AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

what do you want from me ? (joaquin)

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
what do you want from me ? (joaquin) Empty
what do you want from me ? (joaquin) - Dim 29 Avr - 13:09



Un sourire quasi imperceptible se glissait sur ses lèvres, le drap entourant sa nudité, pas qui foulaient le parquet tout en attrapant ci et là les vêtement disséminés. Sa tête bourdonnait, ses membres étaient endoloris, mais elle était satisfaite. La faim s'était éteinte et n'était plus qu'un souvenir éphémère et ce jusqu'à la prochaine fois où le désir empoisonnerait à nouveau ses veines pour la rendre esclave de ses pulsions les plus primaires. Les traits de ce visage maudit et qui ne cessait de la hanter se dessinait à cette simple pensée, une chevelure ébène et éparse et deux perles bleutées et cristallines où se noyaient des émotions indéchiffrables. Elle pinçait les lèvres, chassant ce fantôme de son esprit, enfilant rapidement sa tenue pour ensuite filer sous un coucher de soleil. La soirée était à peine entamée, l'animal s'étant tu dans ses entrailles pour les heures à venir. Un rapide tour chez elle, une douche méritée qui aidait à détendre ses muscles et à effacer les dernières traces de cette passion à présent passée, enfilant une tenue plus décontractée, s'apprêtant à se rendre sur son lieu de travail, bar où elle défilait derrière le comptoir, servant l'ambre dans les verres tout en écoutant les lamentations de certains malheureux emportés par l'ivresse et qui trouvaient en elle une oreille attentive, un visage inconnu, qui était détaché des nombreux soucis de leur existence. Et puis, il y avait le plus intéressant, ces conversations dont elle grappillait quelques phrases, quelques mots, informations qu'elle gardait précieusement pour ainsi les revendre à ceux qui écoulaient le plus de billets verdâtres, un moyen officieux de gagner un peu plus, source anonyme qu'elle représentait pour ces visages dont elle ne connaissait pas toujours la profession, ni dans quelles affaires louches ils pouvaient trempé, mais ce n'était pas son problème, seul l’appât du gain comptait, le reste lui importait peu. Son domicile quitté et la portière se refermant sur sa silhouette, elle conduisait jusqu'au bar, garant son véhicule dans une ruelle silencieuse, rejoignant ensuite l'établissement par la porte arrière. Elle percevait des bruits de fonds, discussions qui s'enchaînaient, suivies de rires tonitruants, signe d'un alcool qui coulait déjà abondamment depuis un moment. Sa veste carmine délaissée dans son casier, elle saluait d'un signe de tête l'un ou deux collègues pour se retrouver ensuite dans son élément. Les verres furent attrapés, l'alcool s'écoulait en des cascades colorées, la nuit ne faisait que débuter, heures de travail qui s'étendraient tardivement, mais peut que cette soirée ne serait perdue pour elle qui laissait l'émeraude de son regard traîné sur les ombres qui divaguaient dans la salle. Elle se détournait quelques secondes, finissant un cocktail qu'elle glissait ensuite à un client, regard qui déviait vers une silhouette installée au bout du comptoir, une silhouette qui lui était terriblement familière. Elle se figeait durant quelques secondes, la surprise inondant ses prunelles, servant rapidement un autre client d'une bière pour ensuite le rejoindre de sa démarche silencieuse. « Joaquin. » Un léger sourire qui se dessinait sur ses lèvres mutines, le brun était un client régulier et ce en des temps plus anciens, un habitude qui s'était perdue par la suite où elle ne faisait que l'entrevoir de temps en temps, lui fournissant cependant toujours des informations qu'elle avait réussie à saisir, informations qu'elle continuait à transmettre régulièrement à la Calavera, sans plus rencontrer Joaquin et ce jusqu'à aujourd'hui où il était assis devant elle. « Ça fait longtemps. » Plusieurs semaines, voir plusieurs mois, elle ne comptait plus réellement le temps qui s'était écoulé depuis la dernière fois qu'il s'était trouvé en ces lieux, mais elle ne lui demandait pas plus d'explications. « Qu'est-ce que je te sers ? » Nul vouvoiement, ayant pour habitude de toujours tutoyer ses clients, elle attendait sa réponse pour ensuite aller chercher le breuvage commandé, glissant un verre devant lui tout en laissant le liquide s'écouler dans ce dernier. « Alors, que me vaut ce plaisir ? » Elle n'avait guère de doutes quant à la raison de sa venue ici, certainement qu'il souhaitait des infos, restait à savoir lesquelles.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
what do you want from me ? (joaquin) Empty
what do you want from me ? (joaquin) - Mar 8 Mai - 23:16



 what do you want from me ?


Il est assez tard pour que l’alcool ait commencé à couler, pas assez pour les hommes et les femmes, ivres, titubent sur leurs jambes devenues tremblantes, pour qu’ils rient trop fort, pour que leurs limites tombent. C’est l’heure que préfère Joaquin, celle où on peut offrir des coups, se faire passer pour un type bien à la recherche d’un peu de compagnie pour boire un verre avant que les langues se délient. C’est à ce moment-là qu’il faut bien savoir jouer pour que plus tard dans la soirée, les bouches laissent couler les précieux mots, que les esprits s’affaissent, que les barrières tombent. C’est maintenant que les choses sont intéressantes pour récolter plus tard les fruits de cet enivrement calculé.
Il n’est pas là pour ça ce soir. Il aurait fait ça, il y a des années. Quand on lui ordonnait de recueillir quelques informations. Ses cibles étaient souvent des mortels qui ne percevaient pas  son aura, qui, pour certains, connaissaient l’existence des dieux et qui pour d’autres, croyaient encore en celui tout puissant, l’unique, le bon, le beau. C’était la manière douce d’obtenir des renseignements, celle la plus agréable, la moins sanglante.
Mais quand il venait dans ce bar, ce n’était pas pour obéir à un ordre lancé par un supérieur. Non, ici la Calavera venait rire et boire, draguer lourdement les clients pour certains, jouer pour d’autres. Ici, c’était rarement des clients que Joaquin obtenait une information. Azaria Andersen était bien plus efficace, oreille attentive et utile. Celle que l’on ne soupçonnait pas vraiment, qui écoutait tout en donnait l’impression de ne rien entendre. Elle était juste une figure derrière le comptoir, on ne lui prêtait de l’attention que quand il s’agissait de demander un verre. Ca n’a pas changé aujourd’hui.
La seule différence, c’est que Joaquin ne fait plus partie des hommes qui descendent dans le bar régulièrement. Il ne voit plus le visage de la femme aussi souvent. Il laisse ses hommes venir récupérer les informations. Il en laisse d’autres la payer, plus ou moins généreusement selon leur utilité. Jamais pourtant la somme offerte n’est à pâlir. La Calavera a la réputation d’être généreux avec ses membres. Elle enrichit aussi ceux qui l’aident, bien que ce prix fasse grincer les dents à plus d’un. Certains diront qu’Azaria est trop payée pour ce qu’elle fait. Qu’elle ne prend pas de risques à sécher ses verres. Qu’elle peut être achetée à n’importe quel prix. Et c’est justement là tout le nœud du « problème ». Joaquin ne tient pas à ce que les propos de ses hommes ivres ne viennent atterrir dans les mauvaises oreilles. Alors le silence du bar à leur propos est lourdement payé. Il le sait, interdire à ses hommes d’aller au bar, ce n’est pas possible. A moins de vouloir se retrouver face à une mutinerie de sicarios mécontents.
Joaquin sait aussi que les informations glanées directement dans les bars ne sont pas toujours les plus fiables. Répétées de bouches à oreilles, déformées et interprétées sous les vapeurs de l’alcool, tout est à prendre avec des pincettes. Mais elles s’avèrent parfois précieuses voire cruciales. Alors même si poser les billets verts devant lui le fait parfois chier, il rechigne rarement à subventionner ses indicateurs discrets.

- Joaquin. Ça fait longtemps.
Il sourit légèrement en retour à Azaria. Il ne répond cependant rien. Il n’y a rien à dire, rien à indiquer, à dévoiler. Elle en sait déjà beaucoup sur lui, elle n’a guère besoin de connaître ses occupations.
- Qu'est-ce que je te sers ?
- Un whisky.
Sa boisson traditionnelle. Celle qui ne change pas, sa vieille habitude. Il observe le verre se remplir légèrement et referme ses doigts autour pour le porter à ses lèvres, peu désireux de combler le silence. Il réfléchit sur la manière d’en venir aux faits.
- Alors, que me vaut ce plaisir ?
Il sourit en entendant ça. Ca a le mérite d’être clair et efficace, tout ce qu’il aime.
- Tu as entendu ce qui s’est passé ? Avec les oracles.
Il lui laisse une seconde pour replacer le contexte.
- Le Royaume nous a informés de certains éléments. Mais je ne fais pas confiance à Killough.
Il pose son verre et plonge ses yeux dans ceux d’Azaria.
- Alors je cherche ailleurs. Partout.
Il s’assoit au fond de son siège, fouille ses poches à la recherche de son paquet de clopes. Il en allume une et la pique sur ses lèvres alors qu’il balaye le lieu du regard. Quand il tire sa première taffe, il repose ses yeux sur Azaria.
- Des bavards viennent souvent ici.
Le sous-entendu est clair. Joaquin veut se mettre à table.

© TITANIA
Revenir en haut Aller en bas

what do you want from me ? (joaquin)

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sauter vers: