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(markus) into the unknown

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(markus) into the unknown - Jeu 21 Nov - 0:55

22 novembre 2019, dernier croissant


deux de coupes
l'amour, la compréhension,
la proximité et l'intimité

dix d'épées
l'impossibilité de renoncer
à la douleur infligée par autrui

l'ermite
solitaire ; à la recherche d'un
guide spirituel et d'introspection


La lune se meurt.

Timidement, la voilà qui se dérobe au monde, se dissimulant profondément dans le manteau de la nuit. Faisant les cent pas autour des flammes, il tente de masquer l'agitation qu'il semble éprouver. La lune se meurt. Inexplicablement, il a un mauvais pressentiment. Quelque chose de sombre plane, à l'horizon. Il le ressent, jusqu'au fond de ses entrailles. Quelque chose de sombre, mais pas de la même obscurité que par une nuit de pleine lune. Non. Il s'agit là d'une pénombre néfaste ; le genre d'atmosphère dans laquelle il est facile de se perdre si on ne reste pas vigilants.

Seul face à ses pensées.

Deux sentinelles surveillent les arbres, prêts à repousser quiconque désirerait interrompre ses réflexions nocturnes. Dans le park, le silence règne.

Il continue de faire les cent pas.

La lune se meurt.

Le disque semble rayé. Si les sentinelles se retournent pas, la façon dont leurs corps se crispent trahissent leur inquiétude.

Il lui arrive quoi, au chef?

Oh, tu le connais. Il a ses journées « avec » ... Et puis, il a ses journées « sans ».

Les yeux luisant de larmes, il se tourne vers la lune, à la recherche de réponses. Il aimerait qu'elle le berce. Qu'elle le prenne dans ses bras, afin de pouvoir le rassurer. Mais la lune n'est pas là. Elle lui échappe. Il la sent, qui glisse, hâtivement, entre ses dix doigts. Comme le fil de sa vie, auquel il se raccroche désespérément.

Il ne saurait expliquer pourquoi, mais depuis cette baignade fatidique, deux années plus tôt ... Il sent que ses heures sont comptées. Parfois, l'optimisme prend le dessus et il se sent invincible. D'autres, la réalité l'emporte, et l'inévitabilité de sa propre mort le frappe de plein fouet.

Cette nuit, son fatalisme bat à son comble.

Dans les arbres, un froissement se fait entendre. Perdu dans ses pensées, il ne réagit pas. Aux aguets, voilà que ses sentinelles se crispent davantage.

Qui va là ?

Montrez-vous !

Dans l'obscurité se dessinent une silhouette, puis une deuxième, puis encore une autre. S'avançant en silence vers les sentinelles, l'une d'entre elles se détache du groupe afin de laisser la lumière des flammes lui lécher le visage.

Soeur Betty ? Que se passe-t-il ?

Je désire une audience avec le frère Dagslys.

Une audience ? À pareille heure ? Tu connais bien les règles ...

En effet, mes frères: je connais les règles. Ne croyez pas que je me permettrais d'y faire effraction s'il ne s'agissait pas d'une urgence.

En silence, les deux sentinelles se regardent, avec hésitation.

Lui a cessé de faire les cent pas. Intrigué par le chahut avoisinant, le voilà qui s'approche, après une brève hésitation.

Que se passe-t-il par ici ?

Bredouille, une sentinelle essaie de prendre la parole.

Eh bien ... Euh ... Frère Dagslys, voyez-vous ...

Mon frère, pardonnez moi de déranger votre méditation nocturne. J'ai besoin de vous parler d'une affaire de la plus haute importance. Frère Jakob?

À sa réclamation, les deux silhouettes s'avancent pour se révéler au jugement des flammes. L'un semble avoir emprise sur l'autre, qui se retrouve, les deux bras immobilisés derrière le dos.

Nous avons trouvé cet homme, caché derrière des arbres, lors de notre patrouille quotidienne. Il réclamait l'asile, mais nous avons trouvé ceci dans une de ses poches ...

