AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Bring me to life | Alan + Mairead

 :: terminés
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Mar 21 Aoû - 2:37

POST-INTRIGUE

Bring me to life


Le déroulement des événements repasse en boucle. Mon cerveau me torture avec les images de l’attaque. L’explosion du mur de Ned, l’effet de la foudre sur ma peau, cette chaleur méconnue qui l’a brûlé alors que le feu ne m’a jamais fait cet effet-là. L’étourdissement qui suit, on perd tous ses repères, on ne sait plus où est et qui nous attaque. Il faut reprendre ses esprits le plus rapidement possible. C’est là que j’ai merdé à ce moment-là et mon cerveau me torture encore et encore avec le choc qu’a subi mon corps. Je vouais protéger Mendes et en dérivé surtout ma Reine qui se trouvait à côté de lui. J’ai vu le chef de la Calaveras s’approcher d’elle, mon idée était de le brûler pour qu’il s’éloigne, mais je n’ai pas eu le temps. J’ai reçu un poids, plus lourd que moi, je n’étais pas préparée. Je suis tombée à terre, je n’ai pas pu le sauver, je n’ai rien pu faire. Pire encore cet homme a planté, je ne sais pas combien de lame au niveau de ma gorge, de ma mâchoire à mes clavicules le sang coule. La douleur est immédiate. Je pousse un cri de rage, je sens mon souffle se couper, je n’arrive plus à respirer correctement. Rapidement le goût du sang apparaît dans ma bouche et je sais que ce n’est pas bon signe. Moi déesse du feu, j’ai froid. La Mort est proche. J’ai toujours fait en sorte qu’elle reste loin de moi et aujourd’hui en moins de dix secondes, elle est proche, comme une vieille amie que l’on retrouve. C’est sans doute la première fois que je suis aussi proche d’elle. J’ai peur, je suis nerveuse. J’arrive à me dégager de l’emprise du calaverien, un coup de genou bien placé avec toute la ferveur qu’il le reste. Je roule sur le côté et je cherche de l’air que je peine à trouver. Le sang coule d’entre mes lèvres, coule de mes multiples blessures. Je m’affale sur le sol, je passe mes deux mains sur ma trachée pour éviter qu’elle ne continue à fuir. Je sens le sang s’infiltrer entre mes doigts. Je ne suis plus du tout bonne à rien. Je suis clairement out. Je peine à comprendre que pour nous la partie est terminée. Ned est à terre, mes yeux se plantent dans les siens, je vois son sang couler et je ne peux strictement rien faire. Je me sens totalement impuissant, totalement faible. Mon cerveau est bloqué. Je sens la fin proche, je n’avais pas réellement prévu de mourir ce soir, ce n’était pas comme cela que ça devait se passer, pas si bêtement.

Je suis un peu dans les vapes. Pourtant lorsque Fiona me cale sur ses genoux, m’apaisent, je la vois, cette sœur que la vie m’a donné alors que la mort m’en avait déjà pris deux. Je n’arrive pas à lui sourire, je n’arrive à rien. Je sens mes forces m’abandonner petit à petit. Alan m’apparaît comme un mirage, un rêve que la mort m’octroie avant le trépas. Il s’avance et pose ses lèvres sur les miennes et je n’arrive pas à savoir s’il s’agit de la réalité ou juste d’un rêve plus doux.  Je crois d’ailleurs que je perds connaissance. Je ne sais pas combien de temps, sans doute pas une éternité. Lorsque je me réveille Alan est là. Je ne sais plus vraiment, je me rappelle de Sinead qui a appelé des renforts… elle a prononcé son prénom… je ne sais plus. Il y a un léger mouvement, il doit me porter. Je me concentre sur son visage, ma lumière. Je cherche toujours tant bien que mal mon souffle, je cherche à faire rentrer l’air dans mes poumons, mais cette mission n’est pas la plus simple. Le mouvement cesse. Je ne sais pas trop pourquoi, je n’arrive plus vraiment à être encore consciente. Je me raccroche à la lumière. Alan me demande de tenir bon, alors je le sais, je dois tenir pour lui, juste pour ça.

La voix de mon double me ramène un peu à lui. J’entre-ouvre les yeux à la recherche de son visage. Le sang toujours dans ma bouche, j’ai du mal à garder les yeux ouverts, je me vide littéralement. Toute ma vie est en train de partie goutte par goutte. J’attends bien Alan me demander quand la situation a changé, quand tout cela a mal tourné. Je voudrais lui dire, je tente un mot mais j’ai l’impression de me noyer dans mon sang. Je tousse… du sang coule sur le coin de mes lèvres, impossible pour le moment de répondre, je tacherais de le faire plus tard. J’ai envie de fermer les yeux, Alan retire les bandeaux de fortune placés sur mon cou. Alors que je sens la présence d’une autre personne. Ce n’est plus à moi qu’Alan s’adresse, un homme et je suppose que c’est Aedan le dieu guérisseur. Duc lui aussi. Je sens ses grandes mains se poser sur mon cou, la chaleur en émaner, ma chair se refermer, je grimace, la sensation est désagréable. Je n’irais pas mieux dans l’immédiat, j’ai perdu trop de sang pour pouvoir me tenir débout sur mes deux jambes. Je tombe presque aussitôt dans les vapes une fois qu’Aedan a soigné ma blessure, mon corps me dit stop. La dernière chose que je perçois c’est la chaleur d’Alan qui me réchauffe. Je m’accroche à lui comme je peux de perdre qu’il ne soit pas là, de peur d’être à nouveau seul.



AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Mar 21 Aoû - 18:51



Bring me to life

 
Belisama ϟ  Bélénos .

Nuées épaisses qui se perdent jusqu'au plafond, l'instant est calme, le silence maître. Ce silence là c'est celui du doute, des questionnements mais aussi du soulagement, d'un cauchemar dénoué. C'est ce moment là où l'on réalise que quelque chose d'abominable aurait pu se produire et qui coupe l'élan d'une vie. L'accident a été évité, mais que se serait-il passé s'il avait eu lieu. Assis dans son fauteuil, Alan avance jusqu'à poser ses coudes sur ses genoux, loge son visage entre ses mains. Réflexe, geste automatique trahissant un état psychologique où il se sent soudainement dépassé par ce qu'il se passe. L'idée aurait été de se barrer d'ici, avec elle, oublier ce qu'ils sont, juste continuer de vivre. Mairead est encore jeune, elle a encore beaucoup de choses à offrir au royaume et Alan lui, il est enchaîné par son passé. Nul part ailleurs il aurait pu posséder cet appartement, aussi modeste soit-il, l'ingrat s'en plaint, voyez-vous.

La soirée a été difficile, stressante, après le fiasco qu'à dû être cette fête donnée chez Bellandi, Alan a été appelé à l'aide, il s'est pointé et a trouvé les siens dans un état indescriptible. Mairead la gorge tranchée se vidait là de son sang, le visage pâle et froid comme la mort. Il avait vu en flash celui de sa femme durant la reconnaissance du corps, son minois grisâtre éteint qui le regardait pendant qu'il prenait le temps de réaliser, cette chose abominable. Soignée par Aedan, Alan avait transporté sa déesse jumelle ensuite jusqu'à sa voiture et puis en trombe il avait fait un stop aux urgences après avoir contacté un ami. Perfusions, matériel en tout genre, pas question d'enfermer Mairead dans un hôpital après avoir été soignée par un dieu. Alan sait faire ce genre de choses, lui qui évite les établissements où ça grouille de mortels. Le tout chargé dans la voiture c'est chez lui qu'il l'a installée, dans son lit. Alan est loin d'être un débutant en la matière, il sait être propre pour éviter toute infection et une fois perfusée, il l'a laissée se reposer. Une musique s'élève à la radio, entre les pubs pour les pizza gratuites et les numéros pour connaître son avenir. Alan n'aime pas la musique, il déteste ça, ça lui donne la migraine, ça lui casse les oreilles. Mais il espère qu'elle apprécie Mairead, qu'elle l'entend et que dans son sommeil réparateur et difficile cela la rassure, elle n'est pas morte, elle est encore là, bientôt elle reviendra.

