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There's a room where the light won't find you (Alexandra)

 :: abandonnés
an riocht
Cian Scully
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) jenesaispas ! / signa (c)excelisor & vocivus / gif : Emi ♥ / aes : Astrid mon bb ♥
FACE : James Mcavoy
DOLLARS : 2339
SACRIFICES : 242
PORTRAIT : There's a room where the light won't find you (Alexandra) Tumblr_p2b4i49j1M1vuenkbo1_400
ANNEES : (quarantaine) qui file, qui s'effrite, qui le voue à la solitude.
CŒUR : (Célibataire), se perd dans les draps d'autres êtres.
RÉINCARNATION : (Cassandre), oracle maudite de Troie, celle dont les visions étaient conspuées et pourtant véridiques.
FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
OCCUPATION : (Directeur d'une agence de sécurité), ex-militaire ayant perdu son âme à la guerre, s'en sort aujourd'hui enfin. (Mécène), regard porté sur l'Art maintenant que les billets sont fourés dans son compte en banque.
GENÈSE : Souvenirs épars de celle trahie, donnée en trophée de guerre, tuée.
RUNNING GUN BLUES :

the head is too wise. the heart is all fire.[i]
There's a room where the light won't find you (Alexandra) 1l2t
[i]Beware, beware. out of the ashes they rise with their feral stare

There's a room where the light won't find you (Alexandra) Vi8f

There's a room where the light won't find you (Alexandra) Pqx1
hell, and to a place I come where nothing shines. I hope you were still here little sister...

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an riocht
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There's a room where the light won't find you (Alexandra) - Sam 28 Déc - 23:31


There's a room where the light won't find you

@ALEXANDRA NIKOLAÏEVNA


La douleur ne se calmait pas. Qu’importait les anti-douleurs avalés, dans la limite du raisonnable, il avait toujours des nausées, et l’impression que le cerveau était sur le point d’exploser, vieille cocotte-minute rouillée. Chaque battement de cœur lui donnait le haut-le-cœur, mêlé à une vague de souffrance traversant le corps. Chaleurs dont il avait cherché par tous les moyens à se débarrasser, sans aucun succès. Petit à petit, l’idée de devoir se rendre un médecin, voire pire, aux urgences lui traversa l’esprit. De toute façon, il fallait bien se rendre compte qu’il n’avait pas d’autres choix, encore moins s’il refusait de contacter le Royaume, d’effrayer ses employés. Un regard porté sur le reflet que lui renvoyait le miroir, visage rougi sous les ressentis du corps. Celui-ci tentait de se défendre de quelque chose, à n’en pas douter, et Cian n’aidait en rien. Son refus de s’approcher d’un lieu comme une clinique pourrait un jouer le mener à la mort. Et finalement, par égard envers ceux l’entourant, pour éviter de leur balancer une quelconque maladie dans la gueule, il se décida à quitter ses quartiers, et surtout, à prendre la direction du centre-ville. Quelques centaines de mètres à faire, rien de bien difficile, pourtant, le cerveau flanchait déjà…

Les flashs étaient d’abord légers, laissant les étendues désertiques prendre parfois possession des rues arcadiennes. Un battement de cil plus tard, et tout était revenu à la normale, l’artère principale se dessinant à nouveau sous ses pupilles. Juste le temps d’un claquement de doigt, et il s’était retrouvé ailleurs. Les souvenirs tapaient à la porte de son cerveau, le passé se glissait à nouveau dans les visions du présent. L’un n’allait pas sans l’autre, et quand la volonté flanchait, c’était une faille que la mémoire ne tardait pas à exploiter, pour mieux le mettre à terre. Et avec les réflexes d’un corps entraîné pour la guerre, ça pouvait rapidement déraper. Néanmoins, il lui fallait plus que quelques minutes pour pousser la porte des urgences, dans un brouhaha incessant que lui crispait déjà chaque muscle de son corps. La blonde qui rentra dans le même temps ne lui attira pas le moindre regard, là où normalement Cassandre lui aurait hurlé de faire attention, d’être sur ses gardes. A moins que le silence ne vienne de la nature d’oracle de la femme…

Silence face à l’infirmière, qui voyait pourtant bien que quelque chose clochait, qui la poussa à l’asseoir, et à retourner à son poste, cherchant un médecin.

Le bruit ambiant le stressait, révélait des nerfs à fleurs de peau. Chaque cri, chaque hurlement, chaque fauteuil, chaque chaise grinçant, tout lui rappelait un passé qu’il souhaitait oublier, l’horreur des combats, les massacres de la guerre. La tête entre les mains, il tentait, assis sur sa pauvre chaise en plastique, de garder le contrôle, quand la voix en lui susurrait de tout relâcher. Même s’il blessait un autre, que risquait-il ? Après tout, il était un héro, il avait déjà tué, il avait protégé sa nation, il avait tout donné, jusqu’à sa dignité, jusqu’à sa raison. Pourquoi finalement ?

Pour rien.

C’était un écho, une langue poisseuse, de vipère, qui prenait le contrôle. Et les souvenirs l’assaillaient, revenaient, le bruit des armes, de rafales de balles, de bombes, envahissait l’hôpital. Il voulait partir, il ne voulait pas se rappeler, il ne voulait pas revivre les événements, s’y retrouver plongé. Il avait en horreur ce qu’il avait fait, ce qu’il avait été. Les champs de bataille étaient devenus sa plus grande frayeur, et dans son état, l’évocation d’un possible retour ne pouvait que le faire vriller un peu plus…




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There's a room where the light won't find you (Alexandra) - Dim 29 Déc - 18:01



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There's a room ;
Alexandra & @Cian Scully;
{alex outfit}


Le regard vague, perdu dans le vide, Alexandra attendait dans un coin sombre d'une pièce. Recroquevillée sur elle-même dans une position de repli presque protectrice, ses cheveux ternes étaient en bataille et les poches sous ses orbes habituellement rieuses indiquaient qu'elle n'avait pas dormi depuis plusieurs jours, faute à ses visions horrifiantes qui ne cessaient de s'imposer dans ses rêves pour les transformer en cauchemars. La mort. La désolation. L'abandon. Cette triade habituelle semblait s'imposer en maître, lui rappelant sans cesse les limites de son propre don et la responsabilité morbide qui y était associée. On pouvait voir les traces laissées par les larmes à travers les profonds sillons creusés à même la peau. Souffrance. Désespoir. Son corps tout entier tremblait de spasmes de terreur. Elle avait peur, peur de fermer ses yeux, d'être à la merci de ces visions qui la hantaient et l'empêcher de trouver le repos. Une seule issue possible. Elle était fatale.

Toc, toc, toc. « Sasha, ouvre ! C'est ta tante. » Fit une voix féminine, sur un ton ferme, derrière la porte. Toc, toc, toc. « Ouvre-moi. » La main se transforma en poing, cette fois-ci plus vigoureux, insistant pour que la jeune femme sorte de sa torpeur pour venir ouvrir. Rien, aucune réponse. Alexandra, totalement mutique, plongeait son visage épuisé dans ses genoux, tandis que derrière la porte, la tante continuait de s'exciter de ne pas avoir de réponse de sa nièce. Il était trop tard, cette dernière vision semblait avoir mis un terme aux dernières essences qui animaient la jolie blonde. Elle était ternie de tristesse, elle avait perdu son élan vital qui la faisait tenir face à ces tragédies qu'elle voyait en rêve. Si seulement elle ne l'avait pas vu, cet homme, ce soldat, peut-être aurait-elle pu trouver la force de quitter sa chambre pour renouer avec la vie. La vie, face à la mort, face à la guerre.

Les traits pétris de terreur du soldat l'avaient marqué. Ce n'était pas la première fois qu'il tenait son fusil d'assaut entre ses mains. Son regard était celui d'un prédateur, pourtant, Alexandra avait pu voir ce dégoût, cette crainte. Il ne voulait pas être là, il ne voulait plus tuer. La peur marquant les traits de cet homme, la vision se clôtura sur une impressionnante explosion. Puis, plus rien. Le réveil douloureux s'était accompagné de crispations musculaires, comme si elle avait elle-même vécu ce rêve, cette guerre. Qui était-il ? Qui était cet homme ? Alexandra l'ignorait. Pourtant, elle était peinée pour lui, triste qu'il se trouve dans un tel endroit, visiblement contre son gré. Pauvre soldat, méritait-il ce destin funeste ?

