( bad start ) Des trois fils de la famille, Mallory est le deuxième né. L’enfant du milieu comme on dit, puîné un peu oublié par les parents sauf quand quelque chose était à reprocher à la maison. Souvent… ils avaient raison. Enfant bordélique, casse-cou impossible à faire tenir en place, il en a fait voir de toutes les couleurs à sa famille. Issu d’un couple bien trop jeune pour avoir des enfants, pas heureux pour un sous ensemble et vivant sur leurs aides sociales pour élever leur marmaille... Il n’a pas grandit avec une cuillère en argent en bouche, ni l’impression de compter auprès de parents sans emplois trouvant dans leur gamin le seul intérêt d’apporter de l’argent à la maison en respirant de l’air et d’apporter les bières quand ils étaient installés sur le canapé. Avec ses parents il n'a jamais eu une relation des plus paisibles, donc... Et les choses ne sont pas allées en s'arrangeant. Lorsque l’aîné entre en pleine adolescence c'est là que les choses se compliquent pour les enfants. Les éclats de colère, les disputes alertant le voisinage... Tout contribue à la séparation de la famille. Au père qui en a finalement marre de tout ça, à la mère qui abandonne totalement son rôle pour n'être qu'un fantôme dans la vie de la maison. C'est à eux de prendre la responsabilité du foyer. Malgré leurs trois ans d'écart les uns des autres, les trois frères réussissent à se sortir de cette situation...Plus ou moins légalement. Quelques vols, quelques arrestations préventive d'une police habitué aux frères Ferguson. Ils s'en sortent, ensemble.

( childhood dream ) le désintérêt pour les études de sa famille, sans compter son caractère impossible que l’on retrouve également chez ses frères n’ont rien fait pour aider à l’école. Cancre sans avenir, les professeurs avaient depuis longtemps abandonné l’idée de faire suivre la classe au jeune Mallory. Un enfant idiot de plus, qui allait entrer au collège et recommencer son cirque là-bas. Pourtant, une fois au collège un professeur refuse d’abandonner, jugeant qu’il pouvait très bien participer à ses cours d’art plastiques si il y mettait du sien. En forçant Mallory à participer au cours il a finit même par découvrir un certain talent, chez son élève. Un talent pour la peinture et une passion qui change sa vision de l'école. il met plus de sien dans son cours, puis dans les autres avec comme espoir d’entrer dans une école spécialisée dans l'art peut-être, un jour. Apaisé, mais toujours aussi idiot, Mallory y croit dur comme fer à ce rêve impossible… qui ne se réalise pas. pas les moyens d’entrer dans une école privée, pas les moyens d’entrer à l’université non plus. il arrête ses études à la fin du lycée et se débrouille à coup de petit boulot au début, persuadé que peut-être, il pouvait encore y arriver par ses propres moyens. Après un nouvel échec il réussi à force d’insister à rentrer en formation dans un museée, comme apprenti restaurateur. Là, il apprend un nouveau métier, cherchant toujours à devenir cet artiste célèbre qu’il ne sera jamais, condamné à réparer les oeuvres adulées des autres.

(nothing in my pockets) Pas grand chose pour vivre, et un besoin de se faire des sous, Mallory fait partie de ses peintres qui se posent contre un mur et dépose à même le goudron des toiles pour attirer le regard des passants, vendant à qui veut bien ses oeuvres qu'il préfèrerait voir dans un musée que sur le bitume d'Arcadia. Mieux que rien pourtant, cela lui permet de se nourrir un peu mieux et de financer les croquettes de son chien, avec toujours comme espoir de percer un jour, ou de tomber sur un passant généreux.

( mistakes and heartbreak) histoire d’un soir et relations à très court termes, il ne connaît que ça le New-Yorkais. plus tinder que bague au doigt, son désintérêt pour les relations sérieuses fait parler le cercle d’amis inquiet d’un comportement qu’on ne lui reconnaît pas trop. presque personne ne sait ce qu’il s’est vraiment passé, pas même ses frères à qui d’ordinaire il raconte tout, mais cela fait bien cinq ans qu’il vit avec le cœur en vrac. avant tout ça y’avait elle, cette ex dont il fait semblant d’oublier l’existence à chaque fois qu’elle est évoquée. D’elle il ne veut rien garder, pas un nom ni de souvenirs, rien de leur course à la liberté . ça a duré longtemps, eux. Assez pour qu’il soit accro, assez pour qu’il ne pense plus à rien d’autre que eux, que créer, deux artistes, deux voleurs dans un appartement bon marché. Mais ça c’est fini le conte de fée, parce qu’elle a montré ce visage qu’il ne pensait pas connaître. Parce que dans leurs affaires d’illégalité, les voleurs  se sont fait prendre et elle a tué de ses pouvoirs, pour les sauver. De là, ça c’est terminé et il s’est barré, effrayé, Niant ce qu’il avait vu. L’agent de sécurité tombé au sol, mort, qui ne veut pas le laisser.  Cette rupture, il l’enfoui le plus profondément possible. officiellement il est passé à autre chose et n’en avait rien à faire, d’elle, au fond. officiellement il allait très bien, et c’était sans importance alors qu’en réalité c’était tout l’inverse. que derrière la fierté maladive se tenait plutôt le cœur amouraché. fleur bleu sur les bords, c'est durement qu’il a appris la vérité. ça ne dure jamais. hors de question de tomber amoureux à nouveau, hors de question de confier un cœur déjà fragile à n’importe qui, encore moins a quelqu'un en qui il avait confiance et lui a menti sur toute la ligne. Effrayé de ces pouvoirs qu'il a vu, cette anormalité qui lui fou les jetons auxquels il évite de penser. Pourtant sur sa peau, le prénom est toujours gravé. Toujours impossible pour lui, de le retirer.

(bonnie and clyde) C'est avec elle que le petit bandit a escaladé. Dans le besoin et peut de scrupules en poche, les deux compères sont devenus voleurs, pillant des commerces ou des maisons aisées pour vivre plus calmemant. Pendant un temps c'est sur les routes, qu'ils ont vécu loin de new-york a scilloner le pays comme bonnie and clyde, ne s'arretant jamais longtemps quelque part, toujours en mouvement pour quune fois rentré chez eux ils puissent vivrent confortablement le reste de leurs vies.

(the third eye don't lie) Balancé au grand Patron par une oracle. C'est comme cela qu'il s'est fait pincé comme un bleu, pour un instinct affuté et des mots glissés à un mari qu'elle grade dans ses bonnes graces. Malkina Pouchkine, c'est à elle qu'il doit cette nouvelle vie de prisonnier de la mafia russe et de son empereur. Peut-etre être que le faussaire méritait d'être dénoncé mais la punition, bien plus cruelle qu'une balle dans la tempe, n'êtait peut-être pas prévu par la vedmak qui se prend de pitié pour le  nouveau shestyorka. Il est parfois chargé de mission pour le koldun, tâches parofis ingrates mais qui ont le mérite d'accorder un peu de répis à l'humain tombé par sa faute.

(blood on my lips) Torturé par la bratva suite à son arnarque, Mallory n'en est pas ressorti indemne. Si les blessures qu'on lui a infligées ont été guérries au fur et à mesure qu'elles ont été données par une injection étrange qui lui était faite... c'est une autre forme de marque qu'ils ont laissé sur lui. Une addiction, celle du sang divin qu'on lui a donné. Une drogue comme le junkie n'en avait jamais consommé, donnée a très faible petite dose pour maintenir le jouet en vie. Cette sensation d'invicibilité, une fois perdue et sous l'effet du manque important, Mallory a du mal à s'en détacher et s'enfonce dans ses vices en consommant d'autres substances que l'ichor, qu'on lui donne parfois pour mieux le faire replonger. Bon client des enfants terribles il fait tout pour noyer le sevrage, quitte à se mettre encore plus en danger.

(do i have to put that on my business card now ?) Esprit logique, désir d'oublier les choses étranges qu'il a pu voir dans sa vie, bien entendu Mallory ne croit absolument pas aux fantomes et aux esprits, encore moins à la magie et niera toujours son existance. Malheureusement pour lui ce n'est pas le cas de sa colocataire, Aloy, dont la passion pour le paranormal les pousse à explorer les recoins les plus hantés du pays malgré les plaintes de Ferguson. Malgré toutes ces expériences, Mallory continue de se persuader que ce n'est qu'un effet de l'imagination ou des drogues qu'il peut ingérer, jamais quelque chose de bien réel. Mais cela risque de changer bientot.