Il ne sait pas combien de temps s'est écoulé, il n'a pas réussi à fermer l'oeil de la nuit, il surveille l'état de Mairead qui semble retrouver des couleurs petit à petit. La nuit entière, du moins ce qu'il en restait, il a passé ces instants là à fumer et à boire en écoutant cette maudite musique Le soleil se faufile dans la pièce, le monde est toujours là. Il ignore comment s'est fini la soirée, ce qui lui importait c'était de pouvoir secourir Mairead. Alan glisse un regard sur l'extérieur, observe l'astre auquel il est associé montrer doucement son visage lumineux pour réveiller la ville. Il se lève, va faire couler un café serré et puis il revient vers Mairead. Main sur le front, les soins qu'il lui a apporté semblent avoir fait descendre sa fièvre, elle passera sans doute quelques jours à avoir l'impression d'avoir pris 40 ans dans les dents, pour ça il sera là pour l'aider. Il s'assied sur le bord du lit, il aimerait qu'elle se réveille, qu'elle lui dise qu'elle va bien, alors il attend, encore.




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Mer 22 Aoû - 12:50

POST-INTRIGUE

Bring me to life




La Mort est devenue une amie proche. Elle reste là, elle m’attend, elle sait que je vais mourir, un jour ou l’autre. Elle me tend la main, elle est presque chaleureuse, presque amicale, elle m’attire dans son antre et je ne peux lui résister. L’obscurité m’entoure, je n’arrive pas à lui résister, moi déesse du feu, la toute brillante, je m’éteins. Je ne pensais que cela puisse arriver un jour. J’étais sûre que je ne mourrais vieille, avec des enfants c’est autre chose, je ne sais pas si je voudrais élever des gosses dans une telle pagaille avec toutes les mafias, la preuve, j’ai failli mourir en espace de quelques secondes. Ce monde devient fou et je ne sais pas comment gérer une vie pareille. Mon père est parti, pourquoi ? Parfois je me demande s’il n’a pas juste décidé de partir du Royaume et de changer de vie. J’espère que ce n’est pas ça parce je ne veux pas que l’on voie mon père comme un traitre. Le Royaume est notre famille, je n’accepterais que sa mort quand je le retrouverais. Parce que je ne comprendrais pas cette démission.

Je m’enfonce doucement incapable de remonter à la surface. Je perds mon soleil. Je ne sais plus où je suis, je ne sais plus vraiment qui je suis. J’ai l’impression que je ne peux plus remonter, qu’il n’y a rien qu’il me retient. Je m’enfonce… Je m’enfonce… puis une lueur. Je l’entends prononcer mon prénom. Une lueur de soleil. Alan. Mon rayon de soleil. L’obscurité s’efface. Il est là, je peux sentir sa présence. Mon cœur bat un peu plus fort. L’espoir revient, la force. Je veux battre la Mort, lui montrer que je suis plus forte. Je ne vais pas mourir aussi bêtement, je ne vais pas me laisser faire. Je suis forte, je suis le feu, je peux me battre. Je ne vais pas m’éteindre. Je m’accroche, à ce rayon de soleil, à ce souffle de vie. Alan est mon pilier et c’est à lui que je m’accroche.

Je ne sais pas combien de temps je reste dans cet état, je ne sais pas combien de temps je suis inconsciente. Je me sens totalement ankylosée, totalement lourde. J’ai mal partout. Je ne sais pas vraiment comment rouvrir mes yeux, je ne sais pas comment retrouver le chemin de la vie. Je suis faible, je déteste ça. Je ne veux pas être dans cet état.

Mon cerveau repasse en boucle cette agression survit, c’est comme ressentir les coups à la gorge une centaine de fois, non-stop. Je sens mon corps se contracter, je ne suis pas bien. Je sais ce que cela veut dire. La fièvre. Elle me consume, ce n’est pas le bon feu. C’est celui qui vous ruine. Je n’arrive pas à me calmer, c’est contre ma volonté. Je manque de sang, je manque de force, mon corps se défend contre l’agression. Je tremble de partout, je me bats contre la maladie. Je ne sais pas combien de temps je reste dans cet état mais d’un coup j’arrive à me réveiller. Mon esprit n’a pas le temps de se reprendre. Je panique, je me redresse en cherchant mon souffle, la douleur au niveau de ma gorge toujours présente, moindre certes mais toujours là. Je cherche la plaie, mes mains ne trouvent rien. Mes yeux s’habituent rapidement à la lumière faible et je constate que j’ai manqué de peu d’assommer Alan. Je suis totalement perdue. Mes yeux parlent pour moi, j’ai peur de parler, peur de ne plus avoir de voix, peur d’avoir merdé, que quelque chose de grave se soit passé.

Je cherche du soutient d’Alan. Mon souffle est court, je ne comprends pas. Les souvenirs en boucle, ce rêve qui m’a hanté s’estompe et j’ai l’impression d’être totalement perdue, de ne plus savoir ce qui s’est passé, ma tête me fait mal, affreusement mal. Mes deux mains sont plaquées sur ma gorge. Mon regard croise celui d’Alan et je me jette presque dans ses bras, je sais que ce n’est pas tellement dans notre nature, les effusions de sentiment mais c’est simplement que j’ai cru que j’allais mourir… je crois que j’ai besoin qu’il me serre contre lui, juste pour réaliser que je suis vivante, vivante grâce à lui. Pour l’instant les mots me manquent, j’ai peur de parler, le traumatisme que j’ai subi est encore présent, pourtant la situation est floue, je ne suis pas sûre de me rappeler de tout.




AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Jeu 23 Aoû - 8:55



Bring me to life

 
Belisama ϟ  Bélénos .

Musique incessante, musique qui apaise les âmes et qui lui ne le mettent que dans un état d'agacement profond. Il ne comprend pas comment l'on peut aimer cela, c'est bruyant et souvent cela amplifie les effets de la solitude. Les notes narguent, les paroles jugent et les cœurs meurtris. Mais la musique devrait appaiser Mairead, la garder au sein de cette chambre quand son âme se détâche de son corps, un rêve bien plus que profond, il le sait qu'elle est là, il le sait qu'elle lutte toujours. Aux premières lueurs du jour il la rejoint au lit, s'assied sur son rebord et il attend qu'elle revienne ; impatient, la savoir ne pas avancer sur la guérison le frustre un peu, c'est qu'il serait même capable de la réveiller. Et puis la respiration se bloque, paupières grandes ouvertes, la panique fait vibrer le corps de la déesse qui revient à elle et se presse de se blottir au creux de ses bras. Elle sait bien sûr, elle le savait qu'il serait là à son chevet jusqu'à ce qu'elle décide d'ouvrir les yeux.

Elle se réveille donc enfin, quand il avait craint le coma, la perfusion avait fait son effet, et la voilà tirée d'affaire. La convalescence allait peut être être longue et difficile, mais il allait la garder sur son toit pour veiller à ce qu'elle retrouve de ses forces et ses couleurs. Blottie contre lui, c'est tout naturellement qu'il passe ses mains dans son dos, sur ses cheveux. Il imagine le calvaire qu'elle a vécu à lutter dans les abysses de la mort, dont elle est revenue finalement, parce que Mairead est forte, Mairead est la puissance du feu, il en faut plus pour a faire tomber, pas vrai ? «  Ça va Mairead, tu es en sécurité ici, plus personne ne te fera de mal » Il n'est pas le plus doué pour réconforter Alan, il n'a jamais fait cela, mais juste la tenir entre ses bras, cela est dans ses capacités. Il la force un peu à se détacher, qu'elle s'allonge parce qu'il ne veut pas qu'elle tombe dans les vapes à cause de ce soudain réveil. Main dans la sienne cependant, il la serre, lui montre qu'il est toujours là à ses côtés et qu'elle est à l'abri ici. Il attrape le verre d'eau qu'il lui avait préparé sur sa table de nuit, le lui propose, elle doit sans doute être complètement déshydratée.

« Tu as faim ? » Il n'attend pas sa réponse, déjà il se lève, va lui préparer quelque chose qui l'aidera à reprendre des forces, un bon bol de porridge dans lequel il ajoute quelques fruits et un peu de cannelle. Lui même ne s'embarrasse pas pour la nourriture, elle n'a aucun goût dans sa bouche depuis que sa première femme est morte, depuis que sa vie a pris un tournant trop serré. Il sait juste que cela lui tiendra au ventre, lui donnera ce dont elle a besoin. L'homme revient vers elle après quelques instants de préparation, un bol fumant entre les mains qu'il lui remet. ; «  Tiens mange, c'est pas une option t'as besoin de reprendre des forces.  » C'est qu'elle revient d'un long voyage, Mairead, un voyage qui aurait pu ne pas avoir de retour. Mais maintenant qu'elle est là, il compte la faire bosser jusqu'à ce qu'elle se sente mieux, qu'elle revienne encore plus forte et plus féroce qu'elle ne l'était avant. Jamais cela ne doit se reproduire. « [b]Comment tu te sens ?, Tu as mal quelque part?[/] » Dans le besoin il fait revenir Aedan, ce n'est pas non plus négociable, mais il semble déjà avoir fait un bon travail car il n'y a pas la moindre trace sur sa peau.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Jeu 23 Aoû - 11:28

POST-INTRIGUE

Bring me to life


Le réveil est brutal. Mon cerveau totalement embrumé, mon corps totalement faible. Je ne sais même pas où je suis, je suis totalement perdue. Je reprends bruyamment mon souffle, mes yeux s’habituent à la luminosité et je constate rapidement que mon double est là. Il était forcément là. Ce n’est pas dans mes habitudes d’être comme cela mais je me jette un peu à son cou, désireuse qu’il me serre dans ses bras, j’ai besoin de me sentir vivante, même si tout mon corps me fait mal, j’ai besoin de le sentir contre moi. Une preuve que je suis dans la réalité. Je calque ma respiration sur la sienne assez vite, je reste contre lui quelques secondes avant qu’il ne me dégage doucement pour me rallonger pour l’instant je ne proteste pas. Je constate qu’Alan a assuré mes soins, une perfusion, un verre d’eau, il attendait que je me réveille. Me revoilà. Ses mots me rassurent un peu, mon cerveau alors se décide de se rappeler ce qui s’est passé. Je me souviens de cette soirée, je n’avais pas envie d’y aller, je portais une robe bleue… Mon épée… Je tourne la tête, je ne la vois pas… Oubliez dans les débris d’un début de guerre. J’espère pouvoir la récupérer, elle appartenait à mon père… je ne veux pas la perdre, j’y tiens. Je passe ce détail, je me souviens alors de cette réunion dans le triannon, tous les chefs des mafias présents, Mendes… non Chaos… j’avais raison mais nous n’avons pas pu en tirer davantage. Je me souviens de Ned qui a érigé un mur de glace avec toute sa force possible. Il nous a protégé au péril de sa vie… Un flash… je le revois, quelques minutes plus tard, allongé dans son sang, mon cœur se serre à l’idée qu’il puisse être mort. Pas Ned, pas notre colosse. Je me revois cautériser la plaie d’une blonde de la Bratva pour éviter qu’elle ne se vide de son sang… Je revis l’éclair qui a fait un bruit fracassant dans la pièce, tout a explosé et c’est là que j’ai merdé. Je n’ai pas anticipé cette attaque, j’étais désorientée et je n’ai pas pu attaquer avant la Cala, je me suis retrouvée avec l’un de ses membres sur moi en train de me cisailler le cou. Mon cou… Je pose une main dessus… il n’y a plus rien, juste la sensation de sang séché. Mes mains descendent sur ma robe, elle doit être en lambeaux et pleine de sang, maintenant aussi bien le mien que celui que de la fille de la Bratva. J’ignore d’ailleurs son prénom. Tout ça me revient d’un coup en tête. Je sens la colère monter en moi, je suis furieuse qu’on est pu en arriver là, si certains n’avaient pas été aussi bête, aussi pressés, tout le monde se serrait la main et cette guerre ne se serait pas déclarée ce soir.

Alan me pose une question. Je reviens à lui, ma main toujours sur mon cou, comme si j’avais à nouveau peur de me vider de mon sang. Il n’y a plus rien. Vraiment plus rien. Aedan a dû passer par là. Il me demande si je veux manger. Je n’ai pas faim, enfin je pense que si mais mon état me laisse penser le contraire. Il n’attend évidemment pas ma réponse, je le regarde s’éclipser sûrement pour aller me chercher quelque chose à manger. Je soupire… J’ai très envie de retirer la perfusion dans mon bras, elle me gêne. Je porte donc toujours ma robe, elle est bien dans un piteux état, je peux lui dire adieu, bien que cela ne me chagrine qu’à moitié. Elle avait une valeur sentimentale car elle appartenait à ma mère mais tant pis. Je suis couverte de sang séché. J’ai encore le gout dans la bouche, cela est désagréable. Peut-être que finalement manger quelque chose me fera du bien. Alan revient très vite, un bol fumant de porridge dans les mains, il connait mes faiblesses, il sait que j’adore cela. La douce odeur de cannelle me calme un peu. Je n’ai toujours pas prononcé le moindre mot. Alan ne me laisse pas vraiment le choix pour le repas, je prends une cuillère et j’avale prudemment la première bouchée. Pas de douleur. C’est ce que je craignais mais tout à l’air d’aller bien. Je m’arrête à la troisième cuillère, mon estomac est un peu retourné, je ne le presse pas. Alan s’inquiète, me demande comment je me sens, si j’ai mal quelque part. « - Partout » Je lui réponds, j’ai vraiment mal partout. J'esquisse un léger sourire ironique. « - J’ai l’impression d’être passée sous un rouleau compresseur » Ma voix est cassée, brisée, fatiguée. J’avale une autre cuillère de porridge puis je le pose sur la table de chevet. Je retire la perfusion, je sais qu’il va râler mais je me sens prisonnière avec ce truc. Je suis vivante tout va bien. « - Tu t’es pris pour le médecin de l’année ? » Médicaments, perfusions, tout semble être parfait, il a pris soin de moi. Comme je l’aurais fait s’il avait été dans le même état. « - Je voudrais prendre une douche et ne plus ressembler à Carrie, tu m’aides ? » Ce n’est pour une fois pas tellement un sous-entendu, je sais que je vais avoir du mal à tenir sur mes jambes. Je n’aime pas être faible face à lui mais là… c’est un peu tard pour s’en inquiéter. « - Après ça, j’irais cramer le fils de pute qu’il a voulu me trancher la gorge. » Je suis relativement calme à l’extérieur mais je bouillonne à l’intérieur. Ma voix me trahit quelque peu.



AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Sam 25 Aoû - 21:29



Bring me to life

 
Belisama ϟ  Bélénos .

