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Golden thread and silver screen ~ Mina & Adriel

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Golden thread and silver screen ~ Mina & Adriel - Sam 9 Juin - 21:30

Are you ready for the show, Sunshine ?
Adriel Queralt ft. Mina Cherkassy

 
Le soleil perçait à peine l’horizon qu’Adriel laissait la porte d’entrée de l’appartement claquer derrière lui. Le bruit sourd fit fuir les quelques pigeons déjà à la recherche de leurs miettes de pain quotidiennes. Un peu comme lui. Il laissait derrière lui le confort d’un canapé moelleux dont il n’avait osé profiter plus que quelques heures. Il avait quitté les doux bras de Morphée, et ce charmant deux pièces, à regret. Mais il était temps d’aller gagner sa croute. Et trouver pour ce soir un endroit où dormir. Sinon, il passerait la nuit dans un squat dans le quartier industriel. Avec les autres paumés comme lui.

Ce jour-là, il avait pris la direction des quartiers universitaires. A cette période de l’année, les étudiants appréciaient plus que quiconque ses tours. Ils avaient besoin de distractions, les examens alourdissant leurs épaules. Depuis le temps qu’il exerçait, il avait appris à vivre au rythme de chaque partie d’Arcadia. Lors des fêtes, dans le centre, pour distraire les bambins trainés par leur mère, pleurant après les jouets laissés sur les rayons des magasins. En été dans les parcs ou près de points d’eau, pour que lui-même puisse se rafraîchir. Chaque jour une différente facette de cette ville tourmentée, de différentes personnalités, une différente personnalité.

Il installa ces maigres possessions rapidement et commença par des tours simples, sans grand intérêt. Il y avait peu de monde et les étudiants n’avaient pas le temps, se pressant vers des salles de cours qui donnaient l’impression d’abattoir. Adriel n’avait jamais mis les pieds dans une salle de classe. Et il ne le ferait sans doute jamais. Son école à lui, c’était la vie, les routes. Les enseignements de son père, de sa mère, de son grand-père. Egalement ceux d’amis roms qui avaient poussés plus loin que ne l’avait fait les siens. Il avait appris d’eux, de confidences sur l’oreiller, de quelques patrons peu scrupuleux. De la cruauté sans limite des gens – et de leur générosité éblouissante.

Les heures passèrent et la vie s’accélèra. Les étudiants ressortaient de leurs bâtiments, soupirs de soulagement sur le bord des lèvres. Enfin le week-end. Les possibilités de beuverie s’échangèrent. Lâcher prise. Perdre pieds. S’oublier. S’enfuir d’un monde trop plein de possibilités qu’il avait quitté, à peine l’avait-il effleuré. Parce que c’était cela, la vie d’Adriel. Un monde de fuite. Un monde de pseudo liberté. Mais ce mode de vie, c’était le sien. Il l’appréciait. Il lui collait à la peau. Il lui correspondait tellement. Peu d’attaches. Peu de responsabilités. Juste sa propre peau à sauver.

En plein milieu d’un tour de cartes, il aperçut sa petite cinéaste. Celle envers qui il avait une dette. C’était toujours comme cela que ça se passait. Elle apparaissait soudainement dans son champ de vision. Comme par magie. Comme si le destin avait décidé de les pousser dans les pattes de l’un et de l’autre. Il n’était pas certain qu’il la voyait autant que lui. Il n’était pas certain qu’elle le remarque, au milieu de ces foules grouillantes. Cela l’avait presque déconcentré. Un peu plus et son tour échouait. Il remballa ses affaires le plus rapidement possible, sous les yeux déçus des quelques passants présents.

Tout cela pour la suivre. Il avait abandonné son gagne-pain, le butin de la journée dans une poche, pour suivre à distance raisonnable une jeune femme qu’il ne connaissait pas plus que ça. Quelques mots prononcés de sa part, une caméra aussi vite pointé vers son visage, parfois vers ses mains, à peine avait-il marqué son consentement d’un hochement de tête. Et puis des coups. Violents. Et ce jet d’acide qui le cella à elle irrémédiablement. Alors il la suivait. Pour être sûr que la foudre divine ne retape pas une deuxième fois au même endroit. Une innocente parmi tant d’autres.

Elle emprunta diverses ruelles. Il n’aimait pas les ruelles. Cela lui rappelait des souvenirs un peu trop douloureux. Surtout lorsqu’il avait son dos, même couvert, face à lui. Et cela lui laissait beaucoup plus de chances d’être remarqué. Il y avait tellement peu de monde. Et si elle se retournait ? Et si elle prenait peur ? Comment ne pas avoir peur, quand on se retrouve coincée dans une ruelle avec Adriel ? Adriel et sa carrure si peu avenante. Il avait sa réputation. Ses origines avaient les leurs. Elle entra dans une boutique qui vendait du matériel vidéo/photographique. Il s’adossa contre un mur, dans une ruelle un peu à l’écart et s’alluma une cigarette. Ici, il devait être invisible. Et il la verrait repartir.

