AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

seal your lips (alban)

 :: abandonnés
calavera
Basilio Vasquez
BLAZE : bandersnatch
CREDITS : moi-même (av & profil)
FACE : oscar isaac
DOLLARS : 1612
SACRIFICES : 61
PORTRAIT : seal your lips (alban) 6rwv
ANNEES : (quarante deux ans), l'âge qui creuse son visage.
CŒUR : (divorcé), le sourire charmeur mais le coeur devenu de la pierre.
RÉINCARNATION : (chalchiutotolin), dieu de la peste et des maladies, figure de la puissante sorcellerie du panthéon aztèque. il peut répandre l'horreur comme sauver le monde.
FACTION : (calavera), le nom fondateur, l'héritage. (commandante), un rôle revenu naturellement et qu’il décide de prendre à cœur.
OCCUPATION : (danseur), le corps sculpté par le rythme, (chorégraphe) pour porter son art et (professeur) pour transmettre.
GENÈSE : (primus), stade 3.
JUKEBOX : the score / higher
RUNNING GUN BLUES :
seal your lips (alban) Xc8m

--- basilio vasquez.

my blood is a flood of rubies, precious stones, it keeps my veins hot, the fires find a home in me. this is the start of how it all ever ends, they used to shout my name, now they whisper it.

playlist ϟ  pinterest


seal your lips (alban) Ye9p seal your lips (alban) 9ckr seal your lips (alban) Cn42

suffering is like anything else : live with it long enough, you learn to like the taste. arcadia is full of monsters and i simply happen to have the longest teeths.


◊   ◊   ◊   ◊


seal your lips (alban) 24nl

--- chalchiutotolin.

but i've been the hardest to love, you're tryna let me go and I can see it, I can see it, i've been the hardest to love, it's hard to let me go.


rp ϟ rp ϟ rp

BASILIO FAIT PAS CREDIT.

"J'ai beaucoup de colère en moi, mais je garde toujours de la place pour le guacamole."

Spoiler:

calavera
seal your lips (alban) Empty
seal your lips (alban) - Mar 31 Mar - 14:37

seal your lips

tell me what you see : if you look a bit closer i'm a good guy, not some kind of fucker, watch your mouth, leave the rest untold, i'm only nice when i'm in control.

@Alban Ohmsford



On lui avait longuement parlé du petit. En réalité, Basilio entendait parler de beaucoup de gens, ceux qui essayaient de se faire remarquer en faisaient toujours trop d’après lui. Il avait du mal avec le théâtral, ceux qui se mettaient sur le devant de la scène volontairement. Le Commandante avait plutôt un faible pour les gens qui accomplissaient leur mission discrètement et n’en récoltaient que rarement les crédits, cela révélait en général une personnalité plutôt agréable à côtoyer et avec qui travailler. Depuis qu’il avait prit la suite d’Alejandro, il était très attentif sur les recrutements, il était important pour la Calavera de se développer, avec le soutien indirect de la Nuova Camorra, ils étaient désormais en position de force et il fallait le prouver avec des agents de confiance. L’avantage d’être le Commandante, c’est que cela reposait entièrement sur lui désormais et qu’il n’avait plus besoin de convaincre qui que ce soit de la place donnée à quelqu’un dans la mafia. Et surtout : il avait des yeux et des oreilles partout. Maintenant que Cayetana avait disparu, il pouvait se donner corps et âme à ses deux emplois, l’officiel et l’officieux. On lui faisait un rapport régulier de ce qui se déroulait dans les bas fonds d’Arcadia.

Aux Docks, on lui avait signalé la présence d’un gamin qui soignait les combattants. La plupart savaient qu’il s’agissait d’un dieu par son aura mais lui semblait l’ignorer, il utilisait son pouvoir comme un thaumaturge lambda et Basilio comptait bien utiliser cette information à son avantage : il avait convoqué le gamin à la fin d’un combat, la nuit était déjà tombée et il avait le temps de s’installer au fin fond du Mezcal, à la place qui lui était réservée. Le barman avait l’habitude de le voir ces derniers temps, parfois quand la solitude devenait trop difficile à vivre, il venait enchaîner les tequilas à l’ombre d’un cactus en carton. Ce soir là ne faisait pas exception : il ne donnait pas cours et donc il était habillé sobrement, il fit un signe de tête en entrant et n’a pas un mot à dire : « Basilio ! Ya no te esperábamos ! Que bebes esta noche ? » Il ricane, baisse les yeux sur sa veste qu’il est déjà en train de retirer : « Lo mismo de siempre, cantinero » La même chose. De la tequila. Un peu de gin pour tenir le coup. De mauvaises habitudes, ce n’est pas l’entraînement régulier qui éliminera ça. Il devait vraiment ralentir sur la bouteille si même le barman commençait à le connaître trop bien : « Un niño debería venir a verme, envíamelo y no nos molestes. » Le message était clair, tout le monde connaissait suffisamment Basilio pour savoir qu’il ne fallait jamais déroger à ses règles. Il les imposait clairement dès le départ : l’homme était transparent sur ses attentes.

