Dans toutes les histoires mythologiques, a chaque fois qu'un dieu était offensé, il faisait parler la douleur et la souffrance. Comme quoi les hommes étaient bien à l'image des dieux sur bien des points ! Il acquisse, n'ayant rien de mieux à dire à cela. Il ne préférait pas se les mettre à dos, bien qu'il soit la réincarnation d'un héro de la mythologie nordique, il pouvait croire en l'apparition des dieux du même panthéon. Ce bûcheron qu'il avait rencontré en était un ou quelque chose qui pouvait s'en rapprocher. Il devrait poser les bonnes questions à la prochaine rencontre. Il rigola aux railleries de la jeune femme. Bien qu'il puisse être plutôt comique à ses heures perdues, il n'était pas du genre à s'afficher en tant que flic partout ou il allait. Bien entendu, en uniforme, tout le monde pouvait le pointer du doigt, mais autrement, il laisser sa plaque bien cachée à sa ceinture et ne la sortait que très rarement.

« Il se pourrait bien que j'apprécie les dîner qui sortent de l'ordinaire. Préparer des plans pour se venger, ça sort de l'ordinaire et c'est... plutôt rafraîchissant. Pour ce qui est de jouer de ma plaque pour vous afficher, ce n'est assurément pas mon genre, même pour plaisanter. Notre image est déjà bien assez sali pour que je joue des tours. Sur ce point la vous pouvez me faire confiance, je n'abuserais jamais de mes droits et pouvoirs pour m'amuser au détriment des autres, même pour vous afficher devant vos voisins. Mais je peux comprendre cette envie de garder votre vie privée, mais si Irène propose un repas chez vous ou chez moi? »

Il fallait bien penser à tout. Cela pouvait être une possibilité. Un premier repas chez Irène, puis ils seraient forcés de faire de même pour chez eux. Matthew n'avait rien à cacher de son côté. Le Capitaine n'amuse de la situation sous la table, poussant l'affront assez loin sans pour autant aller trop loin. Saëra en fut surprise et c'était bel et bien le cas.

« Vous n'aviez pas des frissons parce que vous aviez froid? Je ne serais pas allé plus loin. Il y a une limite entre surprendre l'autre et outrepasser toutes les règles du respect de l'autre. »

Il ne serait pas allé plus loin, il avait juste... poussé l'audace, mais rien de plus. Il pouvait lui aussi surprendre à ses heures perdues et elle l'avait bien constaté. Les deux commençaient à se mettre d'accord sur les conditions de cette nouvelle union pour la vengeance. Il ne pouvait qu’acquiescer tout en buvant son vin, son assiette terminée.

« Avez vous au moins des photos de vous en train de sourire? Nous pouvons également communiquer via facetime. Je ne pense pas être aussi libre que vous durant mes soirées. Mais je n'ai rien contre quelques conversations de cette manière. Je me doute que vous vous en êtes rendu compte, j'aime boire. Mais ce que je préfère est sûrement un bon whisky et un cigare ou une cigarette. Je ne fume que très rarement, la plupart du temps, que lors de ces rares moments. Je n'ai malheureusement pas une passion bougie, mais j'aime allumer de l’encens dans mon bureau ou faire brûler des essences. »

Il y avait beaucoup de choses à dire, mais ils n'allaient pas s'ouvrir aussi facilement non plus.

« Je ne doute pas de votre proportion à faire une véritable crise. Pour ce qui est des limites, je n'en poserais pas pour ma part ou alors je vous ferais part si une situation ou une attitude me dérange, mais je suis ouvert à l'improvisation. Quelles seraient vos limites à vous ? »

Le serveur vint débarrasser et demanda s'ils désiraient un dessert?

« Une petite gâterie chérie? Toi qui ne sait pas en donner, mais qui adore en recevoir, je suis certain que tu ne pourras résister à un petit délice sucré non? »