S'avançant vers lui, elle lui tend un objet qu'il ne parvient pas à discerner dans l'obscurité.

... Nous avions peur qu'il s'agisse d'une arme. Dans le doute, nous avons préféré nous tourner vers votre sagesse.

Attrapant l'objet, Dagslys l'examine attentivement avant de le ranger dans une de ses poches. Préoccupé, il se tourne de nouveau vers la lune mourante. S'agirait-il là de la menace qu'il craint depuis si longtemps?

Vous avez bien fait. Mon frère ... Ma soeur ... Sa tête s'incline à l'intention de Betty et Jakob, qu'il remercie tacitement. Je vous remercie pour votre vigilance. Vous pouvez prendre congés, à présent. Je m'occupe du reste.

Mais ...

Vous avez entendu frère Dagslys. Il est temps de partir.

Sans dire un mot de plus, les deux disciples retournent s'engouffrer sous le manteau de la nuit. L'inconnu, les mains ligotées derrière le dos, ne semble pas chercher à beaucoup se débattre. Dagslys fait une ronde autour du feu, pensif, avant de se rapprocher vers l'inconnu de nouveau.

Bien ... Commençons donc ... finit-il finalement par déclarer. Quel est ton nom?
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(markus) into the unknown - Dim 1 Déc - 19:52


G
R
O  M B R E
G
N
E N T R A V E
M
E
N
T R A H I - S

Foutue nuit noire. Foutue torche. Foutue monde. Foutu. Ca résonne, entre ses tempes. Et en même temps, non. Non.

N   O   N
O         O
N         N

Il faut déconstruire ses pensées. Respirer. Ne pas vomir sa haine. Visage impassible. Air lointain. Peut-être est-il encore à courir après le soleil. Peut-être est-ce pour ça que la nuit est son ennemie. Qu'elle le restera, à jamais. Les prunelles qui tentent d'y voir quelque chose. Mais c'est flou, si flou. Si fou, aussi. L'arme a été saisie. Une de poing, sait-on jamais. Sauf qu'ils ne connaissent pas, ceux qui l'ont eu. Qu'ils ignorent ce qu'est la vie, peut-être. Ou ce qui peut lui faire tant de mal. Baignés dans des rayons volubiles, mais assez ancrés pour les hypnotiser. L'enquête avance à grand pas, à sa manière, d'une toute autre. Désormais dans la place, bien qu'aveuglé par cette nuit trop noire, par celle qu'a toujours affaibli le loup, qu'était laissée au soin de son frère. Pourquoi tu l'as jamais bouffé toi ? Question qui résonne intérieurement, qui reste sans réponse, qu'en trouvera jamais, le soleil qui y règne encore, qui semble réchauffer la peau, qui semble irradier face à toute cette méfiance, à ses moyens mis en place.

Q
U
I

E
S
-
T
U

?

Question sans réponse, de prime abord. On lui demande trop de choses, sans chercher l'essentiel, sans poser la bonne question, ce qui aurait pu tout résoudre. Bouche close, tant d'autres qui parlent à sa place. Les poignets comme cisaillés, la douleur qui réveille la bête, qu'aboie si fort dans sa tête. Le danger est fleuré, le danger est touché. Du bout de ses empreintes jusqu'au plus plus profond de cette iris troublée. Des visages, sans vraiment reconnaître les traits. Le flou, t o u j o u r s, trop encore. Des sons, des informations. Une milice, des tours de garde, un parlé qui vient d'un ailleurs que Markus ne reconnaît pas. Des manières ancestrales, moyenâgeuses. Des inspirations sans souffle, pour lui, pour lui.

I
N
T
R
U
S K Ö L L

La réponse pourrait être donnée, mais elle n'en saura jamais rien, la fameuse Betty. Alors ils se retirent, tous. Et enfin, enfin, un maigre de bon sens dans cette antre que la folie semble avoir atteinte. Il regarde le bon visage, sans parvenir à en deviner tout ce qui pourrait être. C'est qu'il fait sombre, que la lune se moque de lui, qu'elle lui brûle les yeux de son rayonnement qui ne connaît pas de fin. Où es-tu, frère ? Silence, alors qu'il cherche comme à se souvenir. C'est vrai que ça devient flou là aussi, dans sa tête, que les frontières parfois sont si fines, qu'ils hurlent à deux. "Markus, monsieur." La voix est calme, dans l'ensemble. La crainte cachée au fond. Comme une comédie de boulevard, sans autre spectateur qu'eux. Que lui.

Q U E        T O I

Il ose regarder ailleurs. Tente de comprendre l'autour. Cela ne marche pas. Plus jamais, vous savez. "Vais-je mourir ?" La frontière est flou, rappelez-vous. Peut-être que l'heure est venue de voir la fourrure transpercée de nouveau. Que le sang coulera, cette nuit. Le ciel sera-t-il orange, au levée du jour ? Il y a ces légers tremblements, dans l’intonation. Peut-être a-t-il réellement peur. Peut-être. Allez savoir, eux-mêmes l'ignorent. "Je cherchais juste..." Arrêt. Tête qui tombe, nez qui pique vers le bas. Abattu, de ne pas avoir su trouver autre chose que des mains liées, que des bras qui tremblent de tout ceci. Ils n'ont pas été tendres. L'Humanité ne l'a jamais été. Le loup murmure, au fond des entrailles, le sort qu'elle avait pu réserver à son père dans les histoires, dans le passé. Il faut leur bouffer la main, souviens-toi.

S O U V I E N S        T O I

Nous étions si beau.
Vous dans les airs.
Nous sur terre.
Nous l'étions, oui.
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(markus) into the unknown - Mer 18 Déc - 16:54

L’intimité intrusive d’une flamme qui crépite, craquelant de façon croquante, fendant l’air de ses lames spectrales brûlantes.

Ton nom.

Une question qui se pose alors que la lueur du feu caresse son visage, dessinant les reliefs et les cavernes crées par le paysage de son ossature. Ses traits sont ceux d’un soldat. Bon à envoyer à la guerre, le corps musclé par la peur de l’ennemi, emprunt d’une réactivité à toute épreuve. Ses yeux sont ceux d’un chasseur. Froids, acérés et féroces. Ses lèvres, scellées comme une tombe, ne trahissent rien. Un instant, le silence s’impose, pesant lourdement comme une sentence de Dame Justice: dans l’anticipation de sa tombée, on retient son souffle.

Markus, monsieur.

Les regards se croisent, un instant. Juste le temps de se découvrir dans l’intimité de la flamme.

Je te vois.
Et tu me vois aussi.

Des lueurs dansent, au coin des yeux, tels des loups dans une ronde ancestrale et céleste.
Ses pas le guident, lentement, de gauche à droite. Faire les cent pas. Il y a quelque chose d’inquiétant dans l’air, comme une menace qui gronde. Sur son cou, ses poils se hérissent. La fin est-elle donc si proche ?

Écoute moi
À travers les murmures de la nuit.

Markus … le nom roule sur la langue avec sécheresse et tranchant. Il y a quelque chose d’amer à cette succession de lettres. Elle reste sur le coin de la langue, impossible à dissoudre. Markus …

Dagslys réfléchit.

Vais-je mourir ?

Son visage, impassible, refuse de trahir les questions qui se posent au fond de sa tête. Ses doutes se multiplient, se répondant parfois au point de se contredire. Va-t-il mourir ? La menace plane, il la sent, jusqu’au plus profond de sa chair. Et pourtant … Quelle décision prendre ? Les lames ont toujours deux tranchants. Lui qui d’habitude semble toujours avoir la bonne réponse se retrouve à ne pas savoir sur quel pied danser. L’hésitation est insoutenable.

Je cherchais juste…

C’est quoi, ça ? demande-t-il finalement sans reporter son regard sur le dénommé Markus. Sur ces paroles, Dag enfonce une main dans sa poche avant d’en ressortir le mystérieux objet, qu’il porte à son oreille, comme pour en entendre tous les secrets. Ses doigts caressent la surface de l’artefact tandis que son regard se reporte sur l’intrus.

Que cherches-tu ? Ses yeux se plantent dans les siens avec insistance.
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(markus) into the unknown - Dim 22 Déc - 19:59


C'est comme être ignoré. Toucher la f o l i e du bout des doigts, les mêmes entravés de ses poings reliés. Alors, peut-être bien est-ce du bout de la langue, que ça se passe. D'avec les mots qui tombent, l'hésitation, l'absence. Il n'attend pas de savoir ce qu'il venait chercher. Veut juste savoir ce qu'il pouvait bien avoir dans ses poches.

D E S        C R O C S

Il suit le mouvement flou, a des sensations de ballet. Tout se passe trop vite pour qu'il capte sérieusement. "Un poing américain." Autant dire les choses comme elles sont. S e s  c r o c s. Bouche close, regard fixé sur l'autre, sur le rayon qui perce la nuit, sur la présence, encore là, dont la voix résonne une nouvelle fois. Une langueur et enfin, e n f i n, la bonne question. À plonger le monde dans le noir. "Une famille." Qu'il dit. Qu'ils disent. Il y a comme un écho, dans ce sein voilé. Dans ce poitrail qui bat pour deux, de cette même agonie d'avoir tout perdu, par le passé. Lui, son frère. Lui, son futur. Eux, tout. Ne reste que des vestiges, qui s'érigent face à l'individu qui a toutes les cartes en main.

Nous courons après le moindre murmure.

Mais ne règne que les leurs.
Dans le vide de cette tête,
pourtant bien trop remplie.
Dans laquelle ils hurlent.

Une seule f i n n'a pas suffit. "J'ai entendu... Qu'il y en avait une, ici." F r è r e. Le sien semble être disparu à jamais. Le loup s'effrite dans ce carcan solitaire. N'a jamais été fait pour cela. Devait toujours croiser son frère, durant ses courses, pour se sentir entier. Pour se souvenir des promesses. Nous pourrons vous dévorer. Un but qui a éclaté. Qu'il ne peut reprendre vraiment. Le soleil est si haut. La lune si lointaine.

(D E S) A S T R E        S O L I T A I R E

"Suis-je au bon endroit ?" Qu'il demande. Sait déjà, doute pourtant. Peut-être qu'il va mourir, finalement. Peut-être qu'il crèvera encore, le loup. La gueule en sang, le poing aussi. La langue clouée au sol. Il murmure, encore et encore, rôde sans cesse. Dans l'esprit, dans le corps, dans le fond de l'acier des prunelles. Peut-être, oui, qu'il mourra encore. Mais il aura couru quand même.

Q
U
I

E
S
T

L
À

?

Le grand méchant loup.
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(markus) into the unknown - Mer 29 Jan - 5:01

Detailler silencieusement l'objet, entre des doigts embrumés par la contrariété et l'incertitude. La précarité de la vie, l'inévitabilité de la mort ... Toutes se confondent, en ses pensées, résultant en un étrange mélange de sensations contradictoires. Le brun laisse ses iris perçants se plonger un instant, comme on se plongerait au fond de vagues torrides, dans les profondeurs abyssales du colosse de Rhodes qu'on vient de lui livrer.

L'inconnu lui répond par deux mots qui lui font sens. Ses yeux s'écarquillent, ses mains laissent le poing américain tomber au sol tandis que ses lèvres répètent dans un souffle: ... Une famille ...

Se rejouent dans ses pensées les visages insouciants, les rires éphémères, dérobés à la volée. Les visages, caressés par la tendresse des flammes, sous le couvert rassurant et langoureux de la nuit.

... Une famille ... Dag souffle de nouveau.

L'inconnu poursuit son plaidoyer. J'ai entendu... Qu'il y en avait une, ici. Suis-je au bon endroit ? Le danois l'écoute à demi-mesure. Il se remémore les visages, si familiers et chaleureux, qui l'encerclent au quotidien. Sa main se porte à sa poitrine tandis qu'il ressent, également, le froid glacial et le vide intersidéral qui noient son coeur depuis cette nuit fatidique, sous la lune. Ils le voient tous. Ils le regardent. Mais arrivent-ils seulement à le voir ?

Ses yeux se plongent dans ceux de l'inconnu une dernière fois, et Dag croit percevoir au creux de ceux-ci comme une promesse, profonde et austère. Il méprend l'intensité des pupilles pour une étincelle de vie. Il laisse ses insécurités baisser ses gardes face à cet homme hirsute.

Suis-moi. dit-il finalement d'une voix distraite, avant de marcher avec lenteur et hésitation vers le regroupement. Prend-il seulement la bonne décision ?

S'il fait erreur, ce ne sera que trop tard qu'il s'en rendra compte.
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(markus) into the unknown - Sam 8 Fév - 16:01


Le mot semble avoir percuté Dagslys bien plus efficacement que n'importe quel poing américain. Le même qui tombe à terre dans une légère complainte métallique, un tintement qui permet au flic de comprendre ce qu'il a pu se passer. Alors il ressent que, peut-être, tout n'est pas fichu malgré la capture. N'a plus qu'a espérer, alors qu'elle est encore soufflée, cette recherche, qu'il semble sur le point de flancher, le gourou. Markus ne sait quoi en penser, connaît une partie de sa vie sans avoir su mettre le doigt sur ce qu'il pouvait être. Lui, dans son essence profonde qu'on ne peut jamais deviner vraiment au travers de simples photos, de simples souvenirs grappillées à ce qui fut des proches par le passé. Bouche désormais close, alors qu'il a tenté le tout pour le tout. Un échange de regard, le silence qui le plonge dans l'incertitude. Une abysse pour un v i d e. Et puis, les mots qui tombent.

Q U ' A S        T U        V U        ?

Moi je ne vois plus rien, dans le reflet. Que des choses amères et une mer usée de tout le sel qu'elle a pu connaître soudainement, dans laquelle toute forme de vie a été détruite à force d'avoir tout laissé couler. Noire désormais, du béton qui l'étouffe et la serre si fort, qu'en a fait éclater le coeur qui pouvait chanter parfois et qui désormais ne fait qu'hurler. Alors, dis-moi...

Q U ' A S        T U        L U        ?

Comme une prophétie qui tombe. Qu'il va suivre, sans comprendre, sans la voir. Les pas qui s'activent encore, mu par la mission qui lui a été incombé, alors qu'il ne m e s u r e   q u e   s e s   p a s. Curiosité mal placée, peut-être, mais qui reste au creux de ses synapses. Les rouages qui s'enclenchent et encore une fois... Le loup est dans la bergerie. "Merci." Qu'il murmure, remarquant comme il semble flotter déjà ailleurs, l ' a s t r e  à ses côtés. Un regard sur lui, avant de se concentrer pour fixer le devant de la scène qui se déroule. Pour découvrir les âmes qui, bientôt, deviendront sa famille. La même qu'il doit laisser derrière et dont il ne reste pas grand-chose, finalement. Peut-être juste une soeur, quelque part, qui devra encore faire sans plus avoir de nouvelles de lui. Sköll n'est pas dans les tripes, pas dans la tête. Plongé en plein dans le coeur qu'il garde de toute émotion, du moindre parasite qui pourrait vouloir rentrer et les rendre plus faibles, l'un et l'autre. "Frère Dagslys..." Une voix, alors que le feu lèche la silhouette bien loin d'être fluette de Markus. Un bloc, un mur, une invitation à la prudence permanente. Et il se tait un instant, renforce sans doute le malaise sans le savoir. "... Bonsoir..." La voix est discrète. Inhabituelle, presque, quand il s'agit de Markus. C'est qu'il a le coffre pour que les hurlements se laissent entendre dans le lointain. Mais il a beau faire, le loup ne trouve pas sa meute.


Q U ' A S        T U        S U        ?


Les ombres planent un peu plus bas,
les sueurs remontent les effrois,
les lueurs demeurent au cœur des vitres,
sans jamais ouvrir de fuite.
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