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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD)

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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Mar 17 Juil - 23:12

Alan & Mairead
Well, Juliet, I will lie with thee tonight.



Les gens ont de sérieux problèmes. Et puis moi apparemment je n’ai vraiment pas de chance. Quelles étaient les chances pour que je tombe sur le pire des emmerdeurs en sortant d’un braquage ? Ce n’est pas cool, je pensais avoir tout réussi maintenant je vais devoir me méfier et surtout faire attention à ne pas croiser le blondinet. D’ailleurs parlons-en de ce type, arrogant au possible, tellement pénible, on dirait un ancêtre qui tente de vous raisonner. Vous savez le vieux sage dans les livres d’initiation. Sauf que lui il a le physique d’un mec plus jeune et accessoirement plus mignon mais on s’en fiche qu’il soit beau ou pas, c’est un con. Jamais je ne m’étais sentie aussi jugée, son regard était presque méprisant, insupportable. Je ne pensais pas que l’on pouvait être comme ça. Encore un dieu qui a un syndrome à faire soigner. Syndrome de toute puissance, de super héros tout ce que vous voulez, ces mecs-là je ne les supporte pas. On n’est pas tous des saints, même avec une divinité en nous, cela ne nous oblige pas à suivre la voie de la sagesse. Et la sagesse, la justice… la paix et tout ce bordel c’est tellement subjectif que personne n’est jamais d’accord sur un seul de ces concepts. Quelle triste réalité. Comme si les lois étaient justes, comme si les religions l’étaient. Le monde ne tourne pas rond et le pire c’est que tout le monde le voit mais que personne ne fasse rien. On laisse les enfoirés au pouvoir alors que le peuple est si puissant, on laisse les banques nous dire si on est riche ou pas alors que la richesse d’une personne ne se mérite pas au nombre de pièce d’or qu’elle possède. Ce monde est corrompu et pourri, il faut créer sa propre loi, celle du plus fort, c’est un peu comme cela que ça fonctionne à Arcadia, ce nouvel eldorado pour divinités.

Je ne sais même pas son prénom, l’échange que nous avons eu ne m’a pas permis de lui demander. Enfaite j’ai surtout bossé sur le self-control. C’est plus pour lui que pour moi, je pense qu’il n’aurait pas apprécié de finir rôti. C’est un don parfois lourd la pyrokinésie. C’est difficile de contrôler le feu, de le dompter. Il m’arrive de perdre le contrôle, le fil conducteur et de tout brûler. Il ne reste plus que des cendres, certains de mes rideaux s’en souviennent encore. Je pense aussi que ce type a tapé là où cela fait mal et je ne parle pas seulement de son coup de poing traitre qu’il m’a enfoncé dans la mâchoire. Je ne suis pas prête de l’oublier d’ailleurs celui-là, un jour je lui rendrais, il ne s’y attendra pas, je peux être aussi traitre que lui et il verra qui détient la justice ce petit con. Passons, oui ça me met vraiment hors de moi mais il a piqué ma fierté, il me piège comme une bleue, il me frappe et je dois me contenir pour éviter qu’il ne reste que des cendres de son cadavre, non mais vraiment, c’est une plaisanterie. Je fulmine encore et pourtant je suis loin. Je l’ai semé et heureusement pour lui. Contrôler sa colère c’est ce qui est le plus difficile.

J’arrive chez moi avec mon sac à dos plein de billets, plein d’argent sale. Je dois à tout prix éviter Aodha, je ne suis pas sûre qu’elle me demande ce que je transporte à une heure pareille mais quand même, je crois que je préfère éviter, je ne veux pas me faire pincer une deuxième fois. Une fois pour la soirée c’est suffisant, vraiment. Je monte dans mon aile. On a divisé l’aile en plusieurs parties, chacune à la sienne, personne ne se marche sur les pieds. C’est plusieurs cool comme ça. J’ai largement de la place, je pourrais loger toute une famille de Mormont là-dedans. Je pose mon sac dans sur ma table, je sors les billets et je me mets à les compter. La mâchoire me fait souffrir. Je décide d’aller quand-même d’aller inspecter l’aspect de mon visage. Je file dans la salle de bain pour me confronter à mon reflet. Je n’ai jamais été fan de mon aspect général. Je ne suis pas très grande, plutôt mince, musclée certes mais un peu plus de poitrine aurait pu être agréable, surtout pour les hommes. C’est mon avis, apparemment certains continuent d’apprécier. Je trouve que je ressemble trop à maman, je le vois sur les photos, j’ai son regard, son nez, sa bouche je n’ai finalement rien en commun avec mon père hormis une tâche de naissance en forme de demi-lune sur ma cuisse gauche. Lui était bien plus typé du pays que maman et moi. Je tourne le visage et je m’approche de la glace. Je grimace, ce n’est pas très beau à voir. L’angle de ma mâchoire est en train de virer au violet, comme lorsque je me suis faite opérée des dents de sagesse, enfin là j’avais 16 ans, j’en ai plus de 30 maintenant. Mon doigt frôle la blessure, à nouveau je grimace, c’est douloureux, le contrecoup est pire que le coup sur le moment. Je vais être bonne à mettre de la glace et surtout à tenter de camoufler cette marque peu glorifiante.

C’est quand je retourne dans mon salon que j’entends alors du raffut. Du bazar venir d’en bas des salons au rez de chaussée. Je fronce les sourcils, intriguée, je vais voir. Je doute que ce soir Aodha qui fasse un tas bruit mais ne sait-on jamais. Je ne suis même pas sûre qu’elle soit à la maison ce soir, peut-être est-elle de permanence, je l’ignore. La maison semble vide à l’étage. Je descends le grand escalier et je suis le bruit. Clairement il provient de la cuisine. Je n’hésite pas, peut-être que je devrais, c’est peut-être le blondinet, la terreur qui revient faire justice. Non, de toute évidence, cela semble impossible. Lorsque je pousse prudemment la porte, ce que je découvre n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais.

C’est d’abord un peu la panique. C’est Alan que je vois mal en point, c’est du sang que je note un peu partout sur lui et même sur quelques meubles… et il n’en faut pas plus pour me faire bondir. Mon cœur bat trop fort, comme à l’unisson avec lui. Il se tient l’épaule ou le bras, je ne suis pas sûre. Je me précipite vers lui. Je ne réfléchis pas, du moins j’essaie parce qu’un millier de questions me transpercent le crâne. Bordel, qu’est-ce qu’il a encore fait. Je l’attrape par son bras valide que je passe par-dessus ma nuque pour le soulever comme je peux. Je tire maladroitement une des chaises de la pièce et je le fais s’asseoir. Maintenant commence l’interrogatoire. Je tente de regarder d’où vient tout le sang. Bon sang, je ne suis pas médecin, c’est Keith le pro dans l’histoire. C’est l’épaule qui semble saigner… ok donc cela ne semble pas mortel. Enfin, je vous avoue que je n’en suis pas certaine. Comment l’être ? Mon regard inquiet croise alors celui d’Alan, qu’est-ce qui s’est passé bordel. « - T’as fait quoi ? Qui t’a fait ça ? Tu t’es sérieusement pris une balle dans l’épaule ? Mais qu'est-ce que tu as foutu !? » Je suis inquiète mais c’est la colère qui trahie cela, j’ai peur, j’ai toujours peur pour lui, la vie pourrait me l’arracher, encore, je ne le supporterais pas, je ne suis pas prête et lui il prend des risques ! Mais merde ! Je sais que je ne suis pas un exemple mais quand même. Je lui retire sa veste sans trop de ménagement, bien fait pour lui. « - Il faut la retirer et désinfecter, mais quelle idée de se faire tirer dessus, tu es devenu fou ? 10 centimètres plus bas et c’était son cœur abruti ! » Vraiment, j’ai eu peur. Je sais que je ne devrais pas m’énerver de la sorte mais ce sont les nerfs qui parlent. « - Je vais chercher ce qu’il faut pour extraire la balle, je te préviens, je ne vais pas être douce »

Je sais que je suis mal placée pour être furieuse, je reviens d’un braquage qui aurait pu mal tourner mais je ne me suis pas prise de balle dans le corps. Je ne me pointe pas avec du sang partout. Ce mec va me rendre dingue. Sincèrement.



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Jeu 26 Juil - 20:06

Les paupières s'entrouvrent difficilement, le vacarme nocturne n'est que brouhaha désagréable et résonne contre ses tympans. Sur le moment il ignore ce qu'il se passe, pourquoi son corps entier le fait souffrir. Il pense à la mort, d'abord, comme s'il avait chuté depuis le monde des vivants pour atterrir sèchement contre le sol des enfers. Mais c'est bien les senteurs de la chaussée humide qu'il perçoit à ses narines, avec celle du sang. Et il reprend conscience, difficilement. Les souvenirs lui reviennent, le vol, les coups, la balle, la vitrine qui se brise sous son poids. Les gens dans la rue l'observent, un animal blessé, et personne ne bouge pour l'aider. Alan réprime un gémissement de douleur, les yeux se ferment quand le visage se crispe. Il est touché, il est presque mort. Une multitude de morceaux de verres l'entoure et encore autour, des curieux gravitent. On l'avait cru mort, il revient à la vie, cafard qu'il est, déchet toxique jeté en mer qu'elle ne digère pas. Les réactions de stupeur du public devant la carcasse en font réagir d'autres mais a cause du verre personne n'ose s'y frotter pour aller le chercher. Alan grimace, agonise et se rend compte qu'il n'a pas de sensations dans l'épaule. Il se redresse difficilement après avoir retrouvé ses esprits et voit le sang comme un linceul. Une plainte s'échappe de ses lèvres, il doit se tirer de là.

L'homme se redresse, les mains écorchées, les genoux ensuite par les débris de vitre « Restez monsieur, on a appelé une ambulance » Et la police aussi j'imagine ? Alan ignore l'homme, il se fraye un chemin entre les silhouettes qui font une haie d'honneur pour un voleur, s'écartent, cette fois ça a trop mal tourné. Titubant, la gueule abîmé, Alan marche et remonte dans sa voiture dans laquelle il disparaît à l'angle de la rue. Il voit alors le trou dans sa veste et devine qu'il s'est pris une balle. « Fait chier. » L'homme soupire, se confond dans ses jurons et conduit jusqu'à là où il trouvera de l'aide. Pas Augustin, non, pas cette fois-ci. Il a besoin des dextres délicats d'une femme pour une telle opération et alors il conduit tant bien que mal jusque chez elle. Les pneus crissent alors devant le manoir, il est garé comme un chien, il s'en fou, quelques minutes de conduite lui avait suffit pour ressentir une immense fatigue qui l’amènerait aux portes de la mort une fois de plus. Alan s'extirpe du véhicule, ne le ferme pas et s'introduit dans la demeure jusqu'à trouver dans le salon les meubles à alcool.

L'alcool est la solution à tout, il fouille, met du bordel, il fait du bruit, il s'en fou, il a besoin d'anesthésier la douleur d'abord. Il attrape la bouteille de rhum non entamée qu'il descend depuis le goulot avant d'être interrompu par Mairead, surpris, il ne lui adresse qu'un vague regard, plutôt préoccupé à boire jusqu'à s'en foutre dans le coma. Elle l'attrape, râle, observe et en deux temps trois mouvements il se retrouve assis sur une chaise. Le monde tourne, il n'est plus que l'ombre de lui même et chaque mouvement qu'il fait lui arrache des gémissements. Le visage est tant déformé par la douleur que par l'agacement que lui produit Mairead par ses remontrances. Elle souffle sur les braises d'un incendie tout juste éteint ; elle en rajoute une couche, il n'a pas besoin de se faire sermonner comme un gamin.