Il avait même sa place. A l’écart, loin des regards. Parfois, Basilio restait au bar mais pour ce genre de rencontres, il valait mieux être discret. Discret ne veut pas dire caché de tous : le Commandante savait parfaitement que se mêler à la foule, surtout aux heures tardive garantissait un nombre important de témoignages contradictoires. Chacun voit ce qu’il veut voir… Finalement, au bout de quelques minutes, alors qu’il était en train de siroter son verre, il vit passer une frimousse brune dans son petit coin. C’était ça, le gamin ? Il avait quel âge, vingt ans ? Impossible de savoir, il avait vraiment une frimousse qui ne lui donnait pas plus que cet âge. Fini l’espagnol pour ce soir : il parle en anglais désormais : « Assieds toi. Tu bois ? » Basilio n’est pas un monstre : pas encore, cela viendra. « J’ai entendu dire que tu trainais aux Docks, en ce moment. » On y va doucement. Faudrait pas qu’il parte en courant, la queue entre les jambes.


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR HOODWINK. & odistole.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
seal your lips (alban) Empty
seal your lips (alban) - Mer 1 Avr - 18:14

Seal your lips

Alban & Basilio


Il avait rendez-vous avec Basilio Vasquez.
Bordel. De. Merde.

Il est pas bien, Alban. Putain. Il sait pas comment il a attiré son attention, au grand manitou de la Calavera, mais il veut pas le savoir. Ils avaient plein de thaumaturges, eux, non ? Alors pourquoi un mec typé mexicain s’était-il pointé devant lui, à la fin d’un combat, pour lui dire que son Commandante voulait lui parler ? Il lui avait filé rendez-vous au Mezcal, un bar de Delray Hollow où le jeune irlandais n’avait jamais foutu les pieds, assez intelligent pour savoir qu’il n’y avait pas sa place. Il se faisait déjà minuscule quand il devait aller à Ashmill, territoire tenu par la main de fer de la Bratva. Alors celui de la Calavera ? Pas fou non ? Mais il n’avait plus vraiment le choix maintenant. Soit il y allait, soit le grand patron le faisait chercher - et il valait mieux éviter ce cas de figure.

Il avait laissé son petit frère chez quelqu’un de confiance avant de prendre la route vers Delray Hollow, le quartier sud-américain tenu par la Calavera. Ça grouillait de monde, ce qui rendait difficile de savoir qui était un guetteur et qui ne l’était pas. Ça ne le rendait pas tranquille, l’irlandais. Lui qui essayait de se mêler le moins possible aux mafias passait un peu trop de temps dans leur monde, dernièrement. Entre le Royaume qui l’employait comme thaumaturge, et ses passages réguliers du côté de la Bratva quand Fedora l’appelait… Et maintenant, la Calavera qui s’en mêlait. Alban savait très bien ce qu’il leur voulait. Il avait sauvé la vie d’un mec et s’était totalement vidé de son énergie après ça. Soit ils en avaient entendu parler, et un thaumaturge aussi puissant les intéressait…

Soit le mec qu’il avait sauvé était de la Calavera.
Merde.

Il gare sa voiture devant le bar et en sort la mort dans l’âme. La petite boule d’angoisse dans son ventre n’avait pas disparu - bien au contraire, elle grandissait. Mais il ne pouvait plus faire demi-tour. Enfin, il avait été convoqué par le patron de la Calavera, donc l’idée même de faire demi-tour ou de ne pas se présenter n’avait pas effleuré son esprit. Quoique. Comme un rêve. Mais Alban tenait à la vie, et plus important, à celle de son petit frère. Les rumeurs disaient que Basilio Vasquez était un ancien enfant battu, alors peut-être ne s’en prendrait-il pas à Silas. Peut-être. Ou peut-être pas. Ce n’était pas un sentier que le jeune solitaire voulait prendre. Y aller était encore le moins dangereux.

« ¿ Qué te trae por aquí, muchacho ? »
« Tengo una cita con Basilio Vásquez. »

Son espagnol est hésitant, comme s’il faisait l’effort pour rester poli. Et c’est volontaire. Il n’a aucune difficulté avec les langues, par un miracle de la nature qu’il ne s’explique pas. Quelques regards se tournent vers lui, avant de s’en désintéresser - mais il n’est pas dupe. Il est sur le territoire de la Calavera. Il y a des guetteurs partout. Ils ne vont pas le fouiller, pour le mettre à l’aise, pour qu’il baisse sa garde. Comme s’il ne se doutait pas, l’irlandais, qu’au moindre mouvement suspect il serait mort avant d’avoir atteint leur grand chef. Le type lui désigne le fond du bar - évidemment. Quel meilleur endroit que le fond du bar. Même s’il réussissait à atteindre le Vasquez - ce qu’il ne comptait pas faire - il lui faudrait se battre contre tous les gens qui le regardaient passer sans le voir pour sortir d’ici en vie.

Il le regarde s’approcher, le grand chef, et Alban comprend vite, dans son regard, qu’il s’est laissé avoir. Il a tendance à faire plus jeune que son âge ; rares étaient ceux qui lui donnaient ses presque vingt-six ans. Quel âge avait-il, dans l’esprit du mafieux ? Dix-neuf ? Vingt, grand maximum ? Il n’allait même pas tenter de le contredire - il se foutait bien de l’âge qu’on lui donnait, du fait qu’on le croyait encore à l’université ou dans les jupons de maman. Finalement, après l’avoir jaugé du regard, il lui dit de s’asseoir, avec le ton de celui qui n’a pas l’habitude qu’on lui dise non. Un chef de mafia, quoi. Alors Alban s’assied, pas vraiment détendu, mais moins angoissé qu’il ne le pensait. Se retrouver au Red Lantern avait été plus traumatisant pour lui que ça… Pour le moment. Buvait-il ? Trop souvent à son goût. Il avait la descente facile avec le whisky, ce qui l’irritait passablement.

« La même chose que vous. »

Si Basilio le tutoyait, Alban ne s’amuserait pas à tenter la réciproque. Il tenait à sa vie, et à chacun de ses organes, bien à leur place dans son petit corps qui semblait bien chétif à côté de ce colosse. Un verre de tequila est posé devant lui, un autre devant le mafieux, qui attend un peu avant de reprendre la parole. Il avait entendu dire qu’il traînait aux docks, apparemment. Bien sûr qu’il traînait aux docks. Il était irlandais. Il connaissait du monde, là-bas. A quoi jouait-il ? Ne pouvait-il pas tout simplement lui demander si c’était lui, le thaumaturge de la dernière fois, qui avait sauvé l’un de ses gars ? Mais il préfère rester prudent, le jeune homme. Basilio Vasquez se montrait peut-être un chouia amical, pour le moment, mais il ne le resterait peut-être pas. Mieux valait ne pas jouer avec ses nerfs, ou lui manquer de respect bêtement.

« Ça m’arrive, oui, éluda-t-il. Surtout le soir. Mais vous le saviez déjà, j’imagine. »

Ses doigts fins d’artiste se saisissent du verre de tequila - ce sera sa première fois. A la fac, il ne buvait pas vraiment d’alcool. Il avait commencé sur le tard, à la mort de sa mère, quand sa vie avait radicalement changé et qu’il avait dû tout bouleverser pour récupérer son petit frère avant que leur père n’en fasse du hachis. Il tente une gorgée prudente, mais finalement, ça va. C’est moins fort que la vodka qu’il achetait à la Bratva pour quand Anatoli passait à l’improviste. Ses préférences restaient quand même au mélange whisky/blackcurrant qu’il dosait lui-même, mais ça se laissait boire.

« J’en déduis donc que c’était l’un des vôtres. Il fait tourner sa tequila dans son verre, évoquant le sujet sans vraiment y toucher. Il s’en est bien remis ? »

made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
calavera
Basilio Vasquez
BLAZE : bandersnatch
CREDITS : moi-même (av & profil)
FACE : oscar isaac
DOLLARS : 1612
SACRIFICES : 61
PORTRAIT : seal your lips (alban) 6rwv
ANNEES : (quarante deux ans), l'âge qui creuse son visage.
CŒUR : (divorcé), le sourire charmeur mais le coeur devenu de la pierre.
RÉINCARNATION : (chalchiutotolin), dieu de la peste et des maladies, figure de la puissante sorcellerie du panthéon aztèque. il peut répandre l'horreur comme sauver le monde.
FACTION : (calavera), le nom fondateur, l'héritage. (commandante), un rôle revenu naturellement et qu’il décide de prendre à cœur.
OCCUPATION : (danseur), le corps sculpté par le rythme, (chorégraphe) pour porter son art et (professeur) pour transmettre.
GENÈSE : (primus), stade 3.
JUKEBOX : the score / higher
RUNNING GUN BLUES :
seal your lips (alban) Xc8m

--- basilio vasquez.

my blood is a flood of rubies, precious stones, it keeps my veins hot, the fires find a home in me. this is the start of how it all ever ends, they used to shout my name, now they whisper it.

playlist ϟ  pinterest


seal your lips (alban) Ye9p seal your lips (alban) 9ckr seal your lips (alban) Cn42

suffering is like anything else : live with it long enough, you learn to like the taste. arcadia is full of monsters and i simply happen to have the longest teeths.


◊   ◊   ◊   ◊


seal your lips (alban) 24nl

--- chalchiutotolin.

but i've been the hardest to love, you're tryna let me go and I can see it, I can see it, i've been the hardest to love, it's hard to let me go.


rp ϟ rp ϟ rp

BASILIO FAIT PAS CREDIT.

"J'ai beaucoup de colère en moi, mais je garde toujours de la place pour le guacamole."

Spoiler:

calavera
seal your lips (alban) Empty
seal your lips (alban) - Jeu 23 Avr - 13:46

seal your lips

tell me what you see : if you look a bit closer i'm a good guy, not some kind of fucker, watch your mouth, leave the rest untold, i'm only nice when i'm in control.

@Alban Ohmsford



Il l’avait entendu, avant de le voir. Il avait parlé espagnol, pas trop mal d’ailleurs pour un gamin irlandais, même si c’était hésitant, Basilio note l’effort. On avait mené le petit à lui et on les avait laissés seuls après leur avoir servi leur commande, les verres jumeaux qui les observe en silence, pas de tintements de trinque, juste là à se considérer l’un et l’autre avec l’objectif de finir vide le premier. La soif du Commandante ne s’estompait que peu ces derniers temps mais il n’avait pas l’intention de passer pour un alcoolique devant Alban, aussi il se retient de le vider d’un trait, le laissant reposer sur la table.

Et Basilio, il ne le considérait pas de la même manière qu’il l’avait jugé : comme un gamin. Il n’allait pas l’infantiliser, au contraire, ce que d’autres auraient eu tôt à faire avec des sobriquets paternalistes que l’homme abhorrait. Il avait bien conscience que dans ce genre de business, il fallait donner de la valeur à ses collaborateurs, quelle que soit son opinion sur la personne ou la première impression. Lui même les gens ont tendance à le juger aux premiers abords, son sourire amical et sa carrure de danseur ne lui donnent pas beaucoup de crédit, mais on oublie bien vite que sous ce masque se trouve le gamin violent et sans pitié qui a fait sa réputation à Delrey. « Ne va pas t’imaginer que tu as des ennuis, ce n’est pas le cas. » Autant mettre les points sur les i tout de suite, si ça peut le détendre un peu le gamin parce qu’il a l’air un peu crispé sur son siège.

Il est rusé. Et intelligent, ça se voit. Il a une lueur dans le regard que Basilio se plaît à remarquer, quelque chose qu’il n’arrive pas à décrire mais auquel il peut aisément s’identifier. C’est une bonne chose pour lui : cela signifie qu’il ne s’est pas non plus trompé à son sujet. Le commandante hausse les sourcils, un demi sourire aux lèvres : « On ne tourne pas autour du pot, j’ai compris. » C’est comme ça qu’il préfère opérer de toute façon. Le gars qu’il avait sauvé ? Il était sur son lit de mort avant de finir entre les doigts du garçon. Certains l’appelaient le thaumaturge suprême mais Basilio doutait fort qu’il s’agisse là d’un simple prophète, il en avait déjà vu à l’oeuvre et jamais ils n’avaient montré une telle dextérité. Néanmoins ce n’était pas ses oignons, aussi, il n’irait pas s’en mêler, il voulait juste profiter de ses pouvoirs. « Il va bien, grâce à toi. Il va retourner sur le ring.  » Ce n’était pas pour le flatter, c’était la stricte vérité. « Donc, on va directement dans le vif du sujet, si j’ai bien compris. Tant mieux, ça m’évitera de longs discours inutiles. » Bien nombreux étaient ceux qui voulaient se la jouer mystérieux avec le Commandante, pour finalement se faire bouffer par leur propre égo. Au moins, il n’aurait pas ce problème avec Alban. « On dit que tu es le meilleur dans ton domaine et mes gars, ils ne savent pas trop s’arrêter une fois qu’ils ont commencé. J’ai besoin d’un thaumaturge et t’as sans doute besoin de blé. Je t’ai demandé de venir pour savoir si tu voulais bosser pour nous. » Pause. Juste le temps de laisser planer l’information. Et nous. Parce que Basilio ne se met pas en maître mais il parle de la mafia comme d’une famille parce que c’est ce qu’ils sont. « ‘Te biles pas, je te propose pas de rejoindre la Calavera. C’est juste un échange de bons procédés et personne ne saura que tu nous rends service. Mais si y’a besoin d’allonger la monnaie, je suis prêt à négocier. » Voilà ce dont il s’agissait, en réalité : de négociations, autour d’une tequila et d’une rondelle de citron.  


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR HOODWINK. & odistole.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
seal your lips (alban) Empty
seal your lips (alban) - Mar 12 Mai - 17:14

Seal your lips

Alban & Basilio


Il n’a pas d’ennuis, qu’on lui dit. Bien entendu. Il ne risquait rien, absolument rien, dans un bar de la Calavera, en présence de leur grand patron, et de tous ces gens qui n’attendaient qu’un faux mouvement de sa part pour le plomber. Pas d’ennuis, hein ? Peut-être pas pour le moment. Mais il resterait prudent quand même. Il se détend tout de même, imperceptiblement, s’intéressant au contenu de son verre pour ne pas dire une connerie, laissant l’autre parler et lui dire ce qu’il attend de lui, même s’il le savait déjà, l’irlandais, ce qu’on attendait de lui. Et c’était triste à dire, mais il savait qu’il allait accepter - qu’il avait déjà accepté, avant même qu’on ne le lui propose. Il avait besoin de sous, et tant pis s’il s’épuisait à la tâche, tant pis s’il devait arborer les couleurs sanglantes de la mafia sud-américaine.

Alors il est le premier à se jeter dans le grand bain, arrachant un sourire et une remarque au grand patron - non, Alban ne tourne pas autour du pot. Il n’apprend pas la franchise à son cadet pour ne pas appliquer ses préceptes quand le besoin s’en fait sentir. Et puis, ça avait l’air de plaire au Vasquez, de tirer un gros trait sur dix minutes de palabres inutiles pour aborder le sujet en douceur. Alban sait pourquoi il est là, nul besoin de le ménager - il n’en a clairement pas besoin. Alors le vif du sujet est très vite abordé, en l’occurrence le type que l’irlandais avait sauvé et qui allait, selon les dires de l’autre, remonter sur le ring. Avant, il s’en serait agacé, de sauver un mec qui retourne au casse-pipe dès qu’il peut remarcher. Maintenant, il n’en a plus rien à foutre, vu qu’il est payé pour les retaper, alors s’il retournait se faire cogner dessus, vu que la Calavera voulait payer pour ses services, bah ça lui ferait juste de l’argent qui rentre.

« J’espère pour lui qu’il fera pas un nouveau vol plané dans les bouteilles du bookmaker alors. »

Simple constatation, sans mépris ni moquerie - le type avait vraiment eu de la chance qu’Alban soit là ce soir et que le Royaume lui demande de sauver sa peau avant que les flics n’ouvrent une enquête pour homicide. Il termine sa tequila avant que l’autre ne reprenne, sans s’embarrasser de détours cette fois-ci, mais non sans oublier les flatteries, qui n’avaient pas beaucoup d’effet sur l’irlandais. Lui, le meilleur dans son domaine ? Peut-être. Plus le temps passait, plus il doutait d’être un simple thaumaturge. Sa mère lui avait caché les cicatrices dues à son pouvoir, mais Anatoli, lui, les montrait sans embarras. Cicatrices que tous les thaumaturges possédaient, les blessures du soigné s’étirant sur la peau du soigneur - mais pas sur la sienne. Après ce coup d’éclat, il aurait dû être couturé de partout. Mais il n’avait rien, sinon une immense fatigue et une violente envie de boire pour faire passer son gigantesque mal de crâne.

Et voilà, c’était posé sur la table. La Calavera avait besoin d’un thaumaturge, et le thaumaturge en question avait besoin de blé. On lui offrait du travail, encore. Du travail salissant, du travail illégal, mais du travail quand même, et vu la hauteur de la dette qu’il avait envers le Royaume, il n’avait pas d’autre choix qu’accepter. On ne lui proposait pas de rejoindre la Calavera cependant, mais il se doutait bien qu’un jour ou l’autre ça finirait par arriver. On ne laisse pas passer les soigneurs capables de sauver des vies, capables d’arracher un type mourant des bras de la Faucheuse pour le renvoyer moins de deux semaines après sur le ring comme s’il ne s’était rien passé du tout. Un échange de bons procédés ; il était payé pour soigner, et personne n’était obligé de le savoir.

« Le Royaume le saura. Ça fait trop longtemps qu’ils m’emploient et je peux pas vraiment m’en aller. Il hausse négligemment les épaules. Mais bon, je suis pas de leur mafia, j’ai bien le droit d’aller bosser ailleurs, donc ça ne posera pas de problèmes. »

Du moins l’espérait-il. Mais ces jeux de mafias, il en avait sa claque. Quitte à être un outil, autant choisir celui qui le paierait le mieux, non ? Puis rien ne l’empêchait de bosser pour deux mafias à la fois. Il n’était personne, lui, il n’arborait nulle couleur, il ne faisait que venir, soigner, et repartir avec son argent du soir en poche. On ne le considérait pas comme dangereux, malgré l’aura d’agressivité qui voletait parfois autour de lui. Il était juste utile. Et affable, donc on oubliait vite sa présence - Alban avait vite chopé le coup de montrer aux autres ce qu’ils voulaient voir, de paraître lisse et inintéressant, dans le but qu’on lui foute une paix royale et qu’on ne lui cherche pas d’ennuis inutiles.

Il voulait négocier, le chef de mafia. Ah. Enfin un truc intéressant. Alban adorait négocier - enfin, quand sa vie n’était pas dans la balance, et vu la réputation et le business de la Calavera, autant dire qu’il allait très prudemment amorcer ses virages. Il n’a pas le temps de répondre que deux nouveaux verres remplacent les anciens, tequila à nouveau, normal dans un bar pareil sans doute. Lui préférait quand même le whisky. Le bon whisky irlandais qu’il avait récupéré chez son père pour que ce vieil ivrogne ne picole pas les bouteilles hors de prix de sa mère comme il sifflait la vieille pisse immonde qu’il osait appeler bière.

« J’ai effectivement besoin d’argent, commence-t-il prudemment pour tâter le terrain. Le Royaume paie bien quand il m’appelle, mais je ne cracherai pas sur plus. »

Ses doigts fins attrapent le nouveau verre - il a l’impression de se jeter d’un bond dans la gueule grande ouverte du loup, mais il n’a pas trop le choix. Sa dette ne se paierait pas seule. Son salaire ne parvenait pas à combler ses mensualités, et ses dessins vendus, n’en parlons même pas. Il allait bientôt devoir payer et il n’avait rien, absolument rien à offrir d’autre que des excuses vaseuses que la Montgomery n’accepterait pas. Le Vasquez n’avait pas besoin de savoir, pour sa dette. Pas besoin de rajouter de nouvelles armes à utiliser contre lui. Si en tant que neutre, il bossait comme thaumaturge pour une mafia, c’était suffisant pour savoir qu’il avait besoin d’argent, mais inutile qu’il sache qu’il était à ce point dans la merde. Mais avant d’accepter, l’irlandais avait besoin de garanties, en espèces sonnantes et trébuchantes.

« Mettons que j’accepte de bosser pour vous. Sur la base d’une semaine, je serai appelé combien de soirs ? Début des négociations - il préfère alors poser son verre pour ne pas se faire entuber. Et qu’en sera-t-il du paiement ? A la soirée, au nombre d’heures, au nombre de combattants soignés, à la dangerosité ? »

Le verre de tequila demeure intouché, lui rappelant qu’il n’avait même pas évoqué l’alcool. Il buvait sévère quand il bossait, pour engourdir son esprit et continuer à soigner malgré le mal de crâne violent. Il était donc hors de question qu’il passe sa paie pour payer le whisky - ou plutôt la tequila, en l’occurrence - bas de gamme qu’on lui servirait. Il fallait aussi qu'il aborde la question de la prime de risque - genre une possible descente de flics, ou le fait de sauver à nouveau la vie d'un crétin aux portes de la mort, qui devait quand même valoir son pesant de cacahuètes, du moins de son point de vue. Mais au moins, pour le moment, son petit speech informatif peut conforter l’autre mafieux dans le fait qu’Alban sait exactement dans quoi il met les pieds, et qu’il ne se laissera pas plumer sous prétexte qu’il est moitié moins âgé que son vis-à-vis.

made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
calavera
Basilio Vasquez
BLAZE : bandersnatch
CREDITS : moi-même (av & profil)
FACE : oscar isaac
DOLLARS : 1612
SACRIFICES : 61
PORTRAIT : seal your lips (alban) 6rwv
ANNEES : (quarante deux ans), l'âge qui creuse son visage.
CŒUR : (divorcé), le sourire charmeur mais le coeur devenu de la pierre.
RÉINCARNATION : (chalchiutotolin), dieu de la peste et des maladies, figure de la puissante sorcellerie du panthéon aztèque. il peut répandre l'horreur comme sauver le monde.
FACTION : (calavera), le nom fondateur, l'héritage. (commandante), un rôle revenu naturellement et qu’il décide de prendre à cœur.
OCCUPATION : (danseur), le corps sculpté par le rythme, (chorégraphe) pour porter son art et (professeur) pour transmettre.
GENÈSE : (primus), stade 3.
JUKEBOX : the score / higher
RUNNING GUN BLUES :
seal your lips (alban) Xc8m

--- basilio vasquez.

my blood is a flood of rubies, precious stones, it keeps my veins hot, the fires find a home in me. this is the start of how it all ever ends, they used to shout my name, now they whisper it.

playlist ϟ  pinterest


seal your lips (alban) Ye9p seal your lips (alban) 9ckr seal your lips (alban) Cn42

suffering is like anything else : live with it long enough, you learn to like the taste. arcadia is full of monsters and i simply happen to have the longest teeths.


◊   ◊   ◊   ◊


seal your lips (alban) 24nl

--- chalchiutotolin.

but i've been the hardest to love, you're tryna let me go and I can see it, I can see it, i've been the hardest to love, it's hard to let me go.


rp ϟ rp ϟ rp

BASILIO FAIT PAS CREDIT.

"J'ai beaucoup de colère en moi, mais je garde toujours de la place pour le guacamole."

Spoiler:

calavera
seal your lips (alban) Empty
seal your lips (alban) - Jeu 21 Mai - 12:06

seal your lips

tell me what you see : if you look a bit closer i'm a good guy, not some kind of fucker, watch your mouth, leave the rest untold, i'm only nice when i'm in control.

@Alban Ohmsford



En face de lui, il a admet voir une potentielle future recrue. Son but n’était pas de l’effrayer ou de lui mettre la pression, Basilio voulait voir qui était ce prodige thaumaturge et il fut surpris de constater qu’il avait toute les capacités qu’offrent ce pouvoir… sauf l’aura. Un dieu qui s’ignore ou peut-être pas mais en tout cas ce n’était pas à Commandante de lui en parler et ça ne l’arrangeait de toute façon pas. S’offrir les services d’un Dieu coutait plus cher que ceux d’un thaumaturge et puis il n’était personne pour lui donner l’information brusquement, aussi la décision fut rapidement prise de faire l’innocent, le gamin finirait bien par comprendre de lui-même, comme toute les autres récurrences avant lui. Basilio, il sait qu’on peut tout faire avec de l’argent, même acheter un peu de la morale d’un gamin : il n’est pas là pour profiter de sa faiblesse mais il a réellement besoin de ce genre d’apport, les combats étant une partie non négligeable des revenus que la Calavera reversaient aux enfants défavorisés. De l’argent sale pour des causes nobles, peut-être une devise de la Calavera si on avait pas habitué les gens à y voir des monstres assoiffés de combat. Les clichés ont la peau dure et les mexicains sont vus avec plus de sang chaud qu’ils n’en ont vraiment, à l’inverse de l’ambiance froide et calculatrice des russes à la Bratva pour ne prendre que cet exemple.

Ils ne connaissaient pas le nouveau Commandante, de toute évidence. Pour lui, la Calavera était une famille, Delrey leur jardin à entretenir. Bien longtemps, le quartier avait été pauvre, lui-même avait connu ces heures sombres lorsqu’il était plus jeune, la violence et la frustration que cela pouvait entraîner. Plus jamais. Les rues de Delrey seraient désormais exemptées de ces horreurs. Le monde pouvait tourner de manière terrible à l’extérieure, ça ne serait plus le cas ici. Il savait reconnaître un gamin dans le besoin quand il en voyait un et Alban ne faisait pas exception. On voit dans ses yeux qu’il a souffert, qu’il souffre encore. Il sait reconnaître les flammes dans les yeux d’un garçon quand il se retrouve face à un homme plus mûr, comme s’ils étaient tous des reflets d’un paternel qui leur en avait toujours fait trop baver. Basilio avait de nombreuses fois vu ce regard envers lui et il mettait un point d’honneur à faire comprendre qu’il n’était pas comme ça parce que lui-même avait été à leur place. Et il s’en était sorti, brillamment, en vivant de sa passion. Il voulait être un exemple.

« J’ose espérer qu’il sera mieux entraîné la prochaine fois. On ne peut pas laisser notre réputation prendre un coup pareil… » Ah, les combattants Trop de confiance pour pas toujours assez de résultats… Heureusement qu’Alban avait été là, mais ça, il ne le dirait pas, pas comme ça. La proposition de Basilio semble flotter dans l’air et Alban amène sur le tapis le Royaume. Un sourire étire les lippes du commandante : « Si ça peut te rassurer, la Calavera et le Royaume entretiennent d’excellentes relations. Ce n’est qu’un arrangement comme un autre et comme tu le dis toi-même, tu n’es pas l’un des leurs. » Même s’il ne doutait pas que cela risquait de se produire bientôt. Le recrutement de Basilio n’est pas agressif et si un jour il devait amener Alban à considérer une place au sein de la Calavera, il préférait lui laisser le choix, après avoir vu tous les avantages que cela lui apporterait. Et même s’il finissait par choisir le Royaume, cela ne le dérangeait que peu ; Ikaar ne serait pas possessif avec son jeune Dieu.

Et en avant pour les négociations. Ca se voit qu’il n’a pas froid aux yeux le gamin et qu’il sait ce qu’il fait : ça lui plaît à Basilio. « Je me renseignerai sur les prix du Royaume. » ll n’est pas bête, le mexicain. Il va quand même s’assurer de ne pas se faire entuber. « Je suis conscient que l’utilisation d’un tel pouvoir peut te drainer. J’ai entendu dire que tu passais pas mal de temps au bar, une fois le travail fait. » Pas assez pour tomber dans l’alcool mais suffisamment pour subir les contrecoups. « Voyons ; pour tourner de manière optimale avec tous nos thaumaturges, je dirais à peu près tous les trois jours, un peu plus en cas de combat important, je préfère être sûr d’avoir de bons soins lors de ces rencontres en particulier. Partons du principe que je te payerai même si tu ne soignes personne, juste pour t’être déplacé faire une garde… Et bien sûr, toute tes consommations seront sur le compte de la Calavera. » Il calcule dans sa tête, rapidement. Basilio aime l’argent, s’en séparer lui fait mal mais il sait aussi reconnaître un bon investissement lorsque s’en est un. « La prime de dangerosité s’applique à chaque venue, ça me paraît évident, on est jamais trop prudent. » Un dernier point que l’irlandais avait lui-même souligné : sur quoi sera-t-il payé. « Nous avons dit donc que tu recevrai un payement même si tu ne soignes personne. Partons sur la soirée complète : ça me semble le plus juste. » Basilio reprend son verre, le porte à ses lèvres : « Des suggestions ? Des remarques ? Des demandes, peut-être ?» Ce n’était que des propositions.    


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR HOODWINK. & odistole.
Revenir en haut Aller en bas
seal your lips (alban) -

Revenir en haut Aller en bas

seal your lips (alban)

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Death Color Lips
» Sea of despair (Alban & Mia)
» Joke's on you (Alban & Ana)
» Ars longa, vita brevis (Alban & Fedora)
» Don't be such a stranger, old buddy ! (Alban & Ariel)

Sauter vers: