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Party hard feat. Soledad

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Party hard feat. Soledad - Dim 12 Jan - 16:43


Party hard@Soledad Bias
(tenue) + (soundtrack)

Les néons colorés fendaient la foule de noctambules dans des mouvements aléatoires, passant de visage en visage, calquant son rythme effréné sur le son électro-pop qui raisonnait dans le club. Il y avait du monde ce soir. Les quelques rares espaces inoccupés servaient de déchetterie improvisée, où quelques clients se plaisaient à jeter leurs consommations terminés tout autour des poubelles déjà pleines à craquer. Quel bordel. Affalée sur un canapé, une jambe à moitié calée sur le rebord d'une table, la jeune égyptienne laissait son regard de cendre se noyer dans les entrailles sombres de la grande salle. S'arrêtant parfois sur quelques traits familiers, elle semblait sur le point de clore ses paupières pour laisser son corps s'imprégner des dernières particules de drogue qu'elle venait d'ingérer. Par moment, on pouvait voir le haut de son crâne tanguer, comme pour marquer la cadence très dance de la musique qui envahissait son esprit perturbé.

Les corps environnant se transformaient progressivement en ombres imparfaites, qui se touchaient et s'entremêlaient sans se soucier de la décence. Même à moitié stone, la belle brune pouvait voir ces mains étrangères caresser des peaux innocentes, palper quelques muscles fessiers sans en demander l'autorisation, ou même ces langues se côtoyer au-delà même de la pudeur. Ces gens n'avaient aucune retenue. Amusée par ce spectacle des plus scandaleux, les lèvres de Yona se paraient d'un discret rictus tandis que ses mains venaient repousser les cadavres de bouteilles vides qui se trouvaient devant elle. Assez but pour ce soir. « Poussez-vous ! » Lança-t-elle à quelques dindes faiblement vêtues qui se trémoussaient devant un groupe de jeunes éphèbes en chaleur. Difficile de s'échapper de la densité de la foule, lorsque le seul objectif en vue était ce toilette tant convoité, mais encore beaucoup trop lointain.

Trop tard. Les mains crispées autour d'un sac à main -qui ne lui appartenait pas-, la jeune femme ne put s'empêcher de vider le contenu de son estomac d'une traite. Pauvre sac. C'est en s'essuyant la commissure des lèvres d'un revers de main, que Yona remarqua qu'elle venait de vomir dans un accessoire de luxe. L'objet devait valoir plus que son propre salaire mensuel au Cortez, mais allait voir sa fin de vie approcher après avoir été lâchement abandonné par sa propriétaire dans un coin de ce bar. « Dommage ... » Marmonna-t-elle, faussement désolée, après avoir balancé le sac dans le couloir des toilettes. C'est alors que ses sourcils de froncèrent délicatement au-dessus de son regard intrigué, fixant avec un certain intérêt la silhouette sombre d'un inconnu. L'homme, qui qu'il soit, ne semblait pas vouloir être reconnu. C'était bien assez pour attirer l'attention de la brune. Sans plus attendre, Yona s'élança dans sa direction. « Bonsoir beau brun. » Lui balança-t-elle sur un ton presque mielleux en se glissant à ses côtés. « Tu t'es perdu ? »




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Party hard feat. Soledad - Lun 20 Jan - 1:53


Flash de lumières. L'odeur de tabac qui règne légèrement dans les airs. Surplombée largement, par celle d'alcool. Des effluves qui rendent les coeurs légers. Presque tous, du moins. Y'a du plomb dans l'aile, dans les veines surtout. Ce carburant qui fait danser tout ce bon monde, qui donne tant l'allusion d'être vivant. Y'a ses prunelles qui se fracassent contre les devantures de chacun et de chacune, qui hurlent tous à la face du monde dans des gestes éparses qu'ils sont heureux, o u i. Sauf que Soledad il sait que c'est faux, qu'ils sont tous des pantins qu'ont plus de marionnettistes, que les fils se sont tellement brisés qu'ils s'agitent juste par terre, dans l'espoir qu'on les remarque et qu'on joue de nouveau avec, qu'on les guide sur les lignes de ses destins si souvent cruels, qui délaissent si souvent les épuisés de la grande marche qui pouvait les attendre à la base. Un pas sur le côté et c'était terminé. Alors il les regarde, ouais, ce qui se mettent des trucs dans le nez, dans le fond des gorges, le regard qui coure de visage en visage, sans jamais s'arrêter vraiment. Peut-être bien qu'il s'épuise lui aussi, dans ses moments-là, qu'il cherche l'ivresse chez les autres plutôt qu'une tronche précisément. Peut-être qu'il se ment à lui-même et qu'il hurle dans son silence qu'il aimerait se sentir vivant lui aussi. Qu'il est là, au milieu des corps moites et sans chaleur pour en trouver une artificielle, aussi. Il devrait pas. Il devrait pas. Mais il s'est tellement tenu à l'écart auparavant, pour rester dans le chemin qu'on avait pu lui tracer, manipulé par les grands de ce monde pour être celui qui ferait rêver sur les terrains, qu'inspirerait d'autres gosses à balancer des balles dans les airs, à se rêver en train de voler pour que le panier soit marqué. Qu'a joué à trop de trucs, pour s'y contraindre encore. Et pourtant. Il est pas vraiment là. En retrait, la capuche de nouveau sur la tronche, la gueule fermé et les traits qui disent qu'il ne s'amuse pas, lui. Qu'il sait plus faire semblant, que les faux sourires, ils peuvent bien se les carrer là où il pense. Peut-être même qu'il allait partir, pour rejoindre aucune paire de bras, pour se perdre dans le froid d'un coin qui le hante par une présence, face à un tableau qui parle trop mais pas assez pour autant. Comme lui. Peut-être. Mais y'a une voix qui l'apostrophe et il lui faut quelques secondes pour capter que le beau brun, c'est bel et bien lui. Qui se trouve pas particulièrement beau pourtant, d'avec cette barbe qu'il a laissé pousser, juste ce qu'il faut, pour effacer les traits fins qu'on pouvaient voir à la télé, qui s'étirer après chaque point que son équipe remportait. Il lorgne sur la dame, avec cet air de con, qui semble prêt à mordre parce que Soledad, il a que du venin dans la bouche, que le coeur est corrompu depuis longtemps et les mots beaux, il connaît pas tellement. "Bien moins que toi, visiblement." Qu'il dit, dans un sourire faux et sarcastique, qu'étire à peine ses lèvres un instant. "Et toi, t'as perdu de vue ton accompagnateur ? Va être l'heure de rentrer à la maison pourtant, il se fait tard." Y'a tout qui déborde de lui, même ce truc qui pourrait faire croire qu'il est pas mécontent de trouver une cible sur laquelle déverser toute sa frustration. Et ça serait à la fois bien le cerner tout en s'éloignant de ce qu'il est. Le museau pas si loin du sien à elle, parce que c'est le désavantage de ses conneries d'endroits, qu'il faut parler fort et proche pour s'entendre. Et ça vaut parfois pas le coup, ouais. "Si tu veux emballer, je te conseille de la menthol, avant." Bref sourire encore, alors qu'il s'attend à ce qu'elle lâche déjà l'affaire, qu'elle ne supporte pas le sifflement de ce drôle de serpent à sonnettes, qu'agite ses cymbales à lui pour prévenir du danger qu'il incarne. Parce que bien avant d'incarner la Mort, il était pire que celle qui s'échine à rester au creux de ses vertèbres. Pire, oui.


s e u l
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Party hard feat. Soledad - Jeu 23 Jan - 9:43


Party hard@Soledad Bias
(tenue) + (soundtrack)

Ses petits yeux noirs, légèrement plissés pour parvenir à discerner les traits de cet inconnu masqués sous sa capuche, semblaient luire d'intérêt dans l'obscurité. Guidée par son instinct, manipulée par cet esprit divin qui en tirait les ficelles, l'égyptienne avait tout-à-coup décidé de porter son attention sur lui. Sa proie. La lionne laissait son regard d'encre glisser le long de sa silhouette imposante, partiellement éclairée par les quelques néons colorés qui s'échappaient des ténèbres. Intéressant. A l'écart du tumulte général, l'être de l'ombre faisait presque tâche dans cet environnement de décadence et d'aliénation. Droit, presque un peu trop rigide à son goût, il avait le profil parfait du type qui ne savait pas ce qu'il faisait là, ou du moins qui ne voulait pas se faire remarquer dans cette foule de dégénérés. Très intéressant. Les traits juvéniles de la jeune femme s'illuminèrent brusquement. Un sourire, à la fois taquin et farouche, vint étirer ses lippes pulpeuses lorsque les premières paroles de cet inconnu transpercèrent la musique ambiante.

Animée d'un rire exagéré, presque théâtrale vu l'état second dans lequel elle était plongée, Yona s'amusait de la répartie tranchante de son objet de convoitise. Une main posée sur son épaule pour faire semblant de l'apaiser, l'autre dans sa chevelure sauvage pour dégager son visage, l'égyptienne ne manqua pas de lui exprimer en retour son répondant légendaire. « J'ai passé l'âge d'être accompagnée, chéri. A moins que tu te sois désigné pour me tenir compagnie dans cette longue nuit d'ivresse. Dans ce cas je serais ravie de changer mes habitudes. » D'un revers de bras, elle décolla quelques mèches noirs collées sur son front moite. Son regard brillant, visiblement fasciné par l'impressionnante carrure de son interlocuteur, continuait de le dévisager avec intérêt. « Ouh, tu sais qu'avec une bouche aussi belle que la tienne, c'est presque dommage d'entendre des choses aussi méchantes. » Les traits tirés, faussement vexés par la pique acerbe qu'il venait de lui offrir, Yona s'empressa de vérifier ses dires en soufflant dans le creux de sa main. Une fois. Deux fois. Trois fois. Le doute s'empara peu-à-peu de sa silhouette chétive. Visiblement perplexe, les lèvres partiellement tordues, elle semblait évaluer les résultats approximatifs de sa propre haleine qu'elle venait de respirer. « Même pas vrai. » Finit-t-elle par marmonner, plus pour elle-même que pour son interlocuteur sarcastique. Elle se rassurait du mieux qu'elle pouvait, la petite Yona.

Le temps semblait ne plus avoir d'emprise sur le désordre ambiant. A l'abri de la dur réalité de la vie, les gens continuaient de se mouvoir de façon désordonnée, manipulés par les sons psychédéliques qui résonnaient contre les murs sombres de cette boîte de nuit. L'alcool, le tabac et la transpiration embaumaient les sens olfactifs des fêtards. Les sols collaient par endroit, mais dans l'obscurité la plus totale, il était difficile d'évaluer l'origine des substances qui le recouvraient. Yona, elle, ne s'y intéressait pa, bien trop occupée par ce mastodonte mystérieux qui continuait de l'hypnotiser. Faignant d'être enjaillée par le son qui s'échappait des enceintes, la belle se déhanchait mollement aux côtés de cet inconnu qui continuait de feindre le désintérêt. « Tu as l'air si triste dans ton coin. Tu ne veux pas partager une petite danse avec moi ? Si tu veux que je t'aide à te détendre, je peux te trouver un petit cachet. » Ses mains venaient s'attarder sur cette affreuse capuche rabattue sur sa tête. « Enlève donc ça. Ici, pas la peine de se déguiser, personne ne te reconnaîtra. Tout le monde est totalement défoncé de toute façon. » Une évidence. D'un simple regard, l'homme pouvait aisément vérifier les dires de la jeune femme. Personne autour d'eux de les regardait. Tout le monde était occupé à faire la fête, à boire, ou à sniffer un rail de cocaïne dans un coin sombre de la salle. Personne, à part Yona, ne portait la moindre attention à ce curieux personnage à capuche. « Aller, viens. Si tu es ici, c'est pour faire la fête ! » Hurlait-elle pour couvrir le bruit.




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Party hard feat. Soledad - Sam 8 Fév - 14:33


Le serpent sonne, mais elle n'entend rien. Alors qu'elle prend même ses aises, finalement. Qu'elle répond et rétorque, qu'elle s'insinue à son tour. "Je dois pas avoir l'air si désespéré que ça." Pourquoi l'accompagnerait-il ? Le sourire est mauvais, les mots aussi, il tente de trancher l'air qu'elle arbore avec ceux-ci. Pour peu, le petit jeu pourrait lui plaire, ce qu'il faut pour qu'il ne l'envoie pas chier complètement. "Presque, hein." Un souffle, avant de lorgner encore sur elle, dans son entièreté. Il observe les gestes, se sent presque victorieux sur le coup de la voir vérifier son haleine. "Ah ouais ?" Attitude de gosse, face à l'immaturité de l'autre. Soledad se laisse un peu trop facilement embarquer dans le tout, ravi de pouvoir déverser son sel contre une victime qui semble s'être désignée toute seule en l'abordant. Pour autant, elle ne s'avoue pas vaincue, se même à danser, comme si elle voulait ensorceler l'être morose qui se sent bien heureux d'être immunisé à ce genre de charmes-là. Et le sourire revient plus grand encore, alors qu'il veut lui faire regretter son presque à peine plus tôt. Pas dans ses habitudes de vouloir faire pleurer les gens, mais pourquoi pas aujourd'hui ? "Pour finir dans le même état ? Non merci." Balle renvoyée, mais elle s'acharne et lui retire même sa casquette, peut ainsi découvrir plus en amont ses traits, le noir de sa tignasse qu'a eu le temps de bien pousser depuis quelques mois, qui recouvre en bonne partie son front désormais que la capuche ne les retient plus en arrière. Il râle, Soledad. "De quoi tu te mêles ?!" C'est qu'il a pris l'habitude d'agir ainsi. Empruntera peut-être un jour des ciseaux à Indiana pour tenter de tailler, ou une tondeuse pour raser l’entièreté une fois qu'il fera moins froid pour ça. "Si tu crois que j'en ai quelque chose à foutre des autres, franchement." Une moitié de mensonge. Vrai qu'il s'en fiche un peu à cet instant, des gens. N'en cherche qu'un de précis et ne le trouve pas. Alors il peut bien être vu. Mais c'est particulier de l'avouer. Alors il se renfrogne un peu plus, les mèches qui le narguent contre la peau. "Arrête de te projeter en moi, tu verras vite que je m'éclate déjà." Pour autant, il se décolle de son bout de mur, l'avise. "Tu vas me faire chier jusqu'à ce que je cède ?" Comme une méfiance soudaine, alors qu'il plisse les yeux. "Je te préviens, je peux être le plus con de tous." Pas même des deux, non. De  t o u s. Parce que Soledad sait combien il peut être terrible par rapport à d'autres. "Shifumi. Si tu perds, tu me fous la paix et tu retournes cuver dans ton coin, bien sagement. Si tu gagnes... Une danse et tu me fous la paix." Complètement puéril, définitivement. Mais au moins, il pourra accuser le hasard si elle vient à gagner.
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Party hard feat. Soledad - Ven 14 Fév - 22:23


Party hard@Soledad Bias
(tenue) + (soundtrack)

Plongée dans un état second, privée de ses sens les plus primaires, Yona laissait les vagues sonores psychédéliques lui percer les tympans. Fragiles créatures. Esclaves d'un destin ingrats. Les êtres libidineux, imbibés de multiples substances illégales, se déhanchaient les uns contre les autres. Cet ensemble désorganisé plongeait la scène dans une espèce d'ambiance malsaine et irréelle. Le monde de la débauche s'ouvrait devant eux. Yona, la belle orientale, gardait ses yeux de biche luisant de plaisir rivés sur la silhouette imposante de son interlocuteur. Solidement encré dans une apparence rigide, l'homme lui offrait son opposition la plus féroce. Regard en coin. Moue désintéressée. Paroles acerbes. Il ne feignait même pas la politesse. Les barrières du respect avaient cédé depuis bien trop longtemps,  alors que les orbes sombres du mâle se posaient sur la silhouette gracile de la sauvageonne. Ses crocs acérés lacéraient son derme à chacune de ses réactions. Joute verbale sans fin, l'égyptienne ne semblait pourtant pas prête à laisser cet être à lui même.

Rejet violant. Puissant venin du dédain. L'étrange créature à la chevelure sombre raclait les profondeurs obscurs de son esprit tordu pour lui asséner de violents échos de méchanceté. Telle une brindille chahutée par les bourrasques de vent, solidement encrée sur ses talons, Yona sentait les particules stimulantes booster son métabolisme tandis qu'elle portait une nouvelle fois une main dans sa longue chevelure sauvage. Elle était belle la jeune, si on omettait pendant une fraction de seconde son état d'ébriété avancé et ces effluves d'alcool fort qui émanaient de sa silhouette délicate. « Tu ... » Commença-t-elle à répondre lorsque ce dernier lui proposa un mythique shi-fu-mi pour mettre en gage sa liberté. L'index désespérément perdu dans le vide, immobilisé par le blocage mental de Yona, le doigt finit par se rétracter pour retourner avec ses jumeaux dans la poche avant de son jean froissé. Un jeu, intéressant.

La bouche tordue dans la réflexivité de l'instant, le visage de l'égyptienne contrastait énormément avec l'air ahurit qu'elle avait présenté jusque là. On aurait presque pu la croire sortie des affres de la fête. Que nenni. « D'accord. On la joue à deux manches gagnantes. Tu gagnes, je te laisse tranquille. Tant pis. Si je gagne, tu restes avec moi pour l'heure et tu acceptes de lâcher prise. Deal. » Sur ses mots, l'orientale prépara son poing serré derrière son dos et s'apprêta à défendre son honneur à coup de pierre-caillou-ciseau. Figée dans la concentration la plus totale, les genoux légèrement pliés et le regard cendré plongé dans celui de son adversaire, Yona sentait l'adrénaline gonfler ses veines le long de son cou. La partie ne tarda pas à commencer, rythmée par la musique ambiante qui enveloppait la scène dans son manteau sonore. Papier. Caillou. Ciseau.

« Mh. » Egalité. Egalité. Première défaite. Un caillou sur un ciseau. Sans plus attendre, un second round offrit une victoire à la jeune brune qui ne tarda pas à afficher son sourire le plus radieux. Dernier essai. La finale. La tension pouvait se sentir dans les muscles des deux adversaires. Entre celui qui ne voulait pas perdre sa liberté au profil des jeux hallucinatoires de sa compagne de soirée, et celle qui ne tenait absolument pas à lâcher l'objet de ses intérêts dans ce jeu de hasard. « Shi Fu Mi. AH ! » Victoire ! L'homme défait venait de perdre ces prochaines soixante minutes de liberté dans un choc papier-ciseau inébranlable. Une main libre vint s'écraser sur son épaule, marquant un peu plus cette victoire inespérée qu'elle venait de s'offrir, tandis que le revers de sa jumelle effaça discrètement une fine pellicule de transpiration qui s'était installée sur le haut de son front. « Tu peux m'appeler Yona, chéri. Toi, comment tu t'appelles ? Arrête de faire la gueule, on va danser un peu, et boire. » Sans plus attendre, elle glissa son bras sous celui de son partenaire de soirée pour l'emmener dans les profondeurs malodorantes de la piste de danse, endroit où tous les corps se côtoyaient sans la moindre pudeur.




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Party hard feat. Soledad - Sam 15 Fév - 0:20


Pour l'heure ? Elle s'est prise pour quoi ? Grimace contrariée sur la visage de l'homme mais sa fierté fait que finalement, il hoche. "Ok, deal." Parce qu'il est persuadé qu'il va gagner. Mise sur l'état de la donzelle sans se dire sur l'instant que le hasard s'en fiche bien de qui a bu ou non. Et il l'apprendra bien assez vite à son dépend, la gueule aussi défaite que celle qu'il vient de subir, quand il comprend que son sort pour l'heure vient d'être scellé. "Noooon... !" Qu'il marmonne dans sa barbe, absolument dégoûté de la tournure des choses. Une heure de sa vie qui va lui sembler être une éternité pour cet instant. Alors il regarde d'un air mécontent la main qui se fait déjà conquérante et lorgne sur la damoiselle ensuite. "... Sol." C'est dit avec toute la mauvaise grâce du monde. "Et tu sauras que c'ma tronche au naturel, ça." Et c'était pas si loin de la vérité, tant Soledad n'est pas le plus souriant des types à la base, trop occupé à cracher son venin à la tronche des gens plutôt que de les séduire en quelques sourires. Et étonnement, ça avait finalement marcher avec Indiana. L'ancien basketteur hésite presque à lui dire qu'elle va regretter la prochaine heure, se promet d'être infect un instant avant de songer au deal. Accepter de lâcher prise. Comment c'était déjà, avant ? Quand il n'avait pas une accusation de meurtre sur le dos ? Quand son meilleur ami était encore en vie ? Quand il pouvait voir son frère sans lui faire risquer sa vie entière ? Et c'était comment avant, aussi, sans Indiana ? Léger frisson à la pensée, alors qu'il se fait entraîner vers la piste. Une inspiration, avant de venir saisir la belle à la taille. Elle voulait jouer ? Alors il donnera le meilleur de lui-même. "Tu vas devoir m'entretenir, princesse." Sourire mauvais et d'à moitié de conquérant aussi, fier de lui. Il la ramène contre lui, la lueur sadique dans le fond de la prunelle, du gars prêt à lâcher prise. "Toujours envie de m'avoir dans les pattes pour la prochaine heure, chérie ?" Parce qu'avant, il n'avait été qu'un long mensonge. Que s'amuser rimait avec tricher. Qu'il ne pouvait jamais être vraiment lui-même. Alors il imiterait au mieux l'ancien Soledad qui devait se cacher pour que sa carrière soit grandiose. Qui souriait aux femmes de manière si fausse pour qu'ont le croit sincère. Et qui ne pouvait, ainsi, jamais se lâcher.

Le serpent, même détendu,
produit toujours du venin.
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Party hard feat. Soledad - Ven 21 Fév - 3:19


Party hard@Soledad Bias
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La musique électro-pop faisaient vibrer les corps. Les néons multicolores allaient et venaient dans la foule, de manière aléatoire, fondant à travers la pénombre comme des éclairs artificiels. Les ombres se mêlaient, s'entremêlaient, sans relâche, tout comme les souffles qui ne souffraient d'aucune limite. Seuls les esprits fous pouvaient se permettre pareille liberté, dans ce monde de ténèbres et de débauche. Là où certains rompaient la décence dans l'obscurité, laissant leurs râles se mêler à la musique ambiante, d'autres savouraient leur victoire sans la moindre humilité. Face à la provocation, à quelques paroles vaguement marmonnées de frustration, la belle orientale se pavanait gaiement autour de sa cible. « Sol. Sol. Sol. » Répétait-elle tout en roulant des hanches autour de lui, vile créature du mal qui sentait poindre la relâche dans les muscles de son nouveau partenaire de soirée. « On se contentera de cette gueule alors. Je l'aime. » En réalité, elle était tellement défoncée qu'elle ne pouvait pas déterminer si c'était un sourire qui se glissait sur son visage ou bien une moue rageuse. Peu lui importait au final. Yona était heureuse.

Passé le moment de flottement, où la belle ondulait librement sous le feu des projecteurs, l'homme parvint enfin à quitter sa position statique pour s'accrocher à ses hanches féminines dans une attitude provocatrice, l'attirant à lui comme pour feindre la possession de ce corps féminin en transe qui se mouvait devant lui. Un rictus amusé vint fendre ses lippes pulpeuses. « T'entretenir ? Sol, je n'ai pas un seul dollar sur moi. » Commença-t-elle à dire tout en frottant sa croupe contre la sienne. « Il suffit parfois de peu pour qu'on se fasse offrir quelques conso. Dis-moi ce qui te ferait plaisir, je viendrais te le rapporter » Yona savait jouer de ses atouts. Là où certains pouvaient trouver ce genre de pratique dégradante, la belle y voyait un moyen d'économiser son argent tout en profitant pleinement de ce genre de soirée. La dépravée finit par se tourner et enrouler ses bras autour de la nuque de Sol. « On verra bien qui sera le premier à regretter mon chéri. Mais je vois que tu changes d'attitude. J'aime bien. » Oh oui. Elle commençait à l'apprécier. L'homme bougon avait laissé sa place à un électron libre, qui retenait toujours fermement ses hanches folles en otage.

Les iris cendrées perdues dans le vide, la tête basculée en arrière qui dévoilait ses carotides palpitantes, la lionne se laissait entièrement aller dans les bras de son partenaire. Souriant par moment, riant même de façon immotivée, le corps de Yona tremblait au rythme de la musique, et des particules dopantes qui irradiaient une-à-une les cellules de son organisme. « D'où tu viens, beau gosse ? C'est la première fois que je te vois dans le coin. » Même complètement stone, une parcelle de conscience lui permettait encore d'aligner quelques mots pour faire une question logique. La curiosité ne souffrait d'aucune barrière.




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