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and they say hell is not hot | ft. persephone

 :: terminés
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and they say hell is not hot | ft. persephone - Sam 30 Nov - 0:54



persephone and hades

in hell, she was his universe

◊ ◊ ◊

La routine, normalement si bien établie au sein des enfers, avait dégénéré en un chaos presque inconcevable. La hiérarchie était en désordre, et jamais le dieu des enfers n'avait autant senti le poids des morts sur ses épaules. Malgré toutes ses tentatives, il n'arrivait à contacté aucun de ses frères, que ce soit sur l'Olympe ou au plus profond des océans. Quelque chose était en train de se produire et, dans leur arrogance, les dieux helléniques l'avaient mal anticipés, s'y étaient mal préparés. Les pas résonnants au milieu de la cacophonie ambiante, le dieu des morts se dirigeait vers les appartements, au fond du palais, là où il pourrait retrouver la seule étoile au creux de la terre. Le temps passant, il pouvait sentir son pouvoir se défiler, comme s'il tenait une corde de toutes ses forces et que la corde glissait quand même.

Devant les portes, il retrouva un de ses plus vieux amis, le gardien de la Porte des Enfers. Avec le déroulement actuel des choses, il avait préféré rapatrier Cerbère près de lui, parce qu'il voulait qu'il soit avec Perséphone pour la suite. Le fidèle compagnon leva les yeux, un air triste dans ses six yeux, comme s'il pouvait voir que quelque chose n'était pas habituel dans l'aura de son maître. Il se contenta d'un sourire calme, presque confiant et caressa lentement les têtes.

« Tu veilles sur elle, d'accord ? »


Cerbère n'avait pas besoin de parler ou de répondre. Hadès savait pertinemment que le chien avait adopté la déesse du printemps, chose qui n'était arrivée avec personne d'autre. Il ne doutait pas un instant qu'il la protégerait, même si ce n'était pas pour très longtemps. Après un long soupir, il s'éloigna de Cerbère, passa les grandes portes noires et pénétra dans les appartements en refermant derrière lui. Chaque fois qu'il entrait dans cette pièce, il ne pouvait empêcher son coeur de se remplir d'affection. Ce qui avait longtemps été une pièce vide et froide s'était réchauffée, décorée et éclairée. C'était la métaphore parfaite pour ce qu'avait apporté le printemps pour Hadès. Une étincelle de vie qui avait embrasé un brasier. D'une certaine façon, l'enfer était devenu plus supportable pour tout le monde, malgré l'isolation et l'éloignement.

Et au milieu de la pièce, affairée, comme toujours, elle irradiait. Il savait à quelle point leur relation était partie d'une mauvaise façon. Tout ce qu'il aurait pu changer, éviter. Mais aussi tout ce qu'il aurait pu refaire. Le premier regard amoureux. Le premier baiser. Les premières caresses loin de leur rang, de leur responsabilités. Et, finalement, peut-être qu'il avait eu une belle vie grâce à elle. Sa vie, qui avait commencé dans le sang et dans la guerre, s'achevait près d'une des femmes les plus belles de l'existence, une des plus aimantes et compréhensives. Il aurait pu passer une éternité de plus à observer ses courbes, ses yeux pétillants, sa longue chevelure, son innocence presque entière. Mais une éternité... c'était exactement ce qu'ils n'avaient plus.

« Ma Reine. »

Il ne put s'empécher de sourire, un sourire sincère et amoureux, en croisant son regard. Par Zeus, qu'il avait été chanceux.   