« Sasha ! » Un coup sec contre la clanche de la porte permit à celle-ci de l'ouvrir avec brutalité. La femme s'empressa de venir aux pieds de sa nièce, inquiète de la voir dans un tel état, mais rassurée de la voir encore vivante. « Mais qu'as-tu fait Sasha ! » Horrifiée, elle encercla ses poignets sanguinolents avec ses propres mains pour rapidement s'empresser de les encercler avec un linge propre. « Dépêchons-nous. » Sans plus attendre, la russe obligea la jeune femme à se lever et à quitter le lieu, qui empestait le renfermé et le sang séché.

Nul besoin de dire que l'apparence presque cadavérique d'Alexandra avait inquiété bien des passants lors de leur entrée dans l'hôpital publique d'Arcadia. Épuisée par son état, Alexandra ne fit pas attention à l'homme qu'elle bouscula au passage. A vrai dire, sa tante qui la tirait vers les urgences ne lui laissa pas le temps de s'excuser. On l'abandonna sur une chaise dans la salle d'attente, tandis que sa tante Irina était partie quémander l'aide de l'équipe médicale. L'homme assis à ses côtés, le visage perdu dans les paumes de ses mains, semblait dans un piètre état, tout comme elle. Un simple regard en coin suffit à la jeune avocate pour évaluer son niveau de souffrance. « Ça va aller ? » Glissa-t-elle, si faiblement que sa voix fut à peine audible dans le brouhaha général. Ses premières paroles, depuis de longues heures, et elles étaient offertes à cet inconnu dont elle ne pouvait voir le visage. Malgré sa propre détresse, Alexandra ne pouvait s'empêcher d'avoir de l'empathie pour lui, qui qu'il soit. Elle n'était définitivement pas la seule à souffrir dans ce bas monde. Une main bienveillante tapotant sa cuisse, l'homme pouvait aisément voir ces bandes de gaz ensanglantées qui encerclaient son maigre poignet.

(c) SIAL ; icon soldiers eyes.

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RÉINCARNATION : (Cassandre), oracle maudite de Troie, celle dont les visions étaient conspuées et pourtant véridiques.
FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
OCCUPATION : (Directeur d'une agence de sécurité), ex-militaire ayant perdu son âme à la guerre, s'en sort aujourd'hui enfin. (Mécène), regard porté sur l'Art maintenant que les billets sont fourés dans son compte en banque.
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There's a room where the light won't find you (Alexandra) - Dim 16 Fév - 2:38


There's a room where the light won't find you

@ALEXANDRA NIKOLAÏEVNA


Il détestait les salles blanches et aseptisées, celles dans lesquelles l’odeur de la mort trônait. Peu la sentaient, la voyaient, mais pour lui, elle était omniprésente. Ca s’accrochait à ses narines, à sa gorge, à sa tranchée. Il avait l’impression de vivre en plein cauchemar, de voir les ombres des vivants se promenant dans les couloirs, prêtes à se détacher de leurs hôtes. Il se revoyait, quelques années, quelques décennies en arrière, avec une arme entre les doigts, un fusil d'assaut pour combattre ceux qui apparaissaient comme des terroristes inhumains aux yeux du monde. Finalement, après tant d’années passées dans les rangs de l’armée, n’était-il pas du même fer qu’eux ? Il avait tué tant d’âmes, d’innocents, et parfois de civils sous les ordres des gradés. Un simple prétexte, un simple regard de travers suffisait à les éliminer. Tout ce qui était perçu comme de la menace devait disparaître devant eux. Qu’étaient-ils tous pour se prendre pour des dieux ? Avoir un droit de vie ou de mort sur une population, à l’autre bout du monde… Il n’y avait que les occidentaux pour faire cela. Ils avaient passé des millénaires à bafouer la souveraineté des nations, ce n’était pas maintenant qu’ils allaient se stopper.