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Attentive une fois encore aux propos de son vis-à-vis, elle ne put toutefois que lancer un regard quelque peu suspicieux à ce dernier. Méfiance est mère de sûreté, et quand bien même pouvait-il lui affirmer que jamais il ne se pointerait en uniforme chez elle, elle ne pouvait en être à cent pour cent certaine. Mieux valait qu’il continue d’ignorer le lieu de son habitat, qui n’était pourtant guère trop éloigné d’ici. Elle ne souhaitait pas qu’il entre dans son environnement, qu’il découvre sa façon de vivre, qu’il vienne ternir son havre de paix par des piques bien senties. En toute sincérité, elle n’y faisait venir personne, et c’était un choix auquel elle se tenait fermement. Ses parents étaient certes venus, mais les ascendants n’ont rien à voir avec les autres. Freya, elle, pouvait bien y faire venir qui elle souhaitait, de toute manière, elle ne pouvait déranger personne. Saëra était bien trop souvent dehors la nuit, profitant de ses ténèbres sabotées par les lumières artificielles – ce qui n’était pas trop mal finalement, puisqu’elle n’avait pas hérité du don de nyctalopie – et savourant l’air frais que les ombres portaient avec elles. L’idée que son vis-à-vis puisse un jour gâcher sa paix pour une blague puérile lui était tout bonnement intolérable. Il y avait des limites, et celle-ci était la plus primordiale de toute. « Bien. Je vais vous faire confiance pour cette fois-ci. Mais si jamais vous osez vous pointer chez moi pour une mauvaise blague, je vous promets de déchainer l’enfer dans votre vie. Nous sommes bien d’accord ? » Si son ton était parfaitement serein, le regard, en revanche, était bien plus dur qu’à l’accoutumée. Elle était on ne peut plus sérieuse pour cette fois-ci. Et il n’y avait rien de plus que les raisons énoncées ci-dessus. En tant que voleuse de haut-vol, elle ne prenait pas le risque de ramener ses larcins chez elle. Trop risqué. « Je doute qu’elle propose un dîner chez moi, elle sait parfaitement que j’ai une colocataire. Si cela devait se faire chez vous, je m’engage à faire la cuisine, et je vous promets de ne pas verser de laxatif dans votre verre ou votre assiette. » Main droite levée, en guise de parole sur la bible. S’il avait été homme chanceux à venir les jours où elles apportaient quelques douceurs pour ses collègues, alors il pouvait d’ores et déjà se remémorer qu’elle cuisinait plus que bien. C’était là une de ses passions, et jamais elle ne lésinait sur l’imagination.

« Si j’étais aussi frileuse Capitaine, j’aurai mis un collant, ou au moins des bas… Mais ça aurait sans doute ruiné l’effet avec mes chaussures. » Un ton susurré, avant d’achever par une petite boutade. Elle ne dévoilait sans doute qu’à demi-mots l’effet provoqué, néanmoins, cela restait toujours une demi-vérité, c’était à lui d’en soutirer ce qu’il souhaitait. « Mais vraiment ? Quel dommage. Encore une nuit esseulée sans votre compagnie. C’est tout le drame de ma vie ! » Un petit rire et voilà qu’elle achève enfin son verre de vin, le repose définitivement sur la table. L’eau sera sans aucun doute sa meilleure amie pour le reste du repas. Plantant sa fourchette dans quelques haricots verts, elle prit le temps de les savourer avant de répondre à la question de son comparse. « Il n’y a que vous qui ne bénéficiez pas de mes sourires mon cher, autrement, et vous pouvez interroger tout le département, je suis une personne très agréable à vivre et jamais on ne m’a vue arriver de mauvaise humeur. A bien y réfléchir, il n’y a vraiment que lorsque vous êtes dans les parages que toute ma frivolité s’envole et revient miraculeusement dès que vous n’êtes plus dans là ! » Et bim, dans tes dents Snape ! « Va pour les conversations Facetime. Et maintenant, je sais déjà quoi vous offrir en retour pour Noël. Quoi que. Je ne suis pas certaine qu’une bouteille de whisky soit de bon ton sur le lieu de travail. Une bougie contre de l’encens, j’imagine que cela devrait être un échange de bon procédé. » Elle n’aurait qu’à réfléchir quelle fragrance se marierait le mieux avec ses habitudes. Cela, elle pourrait facilement le deviner avec le temps passé avec lui pour les prochains mois. « Je prends note. Pour ma part, je vous demanderai de ne pas pousser les amourettes sur mon temps de travail. Je doute que le Professeur Chipping apprécie, et je tiens beaucoup à ma place. Pour le reste, je pense que je saurai vous arrêter si quelque chose me dérange. » Tant qu’ils se respectaient, il ne devrait pas y avoir de problèmes, c’était ce qu’il fallait se dire.

Regard en coin sur le pauvre serveur, toujours guindé, mais dont on pouvait deviner l’embarras, avant qu’elle ne rétorque langoureusement, non sans jouer de nouveau de son pied pour taquiner son adversaire, remontant bien au dessus du genoux. « Mon amour, si j’étais certaine que tu es épilé là où tu espères ta gâterie, je serai déjà sous la table… » Un sourire taquin, tandis qu’elle remonte de nouveau son pied doucement, s’assure de faire comprendre le message, avant de s’évader, mettant fin à la comédie. « Une tarte tatin pour moi, merci. » Elle n’attend pas plus de réponse avant de se lever et d’attraper une petite pochette dans son sac, contournant un instant le serveur pour se pencher sur son compagnon de table, attraper sa cravate pour l’attirer à elle et lui voler un baiser laissant transparaitre un soupçon de désir. « Je reviens mon cœur. Nous savons tous deux comment va terminer cette soirée, je vais prendre quelques dispositions avant… » Dernier test de leur faux-couple. Le baiser. Elle n’éprouvait aucune difficulté à l’embrasser. Ainsi qu’elle l’avait mentionné plus tôt, elle n’hésiterait pas à le faire si cela devait l’importuner par la même occasion. Ne laissant guère plus de temps, elle s’évada aux toilettes, laissant le temps à son adversaire de se remettre.

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Ils étaient bel et bien sur la même longueur d'onde. Il ne préférait pas imaginer ce qu'elle pourrait bien faire pour se venger d'un tel affront. Il confirme de loin, rien ne viendrait ennuyer le quotidien personnel de la jeune femme. Apres tout, ils allaient bien assez se supporter, autant ne pas trop laisser de marque chez les uns et les autres quand tout cela serait terminé. Sans nul doute que la jeune femme créerait un véritable feu d'artifice pour la rupture tant attendue ou surprenante. Il ne savait pas si c'était une bonne idée de laisser Saëra cuisiner chez lui. Autant pour le fait qu'elle pourrait l'empoisonner, mais aussi parce que ça ce voit rapidement lorsqu'on ne connait pas une cuisine.

« En collocation ? Quelqu'un arrive a vous supporter ? Cette personne a tout mon respect. Merci pour la proposition, mais j'aime aussi cuisiner et j'ai bien peur que vous ne foutiez notre petit manège en l'air. Si elle s’aperçoit que vous ne connaissez pas bien la cuisine alors que ça fait de nombreuses fois que vous étiez supposée être venue... Elle va se poser des questions. Surtout que vous êtes méticuleuse... »

Il fallait penser a tout, vraiment ! Un sourire ou tout du moins une esquisse apparu sur le visage du capitaine. L'effet de ses doigts avaient vraisemblablement marché au vu de la tirade de la jeune femme. Oui, tout n'était que question de style hein. Il haussa une nouvelle fois les épaules en terminant son verre de vin.

« J'en suis navré, mais il faut bien savoir se faire désirer. »

Le drame de sa vie, rien que ca hein ? Il pouvait bien la taquiner en retour oui. Tacle en pique, ils ne pouvaient s'en empêcher tout en mettant les points sur les i, préparant cette douce vengeance dans les moindres détails. Ils s'ouvraient également l'un a l'autre, savoir ce que l'autre aime ou n'aime pas. Tout un tas d'affaires qui aideraient.

« Je pense que nous pourrions également tenter de nous surprendre. Un cadeau qui pourrait sortir de l'ordinaire d'une telle situation. Pas de soucis pour ce qui est du travail, je pense que nous pouvons rester professionnel dans ce genre de situations et ne pas nous jeter l'un sur l'autre comme le ferait un couple un peu trop fusionnel. »

Ca ne devrait pas être compliqué autant pour l'un que pour l'autre. Nouvelles phrases agréables pour profiter d'un dessert mérité, il n'y a plus rien a répondre et il prend donc un tiramisu a la fraise pour finir sur un peu de fraîcheur. Elle se jouait encore de lui avec sa jambe, décidément, elle était une véritable démone, nais elle monta d'un cran en se levant et en l'embrassant au dépourvu, le tirant par sa cravate pour l'attirer a elle. Ce baiser, fut un courant électrique dans tout le corps du Capitaine qui ne s'y était pas attendu et il y répondit sans trop se forcer avant qu'elle ne quitte les lieux pour aller se préparer d'apres elle. L'homme reprit bien vite ses esprits.

« Tu as raison ma douce, va donc te mettre deux doigts au fond de la gorge. Ce serait dommage que tout ne parte dans les cuisses. »

Le serveur était incrédule, ca allait trop vite et trop loin.

« Les femmes que voulez vous... Je prendrais bien un petit digestif qui irait bien. Apportez en également un pour la dame. Merci ! »

Réfléchissant a la suite des hostilités et de la tête d’Irène le lendemain en apprenant la nouvelle, l'homme se décida a se lever et prit la direction des toilettes dans un coin plutôt calme comme on pouvait s'y attendre. Il patienta que la blonde n'en ressorte et se décolla de son mur.

« Je me posais une question. Bien qu’Irène croira surement a notre histoire d'une nuit, je me disais qu'un support visuel serait probablement le plus... efficace. Les mots sont forts, mais les actions aussi. »

Il se rapproche d'elle tout en confirmant qu'autour de lui, il n'y avait personne. Du bout des doigts et avec une certaine retenue, il la poussa contre le mur et sans lui demander son reste, son visage se rapprocha du sien sans détourner le regard de celle de la demoiselle. Il pouvait sentir le souffle de cette dernière sur ses lèvres et avec un sourire plutôt amusé, il bifurque au dernier moment, ses dents se plantant dans le cou de la demoiselle tel un vampire, lui offrant un suçon dont il avait le secret. Une marque facilement camouflage, mais qui donnerait bien des infos a leur amie commune. Elle allait surement vouloir le démolir, le baffait, mais ce qui était fait était fait.


« Plus de toutes possibles maintenant. »

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Regard condescendant qui déjà se porte sur l’homme, prête à le juger pour ce qu’il vient d’oser proférer. « Quelle répartie de la part de quelqu’un qui vit encore seul à quoi… cinquante ans ? » De nouveau les piques, bien sentie, bien appuyée. « Dans ce cas, invitez-moi. Si vous avez peur que je ne foute tout en l’air, il faut que je connaisse votre maison. Vous y gagnez au change, je vous fais vos repas pour la soirée voire plusieurs jours, je ne fous pas nos éventuels dîners en l’air, et ça nous permet de faire connaissance. » Enumération sur les doigts d’une main. « En plus, si vous voulez vraiment que l’on joue au détail près, il faut que je laisse quelques affaires chez vous. Pas de quoi investir totalement, mais de faire savoir que notre relation est sérieuse et que l’on envisage de vivre ensembles. » Haussement de sourcils. Il voulait du détail et de la minutie, elle en avait à revendre. « Et si vous êtes adorable, je vous laisserai même ma petite lingerie pour vos nuits d’insomnie. » Petite moquerie au passage, ne gâchons pas les bonnes habitudes. Toutefois, il ne pourrait pas renier ses idées, elles étaient toutes nécessaires au bon déroulement de leur idée. Sans doute lui faudrait-il préparer un sac à ne sortir qu’au dernier moment. Et pas seulement des vieilleries qu’elle n’utilisait plus, mais aussi des vêtements avec lesquels on avait l’habitude de la voir, des flacons de parfums qu’elle portait, du maquillage… Eerrh. Une seconde maison. Pire qu’avec des parents divorcés finalement.

« Oh faites, vous êtes encore loin d’éveiller réellement mes désirs. Une petite caresse sur ma cuisse ne suffira pas, j’en ai bien peur. » Un petit rire, avant qu’elle ne secoue négativement la tête, taquine et moqueuse, avant de repartir sur une pointe plus sérieuse, ses phalanges bijoutées tapotant doucement sur la nappe. « Je pense que nous avons le temps de voir venir tout cela. » Un signe de tête pour le remercier avant qu’une autre idée ne vienne toquer doucement à son esprit. « Une dernière chose. Je crois que l’on se connaît assez pour savoir que l’un comme l’autre n’hésiterons pas à utiliser toute l’artillerie possible pour descendre l’autre… Nos conversations, nos secrets, nos confidences, ne devront jamais servir à cela. Autant le reconnaître tout de suite Matthew, nous allons jouer un jeu dangereux sous certains aspects, et nous allons apprendre à nous connaître très profondément. Peut-être trop. » Une pause, avant qu’elle ne glisse de nouveau ses prunelles dans les siennes. « Je ne tiens pas à ce que nos collègues connaissent nos secrets. Je me porte garante des vôtres si vous en faites autant pour moi. » Le deal était posé sur la table, il n’avait plus qu’à l’accepter, et le tout serait définitivement scellé.

Le test final accepté, elle eut la petite surprise de le voir répondre à son baiser, la laissant pensive un instant. Oui, finalement, leur petit jeu pourrait bien fonctionner, alors que sa tirade vint lui arracher un petit rire, l’obligeant à pencher de nouveau son visage vers son oreille, faux-murmure quand ses phalanges s’attardait à caresser la mâchoire de son faux-époux. « Chéri, quand je te suce, j’avale, je ne rend pas… C’est pareil au resto. » Souffla t’elle une dernière fois avant de quitter l’endroit, ablutions obligent, puis léger repoudrage. Elle prit un instant pour s’observer dans le miroir, cherchant peut-être quelle créature pouvait bien la pousser à se montrer aussi fourbe tout en la laissant demeurer elle-même. Elle aimait la femme qu’elle voyait sur la surface reflétante. Elle n’était pas narcissique, mais elle savait qu’elle était belle, qu’elle pouvait plaire aux hommes pour peu qu’elle se laisse aller. Ce soir, elle n’était jamais allée aussi loin avec quelqu’un. Pire. Elle n’était jamais allée aussi loin avec Snape. Irène avait-elle put voir juste ? Non. Snape ne l’attirait pas. Physiquement peut-être, mais rien de plus. S’extirpant des toilettes pour dames, elle eut toutefois la surprise de le trouver là, haussant les sourcils. « Ne me dites pas que vous avez cru que j’étais sérieuse et que vous allez me baiser dans les toilettes. Je vaux un peu mieux qu’un coup vite fait. » S’apprêtant à passer devant lui, elle n’eut toutefois d’autres choix que de subir l’intervention, se retrouvant au mur sans pourtant laisser son cœur s’affoler tel une oiselle. Immobile, ses prunelles dans les siennes, elle ne pouvait que se demander ce qui était en train de lui passer par la tête. Ce n’était pas sexuel, auquel cas, il l’aurait repoussé dans les toilettes et ses mains ne seraient pas aussi sages. Au lieu de cela, ses lèvres étaient trop proches des siennes. Quoi ? Un simple baiser ? Pensait-il qu’elle ne serait pas capable de l’emb… Oh. Expirant un souffle brûlant, elle savoura le contact de ses lèvres dans le creux de sa nuque, devinant parfaitement le but, avant de finalement le repousser pour extirper son miroir de poche et observer les dégâts. « Vous êtes pas croyable… Qui fait encore ça de nos jours ? On dirait un adolescent qui marque son territoire ! » Gronda t’elle doucement pour éviter l’esclandre avant d’amorcer son retour à leur table, où elle dédaigna totalement le digestif. Pas tant qu’elle ne tiendrait pas le coup si elle buvait encore quelque chose, mais l’homme en face d’elle était bien capable de lui faire tout un laïus sur l’alcool et le volant.

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« Comme on dit, mieux vaut être seul que mal accompagné. »

La vérité et qu'il n'avait pratiquement fait que vivre seul sauf lorsqu'il partageait une chambre a l'école de police. Il avait toujours réussis a subvenir a ses besoin pour avoir son petit chez sois ou rentrer et se reposer lorsqu'il avait terminé ses journées a rallonge.

« Je sens que vous n'allez pas du tout être envahissante ! Mais soit, venez quand il vous plaira et mettez vos affaires dans mes placards. J'espere juste que vous n'allez pas les asperger de ce genre de parfum qui vous empêche de dormir tellement ils sont forts. »

L'expérience prenait une tournure mythique en un sens. Ils allaient devoir se supporter encore plus qu'a l'accoutumée et dans leur intimité. Autant ça risquait d'être intéressant et drôle, mais épuisant sur la longueur. Dans tous les cas, il verrait bien ce que ça donnerait. Faire semblant d'être en couple, c'était une sacrée épreuve. Saëra apres quelques nouvelles piques et autres joyeusetés revint sur un sujet plus sérieux. Oui, ils allaient apprendre des choses l'un sur l'autre et il fallait bien que l'un comme l'autre n'en profite pas pour divulguer des informations ou autre. La confiance devait être de mise des deux côtés et Matthew était parfaitement d'accord avec cela et il répondit le plus sérieusement possible.  

« Cela va de sois. Ce que nous nous dirons et ferons ensemble restera entre nous. Je ne vois pas pourquoi j'utiliserais tout cela pour vous rabaisser ou encore pour m'amuser de vous. Vous avez donc ma parole Mlle Løseth. »

C'était un accord passé, une affaire qui allait être lancée des le lendemain et la petite mise en scène de la jeune femme eu l'effet d'un électrochoc autant pour celui qui reçu le baiser que pour le serveur qui ne comprenait décidément plus rien. Il ne répondit pas a la dernière réplique de la jeune femme qui était tout a fait sale, mais il lui aurait bien renvoyé la balle en lui disant que de toute manière, si elle suçait, ce n'était que pour tout lui recracher au visage. Mais il n'en eu pas le loisir, mais prépara le premier renvoie de balle et surtout la mise en scène pour le lendemain. Elle même croyait qu'il voulait la prendre dans les toilettes. Elle méritait bien mieux, il était du même avis, ca ne se faisait pas, mais ce n'était pas son intention non et elle le remarqua rapidement lorsqu'il s'attaqua a son cou. Elle fut surprise, se laissa aller au plaisir procuré le temps que le méfait se face et le repoussa pour regarder les dégâts et la marque bien visible.

« Toutes mes excuses, je ne suis pas si vieux jeux que ça finalement. Avouez, une marque demain matin sera bien plus parlante pour Irène ! »

De retour a table, elle semble de bien mauvaise humeur la princesse et cela le fait rire. Il boit son digestif ainsi que celle de son vis a vis avec plaisir.

« Je pense que je passerais demain, histoire de montrer un certain début d'addiction. Et voir comment vous allez après une nuit bien agitée. Vous prenez du café ou du thé le matin ? »

Il mangea son dessert avec grand plaisir, la cerise sur le gâteau.

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Nouveau faciès amusé par la réplique, avant qu’elle ne secoue négativement la tête, le contrant ainsi dans sa lancée. « Vous n’en pensez pas un mot, auquel cas, vous n’accepteriez pas qu’Irène tente de vous trouver une compagne. » Ou l’art de démontrer par a+b qu’elle avait totalement raison, penchant légèrement la tête sur le côté pour se montrer taquine. « Et regardez, elle a réussi ! Alors, quand est-ce que nous nous marions ? » Souffla t’elle sous un petit rire moqueur, avant de finalement secouer de nouveau la tête, pour mieux prendre un petit air choqué sous sa réaction, déposant une main sur son cœur, en attitude théâtrale. « Qui moi ? Allons, vous ne vous rendrez même pas compte de ma présence ! » Et pour cause. Déposer des affaires et être réellement présente étaient bien deux choses distinctes. Elle n’allait pas s’incruster dans l’environnement de son vis-à-vis, c’aurait été sans conteste irrespectueux – et ses parents lui avaient grandement inculqué le respect d’autrui – mais aussi peu utile. S’inviter avant un dîner officiels avec leurs amis, évidemment, mais pour des questions seulement pratiques, telles que connaître l’appartement sur le bout des doigts, savoir où se trouve chaque chose, et laisser un subtil parfum de bougie allumée dans l’atmosphère et ainsi prouver leur cohabitation. Si elle ne souhaitait pas que l’homme en face d’elle envahisse son environnement, il en allait sans doute de même pour lui. Ils auraient pu louer un appartement pour l’occasion, mais des frais inutiles ? Non. L’avantage d’avoir une colocataire finalement. « Et je n’irai pas jusqu’au parfum, Je pense que glisser un string sous votre oreiller sera amplement suffisant. Oups, j’ai dévoilé mon plan diabolique. Quelle empotée. »

Moquerie, encore et toujours. N’était-ce pas si facile finalement avec un adversaire de la sorte ? Il avait raison : descendre les autres était pour elle une seconde nature. Elle n’était pas liée avec le don dont elle pouvait disposer, mais bel et bien son propre caractère. Dodelinant doucement de la tête sous ses nouveaux propos, elle louva un regard vers le sien, prenant une petite moue boudeuse dont elle possédait si bien le secret. « Parce que vous adorez tenter de me mettre mal à l’aise. Je commence à vous connaître. Et au rythme où vont les choses, je suppose que nous pouvons nous tutoyer… Et tu peux m’appeler Saërá. » C’était officiel désormais : elle l’acceptait dans sa vie comme un électron permanent. Autant officialiser les choses : ils étaient un couple, faux dans leur propre cœur, néanmoins réel pour le reste du monde. Grands dieux ! Que penseraient donc ses parents s’ils l’apprenaient ? Eux qui n’avait de cesse de tenter de la pousser au mariage pour transmettre ses gènes. Dans quel pétrin s’était-elle donc fourrée finalement ?

Par ailleurs, si l’homme s’amusait à lui laisser des marques aussi peu subtiles, elle allait avoir beaucoup de mal à cacher cela à sa famille… Et il ne faisait pas encore assez froid pour les foulards ou écharpes. Il ne payait rien pour attendre ! Reprenant place, elle eut toutefois le plaisir d’attaquer sa fameuse tarte tatin, savourant une première bouchée avec délectation avant de finalement répondre à la question de son adversaire. « Tout dépend de mon humeur. La plupart du temps, une tranche de citron dans de l’eau chaude avec un œuf à la coque et deux tranches de bacon. Le petit déjeuner c’est sacré. Si tu me ramènes des viennoiseries, je pourrai être disposée à me montrer très généreuse et passionnée le matin. » Un clin d’œil amusé, avant qu’elle ne reprenne une bouchée de son dessert. « Et toi ? »

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« Une compagne... Disons qu'elle a toujours eu le nez pour me trouver des amies intéressantes. Je ne rechigne pas a faire de nouvelles rencontres voila tout. Faites bien les choses voyons, je veux une belle demande de mariage, que vous ployez le genoux face a moi et m'imploriez de devenir votre mari. »

Ca n'avait jamais rien donné de sérieux si ce n'est quelques nuits endiablés sans futurs. Non, il ne pouvait nier que la jeune femme avait du goût pour trouver des femmes qui tapaient dans l’œil du capitaine, mais de la a le dire ouvertement a Saëra, il y avait un monde ! La situation ne pouvait qu'amuser les deux jeunes gens qui après tout prenaient du plaisir a se jouer l'un de l'autre depuis le début de la soirée.

« Malheureusement je ne suis pas très friant des strings. Il finira sans doute dans un coin d'un tiroir, oublié de tous. »

Sourire amusé, il se demandait tout de même si elle était prête a faire ce genre de choses pour le déstabiliser. Ils passèrent a une nouvelle étape, Se tutoyer. C'était presque utopique comme situation, mais il allait jouer le jeux encore une fois avec elle pour le bien commun, pour le plan.

« Et tu peux m'appeler Chéri, ou Matthew. Que veux tu, il est bon de regarder tes réactions et de te voir contre attaquer. Tes petites tirades sont toujours bien dosées, bien que le coup d'avaler était de trop pour le serveur je pense. »

Il ricana, si elle avait vu sa tête, elle aurait bien ri elle aussi. Dessert devant eux, lls se délectent de la douceur sucrée et de l'alcool pour Matthew qui reste songeur suite au petit clin d’œil de la jeune femme.

« Je vois, il y a une boulangerie française non loin de mon appartement. J'ai pour habitude d'y prendre du pain, un croissant ou une chocolatine, une en plus ou une en moins ne fera pas de mal. Si ca peut vous mettre de bonne humeur, c'est tout gagnant, mais encore faut il que vous restiez passer la nuit chez moi. »

C'était possible, il y avait assez de place chez lui pour deux, mais tout ça était une autre question. Ils finirent le repas, payèrent et donnèrent un bon tips au serveur en partant.

« Et bien, cette soirée fut je dois l'avouer, plaisante. Je ne pensais pas que nous pourrions nous entendre sur de tels points. Comme quoi, l'ennemie de mon ennemie est mon ami. Je t'appel un taxi en même temps que pour moi ? »

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Tête penchée sur le côté, avant qu’un sourire amusé ne vienne rôder sur ses lèvres, sans doute l’esprit amusé par la tirade de son voisin d’en face. « Des amies hein… » Autant dire des plans peu durables. C’était touchant de le voir préserver sa pudeur, quand après tout, elle savait parfaitement ce qu’était un plan cul. Si elle n’avait jamais cédé à ce genre de choses, elle n’en était pas pourtant ignorante. Peut-être, si elle avait eu du temps à accorder – et surtout l’envie – en aurait-elle fait autant. Cependant, elle se respectait assez pour ne pas se retrouver dans le lit de n’importe qui et ne pas sacrifier son image de jeune fille bien sous tout rapport pour quelques nuits sans intérêt particulier. Reposant de nouveau sa tête sur la paume de sa main, elle vint de nouveau se pencher en avant, arborant une mine aussi fielleuse que séductrice. « Si un jour je me retrouve à genoux devant vous, ce ne sera pas pour une demande en mariage. » Dernière pique charnelle de la soirée, avant de lui faire les yeux doux et de redevenir la jeune femme sage qu’elle était en temps normal. « Je ferai dans l’originalité si je dois vous mettre la bague au doigt. » Mais d’ici là, ils seraient sans doute redevenus aussi amis que chien et chat. Le mariage n’était pas prêt d’être célébré. D’ailleurs, n’avait-elle à cœur de clamer qu’elle préférait amplement sa liberté à la corde au cou ?

« Pas de string donc. Tant mieux, c’est terriblement inconfortable, mais je trouverai bien de quoi embrouiller votre esprit. Une couleur favorite peut-être ? » Serait-elle réellement capable de le faire ? Assurément. C’était évidemment jouer avec le feu, mais c’eut été ma connaître Saërá de croire qu’elle était aussi frigide que la Reine des Neiges. C’était facile de flirter avec le policier, tout autant que de lui envoyer des piques dans la foulée. Dès lors qu’ils rompraient publiquement, il n’y aurait plus que le retour à la normale. Quoi qu’il n’était pas exclu qu’elle y ajoute désormais le piquant dont elle faisait preuve cette nuit. Les mots parfois, traversaient bien plus les barrières de l’esprit pour nourrir l’imagination… Et si cela pouvait clouer le bec à son collaborateur, eh ! Elle n’allait certainement pas s’en priver ! « Ouh… chéri… Comme tu vas vite mon cœur… J’espère juste que c’est un peu plus long au lit… » Ne put-elle s’empêcher de rétorquer une fois encore, avant de laisser un éclat d’amusement se payer la prunelle de ses yeux. « Vraiment ? Je n’ai pas pu observer sa réaction, je suis déçue ! » Et sans doute l’était-elle réellement. Il y avait longtemps qu’elle ne s’était amusée de la sorte. Ce n’était pas tous les jours que l’on rencontrait quelqu’un capable de répondre du tac au tac à des tirades pareilles. D’un autre côté, elle aurait du se douter que le capitaine de l’ACPD rentrerait directement dans son jeu. Il était au moins aussi immature qu’elle sur ce plan.