« Ferme la Mairead !! Sois tu m'aides sois je le fais seul alors décide toi ! »

Le regarde est ferme, dur, s'il le faut il l'arrache avec ses doigts cette putain de balle, il va la chercher en fouillant dans la chair quitte à se vider de son sang. Il n'en a rien à faire de crever maintenant, demain, dans trois ans. Le résultat serait le même, sa vie demeurait maudite depuis son plus jeune âge et il allait crever comme le plus gros connard de toute l'histoire.  « Tu me donnes mal à la tronche à faire ta harpie là ! » La main barre ses yeux, il frotte ses tempes ; il a envie de vider ses tripes sur le sol tant le vertige est désagréable. La perte abondante de sang y est sans doute pour quelque chose. Et elle, elle crie, chaque syllabe est amplifiée, chaque mot cogne dans son esprit comme un marteau de forgeron contre l'enclume. Qu'elle se taise ! Alan porte le goulot de sa bouteille d'alcool à ses lèvres, les calmants il connaît pas, son passé de drogué le rend insensible à bien des choses. Pour tuer la douleur dans l’œuf il n'y a que son rhum entre les paluches qui fait l'affaire et pendant qu'elle fait son travail au moins il aura pas envie de la gifler. L'avant bras attrape la table et se tient quand la tension chute soudainement. Il faut faire vite.

Il retire son T-shirt imbibé de sang, laisse le tissu s'étaler sur le sol après l'avoir utilisé comme torchon pour essuyer la sueur et le sang sur son torse tatoué. Il observe alors de lui même la peau en charpie par le coup qu'il a prit. Un peu plus bas, cela lui aurait rendu service, il aurait crevé sur le bitume, son sang se serait déversé dans le caniveau et il n'y aurait eu personne pour pleurer sa carcasse fatiguée. Peut être Mairead, parce qu'ils ne font qu'un, qu'ils sont qu'une entité, une déité écorchée et lumineuse en deux facettes. Son regard se lève sur la jeune femme, le front en sueurs froides, le regard creusé de fatigue. Elle était toujours là elle, elle devait en avoir marre de lui, mais elle était toujours là, alors c'était bien pour ça qu'il avait pensé à elle en premier au moment de choisir sa destination, qu'il s'était levé du sol au lieu d'attendre son agonie. Il la fixe, la détaille, il l'a toujours trouvé à son goût et l'alcool sans doute lui donne des envies peu orthodoxes et hors contexte. Quelque chose a changé chez elle, il le remarque, il la connaît par cœur, les moindres contours de son visage, de cette mâchoire qu'il dégage du camouflage de ses cheveux. Le violet tranche avec sa peau claire, elle a reçu un coup, il sourit, ironique. « T'es pas mieux que moi, idiote. » Le reproche se meurt dans l'épuisement physique et moral, il n'a pas la force de la réprimander à son tour.
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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Jeu 26 Juil - 20:48

Alan & Mairead
Well, Juliet, I will lie with thee tonight.



Le manoir semble toujours immense, toujours si vide. J’aimerais le voir revivre ses heures de gloire, le revoir vivant comme lorsque je suis venue vivre entre ses murs. On a perdu trop de membre de la famille pour revoir un jour la lumière dans cette demeure. Il me manque tous, papa, Delia et Erin, leur rire, leur parfum… tant de choses qui ne ressemblent qu’à des fantômes. J’ai besoin de le remplir, d’y voir de la vie, ‘n’importe quelle vie. Aodha est une parfaite colocataire, je l’entends ce qu’il faut, on ne se dérange pas et je peux sentir sa présence. Je pourrais prendre davantage de colocataires mais il faut bien les choisir et je manque parfois de temps et de confiance. Alors pour l’instant c’est un manoir trop souvent vide que je retrouve quand je rentre chez moi. Il s’avère qu’il est tout de même un réconfort, je ne supporterais pas de devoir le vendre ou de le voir tomber en ruine. J’ai une fortune assez conséquente pour l’entretenir pour le faire vivre, les affaires de l’entreprise familiale aide. C’est un bijou, ma maison et je l’adore. Il n’est sans doute pas aussi vaillant que le manoir que nous possédons au Pays de Galles mais il reste important et beau.

Lorsque je passe le pas de la grande porte d’entrée, ma colère s’apaise, ce n’est pas encore un soulage parfait mais je me sens un peu mieux. Ma fierté douille encore, j’ai l’impression de mettre faite avoir comme une bleue, une débutante. J’ai été trop confiance et c’est le risque lorsqu’on devient trop douée pour ce que l’on fait. On ne prend plus les mêmes précautions et c’est comme ça que l’on tombe sur une tête blonde qui vous cherche des poux jusqu’en Enfer. Il est parfois plus que difficile de ne pas faire griller ce genre de sauterelles, je n’ai pas cette philosophie, je ne suis pas de celle qui aime tuer pour le plaisir, les morts sur ma route n’ont jamais été volontaires. Je ne souhaite pas faire les gens, à vrai dire c’est plutôt l’inverse, j’ai des convictions fortes et j’aimerais le plus possible sauver ce qui peut être sauver sur monde. Je ne pourrais jamais faire plus que ce que je fais aujourd’hui, sur ce Royaume, ce petit Olympe perdue. Qui pourrait ? Nous ne sommes plus aussi puissants qu’avant et l’on soit se cantonner à une échelle moindre pour survivre, pour agir dans notre sphère d’activité. Je ne dois pas complexer, je dois juste continuer.

Je tente d’apaiser ma colère, je monte dans mes appartements. Je vide mon sac remplis de billets, il y a de tout, petites et grosses coupures, je ne sais pas vraiment comment il s’organisait mais je sais que cet argent volé est sale. J’aurais voulu récupérer l’ordinateur, je suis presque sûre qu’il y avait des preuves, que j’aurais pu le faire couler ce con mais j’ai dû le sacrifier pour tenter de m’enfuir. Ce type a été une véritable plaie, je ne savais même pas que l’on pouvait avoir une morale aussi archaïque. Il se pense bon prêcheur, il pense qu’il a raison que sa justice est la bonne mais il ne sait sans doute rien de la justice car elle est différente pour chacun de nous. Je ne sais pas si c’est simplement de l’arrogance mais il a un sévère syndrome de super-héro, peut-être même que sa divinité lui monte à la tête, j’aurais eu envie de lui dire qu’il n’est rien, qu’on est tous écho face à l’humanité, que nous ne sommes plus aussi brillants qu’autrefois et qu’il devrait le savoir. La loi du plus fort. Je crois que c’est la seule justice que je connaisse. Il faut être le plus malin, le plus intelligent, toujours. On doit se méfier de tout. On n’est plus à l’Antiquité. On doit sans cesse évoluer.

Je commence le tri des billets mais cette malheureuse blessure au visage me fait mal. Je n’ai pas pris le temps d’aller regarder les dégâts que le blondinet avait pu faire avec son coup de poing lâchement donné par derrière. C’est petit de frapper comme cela, il aurait tenté une manœuvre plus honnête, ce n’est pas sûr qu’il s’en soit sorti indemne. Ce qui me rassure, c’est qu’il à dû se brûler le cul en voulant sortir de ma prison de feu. J’espère qu’il en gardera des cicatrices, cela serait justice. Je file dans ma salle de bain et je me confronte à mon reflet. Je grimace en voyant les dégâts. Génial, c’est un magnifique bleu que j’ai sur la mâchoire. Je tente de le toucher mais c’est encore douloureux. Il faudra que je pense à mettre de la glace dessus. Cependant, cela ne sera pas pour tout de suite.

Il y a du bruit en bas. L’écho le fait monter jusqu’ici. Je descends prudemment pour aller à la rencontre de l’inconnu. Je ne sais pas à quoi m’attendre, je doute que ma colocataire face autant de bruit. Je ne sais même pas pourquoi je ne me munie pas d’une arme. Il faut dire que je sais très bien me défendre mais tout de même, on ne sait jamais. Le bruit me mène à la cuisine et lorsque je pousse la porte de celle-ci je ne suis pas prête à voir ce qui s’y trouve.

Alan. Déjà je me demande largement ce qu’il fait là ? A cette heure-là ? Puis je vois les traces de sang, je crois que l’hémoglobine vient de lui, de son corps et mon cœur s’accélère, il panique. Où est-il blessé ? Et bon sang, qu’est-ce qui s’est passé pour qu’il soit dans cet état ? C’est totalement dingue. Je m’avance vers lui, je suis partagée, la colère de ma soirée n’est pas retombée et mon inquiétude pour Alan n’arrange rien. Je devrais réagir autrement mais c’est l’agression que sort de ma bouche. Elle trahit l’inquiétude que j’ai pour lui, je ne veux pas le voir disparaître, il n’a pas le droit, pas lui aussi. Je m’attrape de son côté valide et je le fais s’installer sur un siège de la cuisine. Il met du sang partout en plus de cela, mes domestiques vont être ravis demain… enfin ils commencent à avoir l’habitude. Je m’énerve, je lui pose mille questions à la seconde, parce que j’ai besoin de comprendre ce qui s’est passé. J’obtiens une réponse digne d’Alan. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un léger sourire sur mon visage, c’est digne de lui, c’est peut-être pour ça que sa vie m’importe autant, c’est peut-être pour cela que je tiens autant à lui. Il ne voit pas ce petit sourire, il ne doit pas le voir. « - Je devrais te laisser te vider de ton sang rien que pour avoir tâché le tapis, tu le sais ça ? » Ironie bien entendu. Il le sait, je n’ai pas besoin de préciser. J’observe quelques secondes la blessure. Une chose est sûre, il faut faire sortir la balle et cela ne va pas être une partie de blessure. C’est sans doute pour cela que je le laisse boire de l’alcool à volonté, mieux vaut qu’il soit ivre. Je vois bien qu’il est mal, il ne mourra pas, la balle ne semble pas avoir touché quoique se soit de vital mais si je ne cesse pas le saignement, il faudra lui faire une transfusion et autant vous dire que je n’ai pas de poche de sang d’avance, je ne suis pas une Oupyr dans le besoin. Je vais chercher des outils. Médicaux bien entendu. Il me faut une pince et de quoi désinfecter et recoudre. Je reviens vite. Je m’avance vers lui et je lui arrache la bouteille des mains pour en vider sur les instruments. Les voilà stérilisés, il faut faire de même avec la plaie. Maintenant que son torse est dévoilé, je peux aussi désinfecter. Je laisse couler le liquide brûlant sur sa plaie, je sais qu’il va me détester pour cela, parce que ça doit faire vraiment mal. Je repose la bouteille sur la table. Je m’installe sur ses genoux pour mieux voir, c’est là qu’il voit mon visage, j’avais oublié ce détail. Je lève les yeux au ciel lorsqu’il commente, forcément. « - Ma vie n’est pas en danger moi au moins. Arrête de bouger bordel ! » Je le bloque contre le dossier de la chaise sur laquelle il est installé. Je plonge mon regard dans le sien, clairement là, je le domine et c’est presque plaisant. J’attrape derrière lui une cuillère en bois et je lui tends vers sa bouche. « - Tu devrais mordre ça, ça t’évitera de m’insulter quand je vais sortir ta putain de balle de son épaule et accessoirement de se mordre la langue à cause de la douleur, allez ! » Je lui fais un petit sourire satisfait. J’attrape la tenaille et le plante dans la plaie à la recherche d’une balle perdue. Je la sens, elle est retranchée non loin de la clavicule. Il me faut tout de même plusieurs minutes pour la crocheter et l’attraper. Je la tire à travers la chair pour l’extraire. Une fois celle-ci sortie, je la laisse sur la table avec l’instrument. C’est maintenant que les choses se compliquent parce le sang afflux. J’attrape une serviette que je plaque contre la plaie, il va falloir que cela cesse, sinon ça sera mauvais signe. « - Et merde ! Saloperie ! » Je jure, j’ai tendance à beaucoup le faire. J’appuie fort pour faire un point de compression. « - ça va s’arrêter… Ok… » J’ai d’un coup chaud, très chaud, je ne veux pas avoir la mort d’Alan sur la conscience. Je suis déjà tâchée de partout de son sang. Je ne veux pas lui montrer, surtout pas que je suis inquiète, par fierté d’abord et surtout parce que cela n’aiderait en rien. « - T’as pas intérêt de me lâcher, je te le dis ! Parce que si tu meurs, je viens de chercher en Enfer. »



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Jeu 26 Juil - 21:10

continue, malgré tout, malgré qu'il ne soit qu'un con, elle est toujours là sa Belisama ; sa déesse, son âme sœur. Alan ne montre pas un seul signe de sympathie, parce qu'il est de mauvaise humeur et parce qu'il déteste cette sensation d'être affaibli, de devoir compter sur quelqu'un pour assurer sa survie. Pourtant il est venu la réclamer cette aide, mais remonté dans son orgueil, il n'en démontre pas le moindre signe. Mairead s'exécute, la langue aussi pointue que lui quand il s'agissait de l'envoyer chier. Il ne répondit pas, son tapis il n'en avait rien à foutre, il irait de lui même se vider de son sang dessus juste pour l'emmerde si besoin. Il avait son alcool, tout allait bien, du moins jusqu'à ce qu'elle la lui arrache des mains. Un regard noir, il comprend qu'elle en a besoin pour stériliser les instruments, ses gestes sont vifs, rapides, il risque de mourir, il n'en a rien à cirer et elle  se démène. C'est bien qu'elle tient à lui hein, ça l'amuse rien que de penser à ce qui lui traverse l'esprit à ce moment là et s'il en avait la force il en profiterait pour sortir quelques railleries.

Au lieu de cela il l'observe, elle vide de l'alcool sur la plaie et lui arrache une plainte désagréable. De quoi lui remettre les idées en place, le temps de supporter ces millions d'aiguilles qui viennent de s'enfoncer dans sa peau grâce à la délicatesse d’hippopotame de Mairead. Quand à cette trace qu'il avait vue sur le côté de sa mâchoire bien entendu il ne tire aucun aveu de sa par et ses nouvelles remontrances cette fois-ci lui arrachent un sourire. Elle s'installe sur ses genoux, elle le maîtrise, elle le contrôle, rares sont les personnes qu'il laisse faire sans avoir envie de leur exploser la tronche. Mairead est particulière, elle le fait bien a elle a du caractère et alors il la laisse prendre place – maugréant avec une simple grimace car là n'est pas dans son intérêt de l'envoyer paitre. La main de l'homme se glisse dans son dos et  il continue d'observer de se concentrer sur les détails de son visage, la bouteille de rhum ambré à la main.

Une nouvelle gorgée, une nouvelle fois lui brûle l’œsophage, cette fois il commence à ressentir les effets anesthésiants et relaxants des molécules d'alcool se faufiler hors de son estomac pour s'imprégner dans son sang et remonter jusqu'au cerveau.  Pas assez hélas pour lui, elle le charcute, il grogne, il en a marre, la douleur l'exaspère. Il se serait bien piqué avec un shot d'héroïne histoire d'être plus efficace mais il n'en avait pas sous la main présentement donc il devait encaisser. Il est prêt à se lever, tout foutre en l'air, s'arracher la balle et se recoudre à la la vite avec un gros pansement, mais il prend sur lui, il serre les dents sur le morceau de bois qu'elle lui a donné et elle parvient à déloger la saloperie de balle de son épaule. Alan desserre un peu les dents, sachant toutefois que ce n'était sans doute pas le pire que de sentir les instruments littéralement remuer dans la plaie. Il sent une nouvelle vague, la tension chute et il devient livide, se cramponne a elle et dépose son front sur son épaule et soupire, luttant contre la mort.

La migraine le frappe, elle l'accable et les oreilles sifflent. Il a perdu beaucoup de sang, mais elle parvient à stopper l'hémorragie en faisant pression sur la blessure. Alan lutte toujours, il n'est qu'un homme, pas tout à fait un dieu, il n'en possède que les capacités mais reste encore mortel. Elle le menace, de nouveau, elle ira le chercher en enfer s'il crève et elle lui arrache un rire amusé. Alan se redresse, la mort n'est visiblement pas prévue pour aujourd'hui et même s'ils viennent à être séparés de nouveau ; tous deux se reverrons dans les autres vies, ils brilleront toujours plus, toujours plus fort ensemble. Alan frotte ses yeux, luttant encore contre la semi inconscience qui le guette et la mort qui l'observe dans le coin de la pièce. Sa vieille amie, toujours là elle aussi.

Alan ne bouge pas, bien qu'il arrive à un stade final de la patience, il laisse aller sa tête en arrière après avoir terminé le peu de rhum qu'elle lui avait laissé après avoir désinfecté ses outils et désinfecté sa plaie.  «  Allez raconte moi, comment t'as eu ça ? Ça aura le mérite de m'occuper pendant que tu me charcutes»
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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Ven 27 Juil - 19:16

Alan & Mairead
Well, Juliet, I will lie with thee tonight.



Intervention chirurgicale improvisée. Je ne pensais pas rentrer de devoir encore me mettre au boulot, je ne pensais pas voir débouler Alan dans ma cuisine couvert de sang. Je comprends immédiatement ce qui se passe. Il s’est fait tirer dessus. Je n’ai pas encore les détails de cette attaque mais je ne peux que constater. Forcément cela me fait en colère. C’est la colère qui prime oui, cela pourrait être la panique, l’angoisse… un tas de chose de ce genre mais l’agacement, la colère, l’énervement prennent le dessus. Il aurait dû être plus prudent. Si je suis en colère c’est que je ne veux pas le perdre, je lui reprocherais bien cette blessure mais je n’ai pas tellement le temps. Il faut retirer cette putain de balle qui lui troue l’épaule. Je ne suis pas faible face au sang, je sais garder mon self control, pas le choix, j’ai grandi dans ce milieu, j’ai vu plus d’une blessure et j’ai appris à faire le minimum. Dans l’urgence c’est toujours utile de savoir extraire une balle et recouvre une plaie. Il aura une cicatrice, je pourrais presque en être honorée, Alan n’est pas du genre à montrer son affection, nous sommes pareils sur ce niveau, alors lui marquer le corps de la sorte c’est presque marquer mon territoire. Réflexion stupide mais qui n’est pas tout à fait fausse. Je pourrais me venter de lui avoir fait cette cicatrice.

Je fais installer Alan sur un chaise de la cuisine. Il met du sang un peu partout, je suis ravie, oui ravie de ne pas faire le ménage et d’avoir quelqu’un qui s’en charge, il faudra sans doute la payer un peu plus pour cela, peu importe, je réglerais ça plus tard. Je file dans l’arrière cuisine, j’arrive ce qu’il faut pour retirer la balle. Je ne suis pas un hôpital, rien n’est stérile ici, alors je prends la bouteille de rhum qu’Alan a dû me piquer dans le bar et je désinfecte à l’ancienne. Je n’ai pas le temps de me poser de question. Je fonce. Ma langue est toujours rappeuse, je suis toujours sous le joug de la colère, de l’agacement mais de l’inquiétude aussi mine de rien. Et si la balle était allée se nicher quelques centimètres plus bas ? En plein coeur ? Je n’ai pas envie d’imaginer ma vie sans Alan, pas maintenant, il est une part de moi, il est le double de ma déesse, ma vie sans lui n’aurait pas de sens. On partage quasiment la même âme. Je dois me concentrer et je sais parfaitement que je vais lui faire mal. Je voudrais éviter qu’il se mordre la langue en plus… j’ai toujours appris qu’il fallait serrer quelque chose entre ses dents quand la douleur est trop forte. J’attrape alors une grosse cuillère en bois, le genre qui a bien vécu et qui va être marquées par la marque de ses dents. Collector ou presque. Je souffle un coup et j’enfonce la pince dans la chair. Je me concentre. J’y vais aux sensations, aux ressentis, avec la pince je fouine, je cherche, je déniche. Il faut retrouver le trésor rapidement, cette fois c’est réellement une question de vie ou de mort.

Après lui avoir infligé cette torture j’arrive enfin à attraper la vilaine. Je la sors du corps d’Alan et je la lâche vulgairement sur la table en bois vernie. Ce qui se passe par la suite était à prévoir, elle bouchait la plaie et même si celle-ci saignait, ce n’était rien. Le saignement devrait s’arrêter, je ne pense pas qu’elle est percée d’artère. J’attrape une serviette à la volée tout en jurant et je fais compression. Je ne suis pas médecin alors je prie pour que cela fonctionne. J’aurais pu appeler Keith, médecin tout terrain pour ce genre de blessure, mais je n’y ai pas pensé dans la précipitation. J’inspire, je vois Alan devenir livide et j’espère ne pas avoir fait de bêtise. Mon coeur bat vite trop vite, je n’entends plus grand-chose à part lui. Je suis installée sur ses genoux pour être au plus près de la plaie. Je presse fort, je sais que cela ne doit pas être agréable pour Alan. Une part de moi se venge en lui faisant mal, il avait qu’à faire attention.

Alors que je pense l’hémorragie calmait, je lui jette un coup d’œil, il comate presque. « - Ce n’est pas le moment me lâcher ! » J’appuie un coup sur sa blessure histoire de relancer la douleur et de le ramener à la réalité. La Mort n’a pas intérêt de le toucher. Il parle, il revient, il me demande même de lui raconter ce qui s’est passé, comment j’ai écopé d’un tel hématome sur la joue. Je soupire, il ne voit pas mes yeux se lever vers le plafond. Je n’ai pas tellement envie d’en discuter, ma fierté a tellement pris chère ce soir que je ne suis pas sûre d’avoir envie d’en parler. « - Une bêtise… » Je pourrais me plaindre, dire qu’un homme n’a pas a frappé une femme mais ce n’est pas totalement mon genre, ce qui m’a indigné c’est surtout qu’il frappe alors que j’avais le dos tourné, ça c’est lâche. « - Je me suis infiltrée dans une maison, tout se déroulait bien jusqu’à ce que je sorte et que je tombe sur un mec qui s’est pris pour la Justice incarnée. J’aurais dû lui cramer ses petites fesses et sa moustache à ce blondinet. C’était une récurrence, j’en suis sûre, personne ne se prend autant au sérieux que certains dieux. » En même temps, j’attrape l’aiguille et du fil de suture. Toujours installée à califourchon sur lui, je me concentre pour passer le fil dans l’aiguille. C’est parti. Je plante l’instrument au niveau de la marque sanguinolente. « - Tu vas avoir une cicatrice, je ne suis pas assez douée pour la couture pour que ce soit parfait. » Je recouds alors sa blessure, je referme sa plaie doucement, je tire sur le fil pour que tout soit fermé, le sang ne coule plus, ou presque plus. Je rince de tant en tant la plaie. Je fais une pause à a moitié. Je suis en sueur aussi, cela m’a fichu un sacré coup d’adrénaline. Je remplis une bassine d’eau froide avec un autre linge que je fais tomber dedans. Je le pose sur la table, je reprends place sur Alan. Je lui passe de l’eau sur le visage pour qu’il tienne. Puis je reprends et je finis ma couture. La plaie n’est pas parfaite… mais elle permettra la cicatrisation. Je vais chercher une autre bouteille d’alcool, hm Tequila apparemment, je nettoie la plaie à l’alcool, le meilleur désinfectant. Je m’atèle ensuite au pansement. « - Cela devrait tenir, interdiction de forcer… il va falloir que tu prennes une douche, ça te fera du bien… tu es couvert de sang… » Je le regarde faible, je sais qu’il ne doit pas aimer cette sensation, je ne le juge pas. Je passe ma main dans ses cheveux pour les décoller de son front en sueur. « - On va te monter dans ma chambre, viens. » Je me lève et je reprends les rennes. Je cale son bras valide par-dessus mon épaule, je peux porter son poids, ce n’est pas un souci, j’ai subi un entraînement pour cela. Lentement on monte à l’étage et je l’aide à se mettre sur mon lit. Je le laisse quelques secondes pour lui servir un nouveau verre d’alcool, cela le soulagera. Je lui tends le fond de whisky. « - Cul sec ! » Je m’éloigne un peu et retire mon débardeur couvert de son sang, je n’ai pas le moindre gêne face à lui, je n’en ai jamais eu.



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Dim 29 Juil - 10:33



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Belenos ϟ  Belisama .

L'aiguille se plante dans la chair, rassemble les pans de peau, referme la blessure. Mairead est toujours là sur ses genoux, Alan a reprit un peu ses esprit et en profite pour glisser ses mains sur ses cuisses. Toujours plus de provocations, dans ces moments inadéquats, il a souvent eu le chic pour faire ça. Il l'écoute lui raconter qui a eu l'audace d’abîmer sa chérie, il sourit à ses explications, moqueur, même si dans le fond il rêve d'étrangler ce type. Bref, il n'avait pas la forcé d'épiloguer sur cet incident, ils en reparleraient plus tard car si c'est une récurrence il a besoin de savoir quel groupe se cache derrière. Les fils se fondent dans le corps, elle lui interdit de toucher alors que la plaie démange maintenant que l'aiguille est hors d'atteinte. Elle laisse une trace fantomatique sur ses nerfs mais il se résout à ne rien faire et râle. Un peu d'alcool et le pansement cache l'immondice. Ces dextres dans ces cheveux semblent retirer cette fatigue au bord des yeux, c'est agréable, Alan ferme les yeux et soupire. Il s'en tape de l'allure qu'il donne, elle est l'une des seules devant qui il n'a pas peur de se montrer comateux.  Ce qu'elle dit sur la douche il ne l'entend pas, encore semi-conscient, encore inattentif. Mais il la suit, s'appuie un peu sur elle pour se redresser et marche, devinant qu'elle le guide jusqu'à sa chambre.

Le lit accueille sa carcasse mourante, c'est dans ces moments là que l'on perçoit les moindres sensations générées par des détails. Le moelleux de l'oreiller, le matelas qui épouse parfaitement son dos et lui permet de relâcher les muscles. Il soupire, difficilement en sentant les reins crispés, c'est plus de son âge ces conneries. Il a encore dans la tête cette douloureuse image de son réveil, allongé face contre terre au milieu de ces débris de verre, l'odeur du bitume humide, l'odeur du sang, les lumières changeantes et les regards sur cet animal blessé. Il s'était réveillé au bord de l'enfer, maintenant il peu dormir sans risquer de basculer. Mairead a fait un bon boulot, mais il se sent fiévreux, comme pris par une grippe foudroyante. Les lésions allaient lui en faire voir de toutes les couleurs, mais pour le moment c'est le monde qui tourne autour du lit, un vertige à gerber au moindre mouvement lui fait comprendre qu'il est mal en point, sans doute encore livide. Il connaît cette sensation pareille à ce verre tendu devant lui, une ivresse bien que désagréable. Alan se redresse, avale ce verre cul sec dont le sucre lui permettra de retrouver peut être un peu de couleurs en plus d'anesthésier la douleur. Le souffle passe ses lèvres, lourd, il se replace dans son lit de malade et son regard vitreux se porte sur sa sœur d'âme, femme qu'elle est tandis qu'elle se déshabille. Elle est tout ce qu'il aime chez une femme, elle ne mérite pas qu'un gueux comme lui porte ses paluches sanguinolentes sur ce corps parfait, qu'il touche après en avoir touché d'autres. Mairead est là pourtant, il la voit et observe ces courbes délicieuses, cette chair qu'il mordrait sans cesse. Il ne dit rien, il n'est pas en état de faire de remarques même piquantes, le lendemain sera désastreux. Gueule de bois quand tu nous tiens.

Il attend quelques secondes et puis s'assied sur le bord du lit, il a besoin de fraîcheur, il a besoin de retirer ce sang et faire peau neuve. Alors il retire ses vêtements, les laisse traîner çà et là pour aller dans la salle de bain qui jouxte la chambre de sa belle. Pas plus de dialogues, il se noie sous un jet d'eau froide pour vivifier le cadavre et pose une main sur le carrelage pour se tenir debout. Cette fois-ci, ça avait été loin. Il n'a pas fait appel à Augustin, parce qu'il l'a imaginé refuser de l'aider, la prison avait été de trop, il ne peut plus compter sur lui c'est certain. L'eau coule et emporte les traces de sang qui déchirent l'épiderme à cause des coupures de verre. Il ne se demande plus quand est ce que sa vie à basculé, le destin a choisi d'en faire une sous-merde aux yeux de la société.  Il ne se souvient plus avoir connu la paix, il la trouve dans ce genre d'instants où il reprendre possession de son corps. L'eau purifiante, entre les bras d'une femme, ou quand il se drogue à en oublier son prénom. Bélénos, dieu brillant, dieu éblouissant est une éclipse désormais. Il rejette cette part divine car elle ne le désire pas tapis dans l'ombre. Il frappe ce mur dans un excès de colère et puis rince ce visage abusé par le temps. La rancune ne le quitte pas, elle le ronge, un vrai cancer et il ne parvient pas à reprendre les rennes de sa vie. Si en temps normal il s'en accommode c'est dans ces moments de faiblesse qu'il se déteste.

Et puis il sort de la douche, essuie ce corps encore en forme malgré les cicatrices, noue la serviette à sa taille et observe les dégâts dans le miroir.  Le trou est là, net sous ce pansement qu'il soulève un peu pour observer : recousu, un peu plus bas elle aurait touché le cœur cette salope. La porte de la salle de bain ouverte, dans le miroir il observe le reflet de sa déesse double et se retourne vers elle. La colère est partie, la frustration aussi, Bélénos brûle de nouveau même dans cette vie de malfrat. Sa jumelle est tout aussi sombre que lui mais dans leur noirceur, ils aveuglent le monde. Il approche le dos de sa déesse, ses mains viennent prendre ces cheveux, les rassembler en les tenant d'une poigne et il embrasse cette nuque, ces contours qu'il aime tant. «  A quoi il ressemble ce type ? Il n'y a que moi qui a le droit de te faire du mal.  »



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Lun 30 Juil - 13:47

Alan & Mairead
Well, Juliet, I will lie with thee tonight.



Je lui ai sauvé la vie. Certains pourraient en profiter et demander compensation. Ce n’est pas mon genre, encore lorsqu’il s’agir de mon Belenos. Cet homme si sombre qui m’attire comme un papillon de nuit. Je suis totalement envoutée par sa présence, sans doute parce qu’on est similaire, parce qu’on partage une âme divine, parce que nous ne formons qu’un. Ne me demandez jamais de choisir entre vous et Alan, Alan obtiendra toujours mes faveurs, ma loyauté. Il faudrait peut-être qu’il se retourne contre notre reine pour que je prenne des distances. J’aime trop Fiona pour la tromper. Elle est comme une sœur pour moi, tout ce qui se rapporte le plus à ma famille. Je lui fais confiance et je sais que c’est réciproque. Elle a été là lorsque mes proches ont disparu un par un, elle comble un certain vide et je ne me vois pas devoir choisir entre les deux. Je crois que je préfèrerais partir. Bon, la question ne se pose pas, puisqu’Alan est fidèle à notre reine. Duc comme moi au Royaume. Belenos est ma lumière malgré sa noirceur. Je suis lucide sur cette relation malsaine et tant que je suis dans la réalité, je ne peux pas me faire de mal. Je ne lui demanderais jamais de m’épouser, de me faire un enfant ou quoique se soit. Ce n’est pas tellement mon style. Je ne suis pas sûre de vouloir me marier un jour, j’aime le retrouver quand on en a envie, j’aime ne pas à avoir à me poser des questions. Il va voir ailleurs, je le sais, l’appel de la chair est fatal. Je ne me prive pas vraiment non plus, peut-être juste que je ressens moins le besoin d’avoir plusieurs partenaires. Je suis lucide et c’est tout ce qui compte.

Il vit. Il n’est pas en grande forme mais cela aurait pu être largement pire, comme une balle trop près du cœur. Une balle qui mette un terme à sa vie, une balle qui me l’arrache lui aussi. L’idée est insupportable, je n’arrive pas à imaginer ma vie sans lui. C’est bête mais c’est comme ça, j’estime avoir perdu assez de proche. Je l’aide à monter à l’étage. Mon lit l’attend, il sera largement mieux là-haut que sur une vulgaire chaise de cuisine. Je l’aide à se mettre debout, je suis un petit soldat robuste et je peux soutenir son point sans flancher. Je fais quand même des combats clandestins, si je ne pouvais pas, je crois que je m’inquiéterais. Championne depuis pas mal de temps, apparemment personne n’a réussi à me détrôner. Il faudrait que je me mélange avec les hommes peut-être. Les femmes ne semblent pas être à la hauteur, sans vouloir être présomptueuse. On monte doucement l’escalier en bois, mon appartement est au premier il s’étend sur une bonne partie de l’aile ouest. Il a un balcon avec vu sur la baie. J’adore cet endroit juste pour cette vue et l’odeur d’iode qui envahit ma chambre le matin quand j’ouvre les fenêtres. Une fois dans ma chambre, je l’installe sur le lit. Je me charge de lui préparer un dernier petit remontant. Du whisky gallois, je le fais importer, un petit pêché mignon, je dois bien avouer que parfois c’est ce qui m’aide à dormir. Je lui en sers un verre, de quoi le boire cul sec. Je m’approche de lui et je lui tends. Il boit rapidement la grosse gorgée d’alcool. Je suis sûre qu’il apprécie l’attention. Je récupère son verre pour le reposer sur le bar. Je décide de changer mon débardeur noir. Même si on ne le voit pas, il est tâché de sang. Je le laisse traîner par terre pour le moment, on verra plus tard pour le ranger. Je le regarde se lever, pas un mot, il n’y pas besoin entre nous, on a toujours été comme cela. Il va prendre une douche, il en a besoin. Je pourrais le rejoindre mais je préfère lui laisser ce moment seul, pour qu’il savoure. Je file me rincer dans la salle de bain d’Aodha et je reviens en boxer noir et en soutien-gorge de la même couleur dans ma chambre, j’entends encore l’eau. Mes cheveux sont encore humides et tombent dans mon dos. Je reste dans cette tenue, elle est confortable et vu la chaleur, c’est agréable, j’ai encore de la chambre que le manoir garde bien la fraîcheur et avec la brise marine, il fait toujours bon l’été ici. Je me remets à compter mes billets, je fais des petits tas quand je l’attends sortir de la salle de bain. Je le laisse venir à moi. Je le sens dans mon dos, je souris sans qu’il puisse le voir, je sens ses mains dans mes cheveux, je le laisse embrasser ma nuque, la réaction de mon corps est sans appel, je frissonne. Je penche doucement ma tête pour qu’il puisse avoir un meilleur accès à cette partie de mon corps. Si sensible. Il me parle de ce type qui m’a frappé. Je ferme les yeux, je le laisse m’embrasser dans la nuque. « - Un blondinet… rien d’important… » Non, là ce n’est vraiment pas ce qui m’importe. « - Ah oui, toi tu peux me faire mal ? » Je marque un temps d’arrêt, mes lèvres s’étirent à nouveau en sourire « - J’aimerais bien voir comment tu t’y prends… » Je me tourne vers lui et je constate qu’il ne porte qu’une serviette autour de la taille. Mes doigts se perdent sur son torse, remontent doucement sur sa plaie, je me mords la lèvre, je remonte mon regard vers le sien. Il n’a sans doute rien d’angélique. Mes mains remontent dans sa nuque, farfouille dans ses cheveux, je suis presque obligée d’être sur la pointe des pieds. En me hissant un peu à lui, je sens sa serviette glisser sur le parquet. Je souris malicieusement. « - Oups … »



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Lun 30 Juil - 22:02



Violent delights have violent ends

 
Belenos ϟ  Belisama .

Il tient la totalité de ses cheveux dans sa poigne, contrôle les mouvements de sa tête et la force à plier pour qu'il ait accès à ce cou si délicat qu'il aime embrasser et mordiller. Alan a toujours faim de cette créature, Mairead pourrait être sa femme, elle est la seule qu'il laisserait porter ses enfants, la seule qu'il jugerait digne, Belisama ; mais leur relation découpée l'empêche de s'investir dans quoi que ce soit. Alan est fatigué de ce genre de choses, sa vie a été un enchaînement d'échecs, d'échappées belles et il sait qu'il n'est pas fait pour être aussi important que le soleil au sein d'une société. Il s'était vu tout en haut, politique haut gradé après avoir été dans la police, il aurait voulu embrasser cette carrière dont il a toujours rêvé. Alan n'existe que dans la démesure, il s'en contente désormais même s'il reste sur son visage ce masque constamment crispé d'amertume. Trop de choses qu'il a du mal à oublier, à pardonner et cela fait de lui le dernier des salopards.

Il s'en tape, il n'en a plus rien a faire.

Comme mourir ce soir là, ça n'aurait rien changé, et puisqu'il était encore vivant il avait juste fait en sorte de ne pas pourrir en taule encore une fois. Attiré par sa déesse, au sortir de la salle de bain, collé à elle, il se délecte de son parfum, de la douceur de sa peau en contraste avec les morceaux de verre lui ayant lacéré les bras. Mairead se retourne vers lui et hausse la voix, visiblement dans une autre optique désormais que de discuter de son agresseur et ne mesure pas à quel point cela est important pour lui de se venger. Elle le tente, l'insolente, la serviette quitte ses hanches et il se retrouve nu devant elle. Pas de pudeur, il n'en a jamais eu pour personne, et certainement pas devant elle, sa moitié. Les bras venant se hisser jusqu'à la nuque du dieu, Bélénos la regarde, détaille l'éclat lumineux dans son regard. Elle passe sur la bavure qui a marqué son corps de cette contusion dont il ne peut détourner son visage. Il a besoin de savoir qui il est, comment il est, pour le détruire, pour le pourrir pour avoir osé poser ses mains sur sa déesse. Elle sourit Belisama, rayonnante, lumineuse et lui, Bélénos reste ombre, le visage encore figé sous la frustration de ne pas avoir eu réponse à sa question. Alan n'aime pas se répéter, il veut savoir qui est ce « blondinet ». La poigne relâche la chevelure mordorée de la belle, vient enserrer doucement ce cou blanc et gracile, il la rapproche de lui et pose ses lèvres sur les siennes, un baiser qu'il lui prend parce qu'il en a envie, sans lui demander sa permission. Un baiser qu'il contrôle pourtant et relâche son cou pour glisser ses deux mains dans la chute de ses reins en les passant sous ce tissu, collée contre lui, il profite, goûte à ce délice de la chair. Et va la plaquer contre le mur, la dominant de sa carrure. La folie indécente cesse soudainement, un rire narquois orne les lèvres d'Alan qui n'en a pas fini avec ce type là, ça lui prend l'esprit, ça l'empêche de faire quoi que ce soit d'autre et il s'en rend compte. Il se sert un nouveau verre, la douleur revient, lancinante et se diffuse dans son corps, jusqu'à lui donner une migraine carabinée. Alan reste debout, il est épuisé, mais il a d'autres choses en tête avant de songer à fermer les yeux.

« Je n'aime pas me répéter Mairead, je veux tout ce que tu sais sur ce type. »

Il revient vers elle, porte ce verre à ses lèvres et observe sa congénère, il n'y a pas d'expression dans son visage et pourtant il désire tuer cet autre. Il attend, il veut les détails, ce qu'il a dit, à quoi il ressemble ; Bélénos se mettra en chasse après avoir récupéré car la fièvre déjà  menace de se manifester, la convalescence allait sans doute durer quelques jours avant qu'il ne soit de nouveau en forme, mais un bon traqueur sait prendre son temps.  « Alors ? » Impatient toujours, il ne plaisante pas avec cela, toute personne qui touche Belisama aura affaire à lui.



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Mar 31 Juil - 17:09

Alan & Mairead
Well, Juliet, I will lie with thee tonight.


Je le sens arriver dans mon dos. Je ne dis rien, je ne fais rien, je le laisse venir à moi. Il est comme un animal battu, blessé, il est sur la défensive, méfiant, agacé. Alors il faut le laisser revenir, doucement. C’est ce que je fais, je m’occupe de mes affaires, je ne le presse pas, j’ai l’impression de comprendre naturellement mon double. Alan est une âme sœur, une évidence. Je suis presque sûre que mon père n’aurait pas trouvé cette relation saine mais peu importe. Elle est là et maintenant c’est presque comme une drogue. Oui, la métaphore est bonne, une drogue on sait que c’est mauvais mais on continue à en prendre, on est littéralement accroc, je crois que c’est un peu ça avec Alan. Nos similitudes nous rapprochent, comme deux aimants, on finit toujours par se retrouver. C’est exactement la scène qui se passe. Il vient coller doucement son corps au mien, je sens ses mains passer dans mes cheveux, les attraper comme pour faire une queue de cheval. Je le laisse faire, je reste concentrée sur ce que je fais. Doucement il approche ses lèvres, elles passent sur ma peau, au niveau de ma nuque. Je profite de ce moment, agréable, je frissonne. Je ferme un instinct les yeux, comme pour figer l’instant. La seconde passe trop vite. Il réveille la déesse en moi, la femme. Celle qui ne cesse d’être attirée par lui. Je le sens picorer mon cou, ma nuque, l’effet est toujours le même, toujours aussi fort, difficile de s’y soustraire. Il me parle de ce type qui m’a pourri ma fin de journée. Je ne suis pas sûre d’avoir envie de parler de lui. Je crois avoir envie d’autre chose, vraiment. Alors je tente de passer à autre chose… et puis je ne connais rien de ce type, j’ai voulu éviter de m’attarder, j’ai juste voulu le fuir. Dans ce genre de moment, le plus intéressant c’est la fuite, pour éviter d’attirer de trop l’attention. Ce type m’a donné du fil à retordre mais je ne sais rien de plus sur lui. Je tente de lui faire penser à autre chose, mes doigts parcourent son corps, avec une envie folle de le grignoter. Je titille sa blessure, celle que j’ai recousu à la main quelques minutes plus tôt. Puis mes mains se perdent dans ses cheveux humides, mes pieds se dressent sur leur pointe, je suis presque à sa hauteur. Je me mords la lèvre. Oups je viens de faire tomber sa serviette je crois. Sa nudité ne me dérange pas, je l’ai vu plus d’une fois nu et ce simple appareil est une tenue que j’apprécie fortement.

La passion opère, enfin j’espère. Il lâche mes cheveux pour prendre ma gorge. Je suis presque une biche sans défense, mais j’ai totalement conscience. Mes lèvres s’étirent un peu, elles le narguent autant que lui avec moi. Il m’approche de lui, je fais un peu léger et nos lèvres se heurtent. Passion… Il contrôle et je le laisse faire, cela n’a jamais été pour me déplaire. Il dégage ses mains et termine ce baiser. Elles glissent le long de mon corps, je frissonne à nouveau, c’est toujours l’effet qu’il me fait. Je me laisse vivement guidée contre le mur. Je sens mon souffle se couper légèrement, je ne le quitte pas des yeux, je le dévore. Ses mains s’aventurent sous le boxer que je porte, son territoire conquis. Je suis presque sûre qu’il va succomber. Moi je suis à lui, comme toujours, avec force.

Pourtant il me relâche. L’appel du bourbon. Je le regarde faire mais surtout je lève les yeux au ciel lorsqu’il me redemande des informations sur celui qui a failli me briser la mâchoire. Je le laisse revenir, comme toujours, l’effet aimant, le besoin du contact entre nous, le feu qui passe entre nous. Je ne quitte pas son regard, même s’il est défiant, je suis aussi forte que lui et ce n’est Belenos qui va m’impressionner. Rendue sur la pointe des pieds pour lui tenir tête, je lui vole son verre pour le finir cul sec. « - Je ne sais pas qui est ce type, un pauvre con qui aime frapper lâchement. Il m’a surpris en sortant de la baraque dans laquelle j’étais, il a voulu me faire poser mes affaires, je lui ai ris au nez et il m’a frappé. Tu crois que je lui ai demandé ses papiers d’identité ? Il était peut-être nordique ou celte vu son gabarit. Une chose est sûre, c’était une récurrence, il était trop sûr de lui et n’a pas été surpris quand j’ai tenté de lui cramer le cul ! » J’arque un sourcil… j’attends de voir si cela lui suffit, je sais que non. Pourtant il faudra qu’il s’en contente, je ne sais pas comment ce petit lâche s’appelle et si je le savais j’irais directement le trouver. J’avance lentement vers lui, je repose le verre que l’on vient de partager, enfin que je lui ai volé surtout. Je s glisse mes mains autour de sa taille, elles glissent sagement -oupas- sur ses fesses nues, je colle mon corps encore peu vêtu contre le sien. « - Si ça peut te faire plaisir, je te laisserais le punir quand j’aurais retrouvé sa trace… sait-on jamais… il va forcément réapparaître. » J’ai toujours en tête autre chose. Je lui mordille le cou, à la recherche de sa fougue et de sa passion, je le veux lui. Comme il sait l’être avec moi. Sa violence, sa domination. « - Regarde-moi et oublie-le un peu… » Cette fois je lance les hostilités. Je le pousse pour qu’il tombe sur large fauteuil derrière lui. Je reprends place sur ses genoux à califourchon, je prends également possession de ses lèvres avec fougue. Je cherche à réveiller son feu sacré, là tout de suite maintenant.



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Mer 1 Aoû - 15:03



Violent delights have violent ends

 
Belenos ϟ  Belisama .

Il n'y a rien de plus, rien de satisfaisant, rien qui puisse lui donner envie de traquer cet homme. Elle a intérêt a lui fournir des informations et vite Mairead, Alan se supporterait pas davantage être piqué dans sa fierté alors qu'un type a osé lever la main sur elle ; Il grogne, elle continue de jouer,il montre des signes de réticence, tout ceci lui a coupé la faim, il boit alors, il boit encore. Et puis elle revient à la charge, féline, l'astre de feu rencontre l'autre l'oblige à s'asseoir dans un cuir qui frotte à sa peau. Alan garde son verre qui a débordé de quelques gouttes sur son torse, il sourit, narquois, il aime quand elle se montre plus sauvage, elle revient réveiller en lui une faim certaine. Elle s'installe, il l'accueillie, pose son verre sur le côté et lui accorde toute son attention. Leurs lèvres se frôlent, le baiser est électrique et le dieu de se fait pas prier pour repartir à la découverte de ce corps.

Les mains glissent sur sa poitrine, il la débarrasse de ce tissu qui fait barrière à sa peau, il se contrefous de l’abîmer, ça le dérange, ça le démange de pouvoir passer librement sa bouche là où il en a envie. Alan l'envoie valser, les bras tenant sa tailler de guêpe tandis qu'il vient cajoler son décolleté de baisers brûlants et envieux. Il n'y a pas de tendresse dans ses gestes, là n'est traduit que les besoins primitifs de se satisfaire, de la faire sienne, de l'entendre soupirer et gonfler son orgueil. Il la soulève entre ses bras, elle est légère, il à l'habitude de la porter il la jette sur le lit et s'attaque à son ventre où encore quelques gouttelettes d'eau parsème son épiderme. La peau rougit entre ses doigts, il la tient avec fermeté sa déesse, il la désire en entier et l'alcool distillé dans ses veines amplifie chaque sensation de bien-être qu'elle lui procure, par son corps, par sa seule présence.

Alan revient l'embrasser une dernière fois, l'animal revient mordre dans le muscle des cuisses. Il contrôle, il mène, l'égoïste, il veut toujours être le seul à décider, cela a toujours été ainsi et il n'a pas réellement connu de personnes capables de se liguer contre lui, lui fermer son clapet. Ce besoin de dominance est la seule chose qui lui reste et qui lui donne l'impression qu'il n'est pas contrôlé par on ne sait quelle force. Il a la situation en main, Bélénos brille, Bélénos brûle, il consume et consomme Belisama, se fraye un chemin jusqu'à ce boxer et le lui retire. Pas de place pour cela ma tendre, ce soir tu as vendu ton âme et ton corps, il t'arrache les ailes et il rit. Peut être parce qu'elle lui ressemble, peut être parce qu'il a constamment besoin de se donner des claques et qu'il souhaite se reprendre en main, la frénésie qu'il fait preuve avec Mairead puise ses raisons un peu partout. Le souffle se calme, le silence revient, et au creux de ses hanches il vient arracher a sa gorge ses premières plaintes d'embrassades indécentes et insolentes.



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Ven 3 Aoû - 22:09

Alan & Mairead
Well, Juliet, I will lie with thee tonight.


C’est moi qui domine. Cela ne va pas durer, je le sais, je le connais. Il est comme moi, il va réclamer sa part du gâteau, prendre le dessus et s’enivrer de passion. Rien n’est doux, rien n’est romantique. Tout est fort, tout est puissant. On se brûle les ailes. Nos divinités ont besoin de se retrouver, de se lier, c’est tout l’intérêt du sexe dans ces moments-là. Je suis toujours attirée par Alan, irrémédiablement. C’est plus fort que moi. Nous sommes deux aimants, l’attraction est immédiate. On se tourne autour, on s’attire, on se repousse. Je ne sais même pas si c’est de l’amour, je sais juste que c’est lui et personne d’autre. Passion stupide qui causera sans doute ma perte un jour. Je ne sais même pas vraiment comment qualifier notre relation. Elle n’a rien d’exclusive, je sais qu’il va voir ailleurs et je ne me gêne pas pour en faire autant pourtant il y a une fidélité sans faille entre nous. Je ne sais pas pour lui mais moi je pense que je donnerais tout pour lui. Je vous dis, je vais me brûler les ailes à trop le désirer. Ce n’est pas comme cela qu’une relation saine et stable est censée se construire. On s’en fiche.

J’aime le dominer, un plaisir qu’il partage quand il est sur moi. On n’est jamais d’accord, on ne s’apprivoise jamais vraiment. Notre passion se transforme en guerre charnelle, plus plaisir que douloureuse. Je cherche ses lèvres, je picore celles-ci avant de les prendre en otage. Elles sont toujours divines, totalement exquises. Je succombe à son aura, ma déesse réagit, elle me pousse à aller plus fort, toujours plus loin avec Alan. Je sens ses mains devenir baladeuses, aventureuses, mon bassin cherche le sien, le titille. Je me consume déjà. Ma brassière vire par terre lui laissant la pleine possession de ma poitrine. Mon dos se cambre sous ses baisers, ma tête part légèrement en arrière, je me mords la lèvre inférieure pour me contrôler. Bon sang. Mes ongles arrachent la peau de son dos, deux fois marqués en une journée. Je ne peux résister. Je sens sa force me serrer contre lui, il se lève et sans ménagement me pose sur mon lit. Je recule un peu, sans frayeur, juste pour notre confort. Il fond sur moi, je suis sa proie et je me laisse volontiers chassée. Ses mains parcourent avidement mon corps, le désirant plus que tout. Je sens ses baisers sur mon ventre réveillant davantage le feu qui me consume au niveau de mes reins. Je soupire de plaisir, le laissant me dévorant totalement.

Il remonte vers mes lèvres, les goute une nouvelle fois avant de descendre plus bas. Cette fois il s’attaque à mon boxer qui ne tarde pas de retrouver ma brassière sur le parquet ancestral. Nous voilà exæquo, nus tous les deux. Homme et femme. Dieu et déesse. Il remonte à mon cou, son visage s’y cale, sans douceur nous nous lions, nous ne faisons qu’un. Un râle de plaisir se fait entendre dans l’immensité de ma chambre. Nos voix résonnent légèrement. Je le laisse profiter de cette domination mais rapidement avec un peu de force, je nous fais échanger de place, mon corps à califourchon sur lui. C’est moi qui mène la danse. Je me penche pour lui mordiller le cou, la douleur est presque synonyme de plaisir.

Nous sommes unis, mentalement et physiquement. Le Bliss est là, la félicité, le paradis. Qui parlait d’un lieu ? Le paradis pourrait parfaitement être un état d’esprit.  Juste notre jouissance. Mon corps à nouveau de cabre, je domine le mouvement de passion, je le griffe parfois pour compenser la force de notre relation. Des soupirs indécents résonnent dans la pièce, je veux faire durer le plaisir, je veux qu’il se consume comme moi je fonds. On est deux, tous les deux on va se damner. Mon corps est brûlant, mon don s’en doute, je suis un dragon, le feu est ma maison, il parcourt mes veines, vit en moi, je suis son foyer. Ma température est élevée, peut-être autant que celle d’Alan, sauf que moi, je suis en pleine forme.

Le rythme ne baisse pas, je sais qu’il va vouloir reprendre le contrôle de cet ébat et je le laisserais faire. J’aime autant le contrôler que l’inverse. Je me complais dans ses bras. Mes mains chauffent sur son torse, peut-être que ça le brûle, peut-être qu’il ne s’en rend pas compte. En tout cas, je me penche à nouveau, continuant notre rythme passionnant pour lui mordre sa lèvre inférieure, puis l’arête de sa mâchoire… son cou. C’est dingue cette envie de lui faire du bien, de lui faire du mal.


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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Lun 6 Aoû - 18:29



Violent delights have violent ends

 
Belenos ϟ  Belisama .

Elle domine, sa déesse dans toute sa splendeur, il n'a d'yeux que pour elle à ce moment là, elle brille, elle brûle, elle est merveilleuse. Dans cette parfaite osmose, c'est Bélénos qui prend le dessus, cette rencontre divine les emporte tous les deux et plus rien n'existe autour. Ils ne sont complet que lorsqu'ils sont ensemble, ils ne peuvent se retrouver trop loin l'un de l'autre sous eine de voir leur lumière s'éteindre. A deux ils brûleront le monde, à jamais unis dans leur passion. Il la regarde, envoûté, ensorcelé par cette femme incroyable qu'il a retrouvé et avec qui l arrive à voir que l'avenir n'est pas sombre. Elle lui a fait ressortir sa lumière. Il la désire, la dévore des yeux et elle lui arrache des plaintes qui répondent aux siennes. Les mains sur ses hanches, il se redresse, embrasse la douceur de sa poitrine, mordille la peau. Elle est la seule à savoir le faire plier, à pouvoir maîtriser le Soleil sans se brûler. D'un mouvement de bassin il parvient à se libérer de son emprise, oh elle n'est pas très lourde comparé à lui, elle a beau être agile, il parvient à la contrôler sans trop de mal, d'autant plus qu'elle n'a pas l'air réticente. Alan s'en fou, de ce qu'elle pense, il prend, il la veut, il veut l'entendre chanter à son oreille, il veut sentir son corps répondre au sien. Il profite de chaque parcelle de sa peau, sa peau est brûlante, dieux du feu dieux du soleil, ils ne font qu'un et consument tout ce qui se trouvent autour d'eux. Là réunis, c'est une véritable fournaise qu'ils sont seuls à supporter ; les vitres se couvrent d'une pellicule humide, ils se brûlent, transpirent, se marquent au fer rouge ; l'un appartient à l'autre et vice versa. Bélénos n'existe pas sans Belisama, Bélisama n'existe pas sans Bélénos. C'est ainsi qu'ils ont été créé, pour être un tout, pour ne faire qu'un. Le dieu vénère le corps de sa déesse qui est d'une perfection sans failles à ses yeux ; elle est faite pour qu'il la désire, elle est faite pour qu'ils soient compatibles. Dans le mal qu'il lui fait il ne souhaite pas la briser, Mairead est bien trop précieuse à ses yeux.  Il l'allonge ventre sur le lit dans ces draps qui emmagasinent leur chaleur et il revient, les lèvres effleurent son dos, électrisent la peau. Le courant passe, il le perçoit jusqu'au plus profond de ses entrailles et la désire toujours plus. Les mains audacieuses détaillent les moindres de ses courbures de femme, ses reins, ses fesses, ses jambes interminables. Il voudrait que ce moment dure une éternité, il aurait adoré sa vie de dieu si cela avait été le cas. Elle est à lui, rien qu'à lui. Il remonte encore, mordille cette épaule, il souhaite la marquer, qu'elle porte les traces de son passage, que tous ceux qui penseront pouvoir mettre la main sur elle sachent qu'elle est sienne.

Son corps épouse parfaitement le sien, les genoux posés de part et d'autre du bassin de sa doublure, leur danse enflammée de nouveau lui arrache des soupirs qu'il loge à cette oreille ; les murmures y trouvent leur écho, sa voix se mêle à la sienne et il se délecte de chaque son qui passe d'entre les lèvres de Mairead. Un mouvement de main, il retire sa chevelure aux reflets mordorés pour avoir accès à sa nuque et plus le rythme devient sauvage, plus il mord, plus il grogne. Il s'empare de sa mâchoire, lui glisse à la peau qu'il ne désire qu'elle, qu'elle est sienne pour toujours, des mots empreints de possession, et de passion, en contraste à la sauvagerie du rythme adopté. Et puis il décide qu'il veut pouvoir contempler son visage, manipule son corps comme bon lui semble, c'est que sa voix lui fait tourner la tête, son visage crispé de désir aura de quoi l'achever. Alan se glisse contre Mairead, retrouve ses lèvres et ce rythme effréné, fiévreux. «  Moni lubitias Belisami» Qu'il souffle, sa langue danse contre la sienne, ils ne sont qu'un ; un astre puissant qui domine le monde. Il veut l'entendre rendre l'âme, quitter cette enveloppe charnelle, il cherche encore à lui soutirer l'extase parfaite.



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Mar 7 Aoû - 1:06

Alan & Mairead
Well, Juliet, I will lie with thee tonight.




La passion nous consume. C’est fusionnel. On se brûle, on se consume, il ne restera plus que des cendres. Il n’y a pas vraiment de mots assez forts pour décrire ce que je ressens, ce que l’on ressent. On ne sait peut-être même pas nous même. Nos corps ont besoin l’un de l’autre mais pas seulement. Nos esprits aussi, nos âmes. Nous sommes une seule et même entité céleste. Je ne résiste jamais longtemps à Alan et inversement. Le feu passe dans nos veines, il est contagieux, il nous emporte et nous voilà à brûler dans mes draps. Mon corps ne fait pas le poids face à sa poigne, je n’ai pas envie de me débattre, j’ai juste envie de le retrouver. Qu’il vienne s’aimanter. Son échine meurtrit trouve la mienne, me découvre des derniers vestiges de vêtements que je portais. La nudité l’emporte, nous sommes dans le plus simple appareil. Sa passion m’envahit, me contamine, elle est presque violente, totalement plaisante. J'entends déjà résonner dans ma chambre nos gémissements. Pas de préliminaires. Pas de jeu ce soir, juste nous deux, une manière particulière de nous retrouver.

Nous ne faisons qu’un. Alan n’est nullement tendre et je crois que c’est comme cela que je l’aime. La tendresse ce n’est pas dans nos gênes, pas dans ces moments-là en tout cas. On a besoin de se faire souffrir, on a besoin de se faire de se faire jouir. Inexplicable. Certains trouveraient cela malsain, tout ce que je sais c’est qu’Alan est nécessaire à ma vie maintenant que je l’ai trouvé. C’est comme avoir recollé un morceau manquant. On ne rend pas compte qu’il est manquant avant de l’avoir trouvé et de comprendre.

D’un geste plutôt facile, je nous fais basculer. J’aime qu’il me domine mais j’ai également me retrouver sur lui. D’un geste qui semble simple, je reprends les rênes. Mouvements soutenus, je me penche à la recherche de ses lèvres, de son cou, son torse. Je le marque à nouveau de mes ongles. Mes mains chauffent, nos corps sont brûlants, le feu est dans nos veines. Nos corps transpirent sous l’acte qui nous unie. Mon dos se cambre, se cabre sous le plaisir procuré.

Il se libère. Je le savais d’avance. Je me laisse faire parce que dans n’importe quelle position j’aime le retrouver. Je retrouve un instant ses lèvres avant de les perdre à nouveau. Je le laisse me tourner sur le ventre, je le laisse reprendre les rênes de notre jeu. Il reprend possession de mon corps, embrassant mon dos, me rendant davantage fiévreuse. Tout mon corps frissonne malgré la fournaise dans la pièce. Ses mains courent sur mon corps, elles sont en terrain conquis, il est tout à lui. Un gémissement sort d’entre mes lèvres lorsqu’il mord mon épaule. Je sais déjà qu’elle aura une marque. Alan est malin. Il aime faire savoir que je lui appartiens pourtant il ne se gêne pas pour être l’homme le plus libre. Je me fiche pas mal d’où il aille, il me revient toujours au final et on ne s’est rien promis, je crois qu’il n’y a pas besoin. On serait incapable de vivre l’un dans l’autre trop longtemps. Des aimants. Deux amants.

Il attrape mes cheveux, dégage ma nuque, s’en emporte. Il est violent, comme j’ai toujours aimé qu’il le soit. Ce ne sont plus des gémissements mais presque des cris de jouissance. Il croque ma peau comme l’on mord dans le fruit défendu. Je suis sa tentation, sa faiblesse. La religion catholique disait peut-être vraie lorsqu’elle disait que la femme était une faiblesse… elle est la faiblesse de l’homme, elle est sa tentation, son pêché ultime. C’est tout ce que je souhaite être à ce moment précis.

A nouveau, mon corps se tourne. Mon dos retrouve les draps défaits, son regard retrouve le mien. Ses lèvres les miennes. La passion consume tout, la tendresse n’est que dans ses paroles, jamais dans ses actes. Mon dos tente de se cabrer pour supporter la jouissance offerte. L’extase est totalement, telle une drogue elle est violence, addictive. On voudrait toujours que cela dure. J’aimerais que jamais cela ne cesse. L’enveloppe humaine ne nous permet pas ce genre de choses… sans doute que nos dieux ont passé des jours à faire cela sans se fatiguer… nous, nous arrivons au bout du plaisir, nous avons tout brûlé. Ses lèvres prononcent du gaulois, je le reconnais parfaitement c’est évident. Facilité pour les langues anciennes. Gaélique, Gallois… Gaulois. L’effet est immédiatement, la chair de poule recouvre mon corps sous la fine couche de sueur qui nous habille. Mes ongles s’enfoncent plus bas dans son dos alors que la félicité s’envahit mon corps. La jouissance divine. Je pousse un gémissement plus fort entre deux baisers fougueux. Je sens parfaitement que j’ai le souffle court, mon cœur va sortir de ma poitrine. Synchronisme parfait, perfection ensemble. Je reprends doucement mon souffle, je lui vole des baisers. Mes mains remontent autour de sa nuque, caresse ses cheveux alors que je cherche son regard. « - un diwrnod byddwch chi'n fy nhynnu* » Notre langue. Je reprends le dessus, sans se laisser consumer, juste pour le plaisir, le garder pour moi le plus longtemps possible. A califourchon sur lui, mes mains caressent son torse brûlant. « - byddwch yn achosi fy ngholled** » Je souris doucement, je me penche vers lui, je l’embrasse, un longue baiser qui se termine vers un mordillement de sa lèvre inférieur, juste pour le faire râler. Mes doigts glissent sur l’une des marques j’ai moi-même laissé au niveau de son cou. Je souris fièrement. « - Jolies marques, je suis assez fière » Je me mords la lèvre. « - Je devrais t’en faire plus souvent… »


* Un jour, tu vas me consumer
** tu causeras ma perte
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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Mar 14 Aoû - 9:49



Violent delights have violent ends

 
Belenos ϟ  Belisama .

Alan s'estime chanceux d'avoir trouvé son double divin, il ignore si cela impacte réellement sur sa vie, mais il se souvient la sensation qu'il a eu en la rencontrant. C'est l'impression de connaître quelqu'un sans l'avoir jamais vu, c'était un ressenti fortement agréable et rassurant. Depuis, il ne la lâche plus, elle est sienne. Encore une fois enlacés dans les bras l'un de l'autre, ils se consument jusqu'à l'épuisement. Dans un dernier souffle, il exulte, uni à elle ; les muscles se crispent et se détendent ensuite dans un bien-être inégalable. Alan l'a sentie trembler contre lui, un moment de pure satisfaction et dans une symbiose parfaite. Il se laisse retomber sur elle, les lèvres dansent ensemble d'un rythme langoureux et passionnel. Et puis elle reprend la dessus, Alan fronce les sourcils mais la laisse faire ce qu'elle veut, après tout il n'a plus la force de jouer au bras de fer avec elle. Mairead lui répond, parle, dans une langue qu'il ne connaît que trop bien, que Bélénos connaît alors qu'il laisse courir ses mains sur le corps parfait de sa déesse. « Je sais » répond t-il, ce qu'elle ignore c'est qu'elle causera aussi très certainement sa perte à lui aussi.

Elle mord, l'insolente, l’ensorceleuse. Alan pousse un grognement, il râle mais il aime savoir qu'elle est forte, qu'elle ne se laisse pas faire. Il a bien plus foi en elle qu'en toutes les femmes qu'il a connu, c'est presque rassurant de la savoir capable de se défendre. Qui aurait cru qu'un flic trouve son double dans la délinquance et le vice. Les mains migrent depuis les hanches vers les cuisses de sa belle, il la laisse là, elle est fière des marques qu'elle lui a faites, mais lui aussi lui en a fait quelques unes sous ses doigts brûlants. Ça finira par s'estomper, ils sont le feu, ils sont la chaleur, deux dragons qui ont plongé l'endroit dans une fournaise impossible. Il lui adresse un sourire, il la trouve si belle, il est tellement attaché à elle qu'il n'imagine plus vivre sans qu'elle ne soit avec lui. Un petit rire, il l'envoie valdinguer sur le côté du matelas comme une poupée de chiffon et se redresse. ; Le corps encore fragile par ce qu'il s'est pris, il sent déjà la fièvre monter. On ne peut pas dire qu'elle ait arrangé les choses, Mairead. Alan attrape son jean échoué au sol, trouve son paquet de cigarette et un briquet et va se poster à la fenêtre. La chaleur s'échappe, une brise fraîche le fait frissonner et il sent la fatiguer lui peser sur les épaules. Il profite toutefois du silence, le regard perdu sur le jardin quand son esprit s'embrume de tout ce qu'il s'est passé ce jour là.

Et puis il observe sa plaie, pansée, rougie parce qu'il n'est pas resté en place. Ça va mettre un moment à cicatriser, peut être que c'est le moment pour lui de prendre quelques congés. Tant pis pour le bal, il restera tranquillement au QG ; et puis de toute façon il n'aime pas ce genre de regroupement. « J'vais rester au QG pendant la réception de Bellandi » Annonce t-il avant de laisser la fumée s'échapper d'entre ses lèvres. L'épuisement fait ressortir son accent français, il ne fait aucun effort pour prononcer les mots correctement dans ces cas là. «  J'serai pas opérationnel s'il se passe quelque chose » Et puis il n'a pas envie de croiser Augustin dans son groupe de rital mafieux. Il pense déjà en toucher deux mots à Fiona, de toute façon il faut bien que quelqu'un reste en arrière et autant que ce soit quelqu'un qui n'a pas toutes ses capacités, ça lui laissera le temps de convalescence. Alan écrase sa cigarette dans son cendrier puis retourne se glisser entre les draps ; il n'en peut plus, Mairead l'a vidé de toute énergie celle là. Sa main attrape la sienne, un sourire espiègle sur les lèvres, il attire la jeune femme vers lui sans une once de douceur et l'enserre entre ses bras pour profiter de nouveau de sa chaleur à elle. Son torse est collé à son dos, les bras entourent sa taille et il ferme les yeux, se laisse porter par la respiration de Mairead. « Et toi tu vas y aller j'imagine? »



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Mer 15 Aoû - 15:49

Alan & Mairead
Well, Juliet, I will lie with thee tonight.



Deux doubles. Deux divinités. Deux soleils. C’est tellement puissant, tellement dingue. Je n’ai pas jamais trouvé de mots pour définir cela. Sans nul doute, nous sommes deux âmes sœurs faîtes pour se consumer. On va se bruler, un jour il ne restera que des cendres. Toujours plus puissants lorsque l’on est ensemble, toujours plus fort. On ne craint pas le soleil lorsqu’il coule dans nos veines. On ne craint pas d’être consumer. On est déjà grillé. Ce soir j’aurais pu le perdre. Cette balle dans son épaule, au-dessus de sa poitrine à quelques centimètres de son cœur, elle aurait pu lui être fatale. J’étais en colère contre lui. J’étais même furieuse, comment a-t-il pu prendre un tel risque ? Prendre le risque de mourir et de me laisser m’éteindre dans cet univers qui n’est pas le nôtre. La balle a été extraite. Elle règne sur ma table en bois, celle qui a vu plus de sang et de passion que nulle autre. Elle trône dans la cuisine comme le dernier vestige de la blessure. J’ai fait ce que j’ai pu. Je ne suis pas médecin, j’ai charcuté, j’ai maltraité sa chair pour qu’il se remette le mieux possible. C’est un traumaturge qu’il lui aurait fallu pas moi. Moi j’aurais pu le tuer, j’aurais pu ne pas savoir correctement faire. Seulement j’ai réussi, je ne sais pas tellement pourquoi, mais j’ai réussi. J’ai recousu la plaie et elle est caché sous un épais pensement. Il est en vie, brûlant mais vivant. Il me consume déjà. La passion est entrée en nous dès le moment où nous nous sommes retrouvés dans la cuisine et même avec une balle dans l’épaule, j’ai senti ses mains sur mes cuisses, j’ai senti mon corps épouser parfaitement le sien. C’est une passion qu’on ne contrôle pas, qu’on ne contrôlera pas doute jamais. On ne se résiste pas mais il est pourtant capable de se faire du mal.

Alan n’a en tout cas rien oublié de la blessure qui marque ma mâchoire. Même épuisé, il demande des comptes que je ne veux pas lui donner. Je ne sais que trop bien ce qu’il veut faire. Je n’ai pas envie qu’il s’occupe de cette affaire. Je peux parfaitement gérer toute seule. Je lui donne ce que je sais, est-ce que cela suffira à le renseigner je ne suis pas sûre. Moi-même, je ne connais pas le nom de ce type. Je ne peux pas inventer quelque chose que je ne connais pas. Je suis plutôt douée en distraction. Le désir, la chair, son cœur et le mien. Je réveille ses instincts lorsqu’il sort de la douche. Je réveille son corps endolori par la douleur. Je le réveille lui, je veux mon dieu. Je m’installe sur lui, j’aime le dominer autant qu’il me domine. La force qu’il peut y avoir entre nous. La passion nous consume. La chaleur dans la pièce monte. La buée se dépose sur les fenêtres. On boue tous les deux. On se consume, pendant plusieurs minutes, de longues minutes. Chacun tentant d’être plus fort que l’autre. Nos corps roulent, se battent. Les gémissements retentissent dans ma chambre. On marque nos corps, mes ongles tirent sa peau, mes mords le mordent. C’est une passion que l’on ne peut pas refreiner. On se fait du bien, on se fait du mal. On pourrait tout faire brûler par cette passion. Ce lien est juste totalement fou, totalement puissant. Nous sommes puissants quand on est tous les deux. J’ai l’impression de me consumer quand je suis dans ses bras. J’ai l’impression d’être à ma place quand il pose ses mains sur mon cœur et que je suis faîte pour lui appartenir. Comme il m’appartient. Je sais que notre relation n’est pas la plus saine du monde, je sais parfaitement qu’il n’y a pas que moi dans sa vie, qu’il aime avoir des conquêtes mais finalement je m’en fiche royalement. Parce que ce n’est pas ce qui compte. On ne s’est jamais promis fidélité, cela a toujours été comme ça entre nous. On se possède à notre manière.

Notre ébats se termine en apothéose. Le timing est parfait. Le plaisir nous envahit en même temps. Les gémissements cessent. Nos corps sont recouverts d’une fine pellicule de sueur après avoir fait l’amour avec tant d’ardeur. Je reprends mon souffle, j’ai beau avoir une déesse en moi, cela ne me rend pas aussi endurante que celle-ci et pourtant, j’aurais voulu être capable de me consumer pour Alan. Je me pose à ses côtés sans ménagement. Alan n’a jamais été tendre, jamais vraiment. Je reste allongée nue dans le lit, sur le ventre, les yeux fermés, je savoure les derniers effluves de plaisir qui circulent dans mon sang. La température baisse déjà à l’intérieur de la pièce. Je regarde Alan se lever, attraper ses clopes, mes bras serrent l’oreiller sur lequel repose ma tête. Alan consume sa cigarette à la fenêtre. Je l’entends me dire qu’il ne viendra pas à la réception des Bellandi. Il faut qu’il soit au taquet au cas où mais effectivement il ne pourra pas être opérationnel avec son épaule. Je le regarde revenir à moi. Je le laisse faire, je sais qu’il ne se perdra jamais sur mon chemin. Il retrouvera toujours une façon de revenir vers moi. J’ai juste à être patiente. Je le connais bien. Il se glisse à nouveau dans les draps. Il me colle à lui, violemment, je ris légèrement aimant cette force chez lui. Il me demande si je vais y aller. Je le laisse m’entourer de ses bras, je profite du moment. « - Fiona m’a demandé d’être son garde rapprochée pour la soirée. Elle pue cette réception. Tu seras mieux au QG, s’il se passe quelque chose je te préviendrais. » Je soupire. « - Je vais devoir mettre une robe… et trouver un masque, parce que ses fichus italiens font une soirée masquée. Je vais devoir surveiller Fiona, comme une nounou. » Je me tourne lui, nos corps toujours entrelacés. Ma main caresse son torse. Il est brûlant et là ce n’est pas mon effet. C’est de la fièvre. Il est brûlant et à mon avis cela vient de sa blessure. Je fronce les sourcils, je me redresse pour le regarder, il est épuisé. Un peu de ma faute pour le coup. « - Tu as de la fièvre Alan. » Constatation qu’il a dû avoir aussi. Je me détache de lui et je file dans ma salle de bain. J’ouvre la pharmacie et je cherche ce dont j’ai besoin. J’attrape une boîte et un verre d’eau. Je reviens vers lui. Je reprends cette position que j’affection tant, à califourchon sur lui, cette fois sans chercher à le titiller. « - Prends cela, ça va faire tomber la température, ce sont des antibiotiques, ça évitera que ta blessure s’infecte aussi. » Je lui tends le verre et je sors deux comprimés pour les lui donner aussi. « - Je viens de te sauver d’une balle, il n’est pas question que tu meurs d’une infection du sang. Je ne te le pardonnerais jamais ! » Avant qu’il n’avale ce que je lui ai donné, je lui vole un baiser, légèrement fougueux, je lui mordille la lèvre inférieure avant de le libérer de mon corps et d’aller reposer le reste de la boîte. J’attrape d’ailleurs un verre de whisky et je ne me fais pas prier pour le boire cul sec. « - Tu éviteras de te battre dans les jours qui suivent, je n’ai pas envie de refaire ses points de sutures… un peu de repos ne pourra pas te faire de mal » Je me tourne vers lui, un sourire malicieux aux lèvres, enfin tout dépend pour quoi il ne se repose pas…



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Jeu 16 Aoû - 9:25



Violent delights have violent ends

 
Belenos ϟ  Belisama .

Il râle Alan, il n'aime pas être couvé comme un enfant, mais il sait aussi dans le fond qu'elle a raison, mieux vaut traiter la fièvre avant que cela ne s'aggrave. Le Dieu Soleil obtempère, les hanches coincées entre les cuisses de sa Déesse, elle lui vole un baiser avant qu'il ne puisse prendre ce foutu cachet et il se laisse porter, non sans éprouver quelque frustration. Elle le cherche trop, elle le commande et il a toujours du mal à plier l'échine, Alan. Il se dégage de ses lèvres, lui adresse un sourire en coin malgré la grimace qu'elle lui a arraché en mordant sa bouche. Sacré Mairead. Sa flamme s'en va, pendant qu'il avale le cacheton et le fait passer d'une gorgée d'eau, verre qu'il descend, à cause de la déshydratation provoquée par l'alcool. C'est vrai qu'il ne se sent pas au top de sa forme, alors il se laisse de nouveau choir sur le matelas encore brûlant de leurs obscénités. Comme un docteur elle le dispense de sport, il tourne le visage vers elle tandis qu'elle se sert un verre ; elle le connaît trop bien, elle sait qu'il va avoir du mal à tenir en place, et de toute façon la mafia demande une activité constante. Avec cela il sait aussi qu'il ne résistera pas à l'envie de lui faire sa fête à elle. Alan soupire, le regard se pose vers le plafond avant que sa main ne vienne frotter ses tempes. « Cette fête de toute façon, c'est de la connerie, ça va dégénérer, veille à prendre de quoi te défendre » Il tire la couverture sur ses hanches, fatigué de cette journée encore plus de la soirée. Il demande à Mairead de le rejoindre, qu'ils puissent éteindre la lumière car le Soleil a besoin d’obscurité maintenant. Il la prend entre ses bras, sa présence l'apaise, son parfum le rassure quelque part, il s'accroche à elle et lutte alors contre la fièvre la nuit durant, transpirant.


Au lendemain il se réveille aux premières lueurs du Soleil, ouvre les yeux en remarquant l'astre se glisser dans le coin de la fenêtre. Il se lève, la fièvre toujours là à lui barrer le front et affiche une mine bien vilaine. C'est comme une immonde gueule de bois, de mauvaise humeur – pour changer, Alan est parvenu à s'extirper des bras de sa belle pour filer dans la salle de bain. Il brûle, cela semble être pire qu'un mortel avec les dons qu'il possède, lui qui ne craint pourtant pas la chaleur aussi vive soit-elle. Il se glisse sous la douche, un jet glacial mord l'épiderme et il étouffe une plainte. La plaie est là, ce n'était pas un rêve et cela l'emmerde profondément.  Ho des balles il s'en est déjà pris, n'en témoignent les quelques cicatrices sur ce corps usé, depuis la cavale, depuis ses vingt ans, il n'a de cesse d'en abuser. L'eau au contact de sa peau se réchauffe trop vite, mais la douche est vivifiante et au sortir de celle-ci, il se sent mieux. D'un mouvement de main i se débarrasse de la buée sur le miroir comme s'il avait mis la température au plus chaud et il observe de nouveau les dégâts. Il a à faire, aujourd'hui, il ne peut pas se permettre de se bambaner chez Mairead pendant que les autres se bougent. Un dernier mouvement de serviette au cotivet douloureux, il attrape un boxer, quelques vêtements laissés chez elle, parce qu'il passe bien plus de temps ici que chez elle à vrai dire et revient dans la chambre pour y retrouver son endormie. Son regard glisse sur ses reins nus, Il n'a pas assez de force ce matin pour en saisir la chair en plus de manquer de temps, alors il décide de s'en aller avant qu'elle ne réalise qu'il va vraiment ignorer ce qu'elle lui a demandé.

Alan revêt ses vêtements en silence, non sans grimacer à cause des courbatures, la mort, cette salope, elle le nargue du coin de la pièce à trop vouloir jouer avec elle. Il en paye les conséquences, il devient trop vieux pour ce genre de choses. Il glisse son flingue dans sa ceinture et récupère ses balles puis se diriger lentement vers la porte de la chambre.



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Violent delights have a violent ends (ALAN+MAIREAD) - Jeu 16 Aoû - 11:54

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