Perdu dans ses pensées, il fut surpris lorsqu’il entendit quelqu’un se racler la gorge dans son dos. Il se retourna. Il n’avait pas remarqué qu’elle était sortie. Et elle était là. Devant lui, attendant des explications très certainement. Il écrasa sa clope contre le mur, plongea la main dans sa poche et en tira son paquet de cartes, il en sortit les quatre Dames et lui tendit le reste du paquet.

« Mélangez le paquet, autant de fois qu’il vous plaira. Après cela, je ferais voyager ces dames. Elles sont inséparables. »

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Golden thread and silver screen ~ Mina & Adriel - Dim 10 Juin - 20:15

Are you ready for the show, Sunshine ?
Adriel Queralt ft. Mina Cherkassy

 
Elle n'avait pas de courage en elle, Mina, son esprit ne recelait aucun sabre, aucune épée, rien d'assez puissant contre les ténèbres.
La peur pouvait guider, et la peur, la jeune femme avait appris à l'écouter.
Savoir ce qu'elle était, d'où elle venait, reconnaître les formes immobiles qu'elle pouvait prendre dans son regard, dans son esprit, jusqu'à ce que de cette terreur ne reste plus qu'une chose finalement: elle-même, Mina.
Je ne suis pas la peur, je suis juste ma peur/ Elle est liée à mon reflet, elle le sera toujours désormais...
Ce n'était pas le dos que l'on voyait pourtant en premier, dans un miroir.
Même de reflet, je suis étrange on dirait...
Dire qu'avant, la jeune femme s'en amusait. Sauf que la peur avait gagné quand même, qu'elle évoluait aussi, était devenue quelque chose d'autre, quelque chose que Mina ne pouvait comprendre malgré tout son amour des poèmes, des livres et des métaphores.
Alors, non pas par courage mais bien par peur, Mina a avait appris à faire face. Fuir, c'était présenter son dos, et son dos à elle, on en parlait pas, jamais. Alors elle ne fuyait pas, elle se retournait. Pas les poings tendus, pas le coeur combattant, elle se retournait face à ses adversaires pour que, si elle souffre, cela soit au moins de la manière qu'elle choisissait, qui la terrorisait le moins.
Juste un peu moins...

Elle s'était sentie suivie, au delà de la simple paranoïa. La boutique lui offrit un refuge obscur le temps d'acheter les pièces dont elle avait besoin, mais Mina ne pouvait y rester des heures. Pas même quelques minutes en fait, parce que chaque seconde pouvait la rapprocher de la panique et que quand on panique, et bien on ne maîtrise plus rien.
Mina ne voulait pas paniquer.
Elle paya rapidement, resserra un peu plus la veste qu'elle portait...pour finalement la desserrer avec la croyance soudain absurde que cela pouvait mouler ses cicatrices.
C'était faux bien sûr, cependant quand une idée guidée par la peur vous rentrait dans la tête, elle n'en sortait pas. Pas comme ça....

Derrière son comptoir, le vendeur semblait la regarder avec amusement. Si jamais en sortant, Mina se retrouvait à appeler à l'aide, interviendrait-il?
La gorge nouée, pâle soudain, franchir la porte devenait une épreuve. Il y avait de la lumière dehors, il y avait du soleil, cela devrait suffire, non?
Suffire à quoi?
Ayant déjà perdu trop de secondes, Mina se décida enfin à sortir, tourna la tête. Elle le reconnut alors, et cela était étrange, inconvenant presque, de le regarder lui, de dos, quand Mina détestait qu'on lui rende la pareille.
Aussi effrontément qu'elle le pouvait, la jeune femme se racla la gorge.

”Hum....”

Finalement, la grosse bête sembla avoir peur de la plus petite. Le sursaut du brun avait quelque chose, d'impressionnant.... Les épaules de Mina tombèrent un peu, se relâchèrent. La rencontre n'était pas sordide, juste...étrange? Surnaturelle?

”Je me demande...sont-elles inséparables parce qu'elles s'apprécient ou au contraire parce qu'elles sont les pires ennemies du monde?”

Les mains blanches de la jeune femme battaient les cartes avec rapidité. Lorsqu'elle rendit le paquet à Adriel, l'ombre de son sourire y était accroché.

”Si le tour me plais, je peux peut-être vous offrir un café? En plus, c'est l'heure de mon quatre heure.....Alors arrangez-vous pour qu'il me convienne, maître-magicien, allez.”

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Golden thread and silver screen ~ Mina & Adriel - Lun 11 Juin - 20:36

Was it magic, Sunshine ?
Adriel Queralt ft. Mina Cherkassy

 
Tout se passait bien mieux que prévu. A vrai dire, il ne s'était pas vraiment attendu à ce qu'elle le questionne sur son tour. Il pensait avoir à calmer une furie, crachant insultes et coups plus vite que son ombre. Il l'aurait certainement mérité. C'était pas forcément très sain, de suivre comme ça une jeune femme, dans des recoins un peu... Pouilleux. Misérable. Où on avait pas forcément envie de se faire suivre par un inconnu, deux fois plus vieux que soi et d'aspect douteux. Mais elle était là, presque avec un petit sourire en coin, à le questionner sur la relation de ces Dames.

Il avait eu le même raisonnement, quand son grand-père lui avait montré ce tour. Réflexion de rêveur, d'âme d'une douceur infinie coincée dans un monde de brutes. Si elles étaient inséparables, même face aux voyages, c'était que quelque chose de puissant devait les lier. Et cela ne pouvait être que l'amour ou la haine. Mais pour Adriel, à cet instant même, les raisons pouvaient être bien plus complexes. Peut-être que ces Dames se sentaient redevables entre elles ? Peut-être n'avaient-elles pas le choix ? Ou bien elles avaient vu leurs rêves se briser, et il ne restait plus que ce lien illusoire entre eux.

Il reposa les Dames sur le haut du paquet. Ce n'étaient que des cartes. Il n'y avait pas besoin de partir en réflexion sur l'Humain. Alors, il préféra conter l'histoire que lui avait raconté son grand-père, ce héros. Histoire si proche de ses racines. Histoire personnelle. Il prit donc le parti de se révéler un peu. Pour se faire pardonner des frissons, de l'angoisse, de la séance d'espionnage.

" Là d'où je viens, on raconte qu'il s'agit de 4 sœurs, des quadruplées. Elles s'aimèrent dès les premiers cris poussés et faisaient la joie de leurs proches. Mais comme chacun d'entre nous, elle grandirent. Vint l'heure du mariage. Celles-ci refusèrent tous les prétendants qu'on leur proposa. Personne ne comprenait pourquoi. Jusqu'à ce que leur Abuelo décida de les interroger. Elles répondirent en cœur qu'elles n’accepteraient aucun mari qui les séparerait les unes des autres. Elles se marieraient dans la même tribu sinon rien. Le bruit courut à travers les plaines. Finalement, des quadruplés d'un autre clan vinrent demander leur main, et elles vécurent ensemble sur les routes tziganes jusqu'à la fin de leur vie. "

La proposition le surprit davantage. L'invitait-elle vraiment ? Lui ? La générosité des gens le surprenait toujours. Les gens voulaient souvent lui parler de sa magie, de l'impact que quelques tours avaient pu avoir durant leurs enfances, des étincelles dans les yeux et de la joie qu'ils retrouvaient après une journée ternes. Mais il avait bien du mal à comprendre ce qui pouvaient les pousser à l'inviter pour une nuit sur leur canapé, à partager leur repas. Il  sourit et lui tendit sa bourse, dernier cadeau de sa mère, dont le poids lui laissait suspecter qu'il y aurait suffisamment pour deux cafés et deux pâtisseries. Sauf si les quelques endroits potables de ce quartier d'hipster pratiquaient les prix insensés qui leur sont parfois propres.

" Comptez donc, le temps que je termine ce tour. Je devrais pouvoir vous inviter, si jamais vous devinez le truc. La première Dame donc, aime voyager. "

il retira la première carte, face cachée, et la plaça sous le paquet de cartes.

" La deuxième aime également voyager "

Il retira à nouveau la carte supérieure et la plaça sous la précédente.

" La troisième rejoint ses deux sœurs, motivée par l'idée de voyager"

Il répéta son geste pour la troisième fois.

" Finalement, la dernière ne suivit pas ses soeurs, trop fatiguée par la route déjà accomplie. Sera-t-elle rejointe par ses soeurs ou l'amour du voyage vaincra ? Coupez le paquet en deux, si vous voulez bien."

Il ne doutait pas que son oeil avisé de cinéaste viendrait à bout de ce tour de passe-passe. Il n'y avait rien de magique. Lorsqu'il montrait les quatre Dames, il avait en réalité six cartes en main. Les deux premières qu'il enlevait étaient donc des cartes sans importance. Il bernait le spectateur avec sa petite histoire. C'était pour cela qu'il lui avait tendu sa bourse, geste qu'il regretta légèrement - pauvre folie -. Pour la distraire.  

