’est tellement commun de critiquer un ancien prof de toute façon. Puis c’est autre chose qui l’intéresse à présent. Jeu d’observation. Alv qui le scrute sans voir. Analyse avec minutie, maintient le regard. « Parce que tu perçois l’authentique ? » Intéressant de se rendre compte qu’il préférait l’usage de l’illusion et de la mise en scène pour afficher une authenticité toute particulière que la pseudo-authenticité que le normal pouvait offrir. Bai avait comme l’intuition qu’à cet instant, ce n’était pas du tout une question de manque d’avis, plutôt une question de rester en retrait. Là où il était contournant et évasif, son ancien ami empruntait une approche plus direct tout en ne disant rien. Intéressant. « Je pourrais ne pas l’être, mais je le suis bel et bien. » Aveu loin d’en être un sur ce qu’il pourrait faire, mais n’a pas fait. Les gens demandent de la concentration, un environnement relativement contrôlé. C’est crevant. Et enfin, les yeux tombent sur les avant-bras. Aucune réaction. Ce qui est nettement plus intéressant que tout le reste. C’est un nouveau Alv qu’il a devant lui, tout comme lui à un nouveau - plus exactement - Bailey. Mais au final, tout ça n’avait rien de surprenant. Ils étaient des ados, de jeunes adultes dans le meilleur des cas à l’époque, et tous les deux étaient morts entre temps, ramener par des êtres suffisamment puissant pour ramener un corps au moins une fois à la vie. « Ou si tu l’es, je le suis aussi. Ce qui n’aurait rien de particulièrement surprenant en fait. Une de mes ex-femmes a bien dû dire un mot gentil ou l’autre de cet ordre après un divorce. Dur de me souvenir laquelle. » Ou plutôt, il savait exactement laquelle et ne donnait rien de précis, comme toujours. Et elle l’avait plus insulté lui que ses capacités mentales et intellectuelles ou son état psychologique. Quoi que… Franchement, même lui ne savait plus trop ce qui avait été dit ou non par madame numéro trois. Il y avait tellement eu de noms d’oiseaux qu’il avait juste… déconnecté pour la laisser brailler jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Après ça, il avait dû appeler les flics, mais détail. « Quand bien même, qu’est-ce qu’un peu de folie ? Hum ? » Gorgée de bière avalée. Bière qu’il n’avait pas encore touchée, trop investi dans sa propre analyse.
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Ven 8 Nov - 22:25


Y'avait juste eu cet air pour dire qu'il était d'accord, pour ces foutus cours évoqués. Quoique, ça allait à peu près pour lui, il avait fini par faire un diplôme allant dans ce sens. Alors, sans doute que ça n'avait pas été si catastrophique à l'époque. Puis le sujet s'efface déjà, parce qu'il a bien autre chose en tête. Et à la question, il secoue la tête, rajoute une négation verbale en plus. Non. Très simplement. Il ne précise pas grand-chose de plus, de prime abord. Il ne perçoit rien qui pourrait être authentique, ici.  Alv sait, plus que jamais, que tout n'est qu'une facette qu'on montre juste plus aisément. Le sombre, que le reste du monde juge, qui se laisse exposer ici. Mais il reste que tous, ici, sont tout aussi faux que s'ils étaient dehors, parmi les gens normaux. Juste moins insipides, sans doute. Mais tous mentent et c'est bien la preuve que cette salle qui demeure sombre, que les sourires qu'ils étrangleront ensuite à la sortie. Même là, aux yeux d'Alv, ils interprètent tous un personnage et ainsi, il sait qu'il ne doit se fier à rien. Alors, c'est plus simple que de chercher après les vérités qui se cachent, dans le creux de l'intimité, du personnage qu'on délivre bien plus facilement au quotidien. Ici, il ne cherche qu'un visage. Et des frissons, aussi. Une ? Sourcil levé. T'en as eu combien ? Ainsi de prime abord, il aurait dit deux. Mais pour qu'il ne souvienne pas, c'est que c'est peut-être plus. Il se doute que c'est une façon de dire, a noté déjà le côté taquin de l'interlocuteur. Sent que le sarcasme semble être une arme efficace, pour Bailey. Ou un bouclier, au choix. Mais tu dois l'être, clairement. Qu'il prononce comme un verdict, en relevant brièvement les yeux. Le jugement qui tombe, pour les bras décorés ? Faut l'être, pour se marier déjà une fois... Alors plusieurs... Rire nasal, bref. Il en revient sa contemplation, animal intrigué qu'est l'être humain parfois. La guerrière a ramené de son au-delà à elle ses propres cicatrices, de ses ailes qui jamais plus ne lui seront rendues. Une inspiration, avant de se redresser quelque peu, de consentir à reprendre une gorgée de cette bière dont il s'était méfié précédemment. Décide de tester, dans le fond, si c'était bien rien. Le prix pourrait être cher à payer, mais qu'importe. Tu me poses des questions où j'ai aucune réponse, à chaque fois. Sourire de canaille, un bref instant. Peut-être qu'il touche du bout du doigt l'adolescent qu'il avait pu être avec lui, à l'époque. Parce que je saurais plus où situer l'échelle de la normalité. Si j'suis fou ça serait normal. Si j'le suis pas, c'est d'autant plus vrai. Parce qu'ils ont des légendes qui sont là, avec eux. Des créatures qui n'appartiennent à rien de ce monde précis. À voir ce qu'on préfère, au final. La folie ou la colocation ?
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If you leave ☾☾☾ Bailey - Sam 9 Nov - 23:16

Peut-être Alv a-t-il raison. Peut-être a-t-il tort. Peut-être qu’au fond, Bailey est si habitué au mensonge qu’il n’est plus capable de voir l’authentique. C’est plus que probable. Ce serait à peine étonnant. Pas que ça puisse changer quoi que ce soit à son appréciation des lieux. Changer son avis, tout au plus. Il ne soupçonne pas encore l’étendue du désamour d’Alv pour les mensonges, les illusions, les faux-semblants. Ces choses dont il est pourtant si friand lui. Jamais vraiment pu être authentique. Un personnage pour exister. L’homme a oublié pourquoi il s’est mis à mentir et paraître, sait pourtant qui il est. Et même s’il se fiche de ce que la société peut bien réprouver, pour vivre, il doit jouer avec les cartes distribuées. Tricher à l’occasion. Rapidement, les interrogations et les éventuels doutes s’éloignent face à l’incrédulité d’Alv. Le sourire moqueur et équivoque qui s’étire face à la fameuse question. Peut-être la seule à laquelle il répondra avec franchise parce que, tout de même, c’est une foutue blague en soi sa réponse. « Quatre. » Honnêtement, il ne sait pas à quoi il pensait. Ou plutôt si. Autant le suicide réussi n’est pas une honte, autant ses quatre mariages, c’est une autre histoire. Éclat de rire une fois que le verdict tombe sur sa santé mentale. « Ouais. On peut clairement questionner ma sanité à ce sujet. C’est un fait. » Puis le réel sujet, celui pour lequel la folie a été abordé. Ce qui leur est arrivé à eux. Ces êtres dont ils sont les porteurs. Il faut avouer qu’il ne s’est jamais vraiment interrogé Bailey. Pas dans ce sens, pas alors qu’au début, il a tout fait pour oublier le jötunn et qu’au final il a tout accepté comme une nouvelle normalité. Sa vie était différente oui, mais pas tant que ça. « Tu te rendras compte que j’aime… m’interroger désormais. » Questionner serait plus exact. Comprendre. Apprendre. Changer d’avis. Analyser. Et surtout, quoi qu’il arrive, ne jamais rester figé, ne pas avoir peur de changer ni d’évoluer. Sauf cette putain de force nichée dans sa carcasse. « Faut-il vraiment préférer quelque chose ? L’essentiel, c’est d’être satisfait. » Oh, ils s’engueulaient parfois. Aussi étrange que cela puisse paraître. Mais il avait pris l’habitude de leurs échanges houleux. C’était aussi bien du divertissement qu’une affaire d’égo suivant la situation. La vérité, c’était qu’au final, au moins, le jötunn serait là, quoi qu’il arrive. Une autre facette de son égoïsme. Plus jamais seul.
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