Elle parle, elle retrouve sa voix, un peu enrouée à cause de ce qu'elle a subi, c'est normal, ça lui reviendra, en attendant ce n'est pas qu'il va s'en plaindre mais il souhaite qu'elle fasse le moins d'effort inutiles possible. Elle mange, boit, sans trop de difficultés, ce qui lui permet de croire que la guérison par Aedan a été un franc succès ; le corps a simplement besoin d'un peu plus de temps pour se remettre de certaines séquelles. Cela prendra du temps, mais c'est une notion superficielle quand on est un dieu, une heure, un jour, un an, qu'est ce que c'est ? Elle sait qu'elle peut rester là, chez lui, même s'il n'est pas le meilleur hôte qu'il soit, même s'il a toujours préféré être seul. Son appart est le parfait exemple ; rien sur les murs blancs, pas de décorations, pas de souvenirs. Tout a sa place. Mais elle est là dans sa chambre, les draps ont une couleur neutre, il l'a soignée, perfusée. Elle lui annonce qu'elle a mal partout, les courbatues, c'est quelque chose de normal, il était surtout inquiet qu'elle présente d'autres séquelles. Il laisse donc cela de côté, fronce légèrement les sourcils quand elle remarque qu'il a pris la place du docteur. Cela fait parti des choses qu'il sait depuis sa formation dans la police. Vie qu'il souhaite oublier et qui pourtant lui reste utile. Il ne répond pas, il n'est pas dans l'humeur de l'envoyer sur les roses ou la laisser se démerder pour sa pique, pourtant titillé dans son orgueil. Sa demande ensuite de toute façon lui demande de réfléchir, car il ne veut pas qu'elle se déplace toute de suite alors qu'elle vient tout juste de se réveiller et qu'elle revient de loin.

Un peu plus protecteur encore, alors il la stoppe dans son élan avant qu'elle ne pose un pied au sol et lui demande d'attendre. Puis, va dans la salle de bain et laisse couler l'eau dans la baignoire. Ni trop chaude ni trop froide, juste assez pour lui permettre de relâcher les tensions, retirer ces excès de sang qu'il n'a pas pu lui retirer en passant déjà une lingette sur elle en arrivant. C'est qu'il n'avait pas souhaité la manipuler, lui donner le temps de se reposer, et d'abord surtout la perfuser. Alan revient dans la chambre adjacente, le visage de marbre, il s'approche de Mairead et l'aide à retirer ses vêtements «  Attends d'être en forme d'abord Mairead, tu lui feras tout ce que tu veux après » Il jette la robe tâchée de sang dans le coin de la chambre, de toute façon elle est foutue ; les sous-vêtements avec et la soulève de nouveau, un bras sous ses genoux, l'autre dans son dos et l'emmène jusqu'à la salle de bain «  Je veux pas que tu fasses un malaise alors la marche ça attendra que tu aies quelques repas dans le ventre » Médecin à ses heures perdues, ah oui, peut être. Alan la dépose dans l'eau qui continue de monter, viendra la réchauffer doucement. Il ne sait pas trop quoi faire, elle est assez grande pour se savonner alors il lui fait juste passer les produits, qu'ils lui soient à portée de main. Il reste à côté, au cas où elle ait besoin d'aide, au cas où elle ait besoin de quelque chose.

Il pense à l'état dans lequel il l'a trouvée, et bien sûr lui aussi aimerait participer au sacrifice de ce connard qui a osé faire ça  à sa déesse. Pour les feux de Betlane, un dieu, serait magnifique à brûler.«  Celui qui t'a fait ça, il ressemble à quoi? » Demande t-il, déjà prêt à mener son enquête





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Dim 26 Aoû - 11:16

POST-INTRIGUE

Bring me to life


Bien sûr qu’il est là. Comment pourrait-il m’avoir laissé ? J’avoue que je ne sais plus comment est-ce qu’il est arrivé jusqu’au manoir mais il était là, il est venu me chercher. Alan ne me laisserait jamais. Je le retrouve au bord de mon lit, enfin non, ce n’est pas mon lit, il me faut un petit moment pour comprendre que je suis chez Alan et pas dans mon manoir. Cela me va très bien. Je me frotte les tempes, j’ai mal à la tête, j’ai subi un choc assez important, sans parler de ma gorge, j’ai subi la foudre d’Alcide et je m’en serais bien passée. Ma tête est lourde, j’ai l’impression que mes yeux sont totalement secs, c’est désagréable. Mes mouvements sont durs, douloureux, tout mon corps est ankylosé. J’ai mal partout, absolument partout. Je grogne un peu d’ailleurs. Alan veut savoir dans quel état je suis. Je souris légèrement avant de lui dire que j’ai mal partout, totalement partout. Je sais que c’est normal mais je déteste cette sensation, c’est fort désagréable, j’aimerais que tout cela soit derrière moi, je pourrais me lever et aller griller celui qui m’a rendu inapte à défendre ma reine. D’ailleurs la colère monte doucement en moi, je suis furieuse d’avoir été attaquée de cette façon, je n’ai pas eu le temps de me défendre, il était déjà trop tard, ma gorge était déjà en sang, totalement trouée de partout. Je constate rapidement que je peux respirer normalement, ma voix est totalement cassée mais c’est normal, il faut du temps pour que cela se remette totalement. Je ne sens pas la moindre cicatrice, Aedan a fait du bon travail. Impressionnant ce qu’un dieu soigneur peut accomplir. Rapidement Alan veut que j’avale quelque chose, je ne sais pas si j’en suis capable mais l’odeur du porridge me tente alors j’en avale un peu. Quelques cuillères avant de me sentir rassasiée, un peu nauséeuse, c’est la fatigue. Je repose le bol encore tiède sur la table de nuit.

Je lui demande si je peux prendre une douche. J’en rêve un peu. Je me sens sale et poisseuse et je suis convaincue que cela me fera du bien. Je sais aussi que je vais avoir besoin d’aide pour tenir sur mes jambes, donc je lui demande son aide à lui. Je n’aime pas cela mais si je n’ai pas le choix je le fais. J’aime qu’il prenne soin de moi, je ne dois cependant pas m’y habituer, il le fait à titre exceptionnel mais je dois avouer que j’aime bien cela. C’est une part de lui que j’aime. Je crois qu’on a eu tous les deux, peur de se perdre, tous les deux, peur d’être séparés. On ne peut être nous séparés, nous ne formons qu’un. Un tout ne peut pas être divisé. Il fallait que je revienne, juste pour lui. Alan s’éclipse alors. Je le regarde partir et quand j’entends l’eau couler, je comprends qu’il est parti dans la salle de bain. Il revient vers moi alors que l’eau coule toujours, je souris en comprenant ce qu’il fait. Un bain. Ma colère à moi parle déjà, je veux pouvoir aller mettre au bucher l’enfoiré qui m’a mis dans cet état. Alan m’apaise, il tente en tout cas. Il m’aide à retirer ma robe. C’est bien simple dessous, je ne porte rien à part une culotte. Alan jette le tissu dans un coin, pas de pudeur face à lui, il a vu mon corps un nombre de fois incalculable. Il l’a touché, l’a fait frémir, je n’ai pas à rougir face à mon Belenos. Il m’attrape dans ses bras comme un sac de plumes et on se dirige vers la salle de bain ou effectivement un bain en train de couler m’attend. Alan m’y dépose doucement. L’eau est tiède, agréable, je tente de m’y prélasser. Je frotte l’eau sur ma peau pour retirer la crasse qui me couvre. C’est déjà agréable. Je souris à ses paroles protectrices. Je le regarde presque tendrement. « - Je ne vais pas disparaître Alan. Je suis désolée si je t’ai fait peur ce soir… » Il me passe un gel douche. Je frotte ma peau avec, je retire le reste de sang qui colle à ma peau et à mes cheveux. Je me rince, me laissant glisser sous l’eau, je me rince. Je me frotte les yeux avant de les ouvrir et de poser mon regard sur Alan toujours là. J’attrape sa main, j’entremêle nos doigts. Je porte sa main à mes lèvres et je l’embrasse. Je ne quitte pas son regard. « - Merci… pour tout ce que tu as fait » Je n’ai pas envie de le titiller. J’ai envie de profiter d’une nuit calme avec lui à mes côtés avant qu’il ne disparaisse pour ses affaires. Mes yeux quittent son regard, je souris pourtant toujours un peu, je ferme un petit instant les yeux, je me laisse aller dans l’eau, j’essaie. Alan me demande alors des informations sur l’homme qui m’a mise dans cet état. Je serre les yeux. Je revois parfaitement son visage, je sais parfaitement qui s’est. Je n’ai pas son nom mais je le reconnaîtrais, j’en suis sûre. « - Un second de la Cala » Je marque une pause, son visage hante mes pensées dès que mes yeux sont fermés. Je serre un peu plus les doigts d’Alan, je souffle pour ne pas mettre le feu quelque part. « - Je le reconnaitrais entre mille. Mais crois-moi lus personne ne pourra le reconnaître quand j’aurais mis la main sur lui. » Je me redresse dans le bain ouvrant les yeux pour faire disparaitre le visage de mon agresseur. Je lâche la main d’Alan pour faire couler l’eau, jusqu’à ce qu’elle soit propre et non coupée de sang. Je referme la baignoire pour que l’eau monte à nouveau. « - Viens dans la baignoire avec moi, je veux être contre toi. » Je veux me ressourcer, sa présence m’apaise et son contact encore plus. Je mets l’eau plus chaude, elle fume littéralement mais on ne craint rien. Je regarde un peu mon corps, Aedan n’a pas tout soigné mais je ne lui en veux pas, il avait une priorité. Je regarde les hématomes qui recouvrent ma peau, j’ai des marques de brûlure de foudre un peu sur les bras et surement dans le dos. Je tente de ne pas regarder dans quel état je suis, cela me frustre. J’attends de voir si Alan est décidé à me retrouver dans l’eau. Un peu ailleurs, toujours épuisée, je repense à la voix d’Alan qui m’a demandé de rester en vie. « - C’est toi qui m’a ramené, je sombrais… j’avais froid et tu m’as demandé de rester avec toi… je me suis accrochée à cela… » Je n’aime pas tellement trop me livrer à lui mais la fatigue doit jouer aussi. « - Ne m’abandonne jamais Alan… rien que l’idée est insupportable. » Cette phrase est dite avec plus de force, de vigueur, c’est presque un ordre, un ordre sous-entendu. La peur encore de perdre un être cher … j’ai cette tendance à faire mourir tout le monde autour de moi, il est hors de question qu’Alan soit dans la liste.




AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Dim 26 Aoû - 14:24



Bring me to life

 
Belisama ϟ  Bélénos .

IL n'a pas encore tout compris comment la soirée de Bellandi a viré au drame, s'il en savait l'esssentiel, il n'a pas eu le temps de s'informer pour le reste. Tout ce qui lui importait à ce moment là c'était de secourir les siens et mettre ensuite Mairead à l'abri. Il n'a eu de nouvelles de personnes, dans une phase de déni ou pls rien d'autre n'existe que le corps endolori en convalescence sur son lit. Dans la salle de bain, elle a fait peau neuve, elle a retiré les couches de sang et lui a révélé le coupable. Une chance qu'elle s'en souvienne, il lui demandera son identité avec plus de précisions un peu plus tard quand elle sera de nouveau sur pied. Mairead est forte, elle recouvre bien et il est rassuré pour la suite ; ça ne sera pas trop difficile pour elle et il l'aidera à retrouver ses capacités. Elle lui prend la main, serre, la fatigue semble la rendre plus sensible a ce qu'il s'est passé et il sait comment cela se passe toujours. Il la laisse prendre le temps de parler, de s'exprimer qu'il s'agisse de gestes ou de mots. La déesse le réclame, avec elle, il accède à sa requête.

Il se déshabille, complètement, laisse ses vêtements sur un côté de la salle de bain et se glisse dans l'eau, derrière elle. La température n'est pas un problème pour lui, il est le Soleil, il ne craint de se brûler. Entre ses bras le dos de sa déesse se love contre son torse, il sa serre doucement. Son nez frôle la tempe, embrasse ; elle continue de parler, le cœur lourd, secouée il sait ce qu'elle sous-entend puisque pour lui c'est la même chose, il ne saurait survivre si elle l'abandonne. Alan est moins bavard, il n'aime pas les confidence, les discours sentimentaux, les gestes sont un moyen pour lui d'exprimer ce que veut dire son âme. Alors il la garde contre lui, s'imprègne de son parfum, retire les cheveux collés à la nuque et y repose ses lèvres. Il ne peut pas lui promettre, il est un menteur, égoïste. Il lui ferait du mal s'il ne tient pas ses promesses et elle est sans doute la seule au monde qu'il ne désire pas blesser. Lâche, la culpabilité le ronge, il préfère garder le silence, la vie est pleine de surprises et le concernant il ignore de quoi il a envie que son avenir soit fait. «  Je suis là Mairead » le moment présente est tout ce qui compte, tout ce qu'il peut lui promettre. Et tant que ce sera dans ses capacités de rester en vie, il fera des efforts pour ne jamais la décevoir.

Quelques baisers tendres, sages, le genre qu'il ne fait jamais, mais il sait qu'à ce moment là c'est ce dont elle a besoin, c'est ce qu'elle veut avoir, alors il le lui offre sans hésitation. Puis il l'incite à se redresser un peu, décide de continuer de prendre soin d'elle à sa manière. Un peu de shampoing entre ses mains, il vient masser le cuir chevelu de sa belle. De ses doigts bourrus et tout ce qu'il y a d'indélicat il fait preuve de patience, et essaye d'être le plus doux possible pour lui laver les cheveux. Contraste impressionnant, entre ces mains usées ayant fait tant de mal, il se fait délicat avec les mèches brunes de sa belle. Il rince, doucement, retire chaque trace du produit qui viennent débarrasser sa chevelure de toutes les traces de sang qu'elle avait. Puis il la garde contre lui, profite de sa chaleur, de sa douceur ; sa moitié. «  Tu vas rester ici jusqu'à ce que tu sois de nouveau en forme »





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Dim 26 Aoû - 18:04

POST-INTRIGUE

Bring me to life



Je le réclame. J’ai besoin de lui. Moi et la déesse ? Les deux. J’ai autant besoin d’Alan que Belisama de Belenos. La peur d’avoir été séparée est encore forte et il faut du temps à mon cœur pour cicatriser de cette marque. Elle va rester, longtemps, peut-être pour toujours d’ailleurs. Cette crainte de la mort, elle qui semblait si lointaine est maintenant plus que présente. Je ne veux pas vivre avec cela, avec la peur qu’un jour il ne soit plus là, je me dois de ne plus y penser, d’enfuir ce souvenir, d’enfuir la douleur. Si ce n’est pas lui qui part, un jour peut-être que cela sera moi, cette idée me brise tout autant le cœur, c’est l’idée même de ne plus l’avoir près de moi qui m’angoisse. Je sais que je ne devrais pas réagir de la sorte, je devrais me montrer forte mais pour une fois, pour une soirée, j’ai envie d’oublier que je suis une déesse guerrière, je veux juste profiter de l’instant et lui montrer qu’il est l’une des personnes les plus chères que j’ai. Ma vie ne serait pas la même sans lui. Je me souviens encore de notre rencontre, quand il est arrivé avec mon père il y a quelques années, avant qu’il ne disparaisse. Je me souviens avoir posé mon regard sur lui, sans arrières pensées, et maintenant j’ai cette image gravée, j’ai tendance à ne rien oublier, c’est un des défauts de l’hypermnésie mais cette scène, aussi anodine soit-elle elle a une saveur différente. Il n’a pas spécialement posé les yeux sur moi, il est monté à l’étage avec mon père et moi je suis partie aux écuries pour montrer à cheval. Une scène aussi banale… et pourtant si importante. Les dieux venaient de se retrouver. Je suis un peu près sûre que mon père m’aurait sermonné pour cette relation avec Alan. Je suis un peu près sûre qu’il l’aurait sans doute trouvé malsaine. Peu importe, tant que l’on sait dans quoi on est, dans quoi l’on s’engage, il n’y a pas de mal. La première fois qu’il a posé ses mains sur moi j’ai ressenti comme une brûlure, personne ne m’avait brûlé auparavant… on ne peut pas le faire, le feu ne peut me blesser, ne me consume pas mais lui venait de laisser son empreinte indirectement. Dans un geste presque anodin. J’aime la brûlure qu’il laisse sur ma peau à chaque fois qu’il me touche, elle me rassure, comme une confirmation qu’il est réel, que je n’ai rien inventé, que je ne suis pas folle. Cette déesse est bien en moi. Nous sommes liés dans les flammes et je suppose qu’il n’y aura que la mort pour nous séparer, enfin j’espère. La mort la plus tardive.

Je le réclame. Son contact physique, sa présence. C’est un peu le même principe qu’un enfant et son doudou. Ce besoin d’être contre lui, de réconfort. J’attrape sa main, je serre ses doigts, je les embrasse. Je ferme les yeux, je profite de ce contact, on ne sait pas combien de temps cela va durer. J’ai toujours peur que cela s’écourte, que cela se termine trop vite. Je veux qu’il vienne. Je veux qu’il me rejoigne dans l’eau. Je la fais couler brûlante, fumante, je soupire d’aise. Je le regarde avec une certaine envie quand il quitte ses vêtements. Je le laisse s’installer derrière moi, je me cale contre son torse, sa chaleur me fait du bien, je le sens. Il est plus doux que dans ses habitudes, pas que cela me dérange sa brutalité ou sa ferveur mais j’aime aussi sa douceur quand il en est capable. Je crois que la fatigue m’affaiblit. Elle me rend presque fleur bleue. Beurk. Pourtant, je ne me dégage pas de lui, loin de là. Ma tête repose sur son épaule, mes yeux sont fermés, ma confiance en lui est total. Je sais qu’il ne peut pas me promettre d’être toujours là. La mort, elle ne prévient pas. Je soupire d’aise lorsqu’il me confirme juste sa présence, cela me va, ai-je le choix ?

Je profite de ses lèvres sur mon épaule, dans mon cou, ma nuque. J’adore, presque comme une drogue. J’en voudrais plus, bien plus, de lui toujours plus. Il m’incite alors à me redresser un peu. Un peu à l’ouest, je me laisse faire. Il se met alors à me masser le cuir chevelue, l’odeur me fait comprendre qu’il me shampooine les cheveux. Je ferme à nouveau les yeux, je profite. Il rince par la suite le tout, jamais il n’a été aussi tendre, est-ce la peur de m’avoir perdu ? Il m’attire à nouveau contre lui, je me laisse faire comme un pantin, je me laisse choyer. Je tourne la tête pour lui faire face, j’arrive à atteindre ses lèvres si proches. Je les savoure, en réclamant toujours un peu plus. Je me tourne un peu contre lui, une de mes mains dans sa nuque pour ne pas qu’il m’échappe. Il veut que je fasse ma convalescence ici, je m’en fiche. Et puis je n’ai envie de me battre. Quelques jours ici ne me tueront pas. « - Comme tu voudras » Je souris, je lui vole un nouveau baiser. J’inspire. Je repense à celui qui m’a attaqué et la colère qui s’était cachée revient à la charge. « - Je veux voir brûler celui qui s’est jeté sur moi. Impossible que je le laisse tranquille. Cette soirée est virée au cauchemar à cause de lui, il a commencé à provoquer, La Calaveras et La Nuova Camorra étaient là pour buter Mendes, ils se fichaient pas mal d’avoir des réponses… Pourtant Mendes devait avoir une mine d’information. On a essayé de les retarder, j’ai expliqué à Fiona qui il était, il fallait qu’elle l’interroge pour qu’on comprenne pourquoi tous ses sacrifices. » Je marque une pause, en même temps que je parle, je revois toute la soirée. « - Alcide a tout fait exploser avec des éclairs, et le chef de la Cala a assassiné Mendes alors qu’on était sur le point d’obtenir plus. » Je soupire. Je pose ma tête contre son torse. « - Les titans vivent parmi nous. Mendes était l’un d’eux, on les pensait coincer, bloquer de toutes réincarnations mais ils semblent que l’on se soit trompé. Mendes était Chaos, il a semé la discorde et maintenant une nouvelle guerre se profile. » Je soupire. J’embrasse son torse. « - On ne peut pas laisser la Cala, on se doit de répondre. Ils ont injurié notre reine, nous ont blessé, s’ils veulent la guerre, c’est l’Enfer qu’ils trouveront. » Je sens que la colère m’emporte. L’eau fume de plus en plus. Je la regarde chauffer, mon corps est brûlant, la fièvre n’est rien à côté. J’attrape les mains d’Alan, je fais en sorte qu’il m’enlace par derrière, je repose ses mains au niveau de ma poitrine. « - Je les déteste tous… » phrase simple mais avec tellement de haine dans la voix, tellement de mépris, c’est plus fort que moi. Je sais qu’ils sont en tort, qu’ils n’ont pas su maîtriser leur bestialité. Maintenant ils en payeront le prix.





AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Lun 27 Aoû - 13:18



Bring me to life

 
Belisama ϟ  Bélénos .

Ce n'est pas comme s'il lui avait demandé son avis en réalité, Bélénos veut protéger sa déesse, elle n'aura d'autre choix que de rester jusqu'à ce qu'il soit certain qu'elle aille mieux. Il sent toujours son pouls faible, elle est là mais elle a besoin de temps encore. L'enveloppe charnelle sera sous sa protection, entre les murs de sa demeure, elle ne manquera de rien, ni de soins, ni d'attentions. Jamais il ne s'est montré aussi doux et protecteur avec elle, les dieux brillants fusionnent toujours dans des explosions volcaniques, qu'il en est presque troublant de les voir dans les bras l'un de l'autre. Vieux amants, amoureux depuis la nuit des temps, les mortels le savent, le ressentent, c'est pour cela qu'ils sont si proches. Ils ne sont qu'un, ils sont dissociés pourtant mais tout les rassemble, les époques même ne les empêche pas de se retrouver et de briller de nouveau ensemble. Alan le sait, pourtant Alan a sa propre histoire et un âge bien plus avancé qu'elle ; cela influe sur sa manière d'être, sa manière de se comporter avec elle. Il ne souhaite pas la blesser, lui faire de mal alors il demeure une limite, à leur histoire tout aussi passionnelle, il n'y a qu'un pas vers l'amour, s'il n'est pas déjà franchi ; qu'elle lui pardonne s'il ne le montre pas car Alan est las, Alan est fatigué.

Le poids de la déité pèse sur ses épaules comme un cancer, elle le rattache à la vie quand il aurait volontiers fini avec celle-ci il y a bien longtemps. Mairead pourtant est la flamme qui vacille dans l'obscurité et lui donne l'espoir, un foyer auprès duquel se réchauffer. Il ne lui a jamais dit, à vrai dire il n'y a jamais réellement réfléchi, trop ancré dans le présent, trop enfermé dans son confort, dans sa bulle. Elle est là, toujours, Mairead, elle est patiente, elle l'accepte comme il est et il n'est pas foutu de lui offrir ce qu'elle mérite. Les baisers échangés pourtant n'ont rien de la ferveur habituelle, ils sont doux, langoureux, il la serre contre lui, puise à sa source pour retrouver un semblant de bien-être lui aussi. Mairead gronde, dans ce confort, les images défilent devant ses yeux et elle lui raconte ce qu'il a manqué. Mendes est mort, ce qui fait soupirer Alan qui espérait aussi avoir quelques réponses. La Nuova Camorra alliée à la Calavera n'est pas réellement bonne nouvelle, et s'il ne porte pas les autres mafias dans son cœur de toute manière, les savoir responsable du massacre des siens peaufine la haine. « Ils payeront, on va s'en assurer. » Et surtout celui qui a osé lui trancher la gorge, Alan ira personnellement le trouver, il le traînera jusqu'à Mairead et elle aura toute l'occasion de lui donner une mort lente et douloureuse. « Je ne sais pas comment ça s'est fini, je t'ai fait guérir et je suis parti, tout le monde s'est éparpillé. » Il n'y a pas de nouvelles, le téléphone silencieux, tout le monde doit être en train de panser ses plaies et la Reine bientôt les fera sans doute venir pour préparer l'avenir.

Les doigts parcourent les lignes de la poitrine de la déesse, descendent doucement jusqu'à son ventre, il essaye de l'apaiser de gestes simples.  «  Calme toi Mairead, chaque chose en son temps » C'est l'impatient qui dit cela ? Étonnant. Le fait est qu'il sait être raisonnable quand la vie d'un proche est potentiellement menacée, si elle ne se calme pas, elle risque d'aller se venger fissa et il sait qu'il la retrouvera dans un état pire que celui dans lequel il l'a trouvée. Il la garde contre lui, remonte caresser ses mèches humides. «  Prends le temps de te remettre, je suis là t'en fais pas »




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Mer 29 Aoû - 18:28

POST-INTRIGUE

Bring me to life



Comment décrire un lien tel que celui que j’ai avec Alan ? Impossible de trouver des mots assez forts, assez puissants pour exprimer combien tous les deux on est lié. Il y a de l’amour c’est inévitable même si on ne se le dit jamais. Je sais qu’on tient l’un à l’autre. Je sais que je l’aime, quoiqu’il fasse, il reste sans doute l’homme de ma vie. C’est compliqué à exprimer dans un tel monde. Je ne sais même pas si c’est la déesse qui me fait ressentir cela où c’est juste moi. Est-ce que si Alan n’était pas un dieu je tiendrais autant à lui ? Est-ce que quelque chose serait brisé ? Je ne peux pas le prévoir mais pour l’instant la question ne se pose pas. On est ensemble et personne n’a le droit de nous séparer. Ma réflexion est sans nul doute niaise à souhait mais, je m’en contrefiche, cela reste dans ma tête et pour l’instant personne n’a besoin d’entendre cela. Je profite d’être toujours là, de l’avoir à mes côtés. Qui d’autre aurait pu rendre autant soin de moi ? Je ne sais plus vraiment comment il est arrivé sur place mais c’est lui qui m’a ramené, dans tous les sens du terme. On est entré ensemble et il m’a maintenu en vie. Ce corps n’est pas fait pour supporter une déesse, pour supporter une attaque. Combien de temps je vais mettre pour me remettre ? Je sais déjà que Alan va vouloir que je me repose le plus possible alors que moi, je n’ai déjà qu’un souhait, c’est aller brûler la Nuova Camorra et la Calaveras.  

On peut sentir tout de suite ma colère avec la température de l’eau qui monte. Je sais parfaitement qu’elle ne pourra pas blesser Alan, il est mon soleil, nous sommes l’astre. Je représente le feu et lui l’astre suprême. La chaleur n’a pas d’emprise sur nous. Elle ne peut pas nous blesser, c’est plutôt l’inverse. Dans mon cas, elle me fait du bien, me rend plus forte. J’ai besoin du feu pour vivre comme certains ont besoin de l’eau. Après une série de tendres baisers, peu inhabituels dans notre relation, je commence à lui raconter ce qui s’est passé, comment dans la triannon les choses ont mal tourné. Comment ses chiens d’italiens et de mexicains n’ont pas su se tenir. Ils avaient d’ailleurs sans doute déjà prévu le coup. Je ne sais pas si on peut parler d’une alliance mais une chose est sûre nous allons entrer en guerre. Arcadia va être le nouveau terrain de jeu des dieux et ce sont les mortels qui vont encore en payer le prix. L’idée ne m’enchante pas mais, je n’ai pas provoqué les hostilités. Personne du Royaume n’a voulu cela, on s’est plutôt battu pour être pacifistes, ils n’en ont fait qu’à leur tête et maintenant ils sont beaucoup trop de sang sur les mains. Ils doivent s’attendre à des représailles. Obligatoirement. Je soupire légèrement, je tente de calmer mes nerfs mais j’ai bien du mal, je me consume vite. Alan me confirme qu’ils payeront, forcément nous sommes sur la même longueur d’onde. Est-ce que cela m’apaise ? Je ne sais pas encore. Il ne sait pas comment les choses se sont terminées. Je tente d’inspirer pour me calmer, si jamais il est arrivé quelque chose à Fiona, à ma sœur. Je ne me le pardonnerais jamais. « - Avant de perdre connaissance, Ned était dans un sale état, tu n’en sais pas plus ? Je m’inquiète pour lui, je sais que c’est un colosse mais, il nous a protégé au péril de sa vie, je ne veux pas qu’il lui arrive un malheur »

Je sens les mains d’Alan se balader sur mon corps, réveiller mes vils démons, même épuisée, j’arrive à être inexorablement attirée par lui. Sur ses paroles, je tente de me laisser. Ma tête tombe sur son épaule, je pourrais lui appartenir. Oh mais n’est-ce déjà pas le cas ? J’attrape à nouveau sa main, j’entrelace nos doigts, je serre un peu. Je repense alors à sa blessure que j’ai soignée, c’est ce qui l’a mis hors jeu ce soir et heureusement, qui sait comment cela aurait pu finir sinon. « - Comment va ton épaule ? Je ne te fais pas mal ? » J’ai bien sûre une idée derrière la tête. Je sais ce que je peux supporter mais, je ne veux pas le blesser plus, il a peut-être dû forcer sur son bras et je ne voudrais pas aggraver les choses.  Je me tourne doucement, j’ai envie de récupérer ses lèvres. Cette fois j’y mets plus de vigueur, je veux le réveiller. Je descends doucement sa main que je tiens vers mon bas ventre.  « - Ne me dis pas que je dois me reposer je te préviens » Je me mords la lèvre, mon regard malin croise le sien. Je lui vole un baiser avec de me redresser et même de me lever. Je me tourne face à lui, une jambe de chaque côté, comme je peux dans la baignoire, je suis face à lui, comme à califourchon. Mes bras passent autour de sa nuque. Je pose mon front contre le sien, c’est presque un geste doux. Les lèvres vont chercher les siennes avec force cette fois. A lui de décider si la suite aura lieu.




AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Sam 1 Sep - 8:59



Bring me to life

 
Belisama ϟ  Bélénos .

Le bout des doigts perdus sur sa peau, doucereuse et inhabituelles caresses qu'il lui dessine, au creux de ses bras, il la sent toujours réagir. Il se souvient de la fois où ils se sont rencontrés, c'était immédiat, évident, et pourtant Belisama n'avait pas encore été éveillée. Il en était persuadé au fond de lui qu'elle le serait, c'est instinctif, c'est un lien invisible et indivisible à travers le temps et l'espace. Maintenant qu'il est en compagnie de son double, il n'est plus question de la lâcher. Il la connaît par cœur, les moindres réactions de son corps, les moindres réactions qu'elle peut avoir dans telle ou telle situation. Alors il n'est pas étonné de la voir se lever pour se tourner vers lui et s'installer sur ses hanches, c'est un sourire un peu joueur qui se dessine sur ses lèvres alors qu'il l'accueille contre lui. Leurs baisers de nouveau scellés dans la passion, Alan se laisse volontiers happer par la force de sa sensualité ; il lui est difficile de résister à Mairead, parce que leurs envies et leurs comportement souvent jouent en miroir, elle désire alors il désire, elle hait alors il hait, ils ne sont qu'une seule et même entités scindée en deux, aller à contre-sens demande souvent une force qu'on ne soupçonne pas. Pourtant il la revoit allongée sur le dos, sa robe imbibée de sang, la peau froide, le regard vide. Il n'a pas aimé cette image, il va avoir du mal à s'en défaire d'ailleurs. La main sur son menton, il al force un peu à s'éloigner et ses yeux pétillent de malice, oh elle le sait déjà Mairead, elle ne va pas aimer ce qu'il va lui dire. «  Tu as besoin de repos » ce genre d'activité va augmenter sa tension, hors la sienne est déjà trop basse à cause du sang qu'elle a perdu, elle fera un malaise si elle ne se ménage pas. «  Mairead, t'as perdu trop de sang, ton corps ne peux pas toujours suivre la force de ton esprit »