Il déposa le dessous du paquet coupé sur le dessus de l'autre. Les Dames s'étaient rejointes au milieu du paquet. Comme par magie. Avec son plus beau sourire, il tendit sa main et déclara :

" Alors, gente demoiselle, où puis-je donc vous conduire afin de vous restaurer ? Avez-vous fini votre tour dans l'Allée des Embrumes ? "

Mais que faisait-il ? Il aurait dû la reconduire sur la place, à la lumière du jour, en sécurité. Et se cacher quelques jours, le temps qu'elle oublie son visage anodin.

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Golden thread and silver screen ~ Mina & Adriel - Mer 13 Juin - 17:58

Was it magic, Sunshine ?
Adriel Queralt ft. Mina Cherkassy

 
Mina avait fait grandir son cinéma et sa technique par les contes, inconsciemment elle commença à soupçonner qu'il en était de même pour Adriel et sa magie. Raconter une histoire, une chose importante et en même temps le plus beau tour de passe-passe qui soit : faire croire. Faire croire pour cacher une vérité, un mot, une clé qui dénouerai tout le fil de l'écheveau, trames et dessins, drames et desseins.
Raconter quelque chose avec trois bouts de ficelles, cela voulait dire détourner l'attention pour ne pas voir ce qui se passerait juste sous le nez du spectateur. Quelque chose que l'on oubliait de plus en plus avec l'hégémonie du numérique....
Légèrement, la jeune femme pencha la tête sur le côté, elle souriait toujours, le bout des lèvres seulement et le regard concentré.
On racontait une histoire mais en même temps on disait la vérité.
Des dames...
Et ces dames cachaient le tour dans un conte, en ce cas une vérité se dissimulait dans ce même conte.
Pas dans les yeux sombres d'Adriel, que Mina regardait quand même, troublée de l'avoir là, face à elle sans aucune caméra pour les séparer. Elle pensa à la Gorgone, faillit se perdre alors, oublier par crainte d'être pierre ou de le changer lui. Oublier qu'un autre conte l'attendait et sa décision était prise alors que l'homme lui présentait le paquet.
Dans son autre main, la bourse. Elle n'avait pas compté, considérait un tel geste comme vulgaire.

”Ce sont des Dames, monsieur, des impératrices tziganes, reines des routes et des chemins. Elles ont épousé quatre princes des croisements en ne souffrant pas d'être séparées, et tziganes elles sont, toutes elles aiment voyager. Ensemble. “

Les gestes comme un souffle, une ombre, l'homme lui reprit le paquet des mains. Il ne la toucha pas, il aurai pu pourtant, cette absence de contact pesa soudain bien plus que tout le poids du monde. Quelque chose dans le visage de Mina se ferma un peu, car les choses tristes existaient, car elle en sentait l'ombre soudaine, l'ombre qui ne disparaissait jamais. Et, pour oublier, la jeune femme voulu finir son histoire.

”Elles ont fuit car un mauvais esprit les pourchassait, voilà ce que j'imagine. Et, pour brouiller les pistes, deux femmes partirent devant. Deux femmes, pas deux Dames, mais les servantes de ces quatre impératrices, elles aussi avaient de longs cheveux noirs, elles venaient du même clan, auraient pu être soeurs.... Et pendant cette diversion, les Dames restèrent ensemble, alors ensemble, de votre main, je vais les retrouver en sécurité puisque les bons esprits se sont levés pour les protéger. “

Et lui, la protégeait-il? Elle espéra la nuit, ne plus voir ses yeux, ne plus voir son regard et l'oublier à nouveau. Qu'il soit un produit de son imagination lui aussi, un conte né de sa douleur. Pourquoi? Elle ne savait pas....
Quelque chose d'immensément fragile sembla émaner de la jeune femme. Elle détourna les yeux, ne le voulait pas....
Ah son cou, la soie de son foulard lui sembla comme une brûlure de plus, elle qui en connaissait déjà temps.

”Il y a un café un peu plus loin, celui avec le auvent prune.... il conviendra tout à fait. Vous devez cependant promettre de ne pas me regarder. S'il vous plait.”

Adriel saurait ce que cela voulait dire: ne pas regarder Mina, son corps, ses cicatrices. Il les connaissait, il avait été là après tout. Il savait....
D'un signe de tête impérieux, la jeune femme l'invita à passer devant. Qu'aucune tentation ne vienne, qu'il ne puisse pas poser ses yeux devant ce qui ne devait être vu. Dans sa main, Mina tenait toujours l'argent. Elle le lui rendit alors même qu'il passait près d'elle.Encore une fois, rien d'eux ne sembla s'effleurer....
A lui d'ouvrir le chemin, à lui de guider comme pour la guider hors de quelque Enfer.
Et s'il se retournait alors, que se passerait-il?
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