(c) oxymort

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number 7
Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1502
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : and they say hell is not hot | ft. persephone Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
and they say hell is not hot | ft. persephone Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

and they say hell is not hot | ft. persephone Tumblr_inline_pf0n7rIqPN1t9ndkh_1280 and they say hell is not hot | ft. persephone Tumblr_inline_pf0n7cFgqv1t9ndkh_1280 and they say hell is not hot | ft. persephone Tumblr_inline_pf0n7e58kx1t9ndkh_1280

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


and they say hell is not hot | ft. persephone Tumblr_pmj6aqD13Q1rd9lhho6_r2_400

--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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and they say hell is not hot | ft. persephone - Sam 30 Nov - 9:06

Undisclosed Desires


I want to reconcile the violence in your heart, I want to recognize your beauty is not just a mask, I want to exorcise the demons from your past, I want to satisfy the undisclosed desires in your heart.

ft. @Raphaël Barnes

Comme les couloirs de l’Enfer lui paraissaient étranges, une fois rentrée de six longs mois. A l’aube de l’automne, la déesse s’était rabattue dans les profondeurs où l’attendait son trône. Elle avait haït cet endroit si longtemps que désormais, sa familiarité avec l’obscurité ambiante du royaume des morts continuait à la surprendre mais elle était une femme maintenant et le temps passé sur Terre au côtés de sa mère, là où on l’appelait Kore, n’avaient tout simplement plus la même candeur que lorsqu’elle était plus jeune. Mais les choses changeaient, Perséphone le sentait. Quelque chose était fuyant dans le regard d’Hadès, inquiet dans celui de Demeter. Il était impossible de mettre le doigt sur ce qui semblait les ronger, néanmoins elle tentait d’y remédier à la manière dont elle avait toujours régler les choses, à grand coup d’empathie et de force tranquille.

Ces jours-ci s’écoulaient dans les jardins de l’Enfer, le seul endroit que les morts ne pouvaient atteindre. Ils lui appartenaient, au printemps, et elle en prenait soin. Parmi les plantes qui arrivaient à se nourrir des terres froides, on pouvait également trouver ce qui ressemblait fortement à des pierres précieuses dont l’éclat auraient pu être pareil à un soleil pour ceux venant visiter les allées. Satisfaite du travail qu’elle avait accompli ici, préférant cette occupation à cette de régner et voir Hadès prononcer des sentences abjectes.

Mais le Roi souhaitait la voir.

Oh, il ne faut pas se méprendre. Perséphone s’était vraiment prise d’affection pour celui qui était désormais son époux. Le temps avait fait les choses et tous deux regrettaient leurs débuts lorsqu’on voyait à quel point ils s’entendaient à merveille après tout ce temps. Mais elle n’en restait pas moins la déesse du printemps, du retour à la vie ; voir tant de morts était contraire à sa nature et bien qu’elle s’y habituait lentement, elle éprouvait toujours un léger pincement au coeur.

Lorsqu’elle passait près du Styx, Charon ne fit pas un signe pour la saluer mais Perséphone prit le temps de le faire tout de même de son côté. Puis, en dépassant les larges portes, elle vit une silhouette canine foncer sur elle puis prendre une taille raisonnable pour arriver à sa taille. S’abaissant vers la créature qui avait toute son affection, la scène fut assez étrange car Kore s’adressait à lui comme elle aurait pu s’adresser à un chaton :

« Oh, mon beau ! Oh, comme ton poil est doux, qu’avons-nous là ? Un bon garçon, cela va de soi !  »

Elle vint gratter derrière les oreilles de la bête avec un fin sourire sur son visage de poupée.

« Comme je regrette de n’avoir que deux mains, je voudrais pouvoir vous offrir ces caresses équitablement.  »

La plupart tremblaient en évoquant le nom de Cerbère, mais Perséphone n’en avait jamais eu peur et le chien lui-même s’était prit d’affection pour la déesse, à la surprise d’Hadès. Puis, à contre-coeur, elle abandonne leur fidèle protecteur pour se rendre jusqu’aux appartements divins qu’ils partageaient en couple.

« Hadès ?  »

Mais il n’était pas encore arrivée, sa présence ne se faisait pas encore ressentir dans les lieux et leur lit était froid de leurs caresses matinales. Pénétrant davantage dans la pièce, la déesse sentit l’arrivée de son époux bien avant qu’il ne s’annonce et elle fit volte face, un léger sourire posé sur ses lèvres lorsqu’il l’appelait par son titre.

