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i think we're alone now (julival)

 :: abandonnés
number 7
Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1512
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : i think we're alone now (julival) Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
i think we're alone now (julival) Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


i think we're alone now (julival) Tumblr_pmj6aqD13Q1rd9lhho6_r2_400

--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



number 7
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i think we're alone now (julival) - Lun 24 Fév - 12:41

room for two


But I promise that we're gonna make it somehow, I'm all in, it's from the heart again, open up your mind and maybe we could start again.

ft. @Percival Esposito

L’hôtel était bondé, bien évidement, fourmillement incessants de vies qui se croisent et se décroisent, les guichets répondent, les clients valsent d’un comptoir à l’autre et les fausses politesses pour obtenir des faveurs du personnel. Les clés tintent, les ordinateurs ronronnent, tout est quadrillé, réfléchi, chronométré. La nuit tombe sur Arcadia, les gens viennent récupérer leur pass pour passer une nuit au chaud, qu’ils soient des étrangers ou des habitants venus faire leurs besognes.

Au milieu de tout cas, il y a Juliet. Juliet et son imperméable trop grand, sa casquette qui tranche avec le luxe des lieux, ses grosses lunettes de soleil qui tentent de cacher son visage, sa tignasse sombre nouée en en chignon bas dont les mèches s’échappent et tombent en cascades solitaires dans son dos. Non, elle ne voulait pas être remarquée, pas plaire. Elle ne voulait pas qu’il puisse voir la moindre attention de sa part suggérant qu’elle était ouverte aux négociations.

Jules qui tient une valise entre ses doigts et son portable de l’autre, avec l’adresse de l’hôtel, elle s’attendait à quelque chose de huppé mais pas à ce point là. 19h. Ne sois pas en retard. La détective jette un œil à la pendule qui trône fièrement dans le hall d’entrée. 19h30. Tant pis pour la ponctualité. De toute façon, elle n’avait qu’un mot à dire pour être emmenée et bien qu’elle n’eut aucune envie de se présenter, Jules avait décidé d’honorer sa part du marché et de se rendre sur place, ce n’est pas au pied de la porte qu’il fallait rebrousser chemin. Prenant son courage à deux mains, la petite brune se dirige vers le comptoir où sourit une réceptionniste, le genre de sourire qui pourrait lui détruire les maxillaires tant il se voulait accueillant mais il ne finit que par être terriblement effrayant. « Welcome, milady, how can I help you ? » Sa voix était stridente, désagréable, comme si l’on faisait passer des ongles sur un tableau à craies. N’essayant pour rien au monde de faire bonne figure, sans même baisser ses lunettes de soleil, ni retirer la casquette qui scandait fièrement les lettres "FBI" en lignes blanches rapiécées, Jules répondît sobrement mais avec un minimum de politesse : « Hi. I’m here for the Esposito suite » Le simple nom fit réagir la jeune femme, qui s’empresse de faire décliner l’identité de la petite cliente et de lui donner les clés. Presque immédiatement, deux employés viennent escorter la jeune femme, l’un lui porte sa valise tandis que l’autre l’entraîne dans le couloir puis dans l’ascenseur, ce dernier montant les étages petit à petit et offrant une vue de plus en plus exceptionnelle sur la ville. Une vue dont elle n’aurait pas le temps de profiter.

Car ce soir, c’est le soir test. Une fois la nouvelle des fiançailles annoncées, le choc et le dégoût que cela avait provoqué, la découverte de l’un et l’autre des années après, Percival et Jules avaient dû se rendre à l’évidence et accepter que leur avenir appartenait l’un à l’autre, c’était ce qu’il se faisait de coutume dans la mafia et tous les deux avaient des choses à prouver à leur famille. Du moins, c’est que que Jules avait réussi à desceller chez son fiancé, qui n’avait pas un profil psychologique incroyablement difficile à déterminer, (Jules s’était promis d’arrêter d’analyser son entourage de la sorte, mais les vieilles habitudes prenant vite le dessus quand il s’agissait de rencontrer de nouvelles personnes).

Une fois devant la porte de la suite, les stewarts disparaissent et laissent la petite à son sort. Bien. C’est le moment ou jamais. Elle plonge une main dans sa poche pour y enfouir son téléphone en mode avion et l’autre active le pass pour lui faire découvrir l’intérieur de la suite. Tout était incroyablement sobre pour le lieu normalement luxueux mais cela ressemblait plus à un appartement qu’à une suite hôtelière, on aurait pu s’y méprendre et croire être arrivé dans un immeuble huppé. La surface devait au moins faire l’étage entier et la vue, comme elle s’y attendait, était à couper le souffle. D’ordinaire, la jeune femme aurait pu apprécier cet environnement mais elle savait pertinemment qu’il s’agissait plus d’une vision d’avenir que d’un véritable moment de détente. Elle savait que la cuisine représenterait la leur, que la salle de bains se voulait être un miroir de celle qu’ils auront.

Que le lit serait celui qu’ils partageraient.

Faisant rouler sa valise jusqu’aux abords du canapé, Jules fit glisser les lunettes sur son nez, dans une tentative d’être drôle «  Honey, I’m home.  »

Que la vie de couple commence maintenant and may the odds be ever in your favour.


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i think we're alone now (julival) - Sam 18 Avr - 17:13

you're enough to fill my love for eternity
••••

Il tournait en rond dans l'appartement, faisait les cent pas, comme un lion en cage. Il avait été surpris par l'annonce des fiançailles, mais elles restaient logiques : les politiques des clans s'étaient mêlés à une volonté de tester les deux rejetons à côté de la plaque, les perdus, ceux qui devaient encore prouver qu'ils étaient prêt à sacrifier leurs rêves, leurs désirs, voire leur coeur, pour la famille. Il se planta devant la fenêtre et son regard s'épancha sur la ville qui s'étendait, grouillante de vie, de lumière et de son, en dessous de lui. Si il avait eu le choix, il n'aurait sans doute pas choisi une suite aussi prisée. Pour camoufler deux héritiers criminels, il y avait plus discret. Et dans un autre sens, l'appartement était suffisement grand pour que Percival et sa promise puissent passer le temps sans se voir s'ils ne pouvaient pas se supporter.  

Il se rappelait encore du moment où ils lui avaient annoncé la nouvelle en personne. Il n'avait rien dit, il avait accepté sans broncher, sans se plaindre, son esprit incapable de réfléchir et de saisir toutes les implications et répercussions que cela aurait sur sa vie. Et puis ... on parlait de Jules, on la présentait sous le meilleur jour possible, mais ça n'imprimait pas. Il la connaissait et l'avait déjà vu, il avait passé une partie de l'enfance ensemble mais les souvenirs remontaient, se perdaient dans l'imaginaire, les sentiments et désirs de l'époque subjugués et enfouis. Que savait-il réellement d'elle ? Il n'y avait qu'elle qui pouvait lui dire qui elle était maintenant. Car il n'y avait que ça qui comptait : le présent. La famille semblait paradoxalement enfouie à la fois dans le passé et le futur, sans vraiment se préoccuper du moment présent.

Il remonta légèrement la manche de la chemise qu'il portait pour regarder sa montre. Les aiguilles avançaient inexorablement, signifiant l'arrivée prochaine de Jules et ce fameux test. D'une main, il enleva le nœud papillon qui semblait l'étranglait et le jeta négligemment sur son sac. Il entendit la porte de l'appartement s'ouvrir puis se refermer, une valise rouler sur le sol, puis une voix douce s'élever. Il avança vers la pièce centrale, sa silhouette se découpant dans l’embrasure de la porte. Ses yeux plongèrent sur la personne qui se tenait debout devant lui. L'image qu'il avait encore dans son esprit de la Jules au début de l'adolescence laissa place à une magnifique jeune femme, le regard perçant braqué sur lui. Percival remarqua la casquette qu'elle portait mais se retint de faire une remarque. « Hi. It's been a long time. Looking good. » Un silence s'installa entre eux, et le jeune homme regarda un instant ses pieds. « I wish it was in other circumstances. »

••••

by Wiise
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Jules Adimari
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ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
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“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


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Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



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i think we're alone now (julival) - Jeu 23 Avr - 12:38

room for two


But I promise that we're gonna make it somehow, I'm all in, it's from the heart again, open up your mind and maybe we could start again.

ft. @Percival Esposito

A peine a-t-elle posé sa valise dans l’entrée qu’elle se débarrasse de sa veste trop grande, elle constate que l’endroit est rempli de tout le luxe dont ils avaient besoin pour se sentir comme dans leur propre appartement, en dehors du room service. Et encore, elle n’était même pas sûre de ne pas avoir un room service pour eux, le jour où ils seraient mariés et habiteraient ensemble. Lorsqu’elle voit le visage de Percival, elle est frappée par le changement que les années et l’expérience a opéré sur lui. Jules perd instantanément toute confiance quand leurs regards se croisent. Elle avait prévu d’être froide, distante mais lorsqu’elle voit dans les yeux du jeune homme qu’il est aussi perdu qu’elle… Finalement, ce n’était peut-être pas un ennemi. «  Yeah… Too long, maybe ? » Ils avaient perdu contact. Et Jules n’avait pas fait de recherches sur lui, comme toute détective qui se respecte, parce qu’elle ne voulait rien savoir de lui, le rejetait avec toute la force qui lui était connue. Elle ne savait même pas ce qu’il avait fait de sa vie… Et lui, s’en doutait-il ? Savait-il qu’il allait épouser une ratée du FBI ? En avait-il quelque chose à faire ?

