Oh ! Une ruche sûre !

Comment en était-elle arrivée là ? Eh bien, ce matin, elle s'était réveillée avec une sensation étrange. La nuit, elle avait fait un drôle de rêve dont elle ne se souvenait qu'à moitié, un rêve où une créature aux cheveux roses l'avait rejointe pour la première fois. Le plus choquant dans l'histoire, c'est que Pearl jurerait l'avoir déjà croisé quelque part, incapable de dire où. Heureusement, c'était sa journée de repos pour la semaine, alors elle aurait tout le temps de se remettre de ses émotions. Ces derniers jours avaient été terribles pour elle, lourds de sens, traumatisants. Elle avait enfin ouvert les yeux sur son don, eut la chance de rencontrer quelqu'un qui comme elle, avait vécu l'enfer de ce que ce pouvoir impliquait. Parfois, elle soignait sans vraiment s'en rendre compte, notamment ce petit oiseau dans le parc, lorsqu'elle attendait une collègue. Le petit oiseau s'était brisé une aile en tentant de voler sans sa maman, et Pearl l'avait aidé à repartir rapidement. Poussant un soupir, c'est d'un pas lourd qu'elle se leva, le crâne menaçant d'exploser. Aussitôt un médicament avalé, la jeune femme passa bien une heure à faire le ménage dans son appartement. Aspirateur, poussières et produits ménagers étaient son quotidien de ses jours de repos, les seules choses qui lui rappelaient sa vie paisible, sans quelconque once de miracle. Puis, midi approchait, et après avoir pris une douche et s'être vêtue d'un jean et d'une blouse, elle se mit aux fourneaux. Aujourd'hui, il s'agissait de faire des pâtes à la bolognaise. Elle commença alors à étaler les ingrédients dont elle avait besoin sur la table après avoir ouvert la fenêtre de la cuisine en grand pour profiter de l'air doux du printemps. Tomates, herbes en tout genre, oignons, farine, œufs, viande hachée, huile d'olive, condiments... Tout semblait être là. Préparant chacun des plats, la brune s'attaqua d'abord à la préparation des pâtes maison. Pétrissant la pâte, elle se stoppa un instant en entendant un insecte voler. Attrapant le chiffon, elle était prête à l'écraser quand elle remarqua cette petite abeille. Depuis qu'elle était là, elle n'avait jamais vu d'abeille. En fait, elle se demandait même si c'était normal d'en trouver en plein centre-ville alors que la nature semblait se faire discrète ici. Peut-être était les nombreuses plantes qu'elle avait chez elle, dans le salon, dan l'entrée, dans la cuisine qui avaient attiré la bestiole.  « Dehors, oust ! » pesta-t-elle en tentant de la faire reprendre le chemin de l'extérieur, en vain. Celle-ci semblait se diriger un peu plus vers le salon, provoquant chez Pearl une vague de panique. Et soudainement, la situation s'envenima. Elle jura voir la bestiole grossir à vu d'oeil, prendre une forme qui se rapprochait de plus en plus d'une forme humaine. Une goutte de sueur sur le front, Pearl s'accrocha à son torchon, les yeux écarquillés alors qu'une femme s'écrasa sur son carrelage. Poussant un cri de peur quand elle se mit à lui parler, la jeune femme recula un peu plus pour venir se réfugier derrière la table à manger, essayant de faire un peu de sens dans la scène qui venait de se passer sous ses yeux. Une abeille était rentrée par sa fenêtre et s'était transformée en femme sous ses yeux. « Nom d'un chat empaillé... » Écarquillant les yeux, l'architecte s'avança d'un nouveau pas en avant, sourcils froncés. « Célestine ? » Ce ne pouvait être qu'un rêve. Quelle était la probabilité qu'une abeille puisse se transformer en l'une de ses collaboratrices ? Non, ce ne pouvait pas être possible. Se pinçant le bras, Pearl se rendit compte qu'elle ne se réveillait pas. Choquée, elle la regardait, n'arrivant toujours pas à croire que ce pouvait être vrai. Non seulement elle pouvait guérir les gens, mais apparemment, d'autres personnes étaient des métamorphes. Les magiciens étaient-ils donc de ce monde ? Allait-elle finir folle, comme Quentin Coldwater découvrant Brakebills pour la première fois de sa vie ? Oui, ce devait être ça. En venant ici dans une ville au nom singulier, elle s'était soudain projeté dans un monde empli de magie. C'était digne d'une des plus grandes histoires. Si elle avait été écrivain, elle aurait pu facilement s'imaginer être en train de vivre son histoire, mais malheureusement, ce n'était pas le cas. S'asseyant sur une chaise pour reprendre ses esprits, l'anglaise fixa la rousse d'un air ébahi. « Qu'est-ce que... Comment c'est possible ? Qu'est-ce que tu fais chez moi ? Si tu me fais une blague, ce n'est vraiment pas drôle ! » Oui, ce devait être ça, une grosse blague, et son amie finirait par avouer avoir eu envie de lui faire peur pour la réveiller un peu.

Codage par Libella sur Graphiorum

Oh ! Une ruche sûre !

Vraiment elle ? Non, Pearl ne pouvait pas croire ces sottises. Elle priait pour que son amie lui dise que c'est une blague, pour l'empêcher de tomber dans les pommes. Elle venait déjà de franchir un grand pas dans le monde de la folie, elle ne voulait pas aggraver son cas. Elle se voyait déjà vêtue d'une camisole au milieu d'autres gens en camisole. Un tableau bien triste, sur lequel elle se serait bien permis de pleurer si elle n'était pas en tel état de choc. Respire, se convainc-elle, en vain. Son pouvoir n'a d'effet que sur les autres, jamais sur elle. Elle ne peut compter que sur un exercice de respiration pour se calmer et ne plus penser à la scène qui vient de se jouer devant elle. Elle aurait voulu réagir autrement, mieux anticiper les événements et accepter malgré tout que le monde n'était pas qu'une bulle paisible où l'on croyait potentiellement au paranormal. Celui-ci n'était que la face caché de l’iceberg, la face cachée du monde surnaturel. Il aurait été plus judicieux de fermer la fenêtre, de ne jamais déménager juste par intuition. En Angleterre, elle aurait très bien pu exercer son métier et faire des miracles. Dommage qu'elle se soit définitivement installée dans une ville étrange. S'installant sur la chaise la plus près, la brune abandonne son torchon sur la table, ferme les yeux un instant en écoutant les excuses de Célestine, qui raconte comment son périple s'était déroulé pour venir jusqu'ici. Le hasard... Dommage que l'orpheline n'y ait jamais cru. Il y a toujours une explication rationnelle. Célestine était sûrement un peu comme Spider-man, elle n'avait pas eu de chance et voilà où ça l'avait mené. Rouvrant les yeux, elle posa ses yeux verts sur la jeune femme, commençant à accepter que, finalement, des choses irrationnelles peuvent parfois se produire. Sa collègue était l'exception à la règle, tout comme elle l'avait été toute sa vie, ainsi que Delsin. Et si finalement, tout le monde avait quelque chose à cacher ? Bordel, cette histoire devenait vraiment compliqué. Secouant la tête, elle finit par se redresser pour aller se chercher un verre d'eau au robinet. « Rien n'est cassé, ne t'en fais pas. » Aussi surprenant celui puisse paraître, ça n'avait plus d'importance, si les meubles s'écroulaient aussi vite que le monde de la jeune femme. D'ailleurs, celle-ci se retourna vers la rousse, grand sourire aux lèvres, semblant reprendre du poil de la bête. « Oui, ça va, ne t'en fais pas. Ce n'est pas comme si... C'était la première fois que ça arrivait, hein ? » Le regard triste, Pearl s'en voulait de ne pas pouvoir avouer qu'elle aussi, n'était pas comme les autres, ou était plutôt comme tout le monde ici : complètement bizarre. « Tu as de la chance que je n'ai pas la phobie des abeilles. » Les insectes ne lui avaient jamais fait peur. La seule chose qui l'effrayait vraiment, c'étaient les autruches. Elle avait été traumatisée en allant au zoo quand elle était petite, et les fuyait comme la peste. Tant que Célestine ne pouvait pas se transformer en une autruche, les choses devraient s'arranger. Saisissant un verre dans le placard, elle le posa sur la table à l'intention de son amie, et commença à regarder dans le frigo pour se changer les idées. « Tu veux boire quelque chose, pendant que tu es là ? J'ai de la citronnade, mais j'ai aussi de l'alcool, si tu préfères. » Cette fois, elle ne pouvait pas nier que son comportement était suspect. Noyer le poisson n'était pas la meilleure idée qui soit, et puis, elle avait quand même envie de savoir comment c'était possible. Est-ce qu'elle était comme les loups-garous ? Un jour mordue par l'un d'eux, le lendemain ses os craquant pour s'allonger et lui donner une forme animale bien étrange. Ne se nourrissait-elle que de nourriture d'insecte ou avalait-elle un bœuf sans grincer des dents ? Pearl se servit un fond de whisky et déposa les bouteilles sur la table pour que la rousse puisse faire son choix. Après avoir avalé une première gorgée rassurante, Pearl dévisage Célestine, et finit par lui poser la question qui lui brûle les lèvres, les mains tremblantes : « Est-ce que... Tout ça est vrai ? Depuis combien de temps tu peux... Faire des tours de magie ? » Faire passer les choses pour de la magie, pour un artifice créé de toute pièce par l'être humain était bien facile, mais ça la rassurait. Il lui faudrait sûrement quelques jours avant de vraiment réagir. Elle serait sûrement heureuse de comprendre qu'elle n'est plus seule, et que peut-être, ces pouvoirs lui permettraient de trouver une famille, celle qu'elle n'a jamais connu. Une vision idéaliste, certes, mais qui lui redonnait du baume au cœur. Toute sa vie elle s'était sentie isolée, et là, elle pourrait enfin appeler ses parents et les remercier d'avoir toujours cru en elle, surtout son père. Elle l'avait toujours cru fou de croire aux miracles, mais aujourd'hui, elle avait la sensation qu'il avait toujours eu raison. Elle était spéciale, et elle devait s'accepter comme cela se le doit.

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Oh ! Une ruche sûre !

« Les abeilles et les frelons ne sont pas amis ? » demanda-t-elle, un sourcil haussé alors qu'elle essayait d'imaginer la scène. Elle ne s'était jamais informée sur la vie des insectes, ne regardait pas de documentaires parce que le temps lui manquait, et de toute façon, son métier ne nécessitait pas vraiment de se renseigner sur la façon dont les abeilles et frelons cohabitaient. Les seules véritables choses qui l'intéressaient, c'était la façon dont on entretenait les matériaux utilisés en décoration, la façon dont on faisait des devis, établissait des plans, et tout ce qui suit. « Je n'utilise pas de pesticides. Juste des produits bios et des recettes de grand-mère sans danger pour mes plantes. » C'était peut-être ça qui avait d'ailleurs attiré Célestine ici. Son salon était rempli de plantes qui faisaient entièrement partie du décor, et elle avait même installé un mur végétal près des baies vitrées. C'était un peu son moyen à elle d'avoir l'impression d'être encore dans sa petite ville d'Angleterre, qui était bien plus verte et plus accueillante que l'était Arcadia. Mais pour le moment, il fallait qu'elle détende son esprit pour pouvoir réfléchir correctement. Elle se servit donc un fond de whisky avant d'en servir un verre pour la rousse, rajoutant une bonne dose de glaçons pour que le liquide puisse mieux passer. De l'alcool fort, ça aidait n'importe qui à se sentir mieux à la minute même où le liquide parviendrait à ses lèvres. « Non, surtout pas ! » s'exclama Pearl, qui se redressa presque, main en l'air pour empêcher son amie de faire une telle chose. Une fois, ça lui avait suffi, deux, ce serait déjà beaucoup trop. Peut-être que plus tard, elle accepterait de voir ce spectacle plusieurs fois dans la journée, mais ça suffisait déjà amplement pour aujourd'hui. Heureusement pour elle, l'écolo ne le fit pas, sûrement par respect, et Pearl se rassit en poussant un soupir de soulagement. Elle n'avait certainement pas besoin d'une nouvelle preuve pour la croire. Le fait qu'elle soit là sans même avoir frappé à la porte suffisait à la croire en fermant les yeux sur les petits détails. « Une limo-nade ? » demanda-t-elle, fronçant les sourcils avant de la laisser poursuivre. Le terme de nymphe sonnait bien plus doux à ses oreilles que le précédent mot, dont le sens lui échappait toujours. Alors, trempant ses lèvres dans son verre, elle hocha doucement la tête, prise d'un soudain mal de crâne. Elles avaient un point commun, ce don unique donné par la nature. En revanche, Pearl ne contrôlait pas le sien, et n'avait rien d'aussi cool que de devenir une abeille par la simple volonté de son esprit. Si elle avait pu le faire, il y a bien longtemps qu'elle se serait échappée quand elle avait des ennuis. Rien qu'avec son premier et seul petit ami, qui avait failli la tuer dans un accident de voiture, probablement à cause d'elle. Ou pour se débarrasser d'elle, parce qu'elle faisait peur. Même les enfants de son âge à l'époque la rejetaient comme s'il y avait gravé "monstre" sur son front. Poussant un soupir de soulagement, la jeune architecte haussa les épaules. « T'inquiète, je crois que j'ai compris. » Au fond, elle avait la vérité cachée dans un tiroir de sa pensée depuis des années. Longtemps, elle s'était demandée si elle était la seule à être un cas particulier, et elle s'était beaucoup renseignée sur les événements paranormaux aux quatre coins du monde, avant de comprendre que des villes comme Arcadia semblaient être entourés de ce genre de mystère. Même elle, avait fait le tour de quelques journaux locaux quand elle était enfin, même s'il n'en restait pas grand chose en version papier aujourd'hui. Malgré ça, chacune de ces enquêtes n'avait jamais été résolue. Penser qu'ils étaient peut-être des millions comme elle, ça lui faisait froid dans le dos, même si ça lui donnait l'impression d'enfin appartenir à une vraie famille. Pourtant, elle se voyait mal avouer à son tour sa condition. En revanche, elle pouvait peut-être sonder son amie, pour essayer de comprendre qui la traquait depuis des mois. « Tu es la seule à pouvoir le faire ? Je veux dire, est-ce que tout le monde peut se transformer en abeille, ou c'est plus compliqué que ça ? » commença-t-elle, l'air curieux, fronçant les sourcils d'inquiétude. Il état inutile de préciser qu'elle avait déjà rencontré ce genre de personnes, Célestine finirait peut-être par deviner que Pearl avait un problème plus gros qu'elle ne voulait le faire croire.

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Oh ! Une ruche sûre !

Non, elle ne passait pas son temps à observer les frelons s'emparer des lieux de vie des abeilles, parce qu'elle estimait avoir autre chose à faire, et aussi parce qu'elle serait complètement terrifiée face à une ruche entière. Autant Célestine était une abeille, mais elle était venue toute seule, et c'était son amie et collègue, alors la peur avait fini par quitter son cœur lentement, même si elle restait encore en retrait, prête à resurgir à tout moment. Alors, elle secoue la tête négativement, surprise des confessions de Célestine. « Et vous ne pouvez pas, je ne sais pas, passer un pacte entre vous ? » propose-t-elle avant de renoncer à son idée d'un revers de la main. C'était stupide, cette technique était celle d'êtres humains et non d'abeilles, qui agissaient bien différemment des autres espèces d'insectes. Elle avala alors son whisky, bien contente de se rappeler de certains cours de biologies et des paroles sages de son père. Quand elle était encore enfant, il avait installé trois ruches au fond du jardin. Il avait clairement expliqué à Pearl qu'elle n'avait pas à approcher ces maisons, parce que c'étaient celles des abeilles, et que maintenant qu'il leur avait permis d'y habiter, elle ne devait pas les déranger sous peine d'être piqué par chacune de ces habitantes. Un bon moyen pour convaincre un enfant de ne pas approcher, qui avait été bien compris par la jeune femme. Aujourd'hui, elle commençait à penser autrement et à revoir son opinion. A tel point qu'enfin, elle ose demander un peu plus d'informations sur le sujet à la rousse. Une nymphe, oui, c'était bien plus simple à retenir que l'autre nom, tordu et écorché par ses lèvres. Des esprits divins de la nature, en somme, oui, elle s'en souviendrait. Fixant la jeune femme en face d'elle, la blonde plisse les yeux, curieuse suite aux explications que celle-ci lui donne. « A chaque nymphe sa propre transformation, oui, je devrais pouvoir retenir ça. » dit-elle en hochant la tête, remerciant l'alcool de lui empêcher d'avoir tout de suite un mal de crâne, parce que ce qui venait ensuite était d'autant plus compliqué à suivre et à comprendre. Le surnaturel, les créatures divines existaient donc bel et bien. Elle était venue se terrer inconsciemment dans un monde à son image, avec des gens aux pouvoirs encore plus fous que les siens. Fermant les yeux, secouant la tête, Pearl eut un petit rire nerveux à cette idée puis un sourire vint se fixer sur ses lèvres après avoir avalé es dernières gouttes de son verre. Delsin n'était donc pas un rêve. Ce qu'elle vivait aurait pu être vu autrement que comme un cauchemar par les autres depuis qu'elle était ici. Elle se redresse alors, croisant les bras sur sa poitrine, tournant dans sa cuisine, à la recherche d'une explication à tout ça. Elle sent son cœur battre dans sa poitrine, tentant de réaliser ce qu'on venait de lui avouer et qui allait chambouler sa vie entière. Elle allait d'ailleurs demander quelles autres créatures elle pouvait croiser pour savoir qui pouvait bien la traquer, quand la question de Célestine la prit au dépourvu. Elle s'arrêta, releva la tête vers elle, bouche bée, ne sachant que dire. Était-elle en train de lui dire qu'elle savait, elle aussi ? Elle l'ignorait, mais Pearl ne pouvait pas rester comme ça. Baissant les yeux d'un air coupable, elle pince les lèvres. Elle a envie de tout lui avouer pour avoir la conscience tranquille. « Non. Non, je... Je savais pas. » La gorge serrée, elle hausse les épaules, puis fixe tristement son amie. « On est amies, n'est-ce pas ? Je peux te confier quelque chose ? » demande-t-elle avec hésitation, ne sachant pas si c'était une bonne idée. Et puis tant pis, que ce soit le cas ou pas, elle avait besoin d'en parler. « On m'a toujours traité comme un monstre. Je fais des choses qui dépassent l'entendement. Je me suis longtemps crue folle... Alors que la seule chose que j'avais à faire, c'était de quitter mon petit confort et venir ici. » Un sourire d'espoir s'accroche à ses lèvres tandis qu'elle se rapproche de sa collègue pour prendre les mains dans les siennes. « Quels autres mythes sont vrais ? J'ai besoin de savoir. » c'était ce qui allait enfin la guérir de son traumatisme, elle en était certaine.

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