« Sa Majesté Infernale, je vois que vous arrivez encore en retard.  »

Elle réduit la distance entre eux de quelques pas ; il était toujours étrange de comparer la grandeur et la noirceur d’Hadès à la chaleur et la lumière de Perséphone.

« Vous m’aviez fait appeler ? Je vois bien que quelque chose ne va pas. »  


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and they say hell is not hot | ft. persephone - Sam 30 Nov - 17:20



persephone and hades

in hell, she was his universe

◊ ◊ ◊

Le sourire de Perséphone était sans doute un des trésors les plus méconnus des enfers. Il pouvait illuminer une journée passer à s'occuper des Enfers. Il pouvait faire oublier les cicatrices et les cauchemars plus facilement qu'une gorgée du Léthé. Elle était cette touche de douceur qui avait réussi à craquer la façade glaciale du dieu des morts, cette part d'humanité et de gentillesse qui survivait tant bien que mal au creux de la noirceur. Quand il se rappelait de sa vie avant l'arrivée de Perséphone, seuls les souvenirs des conflits permanents avec Zeus, la gestion permanente du Tartare, la violence et la colère pour pallier à ce manque. Peut-être qu'il s'était adouci, affaibli à son contact, certaines divinités préféraient penser ainsi. Mais il était toujours le dieu des morts, un des représentants les plus importants des divinités helléniques. Et il avait déjà vu Perséphone se mettre en colère. La prétendre faible aurait été une erreur.

Elle se retourna vers lui avec ce fameux sourire aux lèvres, visiblement amusée par la façon dont il l'avait appelé. Il gloussa légèrement lorsqu'elle lui lança une pique sur son arrivée tardive. Et, avant qu'il ait eu le temps de se diriger vers elle, son épouse s'était dirigée vers lui en quelque pas. Il pouvait sentir le parfum de lys frais qui se répandait, offrant un bref aperçu de la surface, de sa beauté et de tous ces mystères qu'Hadès avait peu l'occasion de découvrir. Elle était vêtue d'un simple chiton blanc et, dans d'autres circonstances, peut-être qu'il serait déjà par terre, le couple mêlant caresses et baisers au coin du feu. Mais à cet instant précis, il voulait juste lui faire comprendre à quel point elle était importante.

« Je suis venu aussi vite que j'ai pu, mais certaines personnes sont plutôt bavardes. »

Les yeux de la déesse montraient son inquiétude, mais aussi sa tendresse, et il prit un moment à la regarder, plongé dans l'océan de son âme, avant de placer ses mains sur les hanches de Perséphone, pour l'embrasser doucement, laissant s'évanouir tout ce qui les entourait. Il n'y avait plus qu'eux et une étreinte qu'il voulait faire durer le plus longtemps possible. Séparant leurs lèvres, il colla son front à celui de sa déesse, en replongeant dans ses yeux.

« Oui. Quelque chose est en train de se passer, quelque chose que ni mes frères, ni moi ne pouvons arrêter. »

Il la guida vers un des nombreux canapés de la pièce, avant de s'asseoir à ses côtés. Il ne voulait pas l'effrayer, mais il ne voulait pas lui mentir non plus. En s'asseyant, il se rendit compte à quel point il se sentait... fatigué. Hadès ne se faisait pas d'illusions sur ce qui lui arrivait.

« Les dieux... meurent. Inexplicablement, nous devenons de plus en plus faibles avant... l'inévitable. Il semblerait que ce soit lié au fait que les mortels prient de moins en moins, voire nous oublient au profit de leurs nouvelles croyances. »

Il pouvait sentir des gouttes de sueurs commencer à perler sur son front. Il n'était pas effrayé par l'idée d'une mort éternelle, mais il avait peur de passer une éternité sans elle.

« Je sais que ça peut sembler être beaucoup, et ça l'est, mais il reste une chance. »

Il saisit doucement les mains de Perséphone, et les couvrit doucement de baisers. Il savait, à cet instant précis, qu'il ferait tout pour la retrouver, n'importe où, n'importe quand.         