Jules prend la décision d’approcher, le regardant dans les yeux et essayant de trouver dans ses traits quelque chose qui lui rappelle sa figure d’enfant. Elle se souvient maintenant : comme elle adorait lui faire de sales blagues lorsqu’ils étaient en vacances en Italie. Jules avait toujours été une envie pleine de vie et éprise de liberté tandis que Percival avait toujours été trop sérieux pour elle. Et voilà qu’ils étaient destinés à passer leur vie ensemble… Comme la vie est étrange. La gêne était palpable mais il était hors de question de passer la soirée et la nuit comme ça, après tout dans quelques mois ils allaient se dire oui pour la vie, alors… C’est lui qui brise le silence en premier, prononçant les mots qu’ils redoutaient tant tous les deux. Oui, il aurait peut être mieux valu qu’ils se retrouvent autrement que fiancé après des années de silence. «  Obviously… But let’s be honest, without this, neither of us would’ve send a text to the other. » C’est dit sur une pointe d’humour mais c’est la vérité, on a tendance à vite oublier les gens du passé. «  Okay, let’s start again. » La distance entre eux se meurt petit à petit tandis que la brune laisse sa valise dans l’entrée, elle décide de mener la conversation puisque Percival n’a jamais été connu pour avoir la langue bien pendante. « I’m happy to see you before the wedding, actually. You… look good too. » Il fallait être honnête, elle n’avait pas eu le pire fiancé. Percival était loin d’être repoussant bien au contraire et elle était presque sûre qu’il avait déjà eu plusieurs conquêtes mais elle ne parierait pas là dessus non plus. «  So… Are you hungry ? Should we order something or… » Pause. Il fallait qu’ils soient transparents l’un envers l’autre : «  I know. Arranged weddings aren’t very romantic. » Commander un repas et parler de leur union forcée ? Ouais, c’était beau ça. Ce qu’elle voulait Jules, c’est s’assurer qu’au delà de la figure de jeune premier qu’il avait, elle ne risquait pas de finir dans une relation toxique ou abusive. «  I wanna know more about you, that’s all. » Et c’est ce qui déterminerait l’issue de la nuit.  


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i think we're alone now (julival) - Mar 28 Avr - 13:34

you're enough to fill my love for eternity
••••

Des réminiscences d'une vie passée lui revenaient en tête. Les courses qu'ils se faisaient autour de la villa, qui rendaient furieuses les adultes, les tours qu'ils jouaient et où ils se retrouvaient à être coursés à leur tour, et la terrible manie qu'elle avait eu de lui jouer des mauvais tours. C'était des souvenirs privilégiés et en minorité, engloutis par la masse de travail et d'efforts qu'il avait du accomplir pour se montrer digne - aux yeux des autres et à ses propres yeux. Et ainsi, le souvenir qu'il gardait de Jules était sans doute celui d'une jeune fille très active et joueuse, et qui avait fini par disparaître de sa vie, pour des raisons qui échappaient à tout contrôle. Le destin semblait avoir un sens de l'humour particulier, réunir deux personnes qui avaient apparemment tout pour s'apprécier en tant qu'individus, dans un mariage contraint et forcé, qui donnait un a priori négatif aux deux futurs époux.

Et pourtant ... le regard qu'ils venaient d'échanger semblait faire fondre un peu - beaucoup - des appréhensions du jeune homme. Et la voix douce qui s'échappe des fines lèves de la jeune femme confirme l'effacement progressif de son anxiété. En un sens, c'était comme retrouver sa meilleure - et seule - amie d'enfance. Jules commença à s'approcher et il sourit à sa pointe d'humour. « Yeah. It's kinda hard to text without a phone number. » Le jeune mafieux décide de se dérider un peu. Après tout, l'idée de ce test était justement de les mettre en conditions. Et si il devait passer sa vie avec elle, il préférait que ce ne soit pas dans l'anxiété et la confrontation constante. « I'm happy to see you too. I think that seeing you for the first time in your wedding dress would have been too much. Even if i'm sure it fits you perfectly. » Et il fallait être honnête, elle semblait être le genre de femme à qui tout allait parfaitement, des vêtements amples et confortables, aux robes épousant les formes du corps, en passant par les tenues plus intimes. Elle proposa de commander quelque chose à manger. « As you want. I can cook too if you prefer something really italian. Oh, do you want a drink ? I didn't ask. » Il sourit à la triste vérité qu'énonce sa future femme. « Yeah ... I guess we need to come up with the romantic ourselves then. » Il rougit en finissant sa phrase.

Il finit par se diriger vers le large canapé, suffisamment grand pour qu'il y ait de l'espace, et assez confortable pour qu'ils se rapprochent si la nuit évoluait. « I want to know more about you too ! I have no idea what happened to you since you left. » Il approcha deux verres et une bouteille et releva les yeux, croisant le regard de Jules. « One question each ? Ask away. And let's keep the difficult question for when we will be ready okay ? » Il cherchait à lui montrer qu'il ne la forcerait pas à parler sur des sujets qu'elle ne souhaitait pas évoquer, mais aussi signifier que les secrets étaient toujours difficiles à garder.

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Jules Adimari
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i think we're alone now (julival) - Lun 18 Mai - 20:26

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ft. @Percival Esposito


Ils se regardent, ils se cherchent, ils… s’apprivoisent. C’est le mot : s’apprivoiser. Ils se tournent autour, se jaugent, essayent de comprendre si l’autre est un danger. Jules ne le voit pas comme tel mais au contraire, elle sent quelque chose de familier et une sorte de connexion, comme si leur personnalités étaient extrêmement différentes mais que dans leur misère ils avaient réussi à trouver un point d’encrage dans lequel se comprendre. Ni l’un ni l’autre n’avait le choix et il fallait être honnête, ils auraient pu tomber sur bien pire si le sort leur avait été encore moins favorables mais ils avaient à peu près le même âge (ce qui n’avait pas été le cas de Pace quand ce dernier avait eu droit à la même surprise) et ils n’étaient pas… Repoussants ? Certes, Jules se trouvait toujours ignoble mais elle était aussi consciente que cela n’était pas forcément vrai et qu’une grosse partie de sa nature jouait sur sa manière de se voir dans un miroir. Et tout à coup, c’est aussi un détail qui lui vint : si elle devait partager sa vie avec cet homme, cela signifiait-il qu’elle devrait aussi lui confier ce genre de détail ? Il finirait par s’en apercevoir bien assez tôt. Ni l’un ni l’autre n’était dupe sur les véritables objectifs de cette union et viendrait un jour où ils devraient littéralement se mettre à nu et Percival verrait alors… 


Non. Ce n’est pas le moment, pas maintenant. Commençons doucement, loin de l’horreur qui dévorait ses entrailles en permanence, cette relation avec la nourriture qui lui pourrissait toujours la vie. On commence pas à pas, un pied après l’autre. Jules esquisse un semblant de sourire, renvoyant celui que Percival lui donnait et ça allégeait considérablement la scène et la gêne qu’ils ressentaient l’un et l’autre. «  Would you ask me for my phone number, I don’t know, in a bar for example ? Is it a way to… ask it, maybe ?  » Une blague, encore une, l’ambiance se détend. «  I guess that you can have it, you’re my future husband.  » Il ne fallait pas le rejeter, ce serait bien plus dur de ne pas voir la vérité en face, de rejeter en bloc cet homme et l’avenir qui leur était réservé. Jules ne souhaitait plus accumuler les bagages sur ses épaules, si elle pouvait au moins se libérer sur la relation qu’elle entretiendrait avec son mari, c’était quelque chose qu’elle était prête à prendre. «  I don’t know yet for the wedding dress, but I can totally see you in a tux. Did you already wore one in your life ?  » Sans doute, mais cela pourrait faire démarrer la conversation. Ses épaules se détendent en réalisant que tout se déroule pour le moment plutôt bien et elle finit même par arrêter de triturer nerveusement son pull. «  We can try to cook together, it could be a very good start… Do you cook sometimes ?  » Ce qu’elle ne faisait jamais, habituée des plats sur le pouce si tant est qu’elle mangeait tout court. Elle lui fit signe de la suivre jusqu’à la cuisine, se débarrassant au passage de sa casquette et attachant ses cheveux en un chignon au dessus de sa tête. Elle se dévoilait, petit à petit, à son rythme… Observant rapidement ce qu’il y avait dans le frigo, elle sortit tout une guirlande de produits : «  Let’s see what we can do. » Et ce petit atelier servirait d’activité tandis qu’ils essayeraient d’apprendre à se connaître de se comprendre mutuellement. C’était mieux ainsi après tout, ils n’étaient pas là pour se faire la guerre ou des reproches… «  Okay, fine, one question each seems a good deal to me. I’ll start first since I got one. What… did you do, since we stopped talking ? Did you go to school ? College, maybe ?  » Elle posait des questions particulières, sa formation lui ayant apprit que le chemin parcouru en disait plus d’une personne que de lui demander simplement quel était son métier. Elle lui fit signe de venir à côté d’elle pour commencer ce petit jeu de question réponse qui déterminerait si les choses se passeraient bien ou si elle ne finirait même pas la nuit à l’hôtel.  


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i think we're alone now (julival) - Lun 18 Mai - 22:30

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9e41649650bb6f514ba1cbf5960351319e3dd47d.gifIl fallait que le jeune homme soit honnête avec lui-même. Ce n'est pas comme ça qu'il avait vu le début de soirée se dérouler. Il pensait rentrer dans une cage aux fauves, où deux animaux acculés allaient tout faire pour éviter de s'écharper dans les premières minutes. Mais en réalité, il se trouvait nez-à-nez avec une jeune femme, aussi perdue et mal à l'aise que lui. Le sentiment de vouloir être ailleurs, l'influence de la famille, drapée en une cape d'ombre sur ses épaules, sembla se dissiper. Et, pour la première fois depuis le début de la journée, il avait véritablement envie d'être là, d'apprendre à la connaitre - à retisser des liens avec une amie d'enfance perdue, sans doute la seule fille à l'avoir vraiment connu et rendu heureux. Toutes les peurs qu'il avait pu avoir par rapport à elle disparaissaient aussi, alors qu'il commençait à apercevoir l'âme qui se cachait derrière la façade. Il se retrouvait à pouffer aux blagues timides et innocentes de Jules, sans y penser plus que ça. Depuis combien de temps n'avait-il pas ri de cette façon ? Depuis combien de temps ne s'était-il pas laissé être vulnérable aux côté de quelqu'un ? Si les répercussions fondaient dans son esprit, il pouvait sentir le gouffre de son anxiété guetter la moindre occasion.

Alors il se concentra sur elle, les boucles de ses cheveux, ses yeux qui semblaient chercher à en dire autant qu'à en cacher, à la façon dont son corps se balançait à chaque mouvement, le charme qui se dégageait d'elle, sans qu'elle semble s'en rendre réellement compte. « Yeah, i think I would ask for your number, pretty much everywhere. In a bar, on the street, if i saw you just for a second ... sorry. » Il rougit doucement. « I still can't believe that i'm gonna call you my wife. » Les mots sonnaient toujours aussi étranges, presque aliens dans son esprit. Et pourtant, plus il y pensait, plus ces deux mots semblaient correspondre à Jules. Elle lui répond au sujet de la robe, et un instant, il eut peur d'avoir parlé d'un sujet sensible. « We don't have to speak of the wedding if you're not confortable with it. » Il sourit doucement. « I already have, yes, but I don't think anyone honest gave me their opinion on it. I think I have it here actually. » La conversation dérive tranquillement sur un autre sujet, celui de la cuisine. Il ne passait pas autant de temps à cuisiner qu'il devrait pour réussir à s'améliorer, mais il avait conservé une grande partie de ce que ses tutrices lui avait appris. Elle commença à se diriger vers la cuisine, en enlevant sa casquette. « Love your hair, by the way. » Elle finit par sortir de quoi cuisiner et l'invita à se placer à côté d'elle. Leurs épaules se frôlèrent pendant qu'elle posait la première question. Il mit un instant pour trouver quoi dire. « I did but I mostly learned on my own. I traveled a lot, went to the army for a bit. In the end, I went by to Italy, and I learned the life and ways of our families there. » Il laissa un moment de silence passer. Tellement de choses avaient changé depuis qu'ils s'étaient vus pour la dernière fois et tenter d'en faire un récit aurait été vain. « What about you ? I guess you traveled a lot too. » La casquette qu'elle portait lorsqu'elle était entrée semblait en être une manifestation, si elle était vraie. Mais il était surtout curieux de savoir ce qu'elle avait vécu pour que ces yeux transmettent des émotions aussi particulières.

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PORTRAIT : i think we're alone now (julival) Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
JUKEBOX : pixies ; where is my mind ?
RUNNING GUN BLUES :
i think we're alone now (julival) Zn7h


--- jules adimari.

“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


◊   ◊   ◊   ◊


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--- persephone.

Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself.



number 7
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i think we're alone now (julival) - Jeu 21 Mai - 12:34

room for two


But I promise that we're gonna make it somehow, I'm all in, it's from the heart again, open up your mind and maybe we could start again.

ft. @Percival Esposito


Ca n’avait rien de la bataille à laquelle elle s’était préparée. Jules n’était plus un gladiateur en quête de victoire, elle n’était plus qu’une jeune femme fatiguée et prête à se laisser emporter dans les combines de sa famille. C’est presque comme une résignation, elle courbe l’échine face à ce qu’on lui demande et se présente sous son vrai jour à Percival. Ce dernier ne semble pas plus prêt à croiser l’épée, bien au contraire. Ils sont soumis tous les deux au destin, au jeu des alliances. La peur se dissipe pour laisser place à de la curiosité, une sensation étrange, un besoin de savoir dans quels filets ils allaient se laisser emporter. Ses mots la font sourire, ils sont dit avec un brin d’innocence qu’elle n’aurait pas imaginé chez lui. « You don’t have to flatter me, I’ll marry you anyway. » Ce n’est pas comme si elle pouvait décider du contraire. Et puis, elle n’était pas sûre qu’il avait voulu la flatter mais elle voulait calmer un peu l’ambiance et la gêne manifeste du jeune homme.

En parlant du mariage, elle sent que son visage se décompose et celui de Percival tout autant. L’équilibre fragile qu’il s’est créé entre eux est sur le point de s’effondre de nouveau et Jules répond calmement : « It’s fine. We should talk about it… It’s not gonna disappear. » Le mariage arriverait, que cela les gêne ou non, alors autant en parler, ne pas faire comme s’il n’allait pas se produire ou que ça n’existait pas. Cette cérémonie expliquait leur présence ici à tous les deux et ils n’étaient pas suffisamment dupes pour penser qu’autre chose aussi pu les réunir. En parlant de leurs costumes de mariage, Jules tente un sourire timide : « You have it here ? You were ready to go ? » Une pause, elle savait que ses essayages étaient déjà prévus, même si elle en avait déjà oublié la date. « I’ll guess I could take a look if you want. Unfortunately, I can’t show you my dress… » De toute façon, il paraît que ça porte malheur. Ce n’est pas comme s’il était judicieux de se rajouter une couche de mauvais présage sur ce qui était déjà en train de leur arriver.

Prenant place dans la cuisine, ils se placent côtes à côtes en se partageant les aliments. Ils ne savaient pas vraiment qu’ils préparaient, ni si cela finirait pas être mangeable mais cela les occupait et les empêchait de se regarder plantés l’un devant l’autre. Il lui fait un compliment, qu’elle décide de ne pas entendre et de plutôt rebondir sur son histoire de vie. « I see… For how long  were you in the army ? » Et avait-il des traumatismes associés ? Quand vient son tour de se dévoiler, l’italienne hésite longuement sur la manière de présenter les choses. Tant pis : elle devait bien lui rendre la pareille, puisqu’il se prêtait au jeu : « I went to college, for a psychology degree. And then, I’ve been to the F.B.I. » Elle ajoute rapidement : « I’m not anymore, though. Don’t worry. » Quand on vient d’une famille mafieuse, Jules pouvait comprendre le stress que pouvait générer ce genre d’informations. Elle-même avait cru qu’elle ne pourrait jamais entrer, si le FBI venait à enquêter sur sa famille mais elle ne faisait partie que de la cellule de psychologie criminelle après tout. Elle sent le vent tourner en sa défaveur et à la place, elle préfère revenir timidement sur le compliment qu’il lui a fait : « About my hair… So, you think I’m pretty ? » Bingo si tu voulais le mettre encore plus mal à l’aise, Julsie.   


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i think we're alone now (julival) - Jeu 21 Mai - 15:13

you're enough to fill my love for eternity
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9e41649650bb6f514ba1cbf5960351319e3dd47d.gifUne sensation chaleureuse commençait à se répandre dans le coeur de Percival, et il pouvait sentir les derniers fragments de ses angoisses disparaître au sein des yeux de Juliet. Et la pression de la famille disparue, il se sentait prêt à se laisser emporter par la soirée et par ce qu'il se passerait. Dans leurs échanges, dans le ton de leurs voix, et dans la façon dont ils se comportaient, il avait l'impression qu'ils étaient deux adolescents aux tentatives de flirts maladroits dans une soirée où tout le monde était parti. Il sourit à sa réponse et ne sut pas quoi adopter comme répartie. La gène qui était réapparue en évoquant le mariage était toujours sous-jacente. « I know it won't disappear, but that can wait another day. Let's focus on making this evening a good one. And the less awkard possible. » Il lui sourit timidement, tandis qu'elle relançait le sujet de son costume. A vrai dire, il avait pris l'habitude de toujours avoir un habit de soirée dans ses affaires, au cas où la famille décidait de l'envoyer négocier un accord, ou jouer les têtes d'affiches. Le smoking qu'il avait pour le mariage avait été fait en Italie par plusieurs mains de la famille, pour qu'il représente tout ce que Percy défendait. Mais au fond, ça restait un simple smoking, sans extravagance. « Oh I mean.. Why not ! » Il bafouilla légèrement, rougissant de nouveau en imaginant plusieurs versions de la scène. « It's okay about the dress, I know you will be perfect in it. » Les derniers mots furent prononcés dans un murmure, réflexe pour tenter d'éviter de virer rouge pivoine.  

Il pouvait sentir sa présence près de lui, une présence tangible et forte, loin de cette idée nébuleuse qu'il se faisait du mariage forcé. Juliet avait toujours été capable de défier toutes les attentes. Déjà durant leur enfance en Italie, elle ressemblait déjà à une étoile qui brillait si violemment que Percival pensait ne jamais pouvoir l'égaler, et cette sensation n'avait jamais disparu. C'était comme regarder un lever de soleil, tout en espérant pouvoir un jour vivre à ses côtés. Il évitait de lancer trop de regard en biais à la jeune femme pendant qu'ils préparaient un repas. « Something about ... two years ? There is something different about it. Killing in the army, and killing for the mafia are two very cntrasting sensations. » Il laissa un silence s'installer, en évitant de plonger dans le gouffre des souvenirs. Puis c'est Jules qui dévoile un peu de ce qui s'est passé dans les années qu'ils ont passé éloignés l'un de l'autre. Il ne put s’empêcher d'être surpris par le parcours de la jeune femme. On lui avait inculqué depuis l'enfance une certaine méfiance des autorités légales, et elle existait toujours inconsciemment. « I'm not worried. » Il pouvait voir le regard de la jeune femme s'inquiéter de sa réaction. « But I'm curious. What kind of work did you do at the FBI ? »

Et puis sa voix, timide, s'élève, comme pour tenter de changer de sujet. Et quelque chose dans la façon dont elle lui pose la question toucha le plus profond Percy. Il y avait quelque chose qui semblait se battre pour sortir, loin de la surface, et le jeune homme resta un instant sans trop savoir quoi répondre, cherchant l'origine de la sensation. Il se tourna davantage vers elle, pour tenter de la regarder dans les yeux. « Of course I mean it. You look pretty. » Il bafouilla légèrement avant de prendre un souffle calme et plongea son regard dans le sien. « You're beautiful Jules. » Inconsciemment, une main se plaça sur la main de la jeune femme. « Are you okay ? »

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Jules Adimari
BLAZE : bandersnatch.
CREDITS : allegretto (avatar) moi-même (profil)
FACE : phoebe tonkin.
DOLLARS : 1512
SACRIFICES : 341
PORTRAIT : i think we're alone now (julival) Nhgv
ANNEES : (trente ans), les cernes qui s'accumulent et le sablier qui continue de couler.
CŒUR : (fiancée) à marcus, la bague au doigt imposée par leurs familles, union arrangée et acceptée la tête baissée, la rage au ventre.
RÉINCARNATION : (perséphone), déesse du printemps, ironiquement le nom qui signifie "bringer of death".
TALENT(S) : phytokinésie (actif), contrôle mental (inactif), accélération cellulaire (inactif), survie sélective (active).
FACTION : (nuova camorra), par devoir et honneur.
OCCUPATION : (détective privée) à son compte dans son cabinet qu'elle partage avec son associé, jan.
GENÈSE : (novum), l'unique dans sa famille de primus, elle pensait être passée entre les mailles du filet jusqu'à ce que la déesse la choisisse. (stade 4), consciente de son identité.
TALON(S) D'ACHILLE : ses rouquins, newt, marcus.
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“They said she was cruel because she’d been harmed in the past. They claimed she was cold because she just hadn’t met the right fellow to warm her. Anything to soften her edges and sweeten her disposition—and what was the fun in that? Her company was like strong drink. Bracing— and best to abstain if you couldn’t handle the kick.”.

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”You haven’t seen me mean. When you do, you’ll require a very big hanky.”To dry my tears ?” "To stop the bleeding."


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i think we're alone now (julival) - Jeu 21 Mai - 21:36

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But I promise that we're gonna make it somehow, I'm all in, it's from the heart again, open up your mind and maybe we could start again.

ft. @Percival Esposito


Jules tentait de se concentrer sur la cuisine, elle essayait vraiment de passer outre le malaise que toute cette situation générait. A défaut d’être une cuisinière hors pair, elle pouvait se débrouiller avec son bagou, en espérant que cela serait suffisant pour tenir la soirée entière. Alors qu’elle manie les instruments de cuisine, en essayant de ne pas jeter des coup d’oeil discret à son fiancé, la brune tente de rebondir sur ses questions ; après tout, ils étaient là pour apprendre à se connaître. En parlant de l’armée, Jules sent une certaine appréhension monter : au cours de ses études, elle avait pu voir que les anciens soldats étaient souvent inaptes à revenir s’intégrer dans la société, ce qui ne semblait pas particulièrement le cas de Percival. Grandir dans un milieu mafieux permettait de se rendre hermétique à ce genre d’horreurs… Mais une question lui brûle tout de même la langue :  « Was it your choice ? » Etait-ce lui qui avait voulu s’enrôler ou était-ce un ordre de ses parents ? Avait-il plié l’échine comme il le faisait maintenant avec elle ?  Prenant une minute entre deux découpages, elle se saisit de deux verres et les remplit d’eau, en tendant un à son hôte et gardant précieusement le sien. Il fait chaud, non ? « Were you… On the field ? » Elle se doutait que oui, puisqu’il parlait d’ôter la vie. Mais elle voulait tout de même qu’il le dise, mot pour mot.

Repenser aux mois qu’elle avait passé à Quantico était étrange. Elle vivait avec la culpabilité tous les jours, un peu moins à mesure que le temps passait. Peut-être qu’elle aurait du persévérer dans cette voie, peut-être que ça ne l’aurait pas conduit là où elle était aujourd’hui. Oui, mais elle avait tant gagné en revenant. Tant appris. « Criminal psychology. » La matière avait tendance à fasciner, encore plus quand on avait vécu toute sa vie au milieu de criminels et autres mafieux. Peut-être que Jules avait essayé de mieux comprendre les siens en choisissant cette voie… « My job was to build psychological profiles. Usually, to restrain the investigation to certain a type of people. » Une science pas forcément exacte. « Don’t worry. I’m not gonna analyze you. » C’était une crainte que les gens autour d’elle avaient : elle pouvait lire en eux comme dans un livre ouvert.

Pour changer de sujet, la jeune femme revient sur le compliment qu’il lui a fait ; et il réitère. Avec un air très sérieux, elle se décide enfin à le regarder dans les yeux : « Therefore I have value ? »  Elle laisse planer sa phrase un moment, sentant la gêne monter chez le jeune homme puis elle se met à rire, un petit rire discret : « I’m messing with you. » Elle repose son verre sur le comptoir, recommençant à cuisiner, réfléchissant à ses mots : « Thank you. You look… pretty too. » Ce n’était pas mentir que de le lui dire. « Even though you could have much better. » Elle était trop brisée pour être réellement attirante. 


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i think we're alone now (julival) - Jeu 21 Mai - 23:31

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9e41649650bb6f514ba1cbf5960351319e3dd47d.gifUne partie de Percival voulait continuer la conversation, recoller les morceaux avec Juliet, et l'autre partie voulait décamper, tourner les talons, avant qu'on se rende compte du désordre qu'il était. Il avait l'impression de perdre pied, de ne plus savoir quoi dire, comment le dire, ou quoi faire. Il avait surtout l'impression de le faire mal, qu'il allait finir par l'ennuyer. L'héritier de la famille s'agrippa le bras, pour éviter de penser à tout ça et se reconcentra sur l'étoile en face de lui. Un instant, il a peur d'avoir commis une erreur en évoquant son passé militaire. Il pouvait se rappeler des regards qu'il avait reçu en partant et en revenant, comme s'il était un étranger, un revenant, brisé. Et, dans un sens, peut-être que Jules pouvait le comprendre, mieux que les autres. Après tout, elle n'avait pas le regard que sa famille lui posait, à cause de ce qu'il était et de ce qu'il représentait. « It was my choice. I wanted to see if it could bring me something that the family couldn't. » Et c'était en partie vrai. Au-delà de l'envie d'échapper de l'emprise de la famille et l'envie de rompre les traditions, il avait voulu voir un autre monde que celui dans lequel il allait vivre sa vie. Et ça n'avait pas manqué : si il avait retrouvé l'autorité et la hiérarchie de la famille, il avait découvert d'autres valeurs, qui l'avait profondément marqué. « I was. Briefly. But ... it left its marks. » Le silence fut assez éloquant pour indiquer que les cicatrices n'étaient pas seulement physiques.

Puis ce fut au tour de la jeune femme de s'exposer. Il se rendit compte qu'ils se livraient à un exercice terriblement périlleux, face à quelqu'un qu'ils ne connaissaient pas tant que ça. Et pourtant ... ils acceptaient de se montrer à leur plus vulnérable, et Percival se demandait ce que ça signifiait vraiment sur la relation qui semblait naître, au milieu d'une cuisine. Une petite partie du cerveau indiquait inconsciemment au jeune homme que la température de la pièce commençait à singulièrement monter. Et chaque mot qui sortait des lèvres hypnotiques de Jules ajoutait une couche de mystères et de singularité à une personnalité déjà si nuancée et complexe. « I see. It's pretty cool. And badass if you tracked down murderers. » Il n'allait pas mentir et dire qu'il comprendrait tout, mais si ça représentait une part importante de sa vie, il était prêt à l'écouter et s'y intéresser. « What if I want you to analyze me ? I'm not trying to hide anything from you. » Il rougit légèrement face à la proposition innocente.

Finalement, elle adopte un air sérieux et sa réponse laissa Percival sans voix. « No, that's not what I mean ... I just ... » Et le couteau tombe. Encore une fois, son humour résonne et il rougit encore plus fort. Le jeune homme sent son coeur fondre, façe à l'innocence de Jules et sa capacité à le rendre déjà fou. « Oh. Oh. Thank you. » Puis, encore une fois, ce qu'elle dit déclenche quelque chose en lui. Quelque chose qui enfonce des couteaux et lui arrache un frisson. « What ... What do you mean ? » Il sent ses doigts entrelacer ceux de sa promise. « Jules, when they told me I will marry someone they chose, I was afraid of that person, of the idea of it. But I know you Jules. I mean, I knew you, and I don't think you really changed. You're not only beautiful, you're funny and intelligent. Being in the FBI is a proof of that. » Il avait peur de dire les mauvaises choses, ou de ne pas en dire suffisemment. « Look at me, Jules. » Il plongea les yeux dans ceux de la jeune femme puis écarta délicatement une mèche de cheveux de Juliet. « I don't think I could have a better partner. » Le moment sembla se figer dans le temps, le silence seulement brisé par les bruits de la cuisine. Il finit par baisser doucement les yeux. « I'm also afraid of not being enough, or good enough, so in a way, I can relate. »

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