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i gotta to bring you to my hell. (cirdan)

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i gotta to bring you to my hell. (cirdan) - Dim 22 Avr - 18:50



Il palpitait, flamboyait, inhalant ses sens, la rendant esclave de ses propres pulsions les plus primaires. Il l'empoisonnait, la brûlait, la plongeait un peu plus dans cette déchéance qui rendait son être si fébrile et avide. Le goût de ses lèvres, la pression de son corps contre le sien, ses doigts ancrés dans cette chevelure dont les mèches ébènes s'écoulaient entre ses doigts, bouches qui se bataillaient pour imposer une certaine domination sur l'autre. Elle le voulait, elle le désirait. Son souffle chaud contre sa peau la fit frissonné, le turquoise pigmenté d'étincelles carmines était le parfait reflet de l'émeraude noirci  par cette luxure qui n'était plus qu'un torrent de flammes dans son bas ventre. Elle désirait tellement plus, l'impatience commençait à naître, exacerbant ce flot d'émotions ressenties. Mais il s'échappait, s'évaporait et n'était plus qu'un mirage que ses doigts n'arrivaient à retenir. Frustration et manque se combattaient avec virulence, faiblesse de cette drogue qui était devenue sienne, qui s'était accentuée depuis cet accident, cet éclair qui avait foudroyé son être, la liant ainsi inconsciemment à une âme qui ne se révélait que par cette envie, cette passion qui l'animait, la dévorait, passion qui l'avait une nouvelle fois possédée face à cet inconnu qui n'était plus qu'un souvenir poussiéreux. Les paupières dévoilaient un paysage obscur, brise tiède qui glissait sur ton teint opale et aux traits durcis. Elle expirait, fumée grisâtre qui s'échappait de ses lèvres pour s'évanouir et ne plus devenir qu'éphémère. La tension régnait dans chacun de ses muscles, une tension qui continuait de se creuser et ce malgré cet amant déniché pour tenter d'effacer cette frustration qui n'arrivait à s'apaiser, ni à disparaître. Les ivoires froissaient le papier nacré, qui finissait abandonné sur le bitume, ses talons claquant dans l'obscurité, jusqu'à rejoindre son lieu de vie, bâtisse aux riques rougeâtres, une maison de ville si semblable à d'autres dont elle frôlait le sol de sa démarche féline et silencieuse une fois la porte claquée dans son dos. Les talons furent délaissés à l'entrée, empruntant l'escalier pour se rendre à l'étage supérieur, manteau pourpre qui glissait le long de ses épaules, descendant un peu plus à chacun de ses pas pour finir par s'échouer sur le plancher. Elle inspirait profondément, sans parvenir à calmer ce tourment vicieux, sans parvenir à effacer cette image obsessionnelle dans son esprit. Ses doigts pianotaient, défaisant la fermeture de sa robe dont elle se débarrassait ainsi que les derniers morceaux de tissu pour prendre une douche glacée, dans l'espoir que cette dernière réussirait à calmer ce feu ardent, faiblesse qui l'étreignait, sauvage et indomptable. Elle plissait les lèvres, glissant une main dans sa chevelure humide, laissant l'eau perlée sur son épiderme, finissant par s'extirper de ce cocon hors du temps pour rejoindre à nouveau sa chambre, délaissant la serviette de bain , attrapant des sous-vêtements en dentelle qu'elle enfilait, se figeait en percevant un bruit d'objet brisé qui provenait de l'étage inférieur. Une seconde à patienter, à tendre l'oreille mais aucun son ne lui parvenait. Pendant une infime seconde, elle s'imaginait que c'était ce chat qui ne lui appartenait et qui pourtant avait pris possession des lieux, jusqu'à devenir familier avec elle, presque comme si il était sien. Néanmoins et portée par l'instant, elle glissait ses doigts dans son placard, saisissant cette batte de base-ball abandonnée au fond de ce dernier, sortant ensuite de la chambre sans prendre la peine de se vêtir, descendant avec lenteur les marches de l'escalier, empoignant avec fermeté son arme de forturne. Une ombre semblait se découper, illuminée en partie par l'astre lunaire, pièce de vie qui était encore plongée dans l'obscurité. Le coeur battant et animée par une certaine tension, ses doigts glissaient sur l'interrupteur, inondant le salon d'une clarté jaunâtre et artificielle. Et elle se figeait, prunelles écarquillées et noyées par la surprise devant cette silhouette qui s'était tournée vers elle, une surprise qui se transformait en un désir foudroyant qui contractait ses entrailles, déchaînant l'animal écroué de ses chaînes, un désir où se joignait cette amertume ressentie, cette colère qui grondait sauvagement. « Vous ? » Elle gardait la batte enserrée entre ses doigts, l'émeraude scrutant le saphir, chevelure encore humide qui tombait sur ses épaules dénudées et dont la lingerie ne cachait en rien les courbes finement esquissées de son être. « Qu'est-ce que vous foutez là ?  » L'hiver enrobait chacune des lettres prononcées, coulant un rapide regard vers le sol où se trouvait un vase réduit en miettes, sans aucun doute un accident causé par cet animal vagabond qui, sans surprise, se montrait absent. « Dégagez d'ici. » Elle désignait d'un geste de la main la porte d'entrée, sans le quitter des yeux, essayant de réprimer cette envie plus primaire qui s'était éveillée à sa simple vue, la ramenant à ces souvenirs et à ce baiser échangé, souvenirs qui déclenchaient cet incendie, qui se disputaient avec cette rancune et colère qui la bouffaient intérieurement.  
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