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


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and they say hell is not hot | ft. persephone - Sam 30 Nov - 19:55

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ft. @Raphaël Barnes

Elle se tenait droite, enroulée dans son étoffe claire qui épousait ses formes, le port princier qu’il lui avait inculqué depuis son arrivée aux Enfers. On ne pouvait pas se permettre d’être une reine à moitié, à partir du moment où il l’avait fait sienne, Kore avait du se rendre à l’évidence et faire ce que sa nouvelle fonction lui incombait. Comme elle avait apprit à aimer Hadès. Le temps avait fait d’elle une épouse et une souveraine, elle maniait les deux comme un art discret, sachant peser l’un et l’autre avec délicatesse lorsque cela était nécessaire. Les années passants, la relation avec Hadès était devenue physique, passionnelle, fusionnelle. Nul ne pourrait affirmer le contraire, les quelques Dieux croisant leur chemin pouvant témoigner dans l’ombre d’un doute du désir et de l’amour que transpirait de ces deux-là. Kore avait toujours soupçonné que les frères d’Hadès jalousaient cette relation, eux qui papillonnaient là où leur désir les commandait mais ni Héra ni Amphitrite n’appréciait ces aventures multiples.

Face à lui, Perséphone pouvait sentir la mort, les ténèbres mais elle s’y était habituée. Lorsqu’il l’approchait, c’était sans intention de lui nuire et lorsqu’il vint se pencher au dessus d’elle pour lui donner un baiser, elle l’accepte et le lui rend avec la même passion, la vie et la mort qui se mêle dans leurs souffles, peut-être quelque chose de plus car il y avait comme un abandon de la part du roi, une abnégation totale alors qu’il était d’ordinaire celui qui menait la danse. Sans pointer du doigt cette étrange sensation, Hadès reprit la parole pour finalement aborder le sujet de leur entrevue. D’abord surprise, la déesse eut un instant de réflexion ; si ni lui ni ses frères ne pouvaient s’opposer à ce qui allait arriver, cela devait être plus terrible encore que les Titans s’échappant du Tartare. Fronçant les sourcils d’un air inquiet, elle s’enquit :

« Kronos ?  »

Elle ne voyait que ça. Zeus s’était déjà opposé à son père mais peut-être avait-il perdu sa force d’antan. Hadès l’invite à s’installer sur le canapé et c’est avec une grâce surnaturelle qu’elle s’y installe, non loin de son époux. Elle le voyait combattre avec difficulté une force qu’elle ne pouvait distinguer, son coeur se retrouvait comme dans un étau et tout lui parut soudainement plus sombre. Puis la révélation, bien pire que ce que Perséphone avait imaginé car il s’agissait de leur propre trépas, celui des Dieux et de tout leur panthéon. Son visage trahit le choc qui la fige sur place, le temps s’est comme distendu et les mots ne cessent de tourner dans sa tête. Comme pour se protéger quelques minutes supplémentaires, son déni parle à sa place :  

« Qu’est-ce que tu veux dire ?  »

Hadès saisit les mains de la déesse, les couvre de baisers tandis qu’elle sent naître des larmes dans le coin de ses yeux. Impossible, ça ne pouvait se produire. Elle ne pouvait le permettre. Qui enrichirait le printemps de ses magnifiques créations ? Qui dirigerait le monde des morts et protégerait les vivants de leurs fantômes ? Tout ceci n’avait aucun sens.

« Hadès, j’ai bien peur de comprendre… Nous allons disparaître ?  » 

Disparaître, petit à petit. Les Hommes se détachaient des croyances, désertaient les temples, se consacraient à de nouvelles lubies. Ce n’était pas nouveau mais peut-être que ça avait désormais atteint un point critique. Prise d’un regain d’espoir, comme pour oublier la peine qui la déchirait, elle reprend :

« Que pouvons-nous faire ? »

Il avait évoqué une solution ultime, mais son instinct lui soufflait qu’elle ne devait pas se fier à ce qu’il allait lui proposer.   


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and they say hell is not hot | ft. persephone - Mar 3 Déc - 23:17



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◊ ◊ ◊

Il se rendait compte, en voyant son calme, sa tendresse, et son maintien altier, dans ces circonstances terribles, à quel point il était chanceux. S'il ne faisait pas vraiment de critiques envers les romances de ses deux frères, il n'hésitait pas à les charrier lorsqu'ils se croisaient et que la situation le permettait. Néanmoins, il critiquait la façon de faire de ses frères et non pas leur conquête. Héra pouvait s'avérer insupportable, mais il savait qu'elle était loyale et aimante quand elle le voulait. Il avait rarement croisé Amphitrite, mais elle ne l'avait jamais marqué comme un mauvais choix pour Poséidon. Perséphone était... unique. Hadès savait qu'il aurait pu ne pas avoir la chance de rencontre la déesse. Et il avait peur de ce qu'il aurait pu devenir. Perséphone était une ancre à laquelle son humanité - si tant est qu'on puisse utiliser ce mot pour les dieux - se raccrochait : son amour l'avait sauvé, sinon il serait devenu un monstre, une ombre, quelque chose de beaucoup plus violent et renfermé sur lui-même. Perséphone était la lumière qui permettait à son coeur de survivre.

Et il avait l'impression de devoir lui briser le coeur, en lui annonçant ça.

L'air inquiet, il ne fut pas surpris de la supposition de son épouse. Ses frères et lui y avaient aussi pensé mais, si Kronos était derrière tout ça, il s'était mieux caché que jamais. Il avait raconté toute sa vie à Perséphone, avant de l'épouser, pour qu'elle le connaisse quand même. Il regrettait comment les événements s'étaient passés et, aujourd'hui, il aurait préféré avoir pris le temps de la séduire. Elle connaissait donc Chronos, ses crimes, et l'impact qu'il avait eu sur la fratrie. Il pouvait comprendre pourquoi le Titan apparaissait comme le monstre absolu mais, parfois, l'univers était encore plus cruel que les êtres vivants. Dans son regard, le dieu de la mort pouvait voir que Perséphone avait compris ce qui se allait se passer. Ce qui était en train de lui arriver.

« C'est ... étrangement complexe. C'est comme si la puissance des dieux subsistaient, sous une certaine forme, mais que sans les prières et les offrandes des mortels, nos corps et nos esprits se meurent. Peut-être est-ce déjà arrivé si d'autres dieux nous précédaient. Mais ce n'est pas la question. »

Il n'avait pas le temps de se lancer dans un débat d'idée sur le pourquoi du comment. Il voulait juste avoir le temps de tout lui expliquer. Juste ... juste un peu plus de temps. Il pouvait entendre l'espoir tenter de se frayer un chemin par-delà la peur et la tristesse infinie. Toujours la lumière pour illuminer les ténèbres.

« Rien. Nous ne pouvons pas l'arrêter. Mais il y aura un après. Quand nous allons ... cesser d'être, quelque chose équivalent aux âmes des mortels va survivre et finira par se réincarner, un jour, dans une personne. Je ne connais pas les détails, comment nos réincarnations sont choisies, ou ce genre de détail. Même Zeus ne savait pas. »

Il marqua un temps de pause, reprit sa respiration avant d'être pris d'une quinte de toux. Il plongea ses yeux dans ceux de la déesse du printemps, et serra ses mains un peu plus fort. Le plus dur restait à venir.

« Il est possible que nous perdions nos souvenirs. Nos sentiments. Nos expériences. On ne sait pas. Mais je peux te promettre que je te retrouverai. Peu importe le temps que ça me prendra, mais je te retrouverai. »

Il embrassa une dernière fois les mains de sa femme, puis lui embrassa doucement les lèvres. Une quinte de toux le saisit de nouveau. Les augures étaient ironiquement sombres pour le dieu de la mort.               

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and they say hell is not hot | ft. persephone - Mer 4 Déc - 9:05

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ft. @Raphaël Barnes

La situation était étrangement irréelle et Perséphone s’attendait se réveiller d’un mirage. Pourtant le visage inquiet, les rides creusées de son compagnon lui prouvait le contraire, il semblait sérieux et surtout, il semblait faible. Si faible que la déesse aurait pu voir à travers lui tant il devenait pâle. Elle l’avait peu de fois vu aussi vulnérable, ce qui rendait la situation d’autant plus incroyable. Hadès faisait le choix de ses mots avec un soin particulier, comme s’il avait peur d’ébranler son épouse, ce qu’il avait à lui annoncer se révélait capital et surtout terrible. Le coeur de la déesse se serre en voyant la détresse de celui qui lui avait offert une place à ses côtés, elle aurait pu défaillir lorsque la réalité la frappe de plein fouet et qu’elle réalise la portée de ce qu’il lui disait. Ils allaient mourir et cela allait arriver bientôt, très bientôt.

Peut-être même dans les prochains instants.

Oui, c’est vrai, les prières s’étaient éteintes, les temples étaient vides et les offrandes se faisaient rares. Les dieux poursuivaient inlassablement leur travail éternel malgré les temps qui changeaient mais cela ne semblait plus suffire aux Hommes pour qui le panthéon n’était plus qu’une chaîne supplémentaire vers ce qu’ils appelaient “le progrès“. Le seul espoir que lui annonçait le Roi n’était autre que la réincarnation, un concept connu mais auquel Perséphone n’aurait jamais cru devoir avoir recours. Elle aussi devint pâle, elle le sentait. A mi-voix, elle répond :

« C’est impossible… »

Pourtant, elle en avait la preuve devant elle. Les faibles tremblements de son mari, la maladie qui le gagnait, les Enfers qui n’accueillaient plus grand monde.

« Par Zeus… »

Mais même Zeus était impuissant, désormais. Et si Zeus ne pouvait rien, si Hadès et Poséïdon n’y pouvaient rien, alors cela signait leur fin dans ce monde. Kore n’avait pas peur de la mort car elle l’avait côtoyée longtemps mais il lui paru insensé de vivre cette dernière aventure sans son époux. Il vient l’embrasser une dernière fois, les instants semblant être comptés avant de devoir se séparer une ultime fois. Le coeur du printemps se brise et elle vient se blottir dans les bras de son aimé, sans larmes car elle ne voulait pas laisser cette ultime vision d’elle. Kore pensait à la possibilité qu’ils ne se retrouvent jamais, qu’ils ne puissent jamais se croiser dans leur nouvelle vie, encore plus s’ils ne se souvenaient plus l’un de l’autre. Néanmoins, l’heure n’était pas à se morfondre mais à l’espoir car c’était tout ce qui leur restait.

« Je te promets la même chose », commence-t-elle avec douceur. « Quoi qu’il advienne, peu importe où nous nous trouverons, nos chemins se rejoindront. » Les paroles ressemblaient à celle d’une prophétie et Perséphone comptait bien lui donner cette même valeur.

« Nous devrions en profiter », soupire-t-elle. « Si nous n’avons plus beaucoup de temps, fermons les portes, ramenons Cerbère. Restons ensemble. » Elle n’avait personne à qui dire adieu en dehors de sa famille infernale.


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and they say hell is not hot | ft. persephone - Dim 22 Déc - 23:31



persephone and hades

She was his world

◊ ◊ ◊

Il y avait quelque chose de sublime et magnifique à ce doux moment, perdu au milieu des âges, prêt à être enfoui pour une éternité. Cette simple reconnaissance d'un sentiment si clair et complexe, sans autre arrière pensée que le désir de voir l'autre s'épanouir, survivre, résister. Ils avaient déjà passé une éternité aux côtés l'un de l'autre, mais jamais sans cette peur au ventre, qui rongeait tout espoir, qui s'infiltrait partout, comme une vague que les digues n'arriveraient pas à stopper. Inexorable et pourtant ... paisible, dans un sens. Les premiers jours d'Hadès avaient été marqués par la violence, les combats et la mort. Toute sa vie reposait en équilibre entre les rivalités entre dieux, la dualité avec les mortels, et la mort, sur laquelle il avait régné en maître, qui avait dirigé sa vie, ses actes, des plus abjectes aux plus compatissantes. Et quoi de plus poétique que de mourir dans les bras de sa déesse, qui symbolisait le pan de sa vie consacré à la vie, la femme qui l'avait accompagné dans les hauts et les bas, les joies comme les malheurs, qui avait réussi à le supporter, malgré son apparence froide, qui avait pris du temps à se réchauffer. L'ironie douce de succomber dans les bras de la déesse du renouveau, quand ils allaient passer leurs prochaines vies à se chercher, lui échappait lentement.

Son esprit commençait à dériver lentement, et il sentit son corps s'affaler doucement, la tête reposant sur les genoux de Kore. Il voulait que la dernière chose qu'il puisse voir soit son visage. Est-ce qu'il avait pris suffisement le temps de l'admirer durant sa vie ? Est-ce qu'il l'avait bien traité ? Avait-elle été heureuse ? Il voulait prendre son doux visage entre ses mains, mais il n'avait plus assez de force, et son bras retomba mollement à côté de lui. Il dut s'y prendre à plusieurs fois pour réussir à parler.

« Je suis désolé ... de t'avoir enfermé ici. Le monde aurait été un meilleur endroit ... si tu avais pu le parcourir. Je sais que les Enfers l'ont été. Je sais que je l'ai été. »

Il avait le souffle court. Sa vision baissait, et il bandait sa volonté pour se concentrer sur le visage de Perséphone, ses yeux, ses lèvres, son nez. Il ne voulait pas oublier son visage. Il ne voulait pas oublier un seul instant de leur relation. Il n'arrivait même pas à distinguer si elle pleurait. Mais avant qu'il puisse reparler, des pas lourds, pressés, se fit entendre dans le couloir, et la porte s'ouvrit à la volée, faisant apparaître la silhouette massive de Cerbère, qui diminua au fur et à mesure qu'il progressait dans les appartements, pour prendre une taille plus normale. Sans les voir, Hadès pouvait imaginer le regard inquiet des trois têtes et il pouvait à peine distinguer les gémissements plaintifs du protecteur des enfers, qui ressemblait plus à un chiot qu'au monstre qu'on dépeignait dans les récits. Sa main droite tâtonna difficilement, jusqu'à ce que les têtes viennent se caler dans le creux de sa main, puis se lovant près de lui et de Perséphone. Sans quitter les yeux de sa femme du regard, il adressa, comme dans un soupir, son compagnon de toujours.

« Tu restes avec elle, d'accord ? Retrouves-là toujours, protèges-là. Vous êtes mon monde. Je m'en sortirais si je sais que vous êtes ensemble. »

Il saisit la main de sa femme, et caressa Cerbère de l'autre. Il pouvait sentir qu'il n'était encore là que par la force de la volonté de Perséphone et à la sienne réunies.

« Les années que j'ai passé avec toi étaient les plus belles. J'ai hâte de te rencontrer pour la première fois de nouveau, et retomber amoureux. Je t'aime. »

Et sur ces mots, qui transpiraient l'espoir et l'amour, le dernier souffle du dieu des morts jaillit de ses lèvres. Progressivement, la température baissa, comme si les feux de l'Enfer étaient eux aussi en train de mourir, maintenus en vie uniquement par la présence de leur Reine. Le corps d'Hadès sembla s'assombrir, avant de commencer à disparaître dans une nuée d'étincelles obscures. Puis il ne resta plus rien. Plus rien à part les hurlements à la mort d'un chiot qui résonnaient dans un palais presque vide. Plus rien à part une reine face à une nouvelle épreuve. Plus rien à part un petit sablier, dans un coin perdu de l'appartement, dont le dernier grain de sable venait de tomber. Et dans un autre endroit, dans un autre temps, un autre sablier commença à s'écouler.

Parfois, deux astres sont voués à entrer en collision, peu importe ce qui arrive. Et elle était son étoile.   

(c) oxymort

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number 7
Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1502
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : and they say hell is not hot | ft. persephone Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
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--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

and they say hell is not hot | ft. persephone Tumblr_inline_pf0n7rIqPN1t9ndkh_1280 and they say hell is not hot | ft. persephone Tumblr_inline_pf0n7cFgqv1t9ndkh_1280 and they say hell is not hot | ft. persephone Tumblr_inline_pf0n7e58kx1t9ndkh_1280

”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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and they say hell is not hot | ft. persephone - Dim 29 Déc - 11:41

Undisclosed Desires


I want to reconcile the violence in your heart, I want to recognize your beauty is not just a mask, I want to exorcise the demons from your past, I want to satisfy the undisclosed desires in your heart.

ft. @Raphaël Barnes

Il y avait quelque chose qu’il lui avait promis : l’éternité. L’éternité à ses côtés, l’éternité de son amour. Il semblait que tout ceci n’avait plus lieu d’être, leur rêve touchant à sa fin et la mort qui se penchait enfin vers les gardiens. Oh, Perséphone aurait tout donné, son trône, son immortalité, si ça avait pu aider à les sauver de cette terrible fatalité, mais aucune offrande ne serait assez grande pour sauver son aimé. Non, il n’y aurait plus rien, pas une forme d’espoir, pas de lumière dans l’obscurité ; juste deux coeurs qui battent en silence pour reposer à leurs côtés. Elle sentait la vie s’échapper de lui comme si une maladie rongeait son corps, la maladie de l’oubli, la maladie de l’humain, la désacralisation d’un panthéon entier. Ils ne feraient plus tourner le monde, le leur devrait être abandonné.

Les doigts de la déesse courraient sur le visage de l’homme qui avait tout donné pour la posséder, qui s’était mit à dos d’innombrables divinités pour recueillir la rose qu’elle était. Il avait accepté son destin, celui de s’effacer pour ouvrir la porte à un monde nouveau, un monde sans eux. Mais elle n’était pas assez forte, pas assez prête pour le laisser partir.

« Je t’en supplie, ne pars pas. » lui souffle-t-elle comme une ultime prière, un cri du coeur et de désespoir.

Que ferais-je sans toi ? Comment vais-je affronter le même destin si tu n’es pas à mes côtés ? Le souffle commençait également à lui manquer et elle su que c’était bientôt à son tour de finir brisée. Hadès s’adresse à Cerbère, leur maigre famille réunie dans ce qui semblait une éloge funèbre. Il voulait lui donner de l’espoir, faire croire que malgré les années, malgré les kilomètres, ils se retrouveraient et vivraient de nouveau ensemble comme s’ils ne s’étaient jamais quittés mais rien ne prouvait que cela puisse se produire ou même qu’ils ne réussissent à se reconnaître à travers les âges. Auraient-ils la même forme, le même visage ? Se sentiraient-ils, à l’abri d’une carapace étrangère ? Mais rien ne pouvait battre le temps dans son écoulement infini et les ultimes mots du dieu des enfers virent lui échapper, une ultime déclaration d’amour qui serait inscrite dans le sablier comme une promesse de retrouvailles. Perséphone sentit les larmes couler sur ses joues, la boule dans sa gorge brûler tandis que Cerbère poussait des gémissements de douleur quand son maître ferme les yeux, abandonné au sommeil éternel.

Penchée sur le corps sans vie de son aimée, Perséphone pleure la perte de son mari, de son roi, de sa moitié, son corps secoué de soubresauts de douleur tandis qu’elle sent son coeur de briser. Je ne lui ai même pas dis que je l’aimais en retour.

Mais il le savait.


Des torrents de larmes jaillissent de ses yeux, si bien qu’ils auraient pu devenir une rivière de tristesse et s’ajouter au Styx, les enfers retentissent de ces tourments, la déesse de la vie qui ne souhaite plus avoir ce rang. Cerbère s'effondre à ses côtés, terrassé par le glaive du destin.

Bientôt ce serait à son tour, et bientôt ils se perdraient dans le sablier.

Mais pour aujourd’hui, il n’y aurait plus que les souvenirs et le visage baigné de larmes de Kore, tenant entre ses mains la dépouille de son amant et aimé.


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR tassadar
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