Reste tranquille Mairead

C'est pas l'envie qu'il manque, mais Alan bien qu'il n'était pas là à cette soirée, s'en retrouve encore retourné. Il n'a pas dormi de la nuit, cela doit se voir sur son visage, ses yeux creusés de cernes à en copier les morts-vivants. Un moment de plus à glisser doucement ses doigts le long de la colonne vertébrale de la jeune femme, et puis le moment de sortir vient , à contre cœur car il y resterait bien toute une vie dans cette baignoire et le confort qu'elle lui procure quand il est accompagné de Mairead. Il l'emmitoufle dans une serviette éponge, la porte une nouvelle fois pour la laisser sur le lit. Un tissu vient recouvrir le bas de son corps, dissimuler les envies qui passent. Il s'assied sur le bord du lit, vient vérifier le pouls de la jeune femme qui reste toujours faible. « Quand tu seras sur pieds je t’entraînerai pour te remettre en condition, ça te fera du bien et à moi aussi » En tant que coéquipière, Mairead l'accompagne souvent sur des coups où il n'est pas certain de pouvoir le faire seul. Elle est douée dans son domaine, et d'ailleurs il vise un endroit en particulier ces derniers temps. «  Il y a une banque à Arcadia, j'aimerai mettre la main sur ce qu'elle a dans ses coffres, on commencera par là pour te remettre dans le bain » Elle s'en remettra, c'est sûr, mais sur ce coup, il ne peut pas se permettre d'y aller avec deux handicaps : son épaule blessée et Mairead encore faible. Un bon entraînement sera nécessaire




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Bring me to life | Alan + Mairead  Empty
Bring me to life | Alan + Mairead - Dim 2 Sep - 13:57

POST-INTRIGUE

Bring me to life


Attraction. C’est lui le soleil. Je tourne autour de lui, je suis en orbite incapable de m’éloigner. Relation malsaine mais vitale. Je me fiche de ce que les gens pensent. J’ai besoin d’Alan, c’est plus fort que moi, plus fort qu’une drogue. Qu’est-ce qu’on est au juste ? On n’a jamais vraiment mis de nom sur notre relation, c’est compliqué, je crois qu’on ne veut rien officialiser. Il n’est pas vraiment mon petit-ami, plutôt un amant, un amant solaire. Non mais il est cent fois plus que cela. Impossible de trouver meilleure drogue en tout cas. Alan est tout ce dont j’ai besoin. Je ne veux que lui. Autant de temps qu’il voudra de moi, je serais là. Il m’arrive de craindre qu’il ne se lasse pourtant il est toujours là. Sentir son corps brûlant contre le mien dans la baignoire réveille mes envies, ses caressent font brûler mon bas ventre. La passion est en moi et je n’ai jamais aimé la frustrer. Je tente de contaminer mon double, de lui montrer que je peux gérer ce genre d’ébat. Je me lève, je m’installe à califourchon contre lui dans l’eau brûlante, je récupère ses lèvres. Mes mains grimpent sur ses épaules, je fais attention à celle qui est blessée, celle que j’ai soigné. Je ne veux pas qu’il m’arrête là, je veux continuer mais au fond de moi, je sais parfaitement ce qu’il va me dire. Son instinct protecteur revient à la charge. Je le sens m’éloigner doucement briser cet ardent baiser qui nous unissait. La frustration guette. Je sais qu’il a raison, enfin j’aurais voulu pouvoir lui démontrer que non mais je sais que c’est une peine perdue. Je soupire, je repose ma tête sur son épaule, je veux le garder contre moi. Je suis épuisée. Je le sais, je le sens. Tout mon corps est douloureux mais je déteste me montrer comme ça, je déteste être éteinte de la sorte. J’aurais voulu peut-être éviter qu’il me voie comme ça. J’aime qu’il me voie comme un feu qui ne s’éteint jamais. J’ai l’impression qu’il aime ma fougue et ce soir j’ai tenté de rallumer tout cela. Echec cuisant. Je sais que c’est pour mon bien qu’il me frustre comme cela, je ne lui en veux pas. Je souris doucement dans son cou, je l’embrasse tendrement. Je ne réponds pas, pas la même de lui rappeler qu’il a raison. Je sens ses doigts caresser ma colonne vertébrale. Je me redresse légèrement, juste pour l’embrasser une nouvelle fois, une dernière fois peut-être. Ma main effleure sa joue, je le vois qu’il est épuisé lui aussi, il a veillé sur moi, il est toujours blessé, me voilà presque à culpabiliser.

Je le laisse me couvrir d’une serviette éponge. Je m’enroule dedans en faisant attention à ne pas mettre de l’eau partout. Il m’attrape à nouveau sous les cuisses pour me porter. Il est épuisé mais se montre toujours aussi fort. Puissant. Je l’enlace, mon visage dans son cou. Le contrecoup de cette envie passagère se fait déjà sentir. Comme si mon corps était de mèche avec Alan pour me prouver que faire l’amour maintenant ce n’est pas une bonne idée. Je me laisse alors faire, impuissante. Alan essuie l’eau qui ruisselle sur mon corps avant de me redéposer dans son lit, à la même place que tout à l’heure. Il remonte les draps jusqu’à mes hanches, étouffe mon envie. Je ne le lâche pas du regard. Il s’installe sur le bord du lit, mes yeux sont tendrement posés sur lui. Il prend mon pouls à nouveau, il ne doit pas être très élevé. J’ai la tête qui tourne depuis qu’il m’a soulevé. Je ferme un moment les yeux pour cesser ce vertige. Il ne dit rien et je n’aime pas son silence. Puis sa voix résonne à nouveau dans la pièce. Je souris, j’ouvre à nouveau les yeux. « - Je te mettrais à terre, tu devrais te méfier » J’aime bien le provoquer, c’est toujours comme ça entre nous. Mon sourire reste dessiné sur mon visage. Il parle d’un coffre dans un banque. Je ris presque. « - Un coffre de banque ? C’est comme si c’était fait ! » Avant qu’il ne décide de me laisser me reposer, j’attrape sa main. « - Reste » Je souris légèrement. « - Tu as besoin de te reposer toi aussi, viens » Je marque une pause, le temps de sourire légèrement. « - Je te promets de ne pas te sauter dessus, je veux juste que tu restes avec moi » Je veux qu’il se glisse contre moi et que son corps chaud me fasse du bien. « - Je ne te laisse pas le choix » Je lui laisse de la place dans le lit. Je le tire un peu pour qu’il cède. « - Tu ne dors presque jamais avec moi, je veux en profiter, à quoi ça va me servir sinon d’être en convalescence » J’inspire, la fatigue se fait sentir plus que jamais. Je dois encore dormir, il a raison.




AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Bring me to life | Alan + Mairead -

Revenir en haut Aller en bas

Bring me to life | Alan + Mairead

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Whatever it takes | Alan + Augustin + Mairead
» T H O R N | AUGUSTIN + MAIREAD
» Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD)
» (anecdote) you want a fight, i'll bring you a war
» I'm Okay, I Promise | Ikaar + Mairead

Sauter vers: