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I worry, you're annoyed

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I worry, you're annoyed - Dim 8 Déc - 21:45

I worry, you're annoyed

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
I worry, you're annoyed Tenor.  I worry, you're annoyed Tenor

Il fallait que les choses bougent.
Un mois que Preeti était dans la ville, et rien. Pas de nouvelles, pas de traces, pas de coup de fil. Le calme plat.


Elle imaginait bien que la police d'Arcadia avait d'autre choses à faire que de s'occuper du cas d'un dossier datant de deux ans avec comme seule traces amenant à la ville une lettre anonyme. Et si c'était un canular ?


Mais c'était trop important pour elle. Et pour Nisha. Sans réponse, elle ne pourrai pas la retrouver. Et cette idée lui était insupportable.


Ce matin, la jeune femme était décidé à revenir au commissariat. Le poste avait l'air désert, et ce n'est qu'en entrant qu'elle remarqua un agent, à l'accueil, occupé dans de la paperasse.


Sa timidité lui intima de s'asseoir et d'attendre qu'il se préoccupe d'elle mais elle repoussa l'idée : elle avait déjà perdue trop de temps, et le temps s'écoulait, tandis que la gentille Preeti attendait qu'on se préoccupe de son cas. Il fallait que les choses avancent.


Elle se rendit donc devant le comptoir, et lança d'une traite:


"Bonjour, excusez moi de vous interrompre, mais j'ai un dossier urgent à vous refaire parvenir."




@Indiana Walker
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I worry, you're annoyed - Jeu 26 Déc - 19:05

Une jolie dame, une sale affaire
 Drrriiing driiiiing…

Je relève la tête du bureau, les yeux encore dans le vague, j'relève la tête alors que le gars à l'accueil me hèle. Un peu plus et je me serai endormi. Faut dire que, ce matin, y'avait pas un chien. P't'être la période qui veut ça. Les fêtes qui vont fatalement arriver. Les milliers de trucs à organiser. Pas réellement familier du chambardement familiale, la solitude, fait, que, ben, on finit par s’en sentir étranger. Étrangement. J'me gratte la joue, cherche Lopez pour déléguer, mais, j’avais zappé qu’elle avait congé.
Indiana Walker, j'écoute.
- Une dame qui souhaite représenter un dossier. Ça semble pour toi.

Je tire donc la chaise alors que le collègue fait attendre la dame devant lui. Vrai que j’ai la réputation de fouiner dans les vieilles enquêtes. Déterrer les vieux dossiers et tout ça. Parfois, à cause de mon don, d’autres fois, parce que j'ai besoin d’informations ou que j’ai des raisons de croire que ça vaut la peine. Je redescends les escaliers, puis je la vois, mon collègue essayant de la faire patienter. J'sais pas vraiment si y'a besoin de refaire une déposition ou s’il me faudra consulter la base de donnée pour ressortir son dossier. Je me présente à l’accueil.
Agent Walker. Mon bureau est en haut.  

Je détaille la dame en question, après lui avoir serrer la main, les gants toujours vissés sur mes mains. Si faut que j’utilise mon fichu don, j'pourrai expérimenter plus tard. En attendant je la conduis dans le dédale du commissariat.

 
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I worry, you're annoyed - Jeu 26 Déc - 20:05

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Le policier arrive, taciturne. Il se présente, et elle s'empressa de prendre la main tendue, avant de remarquer la texture du cuir sur les capillaires.

"Preeti Sita. Je vous suis!"

Je sers un peu plus le dossier dans mes mains. Courage Preeti, on la retrouvera. Un peu de patience...

Le chemin est labyrinthique, et je suis de plus près l'agent qui a l'air pressé. Arrivé après cinq minutes de marche, le commissaire ouvre une porte et je passe devant lui. Il me montre la chaise, et après un hochement de tête de remerciement, je m'assois devant le bureau et dépose mon dossier entre nous.



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I worry, you're annoyed - Mar 7 Jan - 21:46

Une jolie dame, une sale affaire
Je tends la main pour serrer celle qu’on me temps, les fesses bien vissées sur mon siège. Je détaille le visage, maintenant que l’occasion se présente. Comment qu’elle a dit qu’elle s’appelait ? Pretty ? C’est joli, Pretty. La remarque me fait sourire, intérieurement, sans oser lui balancer à la tronche. Sans doute qu’elle l’a déjà entendu trop souvent cette remarque-là. Au moins, pensais-je, elle était pas vilaine, pour sûr qu’elle en aurait bavé sinon. Je me racle la gorge, finalement et j’entreprends de taper le nom dans la base de recherche. Si le dossier est récent, c’est-à-dire qu’il daterait d’après 97 devrait y être. Maintenant me faut juste l’assurance que c’est pas une perte de temps. Certaines fois les gens ne parviennent simplement pas à tourner les pages d’un livre déjà trop usé.

- Donc, comme ça vous recherchez à rouvrir un dossier. Je clique sur le dossier lentement après avoir lourdement tapé sur le vieux clavier. Je teste plus où moins sa patience. Je détourne le regard de l’écran, parce que les détails je veux les entendre de sa propre bouche, pas la lire sur un fichu écran, parfois les gars de la maison sont pas les plus fiables et les plus assidus. On vous a sûrement pas dit que, les dossiers que les gars considèrent comme des causes perdues c’est moi qui me les tape. Parfois ils se gourrent et ça vaut la peine, d’autre fois non, puis le plus souvent on me balance « non Walker »  à la tronche et ça s’arrête là parce que les nouveaux éléments sont trop légers. Alors je préfère vous prévenir tout de suite que, ça passera p’t’être pas mon bureau. C’est le capitaine qui décide si on peut rouvrir une enquête. Je m’arrête là et je la fixe pour qu’elle comprenne bien, que je peux pas outrepasser mon supérieur. Je veux voir aussi sa détermination, parce que c’est pas un chemin facile qu’elle souhaite arborer. Mais je bâclerai pas mon travail. Parce que c’est pas mon genre.

– Si ça vous va, je vous écoute, sinon la porte est juste derrière.
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I worry, you're annoyed - Mer 8 Jan - 0:21

She need you

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl

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L'agent reste un moment statique et je détourne le regard de celui qui reste vissé sur moi. Et après un moment où mes yeux arpentent la pièce, se posant sur des détails inutiles à ma cause, la statue policière bouge enfin, et commence...à taper sur son clavier. Patience Preeti.

"Donc comme ça vous cherchez à rouvrir un dossier?"

J'ouvre la bouche pour répondre à cette fausse idée de la chose (puisque le capitaine Snape avait dû rouvrir le dossier, non?), mais ses doigts gantés se remettent à taper, comme un gosse sur le système de ses parents en faisant des bruits désagréables. Encore une fois, patience...

Ses yeux se détournent de la lumière bleutées et se reposent sur moi. Finalement, je n'aurais pas dû les éviter la premières fois: ça détournent leur attention.

Je tente une seconde fois de répondre à son interrogation, mais l'homme derrière son bureau reprit la parole, réduisant à néant mes certitudes et semant le doute sur ce qu'on avait fait de mon cas. Une cause perdue? Ma fille, dont l'unique but dans mon existence est de la retrouver depuis le jour où je l'ai perdu, ma Nisha, une cause perdue? Patience, patience, patience...

"Mais je bâclerais pas mon travail."

La remarque est saisissante: la phrase avant, il ne pourrait surement n'être que le spectateur de mon malheur, et maintenant il fait de son mieux? La patience. Est une vertu.

Respire.
Inspire... et Expire...

"Si ça vous va, je vous écoute, sinon la porte est juste derrière."

Rayure sur le disque dur.
La patience a des limites.

"Je vous remercie, j'ai remarqué ladite porte quand je suis entrée. Il est vrai que vos locaux sont un divertissement des plus sympathique, et que j'imagine que les gens adorent s'y balader, mais je préfère le grand air, et je ne suis pas ici pour badiner tandis que mon enfant court librement dans votre ville."

Je reprend contenance, et ouvre la chemise du dossier (papiers, c'est plus parlant que les écrans) d'un claquement sec.

"Ainsi donc, Je me retrouve dans votre commissariat, transférée dans votre petite ville au lieu de mon ancien lieu de résidence à New York , parce que cette lettre me laisse à croire que ce que je cherche est dans votre secteur.

Je plaque la lettre devant les mirettes du grossiers personnage, ne laissant aucune place à ses paroles (pour l'instant superflues et oh combien désagréables):

"Évidemment, pas d'adresse, mais le timbre correspond aux numéros dédiés à votre ville, ce que ma confirmé votre capitaine. Peu de mots, mais une grande recherche à faire pour vous, à priori, Agent Walker. Si mon anglais est correct, "walk" veux dire marcher. Vous inspectez au dehors pour vos enquêtes, où vous attendez que l'on vous dise "non" d'en bas?"

Bon, là, je cherche peut être un peu les ennuis. Mais la colère d'une mère est plus puissante que la raison, et j'ajoute, finalement, droit dans les prunelles du policier scotché à son siège:

"Alors maintenant, soit vous acceptez d'écouter le début de l'enquête, et donc de m'aider convenablement et sans vos petites menaces d'entrées ou de sorties de votre charmant bureau, soit je vais effectivement me retourner, et chercher d'autres moyens de faire sortir votre troupe de vos bureaux pour faire un travail qui est sensé être celui de la police, en en parlant évidemment à votre capitaine d'abord, puis aux inspecteurs de police de la région qui sera certainement ravi de savoir que vous avez laissé un enfant de moins de trois ans dans vos rues sans vous en préoccuper. Est ce que j'ai été clair, et est-ce que l'on peut travailler ensemble sous de bonnes conditions, Monsieur Walker?"

Je lui tend la main, en signe de défi autant que de promesse. Soit il la prend et je lui ferais confiance, soit je brulerais cette ville comme on m'a incendié ma maison pour en faire sortir les rats qui m'ont volé la chair de ma chair.


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I worry, you're annoyed - Mer 8 Jan - 16:49

Une jolie dame, une sale affaire
Le silence ne dure pas longtemps et d’ailleurs, dès qu’elle commence à ouvrir la bouche, c’est pour en occuper l’espace entier. Je plisse les yeux, le dos enfoncé dans mon fauteuil au confort limité. Je reste un minimum droit, sans manquer d’esquisser un sourire, évidemment narquois. Encore une qui pense que la police tout entière est à son service exclusif. Les civils avaient parfois le don de me faire craquer, pas de la bonne manière, évidemment, raison pour laquelle je ferai jamais une grande carrière dans le métier, parce que je suis trop franc et que je m’embarrasse pas suffisamment de commodité et de bienveillance. Mon discours transpire jamais rien de ce que je ne pense pas. Pourtant, j’écoute, en hochant la tête, saisissant la lettre entre mes doigts gantés, pour la parcourir des yeux. On parle bien d’une enfant. S’agit donc bien d’une ancienne affaire de kidnapping. Et si Madame est déjà passée par le bureau du capitaine, c’est qu’elle doit avoir des relations.

Et donc, j’ai du mal à comprendre sa présence ici, p’t’être qu’on l’a mal redirigé, parce qu’après tout, c’est pas à moi qu’on confie ce genre de chose, je suis juste là pour me pencher sur les éléments et voir si ça vaut vraiment la peine de dépêcher des moyens et des hommes. Je penche la tête alors qu’elle en vient à m’attaquer, ou en tout cas, à faire passer ses angoisses sur moi, j’imagine. Je hausse les épaules. Le fait que mon père soit sénateur ne lui traverse sans doute pas l’esprit, nos noms sont peut-être les mêmes, mais nous n’avons rien à voir, finalement. Aussi ses petites menaces me passent véritablement au-dessus. Je me redresse en soupirant et je recommence à parler lorsqu’elle m’en laisse l’occasion. Je prends dans mon tiroir une clochette pour la lui déposer devant son nez.

– Essayez pour voir ? J’attends de voir qu’elle s’execute. Et si elle le fait pas, c’est pas trop grave. Même si une partie de vos impôts servent à payer mon salaire je suis pas à votre service. Donc, même si vous agitez la p’tite clochette ça fera venir personne. Je hoche la tête, plus pour moi que pour elle. Ensuite, je l’ai pas kidnappé vot’ gosse. Je peux comprendre que vous soyez sur les nerfs, mais manquer de respect aux gens qui peuvent vous aider, ça a jamais fait avancer une enquête. Je suis bien gentil, bon, sans doute pas, mais le respect pour l’autre, je l’ai encore. Je suis pour le moment le seul qui veut bien vous recevoir, apparemment, je sais pas pourquoi le Capitaine me donnerait vot’ dossier. Donc si vous voulez collaborer, moi j’ai pas de problème. Je vous promets pas qu’on la retrouvera parce que c’est pas mon genre les faux espoirs. Et je peux que vous répéter ce que j’ai dit. Je bâclerai pas mon travail, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour en apprendre d’avantage et vous aider. Vous pouvez toujours trouver d’autres gars plus sympas dans l’coin. Y vont vous sourire et hocher la tête, mais la vérité c’est qu’ils bougeront pas leurs culs de leur bureau tant que ça devient pas une top priorité et j’ai pas reçu de note indiquant le contraire. Je pose mon dos et frotte ma barbe et soupire, finalement. Du coup c’est à vous de voir. Je peux aller nous chercher du café et je vous écouterai, puis ensuite on discutera de ce qui peut être fait. Sinon, vous pouvez trouver Douglas, derrière, qui vous partagera p’t’être ses donuts et sa considération, ou n’importe lequel des inspecteurs, qui n’en n’ont que pour les gangs et qui mettront votre dossier en dessous d’une pile que vous arriverez éventuellement à faire bouger à force d’aller gueuler, mais vous allez perdre de précieux jours. De précieuses semaines.
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I worry, you're annoyed - Mer 8 Jan - 17:30

She need you

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Pendant que je met du sel dans la conversation, le sale gosse se replace confortablement dans son fauteuil comme au cinéma, et je comprend alors que son attitude n'est pas lié à moi, mais bien à lui: c'est donc un petit con en règle général.

Et lorsque je finis ma minute de colère, Il se redresse, me colle une sonnette devant la figure, me laissant perplexe et ahurie: Qu'est ce qu'il voulait me faire comprendre avec son machin?

Son petit discours piquant m'agace moins, et pour cause: si c'est un petit con, il est clair que c'est sa façon de s'exprimer qui ne va pas. Je me contente donc de débroder les fioritures de sel pour ne retenir que l'essentiel: il ferait de son mieux.

Je me lève donc, passe la fameuse porte maudite du bureau, et reviens, deux cafés dans les mains. J'en dépose un devant l'agent Petit Con, et déclare simplement:

"Je n'aime pas vos manières, mais ce n'est pas elles qui feront ou non avancer ma cause. Ma fille a besoin de moi. Et pour ne pas jouer au jeu du Talion, j'ai besoin de vous. Peut-on coopérer, et sans menaces ou autres oppressions, ou c'est votre seule manière de converser avec quelqu'un ?"


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