« C’est une invitation Matthew ? » Susurra t’elle, reprenant son petit air de jeune fille sage, quoi que le sourire en coin n’aurait put laisser de doute sur le flirt dont elle était en train de faire preuve. Aurait-elle l’audace de dire oui ? Non, assurément non. Ce serait une offre qu’elle déclinerait sans le moindre souci. Ne lui avait-elle pas déjà rétorqué le pourquoi un peu plus tôt ? Pas avant le troisième rendez-vous. Quand bien même leur couple était un faux, et quand bien même elle aurait envie de pousser leur réelle relation sur un autre plan, il lui faudrait se montrer convaincant pour qu’elle accepte de passer outre leur quotidien. Des baisers impromptus, passaient encore. Mais le jeu de mains ou de lèvres sur toute autre partie du corps… Une autre paire de manches. Elle ignorait même encore comment réagir s’ils se retrouvaient un jour à laisser entendre qu’ils étaient en train de faire ce qu’ils étaient supposés être en train de faire. Il y avait des limites à la simulation. Terminant enfin son dessert, elle s’accorda une gorgée d’eau avant de se lever pour enfiler son manteau et régler la note. Elle ne put s’empêcher de remercier le serveur pour le moment amusant qu’il leur avait fait vivre par ses réactions, ajoutant au pourboire sa propre contribution et assurant malgré tout qu’ils n’étaient pas prêts de divorcer. Encore fallait-il être mariés après tout. Une fois dehors, elle remonta légèrement le col de son manteau blanc avant de se tourner vers l’homme. « C’était… amusant. Je n’ai pas passé un moment aussi agréable depuis longtemps. Merci pour cette excellente soirée. Si j’avais l’envie, je te proposerai bien un dernier verre chez toi, qui se terminerait sur une note moins sage… Mais je n’en ai vraiment pas envie. » Souffla t’elle sous un sourire moqueur avant d’extirper ses clés de voiture. « Non, je vais conduire ce soir. Je te raccompagnerai bien, mais je crains que tu ne profites de mes mains sur le volant pour passer la tienne sous ma dentelle. Passe une bonne fin de soirée… Et pitié, laisse-moi en dehors de tes fantasmes ou de tes rêves. » Une bise, posée délicatement sur sa joue, avant qu’elle ne dérive finalement sur ses lèvres, murmurant contre celles-ci. « J’ai menti. Pense à moi cette nuit, et tout ce que je pourrai te faire et que tu n’auras jamais, chéri. » Un frôlement bien senti, avant qu’elle ne se décolle de lui, le regard embrumé par une vile taquinerie. La dernière de la soirée, la dernière qu’elle s’autorisait avant de mettre définitivement fin à leur jeu en s’éloignant pour retrouver sa voiture, et la fermer de l’intérieur pour empêcher toute intrusion.

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AVATARS PAR twisty.rain & dulce

Il n'en dirait pas plus, de toute manière, il faisait bien ce qu'il voulait de son temps libre. Il se trouvait qu'il aimait flirter, sans pour autant aller plus loin. Juste apprécier le fait de se sentir apprécié, désiré. Tout le monde était un peu comme ça, recherchant à se faire aimer de l'autre. Si cela allait plus loin et que les deux partis étaient consentantes, cela ne le dérangeait pas le moins du monde et il n'offrait aucuns jugements sur l'autre. La demande de mariage le fit sourire. Oui, il se doutait bien qu'elle surenchérirait de la sorte, mais encore une fois, elle était dans une certaine forme de... pique à nature sexuelle, une boutade qui en disait long sur elle, ou pas du tout. Elle qui avait avouée n'avoir eu qu'un homme dans sa vie, était elle aussi ouverte? La question ne se posait même pas, même s'il était curieux, cela ne le regardait pas.

« Je me doute, vous a genoux, c'est que vous vous serriez fait mal à la cheville forcément. J'attends beaucoup de vous et de votre originalité dans ce cas. »

Ca n'arriverait pas, mais il se demandait bien ce qu'elle pourrait faire en un tel moment. A parler de lingerie, elle lui demanda s'il avait une couleur qu'il apprécierait plus qu'une autre. Il fit mine de réfléchir avant de répondre.

« Étonnez moi, c'est d'un ennuie que la monotonie! Je suis certain que vous avez du goût de toute façon. »

Il avait touché du bout du doigt ce goût et sans pour autant dire de qu'elle couleur c'était, il pouvait très clairement attester qu'au touché, c'était agréable. Le couple continua un instant avant de passer à une autre forme de rapprochement, le tutoiement et les goûts et les couleurs. Il saurait comment réagir les matins quand il irait la voir au laboratoire.

« Une invitation? Non, mais on dit du grand bien de mon lit d'amis et je dois bien l'avouer, j'adore bruncher. »

Pas compliqué à satisfaire, le capitaine aimait tout à manger, il n'était pas chiant et aspirait à découvrir toutes les cultures culinaires possibles. La pâtisserie et la viennoiserie française étant pour lui quelque chose dont il raffolait. Après avoir payés et remerciés le serveur, les voilà dehors et elle fit rire le capitaine une nouvelle fois. Bien entendu qu'elle ne le voulait pas et elle le disait tout haut en plus. Elle avait un sacré savoir faire en matière de bachage. Elle lui offrit même un dernier baiser pour enflammer les pensées du capitaine. Elle était vraiment irrécupérable.

« Je vais probablement fantasmer de te faire fermer ta grande bouche chérie. Avec une pomme probablement... ce sera jouissif à souhait. N'oublie pas de m'envoyer un message plein de remerciement demain matin! »

Pour la divine nuit passée ensemble bien entendu.

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