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Let's hurt tonight ☾ MAEVE&SENUA

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Let's hurt tonight ☾ MAEVE&SENUA - Dim 15 Avr - 18:20


let's hurt tonight

Don't walk away, don't roll your eyes. They say love is pain. Well, darling, let's hurt tonight. I know that this love is pain. But we can't cut it from out these veins. So I'll get the lights and you lock the doors. We ain't leaving this room 'til we both feel more. You came to me and said, "That's enough."


Les traits inconnus la hante. Le visage féminin habite ses cauchemars sans qu’elle ne sache comment ni pourquoi. Encore moins comment l’arrêter. Sommeil troublé qu’elle ne parvient pas à apaiser. Ne sachant pas vraiment par où commencer. Les pilules sont restées bien cachées dans sa table de nuit alors qu’elle s’agite entre ses draps. Cherchant le moyen de se défaire de l’addiction malsaine lui rappelant des moments tout aussi compliqués, la blonde provoque des maux bien pires. Bien plus douloureux. Elle ressent tout ce que celle dont elle partage les yeux ressent. Connectées par une force qui lui est étrangère. Maeve remue, ne tient pas en place dans son lit, les paupières fermées, elle paraît pourtant éveillée. Habitée. Rongée par ses rêves, les tripes en lambeaux de chair. Ce visage qu’elle voit sans cesse, de plus en plus souvent. Rythmant ses nuits d’un tambour assourdissant. Certaine de ne pas connaître cette femme qui l’obsède, elle est toute aussi sûre qu’elle n’est pas fictive. Que quelque part, quelqu’un lui ressemble. D'une manière ou d'une autre. L’intuition qui lui bouffe les entrailles jusqu’à la rendre quasiment folle.

Devant ses prunelles aveugles au monde réel, une scène se joue comme si elle y était. Plus vraie que nature, la femme se débat, encaisse les coups. Et Maeve reste là. Impuissante. Impalpable. Invisible à celle qui la tourmente. Elle hurle d’un cri inhumain, rempli sa vision de cette voix qui ne semble pas être sienne. N’en pouvant plus de contempler ce spectacle macabre sans pouvoir y prendre part. Les mains sur les tempes, prisonnière de son propre rêve, de son propre esprit, elle ferme les yeux et ne souhaite plus que partir. Courir, sans en être capable pour autant. Quand elle ouvre de nouveau les yeux, la trafiquante est saisie par une sensation de froid. L’épiderme trempé de sueur, elle se retrouve assise dans son lit, bien loin de la scène à laquelle elle vient d’assister. Haletante, l’impression que ce n’est pas terminé la prend au ventre. Là où ça fait mal. Et ce visage qui ne la quitte pas, apparaissant de nouveau chaque fois qu’elle ferme les paupières. Le souffle court, Maeve ne distingue même plus la silhouette de son appartement autour d’elle. Comme s'il était devenu flou, couvert de brume et d'obscurité. Tout ce qu’elle voit, c’est la chevelure brune de son fantôme et l’hémoglobine tâchant ses traits.

Elle n’explique pas ce besoin irrépressible d’aller plus loin. D’aller jusqu’au bout de son rêve. Elle n’explique pas sa vision, son caractère répétitif. Obsédant. Éreintant. Elle se contente de suivre une intuition dévorante. Sachant pertinemment qu’elle ne sera pas tranquille tant qu’elle n’aura pas cédé à la pulsion mordante. Quelques secondes lui suffisent pour se couvrir, attraper ses clés et quitter son modeste chez elle, sans un seul regard en arrière, sans même un regard sur l’horloge. Sans jamais douter, sans jamais questionner sa destination ou les raisons de sa décision. Comme si tout n’était qu’une évidence. La rue est presque déserte, en plein milieu de la nuit. Elle s’évade de son quartier, prend des sentiers jamais empruntés auparavant. Marche sans penser, sans réfléchir. Son seul but ancré à l’arrière de son crâne, comme une souvenir lointain après lequel elle s’acharne.

Elle se retrouve plus vite qu’elle ne l’aurait pensé dans le quartier historique. Se demande même si elle n’a pas occulté une partie du chemin effectué. Quand elle reprend pleinement conscience de là où elle se trouve, ses yeux se perdent sur les courbes sévères d’une église. Bâtiment austère, à l’image de la nuit qui se profile. Une fois de plus, c’est son intuition qui la guide. Jamais elle n’aurait pénétré dans l’enceinte de l’édifice si une force inexplicable ne l’y avait pas poussée. Après la porte qui grince quand ses mains glacées la pousse, ce sont ses pas qui résonnent quand elle entre dans la grande salle, chaque bruit décuplé par l’écho permanent. Son cœur s’emballe finalement, à chaque mètre de plus effectué vers le centre de l’église. Comme si elle savait, au fond, que tout ce chemin effectué n’était destiné qu’à la rapprocher de celle qui l’obsède. Comme si la souffrance engagée physiquement dans ce combat de chaque nuit allait finalement connaître un dénouement. Une conclusion qu’elle semble attendre depuis longtemps. Bien qu’elle ne s’en rende compte que maintenant.

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Let's hurt tonight ☾ MAEVE&SENUA - Dim 22 Avr - 21:45



DON'T WALK AWAY, DON'T ROLL YOUR EYES. THEY SAY LOVE IS PAIN. WELL, DARLING, LET'S HURT TONIGHT. I KNOW THAT THIS LOVE IS PAIN. BUT WE CAN'T CUT IT FROM OUT THESE VEINS. SO I'LL GET THE LIGHTS AND YOU LOCK THE DOORS. WE AIN'T LEAVING THIS ROOM 'TIL WE BOTH FEEL MORE. YOU CAME TO ME AND SAID, "THAT'S ENOUGH."(@onerepublic// beerus)
☆ Senua &
Maeve


Il y a toujours quelque chose de symbolique qui émane d'un lieu sacré. Quelque chose de mystique. Est-ce le sang versé pour bâtir cet édifice ? Les miracles produits par la foi ? Les guerres engendrées par la religion ? Probablement un mélange des trois éléments. Il y a quelque chose de plus symbolique encore qui gît de l'ancienne église. La déchéance, l'abandon, la fin. Il ne reste de Saint Margaret que les vestiges de sa splendeur, les cendres d'une communauté envolée. Des murs qui tiennent debout sans aucune explication, probablement soutenus par la volonté d'un tout puissant qui fait jaser. Et pourtant, même s'il ne reste que des des bancs en ruine, des cierges fondus, des prières sourdes, cet endroit demeure un refuge. Un abri pour tous ceux qui souhaitent échapper à leurs démons. Un sanctuaire pour les âmes égarées. L'oupyr traîne sa carcasse à travers les rues du district historique pour l'atteindre. La douleur l'empêche d'avancer vite mais ce ne sont pas ses côtés fêlées qui vont la condamner. Jamais. Elle serre les dents, encaisse la brûlure provoquée à chaque mouvement et met un pied l'un devant l'autre. Par chance, l'endroit est désert. Seuls les fantômes traînent dans le coin à cette heure de la nuit.

Les fantômes et les monstres de minuit. Pour une fois, elle n'appartient pas à cette catégorie, victime d'un guet-apens minutieusement mis au point. En effet, des membres d'une organisation rivale souhaitent l'éliminer, conscients de la menace de sa présence dans les environs. Sauf qu'ils ont sous-estimé la créature, à défaut d'un corps à l'épreuve des coups, elle possède une expérience inestimable. Ainsi, Senua est parvenue à s'échapper avant de parcourir la cité pour trouver un repaire adéquat. Il lui faut gagner du temps. Du temps pour réfléchir, anticiper, agir. Par mesure de précaution, elle pénètre dans un des isoloirs clos, ne souhaitant pas s'exposer davantage. Son souffle saccadé témoigne de son état de santé bien que l'adrénaline diminue sa souffrance. Son corps couvert d'ecchymoses peine à tenir debout mais bientôt, les bleus sur sa peau tanné ne sauront plus son seul soucis. En effet, des bruits de pas dans l'allée centrale attirent son attention. Proie de petite taille, poids plume. La bête fait d'ores et déjà le calcul. Son instinct de survie prend le pas sur sa raison et son regard parcourt le confessionnal à la recherche d'un outil pour se défendre. Il glisse finalement sur un morceau de verre qu'elle prend soigneusement dans sa main.

Quelques mètres, c'est la distance qui les sépare. Quelques mètres seulement. Quand l'individu arrive à sa hauteur, les minutes s'écoulent à une vitesse folle. En l'espace d'un instant, l'oupyr quitte sa cachette pour le maîtriser. « N'envisage même pas de cligner des cils. » La pointe aiguisée de son arme posée sur l'une de ses veines jugulaires, la remarque est superficielle bien que légitime. Néanmoins, très vite, l'humaine relâche la pression pour libérer l'enfant égaré d'un geste brusque. Cette odeur, cette chevelure, cela ne fait aucun doute. C'est elle. Le fruit de ses entrailles. La progéniture en mal de vivre. L'échec cuisant de toute une génération. C'est elle. « Qu'est-ce que tu fais ici Maeve ? » L'irlandaise devine la raison de sa venue mais craint la réponse qui se fait attendre. Elle craint de l'entendre dévoiler des manifestations de son don. Malédiction d'outre-tombe. Il n'est jamais bon d'être flairée par une banshee. Parce que la faucheuse épie ses moindres faits et gestes jusqu'à son cri strident. Jusqu'à la mort sacrée, prédite, inédite. « Ne me dis pas que tu es là pour moi. » Pensée qui lui échappe inopinément trahissant son angoisse tangible. Mauvais présage au visage si familier. L'ironie du sort ne saurait être plus sournoise.

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Let's hurt tonight ☾ MAEVE&SENUA - Dim 29 Avr - 22:49



Quelque chose qui l’oppresse, de manière inexplicable. Depuis qu’elle a posé le pied sur le sol de l’église délabrée, depuis qu’elle a pénétré son enceinte, franchit les murs qui la compose. Quelque chose l’oppresse. Comme un regard lourdement posé sur elle, insistant. Pesant. Comme un silence bien trop long, de l’électricité dans l’air. Une nuit d’orage qui se profile au beau milieu d’un ciel éclairé par la lune. Maeve se contente d’avancer dans l’allée principale, sans savoir pourquoi. Guidée par des forces mystiques qu’elle ne comprend pas. Elle ne fait que traduire ce que lui dictent ses tripes, cherchant incessamment le visage qui la tient éveillée bien trop souvent. Elle est certaine de ne pas connaître celle qui la hante. Plus certaine qu’elle ne l’a jamais été. Pourtant, c’est l’impression dévorante qu’elle ne lui est pas étrangère qui la menée jusque ici. Dans un endroit dont elle n’aurait certainement jamais osé pousser la porte. Sauf pour elle. Elle, l’étrangère. L’inconnue aux yeux noirs et au regard charbonneux. Elle, et ses traits qu’elle connaît désormais par cœur. Sans pour autant les reconnaître. Le sanctuaire lui paraît désert, de prime abord. Pas un bruit pour la mettre sur la piste de ce qu’elle est venue chercher. Mais Maeve n’est pas seule. Elle le sait. Elle le sent.

Trop tard, même. Quand elle se rend compte qu’elle avait raison depuis le début. Une seconde après avoir dépassé le confessionnal au bout de l’allée, la blonde se retrouve contrainte à l’immobilisme le plus total. Maîtrisée par des bras puissants qui l’enserrent, elle se crispe sur le champ. Réflexe salvateur. La trafiquante lève les mains en écartant les doigts du mieux qu’elle peut, ne parvenant pas à les hisser plus haut qu’au niveau de ses épaules, retenue par la poigne ferme dont elle s’est faite la victime. Et si le visage de son agresseur lui reste encore invisible, sa voix se fait finalement entendre, formule une menace qu’elle devine tout à fait sérieuse. Mais la blonde comprend vite qu’il ne sert à rien de jouer avec le feu. Pas cette fois. Elle se contente de se figer un peu plus, démontrant toute la bonne volonté dont elle peut faire preuve dans une telle situation. Elle ne s’attendait certainement pas à être relâchée si vite. Pas après qu’on l’ait agrippée si violemment. C’est pourtant ce qui finit par se passer et Maeve retrouve sa liberté d’un mouvement brusque, manque de vaciller une seconde avant de retrouver son équilibre toujours un peu bancal. Elle se frotte les bras, fait passer la douleur provoquée par l’étreinte forcée avant de lever les yeux vers la silhouette ennemie. Et de découvrir, dans un souffle, que c’est Elle.

« Je vous demande pardon ? », répond-elle dans un premier temps, la voix qui se lève dans un effort de compréhension. Elle fronce les sourcils, perdue entre le soulagement de constater qu’elle n’est pas folle, que le visage qu’elle voit dans ses cauchemars est bien réel, et le choc d’apprendre qu’elle semble la connaître. La réciproque n’est pas vraie, elle en est convaincue. Reste à démontrer comment cela est possible. Le front plissé, la trafiquante esquisse un pas en avant, presque énervée, agacée par cette impression désagréables qui ne la quitte plus désormais. Ce sentiment d’avoir oublié des bribes de sa propre vie, occulté des visages, provoqué des trous noirs. Comme si on lui avait arraché un bout de cerveau, toute une partie de son existence envolée. C’est ce que ça lui fait, de se retrouver devant Elle. Elle, qui semble connaître son prénom alors que Maeve ne se rappelle même pas l’avoir déjà croisée. « Il semblerait », lâche-t-elle sèchement, réaction immédiate à la remarque qu’elle comprend sans en saisir toutes les nuances. « Comment vous savez qui je suis ? Vous êtes qui ? » Trop de questions qui se bousculent dans son esprit encore plus perturbé par cette rencontre qu’elle n’attendait plus. Ce cauchemar qui prend fin. Alors qu'un autre commence.  
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Let's hurt tonight ☾ MAEVE&SENUA - Sam 12 Mai - 15:28



DON'T WALK AWAY, DON'T ROLL YOUR EYES. THEY SAY LOVE IS PAIN. WELL, DARLING, LET'S HURT TONIGHT. I KNOW THAT THIS LOVE IS PAIN. BUT WE CAN'T CUT IT FROM OUT THESE VEINS. SO I'LL GET THE LIGHTS AND YOU LOCK THE DOORS. WE AIN'T LEAVING THIS ROOM 'TIL WE BOTH FEEL MORE. YOU CAME TO ME AND SAID, "THAT'S ENOUGH."(@onerepublic// beerus)
☆ Senua &
Maeve


N’est-ce pas ironique ? Elle défie la mort depuis la nuit des temps, insolente disciple qui échappe à la faucheuse, tandis que sa descendance en est la messagère. A croire que le destin essaie de lui faire passer un message : son heure approche doucement mais surement. Cette réalité la frappe de plein fouet comme une claque en pleine face. La créature tente de nier le fait avéré quand l’humaine se prépare d'ores et déjà à rendre son ultime souffle. Ce n’est pas la première fois que son existence est mise en péril mais ça sera sans aucun doute la dernière. Son nombre de vie n’est pas inépuisable, bien au contraire. Tôt ou tard, le temps finira par la rattraper et son corps si robuste se transformera en poussière à l’état brut. D’une certaine façon, Senua est en paix avec cette idée, consciente d’avoir bénéficié d’un privilège hors du commun. Néanmoins, elle ne compte pas s’avouer aussi facilement vaincu. Riposte quand tu nous tiens. « Je m’en doutais. » La pensée lui échappe presque naturellement, frôle ses lippes qui déversent les paroles spontanées. Nul ne peut tromper l’ordre naturel des choses sans en subir les conséquences. Même les Dieux périssent d’une manière ou d’une autre, en dépit de leur puissance extraordinaire. Personne n’a encore été capable de se soustraire au crépuscule éternel. L’aube se mérite, l’aube se déguste telle une lueur au milieu des ténèbres. L’aube est une bénédiction. Les maudits sont capables de l’apercevoir mais n'en jouïssent point, elle finit par les affaiblir.

« Nous n’avons pas beaucoup de temps alors je t’accorde une seule question parmi les centaines qui te brûlent les lèvres. » Une seule pour abreuver sa curiosité légitime, une seule pour satisfaire son besoin inexorable. Elle sait parfaitement que sa demande est dérisoire mais ne peut lui accorder davantage. Leurs minutes sont comptées, leurs secondes épuisées. Il ne leur reste qu’un bref instant avant le retour des hostilités. Un moment intemporel qui prendra fin brusquement. Comme un rêve devenu cauchemar. « En échange, tu me devras une faveur. »  C’est le prix à payer, non négociable. Parce que l’irlandaise est tout à fait consciente du potentielle de sa progéniture. Elle connaît les capacités des banshees pour en avoir croisé quelques unes sur sa route. Certaines plus atteintes que d’autres. En effet, c’est indéniable, elles finissent toutes par perdre pied. Pour cause, la mort est une connaissance qu’il vaut mieux éviter de croiser dans son sillage. Cette dernière se révèle bien plus ravageuse que n’importe quel symptôme médical. « Tu me devras un cri. » Ni plus, ni moins. Reste à savoir si Maeve comprend la subtilité de sa demande. Elle ose l’espérer. Elle ose espérer que le Royaume ne s’est pas contentée de la sauver de l’hospice. Ca serait un véritable gâchis, libérer une créature aussi puissante et la garder sous silence. Autant la laisser croupir dans sa prison. Parce que s’il y a bien une chose que la messagère sait faire mieux que quiconque au monde, c’est crier. Et ce soir, il va falloir s'arracher les cordes vocales.

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