Et cet hôpital lui rappelait tout cela. La mort, le bruit des rafales de balle, les armes blanches se plantant dans les chairs, les hurlements de douleur… Et le passage dans l’aile psychiatrique, avant d'atterrir sur le bitume de New-York, désemparé. Y’avait jamais rien eu pour les vétérans. Et avec les souvenirs qui remontaient, mieux valait le garder à l’écart. Car Cian pouvait devenir violent. Cian n’avait pas de contrôle sur lui-même, ni sur la force qu’il pouvait exercer. Qu’un autre soit blessé, ou en passe de l’être, cela ne faisait que le renvoyer à sa propre médiocrité, avec une envie d’autant plus forte de la détruire. C’était lui, c’était son image qu’il voulait réduire à néant, tout comme les souvenirs détraqués qui peuplaient son esprit. En y repensant, il n’était plus rien, qu’une simple carcasse vivant de ses regrets et horreurs….

Quelques mots, face auxquels il resta de marbre. Il voulait juste qu’elle dégage. Il voulait juste rester dans le silence, pour oublier les douleurs, les nausées qui s’emparaient de son coeur. « Qu’est-ce que ça vous fait ? » Un seul regard, noir, dénué de toute humanité. Il n’était rien, et ne la considérait pas mieux. Contact qui le débectait, et sans un mot en plus, il repoussa la main, violemment. « Je ne vous donne pas l’autorisation de m’approcher. » Elle s’attendait à quoi cette gamine ? De la gentillesse, de la bienveillance, ça lui donnait juste envie de vomir. Et il ne faudrait qu’un geste de plus, qu’une ligne à passer pour que lui-même entre dans une rage folle.




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There's a room where the light won't find you (Alexandra) - Ven 21 Fév - 3:47



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Le rejet fut brutal, immédiat. Comme une gifle invisible qui était venue épouser la peau laiteuse de sa joue. La blessure involontaire causée par ce homme obligea la jeune femme à baisser son regard apeuré sur ses genoux, reportant ses mains jointes sur ses jambes pour éviter tout contact avec ce malheureux qui avait mal interprété son approche. Douleur. Souffrance. Elle se sentait progressivement sombrer dans les affres de la dépression, se noyant peu-à-peu dans les ténèbres sans parvenir à redresser la tête pour reprendre sa respiration. A bout de souffle, Alexandra ne pouvait pas pleurer. Ne pouvait pas crier. Ne pouvait pas se plaindre. Non. Tandis que la silhouette presque trop lumineuse de sa tante restait visible, un peu plus loin, celle de la blonde semblait se ternir sur cette maudite chaise, dans cette maudite salle d'attente. Puis, soudain, un soupire vint animer son corps, après une longue période de latence durant laquelle sa silhouette presque invisible s'était perdue dans un profond silence de mort. Un flash, brutal, traversa son esprit. Un succession d'images, en noir et blanc, s'échappèrent des entrailles aseptiques de l'hôpital, si bien que la belle resta un temps immobile sur sa chaise, les yeux perdus dans le vague et la bouche ouverte. Elle était scotchée. Choquée par les différentes scènes qui se dessinaient dans son esprit. Le mouvement incessant des corps. Les bruits des armes. Les corps qui explosent sous la violence des bombes. Les hurlements. Les cris. Les gémissements. Puis, un visage recouvert de poussière, les traits tirés, effrayés par l'apocalypse qui se déroulait devant ses yeux. C'était lui. Le soldat, l'homme de l'ombre dévalant les plaines de sable, l'arme à la main. La peur faisait pulser son myocarde dans sa poitrine, comme si son propre corps de femme se trouvait sur ce champ de bataille en plein milieu de ce désert lointain. Jusqu'à ce que le canon de l'arme, pointé sur son front, ne déclenche la détonation tant redoutée. « Non ! » Un hurlement de terreur s'échappa de sa bouche. Alexandra termina au sol, chutant de sa chaise suite au choc, et la vision s'arrêta avec elle. Tremblante, l'oracle eut toutes les difficultés du monde pour retourner sur son assise, aidée par une femme en blouse blanche qui passait par là. Voilà que les plaies sous ses bandages se remettaient à saigner, englobant ses poignets d'un halo carmin humide. Presque effrayée à l'idée de croiser le regard de l'homme, de peur de recevoir à nouveau la gifle du rejet, c'est en marmonnant de façon à peine audible qu'elle lui demanda. « Vous avez fait la guerre ? »

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